Je vais commencer à faire la suite de la fic que j'ai commencé avec les trois chapitres (sans compter loe prologue) plus bas, postés au concour de fics. Je tiens à vous dire que je me fou des résultats, que je gagne ou pas. Je le fait pour me sentir bien, cet écrit, et j'arrèterai pas. C'est tout.
Concernant la fic elle mème, elle est bien. Lisez-là ^^ J'ai prit du plaisir à la commencer, j'éspère (pour vous) que vous aimerez.
Les chapitres sortiront trés irrégulièrements, sa peut ètre deux jours aprés le précédent, le soir mème, ou un mois plus tard. Signifiez moi si vous aimez, que je corrige les defaults. Merci ^^
Prologue:
C'était une fraiche brise d'été. Une fraiche brise qui avançait dans une ville sombre. Il faisait nuit, et la brise aiguayait tous les passant qui sortait cette nuit, tous les dormeurs qui avait eu la bonne idée d'ouvrir la fenêtre de leurs maison en cette canicule insupportable.
Un brise dans une canicule, sa se remarque, me direz vous; comme un mince trou d'air dans un four allumé. Mais un homme s'en fichait, de cette brise. Un seul.
A la seconde ou cette brise était passée, des milliards de poils c'étaient levés sur des milliers de dos transpirants. Sauf celui d'un passant. Un seul.
Il était pressé, ce passant. Bizarre, d'être pressé, en une belle nuit d'été. Bizarre aussi, par cette chaleur, de porter un chapeau melon, un manteau de cuir et des gants surement rembourrés de fourrure. Bizarre, suspect même.
Surtout quand cet homme ce trimballais avec une mallette noire et morne, tel qu'on en voit dans les thrillers les plus kitsch. Vous croyez que cette histoire est un thriller? Vous pouvez vous le mettre ou je pense votre opinion, parce que le narrateur hait les thrillers. Et le narrateur et un dieu. Mais bien sur, tous le monde se fiche de l'avis du narrateur. Donc je raconte.
Cet homme, donc, avançait vite, très vite. Comme s'il avait un train à prendre. C'était d’ailleur à peu prés sa. Un 23 Aout? Oui, mais cet homme ne partais pas en vacance. Car le temps ne par pas en vacance, lui. Et il fallait toujours des gens pour le surveiller, ce temps. Pour éviter les paradoxes, cela s'entend.
Car il y a toujours des petits malins qui découvrent des portails. Mais Quesque je vous raconte? Bon, je vous explique:
Un portail, c'est une distorsion temporelle. En gros, un passage vers une autre époque. Une distorsion dans le temps. Comment c'est possible? Sa, on en sait rien. Les brigadiers du temps ne le savent pas eux mêmes, et d'éminents scientifiques se penchent encore sur la question. Peut-être que sa vient de l'origine des temps. Mais comme on à pas découverts de portails qui y mène, on n'en sait rien.
Ces portails, ils sont protégés par des gardiens, qui eux, sont incognitos. Ce sont des gens comme d'autres, qui mènent une vie banale. Ils sont chargés de veiller sur les portails. Pour pas que des petits malins les découvrent et créés un paradoxe temporel et change le futur. Car le moindre changement dans une époque donnée peut provoquer un changement dans le futur, voir sa destruction. Et c'est exactement ce qui allait se produire, dans quelques secondes. Car à une autre époque un petit malin allait bientôt changer le futur, car personne n'est là pour l'en empêcher car quelques secondes trop tard.
Cet homme, que nous avons suivis depuis un petit moment déjà, est un brigadier du temps. Lui seul savait ce qui se passais: dans quelque minutes, l'époque à laquelle il se trouvait allait changée. Peut-être en bien ou peut-être en mal : On ne peut pas connaitre les conséquences d'un paradoxe à l'avance, on peut juste supposer, en fonction de l'acte qui provoque le paradoxe en question. Et là, celons son contact qui se trouvait actuellement à une autre époque, c'est mauvais, trés mauvais.
Enfin l'homme arriva à la petite route, ou se trouvai le portail. Enfin, il pénétra dans le cercle. A ce moment, tous changea. La ligne du temps avait été déviée.
La brise se transforma en souffle de feu, les gens n'existaient pas, la ville était devenu un volcan. Le paradoxe s'été produit. Le monde, à cette époque, était détruit.
Comment je peux vous raconter cela avec précision, me direz-vous ? Moi, j’observe. Les paradoxes, les déviations, tous sa, je les vois en direct. Ce paradoxe là est d’ailleur, au moment ou je vous parle, résolu par la brigade du temps, chargé de remettre la ligne du temps bien droite. J’observe tous cela. La ligne du temps, je la vois en direct.
Mais je suppose que cela, vous vous en fichez. Ce que vous voulez savoir, c’est « qui c’est celui là, qui nous raconte un truc aussi bizarre ? » ou encore « mais pourquoi il nous raconte sa, celui là ? »
Pour la première question, vous le serez surement en temps voulu. Pour la deuxième, par contre, je peux vous donner la réponse : Je vous raconte tous ceci pour que vous ne soyez pas perdu dans un flot de mot incompréhensible dans le récit qui va suivre. « Mais il y à une autre histoire ? Quel récit ? De quoi il parle ? », Voila ce que vous devez vous demander, actuellement, pitoyables humains que vous êtes.
Alors déjà, on va faire un topo : moi, si j’étais un humain, je me demanderai, après avoir lu les explications « mais alors, on à tous un destin tous tracé ? Il n’y à pas de libre arbitre ? ». Mais bande d’idiot, pourquoi je vous raconte l’histoire au passé ? Car oui, avant, aucun libre arbitre, vous ne décidiez de rien de votre destin. Tous été tracé. Mais, depuis un certain temps (si on peu compter en temps dans cette histoire ou celui-ci n’est que formalité), vous n’avez pas de destins : si vous voulez finir bien, il n’en appartient qu’à vos choix. Et cela, grâce à une gamine. Une gamine qui va détruire la ligne du temps, et va laisser place à une nouvelle aire, sans aucune possibilité de retour dans le passé. Cette gamine, je suis sympa, je vais vous raconter son histoire, une fois que le gugusse au fond sera calme. Voila. Maintenant fermez là, je raconte…..
Chapitre 1 : La fille du fond de la classe
J’aime beaucoup ce titre. Il me fait penser à quelque chose, je ne sais pas quoi. Un truc. En plus, ca illustre bien la vision qu’avait toute une classe de cette fille. Mystérieuse, froide, mais au visage angélique. Elle ne souriait jamais, ou du moins, personne, dans cette classe composée de gamin qui aimait se prendre pour des gars de la banlieue ou de fille qui ramenez trop leur gueules ne s’intéressait à cette fille. En tous cas, ils n’avaient jamais échangé plus de deux mots avec. Personne.
Les seules choses qu’on savait d’elle étaient : son prénom et nom, sa classe (la seconde C, je dis gamin, moi, de mon point de vue, après, c’est vrai que je suis un peu vieux) et, bien sur, sa place : le fond, le fond total.
Ce qu’on voyait d’elle pouvait se résumer en une phrase : elle ne pipait mot (Sauf extrême nécessités), elle avait une moyenne entre dix neuf et vingt et surtout (ce qui intéressait le plus les gens), elle était incroyablement jolie.
Sur ses trois choses, on avait développé des tas de rumeurs : elle n’avait plus de parents, ou ils la battaient, voir la violaient ; elle avait un handicap, voir une phobie, qui l’empêchait de parler aux gens ; elle avait séduis des tas de gens et les avaient tous largués ; elle avait tué une ou plusieurs personnes… Bref, tant de rumeurs, plus débiles les unes que les autres, faussent pour la plupart. La plupart ? Car oui, une seule était vrai, voir deux : ses parents étaient morts et elles les avaient involontairement tués. Dans quelles circonstances ? Vous le découvriraient bien assez tôt…
Vous vous attendez à quoi, là, maintenant ? A une histoire de voyage dans le temps épique ? Au dévoilement de tous les mystères de cette fille (nommée, je vous le rappelle, Alys Newman (je ne l’avais pas dit ? Ah bon….)) ? Une histoire ou elle va sauver le monde, seule contre tous ? Bah non. Vous vous attendiez à quoi, Retour vers le Futur deux REMIX ? Je ne suis pas de cette école là.
D’ailleurs, elle ne sera même pas seule, cette fille. Mais avec un gars, un gars comme je l’ai décrit plus haut. Un gars quand même un peu plus intéressant. Thibauld Larutou. Je sais, c’est con comme nom. 1m72, les cheveux bruns, le teint un peu mat, Seconde E, qui aime jouer à la racaille avec ses potes racailles. Enfin, racaille des bacs à sables, hein.
Vous connaissez tous un Thibauld : un gars normal, sans aucun trais particulier, sans qualités, ni default. Un monsieur tous le monde sans saveur. Mais si, vous savez, le gars qui à un je ne sais quoi de charisme, sans en avoir vraiment. Le genre de gars qui ne plait pas aux filles, sans qu’on sache pourquoi. Bref, un gars sans saveur, qu’on aime parce qu’il est là et qu’il se fou dans le moule.
Du moins, en apparence.
Car oui, ce n’est pas que ce gamin là aime ce foutre dans le moule, c’est qu’il aime ne pas avoir d’histoire : bonne note en classe, sociabilité normale, vie sans aucun dérangement, voila ce qu’il aime. En gros, je n’aime pas dire sa, mais Thibauld est, pour ainsi dire, une mauviette. Une fillette, un sans-couille, un trouillard, tous ce que vous voudrez. Bref, un gars qui à peur de tous, du moins tous ce qui dépasse sa vie banale et sans intérêt. Le genre de gars que je ne peux pas blairer.
Mais le cours du temps en à décider autrement pour lui. Et en particulier, un connard qui nous emmerde bien, mais en même temps qu’on adore : Cupidon. Ah ! Quel conard celui là ! Un petit angelot, lançant des flèches au hasard, sur des gens qui n’ont rien demandés, les transformant en zombies, lobotomisés par une personne, et alors commence des tortures sans fin : on pense beaucoup à l’être aimé, voir trop, on pourrait faire n’importe quoi pour lui. Mais souvent, la flèche n’est pas réciproque.
Et c’est précisément ce qui va arriver à notre cher Thibauld.
Mais devinez de qui il va tomber amoureux, dites-moi ? Bon, bien sur, il n’y à pas beaucoup de suspense : Alys, pour tous les imbéciles qui n’aurai pas deviné.
Le pauvre Thibauld l’avait regardé(ou avais eu le malheur de la regarder) un jour de Janvier. Il y avait de la bousculade, dans les couloirs, si bien qu’il n’avait pas vu la jolie brune au regard de glace lui arriver dessus. Et là, la classique : il lui tombe dessus, s'excuse, ramasse ses cahiers, et, enfin, la regarde dans les yeux. Celle ci détourne le regard et, sans même un remerciement, disparait. Son regard de glace, allez savoir pourquoi, lui à réchauffé le cœur.
Bon, maintenant qu'on à passé en revu le prologue et chaque personnages, on peut attaquer le récit, le vrai, le pur. Et c'est à ce moment là que moi, auteur, vais commencer enfin à m'amuser.
Donc, à partir de ce moment là, ce vendredi après midi, la vie de ses deux lycéens va changer. On prend qui, pour démarrer l’histoire, à votre avis ? Thibauld ou Alys ? Je vous laisse voter… Un deux, trois…. Deux cents votes pour Thibauld contre Cent trente deux pour Alys, mais Quesque vous lui trouvez à ce gars ?
Je disais donc : on était un vendredi après-midi, il faisait beau, même trop beau. Le soleil, à vrai dire, tapais très fort, surtout pour un mois d’avril, et il fallait avoir une tète de plomb pour ne pas choper une insolation. Bien que le plomb chauffe et que si on avait une tète de plomb on risquait de... Bref.
Thibault, lui, se baladait. A l’ombre, bien sur. Et avec une casquette. Bien que celle si était retourné, elle faisait office de protection non négligeable.
Il se baladait donc, dans cette rue st-Clotilde, sur un trottoir à l’ombre. Que faisait-il là, dans ces petites rues sombres, je n’en ai pas la moindre foutue idée, je ne lit pas dans les pensées. Temps mieux, je n’ai pas besoin de faire des explications de dix bornes comme ça. Et puis ….. Bref, j’en étais où ? Ah oui.
Thibault se promenait donc, là ou ses pats l’amenaient. Il aimait bien, se promener comme sa, en pleine journée, comme cela. S’il savait ce qui l’attendait, il se serait cassé dans sa maison vite fait, à mon avis. Très vite fait. Mais trop tard : un cri féminin venait déjà de se faire entendre. Dans l’impasse d’à coté.
Il leva la tète. Aux abois, et un peu paniqué aussi, il ne cria pas, quand il entendit un autre cri, d’homme celui là. Et intelligible.
« Ta gueule ! »
Au moins, c’était simple et clair, et sa permettait de ce figurer vite fait la situation. Une agression.
« Je vais te pénétrer tellement fort que tu va fermer ta gueule pour toujours ! »
Grimace de Thibauld. Un viol. Merde.
Vous vous attendez à quoi, là ? Que Thibault, valeureux chevalier sans peurs et sans reproches, arrive et défonce la gueule du bonhomme ? Bah vous êtes un peu con, parce que Thibault est un trouillard, je vous rappelle. Il commença donc par s’approcher discrètos de l’impasse. « Impasse du jouailla » disait la pancarte. Jouailla ? Faut pas chercher, à mon avis.
Mais Thibault lui, s’en contre foutais du nom de l’impasse, cette même impasse ou on était en train de tripoter les seins de la seule fille que nous connaissons dans ce récit. Bien sur que c’est Alys, Bande d’abrutis ! Vous vous attendiez à quoi, Maryne Le Pen se faire sodomiser par Jean Pierre Foucault ?
Bon le violeur en question, Thibault ne le connaissait pas. Ce qui était sur, c’est qu’il avait l’air complètement défoncé : il avait les yeux rouges et une clope au bec. Et, ce que Thibault retenais de la scène, il commençait à enlever la veste de la jeune fille. Et pas n’importe quelle fille : il s’agissait d’Alys non de dieu.
« Il faut que je le défonce ! » Voila ce que Thibault se dit en premier, du moins je crois, quand il vit cette scène, qui fut à jamais graver dans sa mémoire. Déjà, rien que de l’imaginer, sa doit vous choquer. Cette histoire n’est pas pour les enfants, vous auriez dus le deviner.
Ce que se dit Thibault à ce moment là, je n’en ai aucune idée, mais il n’avait pas trente six mille solutions. La fille qu’il aimait allait se faire violer, et souffrait déjà. Il ne pouvait se résoudre à la laisser là, ni à regarder faire le mec : il était pétochard, pas salopard. Il ne pouvait pas non plus appeler les flics, un parce qu’il était à cour de crédits, deux parce que cela prendrait trop de temps. Non, décidemment, il ne pouvait que foncer.
Ce qu’il fit. Sois-dit au passage, il ne regarda pas ou il allait, et il n’avait pas été obligé de gueuler comme un spartiate de six ans et demi. Mais bon, Thibault était un peu con, c’était normal.
Le fait est que le con en question trébucha sur une pierre et retomba sur les jambes du mec ; au moment ou celui-ci défaisait sa braguette d’une main et retirais la culotte de la demoiselle de l’autre. Thibault tomba sur les jambes du gars. Un grand cri retentit.
Le fait est que le gars tremblait, était shooté et retirez sa braguette d’une seule main. Le fait est qu’il n’était pas très habile à la base. Si bien que quand Thibault se releva, les genoux éraflés, il vit l’homme qui se tenait les deux mains entre les jambes.
Le sang du gamin ne fit qu’un tour : l’homme se releva, reboutonna sa braguette, et cria sur le gamin des insultes incompréhensibles pour des oreilles assourdies par la panique. Aussitôt, Thibault se releva, prit les mains de la jeune fille épuisée et la releva ; il courut sans se préoccuper de savoir si la fille trainait par terre ou pas, sans savoir qu’il venait d’éviter un coup de point qui aurait pus s’avérer fatal pour les deux jeunes gens, à long terme.
Il courut, courut, courut, sans rien savoir de la fille, ni de l’homme qui les suivait. Il courut…. Et ce boulet ce retrouva dans un Cuq de sac. Il se retourna et vit l’homme, ou en tous cas ses bras, tenter de l’attraper. Puis il vit une lumière, et plus rien.
Chapitre 2 : Voyages temporels.
Une lumière, puis plus rien…. Thibault était-il mort ? Non : juste téléporté dans le temps. En fait, il avait démarré une aventure qui le traumatisera toute sa vie. Une aventure… Qui commence sur une colline.
Une colline, simple, avec un arbre au sommet. Et puis rien aux alentours. Que des plaines herbeuses à perte de vue.
Thibault n’avait pas vraiment comprit ce qui lui était arrivé : il avait couru, échappé à un homme qui voulait le tuer, et maintenant il se retrouvait sur une colline. Normal.
Mais pourquoi avait-il courut, au juste ? Soudain, il se souvint : Alys ! Ou avait elle bien pus passer ! Il bougea la main, et toucha quelque chose de tiède et de doux. Une main. La main qu’il espérait trouver.
Il la serra dans la sienne, et la regarda longuement : blanche et délicate, elle avait de longs doigts fins, une paume délicate et des ongles coupés courts. Une main parfaite, associée à un corps magnifique et à une beauté sans pareille. Du moins, du point de vue du gamin frappé par une maladie que seul le temps peu guérir : l’amour. Le pauvre.
Il leva un peux les yeux et regarda, une foi encore, le visage sublime qui l’hypnotisait : des pommettes ni trop, ni trop peu saillantes, des lèvres fines, mais visibles à dix kilomètres, un visage pale, mais brillant, des cheveux d’un noir opaque et brillant à la fois. Mais le plus magnifique, selon le gamin, était les yeux d’un noir de jais qui allait à merveille avec le reste.
Pour la première foi, la fille avait l’air sereine : un léger sourire apparaissait sur son visage ensommeillé. Mais elle avait pleuré : de légères gouttes d’eau salée sortait de ses yeux et se déversaient jusqu’à l’herbe verte.
« Je dois être en train de rêver »
Un rêve qui ne dura pas plus de dix secondes : Thibault se rendit vite compte que la fille était quasiment nue. Il se sentit gêné et se retourna, penaud.
Il commença alors à se demander ou il était : un vert intense l’entourait de toute pars. Un seul arbre était posé là, au milieu de tout. Il y aperçut des singes.
« Des singes, dans Bourgeaux-Les-Bois ? »
Il se rappela alors qu’il n’était plus en ville, mais dans une sorte de pleine. Verte, la pleine.
« Je dois rêver…. »
Je dois vous avouer que quand je l’ai vu, debout, au milieu de toute cette herbe, avec pour seule compagne une jeune fille endormie, j’ai rit. Si ce gamin avait su, à ce moment là, qu’il avait traversé un portail temporel et rejoins une autre époque, préhistorique celle là, il ne m’aurait surement pas accepté.
Ce fut le moment que choisis Alys pour se réveiller. En sursaut. Car, après une tentative de viol, on fait souvent des cauchemars, c’est bien connu.
Thibault aussi, sursauta, quand il entendit la fille sursauter. Il eu le réflexe de se retourner. Là, il contempla la fille, ébahie devant ce spectacle qu’on aurait pus qualifier de « vert ». Elle avait, à ce moment là, pas la moindre trace de glace dans ses yeux : on l’aurait dit aspiré par cet endroit pour le moins inhabituel en pleine ville.
C’est alors qu’elle remarqua le garçon ; elle reprit aussitôt son regard habituel : un regard à vous transpercer l’esprit, le cœur et tous ce qui va avec.
« Qui t’es, où tu m’a amené ? »
Le gars fut choqué par sa voix : douce, avec un timbre agréable et délicat, comme tout le reste, mais si dur, dur à vous en briser les os en un seul mot. Lui ne trouva pas les siens, et resta planté comme un piquet.
« Tu me répond quand je te parle ?
-Ah ! Cria le garçon, surpris par la force de la voix de la jeune fille.
-Pfff…. Imbécile, murmura-t-elle tout bas »
Elle se leva prestement, et bondis sur elle même. Elle était dévêtue et elle dut se poser des tonnes de questions en deux dixièmes de secondes. Largement assez pour mettre son compagnon au tapis d’une claque bien placée.
« Tu va me dire tous de suite ce qui s’est passé entre nous ! TOUS DE SUITE !!!
-Mais t’es connes ou quoi ? Tu te souviens pas que t’a failli te faire tuer ? Je viens de te sauver la vie ! » Parvient à dire enfin le pauvre gars.
Sur ces mots, il s’en alla, vexé, vers l’arbre des singes. La jeune fille se retrouva seule, à poil, la main prête à donner une claque, au milieu des herbes vertes.
Ce qu’elle ce se dit à ce moment là, je ne le sais pas ; je ne lis pas dans les pensées, je l’ai déjà dit. Mais elle regarda le garçon partir seul, dans une plaine vide, tremblantes et en pleurs. Elle tomba alors dans l’herbe, soudain à bouts de force, pleurant toutes les larmes de son corps tremblotant. A vrai dire, on m’aurait dit quelle c’était faite fouettée des heures durant, puis qu’on avait torturé et tué toutes sa famille devant elle, je l’aurait crus.
Le garçon se retourna alors, et courus vers elle, amoureux transis qu’il était. La voir souffrir ainsi lui était insupportable. Mais il se fit rejeter comme un malpropre
« Casse-toi ! » lui cria la brune, tapant le sol contre son point.
Elle cria, pleura, frappa le sol durant une bonne heure. Une heure pendant laquelle Thibault la regarda, impuissant, s’épuiser seule contre le sol.
Enfin, elle s’arréta . Elle ne bougea plus et ne pipa mot. Un long silence gêné suivi.
« Désolé…. »
Se fut le seul mot qu’elle put prononcer. Le soleil se couchais déjà et des oiseaux s’envolèrent dans la voute céleste.
« T’a pas à l’être…
-Je suis une conne.
-Non…
-Ta gueule, je suis une conne, point barre. Tu me connais même pas et tu m’a sauvé la vie, je t’accuse d’avoir abusé de moi et maintenant, je pète ma crise…. »
Un silence. Puis une réponse.
« Moi, si je me réveillerai à poil, au milieu d’une plaine, seule avec une inconnu absolument moche et laide, je péterai un câble, c’est sur.
-Pas si la personne t’a sauvé la vie…. »
Il ne trouva rien à répondre. Elle continua :
« Et puis t’es pas moche…. »
La remarque gonfla sa poitrine et le fit choper un coup de soleil.
« Mais t’es pas mal non plus !
-On s’en fout…
-Bon écoute. Je commence à en avoir ma claque de te voir te morfondre… »
Il là prit par le bras, et la leva. Elle le rejeta et se releva toute seule, trop pudique pour se faire toucher, nue comme elle était.
« Il faut trouver un abris pour la nuit. » Clama Thibault, ragaillardis par l’attitude de la fille, redevenue normale.
Sur ce, il se rettourna, vite stoppé par les paroles de sa compagne :
« Eux….
-Thibault.
-Oui… »
Elle marqua un temps d’arrêt, gênée.
« Merci… »
Pas de réponses. Le gars riait.
« Tu peux me répondre, espèce de con ! »
Elle avait retrouvé son ton cassant, ce ton qui lui allait bien, je trouve. Malgré tous, Thibault arrêta de rire, mais souris, content du retour à la normale de la fille.
« De rien ! »
Il alla chercher des brindilles pour tenter de faire un feu, et y arriva, car il avait un briquet, en toute bonne racaille qu’il était sensé être. Cette nuit là, ils dormirent bien.
Arrêtons-nous un instant : vous imaginez quoi là, pour la suite ? De l’action ? De l’amour ? Du suspens ? Des Larmes ? Vous avez raisons, pour une fois, mais pas pour tout.
Les jours passèrent donc : la nuit dormant, le jour marchant, les deux adolescents survivaient. Ils n’avaient rien trouvés de concluants. Au bous d’un moment, ils se rendirent compte d’une chose, les animaux qu’ils voyaient (et chassés) étaient quand même bizarre. Un jour, ils en reconnurent un. Et c’était vraiment pour les déplaire.
« Mais c’est…. Un animal préhistorique ! »
En effet. Devant eux s’élevait un cheval, tout petit, sur quatre pattes griffues.
« Arrête de dire des conneries ! On ne peut pas être revenu à la préhistoire !
-T’a pas vu retour vers le futur ?
-Et alors !
-Bah, on à fait un voyage temporel !
-Mais t’es con ou quoi ! Scientifiquement, c’est pas possible ! »
Son regard traduisait son énervement. Thibault était content de la voir ainsi : elle était de bonne humeur. Non non, sérieux, c’était vrai. Je ne déconne pas.
En fait, Alys avait un fonctionnement un peu bizarre : de mauvaise humeur, elle se morfondait et de bonne, elle criait sur Thibault. Ce dernier avait finis par s’y habituer. A sa tenue naturelle, aussi. Elle était à poil depuis une semaine et se ne le dérangeait pas outre mesure.
« Bon, admettons, commença-t-elle, Admettons SEULEMENT qu’on à voyagé dans le temps. Comment ?
-Peut-être que, au moment ou j’ai vu une lumière… On à passé une sorte de portail….
-T’arrête t’es explication vaseuses ?
-T’a autre chose en stock ? »
Elle s’arrêta de parler. Se frottant les doigts contre ses tempes, elle réfléchissait à une éventuelle contre-attaque. Mais elle n’en trouva pas. Elle continua donc à méditer le problème :
« Bon, ADMETTONS ! Mais cela voudrait dire qu’on aurait pus rentrer par la colline…. Donc on à fait une connerie….
-Peut-être…. Qu’il y à un autre moyen de revenir ?
-Mouais…. »
Elle sourit. Mais si vite, que Thibault eu à peine le temps de le voir. C’était bon signe.
« Ah nous de trouver ce portails ! »
Ils marchèrent encore pendant trois jours, avant de le trouver, ce portais. Un carré blanc, impossible à trouver à l’état naturel, était tracé sur le sol d’herbes.
« Yeah ! On l’a trouvé ! Y’a plus qu’à sauter dedans »
Il se prépara à le faire, quand la fille le retint :
« Attend ! »
Il se retint donc de sauter, en colère.
« Quoi ! »
Alys se massa les tempes. C’était un vrai tic qu’elle avait.
« Supposons… Qu’on puisse voyager à travers les époques en passant dans des trucs comme sa…. »
Elle montra le portail du doigt.
« Oui, quoi ? »
Le gars bouillait d’impatience : il n’avait pas vu ses proches depuis 15 jours et il n’avait pas l’habitude de ce genre d’expéditions.
« Supposons (elle se massait les tempes de plus en plus vite), si on peut voyager à travers les époques, Qui est ce qui nous garantit que le portail est fiable ?
-Oui, c'est-à-dire….
-T’es complètement idiot ou quoi ! Si on peut voyager comme sa grâce à ses carrées dans le sol, rien ne nous garantit qu’on arrivera pile à la bonne époque !
-Oui. Et ?
-T’es pas fute-fute… Et si on arrive avant que la terre ne soit créée, un ? T’y à pensé ? Ou en plein champ de bataille de la seconde guerre ! Si ses trucs peuvent nous faire aller jusqu’à la préhistoire, ou sa peut nous mener ?
-Mouais….
-Donc il faut réfléchir avant de sauter là dedans…. »
Un long moment de silence s’en suivis…. Des oiseaux s’envolèrent, des cris de singes qui se battaient parvenaient aux oreilles des deux jeunes gens. Le silence fut finalement rompu par Thibault :
« On peut aussi rester là sans rien faire jusqu’à ce qu’on meure de vieillesse…. Bon, tu me suis ? »
Et il sauta, sans demander son reste, dans le mystérieux carré blanc, suivi très vite par Alys, convaincue.
Je ne peux pas vous décrire exactement la sensation qu’on éprouve lorsqu’on fait un saut dans le temps : c’est un peu essayer d’expliquer à des enfants de sept ans les opérations avec racine carré, c’est un peu dur. Quoi qu’il en soit, les non initiés on en général une forte envie de vomir à la sortie. Et Thibault n’échappa pas à la règle.
Alys arriva peut après, sans vomir, elle, et sans même une nausée ; à croire qu’elle avait fait sa toute sa vie. Mais quand elle vit le spectacle qui s’éleva devant elle, elle resta quand même sans voix. Thibault leva lui aussi la tète, après deux ou trois rasades de vomis, et vit le panorama incroyable de l’endroit :
C’était, pour dire clairement, un champ de ruine. La zone était grise et morne et seuls quelques bâtiments, ou plutôt structure, se dressait devant eux. Le reste était mort.
Les deux adolescents finirent, au bout d’un moment, par avancer. Ils ne savaient pas ou ils allaient exactement, mais partout ils ne voyaient que désolations : les bâtiments détruits, les êtres vivants desséchés (preuve que l’endroit avait été habité). Des photos, des livres, ou même des objets de valeurs trainait par là, abandonnés. Deux Heures passèrent sans que les deux gamins ne découvrent rien.
Et puis, là, ils tombèrent sur une autre photo. Une photo abimée, certes, mais une photo. Sur la droite, une personne souriante, un homme, formait un « V » avec ses doigts. Elle avait le teint blanc et des yeux noirs comme la nuit en pleine cambrouse. A sa gauche, une femme, qui elle ne souriait pas. Son regard farouche fixait ses cheveux de noir éclatant. Au centre de cette famille, une petite fille mignonne souriait, un adorable nounours blanc dans les bras. Alys.
Chapitre 3 : La station.
Quand celle-ci vit la photo, elle ne pus réprimer un élan de surprise. Elle la regarda longuement avant de la déchirer.
« Pourquoi tu la déchire, ce sont tes parents, non ?
-Pas envi d’en parler….
-La ville est détruite, il faut s’y….
-Pas envi d’en parler ! »
Elle tremblait. Thibault, ayant peur qu’une crise la ravage, une foi de plus.
Un long silence s’en suivit. Mais pas tout à fait le même silence qu’a la préhistoire : entre les deux jeunes gens, le silence était plutôt gêné. Dans le reste du monde, il était mortel. Ce n’était pas comme quand on entendait les oiseaux. C’était un silence absolument déprimant.
Elle s’arrêta de trembler, et releva les yeux :
« Viens, on repart. »
Elle avait repris son ton cassant, mais Thibault voyait bien qu’elle n’allait pas bien : elle avait les yeux brillant. Ils marchèrent dix minutes ainsi, l’une devant, excitée comme une puce, l’autre inquiet, avant qu’enfin la jeune brune finisse par s’arrêter, tremblante. Elle s’assit, et une vision de cauchemar s’éleva devant Thibault : elle, seule, pleurante dans un champ de ruine. Il ne put se résoudre à la voir ainsi. Il s’assit à coté d’elle et, oh miracle, elle ne le rejeta pas. Et puis aussi, chose pharaoniquement impossible il y avait à peine deux ou trois heures, elle finit par pleurer dan ses bras. Là, quand j’ai vu sa, j’ai rit. Oui oui, j’ai ris. En même temps, elle avait « pris par surprise » le pauvre garçon qui ne savait vraiment plus ou se mettre : même si il s’était habitué à la voir à poil, avoir ce même corps sublime pelotonné contre lui le gêna intensément. Bon je sais, dit comme sa, ce n’est pas drôle, et sa casse l’ambiance en plus, mais bon….
Elle pleura dix longues minutes encore comme cela. Thibault, lui, ne tenais pas en place entre ses désirs naturels et son amour pour la jeune fille. Il mit longtemps à poser ses bras autour du corps de la brune, réprimant ses désirs. Il lui posa une question, pour tenter de chasser le silence qui s’en suivit.
« Si tu me disait pourquoi tu pleure ? »
Pas de réponse. Il réitéra la question. Pas de réponse toujours.
Et puis, il sentit un souffle chaud, régulier, sur sa poitrine. Le pauvre gars se rendit compte qu’Alys s’était endormi. Dans ses bras. D’une certaine manière, il avait réalisé un de ses rêves. Mais une fois que le rêve devenait réalité, il devenait affreusement gênant.
Il finit par sentir qu’il avait des fourmis dans les Jambes, de grosses fourmis, même. Par peur de réveiller la jeune fille, des crampes avait saisit son corps. Gênante, comme situation.
Finalement, il s’endormit lui aussi, endoloris et fatigué. Les deux gamins, comme sa, au milieu des ruines, endormis l’un sur l’autre, j’ai presque trouvé cela touchant.
Et là, vous devez surement vous dire, à ce stade du récit, à quoi sert mon introduction. Vous le verrez bientôt. Et le narrateur, dans tous cela ? Vous le verrez aussi. Patience, patience. Vous le verrez… Tous de suite même.
Le lendemain, le gamin se réveilla. Ou plutôt, fut réveillé. Par quoi ? Sa, il n’en savait rien. Il sentait juste un énorme souffle d’air au dessus de sa tète.
« Vous êtes en état d’arrestation ! Les mains en l’air ! »
Ce rêve était un peu bizarre quand même….. Un bruit d’hélico, des flics…. Brusquement, il ouvrit les yeux : ce n’était pas un rêve : un hélicoptère se tenait là, et deux personnes tenant des flingues s’égosillaient à crier.
« Dans quelle galère je me suis encore fourrée… »
Encore embrumé par la veille, et endoloris de x contorsions, il se releva. Il laissa tomber la fille au passage :
« Et mais que…
-La ferme….
-D’où tu me (regarde les flics) ow….. »
Soudain, elle se rendit compte qu’elle était totalement à poil. Elle se releva presto et fit de son mieux pour cacher les parties.
Le deuxième flic s’avança alors, deux menottes à la main. Il les passa aux mains des deux gamins….
Les quatre personnes montèrent dans l’hélico.
« Lâchez-moi ! Bande de brute ! »
Alys était vraiment survolté. Mais les deux flics bizarres ne lâchaient pas prise. Finalement, l’hélico décolla.
Deux heures durant, les deux gamins restèrent dans une cellule. On prit ensuite Alys à part, et, à son retour en cellule, elle était complètement habillé dans une espèce de combinaison moulante en cuir latex.
« Ca fait bizarre de te voir habillé ….
-Ho ta gueule hein ! Moi aussi sa me fait bizarre ! »
Ils restèrent ainsi pendant plusieurs heures. Sans que l’on sache pourquoi, l’hélico s’arrêta tous d’un coup et des gens, tous de Latex vêtus, vinrent chercher les deux adolescents. Ils n’étaient pas mécontents de sortir de leurs cellules, surtout quand ils se firent démenotter. Leurs maux aux mains et leurs fatigues leurs firent passer l’envie de s’échapper, surtout quand ils virent ou ils avaient atterris.
Devant eux s’élevait une immense citée fortifiée, construite dans du béton armé. Autour, dans les cieux et sous le pont sur lequel ils posaient leurs pieds, c’était le vide, le néant. En gros gras, on pouvait lire, à l’entrée de l’immense citée : « Station de la brigade temporelle ». Bien qu’il n’y ai personne pour le lire, sembla-t-il. A par des tonnes de soldats qui patrouillaient.
« Brigade temporelle ? »
La question de Thibault ne passa pas inaperçue : un garde lui répondit.
« La brigade temporelle est chargée de contrôler les portails, pour que personne n’y pénètre. Si non, vous pourriez commettre quelques erreurs… »
Devant l’air sceptique des jeunes gens, le soldat continua :
« Vous pourriez, avec vos actes, modifier complètement le cours de l’histoire. C’est d’ailleurs ce que vous avez fait. C’est pour cela qu’on vous à arrêtés. »
Les gamins comprirent ; ils baisaient la tètes. Ils entraient maintenant dans un grand hall.
« Que qu’il va nous arrivez, maintenant ?
-Vous n’avez pas tellement le choix : soit vous allez être exécutez, soit vous rejoindrez la brigade… Mais c’est le juge qui en décidera. On vous amène à lui, maintenant. »
Les pauvres enfants tremblait comme des mouches qu’une grenouille à attrapé.
C’est à ce moment là que moi, le juge, entre en scène.
Moi, je suis le juge ; je suis chargé d’observer tous ce qu’il se passe dans le cours du temps. Quand ils entrèrent dans la salle, je criai.
« Georgio ! Tu t’es trompé !
-Hein ?
-Tu n’as pas amené les bonnes personnes ! C’est un autre qui à détruit le monde le vingt huit juillet 2009 !
-Mais je….
-Sort d’ici ! »
Le garde sortis, penaud. Moi, je parlai aux enfants…
« Ah là là… Pourquoi des imbéciles comme lui travaillent ici ? Excusez nous de notre erreur…
-Alors sa veut dire que….
-Non, vous n’êtes pas libre. »
Grand silence….
« Vous nous avez découverts, et l’existence des portails avec…. Il va falloir vous éliminez…. »
Sur ses mots, Alys prit la parole, pour la première fois depuis son entrée dans ma salle.
« Vous devriez avoir honte ! D’abord, vous nous malmenez, prétextant qu’on a changé l’histoire, vous nous amenez ici, au milieu du vide intersidéral…
-Le Warp…
-JE M’EN CONTRE FICHE ! Vous nous amenez ici, sans rien nous expliquer ! On à fait un putain de voyage à une époque préhistorique, on arrive dans un monde détruit et vous dites que c’est notre faute….
-Justement…
-VOTRE GUEULE ! Vous nous faites voyager on ne sait pas comment dans une cellule moyenâgeuse, les mains derrière le dos ! Accompagné de soldats armés qui plus est ! Et maintenant qu’on à rien fait, il faut nous TUER ! Mais vous êtes tarés ! »
Je restai sans voix, devant l’audace de cette fille devant un homme de deux mètres dix. Thibault, lui, avait préféré fermer sa gueule.
« Calmez vous, dis-je, je vais vous expliquer vite fait. Quelqu’un d’autre que vous est entré dans le portail. Il est parti, ne sachant pas contrôler ses portails, Dans une autre époque que la ou vous êtes partis. Le Vingt Huit Juillet deux mille neuf, à 9H précise, il à lancé la plus puissante bomba atomique jamais connu, sans le savoir bien entendu. Ah dix heures, l’humanité et les êtres vivants étés foutus. »
Alys fut vive de réaction :
« Mais…. Comment lui à atterris ici et nous à la préhistoire ?
-Car VOUS savez contrôler les portails ! A deux reprises, vous avez voyagez à la véritable époque des portails ! Chaque portail est assigné à son propre lieu dans le temps. Mais seules certaines personnes ont le don de voir les portails sous leurs vrais jours et donc de voyager correctement dans le temps, sans risquer d’atterrir dans le warp, c'est-à-dire la zone « frontière » entre les endroits du temps. Là ou nous nous trouvons actuellement. La deuxième personne à avoir emprunté le portail après vous (celui qui à détruit l’humanité) à sauté dans un autre portail avant la fin du monde. Sauf que, ne sachant pas contrôler les voyages dans le temps, le WARP, l’a aspiré. Preuve qu’Alys Maitrise les portails.
-Mais…. Et moi ? Intervint Thibault.
-Toi ? Tu à subis l’influence de ton amis, sinon tu serais tombé dans le Warp. »
Un silence s’en suivis.
« Je vous fait une proposition : vous intégrez la brigade temporelle…. Et vous retrouvez le moyen de sauver l’humanité. »
Ils acceptèrent, et sortirent. Deux jours plus tard, ils se firent accepter à l’académie de la brigade, chargé de former les futurs brigadiers.
Un petit souffle de vent assez agréable me titillait le visage… Pénétrant dans mon nez, refroidissant mes oreilles… J’en avais marre, à force. Combien de temps je restais comme ça, couché sur… Quoi ? C’était dur, et un peu froid… J’ouvris les yeux… Un Blond qui me regarde… Hurt ? Oui… Mais où j’étais ? J’étais patraque… Debout. Le blond se poussa. Je me rappelle vaguement… Yoshiira Sakura, 30 ans, un mètre soixante cinq, cheveux bruns teints en roses, yeux verts, membre de la brigade temporelle, origine Japonaise, époque Edo. Et captive des witz depuis presque une semaine… Non. Plus à ce moment. J’avais été sauvé par le plus jeune membre de la brigade actuellement, un certains… Comment ? Thibault… Oui. Un HGM de surcroît.
« Ça va ? »
Je tournais la tète. Un grand Allemand naturalisé Américain me regardais avec inquiétude. Hurt Link, anciennement Hurtur Linke, 31 ans, un mètre quatre vingt dix huit, cheveux blonds, yeux bleus, originel de l’époque Hitlérienne. Et mon homme, accessoirement. D’ailleurs, il me caressait actuellement la joue avec attention. Je l’embrasse rapidement, me rappelant la situation : on avait sauté dans le Warp, lui, moi, Loris et Jean, et Alys, notre apprentie brigadier. En fait, l’apprentie de Jean, mais notre amie à tous. Enfin… Nous n’étions que tous les deux, lui et moi, sur… Sur quoi ? Dans le ciel ? Non… Mais surélevés, sûrement…
« Où sommes nous, Hurt ? »
Il me montra sa montre de repérage. Jolie invention qui permettait de se repérer dans le temps, quand qu’on soit, et où.
« New York, 2001, 11 septembre, 9h 38. »
-Comme par hasard, hein ?
-Oui… On avait une chance sur combien ? »
Je l’embrassais pour le faire taire. * Yoshiira.
Courir. Toujours. Sauter. Bien. Eviter une flèche. Un boulet enflammé. Facile. Ils sont nuls aux tirs, ses humains. Enfin, c’est juste moi qui ai un corps vraiment développé. Et j’ai aussi Nicolas dans mes bras. Pas le droit à l’erreur : je ne veux pas le perdre. Pas encore.
« Détruisez le malin ! »
Le malin… Manquez plus que ça, voila un prêtre maintenant… Je déteste cette époque… Un rien et tu es l’envoyé de satan. Stupide. Ce n’est pas parce que j’ai les yeux rouges que j’appartiens à l’enfer.
Hop, un rempart de sauté. Ils me suivent même derrière les murailles, les bougres. Saloperie de Fanatisme religieux. Je dévale la colline.
Courir en pente est un jeu. Ils n’ont plus leurs catapultes, juste des flèches. Plus rapides, plus nombreuses. Niveau 2.
Marre. J’accélère. Hameau. Paysans qui me prennent en sandwich. Mince… Temps pis : Je saute, ou plutôt, je rebondis sur les maisons en torchis. Avec Nicolas dans les bras, ce n’est pas facile. Mais quel jeu ce serait s’il n’y avait pas un semblant de difficulté ? Je passe par-dessus les paysans plutôt facilement. Ils sont choqués.
« C’est Satan ! Si vous le tuez, vous serez bannis de l’enfer ! »
Il est tellement furieux qu’il dit n’importe quoi, ce prêtre… Bannis de l’enfer… Je rigole.
Une forêt. Parfait. Un buisson d’aubépine. Je me cache. Ils passent sans me remarquer.
Nicolas s’est endormis.
Je suis perdu en plein Moyen Age. Et je sens que ça va vite me pomper l’air.
Ayern
Vide.
Tout est gris et, bien sur, noir. Logique. Le gris et le noir vont ensemble. Gris, noir, noir, gris, noir. Voila la couleur du sable et du semblant de bâtiment qu’il reste sur cette planète. Alors, c’est ça, la terre du futur ? Tout ça à cause d’un simple drogué…
Tiens, un peu de blanc… Une lumière, en fait. De la vie, peut-être ? Approche… Et mauvaise surprise.
Je connais ces êtres. Des cheveux blancs, des yeux rouges. Des pinces à la place des bras. Un corps cybernétique humanoïde. Des chaînes comme pieds. Et surtout, surtout, cet aura d’intelligence profonde, de supériorité.
Des Scylls. Mais que font ils sur terre ?
Ils ont dus repérer notre système solaire comme non vivants et sont en trains de préparer le terrain, sûrement pour une future pompe à plasma. Ils sont les premiers à l’avoir exploité. Les premiers à avoir investis le Warp. Puis les premiers à voyager dans l’espace. Ceux que l’on surnomme « les érudits ». Les maîtres de l’univers. Les seuls êtres intelligents qui n’ont pas participé à la guerre de la voie Lactée en l’an 5678. Tout simplement les êtres les plus sages de l’univers.
Ils m’ont sûrement déjà repérés, mais m’ignorent. Tout simplement parce qu’ils ont un énorme défaut : ils sont incroyablement snobs. Les humains, pour eux, sont comme les fourmis pour nous. Une société inférieure exploitable, ou tout simplement inutile. Que ferai une fourmis face à un chantier d’autoroute ? Pas grand chose. Ils m’ignorent, car ils savent que je ne peux rien faire pour empêcher cette machine de pomper ma planète.
De toute façon, je m’en fiche. Ma priorité, maintenant, c’est de lancer un appel au secours à la brigade. Et vite : il faut retrouver Thibault, Alys, Georgio et les autres. C’est le devoir d’un chef des armées, donc chef d’escouade, que de les retrouver. Ou qu’ils soient.
Basil
5. 5 échappés. J’envoyait 974 chercher Yoshiira et Hurt. Bon. Aux suivants…
Juge
Voila ^^ Chapitre pas très Long, mais ou il se passe des trucs ^^.
Me voila de retour après une longue absence ^^ Je vais faire court aujourd'hui, car c'est un élément avec beaucoup de conséquences qui va commencer ici... Donc UNE SEULE page pour ce chapitre ^^
Chapitre 18: Crime.
En me réveillant je n'imaginais certainement pas tomber sur un australopithèque.
Après tout, pourquoi pas ? Un australopithèque, c'est mieux qu'un Witz ou qu'un, je sais pas, que N4. Mais ce n'est certainement pas le genre de chose que tu t'attend à trouver en sortant de ton lit. A par bien sur quand tu viens de sauter au hasard dans le temps. C'est sur que là, ça peu paraître un peu plus « normal ».
Je parle de lit. Mais là, j'étais plutôt sur du sable... Je déteste le sable. Ça rentre partout et sa gratte. Imaginez les désagréments lorsque vous êtes une femme... Ou même une fille. C'est très embêtant. Mais je ne suis pas là pour vous parler des désagréments féminins dans la vie quotidienne. Je vous parle pour que vous sachiez pourquoi je me suis retrouvé en face à face avec un homme préhistorique.
Simple. Vraiment simple. J'étais juste tombé en Afrique, au début de l'ère humaine. La chose qui arrive à tout le monde tous les jours... Super, vraiment super.
Je m'assis donc. Constatation. Une vingtaine d'australopithèques (trapus, maladroits) me regardaient avec des yeux de... De quoi ? Je n'aime pas les comparaisons. Seulement, il faut bien vous avouer que j'avais envie de rire. Je me retenais. Le mâle dominant n'avait pas l'air d'un comique. Et il était costaud.
Il fallait que je fasse comprendre que je n'étais pas une proie. Facile à dire.
Et puis un enfant tapota sur ma combinaison de brigade. Du métal. Un autre commença à toucher, et parus surprit. Il communiqua avec son chef. Bientôt, des dizaines de singes vinrent me taper ma combinaison. Cela faisait une très jolie musique, mais à force, c'était... Perturbant.
Le chef, jaloux de cette attention, poussa un cri qui stoppa net la cacophonie. Il frappait au sol et son poil se dressait sur son dos. Bientôt, il exigea quelque chose. Facile de comprendre ses gestes simultanées de bras et de bassins. Il voulait une soumission totale.
Il aurait semblé stupide de refuser, étant en position d'infériorité. Mais je tenais à ma virginité. Je l’ai donc regardé droit dans les yeux, signifiant qu’il ne m’effrayait pas. Mais impossible de dialoguer avec un singe en rut. Il commença à frapper par terre, à craquer des bâtons, et à frapper des enfants pour faire valoir ses idées. Le calme l’énervait d’avantage que la colère. Normal pour un singe.
Des oiseaux s’envolaient en entendant les cris de rage. Ça faisait de l’ombre au dessus de nous. Un troupeau d’aurochs courrait au loin. Il n’y avait rien d’autre, si ce n’est l’herbe haute et jaune et la colossale boule de flamme, frappant dur sur ma tète et me forçant à plisser mes yeux fixés sur ce singe tentant sa technique primaire d’intimidation, et laissant sa meute dubitative quand à la manière d’agir.
Je me dis que j’en avais ras le bol des époques préhistoriques. Finalement, il en eu marre de l’intimidation. Sans prévenir, il lança son énorme point en avant. Plus de quartiers.
Ça me surprit.
Je sortis un automatique de mon étui.
Détonation.
J’avais été vraiment stupide. Mais mes réflexes de survie avaient étés tellement biens encrés dans mes cellules par Jean que, sans qu’il en eu le temps de s’en rendre compte, le singe était mort.
Il retomba lourdement sur la terre meuble. Un nuage de poussière vola.
Ma première victime. Et ma première grosse bêtise. Le début de la période la plus noire de ma vie.
Mais ça, je l’ignorais encore.
Déjà, ce qui semblait être des ancêtres lointains m’entouraient. Ils se prosternaient. Un enfant m’offrit un morceau de viande crue.
En tuant leurs chefs, je venais sans le savoir de lui prendre son statut. Et ils se comportaient avec comme ils ce comportaient avec moi. Le plus fort triomphait. Normal.
Qu’en serait-il quand je n’aurai plus de balles dans mon pistolet de survie ?
A un moment, je me demandai quand la brigade viendrait me chercher. Et puis je réfléchis.
Mon acte d’assassina pouvait avoir de graves conséquences dans le futur. Et ce serait moi la responsable.
V'là le 19! Ou on apprend pas grand chose, mais ou je me suis BEAUCOUP appliqué dans le style. Georgio, Loris, a vous de jouer ^^
Chapitre 19 : Prochain arret : Russes et Lézards. WTF man ?
Plus qu’à sprinter.
Ces mafiosos me courraient aux basques. Ils avaient des pistolets. Et ils étaient énervés. Que faire dans ces conditions ? Courir. Simplement. Ne pas intervenir sur la ligne. Passer inaperçus. Mal partis, là ou j’avais atterris…
En pleine réunion de mafieux !
Moscou, 1996. La pègre russe domine l’ex-URSS. Et je tombe en plein milieu d’une de leurs réunions d’affaire ! Dire que j’aurai pus tomber à n’importe quel endroit de l’espace temps sur terre…
Je tourne dans une ruelle sombre. Cul de sac, bien sur. J’ai vraiment beaucoup de chances, aujourd’hui.
Je maudis le commandant Basil pour m’avoir conduit dans cette mission suicide. Je maudis Thibault d’en être la cause.
Je ne peux pas maudire Alys de ne pas être morte. Ca ne se fait pas. Mais quand même, j’ai bien envie.
Ils approchent. Quatre gars en costard blanc, bien habillés. Avec des gros flingues. De quoi me tuer facilement… L’épée est dans mon dos. Mais je ne sais pas l’utiliser, et cela pourrait avoir de graves conséquences comme par exemple, changer le futur… Peut-être. Ou pas. Sauver ma peau ? Risquer un dérèglement temporel ? Le choix est vite fait pour un brigadier comme moi…
Dommage, j’ai eu une belle vie. Georgio Vitellizi, 18 ans, Italien de la renaissance, puis brigadier du temps. Connaissant par cœur toutes ses leçons d’académie, mais nul en mission. Athlétique, mais maladroit. Intelligent, mais gaffeur.
Non. Je ne veux pas mourir comme ça. Pas sans réussir une mission, au moins. Pas sans réussir quelque chose. Je ne veux pas qu’on retienne mon nom comme celui d’un raté éternel. Comme un mec « à moitié » bien.
Non.
Je saute au moment ou ils tirent. La balle me frôle le mollet. Aie. Je m’accroche à une barre de métal. Je grimpe. On me tire toujours dessus. Je caresse la mort plusieurs fois. Enfin, j’atteins le toit.
Il fait froid, à Moscou. L’hiver est rude. Pourquoi je ne suis pas habillé plus chaudement, au fait ? Ah oui, je n’avais pas prévu l’éventualité, en partant pour une base Witz, que tout le monde sauterait dans la ligne et que je me retrouverait à Moscou…
Pas le temps de réfléchir aux détails. Je réchaufferai mon corps en courrant. Déjà, je sens une douleur à mon épaule. Ils vont me tirer dessus encore longtemps ? Putain de russes… Sans être raciste, ils sont collants, et ils font mal… Plus qu’à courir.
La neige, c’est super. En Italie, je n’en ai jamais vu, mais j’adhère déjà, malgré la fraîcheur qu’elle dégage. Je la pousse sur les mafieux avec mon pied. Dans les lignes de maisons toutes un peu pareille, ils me poursuivent toujours. Tenaces, ces russes. Un saut, une foulée, poussée de la neige, foulée trois fois, neige, saut… Je prends un rythme. Hop, un peu de neige, hop, je tourne. Pas de gaffes, pas de conséquences à long terme. Super. Je vais peut-être réussir un truc, finalement. Ou pas.
Un saut.
Un tir.
Dans la jambe.
Je tombe. J’ai mal. Trois balles, c’est trop. La chute est rude. Deux cotes cassées, au moins. Les Russes m’entourent, ils lâchent des mots incompréhensibles pour le trilingue Franco-Anglo-Italiannophone que je suis, et ils rient, contents d’avoir attrapés un gibier à leur taille. A trois contre un, fallais pas, les gars.
Dommage, j’étais bien parti pour réussir un truc dans ma vie.
Il pointe son canon sur moi. Je ferme les yeux. Joli sourire au passage. Au moins, je me présenterai devant dieu sans prière, sans mariage, mais avec classe.
Mais, dommage pour le bon dieu, je n’entends pas le canon. Je ne sens pas le morceau de métal dur et chaud s’enfoncer dans mon crâne, ni mon âme s’envoler. Rien. Juste…
Le vide.
J’ouvre les yeux. Le vide, effectivement. Il n’y à rien. Tout bouge, tout change. Mais c’est le vide. Il se passe quoi, là ? C’est sa, la mort ? Et puis, je comprends. J’ai rejoins le Warp. La ligne a été déviée. Par qui ? Par quoi ? En tous cas, le monde ne doit plus être du tout pareil. Et je vois la ligne se modifier en conséquence.
Je me rend compte que sa change, moi, car je suis réglé en fonction du Warp. Je m’écoule à la vitesse du Warp. J’appartiens au Warp et, si la ligne change, je ne change pas, moi. Je vois le changement en direct, avec la même vision que le Warp. Je suis le Warp. Du moins, c’est ce que j’ai compris quand Basil m’a formé…
Ça m’a l’air d’être un gros changement tout ça, parce que je reste longtemps sans bouger dans le vide total. Le chaos… Pas si désagréable en fin de compte…
Et là, tout reparaît. Ou apparaît, plutôt. Une ville. Enfin…
Une ville vraiment étrange, oui…
Georgio Vitellizi
Etrange…
J’arrive en plein désert, je marche une journée entière et là ? Tout disparaît. Super. Vraiment.
Là, j’arrive dans une sorte de ville. Bizarre, hein. Vraiment. Des dômes violets en guise de maison, des espèces de gugusses à la tètes plates en guise d’habitant. Pas des humains.
Et ils n’ont que trois doigts ! Super…
Je saisis. L’humanité a été transformée à sa source. Aux origines. Aux singes. Par qui ? Encore ce satané drogué…
En me voyant, ses « Tripates » me dévisagent de leurs gros yeux globuleux en amandes. Bizarre, hein. Puis, ils appellent leurs amis, d’autres gugusses du même genre. Des grands, des petits, des bossus, des tordus, des yeux rouges, jaunes, violets verts jaunes fluorescents, aux écailles… Ecailles ? Houlà… L’humanité n’existe peut-être pas, mais des écailles, c’est un peu beaucoup quand même… Quel abruti de singe aurai pus faire l’amour à un lézard ?
La plupart s’approchent de moi pour me renifler. Me… C’est pour le moins dégueulasse. Vraiment. Je raconte quoi, moi, à Linke, Yoshiira, et…
Et ils sont où ?
Mais quels abrutis on fait ! Pourquoi, au nom de dieu, on n’a pas sauté ensemble dans la ligne ? Ça nous aurait évité de nous séparer…
Ça m’aurai évité, sans-doutes-peut-être, de me faire renifler par… Ses machins…
Et puis ils regardent le ciel… Ils semblent inquiets de quelques choses… Bon, au moins, ils arrêtent de me sniffer, mais quoi ? Ils crient maintenant…
Je rêve ou…
Un énorme rocher nous arrive droit dessus ?
Non non, je n’ai pas pris de la drogue. C’est juste qu’un rocher grand comme une ville nous fonce dessus… Mais c’est quoi ce bordel ?
Plus qu’à suivre le mouvement, vers un dôme un peu plus grand que les autres… Et renforcé d’une sorte de couche de… De quoi au juste ? Les autres sont fait dans une sorte de torchis, mais celui là est comme fait en écailles vertes lumineuses. Plutôt joli, mais le but ne doit pas être là…
Il n’y à pas de trous vers le ciel !
Tout le monde fonce vers ce dôme vert. Pas de trou… Contrairement au autres bâtiments, percés au sommet par un énorme trou… Etrange en plein désert.
Voila, j’entre par une entrée en voûte romane dans une sorte de salle d’apparence similaire à l’extérieur, avec une énorme pierre lumineuse… Comme un mini soleil, maintenu en l’air par un simple fil. Il fait chaud.
Tout le monde cherche les places de devant, on se croirait dans un cinéma. Et puis finalement tout le monde s’assoit et attend.
J’y suis ! Ses lézards on simplement le sang froid. Et ils se réchauffent devant cette pierre.
Tout à mes réflexions, j’entends terrible fracas dehors. Le rocher ? Non, il y à des piaillements, aussi, comme des piaillements d’oiseaux…
J’ai comme une envie d’aller voir. J’ai toujours été trop curieux. Tout le monde m’empêche de sortir. Je me demande ce qu’ils peuvent bien dire. M’enfou, je veux sortir.
J’aurai peut-être mieux fait de les écouter. Vraiment.
Loris Arc
Voila ^^ J'éspère qu'il vous à plus, je me suis appliqué sur celui là.
Are you ready for the suite? Attention, là, j'ai jamais fait meilleurs chap je pense, c'est un coctail panaché... A part qu'il y à pas de musique, par flemme... M'enfin, pas grave, on peu s'en passer.
Chapitre 20 : Dreams, speaks and… Pourquoi je parle anglais, moi ?
Une colline avec… Un arbre à singe.
Voila. Voila où je me suis réveillé. C’est moi ou j’avais déjà vu cette scène ? Je m’en fichais, après tout : si j’étais mort et que je revivais perpétuellement l’élément perturbateur de ma vie, pourquoi pas ? Même si je trouvais cela un peu bizarre, comme mort…
Je me retournais et voyais Alys. J’y pensais tellement que j’en rêvais. N’est-ce pas… Superbe ? Oui, un amour tellement pur et magnifique qu’il transcendait les rêves, donc l’esprit… Je tomberai de haut. Mais pour le moment, je m’installais tranquillement sur un nuage tandis que Alys venait vers moi, souriante et dans son plus simple appareil. Houlà… En y repensant, je me demande pourquoi j’ai cru un seul instant que ce que je voyais était réel. Ce que je peux être con, des fois…
Le ciel avait viré au fushia. Alys me regardait avec des yeux brillants… Ok. Et puis elle ouvrit la bouche…
« Thibault, Il faut que tu te réveille. Fuu~ la jeunesse ^^ »
« HAAAAA !!! »
C’est un bon mot pour exprimer la peur que j’ai eu quand la voix stridente de N4 dans les oreilles vins m’accueillir au réveil, et qu’en plus celui-ci intervienne dans un songe particulièrement agréable me terrifiait. Ce « HAAA !!! » exprimait donc non seulement ma colère, mais aussi mon mécontentement et ma peur. J’aime ce mot.
Bref, le « HAAAAAA !!! » résonna sur je ne savais quoi, ou du moins pas encore. Les yeux couleur électrique du programme me dévisageaient gaiement. Il avait encore changé de tenue, celui là : un costard cravate assez ample, avec un badge « N4 » plaqué d’un métal non identifiable dans sa couleur bleu uniforme. Une cravate rayé et une petite cane à tète de lion venait admirablement compléter un chapeau melon « Chaplinien ». Il avait même programmé une petite moustache sur son visage. Même ses tatouages avaient disparut. En fait, il ne conservait de « l’original », celui que j’avais rencontré, que ses spasmes constants, son paquet de carte avec lequel il jouait dans sa main droite et surtout, surtout, son air sadique et ses petits yeux faussement gentils qui cachait une cruauté inhumaine et qu’on retrouvait rarement dans un programme informatique, même en version bêta. Malgré tout ça, ce serveur était devenu mon ami et allié : traducteur, outil de torture et de destruction massive, plan, clé USB… Un couteau suisse formidable qui, sur le moment, me regardait avec un air fictivement benêt.
« Et bien, tu fait des cauchemars, maintenant ^^ ? Heureusement, tu ne demande pas ta mère : elle ne doit en fait même pas exister dans ce monde ci. Toi non plus d’ailleurs. Fuu~… »
En l’écoutant, je me rendis compte que j’avais mal au crâne. En même temps, je touchais une matière rocheuse avec mes mains abîmées par mon passage chez les Witz. Ce sol sur lequel ma tète devait avoir échoué. Je me levais. Je constatais. J’étais au fond d’une sorte de canyon trop haut pour que je distingue le soleil. Un grand fossé de roche ou il faisait, même sans l’astre du jour, chaud. Très chaud.
Australie. Époque indéterminée.
Et puis je saisis ce qu’il venait de me dire. Je me retournais vers lui. Que voulait il dire par « Même pas exister dans ce monde ci ? »
« Attends, tu viens de dire quoi, là ?
-Je te demande si tu fais des cauchemars. Tu es fâché ^^ ?
-Non, après, ce que tu as dis après !
-Tu n’aimes pas que je parle de ta mère ? Désolé, Fuu ~… »
Il le faisait exprès. Impossible autrement. Juste pour m’énerver. Il avait réussi.
« Arrête de faire exprès et dit moi ce que tu veut dire pas « ne pas exister dans ce monde ci » !!! »
Je lui avais crié dessus, et le petit holoport qui lui servait de support était maintenant entre mes doigts, prés à être balancé contre le mur. Mais cette méthode marcha moins bien que je ne l’espérai, car il ne fit que sourire calmement.
« Arrête de faire le faussement successible, Thibault ^^. Je vais t’expliquer ce qu’on fiche dans ce Canyon mais repose moi. Fuu~… »
Il s’était adressé à moi sur un ton de reproche. Comme à un enfant qui a fait une bêtise. Il ne prenais ce ton que rarement, et il arrivait toujours à me faire faire ce qu’il voulait comme ça. Quelques secondes d’hésitation, et il était à terre, me disant la situation, moi l’écoutant.
« Bon… Fuu~, faisons bref. Quand on est arrivé dans cet endroit, tu dormais. Mais on était comme dans un désert plat. Et puis, là, ça c’est gâté ^^. Tout est devenu noir, longtemps, et on est là… Tu sais ce que sa veut dire ? »
Je tiltais. On avait vécu un changement de direction radical de la ligne en direct… Radical, car noire et longue. Le cours du temps avait changé, et pas qu’un peu. Mais qui ?
N4 me souris.
« J’ai lancé un appel de secours à la brigade, maintenant qu’on est sur la ligne. D’ici une heure, ils seront là ^^. Sauf, bien sur, si ses gars qui nous observent depuis cinq minutes sont encore là… Fuu~ vous pouvez sortir ^^. »
Il avait crié la dernière phrase. Elle résonna contre les parois de roche et, comme il l’avait sentis, trois silhouettes sortirent de leurs trous. Silhouette… Et quelle silhouette !
Trois paires de pieds griffus et comme fléchis sur le sable rocheux. Des chevilles courbées remontants sur des genoux inversés. Des jambes maigres et élancées, faites pour la course, et un bassin maigre. Des cotes saillantes, un torse bombé. Des épaules larges, des bras long et musclés, et un museau garni de dents acérées.
Des loups ! Nom de dieu ! Et debout ! Et… Avec…
Des pistolets ! Des pistolets ! Ce qui sous entend qu’ils sont…
Intelligents ! Et à une époque avancée, de surcroît !
Je frémi. Des loups intelligents, avec de gros flingues biens dangereux, apparemment…
On était mal.
Bon, je pensais, à ce moment , que je pourrai les battre sans problème. Mais, au moment ou je m’élançait, sur du moi, N4 me fit un signe de la tète, signifiant que c’était une mauvaise idée.
« Regarde leurs armes. Tu ne remarque rien ? ^^ »
Et, effectivement, je remarquai. J’avais déjà vu ses armes… Je ne m’en souvenais plus, mais un des cours de ma prof avait eu un rapport avec sa… Des paci... Pay... Pas moyen de s'en souvenir. Temps pis, je savais que c'était dangereux. Et puis, comme me le fis remarquer le programme, il valait mieux installer une entente cordiale avec des inconnus armés. Je me surpris à esquiser un sourire au moment ou le tas de codes le plus taré du monde, que dis-je, de l'univers, me réprimanda, lui qui n'hésitait pas a tuer le premier Witz qui levait une pince vers lui, avec un sourire souvent des plus glauques. Bien que se ne soit pas le moment de sourire, les loups s'approchants dangereusement vers nous. Ils nous criaient ce qui ressemblait à des insultes, mais, sans traduction, comment comprendre un traitre mot de leur langue a mis chemin entre de l'allemand et du Wolof?
N4 commença à s'atteler à cette rude tache.
"Ça ressemble à une sorte de grec ancien, avec cependant des racines russe, en apparence... Fuu~... Et bien... La traduction devrait être possible d'ici deux heure, si ils parlent souvent ^^"
Et, effectivement, ils parlèrent. Une conversation très animée, durant laquelle ils m'attachèrent avec des cordes fêtent d'un métal incroyablement solide, que je ne pus entamer même avec ma force. N4, quand à lui, n'avait jamais parlé aussi peu: il regardait ses cartes comme je regarde, hypnotisé, la danse aérienne des mouches en période estivale. L'hologramme faisait flotter as de pique, valet de trèfle et trois de cœur autour de lui, les manipulant comme une sorte de tablette numérique géante, profondément absorbé par son travail tandis que deux des trois canidés secouaient le petit holoport dans tous les sens pour savoir comment ce truc étrange pouvait bien fonctionner. Ils me posèrent même, semblait-il, des questions dans leurs langues, auxquelles je ne pus répondre que par un pitoyable "Do you speek english?", erreur gravisime qui me valut un coup de crosse dans le dos et ce qui semblait être une insulte, vu le ton employé.
Et ainsi pendant une bonne demi heure, sans que N4 ne daigne se tourner vers autre chose que ses cartes flottantes. J'étais donc seul avec trois stupides canidés qui, au bout d'un moment, me firent avancer à travers les rochers. Le paysage étant pour le moins monotone, j'essayais de comprendre des mots de leurs langue étrange mais, au bout de quelques minutes, me soupçonnant surement de les espionner, ils parlèrent à voix basse et je n'eus d'autres divertissements que l'éternel recommencement du balancement de mes chaussures au bout de mes jambes, venant devant, puis derrière, et enfin devant, alternant gauche et droite, gauche et droite, shootant dans un caillou, gauche et droite, et encore une fois, toujours, jusqu'à ce que mon corps entier soit baigné dans une sorte d'extase anesthésiante qui me permis de marcher pendant une heure entière sans que je ne remarque une seule seconde le passage du canyon à une sorte de foret tropicale complètement différente des roches que je venait sans doute de quitter, bien que la transition m'échappe complètement, et même encore aujourd'hui, le jour ou je vous raconte tous ceci.
Ce qui me réveilla enfin de mon délire profond sur l'éternel recommencement du balancement de mes pieds sur le sol, en fait, était le cri inintelligible pour mes oreilles endormis d'un loup vers autre chose de plus grand. En fait, une énorme porte d'acier, au sommet de laquelle siégeait deux "Canis Lupus" armés de fusil de la même trempe que les flingues. Après une conversation courte, les volets de la porte s'ouvrirent, nous laissant voir au yeux de toute la population canine. Je remarquais que, parmi ses hommes loups, certains était plus ou moins humains, plus ou moins loups, et que ceci faisait varier la population.
Un couloir s'était formé autour de nous, tous les membres de cette citée aux maisons entassées et aux rues étroites et tortueuses, mis à part la grande allée sur laquelle nous défilions dans un silence de plomb. Je me trouvais mal à l'aise dans ce climat. Malaise emplifié par... L'intervention incongrue de N4.
"Enfin! J'ai réussi à réunir les racines et à... Oups ^^, on dirait que je crie au mauvais moment... Fuu~, mais quel abrutis je fait ^^."
Le cris de N4 dans ce silence de mort pouvais faire rire... Pouvait seulement. Tous le regardaient d'une étrange manière qui fit virer ma peau du bleu clair au bleu... Un peu moins clair, je pense. Je ne peux ans doutes pas "rougir", si?
La ligne de vide, destinée au passage de notre cortège, s'arrêtait au portes d'un titanesque palais, semblable à celui de la citée interdite chinoise. Tout ce que j'observais, et que je viens de vous décrire, une fois réuni, formait un paysage étrange et plutôt jolie. Mais je n'avais pas le cœur aux soucis d'esthétisme. J'étais surement un prisonnier, un homme pris à tord pour un ennemi, et j'allais être jugé, sans rien pour défendre ma cause, mis à part peut-être un logiciel psychopathe et sujet à de nombreux spasmes. Autant dire une exécution pure et simple. Génial. Non?
Mais je ne vis aucune potence sur l'estrade qui se trouvait devant le palais, et ou pris fin l'interminable course de mes pieds. Non, juste... Une petite fille, devant laquelle on me fit mettre à genoux. Je ne vis que ses pieds, des pieds de loup, au premier abord, et je levais la tète pour l'étudier. Ses mains était griffues et elle avait une petite queue poilue, mais son visage avait tout d'une tète humaine. Tout, sauf peut-être ses longues oreilles, frémissantes de joie.
Mon Juge?
Apparemment, non. Pas la juge. L'empereur lui-mème. Les deux gardes, d'ailleurs, se prostèrnèrent, et N4, malin, fit une révérence une fois posé au sol.
Elle m'étudia. Se baissa pour étudier N4, qu'elle pris dans sa mains. La jeune fille avait l'air de s'amuser de ce petit humain dansants dans une boite. Elle ris.
Moi, elle me regarda longuement, le temps que je sente mon cœur battre à la chamade en pensant que c'était de cette petite fille que dépendait mon avenir dans ce monde.
Elle, elle souriait toujours, comme heureuse de tous simplement me regarder, là, en train de mourir de peur, se complaisant dans ma supplication mentale. C'est ce que je supposais, par pur habitude, étant amis avec N4. Mais je compris vite que je me trompais, au moment, en fait, ou je plongeais mes yeux dans les deux immenses mers de calme et de pureté qu'étaient ses iris vertes, plus précisément couleur jade. Son visage rond et souriant n'était absolument pas touché par ma tristesse, comme imperméable à tous ce qui ne ressemblait pas, de prés ou de lojn, à de la bonne humeur. Elle irradiait de candeur, encore protégée des sentiments négatif par le voile de l'enfance. Un répulsif à mauvaise pensée, tout simplement.
Elle me souris.
Je lui souris.
Je l'adorais déjà.
Elle monta sur mes épaules et m'étouffa d'un calin.
Derrière moi, j'entendis la foule et les gardes pousser un râle de soulagement, comme branchés sur la même longueur d'onde. Ils hurlèrent, tels des loups, la joie communicative de la princesse.
Elle venait de me sauver la vie.
Je la regardait perchée sur mes épaules, et elle me rendis N4, souriante. Les gardes détachèrent mes liens, et je sentis que je pouvais me relever. Je me retournais, apercevant l'effervescence du peuple des loups. Un fête se préparait.
D'un coup de talon, la princesse m'ordonna d'avancer. J'étais son destrier, du moins, pour une nuit, celle ci commençant à tomber. Des centaines de loups nous attendaient, moi et la jeune souveraine, en bas de l'estrade, et le peuple s'amassa pour me toucher, en scandant un slogan que je ne compris pas.
Heureusement, N4 était là.
"Longue vie à Eevi-Darma!".
Il m'expliqua que le "-Darma" était un titre sans doute honorifique. Eevi était donc, désormais, ma souveraine, et moi, son obligé.
Pour la première fois depuis longtemps, je ne pensais pas à Alys.
Voila, sa, c'est fait. Je pense que tous le monde aura reconnus la guest star du jour... En espérant ne pas avoir qu'UN lecteur, je me suis donné à fond sur celui là ^^
Dommage pour les musiques, franchement =p. Je trouve qu'au niveau de l'écriture, c'est sûrement l'un de tes meilleurs chapitres comme tu l'as dis, néanmoins pas au niveau du récit (comme je préfère les chapitres où il y a plus d'actions), mais continue comme ça et tu vas devenir un grand écrivain o/ !
Après plus de deux mois, le chapitre est enfin là! Accrochez vous, il est.... Long. Ba ouais, j'ai passé deux mois dessus.
Chapitre 21: Politique, robots et prophètes divers et variés.
Je commençais vraiment à en avoir marre de me réveiller en sursaut. Encore ce satané N4: il avait trouvé un moyen de se brancher au palais et avait aspergé ma chambre avec le système de sécurité anti-incendies pour me mettre debout.
Oui, car je dormais au palais, et j'avais droit à une chambre. Eevi-Darma m'aimait beaucoup. Et la taille ne faisait rien, car elle aurait pus se trimballer sur les épaules de n’importe quel Loup, la plupart étant beaucoup plus grands que moi. De toute façon, d'une manière générale, le peuple m'idolâtrait, alors qu'il me considérait comme un bagnard quelques jours plus tôt. Va comprendre, si tu veux. Moi, ils me traitaient au même niveau qu'Eevi-Darma, donc comprendre, pour le moment, ce n’était pas trop mon but.
Donc, je reviens à cette matinée ou N4 m’avais aspergé d'eau pour mon réveil. Tous les matins, j'avais droit à un réveil différent. Sirène d'alarmes, tirs au canon devant ma fenêtre (donnant sur un fleuve tropical), système de déploiement des masque à gaz sur mon crâne... Il s'étonnait, à chaque fois, que ses "expérience" et ses "contrôles" me tirent du sommeil. Il avait en effet été engagé comme contrôleur de la sécurité au palais, et s'en donnait à coeur joie. Depuis longtemps enfouis, son coté sadique ressortais. Une semaine que nous étions là, et trois gardes avaient déjà disparus dans des conditions mystérieuses. Si il continuait comme sa, nous allions être radiés à vie du royaume des loups.
"Qui te dit que c'est moi ^^. Si sa se trouve, ils ont... Désertés ? Fuu~..."
Mais son air faussement compatissant ne trompait personne. Eevi-Darma elle même réprimandait N4 pour son coté de plus en plus effrayant. Elle l'avait sûrement gardé parce que jamais le palais n'avait été aussi bien protégé, voir la cité même.
Parlons en, de cette citée, tiens : grande, tortueuse, elle avait tout pour plaire aux brigands et aux mafias diverse. Je me trompais. La milice patrouillait dans tous les coins, et aucun brigand ne voulait se fritter à leurs armes, des "Pacificateurs". Ou sphère de vide. C'était un fonctionnement métaphysique assez compliqué, mais ses sphères n’avaient que du vide en elles, sans un seul atome. Le vide amenant le vide par on ne sait quelle puissance qui fait que l’équilibre des forces quantique de la loi x=y, les pistolets détruisait tous simplement noyau de l'atome et électrons, pour qu'il ne reste que ce vide. Comme de minis trous noirs, qui absorbait par la suite les autres atomes. Au final, il ne restait rien de la cible. C'était, en fait, bien plus complexe, mais je vous explique ce que j'ai compris. Désolé. De toute façon, dans notre monde à nous, selon N4, seul les Scylls maîtrisait correctement cette technologie. Ici, toutes les armes étaient basées là dessus, et tous étaient même développés à l'extrême. Ainsi, au fil des jours, j'appris que ses vides produisaient de l'énergie, et alimentait ainsi tous l'électricité de la cité. Ne me demandez pas comment ça fonctionne…
J’arrive donc à cette matinée ou, aspergé d’eau, je me rendis compte qu’il était plus tôt que d’habitude.
Le système d’heure des loups est étrange. Ils comptent en fait de dix en dix, dix « minutes » (traduction made N4) correspondant à une « heure ». Sachant qu’une minute correspond à peu prés à trente seconde (mais qui n’existent pas, en fait, les secondes), je devinait que ce qui s’affichait sur mon réveil à ce moment correspondait à peu prés à six heure du matin. 50 heures loups. Alors que d’habitude, N4 me réveillait à 75. Quelque chose se passait. Quelque chose d’important.
Je m’habillais donc vite. Le serveur me dit de me rendre à la salle de réunion.
Je courrais dans le couloir. Comme l’ensemble de l’intérieur du palais, il était d’émeraude, et des portraits de célèbres guerriers Loups entrés dans la postérité ornaient les murs. Les colonnes rouges claires, mais se reflétant parfaitement dans la lumière des bougies s’allumant toutes seules tandis que je traversais en vitesse l’allée, contrastait agréablement avec la pierre verte.
Je croisais des serviteurs loups aux abois, le visage légèrement déformé par la crainte.
Je sortais enfin du couloir et débouchait sur la place centrale du palais. D’un blanc pur cerné de rouge, la grande mer de pavé était le carrefour du Palais. A l’Est, l’entrée, et la petite esplanade sur laquelle avait eu lieu mon procès. Au Nord, les cuisines et les chambre de divers conseillers, domestiques et autres gardes. Le Sud, d’où je venais, accueillait les chambres d’invité, celle de la Darma, et surtout les salles d’exposition et de fêtes. Le quartier administratif, là ou je me rendais, s’ouvrait sur la porte Ouest. Je n’avais pas visité entièrement le palais, trop occupé à explorer la cité, mais je savais que ce n’était pas tout. Impossible, en fait, de décrypter le plan, écrit en langue inconnu, et N4 était trop occupé à optimiser le système de sécurité pour s’occuper de ça. Le tout était construit entièrement en hauteur, et le palais n’occupait quasiment que la surface de la place centrale. Les tours étaient reliées par un astucieux réseau de couloir aérien.
En bref, tout ça pour dire que j'étais seul sur la place, avec N4 qui me criait dans les oreilles de me dépêcher. Même lui n'avait pas l'air aussi détendu que d'habitude. Mais que ce passait-il? Tous ce peut d'agitation dans ce palais habituellement si Actif de jour comme de nuit m'effrayait.
Débouchée sur le Couloir Ouest.
Encore une fois, le couloir d'émeraude. Encore une... Mais non ! Que faisais tous ses gens devant la salle de réunion ?
Heureusement, N4 m'avait concocté un traducteur me permettant de parler normalement avec les Loups. Je pouvais donc communiquer mon désir de passage avec des "Pardon" ou des "Excusez moi". Les Loups se poussèrent.
Il y avait du monde : dans le Large couloir vert donnant sur la grande salle, tous les soldats, les cuisiniers, et tous les domestiques. Voila dont où ils avaient disparus.
J'entrai donc dans la salle de réunion. Là, je discernait les 6 personnages de l'assemblée des Loups, prenant toutes les décisions du Royaume, et que tous connaissaient bien :
Atteila, le chef de guerre des Loups. Plus Loups qu'humain, grand, costaud, poils noirs, une énorme armure sur le dos, un chef de guerre très vifs malgré son apparence de stupide guerrier assoiffé de sang et ses yeux jaunes rouges transperçant.
Mishiou, petit vieillard sage et perspicace, ne parlant pas beaucoup, poil blanc. Je ne le connaissais pas assez pour vous en parler, à ce moment là.
Llevi, une louve assez décontractée aux poils bleu, aux reflets rouges (ne me demandez pas comment, mais ses poils bleus rougissaient sous certains angles), souvent en train de rire et de se moquer des gens. Je me demandais souvent ce qu’elle faisait dans le conseil, ou du moins quelle était son rôle : en fait, il s’agissait d’une des meilleures conseillère de Eevi, la suivant depuis sa naissance, en temps que nounou attitrée. C’était bien elle qui l’avait formé à être juste et impartiale, bien que je doutais qu’elle soit assez vieille pour éduquer la jeune reine, tant elle possédait d’énergie.
Deriaan, jeune humain plus que loup élu par la société pour la représenter au conseil. Droit, fier, il imposait son opinion au conseil avec force, bien que ce ne soit pas le plus intelligent. Au moment ou j’avais été gracié, il avait même protesté, parlant des humains comme de dangereux ennemis, et voulant me vaincre dans un duel mortel. Personnellement, je ne lui faisais pas confiance, et ses airs supérieurs me donnaient envie de vomir. Il me le rendait bien, et nos nombreuses disputes étaient désormais connues dans tout le palais.
Syp, petit Loup à la crinière rouge foncée, aux yeux d’un noir de jais. Ses décisions peux nombreuses étaient en général respectée, tant personne dans le conseil ne lui tenait tète. C’était lui le seul qui pouvait rabattre le caquet à Deriaan, et ses exploits guerriers était légendaires : plusieurs fois il avait était l’élément décisif de batailles semblants perdues, et ses décisions était rarement mauvaises. Sa longévité extraordinaire de 267 années loup lui avait valu le surnom de « Dieu du Chaos », à cause de carnages monumentaux dans les rangs ennemis quand il arrivait.
Enfin, en bout de table, Eevi-Darma, irradiante de beauté ingénue, chef du royaume des Loups. Aujourd’hui, toutefois, elle paraissait inquiète, ce qui m’alerta. Eevi souriait, d’habitudes.
Un hologramme apparut. Vous vous doutez certainement de qui il s’agissait. Le programme prenait désormais part au conseil, en temps qu’ingénieur de la sécurité dans le château. Pour l’occasion, il avait sortis un attirail : une large robe princière aux motifs de soleil et de lune coulait sur ses épaules, et empêchait de voir ses pieds. Une large coiffe en forme de tournesol ornait sa chevelure lisse, cascadant sur ses épaules. Un tatouage de dragon se dessinait sur sa joue. La seule chose qui me fit penser au N4 que j’avais connu, désormais, était son regard pervers et effrayant qui émanait de ses yeux. N4 devait certainement avoir, si jamais il avait eu un corps, les yeux de la même couleur que l’hologramme le représentant : bleu électrique. En tous cas, je ne l’imaginais pas autrement.
Je pris place à la table du conseil. Le siège était plutôt confortable.
« Vous m’avez… Souhaité ? »
L’oreillette-micro que je portais traduisait instantanément toutes paroles, entrantes ou sortantes, jusque dans mon cerveau. La Langue Loup ne me causait plus de problèmes. Encore un fois, il fallait remercier N4.
« Oui. C’est une réunion d’urgence, et nous avons besoin de nos meilleurs éléments. »
Llevi pouffa.
« Tu n’es pas au courant ? N4, tu aurais mieux fait ton travail, on n’aurait pas perdus de temps à lui expliquer, stupide hologramme.
-Méfie toi, tu pourrais ne pas voir la journée de demain ^^… »
Je voulus protester, mais Syp, silencieux, frappa sur la table. Les querelles cessèrent. Mishiou se leva sur sa chaise (il n’était alors qu’un peu plus grand que Deriaan assis) et résuma la situation.
« Le Rocher des Aigles approche. Dans moins de deux heures, il atteindra la cité. »
Bon, ça ne m’avançait pas beaucoup plus, mais au moins, je savais quelques choses. Le rocher des aigles… J’avais visité un site touristique portant ce nom, il y a quelques années, enfin, si on pouvait parlé en années… En ages, en temps, en ligne de temps complètes. Tout ça me semblait loin, très loin de ma vie actuelle. La nostalgie aurais pus me gagner si j’avais regretté ma famille, ou mes anciens « amis » plus bouche trous qu’autre chose… Et surtout, si je n’avais pas su que j’étais un fils adopté, si je n’avais pas connu le juge, si je n’avais pas malencontreusement causé la destruction de mon époque… Bref, autant de facteurs qui faisaient que je ne regrettais pas cet instant malgré cette pique de souvenirs chaleureux. Pas de regrets, donc, et je pouvais pauser la question que j’aurais du pauser tous de suite…
« Qu’est ce que le rocher des aigles ? »
La plupart me regardèrent d’un air ahuri. Devant cette scène qu’il trouva comique dans sa tète de psychopathe numérique, N4 éclata de son rire horriblement crispant. Syp semblait dormir. Ma question avait jeté un froid sur l’assemblée. Cette situation me rappelait ce que disait toujours ma prof : « Pose une question, t’es con cinq minutes, n’en pose pas, t’es con toute ta vie ». Je me répétais cette phrase comme une sorte de formule magique, ou non, une formule divine, comme si ma vie en dépendait.
Ce devait être la minute de silence la plus longue de ma vie. Et le fond sonore « made by N4 » ajoutait à la frustration générale. Mais qu’était donc ce rocher des aigles qui mettait mal a l’aise tout le monde ?
Eevi vint enfin à mon secours.
« Deriaan, tu ne devais pas le renseigner sur ce genre de choses ? »
Il allait protester, mais le regard paniqué de la jeune louve lui fit jouer son rôle dans la seconde. Il était vrai qu’il était sensé être mon instructeur durant ce séjour (Dans le but « qu’on sois amis » celons Eevi) Mais ses leçons s’étaient soldés par des cris, et un début de bagarre. J’avais, a l’occasion, pus constater sa puissance, au moins la même que celle de Ayern. Un HGM ? Les technologies Loups étaient complètements opposés aux nôtres, et il était possible qu’ils aient développés des moyens de manipulation génétique avant de connaître la navigation.
Il se leva donc de sa chaise, se racla la gorge, et commença sa petite leçon.
« Oui donc… Le rocher des aigles est une sorte de montagne volante, traversant le monde sur une trajectoire aléatoire. Enfin, nous ne connaissons pas la constante qui délimite sa trajectoire, plutôt… Si elle arrive au dessus de nous, nous sommes perdus… »
N4 s’arrêta de rire. Deriaan continua.
« Car un peuple y vit : le peuple des aigles. Un groupe de barbare, soumis a la trajectoire de la montagne et pillant les peuples par laquelle elle passe.
-Et on ne peut pas le… Repousser comme il se doit ^^ ? Fuu~… »
Llevi se leva.
« Stupide ! Le peuple des aigles est trop puissant ! Leurs ailes et leurs forces les avantages au corps à corps, et leurs artilleries aériennes… »
Elle se rassit en voyant Eevi lui faire signe. Moi, je me levais.
« Désolé… Mais… Ailes ? »
Deriaan me regarda comme on regarde un macaque dans une cage dévorant une banane qu’on vient de lui donner.
« Tu t’attendais à des rapaces sans ailes ? »
Il me fallut deux ou trois minutes pour saisir le sens de ces paroles. Le fait que deux espèces différentes d’êtres développés existent sur une même planète me paraissait purement… Stupide ? Fantasmagorique ? Inconcevable ? Je me rassis, confus. Dans quel monde j’avais atterris ?
C’est alors que N4 se racla la gorge pour prendre la parole. Quand tout le monde se retourna vers sa personne, il ne se gêna pas pour téléporter son image sur la table ronde.
« En temps que responsable de la sécurité du château, j’ai quand même prévu ce genre de situation ^^. En fait, nous avons une arme pour ce genre de cas… Tout autour de nous, Fuu~ ! »
Il se mit a tourner sur lui même en écartant les bras.
« Ceee palais est une arme ^^. Fuhuhu~ ! »
Le grand silence qui régna par la suite, avec pour seul bruit le rire de N4, eu le don d’énerver Ateila, cois depuis un long moment.
« Et donc, c’est quoi ton truc ?
-Mais j’y viens, mon amis ^^. Le seul petit problème, c’est que le peuple risque de ne pas aimer les secousses, donc, il devra me suivre. L’armée se tiendra hors de la ville pour prévenir au cas ou le peuple d’oiseaux sorte de l’œuf, mais sinon, je ne prendrais que Thibault avec moi, Fuu~… hu ! »
Et, l’espace d’un instant, un deuxième N4 apparus, et sauta vers la porte de la salle, derrière laquelle le peuple attendait, fébrile. Llevi se leva alors avec fureur.
« Et on a pas le droit à deux ou trois explications ? J’exige que tu reviennes ici et que tu nous dises ce que tu comptes faire, et ce que veux dire ton discours !
-Tais toi, Llevi. »
Pour la première fois depuis le début du conseil, Syp avait pris la parole.
« Je sais parfaitement ce qu’il fait, car j’ai participé à la conception de cette arme. Plus le temps pour les explications, obéissez lui. »
Comme pour clore le conseil, il se leva et sortis de la salle. N4 sourit. Llevi se tut. Eevi se leva.
« Qu’on lui obéisse. N4, je te fais confiance. Thibault, bonne chance, quoi que tu fasse. »
Et elle m’embrassa sur la joue, avant de sortir de la salle, guidée par le deuxième hologramme de N4. Ce dernier me parla dans mon oreillette.
« Allons y, Thibault, Fuu~… Je te guiderai ^^ »
Et j’obéis. Malgré la folie de N4, je lui faisais entièrement confiance quand il s’agissait d’armement. Bien que de temps en temps, il oubliait de tester de ou trois choses avant de m’injecter une puce potentiellement mortelle.
A mon grand étonnement, la voix me guida vers le centre de la place centrale, donc le centre même du palais, marqué par une énorme sphère couleur ambre incrustée dans le sol blanc cerné de rouge.
« Ne bouge pas ^^ »
J’eu alors un haut les cœurs quand la sphère… Se déroba sous mes pieds. Littéralement. Je plongeais donc dans une sorte de toboggan qui tournait. Je ne pus que crier, détestant ce genre de surprise. Pas que ce genre de surprise, d’ailleurs : je n’aimais pas les surprises en général.
Après une bonne minute de glissade, j’atterris dans une large salle, l’estomac retourné. L’hologramme du serveur apparut devant mon nez et éclata de son rire désagréable habituel.
« Fuhu~ ! Alors, ça t’a plus ^^. »
Il disait cela exclusivement pour m’énerver, je le savais. Je lui donnais un bon coup de poing… Qui atterrit dans le vide frémissant qui constituait l’image du programme. Allez savoir sur quel coup de tète, ce dernier avait revêtu une sorte de blouse de scientifique et un jean, ainsi que de petites lunettes rondes reflettants avec plus d’ardeur son regard de psychopathes. Quand à ses cheveux, ils étaient coiffés avec une raie sur le coté du plus mauvais goût. Un tatouage de deux engrenages inclus l’un dans l’autre était gravé sur sa joue.
Il me sourit, comme on sourit à un gamin qui venait de glisser sur le verglas et qui pleurait a chaudes larmes, n’ayant pas beaucoup de retenus.
« Parfait ^^. Bienvenu dans ma petite antre, alors… Fuhu~ ! »
Il s’écarta de ma vision pour me montrer son « antre » : des écrans sur tous les murs et une lumière bleutée qui enveloppait cet espèce de laboratoire de physicien amateur. En tout en pour tout, deux tables et un nombre équivalent de cahier avec des notes compliquées en loups, trois chaises avec des ceintures et… Les ceintures me troublaient. Ainsi que l’espèce de cabanon de métal qui trônait au milieux de la pièce.
Pour m’accueillir, en plus de l’hologramme de N4, un cercle de trois gardes loups que je reconnus aussitôt : il s’agissait des trois gardiens du château disparus depuis notre arrivée au royaume.
L’hologramme du serveur habillé en technicien ridicule me présenta, accompagnant chaque nom d’un gracieux geste de la main, les trois disparus.
« Voici Serveur 6, Serveur 7 et Serveur 8, mes serviteurs. Ils sont chargés de garantir ta sécurité. Si tu meurt, c’est a eux qu’il faudra se plaindre ^^ »
Cela ne me rassurait pas quand à mes activités potentielles dans ce laboratoire du pauvre. Le plus grand, Serveur 7 de son nom, prit alors la parole.
« Eux, excusez moi, Serveur 4…
-C’est monsieur Serveur 4 ^^. »
Sa voix avait perdus toutes son coté mielleux. Les loups semblaient tressaillir.
« Disons que… Ce sont pas nos vrais noms, et… On s’est dit que c’était ridicule avec les copains… Argh !»
Une main métallique sortis du mur, et entrepris de soulever par le col le loup, qui s’étranglait à moitié. N4 sourit.
« Temps que vous serez sous mes ordres, vous porterez les noms que je déciderai, car votre vie m’appartient. Compris ? ^^ »
Sans attendre de réponses, le programme jeta le loup à terre. Celui-ci repris son souffle. Les deux autres n’osèrent plus intervenir. Je comprenais mieux pourquoi les serveurs du Starsblues avaient enfermé le N4 dans une pièce spéciale : sa tyrannie était sans bornes. Je me demandais pourquoi il ne m’avait pas déjà tué.
Il réafficha son sourire coutumier.
« Bien, je pense que toutes les modalités sont… résolues ^^. Thibault, va dans ce petit cabanon, et allons sauver ce petit royaume. Fuu~ »
Il regarda ensuite les autres d’un air de psychopathes et, après une ultime sueur froides, ils se mirent à ce qui semblait être leurs postes. J’entrai dans la pièce close de métal. Les lumières s’allumèrent.
Il s’agissait d’un petit espace confiné avec seulement assez d’espace pour que, au centre, un humain puisse s’agiter comme il le voulait. Mais pas deux.
Je remarquais deux petits étriers de la taille de mes pieds. Instinctivement, j’y emboîtais mes chaussures. Des pinces vinrent m’accrocher mes talons et mes mains. Mes mains ?
Oui, mes mains. D’énormes pinces dans lesquels je ne pouvais qu’agiter mes doigts ; mes bras étaient tous de mêmes mobiles. Mes pieds, par contre, se soulevaient tous seuls dans les airs… Et puis, ma tète fus attrapé par derrière… Et je ne vis plus rien. Il y avait juste la voix du programme, joyeuse, en arrière plan. J’eu peur.
« Si tu m’entends, acquiesce, petit être ^^. »
Et j’obéis, bien que je ne voyais pas comment il pouvait connaître mon geste. Je ne voyais rien du tout d’ailleurs. Toujours la peur.
« Parfait ^^. Maintenant, bouge un bras. »
Je me calmais, arrêtant de gigoter partout. Tout était normal. Tout était sous contrôle. N4 était là. Je bougeais un bras. Vraiment, j’en avais marre de ses « surprises ».
« Tout est ok ^^. Larbin, active les caméras ! Fuu~… »
Larbin ? Ce devait être les loups… Et ils durent obéir, car enfin, je vis. Mais pas exactement ce que je m’attendais à voir.
J’avais devant moi un magnifique panorama du nord du château : maisons, rues, murailles, puis loin au-delà… Jusqu’à discerner un petit point noir qui grossissait dangereusement. Sûrement le rocher des aigles. Avais-je été transporté sur le toit du palais ? J’allais découvrir, d’ici quelques secondes, qu’en fait… Pas tout a fait.
Un portrait du serveur 4 apparus dans le coin inférieur droit de ma vision.
« Welcome in my invention, Thibault ^^. Ça te plait ? C’est une invention superbe, non ? Fuu~»
Il se rendit compte de mon silence.
« Tu sais, tu peux parler ^^.
-Ah oui, vrai…. »
Inconsciemment, je me mis une main sur la bouche. Cette dernière ne pouvait pas bouger, et pourtant, ma voix était sortie.
Alors, je me rendis compte que ma main était… Comment dire… Etrange. Une main composée de trois doigts, blanche, à rayures rouges… Comme le palais. Je me rendis compte qu’il s’agissais de la tour Est.
« N4, pourquoi ma main ressemble à une tour du palais ?
-C’est tout à fait normal ^^… »
Dans le coin, le portrait du serveur fit un tour sur lui même.
« Puisque tu es le Palais ! Fuhuhu~ ! N’est-ce pas… Excitant ? »
Je demeurai perplexe devant son rire satisfait.
« Je suis… Le palais ?
-C’est vrai qu’il faut tout t’expliquer à toi… Fuhu~… Je ne répèterai pas ^^. Par quoi je commence ? Disons que, tu le sais, le palais est, pour ¾ sous terre ^^. En faisans quelques recherches, je me suis rendus compte que le tout avait la forme d’un Loup. La tète n’étant pas occupé, je m’y suis… Installé ^^. Il m’a fallut kidnapper quelques larbins, mais j’ai réussi à voir que le palais était autrefois mobile, et qu’on contrôlait tout le mécanisme depuis le cabanon ou tu te trouve actuellement ^^. J’ai adapté le tout à ton corps, et le tour était joué. Fuhuhu~.
-Et… Comment je fais…
-Pour faire bouger le palais ? Fuhu~… En fait, tout est relié à ton système nerveux par le biais de ses pinces… Pendant que tu étais dans le cabanon, j’ai sortis le palais de terre, ensuite j’ai testé le tout ^^. Tu ne t’en es pas rendu compte quand tu étais dans le noir, mais c’était le palais qui bougeait. Je suis un génie, non ? Fuhuhu~… »
Je n’avais pas ton compris, mais apparemment, j’étais dans une sorte de Mécha, comme dans Power Rangers. Etant petit, j’adorais cette série, et pour une fois, la surprise du programme fou était jouissive.
« Comment s’appelle ce… Robot ? »
Il me dévisagea.
« Ho, oui ^^ ! J’ai oublié ce détail… Je l’ai appelé « AMA »…
-AMA ?
-Oui ! Amatashi était la première reine du royaume, et c’est elle qui a construit ce système. Fuu~… En fait, je l’ai juste fait fonctionné ^^. »
Il se frotta les mains.
« Bien ^^. Maintenant, tu vas pouvoir arrêter ce rocher avec ta nouvelle taille ^^. Allez, sort de la ville. Fuu~… »
Je fis bouger mes jambes. AMA réagis à merveille. J’enjambais les parois. Les soldats, postés aux abords de la ville, me regardaient depuis en bas. Je pouvais les envoyer à des kilomètres d’un orteil, et cette nouvelle puissance me faisait un effet grisant.
Je voyais le rocher, énorme, approcher. Il fallais l’arrêter, et assez loin de la ville. Je courais. AMA était assez rapide et, au bout de deux minutes je fus sur l’énorme roche.
Il n’avait pas de forme particulière, tels une météorite. Mais une météorite qui flottait au lieu de s’écraser. Une météorite couverte d’herbes, entourées d’humain avec des ailes, un bec, des plumes et des griffes. Les fameux hommes oiseaux. Un peu moins grands que les loups, mais plus robustes, et armés plus lourdement, ils paraissaient barbares et bien meilleurs à la guerre que le peuple de canidés.
Il y avait tout de même une exception : un petit homme, dans le sens humain, était assis sur un trône, servis comme un roi par deux ou trois volatiles. Il me regardait, mi amusé, mi dubitatif.
Il me semblait le connaître. Et effectivement, je le connaissais.
Loris Arc.
Il avait vieillis. Pour lui, plusieurs années c’était écoulé pour lui : le temps était relatif. Sûrement avait-il atterris plusieurs années avant sur la Ligne : ses cheveux avaient blanchis, et sa casquette couvrant ses yeux n’existait plus, laissant voir deux perles d’ambres au regard posé.
Que c’était il passé, de son coté ?
Bien sur, il me considéra comme un ennemi : sans hésiter une seule seconde sur sa victoire, il claqua des doigts en signe d’ordre. Aussitôt, les aigles planèrent vers moi.
« Baisse toi, Thibault ^^ ! »
A quatre pâtes. Un énorme canon sortis du dos d’AMA, et désintégra les aigles. Un énorme bouclier invisible fit ricocher le rayon à l’approche du rocher. Pas mal, N4, mais loin d’être suffisant.
Loris ne semblais pas gêné le moins du monde de la perte de ses hommes.
Je fonçais, et donna un grand coup de poing au Rocher, qui partis très loin dans la plaine, puis dans la forêt, puis au dessus d’un canyon. Là où j’étais apparu, il y a une semaine.
« Tends le poing ^^ ! »
Je le fis. D’énormes missiles partirent vers le rocher et le percutèrent. Je courais vers le Canyon.
Le rocher tenait toujours. A ma grande stupéfaction, je vis un énorme canon pointé vers moi. Plus le temps de réagir. Le ventre d’AMA reçus de plein fouet le boulet qui partit, et je reculai de huit cent mètres, au moins.
AMA me faisais perdre en vivacité ce qu’il me faisais gagner un force. Dommage, je commençais à l’aimer, ce robot géant. De toutes façon, pas le temps de me plaindre. Le rocher venait me percuter.
Je le bloquais. Les pieds d’AMA s’enfoncèrent dans le sol. Loris avait perdus de son calme et criais des ordres. Je sentis le canon s’enfoncer dans le thorax d’AMA.
Il fallait que je jette le rocher avant de faire exploser le robot. Heureusement, mon esprit réagissait vite, et je l’envoyais faire la toupie dans le ciel.
Je ne pouvais pas sauter. Bordel. Le canon était pointé vers moi. Plus le temps d’esquiver, je me préparait à me prendre le coups dans la tète…
Et je gouttai, pour la première fois de mon existence, au Deus Ex Machina.
Le canon fut tranché littéralement en deux. Le boulet tomba sur le sol, et finis lui aussi en deux rondelles.
Je distinguais une crête rouge et une énorme hache atterrir sur le sol en douceur. Le Dieu du Chaos avait parlé. J’étais content de voir Syp.
Celui-ci ne semblais, par contre, pas me remarquer : rebondissant sur AMA comme s’il s’agissais d’une simple falaise, il donna un bon coup de hache sur le rocher. Enfin, plutôt, au dessus du rocher : il avait brisé le bouclier, et maintenant, il faisais des carnages dans les rangs aigles.
Et puis soudain, il fut stoppé dans son élan. Un aigle l’avait stoppé. Enfin… Il était plus petit que la normale, et son épée sortait d’une sorte de cape violette. Un masque neutre couvrait entièrement son visage.
Je distinguais leurs dialogues : le silence régnais, maintenant. Syp pris la paroles le premier.
« Kokairi… Cela faisait longtemps. Combien, 500 ans ?
-En effet… »
Un énorme coup d’épée envoya Syp descendre le rocher. Ce dernier atterris sur ses pâtes comme s’il avait sauté par-dessus une marche d’escalier, et avait reçus l’oiseau comme il se devait de le recevoir : d’un coup de hache, paré toutefois par la petite épée.
« Tu sais, je suis plutôt rancunier. Aujourd’hui sera ton dernier jour.
-Je suis aussi immortel que toi. Et Lex t’en voudrais beaucoup.
-Je me fous de ce qu’il peut penser. Qu’il crève. »
Le ton employé était celui d’une conversation cordiale entre deux bonnes amies, autour d’une table, d’un thé et de petits sablés. Pourtant, l’aura des deux monstres de puissance empêchait quiconque de détacher les yeux des deux personnages, et le silence régnait autour des guerriers… J’aurais qualifié ces choses d’inhumaines si, petit un, je n’étais pas dans une nouvelle ligne dépeuplée d’humains, petit deux, je n’étais pas moi même légèrement « différent » par rapport à la normale de ma race.
Je me demandais comment ses deux êtres avaient acquis une telle force sans passer par la case « manipulation génétique ». Mais apparemment, ce n’était pas si anormal que cela compte tenus de la puissance de Deriaan sans qu’il n’ai rien eu à faire de particulier pour l’obtenir, mis à part s’entraîner encore et encore… Choses qu’un humain normal ne pouvait voir que dans des livres, ou dans d’autres supports d’expressions divers et variés.
Ils recroisèrent le fer. Cette fois, ils étaient si rapides que personne ne pouvait les suivre. Chose qui aurait pus me faire rire : ils réapparurent sur l’épaule d’AMA. Comme s’il ne s’agissait que d’une sortie piscine entre amis, ils continuèrent leur conversation, sans même tenir compte des centaines de regards braqués sur leurs personnes.
« Que Lex crève ? Tu es injuste, Syp.
-Tu parles de justice ? Un assassin comme toi ?
-Tu as tué bien plus de gens en un mois que j’en ai tué en dix ans. Arrête de sortir des arguments aussi…
-Aussi quoi ? Stupides ? Lâches ? Faux ?
-Inutiles. De plus, Lex n’a rien à voir avec…
-Lex est le pire taré qu’il soit, comment peux tu parler de lui comme de la peluche innocente qu’il veux faire voir ? Peux tu fermer l’oeil sur les crimes qu’il à commis ? »
Syp commençait à hausser le ton, face à l’autre, impassible… Derrière son masque.
« Kokairi, comment peux-tu dire de l’assassin de notre prophète qu’il n’a rien à voir avec…
-Tu parles comme s’il avait tué Yoshiira…
-Il a détruit notre ordre ! Il a brisé un pacte millénaire ! En tuant Alys, il… »
Quoi ?
« Il ne l’a pas tué !
-Celle que tu as vue n’avait rien à voir avec notre prophète… »
Mon corps avait réagi avant qu’il ne puisse terminer cette phrase. Attrapant Kokairi, je le lançais à terre, et l’écrasai sous l’énorme pied d’AMA. Il résista au choc, alors je m’acharnais. Il était dur comme du diamant, et finit enfoncé dans la terre. Toujours vivant. Je le ramassai, et le serrai entre mes poings. N4 vint me vriller les oreilles.
« Tu ferais peut être mieux de…
-Toi, ta gueule ! »
Il ne jugea pas bon de répondre. Pourtant, je me doutais qu’il aurait pus me tuer à l’instant. Je ne m’en rendis compte que bien plus tard. Pour le moment, ne sentant pas de larmes, j’évacuais mon désespoir sur le masqué, qui ne bronchait pas. Je l’avais désormais lancé dans les airs et le faisais rebondir d’un poing à l’autre.
Et puis, je frappai vers le bas, et l’oiseau vint s’encastrer dans le sol. Personne, dans le camp des aigles, n’osait m’approcher. Même Syp ne bougeai plus, se contentant de regarder. Le silence repris ses droits, en tout cas dans mon oreille : je frappais, frappais, frappais encore Kokairi, à terre. Puis, enfin, je me calmais.
Je m’assis, ce qui provoqua un mini tremblement de terre. J'haletais, reprenant la raison, faisant le tri dans mon esprit. Ce dernier avait prit un sacré coup. Alys… Je n’avais pas trente six milles raisons au fait d’être ici : elle. Parce que j’avais voulu l’aider, en ce jour ou un homme, brisé par la drogue, avait voulu abuser d’elle. Parce que j’avais voulu la suivre dans cette époque préhistorique, affrontant ses crises. Parce que j’avais voulu la sauver d’extraterrestres belliqueux, avec un serveur psychopathes.
Par amour, tout simplement.
Tout cela pour quoi ? Pour qu’on m’annonce qu’un dénommé « Lex » l’avais assassiné ?
Tout cela était si simple. Tant d’efforts vains. Un espoir de pouvoir l’aimer pleinement… Mort, j’étais mort. Tant de choses inutiles…
Qu'est ce que je foutais là?
Mes pensées s'accordaient avec mes coups. Mes mots et mes gestes. Corps et âme. Beauté.
Plus je frappais, plus j'étais triste, et plus je frappais. Un cycle. J'y prenais gouts.
Alys était morte.
Moi, cible, coups.
Superbe.
Et puis, soudain, mes poings s'arrêtèrent net. Ils ne bougeaient plus.
Mes yeux reprirent leurs droits sur ma tristesse aveugle. Je pus voir mon poing, complètement immobile, devant Kokairi, assis, tenant la main d'AMA d'un seul doigt. Il paraissait bien calme, pour quelqu'un a qui on voyait les cotes ressortir.
"Calme toi, maintenant."
Il bougea le doigt. Pris par une irrésistible poussé, ma main alla rencontrer le sol, qui explosa sous le choc. Aprés ce dernier, ce fut le grand calme. Mon poing était encré dans le sable. Et ne semblait, malgré mes efforts, pas vouloir s'en sortir.
"Je ne sais pas si toi, personne qui est dans le robot, connais notre prophète, mais elle...
-Comment ose tu parler d'elle comme ton prophète?"
Syp s'élança, hache en avant. Je le vis courir le long de mon bras, et frapper à pleine puissance l'épée dressée entre le loup et l'aigle. Le combat repris, comme il avait commencé. Kokairi ne semblait étrangement pas connaitre de difficultés à se mouvoir malgré la volée de coups de points géants qu'il avait subit.
En ce battant, les deux êtres continuaient leur dialogue.
"Comment j'ose? Mais elle nous a créé, tous. Elle a créé notre monde.
-Et tu l'as trahis! Tu as tué Yoshiira!
-Je ne l'ai pas trahis... C'est Lex... Yoshiira était avec lui...
-La ferme!"
Soudain, un flash. Pas un flash vifs, mais plutôt, un flash bleu violet. J'essayais déjà de suivre leurs conversation, plus qu'intéressante, mais ce qui allait arriver après ce flash m'embrouilla l'esprit plus encore qu'il aurait du me réjouir.
Entre les deux combattants, semblants comme figés, se tenait une silhouette humanoïde, d'une clarté lunaire. Plutôt grande par rapport aux deux combattants, quand à eux de petite taille, elle maintenait ses mains en l'air, sa tète baissée, ses cheveux ondulants dans l'air.
Des vêtements se détachèrent petits à petit, des traits de visage, puis la clarté ambiante diminua. Elle avais grandis (elle paraissait avoir la vingtaine), et ses yeux paraissaient plus brillants qu'avant tandis qu'elle me regardais.
Je pouvait reconnaitre cette personne entre mille.
Thibault.
"Yoshiira!!!"
Trop tard. Elle est morte. Dans un bain de sang. Le ventre ouvert. Plus d'espoirs.
Coup de tonnerre. Pluie. Foret. Froid.
Je la regarde. Même morte, je la trouve belle. Mes pleurs par dessus les larmes du ciel. Mon souffle roque, aprés avoir courus. Un rire.
"Alors elle est morte? Parfais... Elle ne me trahiras pas, comme ça."
Je me retourne. Devant moi, la silhouette d'une souris. Une souris costaude. Grandes oreilles. Petites pates rondes. Queue enroulée autour des pâtes.
"D'ailleurs, tu es un témoin de trop."
Un bras. Un énorme bras. Des griffes luisantes. Qui m'arrive dessus.
Un dernier souffle, un dernier rire. Inconscience.
Hurt Link
Voila ^^
Chapitre qui, je pense, est le meilleurs de tous. Un gros bordel en perspective: plusieurs guest du fowrume, une Alys qui débarque va savoir pourquoi, un robot géant, et un N4 qui démonte sa maman.
Je ne met plus de musique, étant donné que ce que j'écris peu difficilement s'accorder à, nettement, toute la partie avant AMA (pas de spoil pour ceux qu'on pas lus). Et même après, bas.... Voila, c'est dur aussi.
La mise en forme est toujours là... Et je me rend compte qu'il y aura pas assez de couleurs pour tout les persos. Notamment, si je veux faire parler deux personnages avec la même couleur dans la scène suivante... Vous voyez de qui je veux parler?
Fin, bon Chapitre, je crois. A vous de me dire ce que vous en pensez.
-Je suis aussi immortel que toi. Et Lex t’en voudrais beaucoup.
-Je me fous de ce qu’il peut penser. Qu’il crève. »
Le ton employé était celui d’une conversation cordiale entre deux bonnes amies, autour d’une table, d’un thé et de petits sablés.
Ça m'a fait marrer ça . Pour les couleurs eh bien : http://www.code-couleur.net/
Exemple : Texte
Code:
[color=#CC9966]Texte[/color]
Sinon, en effet, chapitre vraiment excellent, y a tout, tout, tout ♥__♥ ! Super bien aéré, super bien décrit, (j'ai adoré la discussion du début et le passage dans l'AMA) de l'action, des révélations, etc. etc.
Tu es un grand écrivain Kokiri, sors nous vite un bouquin que je l'achète !!!
Je compte remanier Warp quand j'laurai finis. Notamment en changeant le nom de certains persos (Hurtur Linke.... No. Arnold Roy dans le genre ON A PAS VU LE RAPPORT NON NON NON!!!)
Je la continue, je la continue... C'est juste que j'ai eu de nombreux contrôles et tout, donc j'ai pas eu trop de temps. Mais vous inquiétez pas, c'est pas finis. Attendez vous a ce qu'il se passe des trucs au prochain chap ^^
Le voila. Enfin. Il m'a vraiment fait chiez, celui là. Mais c'est cool, Warp continu.
Chapitre 22 : C.I: Connard Inomable.
Alys était là, entre les deux guerriers surpuissants. Elle les avaient stoppés net comme… Comme mis en pause. Baissant les mains, elle se retourna vers Loris, éberlué devant cette présence. Il la regarda de la tète aux pieds, et je n’avait pas l’air moins stupide que lui, d’après ce que N4 me dirait par la suite. En effet, je la fixais, comme hypnotisé.
Ses cheveux étaient passés du noir comme le vide à un violet foncé brillant, tout comme ses yeux. Ses traits de visages étaient les mêmes, mais plus allongés et fins… Elle avait grandis, et certainement mûri. Je lui donnais facilement vingt ans, même si son regard était celui d’un sage de 200. Elle portait une jupe couleur bleu nuit, s’accordant à merveille avec ses yeux. Sa peau était toujours mate, mais elle brillait, au soleil de midi passé.
Incroyable.
Elle s’avança alors vers Loris de ses pieds nus, le dévisageant comme s’il était seul. Devant cette apparition, il s’énerva, et demanda à une dizaine d’aigles lancier de l’attaquer. Ils s’élancèrent, peu enthousiastes.
Alys s’arrêta, et leva les mains. Les aigles, par on ne sais quelle magie, se pétrifièrent et tombèrent au sol. Comme Stip et Kokai. Comme des pierres, ne changeant toutefois pas de position, tels des statues. Je la regardais, un bras enfoncé dans le sol, les yeux humides devant cette apparition. Chose rare, même N4 se taisait, et observait.
Au bout d’un moment, l’un des loups-esclave de N4 demanda si quelque chose n’allait pas. On entendis un cris d’agonie quelques dixièmes de secondes plus tard, puis de nouveau le silence émerveillé devant la femme qui s’avançait en face de Loris, effrayé, mais immobile.
Enfin, il se décida à ouvrir la bouche, et entama un ordre… Avant de s’arrêter net. Il semblait suffoquer. Je vis Alys lever la main vers lui, tandis qu’il s’étouffait.
Et puis, il se produit un phénomène que vous voyez rarement en pleine rue : Loris gagna des rides, des pointes blanches dans ses cheveux, des cernes. Il vieillissait. Au lieu d’être dégoûté de ce spectacle, je tentais de me souvenir de l’endroit ou j’avais déjà entraperçus le phénomène. La réponse m’arriva comme une claque dans la figure : le Juge. Il avait adopté une pause semblable à celle d’Alys actuellement, et avait de la même manière vieilli Basil.
Sauf qu’à la différence du Juge, Alys ne s’arrêta pas avant un bon moment, si bien que Loris, la trentaine, voir la quarantaine, était devenu un vieillard rabougris de quatre vingt dix ans au moins, dents tombantes, dos courbé, barbe blanche bref, un petit vieux. Les aigles regardaient ce qui semblait être Loris avec des airs de poulets devant l’exécution d’un de leurs camarades : mi blasé, mi étonné.
Quelque part, il y avait une justice.
Enfin, elle baissa le bras. Ce qui avait été Loris était maintenant un vieillard recourbé sur lui-mème d'environ une centaine d'années. Alys le regarda, neutre, comme si elle constatait l'état d'une pièce avant de passer le balais. Elle avais l'air de faire ça tout les jours. Et moi, andouille que j'étais, je ne pouvais que la regarder. Comme les aigles, j'aurais pus me mettre à paniquer devant cette apparition presque, non, pas presque, divine tout court; mais non. Je restais là, un bras planté dans le sol, à la regarder, je ne savais pas vraiment pourquoi. Mais ce n'étais pas vraiment de l'amour, non, c'étais plutot comme une sorte de... Veneration. Une déesse, voila ce qu'elle étais devenu, je le sentais. Pourquoi? Comment? Je m'en contrefoutais, dans l'instant (ou la minute, l'heure, l'année, je m'en foutais comme de l'an quarante; si toutefois, dans ce monde, il existais un "an quarante" particulier), je sentais juste.
Soudain, je me rendis compte que je n'étais pas le seul a la regarder: elle aussi me regardait. A travers AMA, je voyais ses yeux, juste ses yeux, qui m'hypnotisais, moi, tels un joueur de flute un serpent. Elle me transmettais quelques choses, à travers ses yeux; un lien, me semblait-il, particulier se créait entre nous: plus rien d'autres ne parraissait substaciel; j'étais ailleurs, avec juste ses yeux. Je ne me souviens plus vraiment de la sentation. Ce n'étais ni un orgasme, ni un bad trip, ni rien d'autre de connu: c'étais juste indescriptiblement... Bleu. Juste bleu. Simple, limpide, paisible, hypnotisant, bleu. Ca parrait dingue, je sais; mais comment décrire ça autrement?
Par contre, je me souviens précisement du message qu'elle m'a transmis dans cet univers uniforme.
"Rendez vous il y a vingt ans".
J'éclatais de rire à l'instant ou je reçus cet étrange message. Comment dire? Je le trouvais absurde. Alors qu'en fait, il n'étais on ne pouvais plus clair. Et ça prométais, comme j'allais me le confirmer un peu plus tard, pas mal d'emmerdes.
Avec mon hilarité disparus aussi l'impression étrange et apaisante d'être seul au monde avec Alys. Tout réaparut: les aigles qui fuyaient, le rocher, N4 qui riait devant la détresse des oiseaux, Loris qui tentait de ramener un peu de calme de sa voie de vieillard, le paysage autour de moi. Soudain, je me rendis compte que ce n'étais plus vraiment Alys qui effrayait les oiseaux, celle ci ayant purement et simplement disparue, mais... AMA, qui explosait tout sur son passage. Je ne controlais plus rien. Je paniquais.
"N4? N4? C'est quoi ce...
-Ah, Thibault, tu es de retour? Fuu~... Parfait, je te rend les commandes ^^."
Aussitot, je repris les controles du palais.
"Qu'es ce que...
-Oui, j'ai trouvé un moyen de piloter pendant que tu étais inconscient ^^. En fait, il m'a suffit de tuer un de mes esclaves, de lui implanter une puce informatique dans le cerveau, puis de... Oh, au fait, ça va? Fuu~..."
Je me fichais éperdument des détails techniques. Mais N4 aimais exiber son intelligence, je ne l'interrompais donc pas. Sa question me pris tellement au dépourvu qu'il du s'y reprendre à deux fois pour m'arracher une réponse, celle ci étant tellement dépourvue d'intonation positive qu'il éclata de rire.
"Fuhuhu~ Et bien? Tu as pris quoi pendant ton inconscience?
-Mon..."
Je venais de comprendre le sens de sa phrase.
"Inconscience?
-Alys nous a regardé, et puis tu as stoppé toute activité ^^. Tu m'as inquiété, tu sais. Fuu~..."
Je me demandais s'il étais ironique ou sincère, mais rien dans son ton ne me permettait de discerner quoi que ce soit. Je penchais donc pour le foutage de gueule pur et simple.
"Enfin, je vais te dire ce qu'il s'est passé, parce que quoi que tu ai pris, tu devrais te demander ce que c'est que ce bazar, non ^^?"
Je n'avais rien constaté de spécial, mais maintenant qu'il le disais... Le rocher était en feu, tout comme le paysage alentour. Les aigles courraient partout, mais ils étaient relativement peu par rapport à l'immense masse de loups armés de leurs pistolets de vide, à mes pieds. Des masses de guerriers aigles morts jonchaient le sol tandis que Syp et Kokairi détruisaient les canons du rocher un a un.
On avais gagné.
Les rares survivants aigles fuyaient vers des directions diverses, tandis que le rocher s'écroulait lentement, mais surement. Je poussais un cri de surprise.
"Tu viens à peine de t'en rendre compte? Mais mon pauvre Thibault, l'amour t'as fait complètement chavirer, à croire qu'Alys est réaparus directement dans ta cabine pour... Tu vois ce que je veux dire ^^
-Tais toi et raconte.
-Tu me raconteras, toi, hein ^^?
-Oui, oui..."
Je n'avais de toutes façon pas l'intention de lui cacher quoi que ce soit: son aide m'étais précieuse.
"Bien, alors... Fuu~, le plus dur, c'est toujours de commencer ^^. Alys a donc transformé nos deux guerriers surpuissants en statut, puis métamorphosé Loris en vieillard diforme... Et là, j'ai perdu le contact. Je suppose que c'est là que tu t'es... Absenté ^^. Fuu~, donc, panique chez les aigles, Alys a glissé des mots dans l'oreille de nos deux statues, et elles se sont mise a bouger, et a sacager le rocher ^^. Elle est alors partis... Là, les aigles ont pris le robot d'assaux, et je me suis rendu compte que tu étais absent ^^. J'ai pris les commandes à l'aide d'une cabine de secours, et contacté Evee pour qu'elle appelle les gardes. Je me suis bien amusé, écrasé trois ou quatre aigles le temps qu'ils arrivent. Fuu~, que c'étais drole ^^"
Je me doutais que "trois ou quatre" représentais les 3/4 de l'armée oiseau.
"Et puis, ils sont arrivés, et victoire ^^.
-Et le rocher?
-Quoi le rocher?
-Il n'a rien fait?
-Ah, cette épave? C'étais Loris qui pilotais, mais comme il a rétrécis, il ne pouvait plus atteindre les pédales ^^. Amusant, non? Fuhuhuhu~"
Je comprenais mieux pourquoi les soldats scandaient nos noms, pourquoi les aigles battaient en retraite, pourquoi... Oui, bon, en gros, pourquoi la situation était comme elle était.
"Et c'est tout?
-C'est tout ^^. Pourquoi, que veux tu de plus? Fuhuhu~, amusant...
-Je veux dire... Je peux parler?
-Bien sur ^^."
Et je lui expliquais: la drole d'impression que j'avais eu, le message, mes sentations... Il écouta sans rien dire, tandis que nous marchions vers la citée au rythme des soldats à nos pieds, c'est à dire lentement: les blessés étaient nombreux, malgrés les faibles éffectifs des aigles à l'arrivée des soldats (preuve de leur puissance), et la procesion longue.
"Rendez vous il y a vingt ans... Tu sais ce que ça veux dire ^^?
-Oui, que nous devons voyager il y a vingt ans, donc remonter dans le temps...
-Non mais ça, je sais, mais ça entraine plein de choses... Amusantes ^^.
-Du genre?
-Et bien, par exemple... Que les portails existent aussi dans ce monde, qu'Alys peux voyager dans le temps, et qu'il y a vingt ans... Et bien, quelques chose d'important s'est passé ^^ Et donc?"
Je me creusais un peu la tète, pour n'y découvrir que d'autres questions.
"Pourquoi voudrait-elle que nous allions il y a vingt ans? Pourquoi voudrait-elle nous montrer un évènement que tous le monde peux nous raconter? Ca n'as pas de sens..."
Il sourit, mais ne répondis rien. Le temps que cette discussion prennent fin, nous étions déjà à la ville, et le palais y reprenait sa place au centre. Il m'énervait, quand il jouait au mystérieux avec moi. Mais je ne dis rien, car je savais qu'il s'amuserait de mon exaspération.
La fète fut longue. On nous honora presque comme des princes alors que, quelques jours plus tot, on cherchait à nous exécuter. Seul l'intuition d'Eevi nous avait sauvé, et cette fois encore, on ne pouvait que la remercier.
Tout n'était que lampion, fète et beuverie dans les allées bondées de loups en joie. Des chants traditionels résonnaient dans mes tympans, l'alcool m'ennivrait et c'est tout juste si je me retins de coucher avec une louve qui passais par là: la propagande pour la capote avait payé dans mon ancien monde et elle ne semblait pas exister ici. Je ne doutais pas que les diverses MST, par contre, sois de la partie. Et je ne tenais pas à me retrouver père avec une inconnu en mère. Je profitais donc de la fète autrement: sans N4 dans mes oreilles. Oh, que c'étais bon!
La grande fète dura trois jours, et de nombreux enfants avaient du ètre conçus pendant cette période. Je ne le sus jamais car, le lendemain, j'annonçais mon départ à Eevi-Darma. Je ne savais ni si j'allais revenir, ni ou je chercherai, mais il le fallais. Je devais parler à Alys.
Ou que j'allais, je savais que les emmerdes n'étaient pas terminées...
Thibault
Je cours, maintenant, tentant désespéremment de faire comprendre à cette machinerie que je veux contacter le Juge au plus vite. Mais non. Rien de fonctionne dans ce monde, pas mème mes emmeteurs. Et je suis mort d'office si je n'arrive pas à faire fonctionner cette montre.
Un coup de curre dent improvisé en tournevis par-ci, une pression par-la... Enfin. Elle se rallume. Le petit Bip salvateur. Le menu. Une explosion, qui ne viens pas de la montre, mais de derrière moi. Je cours de plus belle.
Je suis... Nulle part. En fait, je suis sencé ètre en 2015, sur Terre, à Sydney, mais cet endroit ne ressemble en rien à Sydney. Il y a des robots partout, ces ètres mi-homme, mi rongeurs, cette ville froide en pleine d'anachronisme pour l'époque... 2015... On n'est pas sencé savoir utiliser le Plasma, ni les sphères de vides. Alors bon dieu, pourquoi des trou noir allimentent des lampadaires, pourquoi ses robots tripodes tirent des boulettes de Plasma et surtout...
Pourquoi c'est lui le chef? Pourquoi c'est cette saloperie de Junkie qui commande cette armée de rongeurs?
Il a dus arriver plus tot que moi sur la Ligne... Et au moment ou le changement s'est opéré... Il s'est arrengé pour devenir chef de cette ville, de ce pays, de ce monde tout entier... Ce n'est pas vraisemblable, certe, mais c'est la seule possibilité à peu prés probable d'ont je dispose pour l'instant avec les données en ma possesion.
Quand au responsable de ce brusque revirement de la Ligne...
Ce ne sont pas des manipulations génétique que les humains ont subis. Non. Ils sont nés comme ça, des rongeurs. Donc, soit les rongeurs ont eu le temps d'évoluer...
Je passe devant une cage avec une louve, enfermée, réclamant de la nouriture avec sa main. Elle me parait assez humaine, pour un canidé.
Donc, ce sont les humains qui ont évolués en canidés, en rongeurs, ou en... D'autres choses. Mais qui est responsable? Un jeune, qui n'as pas su s'adapter à la situation, qui n'as pas su ne pas changer le futur. Alys, Georgio ou Thibault, donc. Je peux éliminer Thibault: il est doué pour fuir, c'est un HGM, il n'a pas pus déclancher quelques chose de cette envergure. Georgio ou Alys, l'un avec sa gaffe légendaire, l'autre avec ses crises d'histérie.
Dans tout les cas, il faut que je retrouve celui qui a créé ce monde. Car lui seul à une influence et un pouvoir dessus. Comme le Juge... Et merde. ET MERDE. Si le Juge n'es plus le maitre de la Ligne... Qu'adviendra t'il de lui?
J'envois un message a la brigade... Pas de réponse. C'est bien ce que je cragnais. Le Juge n'as plus d'influance sur ce monde, la Brigade ne peux plus rien faire, a part... Intervenir. Et sans le Juge et sans moi, n'importe qui peut prendre les commandes. Je crains le pire...
Basil
"Il est dans le coma".
Les médecins de la brigade temporelle m'anonçaient la nouvelle avec une larme à l'oeil, non dissimulée. Moi, je ne pouvais pas pleurer. J'étais un projet. Un humain à qui on avais greffé des parties mécaniques, pour un controle optimal de mes capacités cachées. Le dernier survivants d'une série de milles volontaires.
Capacita Integra n°974, dit C.I 974. Le Juge m'appelais aussi "Cy 974". Erreur d'orthographe dans mon dossier. On ne disais communément pas "Sé Y" mais " Sy", en phonétique. Un petit détail qui aurait pus m'énerver si j'avais eu la capacité de m'énerver: pour obtimiser mes capacités, on a suprimé mes émotions. Je ne m'en porte pas mal... En fait, je ne me porte pas du tout, car je ne ressent pas la douleur. Je n'ai ni âme, ni odeur, ni chaleur, ni émotion. Ma seule variation dans ma voie, elle viens de la force que j'y met. Car je peux crier. Heureusement, sinon, je ne peux pas me faire entendre de ses stupides ètres de chair.
Je n'ai jamais compris pourquoi, à cet instant, le Juge m'avais fait confiance, au moment ou il me donna l'ordre de prendre le commendement des armées; disparition de Basil oblige. Peut ètre parce que la confiance est une notion qui m'es totalement étrangère.
Ainsi, je n'avais pas confiance au Juge; quand on m'anonça son coma, je restais assis sur ce banc, dans le Jardin de la brigade. J'attendais. Une autre nouvelle, rien qu'une? Non, rien, ils attendaient mes ordres. Le genre humain est fascinant: en une phrase, ils peuvent dire un nombre incroyable de chose. Ironie, sous entendus, non-dit, humour; des choses fascinante.
Dans la phrase "Il est dans le coma", est résumé aussi "La ligne à été tellement dévié qu'il a perdu le controle", "Nous n'avons plus de contact avec nos agents discrets ou les fugitifs" "Nous n'avons plus de caméra de surveillance" et, surtout, ce qui représente le plus d'interet pour moi, "Vous prenez le commendement.", chose qui me plait, d'une certaine manière.
Je vais pouvoir éliminer des "facteurs inutiles".
"Bien. Ou est le Juge?
-Dans une sphère nutritionelle.
-Bien."
Les sphères nutritionelles produisent et apportent à une personne dans le coma tout ce d'ont elle a besoin pour vivre par intraveineuse: eau, nutriments, air. Elles sont en générale entassées dans des couveuses.
"Nous allons donc procéder à l'observation de la ligne. Sortez la sphère des couveuses. Nous en auront besoin."
"Placez la dans la salle du Juge. Et branchez la aux observateurs."
Exécution. Les caméras se rallument, les communications rétablies.
"C'est bien ce que je pensais: son patrimoine génétique communique avec les intra-veineuses par le sang, ce qui nous permet de reprendre les commandes, temps qu'il respire. Maintenant, laissez moi. Préparez vous à partir pour la Ligne; tous."
Les communications, messages d'alertes des brigadiers, arrivèrent par centaines. Mais il y en a, ceux qui avaient causés tout cela, que je recherchaient particulièrement... J'en trouva un.
Basil. Je ne t'aimais pas, mais ta mort seras utile, pour moi, pour tous. Une gène en moins. Je donnais mes premiers ordres, et je le vis mourir, sous les tirs des vaisseaux de MA brigade...
Aux suivants.
C.I 974
Voila ^^. Chapitre un peu court, mais dense; j'avais pas envi de faire de longueurs inutiles. Et puis, j'ai pas eu trop le temps. Mais bon, le prochain seras plus lent, parce que j'aurais plus de temps pour le faire (a pus d'exam).
PS: compliqué de trouver des musiques qui aillent.
Ah ouais, c'est bien même s'il est court (pour toi, pas pour moi ^^") ! Le plus chiant, c'est qu'à force d'attendre, quand je lis le nouveau chapitre, j'ai oublié l'ancien que je dois relire ! Mais bon, il vaut mieux de bons chapitres qui mettent du temps que des mauvais qui arrivent toutes les semaines. Heureux que Warp continue ! ^^