Je vais commencer à faire la suite de la fic que j'ai commencé avec les trois chapitres (sans compter loe prologue) plus bas, postés au concour de fics. Je tiens à vous dire que je me fou des résultats, que je gagne ou pas. Je le fait pour me sentir bien, cet écrit, et j'arrèterai pas. C'est tout.
Concernant la fic elle mème, elle est bien. Lisez-là ^^ J'ai prit du plaisir à la commencer, j'éspère (pour vous) que vous aimerez.
Les chapitres sortiront trés irrégulièrements, sa peut ètre deux jours aprés le précédent, le soir mème, ou un mois plus tard. Signifiez moi si vous aimez, que je corrige les defaults. Merci ^^
Prologue:
C'était une fraiche brise d'été. Une fraiche brise qui avançait dans une ville sombre. Il faisait nuit, et la brise aiguayait tous les passant qui sortait cette nuit, tous les dormeurs qui avait eu la bonne idée d'ouvrir la fenêtre de leurs maison en cette canicule insupportable.
Un brise dans une canicule, sa se remarque, me direz vous; comme un mince trou d'air dans un four allumé. Mais un homme s'en fichait, de cette brise. Un seul.
A la seconde ou cette brise était passée, des milliards de poils c'étaient levés sur des milliers de dos transpirants. Sauf celui d'un passant. Un seul.
Il était pressé, ce passant. Bizarre, d'être pressé, en une belle nuit d'été. Bizarre aussi, par cette chaleur, de porter un chapeau melon, un manteau de cuir et des gants surement rembourrés de fourrure. Bizarre, suspect même.
Surtout quand cet homme ce trimballais avec une mallette noire et morne, tel qu'on en voit dans les thrillers les plus kitsch. Vous croyez que cette histoire est un thriller? Vous pouvez vous le mettre ou je pense votre opinion, parce que le narrateur hait les thrillers. Et le narrateur et un dieu. Mais bien sur, tous le monde se fiche de l'avis du narrateur. Donc je raconte.
Cet homme, donc, avançait vite, très vite. Comme s'il avait un train à prendre. C'était d’ailleur à peu prés sa. Un 23 Aout? Oui, mais cet homme ne partais pas en vacance. Car le temps ne par pas en vacance, lui. Et il fallait toujours des gens pour le surveiller, ce temps. Pour éviter les paradoxes, cela s'entend.
Car il y a toujours des petits malins qui découvrent des portails. Mais Quesque je vous raconte? Bon, je vous explique:
Un portail, c'est une distorsion temporelle. En gros, un passage vers une autre époque. Une distorsion dans le temps. Comment c'est possible? Sa, on en sait rien. Les brigadiers du temps ne le savent pas eux mêmes, et d'éminents scientifiques se penchent encore sur la question. Peut-être que sa vient de l'origine des temps. Mais comme on à pas découverts de portails qui y mène, on n'en sait rien.
Ces portails, ils sont protégés par des gardiens, qui eux, sont incognitos. Ce sont des gens comme d'autres, qui mènent une vie banale. Ils sont chargés de veiller sur les portails. Pour pas que des petits malins les découvrent et créés un paradoxe temporel et change le futur. Car le moindre changement dans une époque donnée peut provoquer un changement dans le futur, voir sa destruction. Et c'est exactement ce qui allait se produire, dans quelques secondes. Car à une autre époque un petit malin allait bientôt changer le futur, car personne n'est là pour l'en empêcher car quelques secondes trop tard.
Cet homme, que nous avons suivis depuis un petit moment déjà, est un brigadier du temps. Lui seul savait ce qui se passais: dans quelque minutes, l'époque à laquelle il se trouvait allait changée. Peut-être en bien ou peut-être en mal : On ne peut pas connaitre les conséquences d'un paradoxe à l'avance, on peut juste supposer, en fonction de l'acte qui provoque le paradoxe en question. Et là, celons son contact qui se trouvait actuellement à une autre époque, c'est mauvais, trés mauvais.
Enfin l'homme arriva à la petite route, ou se trouvai le portail. Enfin, il pénétra dans le cercle. A ce moment, tous changea. La ligne du temps avait été déviée.
La brise se transforma en souffle de feu, les gens n'existaient pas, la ville était devenu un volcan. Le paradoxe s'été produit. Le monde, à cette époque, était détruit.
Comment je peux vous raconter cela avec précision, me direz-vous ? Moi, j’observe. Les paradoxes, les déviations, tous sa, je les vois en direct. Ce paradoxe là est d’ailleur, au moment ou je vous parle, résolu par la brigade du temps, chargé de remettre la ligne du temps bien droite. J’observe tous cela. La ligne du temps, je la vois en direct.
Mais je suppose que cela, vous vous en fichez. Ce que vous voulez savoir, c’est « qui c’est celui là, qui nous raconte un truc aussi bizarre ? » ou encore « mais pourquoi il nous raconte sa, celui là ? »
Pour la première question, vous le serez surement en temps voulu. Pour la deuxième, par contre, je peux vous donner la réponse : Je vous raconte tous ceci pour que vous ne soyez pas perdu dans un flot de mot incompréhensible dans le récit qui va suivre. « Mais il y à une autre histoire ? Quel récit ? De quoi il parle ? », Voila ce que vous devez vous demander, actuellement, pitoyables humains que vous êtes.
Alors déjà, on va faire un topo : moi, si j’étais un humain, je me demanderai, après avoir lu les explications « mais alors, on à tous un destin tous tracé ? Il n’y à pas de libre arbitre ? ». Mais bande d’idiot, pourquoi je vous raconte l’histoire au passé ? Car oui, avant, aucun libre arbitre, vous ne décidiez de rien de votre destin. Tous été tracé. Mais, depuis un certain temps (si on peu compter en temps dans cette histoire ou celui-ci n’est que formalité), vous n’avez pas de destins : si vous voulez finir bien, il n’en appartient qu’à vos choix. Et cela, grâce à une gamine. Une gamine qui va détruire la ligne du temps, et va laisser place à une nouvelle aire, sans aucune possibilité de retour dans le passé. Cette gamine, je suis sympa, je vais vous raconter son histoire, une fois que le gugusse au fond sera calme. Voila. Maintenant fermez là, je raconte…..
Chapitre 1 : La fille du fond de la classe
J’aime beaucoup ce titre. Il me fait penser à quelque chose, je ne sais pas quoi. Un truc. En plus, ca illustre bien la vision qu’avait toute une classe de cette fille. Mystérieuse, froide, mais au visage angélique. Elle ne souriait jamais, ou du moins, personne, dans cette classe composée de gamin qui aimait se prendre pour des gars de la banlieue ou de fille qui ramenez trop leur gueules ne s’intéressait à cette fille. En tous cas, ils n’avaient jamais échangé plus de deux mots avec. Personne.
Les seules choses qu’on savait d’elle étaient : son prénom et nom, sa classe (la seconde C, je dis gamin, moi, de mon point de vue, après, c’est vrai que je suis un peu vieux) et, bien sur, sa place : le fond, le fond total.
Ce qu’on voyait d’elle pouvait se résumer en une phrase : elle ne pipait mot (Sauf extrême nécessités), elle avait une moyenne entre dix neuf et vingt et surtout (ce qui intéressait le plus les gens), elle était incroyablement jolie.
Sur ses trois choses, on avait développé des tas de rumeurs : elle n’avait plus de parents, ou ils la battaient, voir la violaient ; elle avait un handicap, voir une phobie, qui l’empêchait de parler aux gens ; elle avait séduis des tas de gens et les avaient tous largués ; elle avait tué une ou plusieurs personnes… Bref, tant de rumeurs, plus débiles les unes que les autres, faussent pour la plupart. La plupart ? Car oui, une seule était vrai, voir deux : ses parents étaient morts et elles les avaient involontairement tués. Dans quelles circonstances ? Vous le découvriraient bien assez tôt…
Vous vous attendez à quoi, là, maintenant ? A une histoire de voyage dans le temps épique ? Au dévoilement de tous les mystères de cette fille (nommée, je vous le rappelle, Alys Newman (je ne l’avais pas dit ? Ah bon….)) ? Une histoire ou elle va sauver le monde, seule contre tous ? Bah non. Vous vous attendiez à quoi, Retour vers le Futur deux REMIX ? Je ne suis pas de cette école là.
D’ailleurs, elle ne sera même pas seule, cette fille. Mais avec un gars, un gars comme je l’ai décrit plus haut. Un gars quand même un peu plus intéressant. Thibauld Larutou. Je sais, c’est con comme nom. 1m72, les cheveux bruns, le teint un peu mat, Seconde E, qui aime jouer à la racaille avec ses potes racailles. Enfin, racaille des bacs à sables, hein.
Vous connaissez tous un Thibauld : un gars normal, sans aucun trais particulier, sans qualités, ni default. Un monsieur tous le monde sans saveur. Mais si, vous savez, le gars qui à un je ne sais quoi de charisme, sans en avoir vraiment. Le genre de gars qui ne plait pas aux filles, sans qu’on sache pourquoi. Bref, un gars sans saveur, qu’on aime parce qu’il est là et qu’il se fou dans le moule.
Du moins, en apparence.
Car oui, ce n’est pas que ce gamin là aime ce foutre dans le moule, c’est qu’il aime ne pas avoir d’histoire : bonne note en classe, sociabilité normale, vie sans aucun dérangement, voila ce qu’il aime. En gros, je n’aime pas dire sa, mais Thibauld est, pour ainsi dire, une mauviette. Une fillette, un sans-couille, un trouillard, tous ce que vous voudrez. Bref, un gars qui à peur de tous, du moins tous ce qui dépasse sa vie banale et sans intérêt. Le genre de gars que je ne peux pas blairer.
Mais le cours du temps en à décider autrement pour lui. Et en particulier, un connard qui nous emmerde bien, mais en même temps qu’on adore : Cupidon. Ah ! Quel conard celui là ! Un petit angelot, lançant des flèches au hasard, sur des gens qui n’ont rien demandés, les transformant en zombies, lobotomisés par une personne, et alors commence des tortures sans fin : on pense beaucoup à l’être aimé, voir trop, on pourrait faire n’importe quoi pour lui. Mais souvent, la flèche n’est pas réciproque.
Et c’est précisément ce qui va arriver à notre cher Thibauld.
Mais devinez de qui il va tomber amoureux, dites-moi ? Bon, bien sur, il n’y à pas beaucoup de suspense : Alys, pour tous les imbéciles qui n’aurai pas deviné.
Le pauvre Thibauld l’avait regardé(ou avais eu le malheur de la regarder) un jour de Janvier. Il y avait de la bousculade, dans les couloirs, si bien qu’il n’avait pas vu la jolie brune au regard de glace lui arriver dessus. Et là, la classique : il lui tombe dessus, s'excuse, ramasse ses cahiers, et, enfin, la regarde dans les yeux. Celle ci détourne le regard et, sans même un remerciement, disparait. Son regard de glace, allez savoir pourquoi, lui à réchauffé le cœur.
Bon, maintenant qu'on à passé en revu le prologue et chaque personnages, on peut attaquer le récit, le vrai, le pur. Et c'est à ce moment là que moi, auteur, vais commencer enfin à m'amuser.
Donc, à partir de ce moment là, ce vendredi après midi, la vie de ses deux lycéens va changer. On prend qui, pour démarrer l’histoire, à votre avis ? Thibauld ou Alys ? Je vous laisse voter… Un deux, trois…. Deux cents votes pour Thibauld contre Cent trente deux pour Alys, mais Quesque vous lui trouvez à ce gars ?
Je disais donc : on était un vendredi après-midi, il faisait beau, même trop beau. Le soleil, à vrai dire, tapais très fort, surtout pour un mois d’avril, et il fallait avoir une tète de plomb pour ne pas choper une insolation. Bien que le plomb chauffe et que si on avait une tète de plomb on risquait de... Bref.
Thibault, lui, se baladait. A l’ombre, bien sur. Et avec une casquette. Bien que celle si était retourné, elle faisait office de protection non négligeable.
Il se baladait donc, dans cette rue st-Clotilde, sur un trottoir à l’ombre. Que faisait-il là, dans ces petites rues sombres, je n’en ai pas la moindre foutue idée, je ne lit pas dans les pensées. Temps mieux, je n’ai pas besoin de faire des explications de dix bornes comme ça. Et puis ….. Bref, j’en étais où ? Ah oui.
Thibault se promenait donc, là ou ses pats l’amenaient. Il aimait bien, se promener comme sa, en pleine journée, comme cela. S’il savait ce qui l’attendait, il se serait cassé dans sa maison vite fait, à mon avis. Très vite fait. Mais trop tard : un cri féminin venait déjà de se faire entendre. Dans l’impasse d’à coté.
Il leva la tète. Aux abois, et un peu paniqué aussi, il ne cria pas, quand il entendit un autre cri, d’homme celui là. Et intelligible.
« Ta gueule ! »
Au moins, c’était simple et clair, et sa permettait de ce figurer vite fait la situation. Une agression.
« Je vais te pénétrer tellement fort que tu va fermer ta gueule pour toujours ! »
Grimace de Thibauld. Un viol. Merde.
Vous vous attendez à quoi, là ? Que Thibault, valeureux chevalier sans peurs et sans reproches, arrive et défonce la gueule du bonhomme ? Bah vous êtes un peu con, parce que Thibault est un trouillard, je vous rappelle. Il commença donc par s’approcher discrètos de l’impasse. « Impasse du jouailla » disait la pancarte. Jouailla ? Faut pas chercher, à mon avis.
Mais Thibault lui, s’en contre foutais du nom de l’impasse, cette même impasse ou on était en train de tripoter les seins de la seule fille que nous connaissons dans ce récit. Bien sur que c’est Alys, Bande d’abrutis ! Vous vous attendiez à quoi, Maryne Le Pen se faire sodomiser par Jean Pierre Foucault ?
Bon le violeur en question, Thibault ne le connaissait pas. Ce qui était sur, c’est qu’il avait l’air complètement défoncé : il avait les yeux rouges et une clope au bec. Et, ce que Thibault retenais de la scène, il commençait à enlever la veste de la jeune fille. Et pas n’importe quelle fille : il s’agissait d’Alys non de dieu.
« Il faut que je le défonce ! » Voila ce que Thibault se dit en premier, du moins je crois, quand il vit cette scène, qui fut à jamais graver dans sa mémoire. Déjà, rien que de l’imaginer, sa doit vous choquer. Cette histoire n’est pas pour les enfants, vous auriez dus le deviner.
Ce que se dit Thibault à ce moment là, je n’en ai aucune idée, mais il n’avait pas trente six mille solutions. La fille qu’il aimait allait se faire violer, et souffrait déjà. Il ne pouvait se résoudre à la laisser là, ni à regarder faire le mec : il était pétochard, pas salopard. Il ne pouvait pas non plus appeler les flics, un parce qu’il était à cour de crédits, deux parce que cela prendrait trop de temps. Non, décidemment, il ne pouvait que foncer.
Ce qu’il fit. Sois-dit au passage, il ne regarda pas ou il allait, et il n’avait pas été obligé de gueuler comme un spartiate de six ans et demi. Mais bon, Thibault était un peu con, c’était normal.
Le fait est que le con en question trébucha sur une pierre et retomba sur les jambes du mec ; au moment ou celui-ci défaisait sa braguette d’une main et retirais la culotte de la demoiselle de l’autre. Thibault tomba sur les jambes du gars. Un grand cri retentit.
Le fait est que le gars tremblait, était shooté et retirez sa braguette d’une seule main. Le fait est qu’il n’était pas très habile à la base. Si bien que quand Thibault se releva, les genoux éraflés, il vit l’homme qui se tenait les deux mains entre les jambes.
Le sang du gamin ne fit qu’un tour : l’homme se releva, reboutonna sa braguette, et cria sur le gamin des insultes incompréhensibles pour des oreilles assourdies par la panique. Aussitôt, Thibault se releva, prit les mains de la jeune fille épuisée et la releva ; il courut sans se préoccuper de savoir si la fille trainait par terre ou pas, sans savoir qu’il venait d’éviter un coup de point qui aurait pus s’avérer fatal pour les deux jeunes gens, à long terme.
Il courut, courut, courut, sans rien savoir de la fille, ni de l’homme qui les suivait. Il courut…. Et ce boulet ce retrouva dans un Cuq de sac. Il se retourna et vit l’homme, ou en tous cas ses bras, tenter de l’attraper. Puis il vit une lumière, et plus rien.
Chapitre 2 : Voyages temporels.
Une lumière, puis plus rien…. Thibault était-il mort ? Non : juste téléporté dans le temps. En fait, il avait démarré une aventure qui le traumatisera toute sa vie. Une aventure… Qui commence sur une colline.
Une colline, simple, avec un arbre au sommet. Et puis rien aux alentours. Que des plaines herbeuses à perte de vue.
Thibault n’avait pas vraiment comprit ce qui lui était arrivé : il avait couru, échappé à un homme qui voulait le tuer, et maintenant il se retrouvait sur une colline. Normal.
Mais pourquoi avait-il courut, au juste ? Soudain, il se souvint : Alys ! Ou avait elle bien pus passer ! Il bougea la main, et toucha quelque chose de tiède et de doux. Une main. La main qu’il espérait trouver.
Il la serra dans la sienne, et la regarda longuement : blanche et délicate, elle avait de longs doigts fins, une paume délicate et des ongles coupés courts. Une main parfaite, associée à un corps magnifique et à une beauté sans pareille. Du moins, du point de vue du gamin frappé par une maladie que seul le temps peu guérir : l’amour. Le pauvre.
Il leva un peux les yeux et regarda, une foi encore, le visage sublime qui l’hypnotisait : des pommettes ni trop, ni trop peu saillantes, des lèvres fines, mais visibles à dix kilomètres, un visage pale, mais brillant, des cheveux d’un noir opaque et brillant à la fois. Mais le plus magnifique, selon le gamin, était les yeux d’un noir de jais qui allait à merveille avec le reste.
Pour la première foi, la fille avait l’air sereine : un léger sourire apparaissait sur son visage ensommeillé. Mais elle avait pleuré : de légères gouttes d’eau salée sortait de ses yeux et se déversaient jusqu’à l’herbe verte.
« Je dois être en train de rêver »
Un rêve qui ne dura pas plus de dix secondes : Thibault se rendit vite compte que la fille était quasiment nue. Il se sentit gêné et se retourna, penaud.
Il commença alors à se demander ou il était : un vert intense l’entourait de toute pars. Un seul arbre était posé là, au milieu de tout. Il y aperçut des singes.
« Des singes, dans Bourgeaux-Les-Bois ? »
Il se rappela alors qu’il n’était plus en ville, mais dans une sorte de pleine. Verte, la pleine.
« Je dois rêver…. »
Je dois vous avouer que quand je l’ai vu, debout, au milieu de toute cette herbe, avec pour seule compagne une jeune fille endormie, j’ai rit. Si ce gamin avait su, à ce moment là, qu’il avait traversé un portail temporel et rejoins une autre époque, préhistorique celle là, il ne m’aurait surement pas accepté.
Ce fut le moment que choisis Alys pour se réveiller. En sursaut. Car, après une tentative de viol, on fait souvent des cauchemars, c’est bien connu.
Thibault aussi, sursauta, quand il entendit la fille sursauter. Il eu le réflexe de se retourner. Là, il contempla la fille, ébahie devant ce spectacle qu’on aurait pus qualifier de « vert ». Elle avait, à ce moment là, pas la moindre trace de glace dans ses yeux : on l’aurait dit aspiré par cet endroit pour le moins inhabituel en pleine ville.
C’est alors qu’elle remarqua le garçon ; elle reprit aussitôt son regard habituel : un regard à vous transpercer l’esprit, le cœur et tous ce qui va avec.
« Qui t’es, où tu m’a amené ? »
Le gars fut choqué par sa voix : douce, avec un timbre agréable et délicat, comme tout le reste, mais si dur, dur à vous en briser les os en un seul mot. Lui ne trouva pas les siens, et resta planté comme un piquet.
« Tu me répond quand je te parle ?
-Ah ! Cria le garçon, surpris par la force de la voix de la jeune fille.
-Pfff…. Imbécile, murmura-t-elle tout bas »
Elle se leva prestement, et bondis sur elle même. Elle était dévêtue et elle dut se poser des tonnes de questions en deux dixièmes de secondes. Largement assez pour mettre son compagnon au tapis d’une claque bien placée.
« Tu va me dire tous de suite ce qui s’est passé entre nous ! TOUS DE SUITE !!!
-Mais t’es connes ou quoi ? Tu te souviens pas que t’a failli te faire tuer ? Je viens de te sauver la vie ! » Parvient à dire enfin le pauvre gars.
Sur ces mots, il s’en alla, vexé, vers l’arbre des singes. La jeune fille se retrouva seule, à poil, la main prête à donner une claque, au milieu des herbes vertes.
Ce qu’elle ce se dit à ce moment là, je ne le sais pas ; je ne lis pas dans les pensées, je l’ai déjà dit. Mais elle regarda le garçon partir seul, dans une plaine vide, tremblantes et en pleurs. Elle tomba alors dans l’herbe, soudain à bouts de force, pleurant toutes les larmes de son corps tremblotant. A vrai dire, on m’aurait dit quelle c’était faite fouettée des heures durant, puis qu’on avait torturé et tué toutes sa famille devant elle, je l’aurait crus.
Le garçon se retourna alors, et courus vers elle, amoureux transis qu’il était. La voir souffrir ainsi lui était insupportable. Mais il se fit rejeter comme un malpropre
« Casse-toi ! » lui cria la brune, tapant le sol contre son point.
Elle cria, pleura, frappa le sol durant une bonne heure. Une heure pendant laquelle Thibault la regarda, impuissant, s’épuiser seule contre le sol.
Enfin, elle s’arréta . Elle ne bougea plus et ne pipa mot. Un long silence gêné suivi.
« Désolé…. »
Se fut le seul mot qu’elle put prononcer. Le soleil se couchais déjà et des oiseaux s’envolèrent dans la voute céleste.
« T’a pas à l’être…
-Je suis une conne.
-Non…
-Ta gueule, je suis une conne, point barre. Tu me connais même pas et tu m’a sauvé la vie, je t’accuse d’avoir abusé de moi et maintenant, je pète ma crise…. »
Un silence. Puis une réponse.
« Moi, si je me réveillerai à poil, au milieu d’une plaine, seule avec une inconnu absolument moche et laide, je péterai un câble, c’est sur.
-Pas si la personne t’a sauvé la vie…. »
Il ne trouva rien à répondre. Elle continua :
« Et puis t’es pas moche…. »
La remarque gonfla sa poitrine et le fit choper un coup de soleil.
« Mais t’es pas mal non plus !
-On s’en fout…
-Bon écoute. Je commence à en avoir ma claque de te voir te morfondre… »
Il là prit par le bras, et la leva. Elle le rejeta et se releva toute seule, trop pudique pour se faire toucher, nue comme elle était.
« Il faut trouver un abris pour la nuit. » Clama Thibault, ragaillardis par l’attitude de la fille, redevenue normale.
Sur ce, il se rettourna, vite stoppé par les paroles de sa compagne :
« Eux….
-Thibault.
-Oui… »
Elle marqua un temps d’arrêt, gênée.
« Merci… »
Pas de réponses. Le gars riait.
« Tu peux me répondre, espèce de con ! »
Elle avait retrouvé son ton cassant, ce ton qui lui allait bien, je trouve. Malgré tous, Thibault arrêta de rire, mais souris, content du retour à la normale de la fille.
« De rien ! »
Il alla chercher des brindilles pour tenter de faire un feu, et y arriva, car il avait un briquet, en toute bonne racaille qu’il était sensé être. Cette nuit là, ils dormirent bien.
Arrêtons-nous un instant : vous imaginez quoi là, pour la suite ? De l’action ? De l’amour ? Du suspens ? Des Larmes ? Vous avez raisons, pour une fois, mais pas pour tout.
Les jours passèrent donc : la nuit dormant, le jour marchant, les deux adolescents survivaient. Ils n’avaient rien trouvés de concluants. Au bous d’un moment, ils se rendirent compte d’une chose, les animaux qu’ils voyaient (et chassés) étaient quand même bizarre. Un jour, ils en reconnurent un. Et c’était vraiment pour les déplaire.
« Mais c’est…. Un animal préhistorique ! »
En effet. Devant eux s’élevait un cheval, tout petit, sur quatre pattes griffues.
« Arrête de dire des conneries ! On ne peut pas être revenu à la préhistoire !
-T’a pas vu retour vers le futur ?
-Et alors !
-Bah, on à fait un voyage temporel !
-Mais t’es con ou quoi ! Scientifiquement, c’est pas possible ! »
Son regard traduisait son énervement. Thibault était content de la voir ainsi : elle était de bonne humeur. Non non, sérieux, c’était vrai. Je ne déconne pas.
En fait, Alys avait un fonctionnement un peu bizarre : de mauvaise humeur, elle se morfondait et de bonne, elle criait sur Thibault. Ce dernier avait finis par s’y habituer. A sa tenue naturelle, aussi. Elle était à poil depuis une semaine et se ne le dérangeait pas outre mesure.
« Bon, admettons, commença-t-elle, Admettons SEULEMENT qu’on à voyagé dans le temps. Comment ?
-Peut-être que, au moment ou j’ai vu une lumière… On à passé une sorte de portail….
-T’arrête t’es explication vaseuses ?
-T’a autre chose en stock ? »
Elle s’arrêta de parler. Se frottant les doigts contre ses tempes, elle réfléchissait à une éventuelle contre-attaque. Mais elle n’en trouva pas. Elle continua donc à méditer le problème :
« Bon, ADMETTONS ! Mais cela voudrait dire qu’on aurait pus rentrer par la colline…. Donc on à fait une connerie….
-Peut-être…. Qu’il y à un autre moyen de revenir ?
-Mouais…. »
Elle sourit. Mais si vite, que Thibault eu à peine le temps de le voir. C’était bon signe.
« Ah nous de trouver ce portails ! »
Ils marchèrent encore pendant trois jours, avant de le trouver, ce portais. Un carré blanc, impossible à trouver à l’état naturel, était tracé sur le sol d’herbes.
« Yeah ! On l’a trouvé ! Y’a plus qu’à sauter dedans »
Il se prépara à le faire, quand la fille le retint :
« Attend ! »
Il se retint donc de sauter, en colère.
« Quoi ! »
Alys se massa les tempes. C’était un vrai tic qu’elle avait.
« Supposons… Qu’on puisse voyager à travers les époques en passant dans des trucs comme sa…. »
Elle montra le portail du doigt.
« Oui, quoi ? »
Le gars bouillait d’impatience : il n’avait pas vu ses proches depuis 15 jours et il n’avait pas l’habitude de ce genre d’expéditions.
« Supposons (elle se massait les tempes de plus en plus vite), si on peut voyager à travers les époques, Qui est ce qui nous garantit que le portail est fiable ?
-Oui, c'est-à-dire….
-T’es complètement idiot ou quoi ! Si on peut voyager comme sa grâce à ses carrées dans le sol, rien ne nous garantit qu’on arrivera pile à la bonne époque !
-Oui. Et ?
-T’es pas fute-fute… Et si on arrive avant que la terre ne soit créée, un ? T’y à pensé ? Ou en plein champ de bataille de la seconde guerre ! Si ses trucs peuvent nous faire aller jusqu’à la préhistoire, ou sa peut nous mener ?
-Mouais….
-Donc il faut réfléchir avant de sauter là dedans…. »
Un long moment de silence s’en suivis…. Des oiseaux s’envolèrent, des cris de singes qui se battaient parvenaient aux oreilles des deux jeunes gens. Le silence fut finalement rompu par Thibault :
« On peut aussi rester là sans rien faire jusqu’à ce qu’on meure de vieillesse…. Bon, tu me suis ? »
Et il sauta, sans demander son reste, dans le mystérieux carré blanc, suivi très vite par Alys, convaincue.
Je ne peux pas vous décrire exactement la sensation qu’on éprouve lorsqu’on fait un saut dans le temps : c’est un peu essayer d’expliquer à des enfants de sept ans les opérations avec racine carré, c’est un peu dur. Quoi qu’il en soit, les non initiés on en général une forte envie de vomir à la sortie. Et Thibault n’échappa pas à la règle.
Alys arriva peut après, sans vomir, elle, et sans même une nausée ; à croire qu’elle avait fait sa toute sa vie. Mais quand elle vit le spectacle qui s’éleva devant elle, elle resta quand même sans voix. Thibault leva lui aussi la tète, après deux ou trois rasades de vomis, et vit le panorama incroyable de l’endroit :
C’était, pour dire clairement, un champ de ruine. La zone était grise et morne et seuls quelques bâtiments, ou plutôt structure, se dressait devant eux. Le reste était mort.
Les deux adolescents finirent, au bout d’un moment, par avancer. Ils ne savaient pas ou ils allaient exactement, mais partout ils ne voyaient que désolations : les bâtiments détruits, les êtres vivants desséchés (preuve que l’endroit avait été habité). Des photos, des livres, ou même des objets de valeurs trainait par là, abandonnés. Deux Heures passèrent sans que les deux gamins ne découvrent rien.
Et puis, là, ils tombèrent sur une autre photo. Une photo abimée, certes, mais une photo. Sur la droite, une personne souriante, un homme, formait un « V » avec ses doigts. Elle avait le teint blanc et des yeux noirs comme la nuit en pleine cambrouse. A sa gauche, une femme, qui elle ne souriait pas. Son regard farouche fixait ses cheveux de noir éclatant. Au centre de cette famille, une petite fille mignonne souriait, un adorable nounours blanc dans les bras. Alys.
Chapitre 3 : La station.
Quand celle-ci vit la photo, elle ne pus réprimer un élan de surprise. Elle la regarda longuement avant de la déchirer.
« Pourquoi tu la déchire, ce sont tes parents, non ?
-Pas envi d’en parler….
-La ville est détruite, il faut s’y….
-Pas envi d’en parler ! »
Elle tremblait. Thibault, ayant peur qu’une crise la ravage, une foi de plus.
Un long silence s’en suivit. Mais pas tout à fait le même silence qu’a la préhistoire : entre les deux jeunes gens, le silence était plutôt gêné. Dans le reste du monde, il était mortel. Ce n’était pas comme quand on entendait les oiseaux. C’était un silence absolument déprimant.
Elle s’arrêta de trembler, et releva les yeux :
« Viens, on repart. »
Elle avait repris son ton cassant, mais Thibault voyait bien qu’elle n’allait pas bien : elle avait les yeux brillant. Ils marchèrent dix minutes ainsi, l’une devant, excitée comme une puce, l’autre inquiet, avant qu’enfin la jeune brune finisse par s’arrêter, tremblante. Elle s’assit, et une vision de cauchemar s’éleva devant Thibault : elle, seule, pleurante dans un champ de ruine. Il ne put se résoudre à la voir ainsi. Il s’assit à coté d’elle et, oh miracle, elle ne le rejeta pas. Et puis aussi, chose pharaoniquement impossible il y avait à peine deux ou trois heures, elle finit par pleurer dan ses bras. Là, quand j’ai vu sa, j’ai rit. Oui oui, j’ai ris. En même temps, elle avait « pris par surprise » le pauvre garçon qui ne savait vraiment plus ou se mettre : même si il s’était habitué à la voir à poil, avoir ce même corps sublime pelotonné contre lui le gêna intensément. Bon je sais, dit comme sa, ce n’est pas drôle, et sa casse l’ambiance en plus, mais bon….
Elle pleura dix longues minutes encore comme cela. Thibault, lui, ne tenais pas en place entre ses désirs naturels et son amour pour la jeune fille. Il mit longtemps à poser ses bras autour du corps de la brune, réprimant ses désirs. Il lui posa une question, pour tenter de chasser le silence qui s’en suivit.
« Si tu me disait pourquoi tu pleure ? »
Pas de réponse. Il réitéra la question. Pas de réponse toujours.
Et puis, il sentit un souffle chaud, régulier, sur sa poitrine. Le pauvre gars se rendit compte qu’Alys s’était endormi. Dans ses bras. D’une certaine manière, il avait réalisé un de ses rêves. Mais une fois que le rêve devenait réalité, il devenait affreusement gênant.
Il finit par sentir qu’il avait des fourmis dans les Jambes, de grosses fourmis, même. Par peur de réveiller la jeune fille, des crampes avait saisit son corps. Gênante, comme situation.
Finalement, il s’endormit lui aussi, endoloris et fatigué. Les deux gamins, comme sa, au milieu des ruines, endormis l’un sur l’autre, j’ai presque trouvé cela touchant.
Et là, vous devez surement vous dire, à ce stade du récit, à quoi sert mon introduction. Vous le verrez bientôt. Et le narrateur, dans tous cela ? Vous le verrez aussi. Patience, patience. Vous le verrez… Tous de suite même.
Le lendemain, le gamin se réveilla. Ou plutôt, fut réveillé. Par quoi ? Sa, il n’en savait rien. Il sentait juste un énorme souffle d’air au dessus de sa tète.
« Vous êtes en état d’arrestation ! Les mains en l’air ! »
Ce rêve était un peu bizarre quand même….. Un bruit d’hélico, des flics…. Brusquement, il ouvrit les yeux : ce n’était pas un rêve : un hélicoptère se tenait là, et deux personnes tenant des flingues s’égosillaient à crier.
« Dans quelle galère je me suis encore fourrée… »
Encore embrumé par la veille, et endoloris de x contorsions, il se releva. Il laissa tomber la fille au passage :
« Et mais que…
-La ferme….
-D’où tu me (regarde les flics) ow….. »
Soudain, elle se rendit compte qu’elle était totalement à poil. Elle se releva presto et fit de son mieux pour cacher les parties.
Le deuxième flic s’avança alors, deux menottes à la main. Il les passa aux mains des deux gamins….
Les quatre personnes montèrent dans l’hélico.
« Lâchez-moi ! Bande de brute ! »
Alys était vraiment survolté. Mais les deux flics bizarres ne lâchaient pas prise. Finalement, l’hélico décolla.
Deux heures durant, les deux gamins restèrent dans une cellule. On prit ensuite Alys à part, et, à son retour en cellule, elle était complètement habillé dans une espèce de combinaison moulante en cuir latex.
« Ca fait bizarre de te voir habillé ….
-Ho ta gueule hein ! Moi aussi sa me fait bizarre ! »
Ils restèrent ainsi pendant plusieurs heures. Sans que l’on sache pourquoi, l’hélico s’arrêta tous d’un coup et des gens, tous de Latex vêtus, vinrent chercher les deux adolescents. Ils n’étaient pas mécontents de sortir de leurs cellules, surtout quand ils se firent démenotter. Leurs maux aux mains et leurs fatigues leurs firent passer l’envie de s’échapper, surtout quand ils virent ou ils avaient atterris.
Devant eux s’élevait une immense citée fortifiée, construite dans du béton armé. Autour, dans les cieux et sous le pont sur lequel ils posaient leurs pieds, c’était le vide, le néant. En gros gras, on pouvait lire, à l’entrée de l’immense citée : « Station de la brigade temporelle ». Bien qu’il n’y ai personne pour le lire, sembla-t-il. A par des tonnes de soldats qui patrouillaient.
« Brigade temporelle ? »
La question de Thibault ne passa pas inaperçue : un garde lui répondit.
« La brigade temporelle est chargée de contrôler les portails, pour que personne n’y pénètre. Si non, vous pourriez commettre quelques erreurs… »
Devant l’air sceptique des jeunes gens, le soldat continua :
« Vous pourriez, avec vos actes, modifier complètement le cours de l’histoire. C’est d’ailleurs ce que vous avez fait. C’est pour cela qu’on vous à arrêtés. »
Les gamins comprirent ; ils baisaient la tètes. Ils entraient maintenant dans un grand hall.
« Que qu’il va nous arrivez, maintenant ?
-Vous n’avez pas tellement le choix : soit vous allez être exécutez, soit vous rejoindrez la brigade… Mais c’est le juge qui en décidera. On vous amène à lui, maintenant. »
Les pauvres enfants tremblait comme des mouches qu’une grenouille à attrapé.
C’est à ce moment là que moi, le juge, entre en scène.
Moi, je suis le juge ; je suis chargé d’observer tous ce qu’il se passe dans le cours du temps. Quand ils entrèrent dans la salle, je criai.
« Georgio ! Tu t’es trompé !
-Hein ?
-Tu n’as pas amené les bonnes personnes ! C’est un autre qui à détruit le monde le vingt huit juillet 2009 !
-Mais je….
-Sort d’ici ! »
Le garde sortis, penaud. Moi, je parlai aux enfants…
« Ah là là… Pourquoi des imbéciles comme lui travaillent ici ? Excusez nous de notre erreur…
-Alors sa veut dire que….
-Non, vous n’êtes pas libre. »
Grand silence….
« Vous nous avez découverts, et l’existence des portails avec…. Il va falloir vous éliminez…. »
Sur ses mots, Alys prit la parole, pour la première fois depuis son entrée dans ma salle.
« Vous devriez avoir honte ! D’abord, vous nous malmenez, prétextant qu’on a changé l’histoire, vous nous amenez ici, au milieu du vide intersidéral…
-Le Warp…
-JE M’EN CONTRE FICHE ! Vous nous amenez ici, sans rien nous expliquer ! On à fait un putain de voyage à une époque préhistorique, on arrive dans un monde détruit et vous dites que c’est notre faute….
-Justement…
-VOTRE GUEULE ! Vous nous faites voyager on ne sait pas comment dans une cellule moyenâgeuse, les mains derrière le dos ! Accompagné de soldats armés qui plus est ! Et maintenant qu’on à rien fait, il faut nous TUER ! Mais vous êtes tarés ! »
Je restai sans voix, devant l’audace de cette fille devant un homme de deux mètres dix. Thibault, lui, avait préféré fermer sa gueule.
« Calmez vous, dis-je, je vais vous expliquer vite fait. Quelqu’un d’autre que vous est entré dans le portail. Il est parti, ne sachant pas contrôler ses portails, Dans une autre époque que la ou vous êtes partis. Le Vingt Huit Juillet deux mille neuf, à 9H précise, il à lancé la plus puissante bomba atomique jamais connu, sans le savoir bien entendu. Ah dix heures, l’humanité et les êtres vivants étés foutus. »
Alys fut vive de réaction :
« Mais…. Comment lui à atterris ici et nous à la préhistoire ?
-Car VOUS savez contrôler les portails ! A deux reprises, vous avez voyagez à la véritable époque des portails ! Chaque portail est assigné à son propre lieu dans le temps. Mais seules certaines personnes ont le don de voir les portails sous leurs vrais jours et donc de voyager correctement dans le temps, sans risquer d’atterrir dans le warp, c'est-à-dire la zone « frontière » entre les endroits du temps. Là ou nous nous trouvons actuellement. La deuxième personne à avoir emprunté le portail après vous (celui qui à détruit l’humanité) à sauté dans un autre portail avant la fin du monde. Sauf que, ne sachant pas contrôler les voyages dans le temps, le WARP, l’a aspiré. Preuve qu’Alys Maitrise les portails.
-Mais…. Et moi ? Intervint Thibault.
-Toi ? Tu à subis l’influence de ton amis, sinon tu serais tombé dans le Warp. »
Un silence s’en suivis.
« Je vous fait une proposition : vous intégrez la brigade temporelle…. Et vous retrouvez le moyen de sauver l’humanité. »
Ils acceptèrent, et sortirent. Deux jours plus tard, ils se firent accepter à l’académie de la brigade, chargé de former les futurs brigadiers.
Juge
Concernant la fic elle mème, elle est bien. Lisez-là ^^ J'ai prit du plaisir à la commencer, j'éspère (pour vous) que vous aimerez.
Les chapitres sortiront trés irrégulièrements, sa peut ètre deux jours aprés le précédent, le soir mème, ou un mois plus tard. Signifiez moi si vous aimez, que je corrige les defaults. Merci ^^
Prologue:
C'était une fraiche brise d'été. Une fraiche brise qui avançait dans une ville sombre. Il faisait nuit, et la brise aiguayait tous les passant qui sortait cette nuit, tous les dormeurs qui avait eu la bonne idée d'ouvrir la fenêtre de leurs maison en cette canicule insupportable.
Un brise dans une canicule, sa se remarque, me direz vous; comme un mince trou d'air dans un four allumé. Mais un homme s'en fichait, de cette brise. Un seul.
A la seconde ou cette brise était passée, des milliards de poils c'étaient levés sur des milliers de dos transpirants. Sauf celui d'un passant. Un seul.
Il était pressé, ce passant. Bizarre, d'être pressé, en une belle nuit d'été. Bizarre aussi, par cette chaleur, de porter un chapeau melon, un manteau de cuir et des gants surement rembourrés de fourrure. Bizarre, suspect même.
Surtout quand cet homme ce trimballais avec une mallette noire et morne, tel qu'on en voit dans les thrillers les plus kitsch. Vous croyez que cette histoire est un thriller? Vous pouvez vous le mettre ou je pense votre opinion, parce que le narrateur hait les thrillers. Et le narrateur et un dieu. Mais bien sur, tous le monde se fiche de l'avis du narrateur. Donc je raconte.
Cet homme, donc, avançait vite, très vite. Comme s'il avait un train à prendre. C'était d’ailleur à peu prés sa. Un 23 Aout? Oui, mais cet homme ne partais pas en vacance. Car le temps ne par pas en vacance, lui. Et il fallait toujours des gens pour le surveiller, ce temps. Pour éviter les paradoxes, cela s'entend.
Car il y a toujours des petits malins qui découvrent des portails. Mais Quesque je vous raconte? Bon, je vous explique:
Un portail, c'est une distorsion temporelle. En gros, un passage vers une autre époque. Une distorsion dans le temps. Comment c'est possible? Sa, on en sait rien. Les brigadiers du temps ne le savent pas eux mêmes, et d'éminents scientifiques se penchent encore sur la question. Peut-être que sa vient de l'origine des temps. Mais comme on à pas découverts de portails qui y mène, on n'en sait rien.
Ces portails, ils sont protégés par des gardiens, qui eux, sont incognitos. Ce sont des gens comme d'autres, qui mènent une vie banale. Ils sont chargés de veiller sur les portails. Pour pas que des petits malins les découvrent et créés un paradoxe temporel et change le futur. Car le moindre changement dans une époque donnée peut provoquer un changement dans le futur, voir sa destruction. Et c'est exactement ce qui allait se produire, dans quelques secondes. Car à une autre époque un petit malin allait bientôt changer le futur, car personne n'est là pour l'en empêcher car quelques secondes trop tard.
Cet homme, que nous avons suivis depuis un petit moment déjà, est un brigadier du temps. Lui seul savait ce qui se passais: dans quelque minutes, l'époque à laquelle il se trouvait allait changée. Peut-être en bien ou peut-être en mal : On ne peut pas connaitre les conséquences d'un paradoxe à l'avance, on peut juste supposer, en fonction de l'acte qui provoque le paradoxe en question. Et là, celons son contact qui se trouvait actuellement à une autre époque, c'est mauvais, trés mauvais.
Enfin l'homme arriva à la petite route, ou se trouvai le portail. Enfin, il pénétra dans le cercle. A ce moment, tous changea. La ligne du temps avait été déviée.
La brise se transforma en souffle de feu, les gens n'existaient pas, la ville était devenu un volcan. Le paradoxe s'été produit. Le monde, à cette époque, était détruit.
Comment je peux vous raconter cela avec précision, me direz-vous ? Moi, j’observe. Les paradoxes, les déviations, tous sa, je les vois en direct. Ce paradoxe là est d’ailleur, au moment ou je vous parle, résolu par la brigade du temps, chargé de remettre la ligne du temps bien droite. J’observe tous cela. La ligne du temps, je la vois en direct.
Mais je suppose que cela, vous vous en fichez. Ce que vous voulez savoir, c’est « qui c’est celui là, qui nous raconte un truc aussi bizarre ? » ou encore « mais pourquoi il nous raconte sa, celui là ? »
Pour la première question, vous le serez surement en temps voulu. Pour la deuxième, par contre, je peux vous donner la réponse : Je vous raconte tous ceci pour que vous ne soyez pas perdu dans un flot de mot incompréhensible dans le récit qui va suivre. « Mais il y à une autre histoire ? Quel récit ? De quoi il parle ? », Voila ce que vous devez vous demander, actuellement, pitoyables humains que vous êtes.
Alors déjà, on va faire un topo : moi, si j’étais un humain, je me demanderai, après avoir lu les explications « mais alors, on à tous un destin tous tracé ? Il n’y à pas de libre arbitre ? ». Mais bande d’idiot, pourquoi je vous raconte l’histoire au passé ? Car oui, avant, aucun libre arbitre, vous ne décidiez de rien de votre destin. Tous été tracé. Mais, depuis un certain temps (si on peu compter en temps dans cette histoire ou celui-ci n’est que formalité), vous n’avez pas de destins : si vous voulez finir bien, il n’en appartient qu’à vos choix. Et cela, grâce à une gamine. Une gamine qui va détruire la ligne du temps, et va laisser place à une nouvelle aire, sans aucune possibilité de retour dans le passé. Cette gamine, je suis sympa, je vais vous raconter son histoire, une fois que le gugusse au fond sera calme. Voila. Maintenant fermez là, je raconte…..
Chapitre 1 : La fille du fond de la classe
J’aime beaucoup ce titre. Il me fait penser à quelque chose, je ne sais pas quoi. Un truc. En plus, ca illustre bien la vision qu’avait toute une classe de cette fille. Mystérieuse, froide, mais au visage angélique. Elle ne souriait jamais, ou du moins, personne, dans cette classe composée de gamin qui aimait se prendre pour des gars de la banlieue ou de fille qui ramenez trop leur gueules ne s’intéressait à cette fille. En tous cas, ils n’avaient jamais échangé plus de deux mots avec. Personne.
Les seules choses qu’on savait d’elle étaient : son prénom et nom, sa classe (la seconde C, je dis gamin, moi, de mon point de vue, après, c’est vrai que je suis un peu vieux) et, bien sur, sa place : le fond, le fond total.
Ce qu’on voyait d’elle pouvait se résumer en une phrase : elle ne pipait mot (Sauf extrême nécessités), elle avait une moyenne entre dix neuf et vingt et surtout (ce qui intéressait le plus les gens), elle était incroyablement jolie.
Sur ses trois choses, on avait développé des tas de rumeurs : elle n’avait plus de parents, ou ils la battaient, voir la violaient ; elle avait un handicap, voir une phobie, qui l’empêchait de parler aux gens ; elle avait séduis des tas de gens et les avaient tous largués ; elle avait tué une ou plusieurs personnes… Bref, tant de rumeurs, plus débiles les unes que les autres, faussent pour la plupart. La plupart ? Car oui, une seule était vrai, voir deux : ses parents étaient morts et elles les avaient involontairement tués. Dans quelles circonstances ? Vous le découvriraient bien assez tôt…
Vous vous attendez à quoi, là, maintenant ? A une histoire de voyage dans le temps épique ? Au dévoilement de tous les mystères de cette fille (nommée, je vous le rappelle, Alys Newman (je ne l’avais pas dit ? Ah bon….)) ? Une histoire ou elle va sauver le monde, seule contre tous ? Bah non. Vous vous attendiez à quoi, Retour vers le Futur deux REMIX ? Je ne suis pas de cette école là.
D’ailleurs, elle ne sera même pas seule, cette fille. Mais avec un gars, un gars comme je l’ai décrit plus haut. Un gars quand même un peu plus intéressant. Thibauld Larutou. Je sais, c’est con comme nom. 1m72, les cheveux bruns, le teint un peu mat, Seconde E, qui aime jouer à la racaille avec ses potes racailles. Enfin, racaille des bacs à sables, hein.
Vous connaissez tous un Thibauld : un gars normal, sans aucun trais particulier, sans qualités, ni default. Un monsieur tous le monde sans saveur. Mais si, vous savez, le gars qui à un je ne sais quoi de charisme, sans en avoir vraiment. Le genre de gars qui ne plait pas aux filles, sans qu’on sache pourquoi. Bref, un gars sans saveur, qu’on aime parce qu’il est là et qu’il se fou dans le moule.
Du moins, en apparence.
Car oui, ce n’est pas que ce gamin là aime ce foutre dans le moule, c’est qu’il aime ne pas avoir d’histoire : bonne note en classe, sociabilité normale, vie sans aucun dérangement, voila ce qu’il aime. En gros, je n’aime pas dire sa, mais Thibauld est, pour ainsi dire, une mauviette. Une fillette, un sans-couille, un trouillard, tous ce que vous voudrez. Bref, un gars qui à peur de tous, du moins tous ce qui dépasse sa vie banale et sans intérêt. Le genre de gars que je ne peux pas blairer.
Mais le cours du temps en à décider autrement pour lui. Et en particulier, un connard qui nous emmerde bien, mais en même temps qu’on adore : Cupidon. Ah ! Quel conard celui là ! Un petit angelot, lançant des flèches au hasard, sur des gens qui n’ont rien demandés, les transformant en zombies, lobotomisés par une personne, et alors commence des tortures sans fin : on pense beaucoup à l’être aimé, voir trop, on pourrait faire n’importe quoi pour lui. Mais souvent, la flèche n’est pas réciproque.
Et c’est précisément ce qui va arriver à notre cher Thibauld.
Mais devinez de qui il va tomber amoureux, dites-moi ? Bon, bien sur, il n’y à pas beaucoup de suspense : Alys, pour tous les imbéciles qui n’aurai pas deviné.
Le pauvre Thibauld l’avait regardé(ou avais eu le malheur de la regarder) un jour de Janvier. Il y avait de la bousculade, dans les couloirs, si bien qu’il n’avait pas vu la jolie brune au regard de glace lui arriver dessus. Et là, la classique : il lui tombe dessus, s'excuse, ramasse ses cahiers, et, enfin, la regarde dans les yeux. Celle ci détourne le regard et, sans même un remerciement, disparait. Son regard de glace, allez savoir pourquoi, lui à réchauffé le cœur.
Bon, maintenant qu'on à passé en revu le prologue et chaque personnages, on peut attaquer le récit, le vrai, le pur. Et c'est à ce moment là que moi, auteur, vais commencer enfin à m'amuser.
Donc, à partir de ce moment là, ce vendredi après midi, la vie de ses deux lycéens va changer. On prend qui, pour démarrer l’histoire, à votre avis ? Thibauld ou Alys ? Je vous laisse voter… Un deux, trois…. Deux cents votes pour Thibauld contre Cent trente deux pour Alys, mais Quesque vous lui trouvez à ce gars ?
Je disais donc : on était un vendredi après-midi, il faisait beau, même trop beau. Le soleil, à vrai dire, tapais très fort, surtout pour un mois d’avril, et il fallait avoir une tète de plomb pour ne pas choper une insolation. Bien que le plomb chauffe et que si on avait une tète de plomb on risquait de... Bref.
Thibault, lui, se baladait. A l’ombre, bien sur. Et avec une casquette. Bien que celle si était retourné, elle faisait office de protection non négligeable.
Il se baladait donc, dans cette rue st-Clotilde, sur un trottoir à l’ombre. Que faisait-il là, dans ces petites rues sombres, je n’en ai pas la moindre foutue idée, je ne lit pas dans les pensées. Temps mieux, je n’ai pas besoin de faire des explications de dix bornes comme ça. Et puis ….. Bref, j’en étais où ? Ah oui.
Thibault se promenait donc, là ou ses pats l’amenaient. Il aimait bien, se promener comme sa, en pleine journée, comme cela. S’il savait ce qui l’attendait, il se serait cassé dans sa maison vite fait, à mon avis. Très vite fait. Mais trop tard : un cri féminin venait déjà de se faire entendre. Dans l’impasse d’à coté.
Il leva la tète. Aux abois, et un peu paniqué aussi, il ne cria pas, quand il entendit un autre cri, d’homme celui là. Et intelligible.
« Ta gueule ! »
Au moins, c’était simple et clair, et sa permettait de ce figurer vite fait la situation. Une agression.
« Je vais te pénétrer tellement fort que tu va fermer ta gueule pour toujours ! »
Grimace de Thibauld. Un viol. Merde.
Vous vous attendez à quoi, là ? Que Thibault, valeureux chevalier sans peurs et sans reproches, arrive et défonce la gueule du bonhomme ? Bah vous êtes un peu con, parce que Thibault est un trouillard, je vous rappelle. Il commença donc par s’approcher discrètos de l’impasse. « Impasse du jouailla » disait la pancarte. Jouailla ? Faut pas chercher, à mon avis.
Mais Thibault lui, s’en contre foutais du nom de l’impasse, cette même impasse ou on était en train de tripoter les seins de la seule fille que nous connaissons dans ce récit. Bien sur que c’est Alys, Bande d’abrutis ! Vous vous attendiez à quoi, Maryne Le Pen se faire sodomiser par Jean Pierre Foucault ?
Bon le violeur en question, Thibault ne le connaissait pas. Ce qui était sur, c’est qu’il avait l’air complètement défoncé : il avait les yeux rouges et une clope au bec. Et, ce que Thibault retenais de la scène, il commençait à enlever la veste de la jeune fille. Et pas n’importe quelle fille : il s’agissait d’Alys non de dieu.
« Il faut que je le défonce ! » Voila ce que Thibault se dit en premier, du moins je crois, quand il vit cette scène, qui fut à jamais graver dans sa mémoire. Déjà, rien que de l’imaginer, sa doit vous choquer. Cette histoire n’est pas pour les enfants, vous auriez dus le deviner.
Ce que se dit Thibault à ce moment là, je n’en ai aucune idée, mais il n’avait pas trente six mille solutions. La fille qu’il aimait allait se faire violer, et souffrait déjà. Il ne pouvait se résoudre à la laisser là, ni à regarder faire le mec : il était pétochard, pas salopard. Il ne pouvait pas non plus appeler les flics, un parce qu’il était à cour de crédits, deux parce que cela prendrait trop de temps. Non, décidemment, il ne pouvait que foncer.
Ce qu’il fit. Sois-dit au passage, il ne regarda pas ou il allait, et il n’avait pas été obligé de gueuler comme un spartiate de six ans et demi. Mais bon, Thibault était un peu con, c’était normal.
Le fait est que le con en question trébucha sur une pierre et retomba sur les jambes du mec ; au moment ou celui-ci défaisait sa braguette d’une main et retirais la culotte de la demoiselle de l’autre. Thibault tomba sur les jambes du gars. Un grand cri retentit.
Le fait est que le gars tremblait, était shooté et retirez sa braguette d’une seule main. Le fait est qu’il n’était pas très habile à la base. Si bien que quand Thibault se releva, les genoux éraflés, il vit l’homme qui se tenait les deux mains entre les jambes.
Le sang du gamin ne fit qu’un tour : l’homme se releva, reboutonna sa braguette, et cria sur le gamin des insultes incompréhensibles pour des oreilles assourdies par la panique. Aussitôt, Thibault se releva, prit les mains de la jeune fille épuisée et la releva ; il courut sans se préoccuper de savoir si la fille trainait par terre ou pas, sans savoir qu’il venait d’éviter un coup de point qui aurait pus s’avérer fatal pour les deux jeunes gens, à long terme.
Il courut, courut, courut, sans rien savoir de la fille, ni de l’homme qui les suivait. Il courut…. Et ce boulet ce retrouva dans un Cuq de sac. Il se retourna et vit l’homme, ou en tous cas ses bras, tenter de l’attraper. Puis il vit une lumière, et plus rien.
Chapitre 2 : Voyages temporels.
Une lumière, puis plus rien…. Thibault était-il mort ? Non : juste téléporté dans le temps. En fait, il avait démarré une aventure qui le traumatisera toute sa vie. Une aventure… Qui commence sur une colline.
Une colline, simple, avec un arbre au sommet. Et puis rien aux alentours. Que des plaines herbeuses à perte de vue.
Thibault n’avait pas vraiment comprit ce qui lui était arrivé : il avait couru, échappé à un homme qui voulait le tuer, et maintenant il se retrouvait sur une colline. Normal.
Mais pourquoi avait-il courut, au juste ? Soudain, il se souvint : Alys ! Ou avait elle bien pus passer ! Il bougea la main, et toucha quelque chose de tiède et de doux. Une main. La main qu’il espérait trouver.
Il la serra dans la sienne, et la regarda longuement : blanche et délicate, elle avait de longs doigts fins, une paume délicate et des ongles coupés courts. Une main parfaite, associée à un corps magnifique et à une beauté sans pareille. Du moins, du point de vue du gamin frappé par une maladie que seul le temps peu guérir : l’amour. Le pauvre.
Il leva un peux les yeux et regarda, une foi encore, le visage sublime qui l’hypnotisait : des pommettes ni trop, ni trop peu saillantes, des lèvres fines, mais visibles à dix kilomètres, un visage pale, mais brillant, des cheveux d’un noir opaque et brillant à la fois. Mais le plus magnifique, selon le gamin, était les yeux d’un noir de jais qui allait à merveille avec le reste.
Pour la première foi, la fille avait l’air sereine : un léger sourire apparaissait sur son visage ensommeillé. Mais elle avait pleuré : de légères gouttes d’eau salée sortait de ses yeux et se déversaient jusqu’à l’herbe verte.
« Je dois être en train de rêver »
Un rêve qui ne dura pas plus de dix secondes : Thibault se rendit vite compte que la fille était quasiment nue. Il se sentit gêné et se retourna, penaud.
Il commença alors à se demander ou il était : un vert intense l’entourait de toute pars. Un seul arbre était posé là, au milieu de tout. Il y aperçut des singes.
« Des singes, dans Bourgeaux-Les-Bois ? »
Il se rappela alors qu’il n’était plus en ville, mais dans une sorte de pleine. Verte, la pleine.
« Je dois rêver…. »
Je dois vous avouer que quand je l’ai vu, debout, au milieu de toute cette herbe, avec pour seule compagne une jeune fille endormie, j’ai rit. Si ce gamin avait su, à ce moment là, qu’il avait traversé un portail temporel et rejoins une autre époque, préhistorique celle là, il ne m’aurait surement pas accepté.
Ce fut le moment que choisis Alys pour se réveiller. En sursaut. Car, après une tentative de viol, on fait souvent des cauchemars, c’est bien connu.
Thibault aussi, sursauta, quand il entendit la fille sursauter. Il eu le réflexe de se retourner. Là, il contempla la fille, ébahie devant ce spectacle qu’on aurait pus qualifier de « vert ». Elle avait, à ce moment là, pas la moindre trace de glace dans ses yeux : on l’aurait dit aspiré par cet endroit pour le moins inhabituel en pleine ville.
C’est alors qu’elle remarqua le garçon ; elle reprit aussitôt son regard habituel : un regard à vous transpercer l’esprit, le cœur et tous ce qui va avec.
« Qui t’es, où tu m’a amené ? »
Le gars fut choqué par sa voix : douce, avec un timbre agréable et délicat, comme tout le reste, mais si dur, dur à vous en briser les os en un seul mot. Lui ne trouva pas les siens, et resta planté comme un piquet.
« Tu me répond quand je te parle ?
-Ah ! Cria le garçon, surpris par la force de la voix de la jeune fille.
-Pfff…. Imbécile, murmura-t-elle tout bas »
Elle se leva prestement, et bondis sur elle même. Elle était dévêtue et elle dut se poser des tonnes de questions en deux dixièmes de secondes. Largement assez pour mettre son compagnon au tapis d’une claque bien placée.
« Tu va me dire tous de suite ce qui s’est passé entre nous ! TOUS DE SUITE !!!
-Mais t’es connes ou quoi ? Tu te souviens pas que t’a failli te faire tuer ? Je viens de te sauver la vie ! » Parvient à dire enfin le pauvre gars.
Sur ces mots, il s’en alla, vexé, vers l’arbre des singes. La jeune fille se retrouva seule, à poil, la main prête à donner une claque, au milieu des herbes vertes.
Ce qu’elle ce se dit à ce moment là, je ne le sais pas ; je ne lis pas dans les pensées, je l’ai déjà dit. Mais elle regarda le garçon partir seul, dans une plaine vide, tremblantes et en pleurs. Elle tomba alors dans l’herbe, soudain à bouts de force, pleurant toutes les larmes de son corps tremblotant. A vrai dire, on m’aurait dit quelle c’était faite fouettée des heures durant, puis qu’on avait torturé et tué toutes sa famille devant elle, je l’aurait crus.
Le garçon se retourna alors, et courus vers elle, amoureux transis qu’il était. La voir souffrir ainsi lui était insupportable. Mais il se fit rejeter comme un malpropre
« Casse-toi ! » lui cria la brune, tapant le sol contre son point.
Elle cria, pleura, frappa le sol durant une bonne heure. Une heure pendant laquelle Thibault la regarda, impuissant, s’épuiser seule contre le sol.
Enfin, elle s’arréta . Elle ne bougea plus et ne pipa mot. Un long silence gêné suivi.
« Désolé…. »
Se fut le seul mot qu’elle put prononcer. Le soleil se couchais déjà et des oiseaux s’envolèrent dans la voute céleste.
« T’a pas à l’être…
-Je suis une conne.
-Non…
-Ta gueule, je suis une conne, point barre. Tu me connais même pas et tu m’a sauvé la vie, je t’accuse d’avoir abusé de moi et maintenant, je pète ma crise…. »
Un silence. Puis une réponse.
« Moi, si je me réveillerai à poil, au milieu d’une plaine, seule avec une inconnu absolument moche et laide, je péterai un câble, c’est sur.
-Pas si la personne t’a sauvé la vie…. »
Il ne trouva rien à répondre. Elle continua :
« Et puis t’es pas moche…. »
La remarque gonfla sa poitrine et le fit choper un coup de soleil.
« Mais t’es pas mal non plus !
-On s’en fout…
-Bon écoute. Je commence à en avoir ma claque de te voir te morfondre… »
Il là prit par le bras, et la leva. Elle le rejeta et se releva toute seule, trop pudique pour se faire toucher, nue comme elle était.
« Il faut trouver un abris pour la nuit. » Clama Thibault, ragaillardis par l’attitude de la fille, redevenue normale.
Sur ce, il se rettourna, vite stoppé par les paroles de sa compagne :
« Eux….
-Thibault.
-Oui… »
Elle marqua un temps d’arrêt, gênée.
« Merci… »
Pas de réponses. Le gars riait.
« Tu peux me répondre, espèce de con ! »
Elle avait retrouvé son ton cassant, ce ton qui lui allait bien, je trouve. Malgré tous, Thibault arrêta de rire, mais souris, content du retour à la normale de la fille.
« De rien ! »
Il alla chercher des brindilles pour tenter de faire un feu, et y arriva, car il avait un briquet, en toute bonne racaille qu’il était sensé être. Cette nuit là, ils dormirent bien.
Arrêtons-nous un instant : vous imaginez quoi là, pour la suite ? De l’action ? De l’amour ? Du suspens ? Des Larmes ? Vous avez raisons, pour une fois, mais pas pour tout.
Les jours passèrent donc : la nuit dormant, le jour marchant, les deux adolescents survivaient. Ils n’avaient rien trouvés de concluants. Au bous d’un moment, ils se rendirent compte d’une chose, les animaux qu’ils voyaient (et chassés) étaient quand même bizarre. Un jour, ils en reconnurent un. Et c’était vraiment pour les déplaire.
« Mais c’est…. Un animal préhistorique ! »
En effet. Devant eux s’élevait un cheval, tout petit, sur quatre pattes griffues.
« Arrête de dire des conneries ! On ne peut pas être revenu à la préhistoire !
-T’a pas vu retour vers le futur ?
-Et alors !
-Bah, on à fait un voyage temporel !
-Mais t’es con ou quoi ! Scientifiquement, c’est pas possible ! »
Son regard traduisait son énervement. Thibault était content de la voir ainsi : elle était de bonne humeur. Non non, sérieux, c’était vrai. Je ne déconne pas.
En fait, Alys avait un fonctionnement un peu bizarre : de mauvaise humeur, elle se morfondait et de bonne, elle criait sur Thibault. Ce dernier avait finis par s’y habituer. A sa tenue naturelle, aussi. Elle était à poil depuis une semaine et se ne le dérangeait pas outre mesure.
« Bon, admettons, commença-t-elle, Admettons SEULEMENT qu’on à voyagé dans le temps. Comment ?
-Peut-être que, au moment ou j’ai vu une lumière… On à passé une sorte de portail….
-T’arrête t’es explication vaseuses ?
-T’a autre chose en stock ? »
Elle s’arrêta de parler. Se frottant les doigts contre ses tempes, elle réfléchissait à une éventuelle contre-attaque. Mais elle n’en trouva pas. Elle continua donc à méditer le problème :
« Bon, ADMETTONS ! Mais cela voudrait dire qu’on aurait pus rentrer par la colline…. Donc on à fait une connerie….
-Peut-être…. Qu’il y à un autre moyen de revenir ?
-Mouais…. »
Elle sourit. Mais si vite, que Thibault eu à peine le temps de le voir. C’était bon signe.
« Ah nous de trouver ce portails ! »
Ils marchèrent encore pendant trois jours, avant de le trouver, ce portais. Un carré blanc, impossible à trouver à l’état naturel, était tracé sur le sol d’herbes.
« Yeah ! On l’a trouvé ! Y’a plus qu’à sauter dedans »
Il se prépara à le faire, quand la fille le retint :
« Attend ! »
Il se retint donc de sauter, en colère.
« Quoi ! »
Alys se massa les tempes. C’était un vrai tic qu’elle avait.
« Supposons… Qu’on puisse voyager à travers les époques en passant dans des trucs comme sa…. »
Elle montra le portail du doigt.
« Oui, quoi ? »
Le gars bouillait d’impatience : il n’avait pas vu ses proches depuis 15 jours et il n’avait pas l’habitude de ce genre d’expéditions.
« Supposons (elle se massait les tempes de plus en plus vite), si on peut voyager à travers les époques, Qui est ce qui nous garantit que le portail est fiable ?
-Oui, c'est-à-dire….
-T’es complètement idiot ou quoi ! Si on peut voyager comme sa grâce à ses carrées dans le sol, rien ne nous garantit qu’on arrivera pile à la bonne époque !
-Oui. Et ?
-T’es pas fute-fute… Et si on arrive avant que la terre ne soit créée, un ? T’y à pensé ? Ou en plein champ de bataille de la seconde guerre ! Si ses trucs peuvent nous faire aller jusqu’à la préhistoire, ou sa peut nous mener ?
-Mouais….
-Donc il faut réfléchir avant de sauter là dedans…. »
Un long moment de silence s’en suivis…. Des oiseaux s’envolèrent, des cris de singes qui se battaient parvenaient aux oreilles des deux jeunes gens. Le silence fut finalement rompu par Thibault :
« On peut aussi rester là sans rien faire jusqu’à ce qu’on meure de vieillesse…. Bon, tu me suis ? »
Et il sauta, sans demander son reste, dans le mystérieux carré blanc, suivi très vite par Alys, convaincue.
Je ne peux pas vous décrire exactement la sensation qu’on éprouve lorsqu’on fait un saut dans le temps : c’est un peu essayer d’expliquer à des enfants de sept ans les opérations avec racine carré, c’est un peu dur. Quoi qu’il en soit, les non initiés on en général une forte envie de vomir à la sortie. Et Thibault n’échappa pas à la règle.
Alys arriva peut après, sans vomir, elle, et sans même une nausée ; à croire qu’elle avait fait sa toute sa vie. Mais quand elle vit le spectacle qui s’éleva devant elle, elle resta quand même sans voix. Thibault leva lui aussi la tète, après deux ou trois rasades de vomis, et vit le panorama incroyable de l’endroit :
C’était, pour dire clairement, un champ de ruine. La zone était grise et morne et seuls quelques bâtiments, ou plutôt structure, se dressait devant eux. Le reste était mort.
Les deux adolescents finirent, au bout d’un moment, par avancer. Ils ne savaient pas ou ils allaient exactement, mais partout ils ne voyaient que désolations : les bâtiments détruits, les êtres vivants desséchés (preuve que l’endroit avait été habité). Des photos, des livres, ou même des objets de valeurs trainait par là, abandonnés. Deux Heures passèrent sans que les deux gamins ne découvrent rien.
Et puis, là, ils tombèrent sur une autre photo. Une photo abimée, certes, mais une photo. Sur la droite, une personne souriante, un homme, formait un « V » avec ses doigts. Elle avait le teint blanc et des yeux noirs comme la nuit en pleine cambrouse. A sa gauche, une femme, qui elle ne souriait pas. Son regard farouche fixait ses cheveux de noir éclatant. Au centre de cette famille, une petite fille mignonne souriait, un adorable nounours blanc dans les bras. Alys.
Chapitre 3 : La station.
Quand celle-ci vit la photo, elle ne pus réprimer un élan de surprise. Elle la regarda longuement avant de la déchirer.
« Pourquoi tu la déchire, ce sont tes parents, non ?
-Pas envi d’en parler….
-La ville est détruite, il faut s’y….
-Pas envi d’en parler ! »
Elle tremblait. Thibault, ayant peur qu’une crise la ravage, une foi de plus.
Un long silence s’en suivit. Mais pas tout à fait le même silence qu’a la préhistoire : entre les deux jeunes gens, le silence était plutôt gêné. Dans le reste du monde, il était mortel. Ce n’était pas comme quand on entendait les oiseaux. C’était un silence absolument déprimant.
Elle s’arrêta de trembler, et releva les yeux :
« Viens, on repart. »
Elle avait repris son ton cassant, mais Thibault voyait bien qu’elle n’allait pas bien : elle avait les yeux brillant. Ils marchèrent dix minutes ainsi, l’une devant, excitée comme une puce, l’autre inquiet, avant qu’enfin la jeune brune finisse par s’arrêter, tremblante. Elle s’assit, et une vision de cauchemar s’éleva devant Thibault : elle, seule, pleurante dans un champ de ruine. Il ne put se résoudre à la voir ainsi. Il s’assit à coté d’elle et, oh miracle, elle ne le rejeta pas. Et puis aussi, chose pharaoniquement impossible il y avait à peine deux ou trois heures, elle finit par pleurer dan ses bras. Là, quand j’ai vu sa, j’ai rit. Oui oui, j’ai ris. En même temps, elle avait « pris par surprise » le pauvre garçon qui ne savait vraiment plus ou se mettre : même si il s’était habitué à la voir à poil, avoir ce même corps sublime pelotonné contre lui le gêna intensément. Bon je sais, dit comme sa, ce n’est pas drôle, et sa casse l’ambiance en plus, mais bon….
Elle pleura dix longues minutes encore comme cela. Thibault, lui, ne tenais pas en place entre ses désirs naturels et son amour pour la jeune fille. Il mit longtemps à poser ses bras autour du corps de la brune, réprimant ses désirs. Il lui posa une question, pour tenter de chasser le silence qui s’en suivit.
« Si tu me disait pourquoi tu pleure ? »
Pas de réponse. Il réitéra la question. Pas de réponse toujours.
Et puis, il sentit un souffle chaud, régulier, sur sa poitrine. Le pauvre gars se rendit compte qu’Alys s’était endormi. Dans ses bras. D’une certaine manière, il avait réalisé un de ses rêves. Mais une fois que le rêve devenait réalité, il devenait affreusement gênant.
Il finit par sentir qu’il avait des fourmis dans les Jambes, de grosses fourmis, même. Par peur de réveiller la jeune fille, des crampes avait saisit son corps. Gênante, comme situation.
Finalement, il s’endormit lui aussi, endoloris et fatigué. Les deux gamins, comme sa, au milieu des ruines, endormis l’un sur l’autre, j’ai presque trouvé cela touchant.
Et là, vous devez surement vous dire, à ce stade du récit, à quoi sert mon introduction. Vous le verrez bientôt. Et le narrateur, dans tous cela ? Vous le verrez aussi. Patience, patience. Vous le verrez… Tous de suite même.
Le lendemain, le gamin se réveilla. Ou plutôt, fut réveillé. Par quoi ? Sa, il n’en savait rien. Il sentait juste un énorme souffle d’air au dessus de sa tète.
« Vous êtes en état d’arrestation ! Les mains en l’air ! »
Ce rêve était un peu bizarre quand même….. Un bruit d’hélico, des flics…. Brusquement, il ouvrit les yeux : ce n’était pas un rêve : un hélicoptère se tenait là, et deux personnes tenant des flingues s’égosillaient à crier.
« Dans quelle galère je me suis encore fourrée… »
Encore embrumé par la veille, et endoloris de x contorsions, il se releva. Il laissa tomber la fille au passage :
« Et mais que…
-La ferme….
-D’où tu me (regarde les flics) ow….. »
Soudain, elle se rendit compte qu’elle était totalement à poil. Elle se releva presto et fit de son mieux pour cacher les parties.
Le deuxième flic s’avança alors, deux menottes à la main. Il les passa aux mains des deux gamins….
Les quatre personnes montèrent dans l’hélico.
« Lâchez-moi ! Bande de brute ! »
Alys était vraiment survolté. Mais les deux flics bizarres ne lâchaient pas prise. Finalement, l’hélico décolla.
Deux heures durant, les deux gamins restèrent dans une cellule. On prit ensuite Alys à part, et, à son retour en cellule, elle était complètement habillé dans une espèce de combinaison moulante en cuir latex.
« Ca fait bizarre de te voir habillé ….
-Ho ta gueule hein ! Moi aussi sa me fait bizarre ! »
Ils restèrent ainsi pendant plusieurs heures. Sans que l’on sache pourquoi, l’hélico s’arrêta tous d’un coup et des gens, tous de Latex vêtus, vinrent chercher les deux adolescents. Ils n’étaient pas mécontents de sortir de leurs cellules, surtout quand ils se firent démenotter. Leurs maux aux mains et leurs fatigues leurs firent passer l’envie de s’échapper, surtout quand ils virent ou ils avaient atterris.
Devant eux s’élevait une immense citée fortifiée, construite dans du béton armé. Autour, dans les cieux et sous le pont sur lequel ils posaient leurs pieds, c’était le vide, le néant. En gros gras, on pouvait lire, à l’entrée de l’immense citée : « Station de la brigade temporelle ». Bien qu’il n’y ai personne pour le lire, sembla-t-il. A par des tonnes de soldats qui patrouillaient.
« Brigade temporelle ? »
La question de Thibault ne passa pas inaperçue : un garde lui répondit.
« La brigade temporelle est chargée de contrôler les portails, pour que personne n’y pénètre. Si non, vous pourriez commettre quelques erreurs… »
Devant l’air sceptique des jeunes gens, le soldat continua :
« Vous pourriez, avec vos actes, modifier complètement le cours de l’histoire. C’est d’ailleurs ce que vous avez fait. C’est pour cela qu’on vous à arrêtés. »
Les gamins comprirent ; ils baisaient la tètes. Ils entraient maintenant dans un grand hall.
« Que qu’il va nous arrivez, maintenant ?
-Vous n’avez pas tellement le choix : soit vous allez être exécutez, soit vous rejoindrez la brigade… Mais c’est le juge qui en décidera. On vous amène à lui, maintenant. »
Les pauvres enfants tremblait comme des mouches qu’une grenouille à attrapé.
C’est à ce moment là que moi, le juge, entre en scène.
Moi, je suis le juge ; je suis chargé d’observer tous ce qu’il se passe dans le cours du temps. Quand ils entrèrent dans la salle, je criai.
« Georgio ! Tu t’es trompé !
-Hein ?
-Tu n’as pas amené les bonnes personnes ! C’est un autre qui à détruit le monde le vingt huit juillet 2009 !
-Mais je….
-Sort d’ici ! »
Le garde sortis, penaud. Moi, je parlai aux enfants…
« Ah là là… Pourquoi des imbéciles comme lui travaillent ici ? Excusez nous de notre erreur…
-Alors sa veut dire que….
-Non, vous n’êtes pas libre. »
Grand silence….
« Vous nous avez découverts, et l’existence des portails avec…. Il va falloir vous éliminez…. »
Sur ses mots, Alys prit la parole, pour la première fois depuis son entrée dans ma salle.
« Vous devriez avoir honte ! D’abord, vous nous malmenez, prétextant qu’on a changé l’histoire, vous nous amenez ici, au milieu du vide intersidéral…
-Le Warp…
-JE M’EN CONTRE FICHE ! Vous nous amenez ici, sans rien nous expliquer ! On à fait un putain de voyage à une époque préhistorique, on arrive dans un monde détruit et vous dites que c’est notre faute….
-Justement…
-VOTRE GUEULE ! Vous nous faites voyager on ne sait pas comment dans une cellule moyenâgeuse, les mains derrière le dos ! Accompagné de soldats armés qui plus est ! Et maintenant qu’on à rien fait, il faut nous TUER ! Mais vous êtes tarés ! »
Je restai sans voix, devant l’audace de cette fille devant un homme de deux mètres dix. Thibault, lui, avait préféré fermer sa gueule.
« Calmez vous, dis-je, je vais vous expliquer vite fait. Quelqu’un d’autre que vous est entré dans le portail. Il est parti, ne sachant pas contrôler ses portails, Dans une autre époque que la ou vous êtes partis. Le Vingt Huit Juillet deux mille neuf, à 9H précise, il à lancé la plus puissante bomba atomique jamais connu, sans le savoir bien entendu. Ah dix heures, l’humanité et les êtres vivants étés foutus. »
Alys fut vive de réaction :
« Mais…. Comment lui à atterris ici et nous à la préhistoire ?
-Car VOUS savez contrôler les portails ! A deux reprises, vous avez voyagez à la véritable époque des portails ! Chaque portail est assigné à son propre lieu dans le temps. Mais seules certaines personnes ont le don de voir les portails sous leurs vrais jours et donc de voyager correctement dans le temps, sans risquer d’atterrir dans le warp, c'est-à-dire la zone « frontière » entre les endroits du temps. Là ou nous nous trouvons actuellement. La deuxième personne à avoir emprunté le portail après vous (celui qui à détruit l’humanité) à sauté dans un autre portail avant la fin du monde. Sauf que, ne sachant pas contrôler les voyages dans le temps, le WARP, l’a aspiré. Preuve qu’Alys Maitrise les portails.
-Mais…. Et moi ? Intervint Thibault.
-Toi ? Tu à subis l’influence de ton amis, sinon tu serais tombé dans le Warp. »
Un silence s’en suivis.
« Je vous fait une proposition : vous intégrez la brigade temporelle…. Et vous retrouvez le moyen de sauver l’humanité. »
Ils acceptèrent, et sortirent. Deux jours plus tard, ils se firent accepter à l’académie de la brigade, chargé de former les futurs brigadiers.
Juge