Je vais commencer à faire la suite de la fic que j'ai commencé avec les trois chapitres (sans compter loe prologue) plus bas, postés au concour de fics. Je tiens à vous dire que je me fou des résultats, que je gagne ou pas. Je le fait pour me sentir bien, cet écrit, et j'arrèterai pas. C'est tout.
Concernant la fic elle mème, elle est bien. Lisez-là ^^ J'ai prit du plaisir à la commencer, j'éspère (pour vous) que vous aimerez.
Les chapitres sortiront trés irrégulièrements, sa peut ètre deux jours aprés le précédent, le soir mème, ou un mois plus tard. Signifiez moi si vous aimez, que je corrige les defaults. Merci ^^
Prologue:
C'était une fraiche brise d'été. Une fraiche brise qui avançait dans une ville sombre. Il faisait nuit, et la brise aiguayait tous les passant qui sortait cette nuit, tous les dormeurs qui avait eu la bonne idée d'ouvrir la fenêtre de leurs maison en cette canicule insupportable.
Un brise dans une canicule, sa se remarque, me direz vous; comme un mince trou d'air dans un four allumé. Mais un homme s'en fichait, de cette brise. Un seul.
A la seconde ou cette brise était passée, des milliards de poils c'étaient levés sur des milliers de dos transpirants. Sauf celui d'un passant. Un seul.
Il était pressé, ce passant. Bizarre, d'être pressé, en une belle nuit d'été. Bizarre aussi, par cette chaleur, de porter un chapeau melon, un manteau de cuir et des gants surement rembourrés de fourrure. Bizarre, suspect même.
Surtout quand cet homme ce trimballais avec une mallette noire et morne, tel qu'on en voit dans les thrillers les plus kitsch. Vous croyez que cette histoire est un thriller? Vous pouvez vous le mettre ou je pense votre opinion, parce que le narrateur hait les thrillers. Et le narrateur et un dieu. Mais bien sur, tous le monde se fiche de l'avis du narrateur. Donc je raconte.
Cet homme, donc, avançait vite, très vite. Comme s'il avait un train à prendre. C'était d’ailleur à peu prés sa. Un 23 Aout? Oui, mais cet homme ne partais pas en vacance. Car le temps ne par pas en vacance, lui. Et il fallait toujours des gens pour le surveiller, ce temps. Pour éviter les paradoxes, cela s'entend.
Car il y a toujours des petits malins qui découvrent des portails. Mais Quesque je vous raconte? Bon, je vous explique:
Un portail, c'est une distorsion temporelle. En gros, un passage vers une autre époque. Une distorsion dans le temps. Comment c'est possible? Sa, on en sait rien. Les brigadiers du temps ne le savent pas eux mêmes, et d'éminents scientifiques se penchent encore sur la question. Peut-être que sa vient de l'origine des temps. Mais comme on à pas découverts de portails qui y mène, on n'en sait rien.
Ces portails, ils sont protégés par des gardiens, qui eux, sont incognitos. Ce sont des gens comme d'autres, qui mènent une vie banale. Ils sont chargés de veiller sur les portails. Pour pas que des petits malins les découvrent et créés un paradoxe temporel et change le futur. Car le moindre changement dans une époque donnée peut provoquer un changement dans le futur, voir sa destruction. Et c'est exactement ce qui allait se produire, dans quelques secondes. Car à une autre époque un petit malin allait bientôt changer le futur, car personne n'est là pour l'en empêcher car quelques secondes trop tard.
Cet homme, que nous avons suivis depuis un petit moment déjà, est un brigadier du temps. Lui seul savait ce qui se passais: dans quelque minutes, l'époque à laquelle il se trouvait allait changée. Peut-être en bien ou peut-être en mal : On ne peut pas connaitre les conséquences d'un paradoxe à l'avance, on peut juste supposer, en fonction de l'acte qui provoque le paradoxe en question. Et là, celons son contact qui se trouvait actuellement à une autre époque, c'est mauvais, trés mauvais.
Enfin l'homme arriva à la petite route, ou se trouvai le portail. Enfin, il pénétra dans le cercle. A ce moment, tous changea. La ligne du temps avait été déviée.
La brise se transforma en souffle de feu, les gens n'existaient pas, la ville était devenu un volcan. Le paradoxe s'été produit. Le monde, à cette époque, était détruit.
Comment je peux vous raconter cela avec précision, me direz-vous ? Moi, j’observe. Les paradoxes, les déviations, tous sa, je les vois en direct. Ce paradoxe là est d’ailleur, au moment ou je vous parle, résolu par la brigade du temps, chargé de remettre la ligne du temps bien droite. J’observe tous cela. La ligne du temps, je la vois en direct.
Mais je suppose que cela, vous vous en fichez. Ce que vous voulez savoir, c’est « qui c’est celui là, qui nous raconte un truc aussi bizarre ? » ou encore « mais pourquoi il nous raconte sa, celui là ? »
Pour la première question, vous le serez surement en temps voulu. Pour la deuxième, par contre, je peux vous donner la réponse : Je vous raconte tous ceci pour que vous ne soyez pas perdu dans un flot de mot incompréhensible dans le récit qui va suivre. « Mais il y à une autre histoire ? Quel récit ? De quoi il parle ? », Voila ce que vous devez vous demander, actuellement, pitoyables humains que vous êtes.
Alors déjà, on va faire un topo : moi, si j’étais un humain, je me demanderai, après avoir lu les explications « mais alors, on à tous un destin tous tracé ? Il n’y à pas de libre arbitre ? ». Mais bande d’idiot, pourquoi je vous raconte l’histoire au passé ? Car oui, avant, aucun libre arbitre, vous ne décidiez de rien de votre destin. Tous été tracé. Mais, depuis un certain temps (si on peu compter en temps dans cette histoire ou celui-ci n’est que formalité), vous n’avez pas de destins : si vous voulez finir bien, il n’en appartient qu’à vos choix. Et cela, grâce à une gamine. Une gamine qui va détruire la ligne du temps, et va laisser place à une nouvelle aire, sans aucune possibilité de retour dans le passé. Cette gamine, je suis sympa, je vais vous raconter son histoire, une fois que le gugusse au fond sera calme. Voila. Maintenant fermez là, je raconte…..
Chapitre 1 : La fille du fond de la classe
J’aime beaucoup ce titre. Il me fait penser à quelque chose, je ne sais pas quoi. Un truc. En plus, ca illustre bien la vision qu’avait toute une classe de cette fille. Mystérieuse, froide, mais au visage angélique. Elle ne souriait jamais, ou du moins, personne, dans cette classe composée de gamin qui aimait se prendre pour des gars de la banlieue ou de fille qui ramenez trop leur gueules ne s’intéressait à cette fille. En tous cas, ils n’avaient jamais échangé plus de deux mots avec. Personne.
Les seules choses qu’on savait d’elle étaient : son prénom et nom, sa classe (la seconde C, je dis gamin, moi, de mon point de vue, après, c’est vrai que je suis un peu vieux) et, bien sur, sa place : le fond, le fond total.
Ce qu’on voyait d’elle pouvait se résumer en une phrase : elle ne pipait mot (Sauf extrême nécessités), elle avait une moyenne entre dix neuf et vingt et surtout (ce qui intéressait le plus les gens), elle était incroyablement jolie.
Sur ses trois choses, on avait développé des tas de rumeurs : elle n’avait plus de parents, ou ils la battaient, voir la violaient ; elle avait un handicap, voir une phobie, qui l’empêchait de parler aux gens ; elle avait séduis des tas de gens et les avaient tous largués ; elle avait tué une ou plusieurs personnes… Bref, tant de rumeurs, plus débiles les unes que les autres, faussent pour la plupart. La plupart ? Car oui, une seule était vrai, voir deux : ses parents étaient morts et elles les avaient involontairement tués. Dans quelles circonstances ? Vous le découvriraient bien assez tôt…
Vous vous attendez à quoi, là, maintenant ? A une histoire de voyage dans le temps épique ? Au dévoilement de tous les mystères de cette fille (nommée, je vous le rappelle, Alys Newman (je ne l’avais pas dit ? Ah bon….)) ? Une histoire ou elle va sauver le monde, seule contre tous ? Bah non. Vous vous attendiez à quoi, Retour vers le Futur deux REMIX ? Je ne suis pas de cette école là.
D’ailleurs, elle ne sera même pas seule, cette fille. Mais avec un gars, un gars comme je l’ai décrit plus haut. Un gars quand même un peu plus intéressant. Thibauld Larutou. Je sais, c’est con comme nom. 1m72, les cheveux bruns, le teint un peu mat, Seconde E, qui aime jouer à la racaille avec ses potes racailles. Enfin, racaille des bacs à sables, hein.
Vous connaissez tous un Thibauld : un gars normal, sans aucun trais particulier, sans qualités, ni default. Un monsieur tous le monde sans saveur. Mais si, vous savez, le gars qui à un je ne sais quoi de charisme, sans en avoir vraiment. Le genre de gars qui ne plait pas aux filles, sans qu’on sache pourquoi. Bref, un gars sans saveur, qu’on aime parce qu’il est là et qu’il se fou dans le moule.
Du moins, en apparence.
Car oui, ce n’est pas que ce gamin là aime ce foutre dans le moule, c’est qu’il aime ne pas avoir d’histoire : bonne note en classe, sociabilité normale, vie sans aucun dérangement, voila ce qu’il aime. En gros, je n’aime pas dire sa, mais Thibauld est, pour ainsi dire, une mauviette. Une fillette, un sans-couille, un trouillard, tous ce que vous voudrez. Bref, un gars qui à peur de tous, du moins tous ce qui dépasse sa vie banale et sans intérêt. Le genre de gars que je ne peux pas blairer.
Mais le cours du temps en à décider autrement pour lui. Et en particulier, un connard qui nous emmerde bien, mais en même temps qu’on adore : Cupidon. Ah ! Quel conard celui là ! Un petit angelot, lançant des flèches au hasard, sur des gens qui n’ont rien demandés, les transformant en zombies, lobotomisés par une personne, et alors commence des tortures sans fin : on pense beaucoup à l’être aimé, voir trop, on pourrait faire n’importe quoi pour lui. Mais souvent, la flèche n’est pas réciproque.
Et c’est précisément ce qui va arriver à notre cher Thibauld.
Mais devinez de qui il va tomber amoureux, dites-moi ? Bon, bien sur, il n’y à pas beaucoup de suspense : Alys, pour tous les imbéciles qui n’aurai pas deviné.
Le pauvre Thibauld l’avait regardé(ou avais eu le malheur de la regarder) un jour de Janvier. Il y avait de la bousculade, dans les couloirs, si bien qu’il n’avait pas vu la jolie brune au regard de glace lui arriver dessus. Et là, la classique : il lui tombe dessus, s'excuse, ramasse ses cahiers, et, enfin, la regarde dans les yeux. Celle ci détourne le regard et, sans même un remerciement, disparait. Son regard de glace, allez savoir pourquoi, lui à réchauffé le cœur.
Bon, maintenant qu'on à passé en revu le prologue et chaque personnages, on peut attaquer le récit, le vrai, le pur. Et c'est à ce moment là que moi, auteur, vais commencer enfin à m'amuser.
Donc, à partir de ce moment là, ce vendredi après midi, la vie de ses deux lycéens va changer. On prend qui, pour démarrer l’histoire, à votre avis ? Thibauld ou Alys ? Je vous laisse voter… Un deux, trois…. Deux cents votes pour Thibauld contre Cent trente deux pour Alys, mais Quesque vous lui trouvez à ce gars ?
Je disais donc : on était un vendredi après-midi, il faisait beau, même trop beau. Le soleil, à vrai dire, tapais très fort, surtout pour un mois d’avril, et il fallait avoir une tète de plomb pour ne pas choper une insolation. Bien que le plomb chauffe et que si on avait une tète de plomb on risquait de... Bref.
Thibault, lui, se baladait. A l’ombre, bien sur. Et avec une casquette. Bien que celle si était retourné, elle faisait office de protection non négligeable.
Il se baladait donc, dans cette rue st-Clotilde, sur un trottoir à l’ombre. Que faisait-il là, dans ces petites rues sombres, je n’en ai pas la moindre foutue idée, je ne lit pas dans les pensées. Temps mieux, je n’ai pas besoin de faire des explications de dix bornes comme ça. Et puis ….. Bref, j’en étais où ? Ah oui.
Thibault se promenait donc, là ou ses pats l’amenaient. Il aimait bien, se promener comme sa, en pleine journée, comme cela. S’il savait ce qui l’attendait, il se serait cassé dans sa maison vite fait, à mon avis. Très vite fait. Mais trop tard : un cri féminin venait déjà de se faire entendre. Dans l’impasse d’à coté.
Il leva la tète. Aux abois, et un peu paniqué aussi, il ne cria pas, quand il entendit un autre cri, d’homme celui là. Et intelligible.
« Ta gueule ! »
Au moins, c’était simple et clair, et sa permettait de ce figurer vite fait la situation. Une agression.
« Je vais te pénétrer tellement fort que tu va fermer ta gueule pour toujours ! »
Grimace de Thibauld. Un viol. Merde.
Vous vous attendez à quoi, là ? Que Thibault, valeureux chevalier sans peurs et sans reproches, arrive et défonce la gueule du bonhomme ? Bah vous êtes un peu con, parce que Thibault est un trouillard, je vous rappelle. Il commença donc par s’approcher discrètos de l’impasse. « Impasse du jouailla » disait la pancarte. Jouailla ? Faut pas chercher, à mon avis.
Mais Thibault lui, s’en contre foutais du nom de l’impasse, cette même impasse ou on était en train de tripoter les seins de la seule fille que nous connaissons dans ce récit. Bien sur que c’est Alys, Bande d’abrutis ! Vous vous attendiez à quoi, Maryne Le Pen se faire sodomiser par Jean Pierre Foucault ?
Bon le violeur en question, Thibault ne le connaissait pas. Ce qui était sur, c’est qu’il avait l’air complètement défoncé : il avait les yeux rouges et une clope au bec. Et, ce que Thibault retenais de la scène, il commençait à enlever la veste de la jeune fille. Et pas n’importe quelle fille : il s’agissait d’Alys non de dieu.
« Il faut que je le défonce ! » Voila ce que Thibault se dit en premier, du moins je crois, quand il vit cette scène, qui fut à jamais graver dans sa mémoire. Déjà, rien que de l’imaginer, sa doit vous choquer. Cette histoire n’est pas pour les enfants, vous auriez dus le deviner.
Ce que se dit Thibault à ce moment là, je n’en ai aucune idée, mais il n’avait pas trente six mille solutions. La fille qu’il aimait allait se faire violer, et souffrait déjà. Il ne pouvait se résoudre à la laisser là, ni à regarder faire le mec : il était pétochard, pas salopard. Il ne pouvait pas non plus appeler les flics, un parce qu’il était à cour de crédits, deux parce que cela prendrait trop de temps. Non, décidemment, il ne pouvait que foncer.
Ce qu’il fit. Sois-dit au passage, il ne regarda pas ou il allait, et il n’avait pas été obligé de gueuler comme un spartiate de six ans et demi. Mais bon, Thibault était un peu con, c’était normal.
Le fait est que le con en question trébucha sur une pierre et retomba sur les jambes du mec ; au moment ou celui-ci défaisait sa braguette d’une main et retirais la culotte de la demoiselle de l’autre. Thibault tomba sur les jambes du gars. Un grand cri retentit.
Le fait est que le gars tremblait, était shooté et retirez sa braguette d’une seule main. Le fait est qu’il n’était pas très habile à la base. Si bien que quand Thibault se releva, les genoux éraflés, il vit l’homme qui se tenait les deux mains entre les jambes.
Le sang du gamin ne fit qu’un tour : l’homme se releva, reboutonna sa braguette, et cria sur le gamin des insultes incompréhensibles pour des oreilles assourdies par la panique. Aussitôt, Thibault se releva, prit les mains de la jeune fille épuisée et la releva ; il courut sans se préoccuper de savoir si la fille trainait par terre ou pas, sans savoir qu’il venait d’éviter un coup de point qui aurait pus s’avérer fatal pour les deux jeunes gens, à long terme.
Il courut, courut, courut, sans rien savoir de la fille, ni de l’homme qui les suivait. Il courut…. Et ce boulet ce retrouva dans un Cuq de sac. Il se retourna et vit l’homme, ou en tous cas ses bras, tenter de l’attraper. Puis il vit une lumière, et plus rien.
Chapitre 2 : Voyages temporels.
Une lumière, puis plus rien…. Thibault était-il mort ? Non : juste téléporté dans le temps. En fait, il avait démarré une aventure qui le traumatisera toute sa vie. Une aventure… Qui commence sur une colline.
Une colline, simple, avec un arbre au sommet. Et puis rien aux alentours. Que des plaines herbeuses à perte de vue.
Thibault n’avait pas vraiment comprit ce qui lui était arrivé : il avait couru, échappé à un homme qui voulait le tuer, et maintenant il se retrouvait sur une colline. Normal.
Mais pourquoi avait-il courut, au juste ? Soudain, il se souvint : Alys ! Ou avait elle bien pus passer ! Il bougea la main, et toucha quelque chose de tiède et de doux. Une main. La main qu’il espérait trouver.
Il la serra dans la sienne, et la regarda longuement : blanche et délicate, elle avait de longs doigts fins, une paume délicate et des ongles coupés courts. Une main parfaite, associée à un corps magnifique et à une beauté sans pareille. Du moins, du point de vue du gamin frappé par une maladie que seul le temps peu guérir : l’amour. Le pauvre.
Il leva un peux les yeux et regarda, une foi encore, le visage sublime qui l’hypnotisait : des pommettes ni trop, ni trop peu saillantes, des lèvres fines, mais visibles à dix kilomètres, un visage pale, mais brillant, des cheveux d’un noir opaque et brillant à la fois. Mais le plus magnifique, selon le gamin, était les yeux d’un noir de jais qui allait à merveille avec le reste.
Pour la première foi, la fille avait l’air sereine : un léger sourire apparaissait sur son visage ensommeillé. Mais elle avait pleuré : de légères gouttes d’eau salée sortait de ses yeux et se déversaient jusqu’à l’herbe verte.
« Je dois être en train de rêver »
Un rêve qui ne dura pas plus de dix secondes : Thibault se rendit vite compte que la fille était quasiment nue. Il se sentit gêné et se retourna, penaud.
Il commença alors à se demander ou il était : un vert intense l’entourait de toute pars. Un seul arbre était posé là, au milieu de tout. Il y aperçut des singes.
« Des singes, dans Bourgeaux-Les-Bois ? »
Il se rappela alors qu’il n’était plus en ville, mais dans une sorte de pleine. Verte, la pleine.
« Je dois rêver…. »
Je dois vous avouer que quand je l’ai vu, debout, au milieu de toute cette herbe, avec pour seule compagne une jeune fille endormie, j’ai rit. Si ce gamin avait su, à ce moment là, qu’il avait traversé un portail temporel et rejoins une autre époque, préhistorique celle là, il ne m’aurait surement pas accepté.
Ce fut le moment que choisis Alys pour se réveiller. En sursaut. Car, après une tentative de viol, on fait souvent des cauchemars, c’est bien connu.
Thibault aussi, sursauta, quand il entendit la fille sursauter. Il eu le réflexe de se retourner. Là, il contempla la fille, ébahie devant ce spectacle qu’on aurait pus qualifier de « vert ». Elle avait, à ce moment là, pas la moindre trace de glace dans ses yeux : on l’aurait dit aspiré par cet endroit pour le moins inhabituel en pleine ville.
C’est alors qu’elle remarqua le garçon ; elle reprit aussitôt son regard habituel : un regard à vous transpercer l’esprit, le cœur et tous ce qui va avec.
« Qui t’es, où tu m’a amené ? »
Le gars fut choqué par sa voix : douce, avec un timbre agréable et délicat, comme tout le reste, mais si dur, dur à vous en briser les os en un seul mot. Lui ne trouva pas les siens, et resta planté comme un piquet.
« Tu me répond quand je te parle ?
-Ah ! Cria le garçon, surpris par la force de la voix de la jeune fille.
-Pfff…. Imbécile, murmura-t-elle tout bas »
Elle se leva prestement, et bondis sur elle même. Elle était dévêtue et elle dut se poser des tonnes de questions en deux dixièmes de secondes. Largement assez pour mettre son compagnon au tapis d’une claque bien placée.
« Tu va me dire tous de suite ce qui s’est passé entre nous ! TOUS DE SUITE !!!
-Mais t’es connes ou quoi ? Tu te souviens pas que t’a failli te faire tuer ? Je viens de te sauver la vie ! » Parvient à dire enfin le pauvre gars.
Sur ces mots, il s’en alla, vexé, vers l’arbre des singes. La jeune fille se retrouva seule, à poil, la main prête à donner une claque, au milieu des herbes vertes.
Ce qu’elle ce se dit à ce moment là, je ne le sais pas ; je ne lis pas dans les pensées, je l’ai déjà dit. Mais elle regarda le garçon partir seul, dans une plaine vide, tremblantes et en pleurs. Elle tomba alors dans l’herbe, soudain à bouts de force, pleurant toutes les larmes de son corps tremblotant. A vrai dire, on m’aurait dit quelle c’était faite fouettée des heures durant, puis qu’on avait torturé et tué toutes sa famille devant elle, je l’aurait crus.
Le garçon se retourna alors, et courus vers elle, amoureux transis qu’il était. La voir souffrir ainsi lui était insupportable. Mais il se fit rejeter comme un malpropre
« Casse-toi ! » lui cria la brune, tapant le sol contre son point.
Elle cria, pleura, frappa le sol durant une bonne heure. Une heure pendant laquelle Thibault la regarda, impuissant, s’épuiser seule contre le sol.
Enfin, elle s’arréta . Elle ne bougea plus et ne pipa mot. Un long silence gêné suivi.
« Désolé…. »
Se fut le seul mot qu’elle put prononcer. Le soleil se couchais déjà et des oiseaux s’envolèrent dans la voute céleste.
« T’a pas à l’être…
-Je suis une conne.
-Non…
-Ta gueule, je suis une conne, point barre. Tu me connais même pas et tu m’a sauvé la vie, je t’accuse d’avoir abusé de moi et maintenant, je pète ma crise…. »
Un silence. Puis une réponse.
« Moi, si je me réveillerai à poil, au milieu d’une plaine, seule avec une inconnu absolument moche et laide, je péterai un câble, c’est sur.
-Pas si la personne t’a sauvé la vie…. »
Il ne trouva rien à répondre. Elle continua :
« Et puis t’es pas moche…. »
La remarque gonfla sa poitrine et le fit choper un coup de soleil.
« Mais t’es pas mal non plus !
-On s’en fout…
-Bon écoute. Je commence à en avoir ma claque de te voir te morfondre… »
Il là prit par le bras, et la leva. Elle le rejeta et se releva toute seule, trop pudique pour se faire toucher, nue comme elle était.
« Il faut trouver un abris pour la nuit. » Clama Thibault, ragaillardis par l’attitude de la fille, redevenue normale.
Sur ce, il se rettourna, vite stoppé par les paroles de sa compagne :
« Eux….
-Thibault.
-Oui… »
Elle marqua un temps d’arrêt, gênée.
« Merci… »
Pas de réponses. Le gars riait.
« Tu peux me répondre, espèce de con ! »
Elle avait retrouvé son ton cassant, ce ton qui lui allait bien, je trouve. Malgré tous, Thibault arrêta de rire, mais souris, content du retour à la normale de la fille.
« De rien ! »
Il alla chercher des brindilles pour tenter de faire un feu, et y arriva, car il avait un briquet, en toute bonne racaille qu’il était sensé être. Cette nuit là, ils dormirent bien.
Arrêtons-nous un instant : vous imaginez quoi là, pour la suite ? De l’action ? De l’amour ? Du suspens ? Des Larmes ? Vous avez raisons, pour une fois, mais pas pour tout.
Les jours passèrent donc : la nuit dormant, le jour marchant, les deux adolescents survivaient. Ils n’avaient rien trouvés de concluants. Au bous d’un moment, ils se rendirent compte d’une chose, les animaux qu’ils voyaient (et chassés) étaient quand même bizarre. Un jour, ils en reconnurent un. Et c’était vraiment pour les déplaire.
« Mais c’est…. Un animal préhistorique ! »
En effet. Devant eux s’élevait un cheval, tout petit, sur quatre pattes griffues.
« Arrête de dire des conneries ! On ne peut pas être revenu à la préhistoire !
-T’a pas vu retour vers le futur ?
-Et alors !
-Bah, on à fait un voyage temporel !
-Mais t’es con ou quoi ! Scientifiquement, c’est pas possible ! »
Son regard traduisait son énervement. Thibault était content de la voir ainsi : elle était de bonne humeur. Non non, sérieux, c’était vrai. Je ne déconne pas.
En fait, Alys avait un fonctionnement un peu bizarre : de mauvaise humeur, elle se morfondait et de bonne, elle criait sur Thibault. Ce dernier avait finis par s’y habituer. A sa tenue naturelle, aussi. Elle était à poil depuis une semaine et se ne le dérangeait pas outre mesure.
« Bon, admettons, commença-t-elle, Admettons SEULEMENT qu’on à voyagé dans le temps. Comment ?
-Peut-être que, au moment ou j’ai vu une lumière… On à passé une sorte de portail….
-T’arrête t’es explication vaseuses ?
-T’a autre chose en stock ? »
Elle s’arrêta de parler. Se frottant les doigts contre ses tempes, elle réfléchissait à une éventuelle contre-attaque. Mais elle n’en trouva pas. Elle continua donc à méditer le problème :
« Bon, ADMETTONS ! Mais cela voudrait dire qu’on aurait pus rentrer par la colline…. Donc on à fait une connerie….
-Peut-être…. Qu’il y à un autre moyen de revenir ?
-Mouais…. »
Elle sourit. Mais si vite, que Thibault eu à peine le temps de le voir. C’était bon signe.
« Ah nous de trouver ce portails ! »
Ils marchèrent encore pendant trois jours, avant de le trouver, ce portais. Un carré blanc, impossible à trouver à l’état naturel, était tracé sur le sol d’herbes.
« Yeah ! On l’a trouvé ! Y’a plus qu’à sauter dedans »
Il se prépara à le faire, quand la fille le retint :
« Attend ! »
Il se retint donc de sauter, en colère.
« Quoi ! »
Alys se massa les tempes. C’était un vrai tic qu’elle avait.
« Supposons… Qu’on puisse voyager à travers les époques en passant dans des trucs comme sa…. »
Elle montra le portail du doigt.
« Oui, quoi ? »
Le gars bouillait d’impatience : il n’avait pas vu ses proches depuis 15 jours et il n’avait pas l’habitude de ce genre d’expéditions.
« Supposons (elle se massait les tempes de plus en plus vite), si on peut voyager à travers les époques, Qui est ce qui nous garantit que le portail est fiable ?
-Oui, c'est-à-dire….
-T’es complètement idiot ou quoi ! Si on peut voyager comme sa grâce à ses carrées dans le sol, rien ne nous garantit qu’on arrivera pile à la bonne époque !
-Oui. Et ?
-T’es pas fute-fute… Et si on arrive avant que la terre ne soit créée, un ? T’y à pensé ? Ou en plein champ de bataille de la seconde guerre ! Si ses trucs peuvent nous faire aller jusqu’à la préhistoire, ou sa peut nous mener ?
-Mouais….
-Donc il faut réfléchir avant de sauter là dedans…. »
Un long moment de silence s’en suivis…. Des oiseaux s’envolèrent, des cris de singes qui se battaient parvenaient aux oreilles des deux jeunes gens. Le silence fut finalement rompu par Thibault :
« On peut aussi rester là sans rien faire jusqu’à ce qu’on meure de vieillesse…. Bon, tu me suis ? »
Et il sauta, sans demander son reste, dans le mystérieux carré blanc, suivi très vite par Alys, convaincue.
Je ne peux pas vous décrire exactement la sensation qu’on éprouve lorsqu’on fait un saut dans le temps : c’est un peu essayer d’expliquer à des enfants de sept ans les opérations avec racine carré, c’est un peu dur. Quoi qu’il en soit, les non initiés on en général une forte envie de vomir à la sortie. Et Thibault n’échappa pas à la règle.
Alys arriva peut après, sans vomir, elle, et sans même une nausée ; à croire qu’elle avait fait sa toute sa vie. Mais quand elle vit le spectacle qui s’éleva devant elle, elle resta quand même sans voix. Thibault leva lui aussi la tète, après deux ou trois rasades de vomis, et vit le panorama incroyable de l’endroit :
C’était, pour dire clairement, un champ de ruine. La zone était grise et morne et seuls quelques bâtiments, ou plutôt structure, se dressait devant eux. Le reste était mort.
Les deux adolescents finirent, au bout d’un moment, par avancer. Ils ne savaient pas ou ils allaient exactement, mais partout ils ne voyaient que désolations : les bâtiments détruits, les êtres vivants desséchés (preuve que l’endroit avait été habité). Des photos, des livres, ou même des objets de valeurs trainait par là, abandonnés. Deux Heures passèrent sans que les deux gamins ne découvrent rien.
Et puis, là, ils tombèrent sur une autre photo. Une photo abimée, certes, mais une photo. Sur la droite, une personne souriante, un homme, formait un « V » avec ses doigts. Elle avait le teint blanc et des yeux noirs comme la nuit en pleine cambrouse. A sa gauche, une femme, qui elle ne souriait pas. Son regard farouche fixait ses cheveux de noir éclatant. Au centre de cette famille, une petite fille mignonne souriait, un adorable nounours blanc dans les bras. Alys.
Chapitre 3 : La station.
Quand celle-ci vit la photo, elle ne pus réprimer un élan de surprise. Elle la regarda longuement avant de la déchirer.
« Pourquoi tu la déchire, ce sont tes parents, non ?
-Pas envi d’en parler….
-La ville est détruite, il faut s’y….
-Pas envi d’en parler ! »
Elle tremblait. Thibault, ayant peur qu’une crise la ravage, une foi de plus.
Un long silence s’en suivit. Mais pas tout à fait le même silence qu’a la préhistoire : entre les deux jeunes gens, le silence était plutôt gêné. Dans le reste du monde, il était mortel. Ce n’était pas comme quand on entendait les oiseaux. C’était un silence absolument déprimant.
Elle s’arrêta de trembler, et releva les yeux :
« Viens, on repart. »
Elle avait repris son ton cassant, mais Thibault voyait bien qu’elle n’allait pas bien : elle avait les yeux brillant. Ils marchèrent dix minutes ainsi, l’une devant, excitée comme une puce, l’autre inquiet, avant qu’enfin la jeune brune finisse par s’arrêter, tremblante. Elle s’assit, et une vision de cauchemar s’éleva devant Thibault : elle, seule, pleurante dans un champ de ruine. Il ne put se résoudre à la voir ainsi. Il s’assit à coté d’elle et, oh miracle, elle ne le rejeta pas. Et puis aussi, chose pharaoniquement impossible il y avait à peine deux ou trois heures, elle finit par pleurer dan ses bras. Là, quand j’ai vu sa, j’ai rit. Oui oui, j’ai ris. En même temps, elle avait « pris par surprise » le pauvre garçon qui ne savait vraiment plus ou se mettre : même si il s’était habitué à la voir à poil, avoir ce même corps sublime pelotonné contre lui le gêna intensément. Bon je sais, dit comme sa, ce n’est pas drôle, et sa casse l’ambiance en plus, mais bon….
Elle pleura dix longues minutes encore comme cela. Thibault, lui, ne tenais pas en place entre ses désirs naturels et son amour pour la jeune fille. Il mit longtemps à poser ses bras autour du corps de la brune, réprimant ses désirs. Il lui posa une question, pour tenter de chasser le silence qui s’en suivit.
« Si tu me disait pourquoi tu pleure ? »
Pas de réponse. Il réitéra la question. Pas de réponse toujours.
Et puis, il sentit un souffle chaud, régulier, sur sa poitrine. Le pauvre gars se rendit compte qu’Alys s’était endormi. Dans ses bras. D’une certaine manière, il avait réalisé un de ses rêves. Mais une fois que le rêve devenait réalité, il devenait affreusement gênant.
Il finit par sentir qu’il avait des fourmis dans les Jambes, de grosses fourmis, même. Par peur de réveiller la jeune fille, des crampes avait saisit son corps. Gênante, comme situation.
Finalement, il s’endormit lui aussi, endoloris et fatigué. Les deux gamins, comme sa, au milieu des ruines, endormis l’un sur l’autre, j’ai presque trouvé cela touchant.
Et là, vous devez surement vous dire, à ce stade du récit, à quoi sert mon introduction. Vous le verrez bientôt. Et le narrateur, dans tous cela ? Vous le verrez aussi. Patience, patience. Vous le verrez… Tous de suite même.
Le lendemain, le gamin se réveilla. Ou plutôt, fut réveillé. Par quoi ? Sa, il n’en savait rien. Il sentait juste un énorme souffle d’air au dessus de sa tète.
« Vous êtes en état d’arrestation ! Les mains en l’air ! »
Ce rêve était un peu bizarre quand même….. Un bruit d’hélico, des flics…. Brusquement, il ouvrit les yeux : ce n’était pas un rêve : un hélicoptère se tenait là, et deux personnes tenant des flingues s’égosillaient à crier.
« Dans quelle galère je me suis encore fourrée… »
Encore embrumé par la veille, et endoloris de x contorsions, il se releva. Il laissa tomber la fille au passage :
« Et mais que…
-La ferme….
-D’où tu me (regarde les flics) ow….. »
Soudain, elle se rendit compte qu’elle était totalement à poil. Elle se releva presto et fit de son mieux pour cacher les parties.
Le deuxième flic s’avança alors, deux menottes à la main. Il les passa aux mains des deux gamins….
Les quatre personnes montèrent dans l’hélico.
« Lâchez-moi ! Bande de brute ! »
Alys était vraiment survolté. Mais les deux flics bizarres ne lâchaient pas prise. Finalement, l’hélico décolla.
Deux heures durant, les deux gamins restèrent dans une cellule. On prit ensuite Alys à part, et, à son retour en cellule, elle était complètement habillé dans une espèce de combinaison moulante en cuir latex.
« Ca fait bizarre de te voir habillé ….
-Ho ta gueule hein ! Moi aussi sa me fait bizarre ! »
Ils restèrent ainsi pendant plusieurs heures. Sans que l’on sache pourquoi, l’hélico s’arrêta tous d’un coup et des gens, tous de Latex vêtus, vinrent chercher les deux adolescents. Ils n’étaient pas mécontents de sortir de leurs cellules, surtout quand ils se firent démenotter. Leurs maux aux mains et leurs fatigues leurs firent passer l’envie de s’échapper, surtout quand ils virent ou ils avaient atterris.
Devant eux s’élevait une immense citée fortifiée, construite dans du béton armé. Autour, dans les cieux et sous le pont sur lequel ils posaient leurs pieds, c’était le vide, le néant. En gros gras, on pouvait lire, à l’entrée de l’immense citée : « Station de la brigade temporelle ». Bien qu’il n’y ai personne pour le lire, sembla-t-il. A par des tonnes de soldats qui patrouillaient.
« Brigade temporelle ? »
La question de Thibault ne passa pas inaperçue : un garde lui répondit.
« La brigade temporelle est chargée de contrôler les portails, pour que personne n’y pénètre. Si non, vous pourriez commettre quelques erreurs… »
Devant l’air sceptique des jeunes gens, le soldat continua :
« Vous pourriez, avec vos actes, modifier complètement le cours de l’histoire. C’est d’ailleurs ce que vous avez fait. C’est pour cela qu’on vous à arrêtés. »
Les gamins comprirent ; ils baisaient la tètes. Ils entraient maintenant dans un grand hall.
« Que qu’il va nous arrivez, maintenant ?
-Vous n’avez pas tellement le choix : soit vous allez être exécutez, soit vous rejoindrez la brigade… Mais c’est le juge qui en décidera. On vous amène à lui, maintenant. »
Les pauvres enfants tremblait comme des mouches qu’une grenouille à attrapé.
C’est à ce moment là que moi, le juge, entre en scène.
Moi, je suis le juge ; je suis chargé d’observer tous ce qu’il se passe dans le cours du temps. Quand ils entrèrent dans la salle, je criai.
« Georgio ! Tu t’es trompé !
-Hein ?
-Tu n’as pas amené les bonnes personnes ! C’est un autre qui à détruit le monde le vingt huit juillet 2009 !
-Mais je….
-Sort d’ici ! »
Le garde sortis, penaud. Moi, je parlai aux enfants…
« Ah là là… Pourquoi des imbéciles comme lui travaillent ici ? Excusez nous de notre erreur…
-Alors sa veut dire que….
-Non, vous n’êtes pas libre. »
Grand silence….
« Vous nous avez découverts, et l’existence des portails avec…. Il va falloir vous éliminez…. »
Sur ses mots, Alys prit la parole, pour la première fois depuis son entrée dans ma salle.
« Vous devriez avoir honte ! D’abord, vous nous malmenez, prétextant qu’on a changé l’histoire, vous nous amenez ici, au milieu du vide intersidéral…
-Le Warp…
-JE M’EN CONTRE FICHE ! Vous nous amenez ici, sans rien nous expliquer ! On à fait un putain de voyage à une époque préhistorique, on arrive dans un monde détruit et vous dites que c’est notre faute….
-Justement…
-VOTRE GUEULE ! Vous nous faites voyager on ne sait pas comment dans une cellule moyenâgeuse, les mains derrière le dos ! Accompagné de soldats armés qui plus est ! Et maintenant qu’on à rien fait, il faut nous TUER ! Mais vous êtes tarés ! »
Je restai sans voix, devant l’audace de cette fille devant un homme de deux mètres dix. Thibault, lui, avait préféré fermer sa gueule.
« Calmez vous, dis-je, je vais vous expliquer vite fait. Quelqu’un d’autre que vous est entré dans le portail. Il est parti, ne sachant pas contrôler ses portails, Dans une autre époque que la ou vous êtes partis. Le Vingt Huit Juillet deux mille neuf, à 9H précise, il à lancé la plus puissante bomba atomique jamais connu, sans le savoir bien entendu. Ah dix heures, l’humanité et les êtres vivants étés foutus. »
Alys fut vive de réaction :
« Mais…. Comment lui à atterris ici et nous à la préhistoire ?
-Car VOUS savez contrôler les portails ! A deux reprises, vous avez voyagez à la véritable époque des portails ! Chaque portail est assigné à son propre lieu dans le temps. Mais seules certaines personnes ont le don de voir les portails sous leurs vrais jours et donc de voyager correctement dans le temps, sans risquer d’atterrir dans le warp, c'est-à-dire la zone « frontière » entre les endroits du temps. Là ou nous nous trouvons actuellement. La deuxième personne à avoir emprunté le portail après vous (celui qui à détruit l’humanité) à sauté dans un autre portail avant la fin du monde. Sauf que, ne sachant pas contrôler les voyages dans le temps, le WARP, l’a aspiré. Preuve qu’Alys Maitrise les portails.
-Mais…. Et moi ? Intervint Thibault.
-Toi ? Tu à subis l’influence de ton amis, sinon tu serais tombé dans le Warp. »
Un silence s’en suivis.
« Je vous fait une proposition : vous intégrez la brigade temporelle…. Et vous retrouvez le moyen de sauver l’humanité. »
Ils acceptèrent, et sortirent. Deux jours plus tard, ils se firent accepter à l’académie de la brigade, chargé de former les futurs brigadiers.
Bah, franchement, j'ai lu tous les chapitres que t'as mis, je dis que c'est assez intéressant, mais si tu veux la prochaine fois je te mets un commentaire plus constructif. xDD
Un magnifique vaisseau…. Le STARSBLUES ! Quel beau véhicule ! Je veux le même ! Bon, je l’ai, mais bon…. Je suis le Juge. Rebonjour. Le gosse vous à bien raconté ? Il en été ou ? Au moment ou il part, sans doutes…. Il raconte bien, au moins ?
Bon, je vais surement vous raconter (j’aime ce verbe) toutes la suite : comme vous aimez bien ce… Gamin…. Apparemment, ba je lui ai mit derrière lui une caméra espion, histoire de le suivre en permanence. Vous ne louperez rien, pas même le X ou le Y. Vous voyez de quoi je parle, ou il vous faut un topo ? De toute façon, y en aura pas, dans la suite. Enfin…. Oui….. Non….Bref, passons. Donc, le gosse à décollé (avec quelques difficultés, je le conçois), vers une autre aventure traumatisante. Ce ne sera pas la dernière. Le pire, c’est que sa me fait rire. C’est pour sa que je l’aime bien, ce Thibault… Mais Alys est un cas si intéressant…. Un vrai calvaire, d’après ce que j’ai vu…. Le Thibault ne savait pas piloter avec la logique signée serveur 3 . Moi non plus, j’ai rien compris, aussi inhumain que je suis. Enfin, je vous laisse apprécier : « Serveur 3, comment on active le bouclier d’invisibilité ? -Tu ne sais pas ? Tu active le cendrier avec le bouton Z et tu tire la chasse des toilettes. -… - Ba quoi ? »
Heureusement qu’il ne devrait passer que 24 h dans ce vaisseaux. Parce que le voyage du retour… Bref. Et puis, il commença à s’approcher de la base. A vrai dire, dans moins de deux heures, il y serait . Et il fallait s’armer. « Serveur 3, comment on active le pilote automatique ? -Va dans la douche, laisse couler l’eau chaude 5 minute et met du Bacon frit dedans. Comme d’hab’, quoi. Pourquoi tu demande ? -Serveur 5 ! -Oui ? » Une femme bleue apparut… Elle était revêtue de la fameuse combinaison moulante des pilotes. Sexy. Mais Thibault s’en foutait comme de la première boulette de papier qu’il à lancé en classe pour se faire accepter.
« Fait ce qu’à dis le serveur 3, silteplait. -Ok ! » Elle disparut brusquement. Elle revint 5 minutes après. 10 minutes, 15 minutes…. Le pilote auto ne s’activait pas. « N’3 ! -Oui ? -On à fait ce que t’a dis, et voila. -Quoi ? -Pas de pilote auto ! Il marche pas ton truc ! -Mais il est actif, le pilote ! Part, pour voir ! » Le gamin suivi les instructions du n°3. Le levier bougeait tous seul. « Tu vois ? -Pourquoi rien ne dis qu’il est actif ? -Hein ? -Pourquoi, quand le pilote est actif, rien ne s’allume, rien ne se dit ? -A quoi sa servirait ? » Thibault soupira. C’était vraiment le genre de truc qu’il détestait : l’imprévu et les surprises. Pathétique, pour un garde temporel. En même temps, sa pouvait être un qualité, quand on est supérieur. Mais pas en temps qu’apprenti, ou comme soldat : l’imprévu pouvais surgir de partout. Il avait beau pester contre le serveur 3, sa ne servirait à rien : il était trop illogique pour comprendre la logique de son patron. Il rappela donc le Serveur 2. « Oui, boss ? -J’ai besoin d’une arme pour m’infiltrer là-dedans. Ou est l’armurerie ? » Elle lui fit signe de le suivre et, dans un grésillement, disparue. Pour réapparaitre devant une petite porte à l’ancienne, dans un coin du salon du Starsblues. « Par là ! Mais faite attention… -Pourquoi ? -Le serveur quatre dirige l’armurerie… » Elle avait l’air inquiète. Thibault avait l’air inquiet… Et s’empressa de poser des questions. Il détestait l’imprévu, et maudit donc Basil pour ne pas lui avoir parlé de cet endroit, du serveur 4, et de ce qui effrayé tant le N°5. Il entra tous de même, cette tète brulée. De toute façon, il ne pouvait plus faire marche arrière…. Il découvrit une pièce sombre. Enfin, sombre… En fait, on y voyait rien. Par reflexe, il tata le mur. Pour trouver de la lumière, cela s’entend… « Qui est lààà ? » Quel était cette voix ? Un fou ? En tous cas, qui que se soit, il avait l’air d’un gros malade. Il s’agissait surement, celons les murmure de Thibault (moi, de toute façon, je m’en fou, je ne risquais rien) du Serveur 4. « Je suis le propriétaire du vaisseau ! Donne-moi une arme ! »
Le souffle de Thibault, agrémenté par une peur instinctive, résonnais dans la pièce, ce qui supposait qu’elle été petite et ronde. Une voix finis par répondre au petit lapin apeuré. Enfin, Lapin…. Bref, vous m’aurez compris. Je crois…. « Alors comme sa, c’est toi, Larutou ? Mmmmmm….. » Silence. Grand silence même. Un silence pesant, ou l’on sentait le stress d’un homme à plein nez. La peur est contagieuse, même entre serveur et humain. Et pour le coup, entre N°5 et Thibault. Les Mmm continuères, de plus en plus aigues. Rien d’autre à dire sur ce passage de Un quart d’heure long et pesant. J’aurai été un narrateur totalement omniscient, je vous aurez décrits les pensées de Thibault. Mais, je crois que je l’ai déjà dis, je ne lis pas dans les pensées : Je suis Juge, pas medium. Enfin le silence se rompit. Pour le pire. « Voyons…. Quelle arme te conviendrait ? Reflexe… » Un petit canon rouge vif sortit du mur, éclairé seulement par une petite lampe Jaune. Une lumière rouge partis. Le gosse bondit, mais se fit toucher le bras. « Bieeeeen… Résistance maintenant ^^ » Thibault ne dus pas avoir le temps de voir grand-chose : un gan de boxe géant, d’un rouge vif toujours, le frappa de plein fouet. Il ne pus se retenir : pan, dans le mur. « Hoooo, pas maaal, Fuuu…. Attention derrière toi, mon petit ^^ » Le Thibault roula sur le mur et se cogna contre le mur d’en face. Une lance avait surgie du mur, parée à l’embrocher. Mais il avait esquivé de justesse. « Ton maitre t’a bien formé ! Intéressant… Gâfe ! Fuuu… » Il ne put éviter le boulet de métal qui sortit du mur, le projetant sur un tapis de piquet. Par un poirier bien placé, il sauta par-dessus, mais manqua de tomber dans le champ d’action d’une turbine tranchante. Il se releva… De justesse pour faire le pont : une mini fusée lui fonça dessus. Il tomba au sol par contre, quand deux matraques sorties de nulle part lui coupèrent le souffle. Pauvre enfant. Les rires du serveur 4 occupaient le fond sonore. Quelle tète pourrait-il avoir ? Même moi, l’esprit sadique de cette machine me fit peur… « Et bien, Thibault, tu commence vraiment à me plaire~fuu. Je crois que j’ai trouvé l’arme qui te faut ^^ » Les lumières éclaircirent alors la salle. Une grande salle en forme de dôme, bleue, avec des centaines d’armes accrochées sur les murs. Au centre, un hologramme représentant un …. Clown. Un clown aux yeux angéliques, aux cheveux dressés sur la tètes, des vêtements de gay. Son petit sourire faisait tous de même froid dans le dos, ainsi que sa petite goutte d’eau peinte sur son visage. L’hologramme passait sa main dans les cheveux, l’autre main s’amusant avec un paquet de carte. Qui avais pus créer un Pd aussi flippant ? J’en toucherai deux mots aux concepteurs du Starsblues. Le clown sortis de son paquet une carte. L’as de pique. Deux mains mécaniques sortirent du mur et agrippèrent le gamin fermement. Lui, épuisé, ne réagit pas. « Quesque…. -Voyons si tu résiste à la meilleure arme qu’il soit. Fuuu~ La puce HGM ! » Aussitôt, une petite seringue injecta dans le bras de Thibault une sorte de Sérum. Je savais quelle arme il allait injecter dans le corps de Thibault ; et je compatissais. Ce gosse allait surement mourir bêtement sans avoir eu le temps de connaitre la vie…. Sur le moment, je me trompais, bien évidemment, mais connaissant la « puce de la mort », et vu les grimaces que tirait ce gamin, on aurait juré qu’il allait mourir. Mais, à ma grande stupéfaction, non. Il s’endormit, au bout d’un moment, sans véritables douleurs. Il se réveilla une demi heure plus tard, les yeux dans le vide, et le clown l’accueilli chaleureusement- si toute fois un clown aussi bizarre pouvais être véritablement « chaleureux ». « Bien dormis ? Fuuu~ -Hein ? -Tu avais l’air de souffrir, tout à l’heure. Normal, la puce HGM te transforme toutes les cellules de ton corps…. Le résultat chez toi est… Comment te dire sa sans te choquer…. Troublant ^^ » Enfin, il se releva, clopint clopant et les yeux dans le vide. « Je t’apporte un miroir ^^ ? » Le gosse acquiesça. Le clown sortis de son paquet de cartes le roi de trèfle et un petit miroir sortis du mur. Le gamin écarquilla les yeux. Devant lui se trouvais un jeune homme d’1m85, à peu prés, plutôt musclé, a la combinaison déchirée. Ses cheveux bleus avait poussés jusqu’aux talons et ses ongles avait gagnés deux centimètres. Son visage n’avait en revanche pas changés, à par se yeux, d’un vert pur et sans pupilles. Un peu comme les miens. Un tatouage longeait son corps en long telle une cascade d’émeraude, partants de la nuque pour s’enrouler autour de son torse et finir sur son talon gauche. Par peur, l’ex Thibault frappa le miroir de plein fouet, de sorte qu’il se retrouva brisé en milliers de petits morceaux tranchants. Bizarrement il ne les sentis pas, et pour cause : les petites particules tranchantes ne pénétrèrent pas la peau, mais rebondirent dessus. « Tu m’a fait quoi !? -Calme, petit être ^^. Tu t’es juste fait injecter la puce HGM, l’arme la plus perfectionné qui existe. Tu dois être un des premiers qui à résisté. Tu n’es pas heureux ? -Je vois que tu m’as transformé en… En MONSTRE !!! -Houlà…. » Un coup de point traversa l’hologramme du clown et vint se planter dans le mur d’en face, littéralement. Un creux c’été formé dans le Starsblues. Sidéré, Thibault retira son point de la paroi. En quel être été t’il devenu ? « Tu à été transformé en surhomme, mon cher amis. Testons tes nouvelles capacités ! » La lumière s’éteignit sur ses mots. Etonnamment, Thibault ne s’affola pas. Apparemment, lui, devait voir comme en plein jours. Il avait hérité un peu du caryotype des félins, apparemment. Un boulet de métaux jailli du mur. Par on ne savait quelle réflexe, l’enfant sauta par-dessus. Puis, une fois en l’air, des dizaines de laser l’assaillirent, et de formidables mouvements lui permirent d’esquiver sans aucune difficulté les tirs mortels. « Il m’arrive quoi ? » Un manque d’attention l’empêcha d’éviter le coup de point géant, qu’il se prit de plein fouet. Mais il ne bougea pas. Ses pieds se plantèrent dans le sol et il agrippa avec une force nouvelle le point. D’un coup, il le retira du bras qui allait avec. Il le portait. « Incroyable ^^ celui là est remplis de plomb. C’est… Stupéfiant. Inutile de continuer d’avantage. Fuuu~ »
Il sortit, une heure après, de la salle du Serveur 4. « Alo…. HO ! » Le serveur 5 avait l’air surpris. Evidemment. « Bien…. Serveur 5…. Je suis fin prêt…. On va atterrir…. » Une énergie nouvelle en lui, il s’assit sur le siège de pilotage, prêt à prendre d’assaut la forteresse….
Et voila! Il m'a pris du temps, celui là, parce que j'hésitait à mettre un perso que vous aurez tou reconnus dedans ^^
Je le ferait sans doute plus souvent, ce genre de private joke. Si sa vous plait (ou pas) vous le dites. Vous ètes mes princiaux lecteurs....
Je l'ai reconnu dès les début. èwé Hihi, Hisoka is zhe best! /o _____________________
Hisoka : On dirait que je suis admiré par les gens, fufu, ~ Peut-être faudrait-il que je marque l'histoire pour être plus aimé? ~
Ahiru : o__o Euh.. En faisant quoi? ><''
Hisoka : En faisant.... Un bain de sang, cela devrait se montrer intéressant. ~
Ahiru & Moi : _____________________
Bon maintenant les commentaires, constructifs ou pas. ._.
■ Superbe idée pour ce chapitre, surtout pour le coup du clown, j'ai presque faillit m'étouffer devant mon ordi' me rendant compte qu'il avait un rapport avec mon Hisoka, du moins c'est ce que j'en déduis en lisant. x'D
■ Je trouve que ce n'est pas très bien espacés, du moins, on pourrait s'y perdre en lisant.
■ Bien écrit, même si j'ai remarqué quelques fautes traîner par-ici et par-là, mais c'est assez agréable à lire. ^^
■ Les personnages sont assez sympa et on arrive à se mettre dans leur peau. Du moins, un chapitre et toujours dédié à un personnage (c'est ce que j'ai remarqué, mais je sais pas si c'est comme ça ou pas. ._.). Donc cela ne procure normalement pas de difficulté à rentrer dans leur peau.
Sinon, je crois pas avoir grand chose à dire. Sauf que.. JE VEUX LA SUITE!!! ^o^
Quel plaisir de savoir que ma fic plait! Franchement je suis heureux, et pas qu'un peu. Je peux pas décrire ma joie^^.
*Rire, larmes joies* Bref.....
Chapitre prochainement (mais dans longtemps parce que je par trois ou quatre jours avec mon oncle demain.... Je vais essayer de le finir avant mais c'est pas gagné, parce que je veux que sa pète....)
OMG Hisoka ! Purée niveau scénario, ce que je te rapprochais jusqu'alors, c'était pas terrible mais ça commence à devenir passionant, bien jouer o_o. C'est vrai que ça devrait être plus espacer par contre, mais c'est vraiment génial, bravo ! ^^
Prochain chapitre dans un peu beaucoup Longtemps, à cause d'une P***** de Clé USB Que j'ai confié à quelqu'un et qu'elle doit me rendre seulement le vingt-cinq ^^
Chapitre 8 : Enfin la forteresse ! Enfin ! Le Starsblues été à quelques mètres de la forteresse de Witz. Enfin… Forteresse… Devant les yeux ébahis du nouveau Thibault, une énorme boule de métal entourée de vaisseaux étranges et plutôt laids tenait toute seule dans l’immensité du warp. Les nouveaux yeux persans de Thibault virent (ainsi que le zoom intégré de ma caméra) des centaines de petits canons, devant tirer à l’approche d’un objet volant. Le Starsblues ne pouvait, de toute évidence, pas atterrir sur la boule sans exploser. Il fallait que Thibault y aille en « nageant ». « On dirait l’étoile noire ! » Ce fut la première réaction du gamin qui été encore dans l’être mesurant prés de 1m85. Malgré son « nouveau » corps, il était encore un gosse. « De quoi ? » Evidemment, le serveur 5 (qui était, pendant le voyage, devenue l’amie de l’enfant, car le serveur le plus humain et normal) ne connaissait pas ce que vous, misérables humains, appelait « Hollywood » et qui est, pour moi, l’organisation abrutissante par excellence. Enfin, là n’était pas la question, parce que pour le moment, Thibault se préparait aux derniers préparatif dans l’armurerie. « J’espère que tu reviendra blessé. -Pourquoi ? -J’adore le sang ! Cette couleur rouge est si… Poétique ~. -… » Il fallait absolument que je contacte les imbéciles qui avait conçus se serveur. Il choisis, selon les conseils de N4, deux pistolets mitrailleurs, car : « De toute façon, il faudra que tu te montre discret, non ^^ ? Si tu te fait repérer, il faudra que tu face le travail vite et bien, sans laisser de trace. Les mitrailleurs ne tachent pas. C’et pour sa que je ne les aimes pas. Fuu~. » En disant au revoir au serveur 4, il remarqua le sourire de psychopathe que celui-ci arborait. Et pour cause. Il le reverrait, et pas forcément au moment qu’il fallait… Enfin… Il laissa de coté N4 Pour se concentrer sur son but premier : Alys. Bah, oui, parce qu’on en à pas parlé depuis deux chapitres, mais bon… Il dit au revoir à serveur 5. Il ne la reverrai pas avant au moins quelques heures. Au moins. A ce stade, j’ai pensé que je pourrai déplacer un peu la caméra. Je n’allais pas rester pendant trois heures à regarder le petit Thibault nager dans le warp. Il faudrait d’ailleurs que j’explique un truc : On peut survivre dans le warp, pendant au moins deux ou trois jours, car il y à assez d’air dedans pour respirer, mais pas assez d’eau. On peu survivre, mais sans bouger. Car la gravité du warp est…. Ecrasante. En fait, les physiciens se représentent le Warp comme une sorte de Cube : en haut la ligne du temps et en bas, le fond. Plus on se trouve au fond, plus on est écrasé. Etrangement, si on ne bouge pas en haut, la gravité du warp ne nous attire pas, ou si, mais lentement. Par contre, si l’on se met à faire des efforts, le bas nous attire lentement, mais sûrement. On à, en haut, la possibilité de nager dans le warp. Donc de s’y déplacer. Mais il faut faire un effort considérable pour rester dans un axe précis et ne pas se retrouver attirer vers le bas, et perdu à jamais dans l’immensité du Warp. Un effort complètement hors de portée d’un humain non entraîné à réguler sa température corporelle et l’oxygène de ses muscles. Un entraînement qui dure des années pour un humain normal. Mais pas pour un HGM. Humain Génétiquement Modifié. N’est-ce pas, Thibault ? Et même alors, cet HGM demandera un effort considérable à son corps pour pouvoir effectuer 1000 m. En moyenne, un HGM comme Thibault (d’après les estimations, car Thibault est le seul survivant de la puce) mettra 3 heures. En droite ligne. Et c’est exactement pour cela que je vais déplacer la caméra pendant ce temps. Infiltration de l’espion dans la base : OK. Repérage dans les dédales de couloirs pleins de Witz belliqueux : OK. Désactivation des diverses sécurités : OK. Infiltration dans la salle de réunion : OK. Une dizaine de Witz autour d’une table circulaire. Et deux humains, au bout. Deux humains ? Attendez, il y avait un problème, là… Mais, je me sentais bien. Le problème ne venait pas de moi, mais des humains autour de la même table que les witz. Deux humains sensés être morts, en plus. Et qui rigolaient bien. Je les reconnus de suite, ses deux gugusses : Arnold Roy et Ayern McMahon. Deux anciens brigadiers. Anciens car supposés disparus depuis une attaque mystérieuse des Witz, il y avait deux ans humains de cela. Ces mantes avaient infiltrés la base passant outre les divers systèmes de sécurités, pourtant renforcés maintes et maintes fois. Des plans du Starsblues avait été volé, et les pertes humaines avait été nombreuses. Comment je le sais ? Moi, je connais chaque brigadier personnellement, car mon rôle premier est de juger s’ils intègrent la base ou pas. Généralement, ils sont innocents, et le problème ne se pose pas : il n’ont causé aucun paradoxe grave et on découverts les portails par accident. Comme pour Alys et Thibault. Mais, de temps en temps, un paradoxe temporel grave peu se produire à cause d’un seul homme ou femme. Il faut alors tout un procès pour les juger. Ca a été le cas pour Ayern. Vous vous souvenez du prologue de cette histoire ? Et bien c’est sa faute. Enfin, elle a juste tué tous les dirigeants de la conférence de Yalta accidentellement. Et provoqué ainsi la domination totale de Hitler sur le monde. Et accrue sa folie. Il n’a tout simplement pas voulu qu quelqu’un d’autre prenne le pouvoir après sa mort, et à tout fait sauté. Pour ma part, j’ai tous de suite trouvé étrange qu’elle utilise sans le faire exprès une bombe destinée à détruire Hiroshima à la base, et encore en état de prototype en plus. Mais, sous l’influence de certains membres plutôt proches de moi, je l’ai cru. Et elle à rejoins la brigade. De ses membres, un seul m’a semblé crédible. Arnold Roy. A l’époque, cet homme aux cheveux de feu été mon plus proche collaborateur, et Basil été son élève. Il lui à appris pas mal de choses, d’ailleurs, mais pas la patiente d’on mon assistant actuel fait preuve. En effet, Arnold été l’homme le plus susceptible et à cheval sur les règles que je n’avais jamais connus : « Ton col ! Pas relevé ! -Mais monsieur, je suis en temps de repos… -Ne me répond pas où je t’arrache les tripes par les fesses ! C’est clair ? » Je n’y pense que maintenant, mais Basil avait due en baver, petit. Etrangement, A. Roy se calmait dés que Ayern été dans les parages. Le fait même qu’il la défende m’avait choqué. Bien sur, il été sûrement trop benêt pour l’avouer, mais je voyais bien qu’il été plus indulgent avec elle qu’avec les autres. Les deux tourtereaux paraissaient bien s’amuser, parmi toutes ses étranges mantes bleues. Et là, une chose me frappa : même si je ne comprenais pas un mot de Witz, on pouvais bien voir qui commandais, à cette table. Et ce n’été pas les insectes, mais bien les singes. Entendre Arnold crier me rappela quelques souvenirs impérissables ; l’entendre beugler en Witz me fit un choc. Beaucoup de choses s’expliquèrent, en quelques secondes à peine. Des traîtres. Je m’en été douté un peu, remarque. Que ce soit l’un ou l’autre, impossible de deviner qu’ils ne complotaient pas. Et cette attaque étrange, ou beaucoup avait failli y laisser la vie… Ayern sortis une phrase en humain, après 10 bonnes minutes de silences : « Arnold, tu veut bien aller réveiller Nicolas ? Il se réveille, je pense. » Le rouquin s’exécuta. Il ne discutait absolument pas l’ordre, bien qu’il n’ai vraisemblablement pas entendu de pleurs. Un peu comme moi. Pourtant, il revint avec un enfant d’à peu prés Un an et demis, aux cheveux et aux yeux couleurs rubis. Et là, je me qu’il se passait quelque chose de bizarre. Des yeux rouges ? Dans mon souvenir, ni Ayern ni Arnold n’avait les yeux rouges… Et pourtant, je l’ai déjà dit, je n’avais pas la berlue : le gosse marchait vers sa mère, qu’elle accueillis à bras ouverts. Et, à ma grande surprise, je me rendis compte que je n’avais absolument pas la berlue. La couleur des yeux été bien héréditaire. La couleur des enfers brillait dans les yeux d’une mère attendrie.
En revanche, je ne sais pas pourquoi tu ne corriges pas les défauts que l'on a citer, c'est toujours pas espacé et c'est pas plaisant à lire. Par contre le chapitre est très bien, y a pas mal d'action dans celui là =D.
Le problème c'est que je l'espace à fond sur Work, mais une fois sur le forum sa se désespace. Du coup ba voila....
Vous avez remarqué deux petites apparitions (même trois)? Ils auront un rôle important dans un chapitre à peine, qui sera écrit d'ici deux jours au plus!
Chapitre dispo! (J'ai quand même trois chap d'avance, j'en posterai un ce soir, peut-être :p )
Chapitre 9 : De Ayern à Basil
Elle avait bel et bien des yeux de sang. Sous ses cheveux d’en noir de jais, encrées dans sa peau pale, les deux petites orbes de sang regardèrent alors le rouquin d’un air « il faut que je te dise un truc ». Vu la tète que Arnold faisait, il allait passer un sale quart d’heure. A vrai dire, je n’avais jamais, au grand jamais, vu une telle expression sur son visage. Et pourtant, je le connaissais plutôt bien.
Le (pauvre) rouquin beugla un ordre, moins assuré tous d’un coup, à un Witz un peu plus grand que les autres. Il s’esquiva ensuite dans une pièce, précisément la même ou dormais le bébé, suivi de celui-ci et de sa conjointe apparente. La caméra vola vers la porte discrète, pour que je puisse voir une pièce chaleureuse, aux teintes entre rouge vif et rose bonbon. Presque à gerber.
La mère s’assit sur un fauteuil couleur « été indien ». Les ombres ne laissaient voir aucune autre chose que les deux paires d’orbes écarlates flottante au dessus d’une masse rouge. Des lèvres roses s’ouvrirent pour cracher des mots sur un homme apeuré :
« Il y en à un autre. »
L’homme n’eu pas la force de soutenir le regard de braise et, faute de quoi, se mit à regarder la moquette fushia. Un autre quoi ?
« Impossible…
-Et pourtant. »
Un bruissement témoigna d’un mouvement des jambes du rouquin stressé. Il n’avait pas la superbe qui impressionnais temps les witz, et encore moins celle que lui donnais son statut de premier conseiller du Juge. J’en vains presque à le plaindre, mais je ne pouvais m’empêcher de rire. Si Basil avais vu sa….
« Je le sens… Un organisme qui n’est pas un Witz… Un similaire au miens, et à celui de Nicolas… Un HGM… Je le sens… »
Là, c’était moins drôle. Et même, pas drôle du tout. Si elle disait « un autre », sa voulait dire « quelque chose d’autre que moi », ce qui sous entendait qu’elle était une HGM. Je n’ai pas besoin de le préciser, en principe. Je l’avais compris dé l’instant ou j’avais vu des yeux inhumain sur une femme tous ce qui semblait de plus normale. Même vous, pitoyables humains, vous auriez dus le comprendre, non ?
Arnold Explosa alors. Mais de peur. Je n’avais jamais, au grand jamais, vu le roux effrayé par un humain. Et encore moins une humaine.
« Impossible ! Je n’ai pas trafiqué les plans pour rien ! Les seuls plans valables sont en notre possession !
-Tu les as trafiqués comment ? »
Cette question parus le surprendre. Pas à moi.
La puce HGM avait été, à la base, créé pour des humains. Normal. A la base, n’importe quel humain. Mais, depuis l’attaque il y à deux ans, les 50 essais effectués ont causés des morts. 50, exactement. Nous ne pouvions nous permettre de faire d’autres essais. La puce HGM fut abandonnée.
Lorsque N4 avait ressortis La puce de nulle part, j’ai bien crus que Thibault allait mourir jeune. Mais il avait survécu. Deux solutions s’ouvraient alors : Il avait un caryotype qui marchait ou le serveur avait modifié la puce. Hors, d’après les propos d’Arnold, j’optais plutôt pour la deuxième solution. Encore une fois, je me jurai de contacter les génies qui avaient conçu un serveur capable de résoudre un problème qui stagnait depuis deux ans.
Mais pour le moment, j’avais d’autres soucis en tète. Un danger sans précédent pour Thibault. Un HGM autre que lui.
« Abruti… Dépêche-toi de retrouver l’HGM. Et de le stopper. Si il est là, c’est qu’il y à un intrus. Et je n’ai pas envie de me battre aujourd’hui. J’ai quelque chose à faire avec Alys. »
Quoi !?
Elle avait bien dit « Alys ». Je ne rêvai pas. Je ne connaissais qu’une seule Alys vivante. Elle se leva. Soudain, elle s’arrêta net, consciente de quelque chose.
« Juge, arrêtez de m’observer avec vos caméra, je suis gêné. »
Repéré. Merde. Je n’avais plus le choix, maintenant : il fallait fuir. Je revins sur Thibault : il nageait toujours.
J’en concluais beaucoup de chose : Un, Arnold était un traître et un voleur. Deux, Thibault n’était pas le seul HGM : c’été un danger pour lui, mais aussi pour toute la base.
Dans ma sale de vision, je discutais, quelques minutes plus tard, avec Basil :
« Il faut envoyer tout un escadron de vaisseaux de combat, et tout de suite. L’heure est grave.
-Vous voulez Sauver Thibault ? Mais ce n‘est qu’un apprenti. Il peut bien…
-C’est notre seul HGM. »
Basil n’était pas au courant, bien évidemment. Il n’eu pas la réaction que j’attendais. Temps mieux : il le prit favorablement. Il eu même un léger sourire.
« J’ai bien fait de confier la Puce à Serveur 4. Je savais qu’il ferait des miracles, ce gosse. »
Même moi, je fus surpris.
« C’était donc vous !
- Il ressemble beaucoup à Salomon, vous ne trouvez pas ? »
Salomon… Maintenant que j’y pensais, c’été vrai. Les mêmes yeux, la même passion pour les vaisseaux, la même horreur de l’imprévu…
« Je me suis donc trompé. Je pensais que Le serveur 4 qui l’avait amélioré.
-Pas besoin. Il est son sosie. Une réincarnation, peut-être ?
-Ou son fils… Non, je ne vois pas qui pourrait être la mère. Et puis, il ne partage de traits avec personnes d’autres. »
Un long silence s’en suivi. Un silence chargé de souvenirs de toutes sortes. Basil souriait.
« Je vais faire décoller des équipes.
-Au fait, n’y allez pas. Vous pourriez…
-Arnold ? »
Perspicace, ce Basil. Pour un humain, en tout cas. C’est pour sa que je l’aimai bien.
« Tu savais qu’il…
-Qu’il était un traître ? J’avais écouté une de ses conversations avec Ayern. Je n’avais rien osé dire, par peur que vous ne me croyiez pas. Et par peur de lui, aussi. J’avais écarté tous soupçons quand il avait soi-disant été tué. Quand la puce ne marcha plus, je l’ai soupçonné. Je suppose que vous ne m’envoyez pas là bas pour une promenade de santé. La Puce est entre de mauvaises mains. Je vais préparer les soldats.»
Il sortit de la salle d’un pas lent. Pas besoin d’affoler les troupes. Basil était sûrement le seul humain qui pouvait détecter mes caméras sans outils. Et le plus perspicace aussi. Depuis La mort de Salomon, du moins.
La brigade l’avait recueillis encore jeune, vers 5 ans. Il n’avait pas de parent. Fréquent, lorsqu’on vient de l’année 1919. Orphelin de guerre, il avait trouvé un portail par hasard, et était tombé dans le warp. Une patrouille de surveillance l’avait trouvé.
Arnold s’était tous de suite pris d’affection pour le Gamin. A l’époque, il avait une vingtaine d’année. Moi même, je fus surprit par son intelligence remarquable. Impossible de ne pas garder un si bon élément. Surtout si jeune et si peu élevé.
Il fut transformé, en l’espace de quelques années, en un de nos meilleurs hommes. Il effectua sa première mission en solo à l’âge de 10 ans à peine. A l’occasion, il fut promu brigadier du temps. Huit ans plus tard, Arnold partis avec Ayern. Lui devint mon associé. Son défaut majeur était qu’il contestait souvent mes ordres. Il connaissait tellement par cœur la station qu’il me faisait aussi très souvent des petits secrets. Mais, contrairement à son maître, il été calme en toutes circonstances et il ne pouvait pas me trahir : cela se lisait dans ses yeux. Quand à la fois ou il avait eu peur de Thibault… Je me l’expliquais maintenant par sa ressemblance avec Salomon.
Là, une question devrait subsister dans vos petits crânes de piafs : « Qui est Salomon ? ». Je n’ai aucune envie de le dire. Quand j’aurai moins la flemme. En plus, j’aime faire des petits mystères, de temps en temps. Comme sa, vous ne vous ennuyez pas. Et j’adore voir vos mines quand vous réfléchissez. C’est si drôle. Et rare aussi… Enfin, passons.
La caméra avait eu le temps de revenir sur Thibault. Lui même était presque à la base des witz. Yeah. Mon timing était bon. Il s’accrocha au muret, essoufflé. Puis, une fois la paroi remontée, il se contenta de regarder. Il venait d’arriver dans un hangar. Des vaisseaux de marchandises apportaient de la viande. Les Witz était des chasseurs et, sur leurs planètes (car ils avaient plusieurs planètes), il se nourrissait de leurs esclaves battus lors des guerres et des animaux qu’ils trouvaient, laissant les planètes exclusivement peuplée de plante et donc, irrespirables.
Thibault se cacha derrière une caisse apparemment (à l’odeur) remplie de cadavre de bestioles diverses. Sans un bruit, il avança de caisses en caisses jusque dans une pièce annexe, remplie de caisses, apparemment vide.
Là, il y eu une étrange petite musique. Comme une sorte de sonnerie de téléphone. Prestement, et affolé aussi, le garçon sortis de sa poche l’émetteur de la musique. Et appuya sur le bouton. Un émetteur holographique. Qui se trouvait à l’autre bout ? Devinez… Tout en bleu, un homme en version rétréci apparu dans une lumière bleu éclairante.
« Bonjour, petit Thibault ^^. Je ne t‘ai pas manqué ? Fuu~ ! »
N°4. Thibault était subjugué.
Il se passe pas grand chose dans ce chapitre. Juste des petites précisions sur certains persos (Basil, notamment, important dans la suite.). Bon, ba, c'est à partir de maintenant que warp commence réellement. Plus besoin, je pense, d'intégrer des persos du forum pour vous faire suivre ^^. Bon, toujours N4, Hein....
Deuxième chapitre dans la même journée, mais bon je m'ennuie alors ^^
Chapitre 10 : Interro surprise.
Subjugué, donc. Je ne pense pas qu’il y avait d’autres mots pour ce qu’il avait. Je suppose qu’il n’avait jamais vu d’émetteur Holographique. L’hologramme avait été inventé en 2023 Et avait été commercialisé en 25. Sa version portable n’est née qu’en 28. Normal.
Mais ce qui le subjuguait, c’était le « Qui », justement, non pas le « Quoi » : le clown holographique le plus sadique, « in and out » (comme disent les jeunes) ligne du temps, se tenait devant lui, dans une sorte de bidule qu’il n’avait sans doute jamais mis dans sa poche. Le clown s’en amusa autant que moi, apparemment :
« Et oui ! Je t’ai mis cet émetteur dans ta poche, parce que je t’aime bien. Et puis pour ne pas te perdre aussi ^^. Ce que tu tiens dans les mains est le téléphone portable du futur ! Et encore, celui là est dépassé. Fuu~. Bon, je l’ai habité, et tu ne pourras pas discuter avec d’autres gens. Mais je peux t’être utile, tu sais ^^ »
Le gamin repris ses esprits. Mais il était de mauvais poil : que ce clown s’invite à l’aventure, ce n’était pas prévu.
« En quoi, par exemple ? Je suis pas convaincu. »
Le clown eu un sourire sadique. Il battait son paquet de carte avec énergie. Une énergie meurtrière, j’aurai dit. Malheureusement pour les witz.
« Et bien, par exemple, si tu me branche à n’importe quelle prise du bâtiment pendant cinq minutes, j’aurai tous les plans de celui-ci ^^. »
Un sourire se dessina dans le noir. Vite interrompu par un bruit de porte qui s’ouvrait. Prestement, Thibault se cacha derrière une caisse. Il éteignit la lumière de l’hologramme… Juste à temps. Deux Witz entrèrent dans la réserve. Thibault du entendre des caisses tomber, pas mal de jurons en Witziens et finalement, une porte claquer violemment. Pendant ce laps de temps court de deux ou trois minutes, le garçon ne bougea pas. Il était d’une discrétion incroyable pour un jeune. Et les académiciens ne sont souvent pas très doués pour la discrétion. La puce était décidément efficace : il n’avait plus besoin de cours de sports, sans doutes.
Le serveur 4 réapparut de son propre chef. L’holo-port était décidément bien piraté. Le clown sourit :
« Tu vois ? Cette fois, tu as eu de la chance. Mais la prochaine tu ne pourras peut-être pas te cacher si facilement…
-Tout à l’heure, à l’entraînement, tu m’as dit que j’étais capable de toutes les prouesses physiques possibles.
-Je n’ai pas dit que tu était doté de pouvoirs magiques ^^. L’invisibilité est encore en étude dans nos labos. Peut être dans la version 2.0 ? Fuu~… »
Thibault prit cinq bonnes minutes pour réfléchir. Je ne sais pas ce qu’il avait bien pus penser dans son crâne de piaf ultra développé physiquement, mais il accepta. Avec un grand sourire aux lèvres, en plus. Malgré son corps surhumain, il n’était qu’un gamin abruti et borné : impossible, pour quelqu’un d’un peu adulte, d’accepter l’aide d’un tel dégénéré mental… M’enfin, c’était son aventure, pas la mienne. Je ne pouvais pas décider à sa place. Juste avoir envie de lui donner des claques.
Le clown se pourléchait les babines. Il allait sûrement commettre un massacre dés qu’il en aurait l’occasion. A cet instant, je fus prit de pitié pour les Witz.
« Très bien ^^. Trouve moi une prise, n’importe. USB, Électrique, plasmatique… Je peux tout ! »
Comme par hasard, les deux êtres, vivants ou non, étés dans la seule pièce de la base qui n’avait aucune prise. Il fallait sortir, au risque d’être repéré. Quelle poisse pour le gosse… Mais il le fit. Il poussa la porte violemment au moment ou deux Witz allaient entrer. Résultat : ils se prirent la porte dans la gueule.
Ils ne trouvèrent, étant donné l’affront, de sortir leurs fusils. Deux fusils simples plasmatiques.
Bon, je vous parle du Plasma depuis tout à l’heure, il est temps que je vous explique, tout de même : C’est une énergie qui se trouve directement au cœur des planètes. Au centre même du cœur de lave. En l’an 2029, on arriva pour la première fois au centre de la terre, à cause du manque de pétrole. La, on trouva une pierre énorme, remplie d’un gaz qu’on appela le plasma. Un gaz que les chimistes s’empressèrent de manipuler sous toutes ses formes. Très vite, on découvrit que sa forme « gélatineuse » était un excellent carburant, amenant très vite à une vitesse bien supérieure à la lumière.
Au bout de deux ans, la conquête spatiale était lancée. D’abord les planètes du système solaires, auquel on extirpait petit à petit le gaz si précieux. Puis les systèmes alentours, Alpha Du Centaure en première ligne. A long terme (au moins 70 ans après l’extraction), les planètes commencèrent à dépérir. Le cœur des planètes extraites, comme notre cœur à nous, elle cessait de respirer. Mais, elles, elles mettaient des années à stopper leurs vies. Cinq minutes, à leurs échelles. De quoi détruire des milliers d’écosystèmes. Joli. Mais c’était un peu dommage pour les habitants de la terre, au nombre de 7 milliards. Comme quoi, la fin du monde était bien là. En l’an 2105, ce n’était qu’une question de mois, de semaines peut-être.
Ce qui se passa ensuite, et bien… Merde, déjà deux paragraphes ? Il faut que je raconte la suite, là !
Donc, deux Witz pointèrent leurs fusils sur le gamin qui n’avait pas compris grand-chose. Ils tirèrent. Explosion, cris étouffés, deux Witz à terre. Les mantes n’avaient rien compris, moi pas grand chose de plus. Je repassais la caméra au ralenti :
Thibault avait sauté pile au bon moment pour éviter les canons. Puis, dans une magnifique vrille aérienne, il avait mis un pied dans la gueule de chaque insectoÏdes pour les assommer. C’est clair, les deux bonshommes étaient H-S. Les HGM étaient vraiment dangereux. Il ne manquerait plus qu’Ayern débarque dans la station.
Devant l’air perplexe de Thibault, N 4, toujours original, proposa une solution radicale :
« Torture les pour avoir des infos. Ils ne manqueront pas de te répondre si tu leurs fait miroiter la survie. Fictive bien sur. Fuu~Hu~Hu~ !
-Ok mais… Je parle pas le Witz, moi… »
Il ne se souciait même pas de l’expression sadique du clown. N’importe quel humain regardant cette scène devrait se dire « mais quel con ! » et là je leur dirait « pas faux ». En fait, Thibault avait une confiance aveugle en son « supérieur ». Le N 4 se souciait peu qu’il le prenne pour son maître, je pense.
« Pas de soucis ^^. Je parle toutes les langues, moi. Je traduirais. »
Ils enfermèrent donc les deux Witz dans la pièce d’où ils venaient. Enfin, Thibault le fit, parce que N4 était immatériel. Ligotés avec des cordes trouvées dans la réserve, ils entamèrent l’interrogatoire. Je passerai à chaque fois l’intermédiaire du N4.
« Bon bah alors…
-Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes vous ?
-Vous savez qui vous êtes…
-NOOON ! Je ne sais RIEN ! Ma tète est vide. Aidez moi !
-… »
Le premier des deux était amnésique. Pour plus de sécurité Thibault le tua. Bon élève. Il aurait pus simuler. Je féliciterai sa prof, miss Sheila, pour ne pas avoir omis ce détail dans son cours sur les interrogatoires.
Se cour, il semblerai qu’il l’ai bien retenu, d’ailleurs. Il mena le Witz par le bout… Pas du nez, mais… Enfin bon, il le contrôla par là ou il le pouvait. Prodigieux. Surtout pour un abruti comme Thibault. Je le soupçonnai d’aimer torturer les gens mentalement. Je vous livre un petit passage de cet interrogatoire :
« Je vous repose la question : Ou est Alys Newman ?
-Je ne sais rien !
-Vous voulez mourir ? »
Le jeune regardait le Witz avec assistance. La mante commença à s’affoler.
« Je vous dit que je ne sait rien ! Maîtresse Ayern l’à…
-Qui ? »
Trahit. Joli, Thibault. Une information importante avait filtrée. Le Witz s’en mordit ce qui ressemblait de prés ou de loin à des doigts.
« Qui est Ayern ?
-Je ne vous dirai rien ! Humain de merde ! »
Ou une insulte qui y ressemblait. La traduction ne pouvait pas être exacte tout le temps, avait précisé N4.
« On pari ? Qui est cette maîtresse ? Où est Alys Newman ? Répondez ! »
Il pouvait faire peur à n’importe qui, dans cet état. Et sa se comprenait : Il était à deux doigts d’une information vitale. Une certaine Ayern savait ou se trouvait Alys. Et Le witz allait prendre cher si jamais il ne disait rien.
Thibault avait déjà commencé à le secouer comme un prunier. Et une secousse d’HGM, on la sent passer, à mon avis. On entrait dans la face deux : la torture.
« Je ne sait pas ! Je ne l’ai jamais vu, je le jure ! »
L’humain prit ça pour du foutage de gueule royal. La claque colla le Witz à terre. Pas pour longtemps : le jeune le prit par les cordes qui attachait l’insecte et le souleva aussi normalement qu’on soulève une chaise en bois.
« Qui est Ayern ? Où est Alys ?
-Je vous le jure ! Je ne sais rien ! Elle ne se montre jamais en public, et n’apparaît qu’aux yeux des chefs ! Elle seul sait ou se trouve Alys Newman ! Ne me faite pas de mal, s’il vous plait…
-Comment tu connais Alys Newman !? »
Thibault jeta le bleu à terre.
« Ah ! Tout le monde la connaît ! Elle est apparue aux yeux des witz comme notre prophète ! Sois disant qu’elle nous sauvera des humains… Celons notre chef, elle peut faire que nous soyons les maîtres du Warp. Je n’en crois pas un mot… Et je ne dirai pas ou elle se trouve, sinon je meurs ! Ne me faite pas de mal… »
Thibault fut choqué. En tous cas, sa tète en disait long… Il reposa le witz à terre, qui s’écroula sur ses jambes. Inutile d’en tirer d’avantage du witz : si il parlait, il mourait dans tous les cas. Plus de quartier donc : Le gosse tira son mitrailleur…
« Et, mais vous faites… AAAAAAAAAH !!! »
Trois balles dans la tète, deux dans le ventre. Plus de larbin Witz.
Joli interrogatoire, Nan? Un mystère de plus... Comment je vais faire pour tous les résoudre? Je vais faire un truc long, c'est certain...
Le Witz à terre ne montra plus aucun signe de vie. Tu me diras, normal, Thibault l’a tué, mais il faut bien que je remplisse.
« Bon, trouvons une prise et puis ta petite copine ensuite. »
Le gosse ne répondit pas. Il était subjugué par le cadavre, les yeux vides du larbin le regardant avec assistance. Deux fois qu’il tuait… Il du se demander ce qui lui en donnait le droit. N4, heureusement, était un pédagogue sans gène.
« Tu veut trouver ta copine, non? Tu as déjà vu un chevalier sauver une princesse sans tuer le dragon ou le sorcier noir qui la retient ? On ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs ^^. Fuuu~. »
C’était vrai. Et Thibault avait une totale confiance en ce qu’il considérait comme son supérieur. Je dois admettre qu’il était plutôt bon pédagogue.
Il sortit donc, N4 dans la main, dans le hangar désert. Deux vaisseaux stationnaient là, servant certainement de livreurs.
Thibault entrepris de brancher le serveur à la première prise qu’il voyait. Mais ce dernier dit non tout net.
« Si je me fait repérer, et que les mantes débranchent le tout, je serai à jamais rattaché à la base. Ou coupé en deux, au pire. Met le dans une endroit ou tu pourra revenir me chercher, et ou personne ne pourra me repérer. Je ne veut pas mourir, moi ^^. »
Chiant, le clown… Mais il avait raison. Dans ce genre de missions, la moindre erreur pouvait être fatale. J’espérais que Sheila lui avait parlé de ce détail.
Plus rien ne le retenait dans la pièce, maintenant. Mais il ne pouvait pas prendre le risque de prendre la porte : il ne voulait pas reproduire deux fois la même erreur. Pas de soucis : il prendrait le conduit d’aération sur sa droite. Des conduits d’aération dans le Warp ? Oui : on avait développé une technologie qui filtrait l’air contenu dans le warp, permettant de respirer sans avoir à se faire écraser par la gravité importante du cube. La construction des îles du warp était très complexe à cause de cette gravité excessive.
Ce n’était pas pour ça que retirer la grille était dangereux : en fait, une machine filtrait le warp et redistribuait l’air dans toutes les pièces. Le fonctionnement étant complexe pour des gens de votre époque, je passerai sous silence les détails.
Thibault passa donc dans le conduit et se mit à ramper.
Au bout de quelques minutes, il était couvert de poussière. Il commençait à en avoir marre mais aucun endroit n’était propice pour atterrir. Des Witz, des Witz et encore des Witz. La plupart était bleu, mais il en rencontra quelques rouges, un vert et deux jaunes. Les chefs sûrement : comme chez tous les animaux, les chefs avaient un physique différent.
Il s’arrêta tous de même à un moment pour tenter d’écouter. Il demanda à N4 de traduire les paroles des Witz. Il fallait qu’il ai des renforts, et pour cela il lui faudrait les prisonniers survivants. Voila ce qu’il vit dans une salle avec deux ou trois witz : un rouge et deux verts. (Traduction de N4)
« Mr Roy nous à dit de mieux surveiller nos salles, dit le vert. Il y aurai un infiltré. -Impossible ! »
Sur ce mot, le rouge se leva furieusement.
« Il doute de la sécurité de notre base? C’est ridicule ! Des tourelles ultra perfectionnées peuvent détecter n’importe quel vaisseau qui soit à moins de deux heures ! -A moins que…
-Que quoi ? Qu’un être nage jusqu’aux hangars ? Ridicule ! Ils mourraient ! »
Le Rouge se retourna vers une petite fenêtre, donnant sur une grande salle. Là, des Witz se préparaient à une attaque.
« De toute façon, ils auront besoin de tout leurs hommes pour contrer l’attaque qui va s’abattre sur eux… »
Il éclata dans un état qui ressemblait au rire.
« Et même là, ça m’étonnerai qu’ils survivent ! »
Les deux l’accompagnèrent dans ses soubresauts étranges. Puis les Witz stoppèrent net. « Il va voir, cet Arnold Roy…
-Voir quoi ? »
Un grand homme roux, aux manières beaucoup plus prestigieuses qu’avec Ayern, entra dans la salle d’un pas décidé. Le bon vieil Arnold, celui que j’avais toujours connu. Il ne cria même pas face au Witz, déjà plié en quatre à son service. Pas encore.
« Vous vouliez me voir, Pishhjitzk ?
-Oh… Oui maître Roy. Je voulais vous demander… Est-ce vrai, cette rumeur ? Je veut dire, celle de l’infiltré ?
-Ce n’est pas une rumeur. On a retrouvé deux corps, dans le Hangar 14. Par balle. Et vos troupes utilisent des fusils à plasma, n’est ce pas ? »
Il lança un regard accusateur sur le Rouge. Si je puis dire, ce dernier pâlit.
« Euux… Oui… Je pense…
-Vous pensez ? »
Le grand se remis à crier. Sa cape vola dans un mouvement de colère.
« Il ne faut pas « penser ». Il faut savoir. Je ne permettrais pas que le chef de mes troupes ne sache pas quelles armes ils emploient. CLAIR !!!? »
Le Witz n’en menait pas large. On dit souvent que les gens qui crient ne sont pas crédibles. Mais quand ils ont la droiture de Roy, ils font peurs. Surtout à un peuple aussi guerrier que les Witz. Ratatiné par le prestige du rouquin, le Witz le regardait d’un air de chient battu. Il acquiesça.
« Bien. Autre chose, Pishhjitzk ?
-Non, mon général.
-Bien. Alors retrouvez moi ce gêneur illico. Je vous interdis de lancer l’attaque temps que cet humain ne sera pas retrouvé. Je ne veux prendre aucun risque pour le grand final. Qui sait quel dégât peut faire un grain de sable dans des rouages ? »
Thibault souffla. Va savoir pourquoi : peut-être par ce qu’il en avait marre des métaphores ? En tout cas, il été en danger de mort. Et avec la chance qu’il avait, il n’allait pas faire long feu. D’ailleurs, sa commençait bien : la plaque venait d’aération en dessous de lui céda sous son poids. Il retomba dans la salle, debout sur la table centrale. Youhou.
« Ho… Merde… »
Voila ce qu’il trouva à dire. Les quatre bonhommes regardèrent l’intrus tombé du ciel, sur ses pattes, avec des yeux de poissons morts.
« Je croit qu’on est mal, là ^^. Court, Thibault. Fuu~. »
Un cri. Pas le temps de réfléchir : il fallait fuir. Thibault couru vers la porte. Un des deux verts tira une gerbe de plasma, et le garçon ne dut son salut qu’à une sorte de sixième sens : il se pencha juste au bon moment. Pas le temps d’appuyer sur le bouton « », il défonça la porte. Tournant en dérapage, des dizaines de Witz le virent. Un ordre d’Arnold, et une bonne vingtaine d’insectes lui courraient après.
« Thibault, pas le choix, il faut les affronter de face ^^. »
Dans sa course, il tourna la tète vers l’hologramme, toujours dans la paume de sa main.
« Et comment tu veut affronter vingt énormes insectes avec des fusils à plasma dernier cris ?
-Tu fais pareil que pour les deux autres, mais dix fois ! Fuu~ … Faut tout t’expliquer ^^ »
C’est ce moment là que choisis mademoiselle la chance pour emmener Thibault contre un mur, entre deux conservateurs plasmatiques. Un cul de sac. Les Vingt Witz mirent en joues. Thibault eu une idée. Feu. Des centaines de gerbes de plasma foncèrent vers le mur. Dans la fumée, je ne vis plus rien. Activation des capteur de chaleurs : Ok. Pas de Thibault. Je tournai la caméra dans tous les sens. Et puis deux vies s’éteignirent, trois, puis cinq… Et je compris.
Le jeune avait tout simplement utilisé le terrain pour rebondir derrière le rang de Witz affolés. Il n’avait fait qu’utiliser le terrain à son avantage. Sheila, je penserai à te féliciter. Pas de quartier : un seul survivant dans les rangs des witz. Un vert. Dans la fumée, il maintint l’arme en joue, prés à tous. Puis la purée de pois se dissipa peu à peu. Le Witz se détendis. Grossière erreur : Thibault, n’attendant que sa, le désarma vite fait. Ce chef d’escadron se débattit comme un beau diable, puis se résigna. Inutile de se battre. Pourtant, le chef n’eu pas peur le moins du monde.
« Où est Alys Newman ?
-Où veut tu qu’elle soit, humain ? »
Il rigola. Une claque contre le mur le stoppa net.
« Je sais que tu sait ou elle est. Alors fait moi plaisir, dit moi la vérité.
-Si tu veux savoir, tu peux bien me tuer. Je m’en fou. Je rejoindrai Shaarnà. Il m’attend là haut. »
Il était carrément narquois. Ce Witz là n’était pas un bleu, et sa se voyait. Thibault était pris au dépourvu.
« Hé Hé… »
Au milieux des cadavres de ses semblables, celui là ce sentait incroyablement à l’aise. Et puis N4 Arrêta de traduire :
« Débranche un générateur de plasma. Je vais t’aider. »
Thibault s’exécuta, le witz dans la main. Au moment où il brancha l’holo-port, l’hologramme apparu en taille réelle et sortit un paquet de carte.
« C’est partis pour le final ! Fu~Hu~Hu~Hu~Hu~ !!! »
Des bras mécaniques sortirent du plafond et s’emparèrent du Witz. Des dizaines des seringues sortirent et piquèrent le Witz qui criai et pleurai de douleurs. N4 ne se souciait plus de traduire : il s’amusait. Il fallut bien que Thibault le stoppe à un moment.
L’interrogatoire re-commença.
« Je ne pourrait pas retenir longtemps le clown, alors dit moi : Ou est Alys Newman ? Où sont les derniers prisonniers ? Où est celui à qui appartient ce carnet ? »
Il sortit le petit journal intime.
« Héhéhé… Tu es coriace toi… Bien : Les prisonniers sont dans les oubliettes, secteur 3-B. Quand aux deux autres, tu (la, suite ne fut pas traduite : N4 fit gicler un peu de sang pour le faire parler) AA Ah !!! Ok, Ok, je vais te le dire. Seigneur Faajn est dans sa chambre. Quand a Alys… AAAAAAAAh !!! »
Un couteau venait de transpercer le Witz dans le dos. Le sang gicla sur Thibault.
« Tu a déjà trop parlé, Baareesh. »
Le couteau remonta lentement, très lentement, jusqu’à la tète. Le Witz criait comme il n’avait jamais crié avant. Il souffrait incroyablement. Thibault se demanda qui était derrière le couteau.
Alors, dans le sens de la longueur, le Witz fut coupé en deux parties égales. Plus la peine pour N4 de tenir le corps. Derrière lui, se tenait une femme aux yeux rouges, un bébé dans un bras, un couteau dans l’autre. Ayern McMahon.
Voila ^^ Bon, N4 ressemble de moins en moins à ce qu'il est sur le forum, mais bon. Je l'aime comme sa ^^
A! Ba en fait, sa veut dire sortie, en Witz. Comme je me suis dit "ba ils parlent une autre langue", j'ai fait tout le délire avec certaine traduction d'hisoka aussi ^^
HAN! J'adoreuh, surtout le rôle de Hisoka, quoi que y a certain truc un peu louche qui faisait pas penser à Hisoka, mais OSEF, parce que j'adoreuuh! 8D
(Très constructif, mais cette fois, j'ai rien pu écrire de constructif, car j'ai moins la chance d'être sur l'ordi, alors je t'encourage.)
Attention voici le chapitre douze, avec quand même un perso qui réapparait, et un autre qui disparait. Mais vous avez qu'à lire ^^
Chapitre 12 : Presque Alys.
Devant la fille, Thibault se retrouva littéralement sur le cul. Les bras mécaniques se rangèrent dans leurs cloaques. La femme posa le bébé à terre, et essuya son couteau sur sa robe.
« Et bien ? C’est toi l’HGM numéro 4 ? Tu n’es pas bien gaillard, dit moi. »
Elle lui souri. Le bébé s’accrocha à la robe de la femme. La Thibault du remarquer, si on se fiait à sa tète, que les deux personnes avait des yeux rouges. Il frémit. Et il avait de quoi. Un bébé avec des yeux rouges…
C’est le moment que choisis Basil pour entrer dans la salle de vision. Il ne voulait pas me parler, voyant ma contemplation. Mais je l’interpellai.
« Prend les Starspeed. Il vous faudrait arriver d’ici une heure. Grand max. Thibault à de gros ennuis, et l’enjeu risque d’être plus important que prévu… Ils prennent Alys pour leur prophète. C’est mauvais. »
Il ne demanda rien d’autre. Il s’en alla. J’aurai bien aimé savoir quels hommes il avait envoyé sur place. Les quels risquaient de mourir.
Je repris ma vision dans la télé. Il avait du se passer des choses, parce que les deux gugusses s’affrontaient vivement, des dizaines de Witz formant un cirque autour du cul de sac. Le gamin frappait Ayern dans les airs. Elle n’avait pas l’air de ce défendre. Mais le combat été tous de même spectaculaire.
Au bout d’un moment, elle s’écrasa sur le sol. Des dizaines de morceaux de sol volèrent sous le choc. Thibault haletait.
Mais Ayern se releva. Un filet de sang coulait de sa bouche.
« Pas mal pour un gosse. Mais je vais te montrer ce qu’un HGM peut faire avec un peu de maîtrise. Prend en de la graine, petit. »
Et là, elle disparut. Littéralement. En fait, elle allait juste si vite qu’il était impossible de la détecter à l’oeil nu. Moi, je pouvais la voir, avec mon détecteur de chaleur. Une traînée rouge orange se déplaçait, frappant Thibault plusieurs fois. Et puis elle s’arrêta. Pile de l’endroit ou elle était partie. Prend en de la graine, bonhomme.
Elle refit sa plusieurs fois. Il ne compris qu’à la quatrième. Il rit. Je ne comprenais pas pourquoi N4 n’intervenait pas. Inutile d’essayer de comprendre. Il se taisait. Mais son hologramme était bien présent, au premier rang de la foule subjuguée. Il observait.
Elle continuait à le frapper de cette manière. Le voir bouger tel un pantin rattaché à des cordes me fit rire malgré moi. Malgré tout, Thibault tenait bon. Dix minutes, un quart d’heure de torture, puis vingt, enfin trente… Thibault tenait toujours debout. Et Ayern revenait toujours dans la même position
Puis le gosse, continuant de prendre des coups, sourit encore. Il marmonnait quelque chose dans sa barbe. Et puis N4 éclata de rire. Un rire lugubre, sournois. Pourquoi se marrait-il dans une telle situation ?
Et puis Thibault le regarda, haletant. Il continuait de sourire. Une énième volée. Quarante minutes était passées. Il était minuit en heure humaine.
Soudain, on vit Thibault bouger le bras, après une énième disparition de Ayern. Et puis elle réapparut, bloquée par le bras de Thibault. Violemment, celui-ci la jeta à terre.
« Pas trop tôt ! »
N4 se remis à rire de plus belle. Ayern se releva sans difficultés.
« Il t’a fallut du temps, gamin. Tu me déçois. Depuis combien de temps tu à ta puce ?
-Sa va faire six heures, je croit…
-C’est bien ce que je pensait ! »
Elle rit. On l’aurait presque prise pour une personne normale à ce moment là. Une personne qui riait d’une blague racontée dans un barbecue entre amis. Avec des yeux rouges. Et un léger saignement de nez. Décidément, quelle soirée !
« Je n’ai pas envi de te tuer, petit. Tu vas donc rester là, jusqu’à ce que tu réussisses à t’échapper. Mais je ne garantie en rien ta survie. »
Elle hurla un ordre en langue Witz. Tous mirent en joue. Pas de quoi s’affoler, celons Thibault.
« N4 ? »
Des centaines de bras mécaniques sortirent du ciel. En quelques minutes, des centaines de litres de liquide bleu jonchaient le sol, au conté de tètes d’extraterrestres souffrants. Cela ne parut pas plus que sa gêner Ayern, malgré la panique totale qui régnait désormais dans la salle. Et sûrement dans la base entière. Les deux HGM se jugeait du regard, un air de défit des les yeux bleus, un certains dédains dans les orbes carmins. Le feu finit par prendre. On voyait des Witz courir partout. Des centaines et des centaines, se battant tous contre un ou deux bras mécaniques. Les cris de Arnold résonnaient dans la base en canon avec la sirène d’alarme. Jolie duo d’opérette, accompagné d’une musique faite de cris de Witz, de retors de bras sanguinaires, de rires démoniaques et d’explosions de bidons explosifs divers. Ah ! Quelle magnifique symphonie ! En fait, seul deux acteurs faisaient office de figurants. De statue de décoration, même. Une bleue, une rouge. Comme deux dieux symbole de rivalité.
Et puis, les statues se volatilisèrent et se retrouvèrent à se battre sauvagement dans les airs. Le rouge prit la tète du bleu, qui se débattit temps bien que mal pour rebondir contre le rouge d’un bon coup de pied. Il atterrit sur un bidon de plasma, pour mieux revenir sur le rouge et lui administrer un coup de point. Dans sa chute, le rouge parvint à bloquer le coup. Cela virait au surnaturel, non ? Inhumain.
Ils se débattaient dans leur chute. Tels deux félins enragés, ils se tenaient et se donnaient des coups alors que la gravité faisait son œuvre. Et puis, d’un coup, ils s’écrasèrent. Thibault avait le dessus.
Il étranglait la femme de toutes ses forces. Pas d’issus possible pour elle : ses exercices de tout à l’heure l’avait fatiguée. Quelque chose me dit qu’il l’avait fait exprès. Il venait d’exploiter une règle connue : « si ton adversaire est trop fort, laisse le s’affaiblir et tiens le coup. La défense vaut parfois mieux que l’attaque ». Sheila avait bien fait son travail. Sauf sur un truc. Une toute petite phrase de trois mots, impossible à oublier pour un confirmé. « Surveille tes arrières ». Pas de bol.
Thibault sentit une lame froide effleurer son cou.
« Lâche Ayern. Tout de suite. »
Oups. C’est con. Se faire vaincre alors qu’on allait gagner si facilement. Ayern souriait.
« Héhéhé… Bien joué, chéri. »
Elle se releva, et vint se placer à coté du, rouquin. Arnold. Manquait plus que lui. Il riait, calme pour une fois.
« Inutile de la casser, gamin : c’est du plasma dur. Ultra résistant. Et lasérifié, en plus. De la pure technologie, et tout le charme d’une arme blanche. Un seul exemplaire, dans touts les coins de la ligne du temps, du warp et de l’univers entier. Seul moi sais comment la fabriquer. Tes petits bras mécaniques ne peuvent rien faire. »
Il tourna l’épée vers la gorge de Thibault. Cette fois, plus d’échappatoires. Il ferma ses yeux. Sûrement qu’il avait plein de regrets. Sûrement. Mais lesquels ? Je pouvait en connaître au moins un : Alys. Une larme coulait sur la joue de Thibault au moment ou Arnold leva son épée. Juste une larme. Il n’eu pas le temps d’en verser d’avantage.
Là, vous vous dites qu’il ne peut pas mourir. Que c’est le héros, qu’il est immortel jusqu’à au moins la fin du récit. Que ceci, que cela. Mais il aurait très bien pus mourir aussi. Sur le coup, sur ce coup, c’est juste qu’il a eu de la chance, à cette seconde qui aurai du être sa dernière. Pas celle de Arnold.
Vous vous souvenez quand j’ai dit qu’un homme devait surveiller ses arrières ? Ba sa à jamais été aussi vrai, à cet instant ou Arnold rendit son dernier souffle. Un simple tir de canon plasma. Une arme ridicule, comparée à la puce HGM, à l’épée d’Arnold ou au N4. Mais tout le monde peut mourir d’une bête chute d’escalier, vous me direz.
Bref. Arnold ne se rendit pas compte de sa mort. Il lâcha son épée, qui tomba à terre. Lui même tomba. Raide. C’est si bête, comment un humain peut mourir. Thibault saisi sa chance. Il courut sans un regard en arrière.
Vous vous demandez sans doutes qui était le tireur ? Autant ne rien vous cacher : Basil. Une belle vengeance, vous ne trouvez pas ? Vengeance de quoi, vous me direz ? Vous le saurez un peu plus tard, parce qu’à l’époque, je ne le savais pas moi-même. Aucune raison pour que vous le sachiez vous, donc. Triste ?
Au passage, Thibault prit le serveur 4, ou plutôt son module, désormais inutile.
L’hologramme si familier du clown réapparut. Il affichait un sourire béat. Un vrai orgasme, ce massacre. Pour lui, un.
« T’a repéré Alys ? »
Il courait toujours droit devant. Autour de lui, la bataille faisait rage entre Witz et, au cas où vous n’auriez pas compris qu’ils étaient là, les brigadiers du temps. Le jeune ne se souciait que très peu de la bataille. Alys. Alys. Alys. Il ne devait avoir que ce mot en tète. Je commençais à le connaître, quand même. Pas besoin d’être medium pour sa. Le clown démoniaque sortit Thibault de ses rêves de prince charmant transis :
« Il y a des choses plus importantes : Nous devons trouver le « destructeur ». Ce « Faajn », comme l’on baptisé les Witz.
-C’est pas un nom humain, sa.
-Oui. Je ne suis pas étymologiste, mais il me semble que ce mot vient de leurs premiers dialectes barbares. Du mot « Prophète ». Rien que sa ^^ »
Il reprenait, après quelques moments de calmes, ses Tics nerveux. Il avait encore envie de sang.
J’eu envi de bouger ma caméra. D’après les plans de N4, les prisonniers et ce « Faajn », étaient encore loin.
Demi-tours. Je veux savoir ce qui arrive à mes soldats. Ce que je vois me rassure : privé d’un commandant fiable tel qu’Arnold, c’est une mini débâcle qui commence. De courte durée : Ayern n’hésite pas à tuer les mutins, atomisant ainsi le poussin dans l’œuf. D’ailleurs, c’est elle qui fait le plus de ravages : elle protège sont fils, et sa colère est décuplé par la mort d’Arnold. Pas de chichi, de ce coté là. Les morts, Witz comme humain, pleuvent. Et pourtant, des troupes débarquent encore. C’est une mobilisation générale qu’a dirigé Basil.
Et puis, après une dizaine de morts, Ayern affronte Basil et Georgio. Ce dernier c’est emparé de l’épée. Celle d’Arnold, naturellement. J’avais toujours aimé cet élève pour sa grande capacité à tirer le meilleur partit de la situation. Il à réussi à reconnaître l’arme la plus puissante du coin. Enfin, excepté La puce de Thibault, bien entendu.
Ayern regardait les deux bonhommes avec un calme herculéen. Son fils se tient à sa jupe, apeuré. Ses yeux rouges fixent le corps de son père. Il ne pleurait même pas. Basil sortit son arme, celle qu’il aimait par-dessus tout : Son Tazzer456. Deux griffes, tenues par un manche, lançant des éclairs, dévastateurs bien utilisés. Loin d’être l’arme la plus aboutie a ce jour, mais sa préférée. Généralement, un Tazzer456 est détesté des gens, pour sa lenteur au chargement. Basil savait parfaitement gérer sa. Redoutable.
La femme se mit à rire. Convulsif, le rire. De quoi réveiller Arnold (je sais, je sais, c’est pas marrant, mais c’était tentant). Les deux hommes, en face, n’en menaient pas large. Elle les regardait avec son sourire de maniaque psychopathe. Bon, vous me direz, regarder avec un sourire, c’est encore moins possible que de rire avec les yeux. Mais c’est pour l’image. Vous avez compris ?
« Tu va mourir, Basil. Ce n’est pas bien de tuer son propre maître. Et encore moins si il à un fils. Et une femme. »
Elle continuait de répéter cette phrase. Encore, et encore. Jusqu’à en devenir folle. Tel un requiem macabre pour son mari, encore au sol, les yeux ouverts et vides. Les deux gens serraient leurs armes, prêts au combat perdu d’avance. Et puis soudain, dans un ultime cris de douleur, la femme s’élança :
« TU VA MOURIR, BASIL ! »
Bouuuu, suspence.... Bon, là, je sait pas, je suis pas sur que le chapitre soit bien. Vous en pensez quoi?
Tu déconnes, ce chapitre est excellent owo ! L'histoire se creuse et l'intrigue aussi, c'est génial ! Maintenant je te conseille de travailler sur la mise en forme (c'est à dire, mettre des choses en valeur, en couleurs aussi peut être pour que la lecture soit plus agréable) et pourquoi pas, inclure de la musique, mais c'est super bien aéré en tout cas et très bien écris, bravo ! ^^
Elle s’élança, couteau en avant, vers Basil. Elle semblait voler, ne touchant pratiquement pas le sol. Vive la fonction caméra « ralentir ». Je me disais bien qu’ils ne pouvaient pas voler, ses HGM. Bref, passons.
L’homme para avec son Tazzer chargé à bloc. Le petit couteau vola au éclat, mais Ayern resta debout. Un coup de pied fit voler Basil vers un mur. Elle tourna la tète, à la recherche de l’autre. Georgio, lui, ne perdait pas le nord : elle crut que le gamin s’était enfuit, mais non : Il attaqua la femme par derrière. Il avait lasérifié l’épée, et l’explosion fut importante, faisant voler aux éclats nombre structures pleines de Witz. Mais aussi de brigadiers. Mauvais dosage. Abruti. Sa avait toujours été le défaut de Georgio : il gaffait comme il changeai de chaussettes. Il été intelligent, et savait tirer partit de n’importe quelle situation, mais il faisait toujours une petite, comme arrêter la mauvaise personne (Alys et Thibault, par exemple), ou détruire des bâtiments par maladresse. Dans la liste de ses bêtises : Tomber dans un ravin, faisant louper une embuscade. Tuer celui qui fera exploser le bateau de Hitler, obligeant toute une équipe à remonter dans le temps pour sauver l’homme. Et d’autres joyeusetés du genre. En fait, sur les dix mission de redressage et de guerre qu’il à fait, sept on faillie échouer par sa faute, une à échouer (souvenez vous de Alys et Thibault…), et deux on réussies. Jamais par sa faute, en plus. Pauvre Brigadier…
Un mur, et une vingtaine d’être vivant, venaient de disparaître par sa faute. Point positif : Ayern avait disparue de mes écrans de contrôle. Georgio jura avant de rejoindre Basil, à terre. Transportant son supérieur sur son épaule, il chercha à se rendre vers la porte ou Thibault avait disparu. Le plus gradé des deux ne chercha pas à l’en empêcher : Ayern était bien forte, et s’ils ne se dépêchaient pas de rejoindre Thibault, je pourrai dire adieu à mon conseiller. Et aussi à un élève prometteur. Dommage, nan ?
Une fois arrivé à la porte, Basil se laissa tomber. Il se releva, difficilement, mais debout. Et il regarda dans ma direction. Grillé.
« Juge, vous savez où est Thibault, non ? Conduisez-nous à lui, s’il vous plait. »
Poli en toute circonstance. Il prit même le temps de remercier le jeune. Basil avait appris à être un gentleman. Arnold était assez maniaque là-dessus.
Je retrouvai bien vite le Thibault. Il c’était bel et bien perdu dans la labyrinthique base, incapable de lire la carte de N4.
« Tu veut pas mettre une fonction de GPS ?
-Nan, débrouille toi ^^. Tu veux retrouver ta copine, oui ou non ? Fuu~, cet humain alors… »
Je soupçonnais le Serveur de le perdre uniquement pour le plaisir de le voir s’énerver. Heureusement que les deux autres, plus expérimentés, arrivèrent à ce moment là. Thibault ne les vit pas.
« Mais je suis sur que t'a une fonction GPS, sur ton machin ! Même certains portables de mon époque en ont. Dans le futur, c’est logique que...
-Non. Je viens de vérifier, et il n’y à… Tiens, tu à de la visite. Salut, Basil. ^^ »
Les deux humains approchaient, boitillants. Thibault se retourna pour les voir. Quand il reconnut son ami italien (j’ai dit qu’il était italien d’origine ? Je croit pas. Et puis, de toute façon, j’ai la flemme. Plus tard peut-être.) et ce qu’il devait considérer comme mon portier (aucune raison qu’il connaisse le commandant en chef des armées), il les accostas. Pas de quoi avoir peur de deux humains qu’il connaissait.
Georgio ne trouva rien de mieux à faire que de se braquer. Normal.
« Monsieur Basil, je doit tirer ou…
-Non non, c’est Thibault. »
Je tiens à préciser que Basil n’avait jamais eu de nom. Quand on l’avait trouvé, dans le Warp, il avait dit son prénom : « Basil ». Rien d’autre. On l’avait, par la suite, appelé « monsieur ». Parfois accompagné de « Basil ». Ou bien Basil tout court. Mais jamais rien d’autre.
Le jeune brigadier semblait avoir vu un mirage en plein désert. Le pauvre académicien semblait gêné. N4 rigola quand l’italien le fixa avec des yeux ronds.
« Fait attention, je pourrai te tuer ^^.
-Il dit vrai. Fait gaffe. »
Thibault rigolais de sa blague, qui n’en était pas vraiment une en fait. Georgio souris.
« Ce genre de blague pourrie, sa ne peut être que toi, Thibault. Content de te voir. »
Le bleu (sans mauvais jeux de mots) se contenta de sourire. On aurait dit un maître ou un père content que son inférieur ai trouvé la solution à un problème de math ardu. Dans ce cas si, le maître avait deux ans de moins que l’élève.
Mais ce que Georgio prenait sûrement pour un lifting de chirurgie esthétique l’intrigua. Les sourires disparurent très vite.
« Mais c’est quoi… Sa ?
-Sa ? (Il leva les bras, se toucha les cheveux, style « t’a pas compris de quoi tu parlais et je te montre » ) C’est… Un peu bizarre. Moi non plus, j’ai pas compris. Tu peux lui dire ce que c’est, N4 ? »
Le clown acquiesça. Il se lança dans une explication détaillée sur la puce. Résultat :
« Je comprend rien.
-Je ne répèterai pas. Temps pis pour toi, amis de Thibault ^^. »
Ce dernier frappa dans un mur qui explosa.
« Pourquoi… Comment… Que… »
C’est vrai que le bleu avait un peu abusé sur le calibre.
« En gros, la puce, ça donne sa. Je suis devenu super fort parce que le clown m’a injecté une sorte de produit bizarre qu’il appelle la Puce. Je te conseille de pas chercher. »
Georgio resta sans voix. Tu m'étonne, c'était pas humain.
Pendant toute la conversation, Basil était resté calme, seul au fond du couloir. Semblant réfléchir à quelconque choses importantes où moins, il fixait le jeune HGM avec une attention toute particulière. Je me doutais de ce à quoi il pouvait penser, et je ne pouvais l'approuver. Le jeune Thibault Larutou, resté longtemps dans l'ombre d'Alys dans les esprits, ressemblait de plus en plus à Salomon. Et n'en devenait que plus intéressant. Cela expliquait sans doutes sa parfaite compatibilité avec la puce. Non, numéro 4 ne l'avait absolument pas modifié. Au petit sourire satisfait de Basil, j'en déduisait que sa ne pouvait pas être sa. Son patrimoine génétique était juste parfaitement cohérent avec celui de Salomon. Impossible, à part si...
Pas le temps pour les réflexions superflues: il fallait trouver Alys, et vite. Qui savait quels pouvoirs ses extraterrestres fous avaient attribués à cette petite?
Déjà Basil s'avançait vers les deux jeunes gens, en grande conversation sur la nature de la mission. Sa résumait à: « on libère Alys, l'escouade, le violeur et on se casse ». Pourtant, c'était plus difficile à dire qu'à faire: lire le plan de N4 était déjà une épreuve en soit. Et pour cause: la base se révélait particulièrement labyrinthique dans sa structure. Les couloirs se recoupait pour former des tunnels tortueux, se divisant, passant dessus, dessous, se recoupant par endroits pour former d'étranges étoiles à huit branches. Bref: la barbarie des Witz se retrouvait dans l'architecture profond de leur base. La magnifique aération des bordure, la chambre de Ayern, le quartier administratifs ou les chefs vivaient... Tout cela n'était qu'une pure création de Ayern et son maris défunt.
Le rétro éclairage du tunnels devenu insupportable, le groupe bougea, tentant temps bien que mal de comprendre ce qui ressemblait de prés ou de loin à un plan. Et le quartier ressemblait de plus en plus à ce que je m'était figuré a lunette de ma caméra. Les escaliers, couloirs, ascenseurs et autres montes charges s'enchainaient dans cette lumière bleu opaque insupportable. Ici, le feu n'avait pas atteint, et c'était presque comme un endroit hors du temps. Une sorte d'enfer, brisé seulement par le plan du N4. Moi, Juge, être quasi-divin, trouvait ceci insupportable! Cet endroit hors du temps d'où ma caméra ne pouvait s'échapper sans l'aide du plan, élevé à un statut d'objet numérique sacré.
Au bout d'une durée qui semblait, celons la petite horloge numérique, être deux heures et 42 minutes, Thibault commença à briser le silence d'une manière plutôt prévisible pour qui le connaissais un peu: il s'énerva.
« Putain, j'en ai ma claque! Je veux sortir de ce bleu!
-Du calme ^^. Je te signale, petit Thibault, que tu est de la même couleur que cet éclairage. Fuu~, je suis drôle, non? »
Et effectivement, il rit. Pas un rire comme on pouvait s'y attendre: une sorte de petit son aigüe malsain, un orgasme satanique, qui résonnait dans le couloir. Georgio regarda le clown avec des yeux médusés:
« Il est toujours comme sa, lui?
-On s'y habitue... »
Basil regardait le mur, lui. Quoi d'autre? Bon, absorbé comme il été par l'arche aux lampes azurées, c'était un peu louche. Trop louche pour que sa ne cache pas quelque chose. Je déplaçait ma petite caméra pour l'observer.
En fait, il frappait le mur. Non non, sérieux. Basil n'était ni fou, ni énervé. Au contraire: il semblait réjouis. Depuis un moment, Basil se tenait à l'écart des trois personnes plus ou moins vivante. Depuis le début, en fait, il n'avait pas pipé mot. Parfaitement calme, il regardait, et tapait de temps en temps les murs. Pas de quoi affoler les autres.
Le sourire s'élargit à mesure que l'homme avançait. Et puis, au bout d'un moment, il s'arrêta tout à fait, un large sourire occupant son visage carré coiffé de cheveux blonds coupés courts. Le moment, en fait, que choisit N4 pour annoncer, un paquet de carte agité dans sa main:
« On est arrivé. Fuu~ »
Stupéfaction des jeunes gens. Thibault vira au bleu marine:
« Tu t'fou de ma gueule?
-Non ^^.
-Alors pourquoi y à pas une porte, une salle, ou....
-Venez. »
Basil, d'un signe de la main, fit signe aux deux jeunes hommes de venir. Il souriait comme un benêt. Une fois les deux adolescents à coté de lui, il tapota contre le mur, intimant le silence. Inutile de vous cacher une chose que vous ne pouvez pas deviner (ou si?): Sa sonnait creux.
Thibault compris le message, et frappa. Pas trop fort, juste assez pour briser le mur. Ce qu'ils virent les remplis de satisfaction.
Une petite chambre chaleureusement meublée d'un fauteuil, d'un lit et d'une petite table s'étendait sur une trentaine de mètre carrés. Les étagères décorées de peluches encadré cette petite maison de poupée rose. Tapis Rose, papier peint rose, tout dans cette chambre gerbait du bonbon et du faux bonheur. Et mine de la jeune fille assise sur le lit, ses yeux de jais, ses mains crispée sur un nounours déchiqueté par des doigts et des dents, semblait confirmer toutes mes pensées.
Pas la peine de vous faire un topo sur l'identité de la dite fille, je pense.
Voila le chap ^^ Un peu court, je sais, mais j'aime pas faire attendre. En plus, surprise dedans. Nouveau persos, en fait ^^.
Chapitre 14 : 15 minutes.
Si vous saviez combien je me suis cassé la tète à choisir le nom de ce chapitre... Mais sa, vous vous en foutez, je crois.
Enfin ! Alys Newman est réapparut dans cette histoire, après une bonne dizaine de chapitres. Oui, j'ai compté. Promis, plus de kidnapping de ce genre là. Thibault, de toute façon, ne l'acceptera pas.
J'en était ou ? Ah, oui... Je déteste, les scènes de ce genre, surtout que ce n’est pas évident à raconter. Trop rose à gerber. C'est ce que je me suis dit, à ce moment là. Quand Thibault gueula comme le boulet qu'il est, appelant Alys, versant une larme en la serrant dans ses bras, j'ai bien cru que j'allais avoir à raconter une scène à l'eau de rose débile. Alors, moi, quand j'ai vu Ayern sur le pas de la porte, j'ai compris que sa n'allait pas être le cas, et, pour une fois, j'étais bien content de voir l'HGM aux yeux rouges.
« Alors comme sa, vous avez retrouvés Alys Newman? Bien... »
Elle sortit un couteau. Ses yeux éteints, humides et brillants trahissaient sa colère et sa tristesse. Bizarre : la mort de Arnold n'avait pas eu l'air de l'affecter temps que sa. Non, il s'agissait d'autre chose, un petit détail qui faisait que sa voix été éteinte, que ses mouvements ralentissaient au fur et à mesure qu'elle avançait lentement, mais sûrement, vers Thibault. Ce dernier se tenait devant une Alys toujours aussi choquée, clouée sur place.
« Je paris que c'est toi... Toi qui à enlevé mon fils. »
Elle avait beau être cruelle et machiavélique, elle n'en restait pas moins une mère. Et son fils, la dernière chose qui lui restait, avait disparu. Elle était humaine, après tout. Et, dans le genre vivant, on a rarement trouvé plus maternel et pathétique.
Sa voix devint plus vibrante, et elle criait désormais :
« Où est Nicolas, hein? OÙ IL EST, SALE MONSTRE ? »
Elle ne chercha pas la réponse et se jeta sur Thibault, tel un tigre affamé se jetant sur l'unique sourie dodue restante au monde. Les deux HGM traversèrent le mur au fond de la chambre, tombant dans le vide entre les couloirs. Pas le temps de les suivre. Trop rapides. Et Basil parlait déjà à la caméra :
« Indiquez nous la sortie, s’il vous plait ! Pas le temps de s’occuper de… »
Deux éclairs, un à la peau bleu suivi d’un autre au kimono rouge, traversèrent le sol, puis le plafond de la salle rose bonbon. Un gros boum retentis, et N4 sortit une explication qui ne plus à personne :
« Ses abrutis sont tombés sur un générateur de plasma. Vous avec 15 minutes pour quitter la base ^^. La mission a échoué. Fuu~ »
Et il avait raison. Objectivement, il y avait peu de chances de réussite : en quinze minute il était impossible de retrouver deux groupes de personnes séparés.
Une autre explosion retentis juste au dessus de la tète de Basil, qui regardait commençait déjà à courir hors de la salle, suivi de Georgio, N4 dans la main, et de Alys (qui commençait à reprendre ses esprits), une mine déterminée sur le visage.
Une minute : Ils courraient dans les couloirs. Il n’y avait pas qu’eux : des Witz déambulaient partout, en panique, en lançant des jurons, des cris et autre « on va tous mourir » pour les plus pessimistes d’entre eux. Cela étaient assassinés très vite par les chefs qui, ayant déjà du mal, ne voulait pas qu’une vision de fin du monde s’incruste dans l‘esprit de leurs soldats.
Deux minutes : Je commençait à en avoir marre de courir partout. Il fallait que je retrouve Thibault : en ayant appris beaucoup sur lui dans cette remuante journée, je ne pouvait pas le laisser seul. Comme pour répondre à une sorte de prière, l’éclair bleu, suivis de l’éclair rouge, traversèrent le plafond derrière la caméra. Je me glissais dans le trou formé ainsi, et j’activai les turbots pour suivre les deux gugusses. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bleu était malmené. Ayern rebondissait sur les parois des tunnels lui donnant un coup de couteau par ci, un coup de pied par là. A un moment, elle l’attrapa par le col et le lança vers une ligne de tunnels parallèles. Le bleu les traversa tous et rebondis sur une parois, dans le but de na pas la traverser. Sa priorité était de survivre, en évitant de blesser la brigade.
Trois minutes : Thibault tombait dans le vide entre les couloirs. Un peu de répit, c’était toujours bon à prendre, et objectivement il n’avait aucune chance de vaincre Ayern temps que sa folie maternelle était forte. Brave gamin. Et puis soudain, il fit quelque chose de tellement insensé que même moi, juge, je ne pus le prévoir : il rebondit sur un tunnel, droit vers Ayern, posté sur la paroi opposée, le croyant sûrement mort. Et il ne la loupa pas : les deux pieds retombait à plat sur la femme. Les deux bonhommes traversèrent le couloir de derrière, dans un endroit ou il n’y avait absolument personne. Personne… Sauf quatre personnes humaines attachées à des chaînes de métal. Maigres, malades, l’un d’eux saignait abondamment de sa jambe tranchée. Thibault le reconnus vraisemblablement, car il l’appela par son nom dés qu’il le vit :
« Monsieur de la Herse ! »
Quatre Minutes : Thibault libérait les pauvres brigadiers, incapables de bouger. Tous, les reconnus : Yoshiira Sakura, Hurt Link, et Loris Arc. Deux américains et un Japonais, amis de Jean, que Hurt, un grand homme blond aux yeux bleu, Et Yoshiira, une asiatique aux cheveux teints en roses, s’empressèrent de soutenir malgré leurs faiblesses. Le dernier, Loris, un petit homme brun aux yeux cachés par une épaisse capuche, retomba lourdement sur le sol, trop épuisé pour parler.
« On l’a torturé avant que l’alerte ne sonne. Ils nous torturent et ils nous tues ensuite : Loris l’à échappé belle. » Expliqua Hurt.
« Mais alors… Pourquoi monsieur de la herse à la jambe coupée ? »
Yoshiira répondit à la place du blond.
« Il y à eu une explosion, des… »
Cinq Minutes :
«…des copeaux on volés par cette porte (elle désignait la porte d’entrée) et un morceau à arraché la jambe de Jean. Et une alarme a sonné, les deux Witz sont partis, et voila… »
Le bleu réfléchis calmement, et avança d’un pas lent vers Loris. Celui-ci ce laissa porté comme un sac de patate, trop épuisé pour bouger. Et puis, là, Thibault sentit sûrement sa jambe agrippée par le couteau de Ayern, tenu par cette dernière. Elle était faible. Le combat l’avait épuisé. Pas étonnant.
« Ou… Est… Mon fils ? »
Marrent de penser à son enfant alors qu’on était au bord de la mort… Thibault la regarda longtemps. Très longtemps. Deux minutes, pour être exact.
Sept minutes, donc.
Ayern était dans les pommes. Thibault fut le plus calme du monde, malgré la pagaille dans le fond. Les autres attendaient.
Et puis, une fois n’est pas coutume, le gamin fit quelque chose de stupide : il la porta. Sérieusement. Sûrement pris de pitié par l’attitude de cette femme qui avait tout perdu, mais aussi par l’espoir qu’elle avait de retrouver un jour son enfant vivant dans la panique, il se comporta stupidement. Vraiment, il me décevait.
M’enfin…Ils partirent donc, de la salle : Loris, Hurt, Jean, Yoshiira, Thibault et Ayern, une fine équipe tous de même… Temps qu’ils arrivaient à sortir de la base…
Huit minutes : RAS. Ils couraient.
(…)
Douze minutes : là, c’est super…. L’équipe temporaire arriva dans un hangar à vaisseaux. La panique régnait : des mantes courraient partout, des canaux étaient remplis de Witz, et les flammes chapeautaient le tout.
Et soudain, Thibault la vie enfin. Alys. Mais pas au bon endroit.
Que faisait ce violeur ici ?
Fin ^^. Voila: Loris, Saku et Link entrent dans les rangs. En espérant avoir plus de 3 lecteurs cette fois ci ^^ Bye.
Y a un truc que j'adore dans ton écriture, c'est la façon dont tu arrives à inclure nos personnages, en leur donnant un caractère humain (et d'apparence), tout à fait crédible. Je te félicite pour ça, et je continue de me savourer de ta fic ^^. Continue comme ça !