Je vais commencer à faire la suite de la fic que j'ai commencé avec les trois chapitres (sans compter loe prologue) plus bas, postés au concour de fics. Je tiens à vous dire que je me fou des résultats, que je gagne ou pas. Je le fait pour me sentir bien, cet écrit, et j'arrèterai pas. C'est tout.
Concernant la fic elle mème, elle est bien. Lisez-là ^^ J'ai prit du plaisir à la commencer, j'éspère (pour vous) que vous aimerez.
Les chapitres sortiront trés irrégulièrements, sa peut ètre deux jours aprés le précédent, le soir mème, ou un mois plus tard. Signifiez moi si vous aimez, que je corrige les defaults. Merci ^^
Prologue:
C'était une fraiche brise d'été. Une fraiche brise qui avançait dans une ville sombre. Il faisait nuit, et la brise aiguayait tous les passant qui sortait cette nuit, tous les dormeurs qui avait eu la bonne idée d'ouvrir la fenêtre de leurs maison en cette canicule insupportable.
Un brise dans une canicule, sa se remarque, me direz vous; comme un mince trou d'air dans un four allumé. Mais un homme s'en fichait, de cette brise. Un seul.
A la seconde ou cette brise était passée, des milliards de poils c'étaient levés sur des milliers de dos transpirants. Sauf celui d'un passant. Un seul.
Il était pressé, ce passant. Bizarre, d'être pressé, en une belle nuit d'été. Bizarre aussi, par cette chaleur, de porter un chapeau melon, un manteau de cuir et des gants surement rembourrés de fourrure. Bizarre, suspect même.
Surtout quand cet homme ce trimballais avec une mallette noire et morne, tel qu'on en voit dans les thrillers les plus kitsch. Vous croyez que cette histoire est un thriller? Vous pouvez vous le mettre ou je pense votre opinion, parce que le narrateur hait les thrillers. Et le narrateur et un dieu. Mais bien sur, tous le monde se fiche de l'avis du narrateur. Donc je raconte.
Cet homme, donc, avançait vite, très vite. Comme s'il avait un train à prendre. C'était d’ailleur à peu prés sa. Un 23 Aout? Oui, mais cet homme ne partais pas en vacance. Car le temps ne par pas en vacance, lui. Et il fallait toujours des gens pour le surveiller, ce temps. Pour éviter les paradoxes, cela s'entend.
Car il y a toujours des petits malins qui découvrent des portails. Mais Quesque je vous raconte? Bon, je vous explique:
Un portail, c'est une distorsion temporelle. En gros, un passage vers une autre époque. Une distorsion dans le temps. Comment c'est possible? Sa, on en sait rien. Les brigadiers du temps ne le savent pas eux mêmes, et d'éminents scientifiques se penchent encore sur la question. Peut-être que sa vient de l'origine des temps. Mais comme on à pas découverts de portails qui y mène, on n'en sait rien.
Ces portails, ils sont protégés par des gardiens, qui eux, sont incognitos. Ce sont des gens comme d'autres, qui mènent une vie banale. Ils sont chargés de veiller sur les portails. Pour pas que des petits malins les découvrent et créés un paradoxe temporel et change le futur. Car le moindre changement dans une époque donnée peut provoquer un changement dans le futur, voir sa destruction. Et c'est exactement ce qui allait se produire, dans quelques secondes. Car à une autre époque un petit malin allait bientôt changer le futur, car personne n'est là pour l'en empêcher car quelques secondes trop tard.
Cet homme, que nous avons suivis depuis un petit moment déjà, est un brigadier du temps. Lui seul savait ce qui se passais: dans quelque minutes, l'époque à laquelle il se trouvait allait changée. Peut-être en bien ou peut-être en mal : On ne peut pas connaitre les conséquences d'un paradoxe à l'avance, on peut juste supposer, en fonction de l'acte qui provoque le paradoxe en question. Et là, celons son contact qui se trouvait actuellement à une autre époque, c'est mauvais, trés mauvais.
Enfin l'homme arriva à la petite route, ou se trouvai le portail. Enfin, il pénétra dans le cercle. A ce moment, tous changea. La ligne du temps avait été déviée.
La brise se transforma en souffle de feu, les gens n'existaient pas, la ville était devenu un volcan. Le paradoxe s'été produit. Le monde, à cette époque, était détruit.
Comment je peux vous raconter cela avec précision, me direz-vous ? Moi, j’observe. Les paradoxes, les déviations, tous sa, je les vois en direct. Ce paradoxe là est d’ailleur, au moment ou je vous parle, résolu par la brigade du temps, chargé de remettre la ligne du temps bien droite. J’observe tous cela. La ligne du temps, je la vois en direct.
Mais je suppose que cela, vous vous en fichez. Ce que vous voulez savoir, c’est « qui c’est celui là, qui nous raconte un truc aussi bizarre ? » ou encore « mais pourquoi il nous raconte sa, celui là ? »
Pour la première question, vous le serez surement en temps voulu. Pour la deuxième, par contre, je peux vous donner la réponse : Je vous raconte tous ceci pour que vous ne soyez pas perdu dans un flot de mot incompréhensible dans le récit qui va suivre. « Mais il y à une autre histoire ? Quel récit ? De quoi il parle ? », Voila ce que vous devez vous demander, actuellement, pitoyables humains que vous êtes.
Alors déjà, on va faire un topo : moi, si j’étais un humain, je me demanderai, après avoir lu les explications « mais alors, on à tous un destin tous tracé ? Il n’y à pas de libre arbitre ? ». Mais bande d’idiot, pourquoi je vous raconte l’histoire au passé ? Car oui, avant, aucun libre arbitre, vous ne décidiez de rien de votre destin. Tous été tracé. Mais, depuis un certain temps (si on peu compter en temps dans cette histoire ou celui-ci n’est que formalité), vous n’avez pas de destins : si vous voulez finir bien, il n’en appartient qu’à vos choix. Et cela, grâce à une gamine. Une gamine qui va détruire la ligne du temps, et va laisser place à une nouvelle aire, sans aucune possibilité de retour dans le passé. Cette gamine, je suis sympa, je vais vous raconter son histoire, une fois que le gugusse au fond sera calme. Voila. Maintenant fermez là, je raconte…..
Chapitre 1 : La fille du fond de la classe
J’aime beaucoup ce titre. Il me fait penser à quelque chose, je ne sais pas quoi. Un truc. En plus, ca illustre bien la vision qu’avait toute une classe de cette fille. Mystérieuse, froide, mais au visage angélique. Elle ne souriait jamais, ou du moins, personne, dans cette classe composée de gamin qui aimait se prendre pour des gars de la banlieue ou de fille qui ramenez trop leur gueules ne s’intéressait à cette fille. En tous cas, ils n’avaient jamais échangé plus de deux mots avec. Personne.
Les seules choses qu’on savait d’elle étaient : son prénom et nom, sa classe (la seconde C, je dis gamin, moi, de mon point de vue, après, c’est vrai que je suis un peu vieux) et, bien sur, sa place : le fond, le fond total.
Ce qu’on voyait d’elle pouvait se résumer en une phrase : elle ne pipait mot (Sauf extrême nécessités), elle avait une moyenne entre dix neuf et vingt et surtout (ce qui intéressait le plus les gens), elle était incroyablement jolie.
Sur ses trois choses, on avait développé des tas de rumeurs : elle n’avait plus de parents, ou ils la battaient, voir la violaient ; elle avait un handicap, voir une phobie, qui l’empêchait de parler aux gens ; elle avait séduis des tas de gens et les avaient tous largués ; elle avait tué une ou plusieurs personnes… Bref, tant de rumeurs, plus débiles les unes que les autres, faussent pour la plupart. La plupart ? Car oui, une seule était vrai, voir deux : ses parents étaient morts et elles les avaient involontairement tués. Dans quelles circonstances ? Vous le découvriraient bien assez tôt…
Vous vous attendez à quoi, là, maintenant ? A une histoire de voyage dans le temps épique ? Au dévoilement de tous les mystères de cette fille (nommée, je vous le rappelle, Alys Newman (je ne l’avais pas dit ? Ah bon….)) ? Une histoire ou elle va sauver le monde, seule contre tous ? Bah non. Vous vous attendiez à quoi, Retour vers le Futur deux REMIX ? Je ne suis pas de cette école là.
D’ailleurs, elle ne sera même pas seule, cette fille. Mais avec un gars, un gars comme je l’ai décrit plus haut. Un gars quand même un peu plus intéressant. Thibauld Larutou. Je sais, c’est con comme nom. 1m72, les cheveux bruns, le teint un peu mat, Seconde E, qui aime jouer à la racaille avec ses potes racailles. Enfin, racaille des bacs à sables, hein.
Vous connaissez tous un Thibauld : un gars normal, sans aucun trais particulier, sans qualités, ni default. Un monsieur tous le monde sans saveur. Mais si, vous savez, le gars qui à un je ne sais quoi de charisme, sans en avoir vraiment. Le genre de gars qui ne plait pas aux filles, sans qu’on sache pourquoi. Bref, un gars sans saveur, qu’on aime parce qu’il est là et qu’il se fou dans le moule.
Du moins, en apparence.
Car oui, ce n’est pas que ce gamin là aime ce foutre dans le moule, c’est qu’il aime ne pas avoir d’histoire : bonne note en classe, sociabilité normale, vie sans aucun dérangement, voila ce qu’il aime. En gros, je n’aime pas dire sa, mais Thibauld est, pour ainsi dire, une mauviette. Une fillette, un sans-couille, un trouillard, tous ce que vous voudrez. Bref, un gars qui à peur de tous, du moins tous ce qui dépasse sa vie banale et sans intérêt. Le genre de gars que je ne peux pas blairer.
Mais le cours du temps en à décider autrement pour lui. Et en particulier, un connard qui nous emmerde bien, mais en même temps qu’on adore : Cupidon. Ah ! Quel conard celui là ! Un petit angelot, lançant des flèches au hasard, sur des gens qui n’ont rien demandés, les transformant en zombies, lobotomisés par une personne, et alors commence des tortures sans fin : on pense beaucoup à l’être aimé, voir trop, on pourrait faire n’importe quoi pour lui. Mais souvent, la flèche n’est pas réciproque.
Et c’est précisément ce qui va arriver à notre cher Thibauld.
Mais devinez de qui il va tomber amoureux, dites-moi ? Bon, bien sur, il n’y à pas beaucoup de suspense : Alys, pour tous les imbéciles qui n’aurai pas deviné.
Le pauvre Thibauld l’avait regardé(ou avais eu le malheur de la regarder) un jour de Janvier. Il y avait de la bousculade, dans les couloirs, si bien qu’il n’avait pas vu la jolie brune au regard de glace lui arriver dessus. Et là, la classique : il lui tombe dessus, s'excuse, ramasse ses cahiers, et, enfin, la regarde dans les yeux. Celle ci détourne le regard et, sans même un remerciement, disparait. Son regard de glace, allez savoir pourquoi, lui à réchauffé le cœur.
Bon, maintenant qu'on à passé en revu le prologue et chaque personnages, on peut attaquer le récit, le vrai, le pur. Et c'est à ce moment là que moi, auteur, vais commencer enfin à m'amuser.
Donc, à partir de ce moment là, ce vendredi après midi, la vie de ses deux lycéens va changer. On prend qui, pour démarrer l’histoire, à votre avis ? Thibauld ou Alys ? Je vous laisse voter… Un deux, trois…. Deux cents votes pour Thibauld contre Cent trente deux pour Alys, mais Quesque vous lui trouvez à ce gars ?
Je disais donc : on était un vendredi après-midi, il faisait beau, même trop beau. Le soleil, à vrai dire, tapais très fort, surtout pour un mois d’avril, et il fallait avoir une tète de plomb pour ne pas choper une insolation. Bien que le plomb chauffe et que si on avait une tète de plomb on risquait de... Bref.
Thibault, lui, se baladait. A l’ombre, bien sur. Et avec une casquette. Bien que celle si était retourné, elle faisait office de protection non négligeable.
Il se baladait donc, dans cette rue st-Clotilde, sur un trottoir à l’ombre. Que faisait-il là, dans ces petites rues sombres, je n’en ai pas la moindre foutue idée, je ne lit pas dans les pensées. Temps mieux, je n’ai pas besoin de faire des explications de dix bornes comme ça. Et puis ….. Bref, j’en étais où ? Ah oui.
Thibault se promenait donc, là ou ses pats l’amenaient. Il aimait bien, se promener comme sa, en pleine journée, comme cela. S’il savait ce qui l’attendait, il se serait cassé dans sa maison vite fait, à mon avis. Très vite fait. Mais trop tard : un cri féminin venait déjà de se faire entendre. Dans l’impasse d’à coté.
Il leva la tète. Aux abois, et un peu paniqué aussi, il ne cria pas, quand il entendit un autre cri, d’homme celui là. Et intelligible.
« Ta gueule ! »
Au moins, c’était simple et clair, et sa permettait de ce figurer vite fait la situation. Une agression.
« Je vais te pénétrer tellement fort que tu va fermer ta gueule pour toujours ! »
Grimace de Thibauld. Un viol. Merde.
Vous vous attendez à quoi, là ? Que Thibault, valeureux chevalier sans peurs et sans reproches, arrive et défonce la gueule du bonhomme ? Bah vous êtes un peu con, parce que Thibault est un trouillard, je vous rappelle. Il commença donc par s’approcher discrètos de l’impasse. « Impasse du jouailla » disait la pancarte. Jouailla ? Faut pas chercher, à mon avis.
Mais Thibault lui, s’en contre foutais du nom de l’impasse, cette même impasse ou on était en train de tripoter les seins de la seule fille que nous connaissons dans ce récit. Bien sur que c’est Alys, Bande d’abrutis ! Vous vous attendiez à quoi, Maryne Le Pen se faire sodomiser par Jean Pierre Foucault ?
Bon le violeur en question, Thibault ne le connaissait pas. Ce qui était sur, c’est qu’il avait l’air complètement défoncé : il avait les yeux rouges et une clope au bec. Et, ce que Thibault retenais de la scène, il commençait à enlever la veste de la jeune fille. Et pas n’importe quelle fille : il s’agissait d’Alys non de dieu.
« Il faut que je le défonce ! » Voila ce que Thibault se dit en premier, du moins je crois, quand il vit cette scène, qui fut à jamais graver dans sa mémoire. Déjà, rien que de l’imaginer, sa doit vous choquer. Cette histoire n’est pas pour les enfants, vous auriez dus le deviner.
Ce que se dit Thibault à ce moment là, je n’en ai aucune idée, mais il n’avait pas trente six mille solutions. La fille qu’il aimait allait se faire violer, et souffrait déjà. Il ne pouvait se résoudre à la laisser là, ni à regarder faire le mec : il était pétochard, pas salopard. Il ne pouvait pas non plus appeler les flics, un parce qu’il était à cour de crédits, deux parce que cela prendrait trop de temps. Non, décidemment, il ne pouvait que foncer.
Ce qu’il fit. Sois-dit au passage, il ne regarda pas ou il allait, et il n’avait pas été obligé de gueuler comme un spartiate de six ans et demi. Mais bon, Thibault était un peu con, c’était normal.
Le fait est que le con en question trébucha sur une pierre et retomba sur les jambes du mec ; au moment ou celui-ci défaisait sa braguette d’une main et retirais la culotte de la demoiselle de l’autre. Thibault tomba sur les jambes du gars. Un grand cri retentit.
Le fait est que le gars tremblait, était shooté et retirez sa braguette d’une seule main. Le fait est qu’il n’était pas très habile à la base. Si bien que quand Thibault se releva, les genoux éraflés, il vit l’homme qui se tenait les deux mains entre les jambes.
Le sang du gamin ne fit qu’un tour : l’homme se releva, reboutonna sa braguette, et cria sur le gamin des insultes incompréhensibles pour des oreilles assourdies par la panique. Aussitôt, Thibault se releva, prit les mains de la jeune fille épuisée et la releva ; il courut sans se préoccuper de savoir si la fille trainait par terre ou pas, sans savoir qu’il venait d’éviter un coup de point qui aurait pus s’avérer fatal pour les deux jeunes gens, à long terme.
Il courut, courut, courut, sans rien savoir de la fille, ni de l’homme qui les suivait. Il courut…. Et ce boulet ce retrouva dans un Cuq de sac. Il se retourna et vit l’homme, ou en tous cas ses bras, tenter de l’attraper. Puis il vit une lumière, et plus rien.
Chapitre 2 : Voyages temporels.
Une lumière, puis plus rien…. Thibault était-il mort ? Non : juste téléporté dans le temps. En fait, il avait démarré une aventure qui le traumatisera toute sa vie. Une aventure… Qui commence sur une colline.
Une colline, simple, avec un arbre au sommet. Et puis rien aux alentours. Que des plaines herbeuses à perte de vue.
Thibault n’avait pas vraiment comprit ce qui lui était arrivé : il avait couru, échappé à un homme qui voulait le tuer, et maintenant il se retrouvait sur une colline. Normal.
Mais pourquoi avait-il courut, au juste ? Soudain, il se souvint : Alys ! Ou avait elle bien pus passer ! Il bougea la main, et toucha quelque chose de tiède et de doux. Une main. La main qu’il espérait trouver.
Il la serra dans la sienne, et la regarda longuement : blanche et délicate, elle avait de longs doigts fins, une paume délicate et des ongles coupés courts. Une main parfaite, associée à un corps magnifique et à une beauté sans pareille. Du moins, du point de vue du gamin frappé par une maladie que seul le temps peu guérir : l’amour. Le pauvre.
Il leva un peux les yeux et regarda, une foi encore, le visage sublime qui l’hypnotisait : des pommettes ni trop, ni trop peu saillantes, des lèvres fines, mais visibles à dix kilomètres, un visage pale, mais brillant, des cheveux d’un noir opaque et brillant à la fois. Mais le plus magnifique, selon le gamin, était les yeux d’un noir de jais qui allait à merveille avec le reste.
Pour la première foi, la fille avait l’air sereine : un léger sourire apparaissait sur son visage ensommeillé. Mais elle avait pleuré : de légères gouttes d’eau salée sortait de ses yeux et se déversaient jusqu’à l’herbe verte.
« Je dois être en train de rêver »
Un rêve qui ne dura pas plus de dix secondes : Thibault se rendit vite compte que la fille était quasiment nue. Il se sentit gêné et se retourna, penaud.
Il commença alors à se demander ou il était : un vert intense l’entourait de toute pars. Un seul arbre était posé là, au milieu de tout. Il y aperçut des singes.
« Des singes, dans Bourgeaux-Les-Bois ? »
Il se rappela alors qu’il n’était plus en ville, mais dans une sorte de pleine. Verte, la pleine.
« Je dois rêver…. »
Je dois vous avouer que quand je l’ai vu, debout, au milieu de toute cette herbe, avec pour seule compagne une jeune fille endormie, j’ai rit. Si ce gamin avait su, à ce moment là, qu’il avait traversé un portail temporel et rejoins une autre époque, préhistorique celle là, il ne m’aurait surement pas accepté.
Ce fut le moment que choisis Alys pour se réveiller. En sursaut. Car, après une tentative de viol, on fait souvent des cauchemars, c’est bien connu.
Thibault aussi, sursauta, quand il entendit la fille sursauter. Il eu le réflexe de se retourner. Là, il contempla la fille, ébahie devant ce spectacle qu’on aurait pus qualifier de « vert ». Elle avait, à ce moment là, pas la moindre trace de glace dans ses yeux : on l’aurait dit aspiré par cet endroit pour le moins inhabituel en pleine ville.
C’est alors qu’elle remarqua le garçon ; elle reprit aussitôt son regard habituel : un regard à vous transpercer l’esprit, le cœur et tous ce qui va avec.
« Qui t’es, où tu m’a amené ? »
Le gars fut choqué par sa voix : douce, avec un timbre agréable et délicat, comme tout le reste, mais si dur, dur à vous en briser les os en un seul mot. Lui ne trouva pas les siens, et resta planté comme un piquet.
« Tu me répond quand je te parle ?
-Ah ! Cria le garçon, surpris par la force de la voix de la jeune fille.
-Pfff…. Imbécile, murmura-t-elle tout bas »
Elle se leva prestement, et bondis sur elle même. Elle était dévêtue et elle dut se poser des tonnes de questions en deux dixièmes de secondes. Largement assez pour mettre son compagnon au tapis d’une claque bien placée.
« Tu va me dire tous de suite ce qui s’est passé entre nous ! TOUS DE SUITE !!!
-Mais t’es connes ou quoi ? Tu te souviens pas que t’a failli te faire tuer ? Je viens de te sauver la vie ! » Parvient à dire enfin le pauvre gars.
Sur ces mots, il s’en alla, vexé, vers l’arbre des singes. La jeune fille se retrouva seule, à poil, la main prête à donner une claque, au milieu des herbes vertes.
Ce qu’elle ce se dit à ce moment là, je ne le sais pas ; je ne lis pas dans les pensées, je l’ai déjà dit. Mais elle regarda le garçon partir seul, dans une plaine vide, tremblantes et en pleurs. Elle tomba alors dans l’herbe, soudain à bouts de force, pleurant toutes les larmes de son corps tremblotant. A vrai dire, on m’aurait dit quelle c’était faite fouettée des heures durant, puis qu’on avait torturé et tué toutes sa famille devant elle, je l’aurait crus.
Le garçon se retourna alors, et courus vers elle, amoureux transis qu’il était. La voir souffrir ainsi lui était insupportable. Mais il se fit rejeter comme un malpropre
« Casse-toi ! » lui cria la brune, tapant le sol contre son point.
Elle cria, pleura, frappa le sol durant une bonne heure. Une heure pendant laquelle Thibault la regarda, impuissant, s’épuiser seule contre le sol.
Enfin, elle s’arréta . Elle ne bougea plus et ne pipa mot. Un long silence gêné suivi.
« Désolé…. »
Se fut le seul mot qu’elle put prononcer. Le soleil se couchais déjà et des oiseaux s’envolèrent dans la voute céleste.
« T’a pas à l’être…
-Je suis une conne.
-Non…
-Ta gueule, je suis une conne, point barre. Tu me connais même pas et tu m’a sauvé la vie, je t’accuse d’avoir abusé de moi et maintenant, je pète ma crise…. »
Un silence. Puis une réponse.
« Moi, si je me réveillerai à poil, au milieu d’une plaine, seule avec une inconnu absolument moche et laide, je péterai un câble, c’est sur.
-Pas si la personne t’a sauvé la vie…. »
Il ne trouva rien à répondre. Elle continua :
« Et puis t’es pas moche…. »
La remarque gonfla sa poitrine et le fit choper un coup de soleil.
« Mais t’es pas mal non plus !
-On s’en fout…
-Bon écoute. Je commence à en avoir ma claque de te voir te morfondre… »
Il là prit par le bras, et la leva. Elle le rejeta et se releva toute seule, trop pudique pour se faire toucher, nue comme elle était.
« Il faut trouver un abris pour la nuit. » Clama Thibault, ragaillardis par l’attitude de la fille, redevenue normale.
Sur ce, il se rettourna, vite stoppé par les paroles de sa compagne :
« Eux….
-Thibault.
-Oui… »
Elle marqua un temps d’arrêt, gênée.
« Merci… »
Pas de réponses. Le gars riait.
« Tu peux me répondre, espèce de con ! »
Elle avait retrouvé son ton cassant, ce ton qui lui allait bien, je trouve. Malgré tous, Thibault arrêta de rire, mais souris, content du retour à la normale de la fille.
« De rien ! »
Il alla chercher des brindilles pour tenter de faire un feu, et y arriva, car il avait un briquet, en toute bonne racaille qu’il était sensé être. Cette nuit là, ils dormirent bien.
Arrêtons-nous un instant : vous imaginez quoi là, pour la suite ? De l’action ? De l’amour ? Du suspens ? Des Larmes ? Vous avez raisons, pour une fois, mais pas pour tout.
Les jours passèrent donc : la nuit dormant, le jour marchant, les deux adolescents survivaient. Ils n’avaient rien trouvés de concluants. Au bous d’un moment, ils se rendirent compte d’une chose, les animaux qu’ils voyaient (et chassés) étaient quand même bizarre. Un jour, ils en reconnurent un. Et c’était vraiment pour les déplaire.
« Mais c’est…. Un animal préhistorique ! »
En effet. Devant eux s’élevait un cheval, tout petit, sur quatre pattes griffues.
« Arrête de dire des conneries ! On ne peut pas être revenu à la préhistoire !
-T’a pas vu retour vers le futur ?
-Et alors !
-Bah, on à fait un voyage temporel !
-Mais t’es con ou quoi ! Scientifiquement, c’est pas possible ! »
Son regard traduisait son énervement. Thibault était content de la voir ainsi : elle était de bonne humeur. Non non, sérieux, c’était vrai. Je ne déconne pas.
En fait, Alys avait un fonctionnement un peu bizarre : de mauvaise humeur, elle se morfondait et de bonne, elle criait sur Thibault. Ce dernier avait finis par s’y habituer. A sa tenue naturelle, aussi. Elle était à poil depuis une semaine et se ne le dérangeait pas outre mesure.
« Bon, admettons, commença-t-elle, Admettons SEULEMENT qu’on à voyagé dans le temps. Comment ?
-Peut-être que, au moment ou j’ai vu une lumière… On à passé une sorte de portail….
-T’arrête t’es explication vaseuses ?
-T’a autre chose en stock ? »
Elle s’arrêta de parler. Se frottant les doigts contre ses tempes, elle réfléchissait à une éventuelle contre-attaque. Mais elle n’en trouva pas. Elle continua donc à méditer le problème :
« Bon, ADMETTONS ! Mais cela voudrait dire qu’on aurait pus rentrer par la colline…. Donc on à fait une connerie….
-Peut-être…. Qu’il y à un autre moyen de revenir ?
-Mouais…. »
Elle sourit. Mais si vite, que Thibault eu à peine le temps de le voir. C’était bon signe.
« Ah nous de trouver ce portails ! »
Ils marchèrent encore pendant trois jours, avant de le trouver, ce portais. Un carré blanc, impossible à trouver à l’état naturel, était tracé sur le sol d’herbes.
« Yeah ! On l’a trouvé ! Y’a plus qu’à sauter dedans »
Il se prépara à le faire, quand la fille le retint :
« Attend ! »
Il se retint donc de sauter, en colère.
« Quoi ! »
Alys se massa les tempes. C’était un vrai tic qu’elle avait.
« Supposons… Qu’on puisse voyager à travers les époques en passant dans des trucs comme sa…. »
Elle montra le portail du doigt.
« Oui, quoi ? »
Le gars bouillait d’impatience : il n’avait pas vu ses proches depuis 15 jours et il n’avait pas l’habitude de ce genre d’expéditions.
« Supposons (elle se massait les tempes de plus en plus vite), si on peut voyager à travers les époques, Qui est ce qui nous garantit que le portail est fiable ?
-Oui, c'est-à-dire….
-T’es complètement idiot ou quoi ! Si on peut voyager comme sa grâce à ses carrées dans le sol, rien ne nous garantit qu’on arrivera pile à la bonne époque !
-Oui. Et ?
-T’es pas fute-fute… Et si on arrive avant que la terre ne soit créée, un ? T’y à pensé ? Ou en plein champ de bataille de la seconde guerre ! Si ses trucs peuvent nous faire aller jusqu’à la préhistoire, ou sa peut nous mener ?
-Mouais….
-Donc il faut réfléchir avant de sauter là dedans…. »
Un long moment de silence s’en suivis…. Des oiseaux s’envolèrent, des cris de singes qui se battaient parvenaient aux oreilles des deux jeunes gens. Le silence fut finalement rompu par Thibault :
« On peut aussi rester là sans rien faire jusqu’à ce qu’on meure de vieillesse…. Bon, tu me suis ? »
Et il sauta, sans demander son reste, dans le mystérieux carré blanc, suivi très vite par Alys, convaincue.
Je ne peux pas vous décrire exactement la sensation qu’on éprouve lorsqu’on fait un saut dans le temps : c’est un peu essayer d’expliquer à des enfants de sept ans les opérations avec racine carré, c’est un peu dur. Quoi qu’il en soit, les non initiés on en général une forte envie de vomir à la sortie. Et Thibault n’échappa pas à la règle.
Alys arriva peut après, sans vomir, elle, et sans même une nausée ; à croire qu’elle avait fait sa toute sa vie. Mais quand elle vit le spectacle qui s’éleva devant elle, elle resta quand même sans voix. Thibault leva lui aussi la tète, après deux ou trois rasades de vomis, et vit le panorama incroyable de l’endroit :
C’était, pour dire clairement, un champ de ruine. La zone était grise et morne et seuls quelques bâtiments, ou plutôt structure, se dressait devant eux. Le reste était mort.
Les deux adolescents finirent, au bout d’un moment, par avancer. Ils ne savaient pas ou ils allaient exactement, mais partout ils ne voyaient que désolations : les bâtiments détruits, les êtres vivants desséchés (preuve que l’endroit avait été habité). Des photos, des livres, ou même des objets de valeurs trainait par là, abandonnés. Deux Heures passèrent sans que les deux gamins ne découvrent rien.
Et puis, là, ils tombèrent sur une autre photo. Une photo abimée, certes, mais une photo. Sur la droite, une personne souriante, un homme, formait un « V » avec ses doigts. Elle avait le teint blanc et des yeux noirs comme la nuit en pleine cambrouse. A sa gauche, une femme, qui elle ne souriait pas. Son regard farouche fixait ses cheveux de noir éclatant. Au centre de cette famille, une petite fille mignonne souriait, un adorable nounours blanc dans les bras. Alys.
Chapitre 3 : La station.
Quand celle-ci vit la photo, elle ne pus réprimer un élan de surprise. Elle la regarda longuement avant de la déchirer.
« Pourquoi tu la déchire, ce sont tes parents, non ?
-Pas envi d’en parler….
-La ville est détruite, il faut s’y….
-Pas envi d’en parler ! »
Elle tremblait. Thibault, ayant peur qu’une crise la ravage, une foi de plus.
Un long silence s’en suivit. Mais pas tout à fait le même silence qu’a la préhistoire : entre les deux jeunes gens, le silence était plutôt gêné. Dans le reste du monde, il était mortel. Ce n’était pas comme quand on entendait les oiseaux. C’était un silence absolument déprimant.
Elle s’arrêta de trembler, et releva les yeux :
« Viens, on repart. »
Elle avait repris son ton cassant, mais Thibault voyait bien qu’elle n’allait pas bien : elle avait les yeux brillant. Ils marchèrent dix minutes ainsi, l’une devant, excitée comme une puce, l’autre inquiet, avant qu’enfin la jeune brune finisse par s’arrêter, tremblante. Elle s’assit, et une vision de cauchemar s’éleva devant Thibault : elle, seule, pleurante dans un champ de ruine. Il ne put se résoudre à la voir ainsi. Il s’assit à coté d’elle et, oh miracle, elle ne le rejeta pas. Et puis aussi, chose pharaoniquement impossible il y avait à peine deux ou trois heures, elle finit par pleurer dan ses bras. Là, quand j’ai vu sa, j’ai rit. Oui oui, j’ai ris. En même temps, elle avait « pris par surprise » le pauvre garçon qui ne savait vraiment plus ou se mettre : même si il s’était habitué à la voir à poil, avoir ce même corps sublime pelotonné contre lui le gêna intensément. Bon je sais, dit comme sa, ce n’est pas drôle, et sa casse l’ambiance en plus, mais bon….
Elle pleura dix longues minutes encore comme cela. Thibault, lui, ne tenais pas en place entre ses désirs naturels et son amour pour la jeune fille. Il mit longtemps à poser ses bras autour du corps de la brune, réprimant ses désirs. Il lui posa une question, pour tenter de chasser le silence qui s’en suivit.
« Si tu me disait pourquoi tu pleure ? »
Pas de réponse. Il réitéra la question. Pas de réponse toujours.
Et puis, il sentit un souffle chaud, régulier, sur sa poitrine. Le pauvre gars se rendit compte qu’Alys s’était endormi. Dans ses bras. D’une certaine manière, il avait réalisé un de ses rêves. Mais une fois que le rêve devenait réalité, il devenait affreusement gênant.
Il finit par sentir qu’il avait des fourmis dans les Jambes, de grosses fourmis, même. Par peur de réveiller la jeune fille, des crampes avait saisit son corps. Gênante, comme situation.
Finalement, il s’endormit lui aussi, endoloris et fatigué. Les deux gamins, comme sa, au milieu des ruines, endormis l’un sur l’autre, j’ai presque trouvé cela touchant.
Et là, vous devez surement vous dire, à ce stade du récit, à quoi sert mon introduction. Vous le verrez bientôt. Et le narrateur, dans tous cela ? Vous le verrez aussi. Patience, patience. Vous le verrez… Tous de suite même.
Le lendemain, le gamin se réveilla. Ou plutôt, fut réveillé. Par quoi ? Sa, il n’en savait rien. Il sentait juste un énorme souffle d’air au dessus de sa tète.
« Vous êtes en état d’arrestation ! Les mains en l’air ! »
Ce rêve était un peu bizarre quand même….. Un bruit d’hélico, des flics…. Brusquement, il ouvrit les yeux : ce n’était pas un rêve : un hélicoptère se tenait là, et deux personnes tenant des flingues s’égosillaient à crier.
« Dans quelle galère je me suis encore fourrée… »
Encore embrumé par la veille, et endoloris de x contorsions, il se releva. Il laissa tomber la fille au passage :
« Et mais que…
-La ferme….
-D’où tu me (regarde les flics) ow….. »
Soudain, elle se rendit compte qu’elle était totalement à poil. Elle se releva presto et fit de son mieux pour cacher les parties.
Le deuxième flic s’avança alors, deux menottes à la main. Il les passa aux mains des deux gamins….
Les quatre personnes montèrent dans l’hélico.
« Lâchez-moi ! Bande de brute ! »
Alys était vraiment survolté. Mais les deux flics bizarres ne lâchaient pas prise. Finalement, l’hélico décolla.
Deux heures durant, les deux gamins restèrent dans une cellule. On prit ensuite Alys à part, et, à son retour en cellule, elle était complètement habillé dans une espèce de combinaison moulante en cuir latex.
« Ca fait bizarre de te voir habillé ….
-Ho ta gueule hein ! Moi aussi sa me fait bizarre ! »
Ils restèrent ainsi pendant plusieurs heures. Sans que l’on sache pourquoi, l’hélico s’arrêta tous d’un coup et des gens, tous de Latex vêtus, vinrent chercher les deux adolescents. Ils n’étaient pas mécontents de sortir de leurs cellules, surtout quand ils se firent démenotter. Leurs maux aux mains et leurs fatigues leurs firent passer l’envie de s’échapper, surtout quand ils virent ou ils avaient atterris.
Devant eux s’élevait une immense citée fortifiée, construite dans du béton armé. Autour, dans les cieux et sous le pont sur lequel ils posaient leurs pieds, c’était le vide, le néant. En gros gras, on pouvait lire, à l’entrée de l’immense citée : « Station de la brigade temporelle ». Bien qu’il n’y ai personne pour le lire, sembla-t-il. A par des tonnes de soldats qui patrouillaient.
« Brigade temporelle ? »
La question de Thibault ne passa pas inaperçue : un garde lui répondit.
« La brigade temporelle est chargée de contrôler les portails, pour que personne n’y pénètre. Si non, vous pourriez commettre quelques erreurs… »
Devant l’air sceptique des jeunes gens, le soldat continua :
« Vous pourriez, avec vos actes, modifier complètement le cours de l’histoire. C’est d’ailleurs ce que vous avez fait. C’est pour cela qu’on vous à arrêtés. »
Les gamins comprirent ; ils baisaient la tètes. Ils entraient maintenant dans un grand hall.
« Que qu’il va nous arrivez, maintenant ?
-Vous n’avez pas tellement le choix : soit vous allez être exécutez, soit vous rejoindrez la brigade… Mais c’est le juge qui en décidera. On vous amène à lui, maintenant. »
Les pauvres enfants tremblait comme des mouches qu’une grenouille à attrapé.
C’est à ce moment là que moi, le juge, entre en scène.
Moi, je suis le juge ; je suis chargé d’observer tous ce qu’il se passe dans le cours du temps. Quand ils entrèrent dans la salle, je criai.
« Georgio ! Tu t’es trompé !
-Hein ?
-Tu n’as pas amené les bonnes personnes ! C’est un autre qui à détruit le monde le vingt huit juillet 2009 !
-Mais je….
-Sort d’ici ! »
Le garde sortis, penaud. Moi, je parlai aux enfants…
« Ah là là… Pourquoi des imbéciles comme lui travaillent ici ? Excusez nous de notre erreur…
-Alors sa veut dire que….
-Non, vous n’êtes pas libre. »
Grand silence….
« Vous nous avez découverts, et l’existence des portails avec…. Il va falloir vous éliminez…. »
Sur ses mots, Alys prit la parole, pour la première fois depuis son entrée dans ma salle.
« Vous devriez avoir honte ! D’abord, vous nous malmenez, prétextant qu’on a changé l’histoire, vous nous amenez ici, au milieu du vide intersidéral…
-Le Warp…
-JE M’EN CONTRE FICHE ! Vous nous amenez ici, sans rien nous expliquer ! On à fait un putain de voyage à une époque préhistorique, on arrive dans un monde détruit et vous dites que c’est notre faute….
-Justement…
-VOTRE GUEULE ! Vous nous faites voyager on ne sait pas comment dans une cellule moyenâgeuse, les mains derrière le dos ! Accompagné de soldats armés qui plus est ! Et maintenant qu’on à rien fait, il faut nous TUER ! Mais vous êtes tarés ! »
Je restai sans voix, devant l’audace de cette fille devant un homme de deux mètres dix. Thibault, lui, avait préféré fermer sa gueule.
« Calmez vous, dis-je, je vais vous expliquer vite fait. Quelqu’un d’autre que vous est entré dans le portail. Il est parti, ne sachant pas contrôler ses portails, Dans une autre époque que la ou vous êtes partis. Le Vingt Huit Juillet deux mille neuf, à 9H précise, il à lancé la plus puissante bomba atomique jamais connu, sans le savoir bien entendu. Ah dix heures, l’humanité et les êtres vivants étés foutus. »
Alys fut vive de réaction :
« Mais…. Comment lui à atterris ici et nous à la préhistoire ?
-Car VOUS savez contrôler les portails ! A deux reprises, vous avez voyagez à la véritable époque des portails ! Chaque portail est assigné à son propre lieu dans le temps. Mais seules certaines personnes ont le don de voir les portails sous leurs vrais jours et donc de voyager correctement dans le temps, sans risquer d’atterrir dans le warp, c'est-à-dire la zone « frontière » entre les endroits du temps. Là ou nous nous trouvons actuellement. La deuxième personne à avoir emprunté le portail après vous (celui qui à détruit l’humanité) à sauté dans un autre portail avant la fin du monde. Sauf que, ne sachant pas contrôler les voyages dans le temps, le WARP, l’a aspiré. Preuve qu’Alys Maitrise les portails.
-Mais…. Et moi ? Intervint Thibault.
-Toi ? Tu à subis l’influence de ton amis, sinon tu serais tombé dans le Warp. »
Un silence s’en suivis.
« Je vous fait une proposition : vous intégrez la brigade temporelle…. Et vous retrouvez le moyen de sauver l’humanité. »
Ils acceptèrent, et sortirent. Deux jours plus tard, ils se firent accepter à l’académie de la brigade, chargé de former les futurs brigadiers.
Je la continue, je la continue... C'est juste que j'ai eu de nombreux contrôles et tout, donc j'ai pas eu trop de temps. Mais vous inquiétez pas, c'est pas finis. Attendez vous a ce qu'il se passe des trucs au prochain chap ^^
Le voila. Enfin. Il m'a vraiment fait chiez, celui là. Mais c'est cool, Warp continu.
Chapitre 22 : C.I: Connard Inomable.
Alys était là, entre les deux guerriers surpuissants. Elle les avaient stoppés net comme… Comme mis en pause. Baissant les mains, elle se retourna vers Loris, éberlué devant cette présence. Il la regarda de la tète aux pieds, et je n’avait pas l’air moins stupide que lui, d’après ce que N4 me dirait par la suite. En effet, je la fixais, comme hypnotisé.
Ses cheveux étaient passés du noir comme le vide à un violet foncé brillant, tout comme ses yeux. Ses traits de visages étaient les mêmes, mais plus allongés et fins… Elle avait grandis, et certainement mûri. Je lui donnais facilement vingt ans, même si son regard était celui d’un sage de 200. Elle portait une jupe couleur bleu nuit, s’accordant à merveille avec ses yeux. Sa peau était toujours mate, mais elle brillait, au soleil de midi passé.
Incroyable.
Elle s’avança alors vers Loris de ses pieds nus, le dévisageant comme s’il était seul. Devant cette apparition, il s’énerva, et demanda à une dizaine d’aigles lancier de l’attaquer. Ils s’élancèrent, peu enthousiastes.
Alys s’arrêta, et leva les mains. Les aigles, par on ne sais quelle magie, se pétrifièrent et tombèrent au sol. Comme Stip et Kokai. Comme des pierres, ne changeant toutefois pas de position, tels des statues. Je la regardais, un bras enfoncé dans le sol, les yeux humides devant cette apparition. Chose rare, même N4 se taisait, et observait.
Au bout d’un moment, l’un des loups-esclave de N4 demanda si quelque chose n’allait pas. On entendis un cris d’agonie quelques dixièmes de secondes plus tard, puis de nouveau le silence émerveillé devant la femme qui s’avançait en face de Loris, effrayé, mais immobile.
Enfin, il se décida à ouvrir la bouche, et entama un ordre… Avant de s’arrêter net. Il semblait suffoquer. Je vis Alys lever la main vers lui, tandis qu’il s’étouffait.
Et puis, il se produit un phénomène que vous voyez rarement en pleine rue : Loris gagna des rides, des pointes blanches dans ses cheveux, des cernes. Il vieillissait. Au lieu d’être dégoûté de ce spectacle, je tentais de me souvenir de l’endroit ou j’avais déjà entraperçus le phénomène. La réponse m’arriva comme une claque dans la figure : le Juge. Il avait adopté une pause semblable à celle d’Alys actuellement, et avait de la même manière vieilli Basil.
Sauf qu’à la différence du Juge, Alys ne s’arrêta pas avant un bon moment, si bien que Loris, la trentaine, voir la quarantaine, était devenu un vieillard rabougris de quatre vingt dix ans au moins, dents tombantes, dos courbé, barbe blanche bref, un petit vieux. Les aigles regardaient ce qui semblait être Loris avec des airs de poulets devant l’exécution d’un de leurs camarades : mi blasé, mi étonné.
Quelque part, il y avait une justice.
Enfin, elle baissa le bras. Ce qui avait été Loris était maintenant un vieillard recourbé sur lui-mème d'environ une centaine d'années. Alys le regarda, neutre, comme si elle constatait l'état d'une pièce avant de passer le balais. Elle avais l'air de faire ça tout les jours. Et moi, andouille que j'étais, je ne pouvais que la regarder. Comme les aigles, j'aurais pus me mettre à paniquer devant cette apparition presque, non, pas presque, divine tout court; mais non. Je restais là, un bras planté dans le sol, à la regarder, je ne savais pas vraiment pourquoi. Mais ce n'étais pas vraiment de l'amour, non, c'étais plutot comme une sorte de... Veneration. Une déesse, voila ce qu'elle étais devenu, je le sentais. Pourquoi? Comment? Je m'en contrefoutais, dans l'instant (ou la minute, l'heure, l'année, je m'en foutais comme de l'an quarante; si toutefois, dans ce monde, il existais un "an quarante" particulier), je sentais juste.
Soudain, je me rendis compte que je n'étais pas le seul a la regarder: elle aussi me regardait. A travers AMA, je voyais ses yeux, juste ses yeux, qui m'hypnotisais, moi, tels un joueur de flute un serpent. Elle me transmettais quelques choses, à travers ses yeux; un lien, me semblait-il, particulier se créait entre nous: plus rien d'autres ne parraissait substaciel; j'étais ailleurs, avec juste ses yeux. Je ne me souviens plus vraiment de la sentation. Ce n'étais ni un orgasme, ni un bad trip, ni rien d'autre de connu: c'étais juste indescriptiblement... Bleu. Juste bleu. Simple, limpide, paisible, hypnotisant, bleu. Ca parrait dingue, je sais; mais comment décrire ça autrement?
Par contre, je me souviens précisement du message qu'elle m'a transmis dans cet univers uniforme.
"Rendez vous il y a vingt ans".
J'éclatais de rire à l'instant ou je reçus cet étrange message. Comment dire? Je le trouvais absurde. Alors qu'en fait, il n'étais on ne pouvais plus clair. Et ça prométais, comme j'allais me le confirmer un peu plus tard, pas mal d'emmerdes.
Avec mon hilarité disparus aussi l'impression étrange et apaisante d'être seul au monde avec Alys. Tout réaparut: les aigles qui fuyaient, le rocher, N4 qui riait devant la détresse des oiseaux, Loris qui tentait de ramener un peu de calme de sa voie de vieillard, le paysage autour de moi. Soudain, je me rendis compte que ce n'étais plus vraiment Alys qui effrayait les oiseaux, celle ci ayant purement et simplement disparue, mais... AMA, qui explosait tout sur son passage. Je ne controlais plus rien. Je paniquais.
"N4? N4? C'est quoi ce...
-Ah, Thibault, tu es de retour? Fuu~... Parfait, je te rend les commandes ^^."
Aussitot, je repris les controles du palais.
"Qu'es ce que...
-Oui, j'ai trouvé un moyen de piloter pendant que tu étais inconscient ^^. En fait, il m'a suffit de tuer un de mes esclaves, de lui implanter une puce informatique dans le cerveau, puis de... Oh, au fait, ça va? Fuu~..."
Je me fichais éperdument des détails techniques. Mais N4 aimais exiber son intelligence, je ne l'interrompais donc pas. Sa question me pris tellement au dépourvu qu'il du s'y reprendre à deux fois pour m'arracher une réponse, celle ci étant tellement dépourvue d'intonation positive qu'il éclata de rire.
"Fuhuhu~ Et bien? Tu as pris quoi pendant ton inconscience?
-Mon..."
Je venais de comprendre le sens de sa phrase.
"Inconscience?
-Alys nous a regardé, et puis tu as stoppé toute activité ^^. Tu m'as inquiété, tu sais. Fuu~..."
Je me demandais s'il étais ironique ou sincère, mais rien dans son ton ne me permettait de discerner quoi que ce soit. Je penchais donc pour le foutage de gueule pur et simple.
"Enfin, je vais te dire ce qu'il s'est passé, parce que quoi que tu ai pris, tu devrais te demander ce que c'est que ce bazar, non ^^?"
Je n'avais rien constaté de spécial, mais maintenant qu'il le disais... Le rocher était en feu, tout comme le paysage alentour. Les aigles courraient partout, mais ils étaient relativement peu par rapport à l'immense masse de loups armés de leurs pistolets de vide, à mes pieds. Des masses de guerriers aigles morts jonchaient le sol tandis que Syp et Kokairi détruisaient les canons du rocher un a un.
On avais gagné.
Les rares survivants aigles fuyaient vers des directions diverses, tandis que le rocher s'écroulait lentement, mais surement. Je poussais un cri de surprise.
"Tu viens à peine de t'en rendre compte? Mais mon pauvre Thibault, l'amour t'as fait complètement chavirer, à croire qu'Alys est réaparus directement dans ta cabine pour... Tu vois ce que je veux dire ^^
-Tais toi et raconte.
-Tu me raconteras, toi, hein ^^?
-Oui, oui..."
Je n'avais de toutes façon pas l'intention de lui cacher quoi que ce soit: son aide m'étais précieuse.
"Bien, alors... Fuu~, le plus dur, c'est toujours de commencer ^^. Alys a donc transformé nos deux guerriers surpuissants en statut, puis métamorphosé Loris en vieillard diforme... Et là, j'ai perdu le contact. Je suppose que c'est là que tu t'es... Absenté ^^. Fuu~, donc, panique chez les aigles, Alys a glissé des mots dans l'oreille de nos deux statues, et elles se sont mise a bouger, et a sacager le rocher ^^. Elle est alors partis... Là, les aigles ont pris le robot d'assaux, et je me suis rendu compte que tu étais absent ^^. J'ai pris les commandes à l'aide d'une cabine de secours, et contacté Evee pour qu'elle appelle les gardes. Je me suis bien amusé, écrasé trois ou quatre aigles le temps qu'ils arrivent. Fuu~, que c'étais drole ^^"
Je me doutais que "trois ou quatre" représentais les 3/4 de l'armée oiseau.
"Et puis, ils sont arrivés, et victoire ^^.
-Et le rocher?
-Quoi le rocher?
-Il n'a rien fait?
-Ah, cette épave? C'étais Loris qui pilotais, mais comme il a rétrécis, il ne pouvait plus atteindre les pédales ^^. Amusant, non? Fuhuhuhu~"
Je comprenais mieux pourquoi les soldats scandaient nos noms, pourquoi les aigles battaient en retraite, pourquoi... Oui, bon, en gros, pourquoi la situation était comme elle était.
"Et c'est tout?
-C'est tout ^^. Pourquoi, que veux tu de plus? Fuhuhu~, amusant...
-Je veux dire... Je peux parler?
-Bien sur ^^."
Et je lui expliquais: la drole d'impression que j'avais eu, le message, mes sentations... Il écouta sans rien dire, tandis que nous marchions vers la citée au rythme des soldats à nos pieds, c'est à dire lentement: les blessés étaient nombreux, malgrés les faibles éffectifs des aigles à l'arrivée des soldats (preuve de leur puissance), et la procesion longue.
"Rendez vous il y a vingt ans... Tu sais ce que ça veux dire ^^?
-Oui, que nous devons voyager il y a vingt ans, donc remonter dans le temps...
-Non mais ça, je sais, mais ça entraine plein de choses... Amusantes ^^.
-Du genre?
-Et bien, par exemple... Que les portails existent aussi dans ce monde, qu'Alys peux voyager dans le temps, et qu'il y a vingt ans... Et bien, quelques chose d'important s'est passé ^^ Et donc?"
Je me creusais un peu la tète, pour n'y découvrir que d'autres questions.
"Pourquoi voudrait-elle que nous allions il y a vingt ans? Pourquoi voudrait-elle nous montrer un évènement que tous le monde peux nous raconter? Ca n'as pas de sens..."
Il sourit, mais ne répondis rien. Le temps que cette discussion prennent fin, nous étions déjà à la ville, et le palais y reprenait sa place au centre. Il m'énervait, quand il jouait au mystérieux avec moi. Mais je ne dis rien, car je savais qu'il s'amuserait de mon exaspération.
La fète fut longue. On nous honora presque comme des princes alors que, quelques jours plus tot, on cherchait à nous exécuter. Seul l'intuition d'Eevi nous avait sauvé, et cette fois encore, on ne pouvait que la remercier.
Tout n'était que lampion, fète et beuverie dans les allées bondées de loups en joie. Des chants traditionels résonnaient dans mes tympans, l'alcool m'ennivrait et c'est tout juste si je me retins de coucher avec une louve qui passais par là: la propagande pour la capote avait payé dans mon ancien monde et elle ne semblait pas exister ici. Je ne doutais pas que les diverses MST, par contre, sois de la partie. Et je ne tenais pas à me retrouver père avec une inconnu en mère. Je profitais donc de la fète autrement: sans N4 dans mes oreilles. Oh, que c'étais bon!
La grande fète dura trois jours, et de nombreux enfants avaient du ètre conçus pendant cette période. Je ne le sus jamais car, le lendemain, j'annonçais mon départ à Eevi-Darma. Je ne savais ni si j'allais revenir, ni ou je chercherai, mais il le fallais. Je devais parler à Alys.
Ou que j'allais, je savais que les emmerdes n'étaient pas terminées...
Thibault
Je cours, maintenant, tentant désespéremment de faire comprendre à cette machinerie que je veux contacter le Juge au plus vite. Mais non. Rien de fonctionne dans ce monde, pas mème mes emmeteurs. Et je suis mort d'office si je n'arrive pas à faire fonctionner cette montre.
Un coup de curre dent improvisé en tournevis par-ci, une pression par-la... Enfin. Elle se rallume. Le petit Bip salvateur. Le menu. Une explosion, qui ne viens pas de la montre, mais de derrière moi. Je cours de plus belle.
Je suis... Nulle part. En fait, je suis sencé ètre en 2015, sur Terre, à Sydney, mais cet endroit ne ressemble en rien à Sydney. Il y a des robots partout, ces ètres mi-homme, mi rongeurs, cette ville froide en pleine d'anachronisme pour l'époque... 2015... On n'est pas sencé savoir utiliser le Plasma, ni les sphères de vides. Alors bon dieu, pourquoi des trou noir allimentent des lampadaires, pourquoi ses robots tripodes tirent des boulettes de Plasma et surtout...
Pourquoi c'est lui le chef? Pourquoi c'est cette saloperie de Junkie qui commande cette armée de rongeurs?
Il a dus arriver plus tot que moi sur la Ligne... Et au moment ou le changement s'est opéré... Il s'est arrengé pour devenir chef de cette ville, de ce pays, de ce monde tout entier... Ce n'est pas vraisemblable, certe, mais c'est la seule possibilité à peu prés probable d'ont je dispose pour l'instant avec les données en ma possesion.
Quand au responsable de ce brusque revirement de la Ligne...
Ce ne sont pas des manipulations génétique que les humains ont subis. Non. Ils sont nés comme ça, des rongeurs. Donc, soit les rongeurs ont eu le temps d'évoluer...
Je passe devant une cage avec une louve, enfermée, réclamant de la nouriture avec sa main. Elle me parait assez humaine, pour un canidé.
Donc, ce sont les humains qui ont évolués en canidés, en rongeurs, ou en... D'autres choses. Mais qui est responsable? Un jeune, qui n'as pas su s'adapter à la situation, qui n'as pas su ne pas changer le futur. Alys, Georgio ou Thibault, donc. Je peux éliminer Thibault: il est doué pour fuir, c'est un HGM, il n'a pas pus déclancher quelques chose de cette envergure. Georgio ou Alys, l'un avec sa gaffe légendaire, l'autre avec ses crises d'histérie.
Dans tout les cas, il faut que je retrouve celui qui a créé ce monde. Car lui seul à une influence et un pouvoir dessus. Comme le Juge... Et merde. ET MERDE. Si le Juge n'es plus le maitre de la Ligne... Qu'adviendra t'il de lui?
J'envois un message a la brigade... Pas de réponse. C'est bien ce que je cragnais. Le Juge n'as plus d'influance sur ce monde, la Brigade ne peux plus rien faire, a part... Intervenir. Et sans le Juge et sans moi, n'importe qui peut prendre les commandes. Je crains le pire...
Basil
"Il est dans le coma".
Les médecins de la brigade temporelle m'anonçaient la nouvelle avec une larme à l'oeil, non dissimulée. Moi, je ne pouvais pas pleurer. J'étais un projet. Un humain à qui on avais greffé des parties mécaniques, pour un controle optimal de mes capacités cachées. Le dernier survivants d'une série de milles volontaires.
Capacita Integra n°974, dit C.I 974. Le Juge m'appelais aussi "Cy 974". Erreur d'orthographe dans mon dossier. On ne disais communément pas "Sé Y" mais " Sy", en phonétique. Un petit détail qui aurait pus m'énerver si j'avais eu la capacité de m'énerver: pour obtimiser mes capacités, on a suprimé mes émotions. Je ne m'en porte pas mal... En fait, je ne me porte pas du tout, car je ne ressent pas la douleur. Je n'ai ni âme, ni odeur, ni chaleur, ni émotion. Ma seule variation dans ma voie, elle viens de la force que j'y met. Car je peux crier. Heureusement, sinon, je ne peux pas me faire entendre de ses stupides ètres de chair.
Je n'ai jamais compris pourquoi, à cet instant, le Juge m'avais fait confiance, au moment ou il me donna l'ordre de prendre le commendement des armées; disparition de Basil oblige. Peut ètre parce que la confiance est une notion qui m'es totalement étrangère.
Ainsi, je n'avais pas confiance au Juge; quand on m'anonça son coma, je restais assis sur ce banc, dans le Jardin de la brigade. J'attendais. Une autre nouvelle, rien qu'une? Non, rien, ils attendaient mes ordres. Le genre humain est fascinant: en une phrase, ils peuvent dire un nombre incroyable de chose. Ironie, sous entendus, non-dit, humour; des choses fascinante.
Dans la phrase "Il est dans le coma", est résumé aussi "La ligne à été tellement dévié qu'il a perdu le controle", "Nous n'avons plus de contact avec nos agents discrets ou les fugitifs" "Nous n'avons plus de caméra de surveillance" et, surtout, ce qui représente le plus d'interet pour moi, "Vous prenez le commendement.", chose qui me plait, d'une certaine manière.
Je vais pouvoir éliminer des "facteurs inutiles".
"Bien. Ou est le Juge?
-Dans une sphère nutritionelle.
-Bien."
Les sphères nutritionelles produisent et apportent à une personne dans le coma tout ce d'ont elle a besoin pour vivre par intraveineuse: eau, nutriments, air. Elles sont en générale entassées dans des couveuses.
"Nous allons donc procéder à l'observation de la ligne. Sortez la sphère des couveuses. Nous en auront besoin."
"Placez la dans la salle du Juge. Et branchez la aux observateurs."
Exécution. Les caméras se rallument, les communications rétablies.
"C'est bien ce que je pensais: son patrimoine génétique communique avec les intra-veineuses par le sang, ce qui nous permet de reprendre les commandes, temps qu'il respire. Maintenant, laissez moi. Préparez vous à partir pour la Ligne; tous."
Les communications, messages d'alertes des brigadiers, arrivèrent par centaines. Mais il y en a, ceux qui avaient causés tout cela, que je recherchaient particulièrement... J'en trouva un.
Basil. Je ne t'aimais pas, mais ta mort seras utile, pour moi, pour tous. Une gène en moins. Je donnais mes premiers ordres, et je le vis mourir, sous les tirs des vaisseaux de MA brigade...
Aux suivants.
C.I 974
Voila ^^. Chapitre un peu court, mais dense; j'avais pas envi de faire de longueurs inutiles. Et puis, j'ai pas eu trop le temps. Mais bon, le prochain seras plus lent, parce que j'aurais plus de temps pour le faire (a pus d'exam).
PS: compliqué de trouver des musiques qui aillent.
Ah ouais, c'est bien même s'il est court (pour toi, pas pour moi ^^") ! Le plus chiant, c'est qu'à force d'attendre, quand je lis le nouveau chapitre, j'ai oublié l'ancien que je dois relire ! Mais bon, il vaut mieux de bons chapitres qui mettent du temps que des mauvais qui arrivent toutes les semaines. Heureux que Warp continue ! ^^
Même commentaire que Merwen, à publier de façon irrégulière ça devient flou et on se repère ><. Ce serait bien de faire un mini résumé de 3-4 lignes pour chaque chapitre.
En tout cas la mise en forme y est et c'est agréable à lire...Je trouve par contre que l'histoire devient vraiment space par rapport au tout début attention à pas trop t'éloigner quand même ._. . Mais l'écriture est vraiment très bonne, compte sur moi pour lire la suite !
Et voila le chapitre! Le dernier avant au moins trois semaines... Je suis un peu en retard, Junior, désolé =P
Résumé: Thibault est partis du royaume des loups suite à l'apparition de Alys et de son message: "rendez vous il y a vingt ans". CI 974 a pris le contrôle de la base suite au coma du Juge. Il a déjà tué Basil... Peut être?
C'est partis ^^. Retour des musiques, des couleurs, et de personnages qu'on aime.
Chapitre 23: Pas réfléchir: courir.
Je marchait. Depuis plusieurs jours déjà. Sans réfléchir. Réfléchir, c'est pas mon truc. Pas quand il fait aussi chaud. Je m'en rapelle encore. N4 me parlait de choses inutiles (il ne marchait pas, lui, et n'avait pas chaud) tandis que j'avançais dans le désert à la recherche de... De quelques choses, je ne savais plus vraiment pourquoi j'étais sur ce sable à me détruire les pieds (les chaussures n'existent pas, chez les Loups, donc on ne m'en avais logiquement pas fournis) , et pas dans ma chambre au palais, ou encore dans mon dortoir, à déconner avec Georgio, à la brigade. Ou bien, dans ma chambre, chez moi, à Bourgeaux-Les-Bois, dans une autre vie... Mais c'étais trop lointain, bien trop lointain, pour que je puisse me souvenir du visage de ma mère, des vètements de mon père, de la voie de mes frères et soeurs, de ma maison... Ou mon appartement? Je m'en fichais, de toutes façon. Ce cadre là ne me manquais plus. Ses gens là étaient morts, ou plutot non, n'avaient jamais existés, ni dans mon esprit... Ni réelement...
"Dis, Thibault ^^!"
N4 me tira de mes pensées assez brusquement. Il avait, en fait, crié dans mon oreillette (relié à son holoport). Je regardai la projection de son image qui apparus devant moi. N4 était vétu en tout et pour tout d'un maillot de bain moulant et de lunettes de soleils; je me surpris à constater qu'il avait des cotes saillantes, alors qu'il aurait sans doutes pu se greffer des muscles (inutiles) assez énorme, compte tenu sa nature. Il dut voir mon expression étonné.
"Ah, je t'ai pas dis? Je ne peux pas changer mon corps... Fuu~, mauvaise programmation... Mais bon, c'est pas le plus important. On a de la companie ^^."
Il pointa du doigt quelques chose derrière moi...
Une forme, grande, avançant vers moi... Dans le ciel... Avec un bruit...
"LA BRIGADE!"
Ils étaient venus me chercher! Enfin! Avec leurs aides, je pourrais retrouver Alys... Je m'imaginais déjà retrouver les autres, et... Je ne savais pas encore a quel point je me trompais, en courant vers le vaisseau en faisant de grands gestes. J'aurais vraiment du me poser des questions quand je les ais vus me pointer avec leurs viseurs laser.
"ATTENTION!"
Une décharge électrique puisante de N4 me fis pencher de douleur... Permettant ainsi la balle de plasma de me passer littéralement par dessus la tète, et me sauvant d'une mort certaine.
"Que...
-Cours! Ils veulent te tuer!"
Je courrus. Les balles me passaient a coté, explosants au contact du sol. Pourquoi? Pourquoi ils faisaient ça? Pourquoi ils voulaient me tuer?
Pas le moment de réfléchir. Fuir était la seule issue.
N4, qui avait crié il y a quelques secondes, paraissait maintenant relax.
"Bon, maintenant que tu sais qu'ils t'en veulent, ça va ètre facile de leurs échapper, non ^^?"
Au mème moment un obus de plasma éclatait juste à coté de moi, me loupant de peux.
"Oui, enfin... Pas TROP facile non plus, sinon c'est pas drole ^^
-Pourquoi ils veulent me tuer? J'ai rien fait!"
Je fis une roulade pour éviter des tirs, zigzaga entre les rafales, rebondis sur une falaise pour prendre un virage à 90°, puis j'esquivais les rochers qui tombaient suite à l'explosion d'un obus.
"A cette question, je ne peux te répondre que par des théories. Fuu~, je commence par laquelle?"
Son hologramme fit apparaitre trois fiches devant mes yeux, et je pointa la première tandis que je rebondissais sur un obus à tête chercheuse, le faisant exploser sous mes pieds, ce qui me projeta en l'air ou je dus esquiver une rafale de balles.
"La première théorie, la plus simple et vraisemblable, est qu'il s'agit d'une erreur de jugement de la brigade ^^. Mais si le Juge est toujours là, c'est moins sur. De plus, Georgio est sencé être encore sur la ligne, et il n'y a que lui qui puisse faire une gaffe pareille... Fuu~, théorie suivante ^^"
Ma projection me fit tomber droit sur une falaise, a laquelle je parvins à m'accrocher de justesse. Une mitraille d'obus m'y accueillis m'y accueillis, ce qui détruisit entièrement la falaise. Je dus rebondir sur les rochers pour m'en sortir, tout en les esquivants. Heureusement pour ma vie, la brigade cesa un temps de me tirer dessus, pensant que j'avais péris sous les éboulements. Ils posaient leurs vaisseaux, pour débarquer. N4 n'avait pas l'air géné outre mesure de cette agitation, et considairait le combat avec indifférence tout en tentant d'expliquer ( de s'expliquer) pourquoi la brigade nous en voudrais.
"La deuxième théorie est encore moins vraisemblable ^^. Le Witz, dans leurs fuite, on lancé un raid de la base, et on pris le controle. Mais avec ce qui leurs reste de troupe depuis notre petite... Intervention ^^, ils n'auraient pas pus prendre d'assaux la base en entière, et encore moins se faire obéir, et ENCORE MOINS accéder aux écrans du Juge..."
Il brula l'hologramme de la fiche représentant son idée. J'étais parvenu à me sortir de cet éboulement, mais les fusillades avaient repris, avec cette fois ci, les hommes a terre. Ils étaient tous trés expérimentés, et affichaient une expréssion désolée sur leurs visages. C'était donc bien un ordre.
"La troisième théorie, la plus vraisemblable, est qu'il s'agit d'une révolte, une prise de controle de la base ^^. Sans Basil, sans Jean de la Herse, ses deux lieutenants... Celui qui gouverne..."
Il eu une expréssion troublé. Je m'interrogeais. N4 n'étais JAMAIS troublé. En fait, son expression faillis me faire perdre, l'espace d'une seconde, ma vie: j'esquivais de justesse une balle explosive, en baissant la tète, qui atteris derrière moi, me faisant voler dans le sable. Je me relevais prestemment, tout en me demandant ce que le silence soudain du logiciel fou voulais dire. Il repris la parole quelques secondes plus tard, et seulement aprés que j'ai crié son nom. Il en avais mème oublié ses spasmes.
"CI 974 est actuellement le chef de la base."
Le silence fut seulement couvré par les cris des brigadiers, le soufflement des balles, le bruit des explosions. Je me demandais qui pouvais bien être cet oiseau là.
"Et donc?"
N4 me regarda comme il aurait pus regarder un enfant en basage.
"Tu ne le connais pas ^^"
Il avait repris ses spasmes. Bon signe. La réflexion pure et dure était passé. Entre deux balles, je secouais la tète.
"CI 974... Les jeunes, il faut vraiment tout leurs expliquer ^^. Disons qu'il ne s'agis mème pas à proprement parlé d'un humain. Il est une sorte de... Cyborg ^^. Disons qu'on a supprimé chez lui douleur et émotion. Quelqu'un de purement detestable, mais je dois le dire, vraiment intelligent... En fait, il est mon remplaçant à la section "torture, interrogatoire et investigation", c'est à dire d'au moins le tiers des fonctions de la brigade ^^"
Une chose fit tilt dans mon crane.
"Que veux tu dire par: "remplaçant"?
-Disons que j'étais à ce poste avant d'ètre assigné au Starsblues ^^. En fait, j'avais la facheuse tendance à tuer mes "sujets" aprés l'interrogatoire, pretextants qu'ils n'avaient pas supportés la torture infligées. Fuu~, c'étais le bon temps ^^."
J'en avais la confirmation, maintenant: N4 était un psychopate sévère.
Tout en parlant, je m'êtais approché des soldats qui s'affolaient de plus en plus face au seul HGM qu'ils connaissaient. Ils tiraient n'importe comment, tuaient leurs congénères, fuyaient. Cet affolement me revigora étrangement, et je fus sur eux en quelques minutes. J'envoya au sol les deux premiers avec mes deux bras en "corde a linge", puis sauta sur la tète de l'un d'entre eux, ce qui l'assoma. Ils avaient, entre temps, fait redémarrer leur vaisseau, le faisant monter dans le ciel, abandonnant lachement leurs trois camarades au sol. J'en jetait deux vers le vaisseau, laissant le troisième au sol, pour l'interroger. Ils fuyaient, maintenant. En l'espace de quelques secondes, j'était seul dans la plaine de sable.
Et si je n'étais pas le seul traqué? Et si les autres aussi... Ne doutant pas des capacités d'Alys, je m'inquiétais en revanche plus pour Georgio... Que devenais mon meilleurs ami dans ce monde?
Thibault.
Ville... Ville... Mes fesses, oui!
Tout est détruit. Les batiments en forme de boule piquantes sont explosés. La panique reigne. Mais qu'est ce que je fou ici? La ligne viens de changer, et je me suis retrouvé dans une ville en panique, avec des batiments étrange. C'est la panique, les gens courent. Des soldats se battent.
Et puis je me rend compte d'un petit détail. Les humains. Ce ne sont pas des humains. Je suis un plein Moscou et je vois des batiments hérissés de piquants, des souris qui tirent sur des sortes de... De chat.
Plus qu'a courir. Je hurle a la mort avant de détaler, les soldats à mes trousses.
Je fuis comme je peux les tirs de ses souris mutantes, qui ont repérés quelques choses d'unique dans ce décort tout droit sortit de l'imagination d'un sataniste sous acide. Je saute donc sur un batiment et, comme je le faisais dans une autre ligne, il y a peine quelques secondes, je cours. Entre nous, j'en ai marre, mais je tiens à ma peau. Cette fois, le problème viens du fait que ce sont des souris, qu'elles sont sur des motos, qu'elles tirent des balles de plasma, que les batiments sont en forme de hérisson, que les citoyens ont eu la mème idée que moi et que j'ai toujours une balle dans la jambe. Mais, à part ça, globalement, je suis dans la mème situation que tout à l'heure, donc je m'en sortirais.
Sauf que, au bout de dix minutes de course, je commence à fatiguer sérieusement. Plus le choix, il faut les affronter de face. Je m'en souviens, maintenant: j'ai une épée dans le dos qui fait aussi laser. Cool.
Je la sors donc de son fourreau, et tente de régler le taux de laser tout en courant et en sautant. Il y a une sorte de bouton qui tourne, sur le manche. Sans réfléchir, je met a fond... Ce qui coupe les souris en deux, et fait exploser un énorme batiment en face.
"Porca de dio!"
Je réduis le "volume". Je suis maintenant assez loin de vies diverses. Sauf... Une chatte. Oui, une chatte sur deux pates, juste un peu plus petite que moi, vétue de loques, qui me parle, enfin, qui me crie dessus. Je ne comprend ni ce qu'elle dit, ni comment elle est arrivé là, ni pourquoi elle me regarde avec son oeuil bizarre, et je dois dire, plutot magnifique.
Je la regarde donc en entier, incrédule devant le flot incompréhensible qu'elle me hurle: décidemment, c'est ma journée. Elle est plutot mignonne: un chat de couleur fauves, aux belles forme, mais sale et apparemment affamée; je ne peux réagir devant une pareille créature, et j'ai pitié. Elle me secoue comme un prunier, maintenant, les larmes aux yeux.
Reflexe humain, je la prend dans mes bras, ou elle pleure en me donnant des coups de point. Je ne comprends pas tout, mais je me sens bien. Plus pour trés longtemps.
J'entends un hélicoptère arriver au dessus de notre tète, et, dans un reflexe, plaque la jeune femme au sol. Un obus nous passe par dessus, détruisant ce qui reste du batiment d'en face, arrachant ce qui reste de larme a la chatte fauve. J'y suis: ce batiment, c'est sa maison. Dix minutes que je suis là, et j'ai déjà fait une boulette. Bon dieu.
Bon, ba, plus qu'a payer ma dette. Je la prend par la main, la relevant violamment, et je cours, épuisé. Je ne suis pas capable de rusher plus de dix minutes. La barbe. Je me cache, donc, derrière un batiment encore intact. Là, je repère une bouche d'égout, et nous nous y glissons, elle et moi. Le batiment explose au dessus de nos tète. Enfin le calme.
Nous sommes dans une sorte de coin isolé. Le silence. Nous nous reposons, épuisés. Je n'ai ni compris ou je suis, ni ce qui se passe, ni qui elle est.
Mais je l'ai sauvé. J'ai réussis. Et elle me regarde, épuisée, les larmes aux yeux, avant de s'endormir sur mes genoux.
Je lui caresse doucement la tète. Ses poils sont soyeux, mais sales. Elle est maigre. J'ai vraiment mal de la voir dans cet état, sans comprendre pourquoi je ressens de l'empathie à son égard. Depuis une demi heure, maintenant, je suis dans une ville remplie d'animaux, en guerre, et garde du corps d'une animale d'ont j'ai détruit la maison et d'ont je ne comprend pas la langue.
Etonament, je ne pense qu'au fait de l'avoir sauvé, elle. Je ne me demende même pas ce qui est absurde là dedans. Ce qui compte, c'est que j'ai réussi quelques chose. Je peux mourir heureux... Enfin, je pourrais, si l'avenir de cette fille n'étais pas aussi incertains.
Je la protègerai donc, puisque je n'ai que ça à faire.
Georgio Vitellizi
Je cours, donc. Aprés le changement dans la ligne, j'étais tranquille, mais là, j'ai recourus. A cause de ses stupides souries sur deux pates. Ca fait des jours que je voyage, des années mème, j'ai trouvé plusieurs portails, j'ai étés à plusieurs endroits, Nicolas a grandis: il a 10 ans maintenant. Et a montré qu'il savais se battre, à mainte reprise. Je n'ai plus a me soucier de sa sécurité, et heureusement: dans cette ville pleine de souries, il y à interet a savoir courir et sauter tout seul.
Mais soudain, c'est le choc. Trois vaisseaux de la brigade passent, sans nous remarquer. Et pour cause: on en a déjà détruits plusieurs qui voulaient nous tuer, et nous savons comment nous cacher. Mais là, ils vont ailleurs, et ne nous cherchent mème pas. Il faut dire, cela fait bien trois portails que nous prennons en moins d'une semaine. En 9 ans, a voyager entre les époques de cette lignes, nous connaissons bien les portails. 9 ans que nous airont, oui, dans cette Ligne.
Alos quand Nicolas voit les vaisseau chercher autre chose que nous, sa réaction est purement justifiée:
"Maman! On est pas seul! Il y a quelqu'un d'autre!"
J'éspèrait que je retrouverai quelqu'un un jour. Enfin. Neuf années a errer dans ce monde, avec un fils hors du commun, mais sans aucune companie humaine. Je suis donc Nicolas qui, le plus discrètement possible, suit les trois Starspeeds. Et finallement, nous le voyons. Basil, pris en embuscade, sur le point de se faire tuer.
Sans réfléchir, Nicolas s'élence, rattrape l'homme par le col, et le sauve ainsi d'une mort certaine. Je n'ai pas vu la scène a cause des explosions de poussières que les tirs de Plasma ont causés, mais je le sens. Plus que jamais. Il est vivant, et n'es plus seul.
Je m'empresse de le rejoindre dés que les Brigadier, ayant crus avoir atomisés Basil, repartent. Il est blessé, affaiblis, contrairement à Nicolas, qui lui, saute d'un pieds sur l'autre, en lui posant des questions, auquel il n'a pas le temps de répondre.
"Vous allez bien? Qui ètes vous? Vous ètes un des humains perdus? Hein? Hein?
-Nicolas, je te prie de te calmer."
Il se range, penaud. Je tourne mon regard vers Basil.
"Combien de temps cela fait, pour vous? Vous avez l'air vieillis."
Il met du temps avant de me répondre, plus méfiant encore qu'avant. Il viens de se faire trahirs par ses propres hommes, c'est donc normal.
"6 mois. 6 mois que je suis dans cette ville. Vous allez me tuer?
-Non."
La tension se relache. Nicolas l'aide a se lever et nous repartons vers le portail le plus proche. Cette citée en est truffée.
"Nicolas a grandis. Combien de temps cela fait, pour vous deux?
-9 ans.
-Je comprends qu'il soit exité. Il n'a surement jamais vu d'humains, dans cette Ligne là."
Basil ne détache pas son regard de Nicolas qui, géné, baisse les yeux. Enfin, l'ancien lieutenant tourne la tète vers moi. Je sens qu'il me trouve vieillis et, surtout, belle, mais je ne lui fait aucune remarque, car il ne sais pas que j'ai dévelloper le pouvoir des HGM jusqu'aux Summum. Nous empruntons donc les égouts, dans lequel nous n'échangeons aucune parole, puis nous trouvons enfin ce portail. Je prends les deux garçons par le col, et nous entrons.
Ce qui compte, dans les portails, c'est que l'esprit puisse tenir le choc du voyage, et ne pas entrainer le corps à quitter le tunnel jusqu'à destination. Je l'ai compris, et Nicolas aussi, mais pour tenir Basil, c'est plus rude. Si je me souviens bien, ce portail mène dans une foret, ou nous pourrons parler en paix.
Mon souvenir s'avère juste.
Nous arrivons donc dans une petite clairière. Il fait nuit. Nicolas frotte donc deux caillous l'un contre l'autre, et parviens à en tirer une étincelle, qui s'allume pour donner un feu au bout d'un bout de bois; dix minutes le temps de préparer le feu, et nous sommes tout trois en rond, a discutter. Nicolas pose la première question.
"Vous êtes qui?"
Basil répond comme il peux, et Nicolas le regarde, des lumières dans les yeux. Bien entendu, il "oublie" de dire qu'il a tué Arnold, son père, d'une balle dans le dos. Personellement, je sais que Nicolas se fiche éperdument de son père. Le comportement de Basil, mélange de pitié pour cet orphelin et de crainte de la réaction de deux êtres supérieurs, m'arrache un sourire discret.
Le ventre de Nicolas commençant a crier famine, il nous laisse seul. Je ris.
"Pourquoi riez-vous?
-Ho, pas grand chose. Ton comportement est drole, Basil. Nicolas se fou éperdumment de ce père qu'il n'a jamais connu, tu sais.
-Je m'en doute; mais je ne tiens pas à passer pour un tueur.
-Ce n'est pas comme si il pouvais avoir peur de toi."
Il change de position.
"Vous lui avez donc transmis votre code génétique modifié?
-Oui. Mais il ressemble quand mème à Arnold, tu ne trouves pas?"
Il ne réponds pas. Ce qui me vaux un nouvel éclat de rire. Il est troublé plus qu'en colère, je le sais.
"Tu sais, Basil, ce mec est du passé pour moi. Je l'ai aimé, il est mort. Je ne peux rien y faire. J'en ai vu d'autre, dans cette ligne, qui ont finis dans mon pieux, et qui sont mort ensuite.
-Vous n'avez pas remercié les meurtriers, je présume?"
Je le regarde. Il plaisante, mais je le sens penser à autres choses. Je ris. Mais plus doucement.
"Le grand général est-il donc mélancolique? Je ne te pensais pas aussi faible, Basil.
-Je me sens mal de discutter avec quelqu'un d'ont j'ai tué le maris, et qui peux m' assasiner à tout instant. N'es-ce pas normal?"
Il se couche. Cet homme commence vraiment a m'amuser. Je m'allonge donc a coté de lui. Il se sent de plus en plus mal a l'aise, je le sent. Mais il se controle incroyablement bien.
"Je te trouble; et pas seulement a cause du fait que je sois potentiellement dangereuse. Je sais que, si je tentais de te tuer, là, maintenant, tu ne te défendrais pas."
Il ne se défends effectivement pas quand je lui prends la main et la mords jusqu'au sang. Il ne frémis mème pas, en vérité. Cette homme me plais vraiment. Et mon corps le réclame. Vivement. J'ai du mal a comprendre moi mème, mais j'ai envie de lui.
Il retire délicatement sa main de ma bouche.
"Vous vous trompez. Je ne suis pas "troublé".
-Ho, mais si, tu l'es."
Je caresse maintenant son bras.
"Tu as envie de moi. Tu me trouve froide, mystérieuse, et tu doutes. Tu doutes de ma haine. Tu voudrais croire que je ne te déteste pas, que je ne suis pas dangereuse.
-Et vous, vous êtiez la femme de mon ancien maitre. Vous avez maintenant 15 ans de plus que moi et, de surcrois, vous avez tentés de me tuer. Je ne veux pas coucher avec vous, je ne le voudrais jamais. Je ne vous appartiens pas."
Il se releve et se retourne vers moi.
"Si je vous ai suivis, c'est pour vous proposer quelques choses. Mais j'attendrais Nicolas pour vous le dire."
Je le regarde, éberlué qu'il ai résisté a mon hypnose, et me rassis. Il est, mentalement, un roc. Contrairement a son maitre, pour lui, son objectif est plus important que tous, et rien ne peux le faire changer ses valeurs. Incroyable.
Nicolas arrive avec de la nourriture, et Basil nous expose son projet.
"Vous m'avez retrouvé. Cela veux dire que nous pouvons retrouver aussi tout les autres. Et les réunirs. Car ils sont tous en danger. De plus... Si l'un de nous a changé la Ligne a ce point, créant un nouveau monde... Il pourra aussi le remettre en place, théoriquement. Qu'en pensez vous?"
Nicolas n'a pas besoin de mon avis pour crier qu'il suivrai cet occasion inespérée d'en finir avec notre errence inutile. Avoir un but, tout simplement. Je le suis donc. Voir mon fils heureux m'y oblige. De plus... Connaitre mieux Basil pourrait me permettre d'y déceler une faille.
Nous sommes donc partis, vers ailleurs...
Voila ^^
Mon dernier post avant mon départ. Avouez que vous avez cru a une scène de cul, hein? Pour info, Basil a 27 ans, Donc Ayern 42 ans. Oui, comme la grande question. Détails, détails...
J'avoue xD. Bon voyage Kokiri, bon cadeau de départ !
Par contre, essayer la fic de Gozen c'est l'adopter et je dois avouer que j'ai du mal à me faire à tout tes personnages, il n'y en a peut être trop et ils chacun ne sont pas assez développés, il y a eu trop de persos tout à coup et l'histoire part un peu en bling bling dans tout les sens...Il n'empêche que les histoires parallèles sont bien écrites et que j'apprécie toujours l'ajout de musique. Bonne continuation.
Apres un développement chaotique du à mon voyage, puis aux divers empêchements d’après vacances ext... Voila enfin le 23 ème chapitre ce Warp! On entre dans le dernier quart de l'histoire...
Résumé: Tandis que Thibault tente de trouver un portail pour voyager "il y a 20 ans" sur les instructions d'Alys, il se fait attaquer par une brigade contrôlée par CI 974, le cyborg sans émotions. Les battants très facilement, il en a capturé l'un d'eux, histoire de l'interroger... Georgio, quand à lui, a atterris dans une ville ou vives les hommes chats, peuple en guerre contre les souris. Il y fait la connaissance d'une femelle qu'il décide de protéger... Quand à Basil, il est sauvé in-extremis de la mort par Nicolas, fils de Ayern et Arnold Roy. Resistant à l'hypnotique Ayern, il décide de tenter de retrouver les autres, perdus sur la nouvelle Ligne...
Ready?
Chapitre 24: Love today:
"Et donc, tu comptes l’interroger? ^^"
Il faisait nuit noire, maintenant. J'avais attaché le dernier membre de la brigade encore sur place. Il dormait toujours. Moi, j'avais eu le temps d'allumer un feu avec quelques plantes (inconnues, je n'étais pas botaniste) et le briquet intégré à l'holoport ne N4, ainsi que de chasser trois geckos (exelent, j'avais eu l'ocasion d'en manger chez les loups) que je faisais maintenant rotir sur une broche de fortune; c'est à dire les tournevis de l'holoport du serveur.
"Oui. J'apprendrais surement ce qu'il se passe à la brigade, comme ça. Et éventuellement, si certains se sont fait tué.
-Tu veux que je t'aides? Fuu~...
-Pas besoin."
Je connaissais bien les penchants de N4 pour le meurtre aprés interrogatoire. Et cet homme là, je ne voulais pas le tuer, car je le connaissais. Et il s'agissait d'un bon amis; du moins, jusqu'à ce qu'il tente de me tuer il y a quelques heures. En principe, il ne pouvais plus faire grand chose: son bazooka était hors de portée, sa montre de repérage détruite, et son, armure (la plus efficace de la brigade, le dernier prototype de combinaison de protection) ne le serait d'aucune utilitée face aux cordes plasmatiques de N4 (les modifications qu'il avait apporté à l'holoport ses derniers jours étaient décidemment bien pratiques).
L’interrogatoire allait pouvoir commencer. Je donna une claque bien placée au type, pour lui faire comprendre que les rèves doux et joyeux étaient terminées; bien que je ne pouvais pas percevoir grand chose sous ce casque intégral... Il se réveilla en sursaut, criant un "Je te jure maman j'y suis pour rien!" avant de sembler se rendre compte de ma présence. Ce qui ne changea pas des masses sa peur.
"Que... Que veux tu, connard!? T'as un problème?"
Son ton étais sans convictions. Je ne pus empécher N4 d'éclater de rire.
"C'est plutot toi qui a un problème, Merwen."
Ledit Merwen parut se demander de quoi je parlais, avant de se rendre compte de son état de Jambon attaché à un rocher. Il paniqua.
"Lache moi, merde! Connard! Je vais te faire voir!"
Toujours cette voix tremblotante de peur. Cette fois, moi non plus je ne pus m'empécher d'éclater de rire. Un rire pervers, qui ne semblait pas exister à cause de l'état dans lequel le pauvre brigadier était, mais plutot à cause de ce qu'il deviendrais s'il refusait de coopérer. Je me tus dés que je m'en rendis compte. J'avais exactement le mème rire que N4. Flippant.
Devant les deux rires sadiques combinés, Merwen stoppa ses, insultes. Il ne pouvait plus rien faire. Les températures retombaient maintenant sur le désert. La lune et les étoiles se reflètaient sur le casque intégral du brigadier, qui me faisait penser à un power ranger. Un power ranger de la couleur du Warp. En fait, je n'avais jamais vu son visage, qu'il prennais toujours soin de cacher. Seuls ses yeux gris pales se voyaient, de temps en temps, à travers le plexiglas renforcé teinté du casque.
Pour le reste, Merwen était un peu court sur pate, large plus que grand. Contrairement à ses apparences de rugbyman, il avait toujours eu le coeur doux, et sa vie tranquille qu'il avait en l'an 2043 (deux ans avant la guerre de la galaxie) avait été bouleversée par la découverte d'un portail, ou il avait fait connaissance avec le Warp et la brigade. Contraint à les rejoindre, il n'étais doué qu'en temps qu'armurier, car excellant dans tous les maniments, et dans les concepts. Il avait nottement conçus les fameux Tazers de Basil, maniables uniquement par ce dernier. Un génie de l'armement, mais d'ont le coeur doux empéchais de faire la moindre mission. A ce demander pourquoi il portait un casque intégral, mais surtout...
Ma première question coula de source:
"Merwen... Que faisais tu en première ligne?"
Et là, à ce moment préçis ou la sillabe "ne" avait été prononcé, cet instant mème ou j'avais terminé ma phrase, ou l'intonation de la question achevait ma suite de mots, un changement, nfime, mais perceptible par n'importe qui, se produit en Merwen. Il devait faire une sacré tète, sous son casque.
"Th...Thibault?"
Il venait juste de me reconnaitre. Je n'en revenais pas. Ma chambre, à la brigade, était celle juste à coté de l'armurie, et il ne me reconnaissais pas? Quel... Je me rendis compte, avant de lui hurler dessus, que la dernière fois que je l'avais vu avait été avant le kidnapping d'Alys par les Witz. Donc, avant que je ne change complètement d'apparence; au niveau du corps, du moins, mon visage étant resté le mème. Les cheveux en moins.
Sa voie laissa facilement passer la franche surprise.
"Que fais tu là? T'es pas mort? Pourquoi tu fais équpe avec ce tarré?"
Il désignait évidemment N4 par le biais de cet adjectif trés bien choisis. C'est vrai qu'ils travaillaient dans le mème domaine, avant la conception du Starsblues. L'intéressé souris, le plus naturellement du monde, ce qui eu le dons de faire sursauter Merwen. Le signal était clair, maintenant: l'interrogatoire devait commencer.
Je le regardai droit dans ce que je pouvais vaguement voir dans ses yeux.
"Non, je suis pas mort. Pourtant, vous avez tentés de me tuer tout à l'heure. Si j'avais pas légèrement changé depuis la dernière fois, je pense que j'aurai pas survécu. Alors répond à mes questions, parce que je suis pas franchement de bonne humeur quand mes anciens potes tentent de me tuer."
J'avais essayé d'ètre effrayant; apparement, c'était réussi. Il s'agita, se plaqua contre le rocher, avant de me répondre.d'une voie béguayante.
" Je... Je... C'est... Cy974 qui... Qui.... Je...
-Calme toi, bordel.
-Il a pris le controle de la base! Il a envoyé tout le monde retrouver des "traîtres"! Il voulait aussi la déesse du temps, celle qui... J'ai rien compris, mais il nous a envoyé te tuer, mais je savais pas que c'était toi, j'le jure!"
Je le pris par le col.
"Comment il a fait pour prendre le controle? Hein?
-Ah! Non! Lache! Je te dirait tout:! Pas besoin de me faire du mal, j'ai pas compris pourquoi il t'en voulait..."
Je le lachait. N4 poussa un soupir de mécontentement. Merwen reprit.
"Il nous a envoyé tuer un "groupe terroriste". Celon lui, vous étiez des amis des Witz, entrainés aux technologies humaines. Une création d'Ayern. On ne vous voyais pas bien sur les caméras... Tu étais sencé être mort... Comme toute la mission de sauvetage de l'équipe 67... Mais alors..."
Il me regarda.
"Vous avez réussis! Et Basil et Georgio sont vivants! Et toute l'équipe 67!"
Il était détendus, maintenant. Mais je doutais que son entousiasme soit justifié.
"Toute l'équipe 67 n'est pas vivante; on a pus en récupérer que 4... Et ils sont maintenant perdus sur cette ligne. Comme Moi, ou Georgio et Basil, ou Ayern et son fils. Mais si vous en..."
Mon cerveau fit Tilt. Je lui secouait les épaules. Il ne paniqua pas, mais parraissais tendu.
"Vous avez déjà eu des gens?
-Oui... Un grand, blond, yeux cachés sous un chapeau... Avec des reflets vénitiens..."
Il marqua une pause, j'avais compris. Je détruisis le rocher dans un puissant coup de pieds. Accés de rage, sans doutes.
"On l'a pas reconnus! Il avait caché son visage avec un foulard... Mais il avait des armes... Je me disais bien qu'elles me disait quelques chose... J'étais pas là à cette mission, mais les films..."
Je me calmais. La destruction du rocher avait détaché Merwen. Mais il était resté assis, et regardais le sol. Un silence plombé s'installa. Je le rompis.
"T'as pas répondus à ma question. Comment il a pris le controle? "
Il leva la tète.
"Je sais pas vraiment... Un jour, il a appelé tout le monde en disant que le Juge était hors d'état de controler, et que Basil ayant explosé avec la base des Witz, et Jean étant officiellement mort... Donc, celon nos lois, il est actuellement le gérant. Mais le Juge a pas l'air de se réveiller, alors que ça fait quand mème deux mois en temps du Warp qu'il est tombé inconscient sans aucune raison...
-Aucune raison, celon C-I...
-Exact. Depuis qu'il a pris le pouvoir... C'est vraiment la merde. Le temps que tout sois de nouveau réparé dans la base, soit un mois, parce que tout était devenu HS parce que le Juge est dans le coma, bref... Il a envoyé toutes ses troupes se battre. Plus personne ne se trouve dans les labos, et il assure toute la maintenance seul. Du ooup... Les Witz ont tous été exterminés, sans aucune pitié..."
Il tremblait.
"Ils n'avaient plus d'armes... On devait les torturer pour nous dire ou se cachaient leurs congénères... Je m'en rapelle... C'était ignoble..."
Je me demandais à quel point ce "C-I" était tordu. Il changea de sujet.
"Ensuite, il a envoyé des escadrons retrouver cette bande d'humain qui avaient créés la nouvelle ligne. Celon lui, vous étiez des alliés des Witz... Il s'est appuyés sur des film pris par des sorte de caméras qu'on à retrouvé dans les bureaux du Juge. Inutiles, bien entendu, si elle n'est pas fortement allimentée, par une forte énergie du Juge... Je sais pas comment ils ont fait..."
Il se releva.
"Ce qui est sur, c'est qu'il vous en veux. Vous détenez des choses. Ou quelques chose comme ça."
Je ne l'écoutais que d'une oreille depuis un petit moment. Le fait que toute la brigade nous recherche sur cette Ligne là signifiais qu'il fallait absolument retrouver la trace d'Alys au plus vite, autrement cette Ligne là s'écroulerai pour de bon. Quelques chose me disais qu'elle avait un lien avec tout ça... Le Juge assurait l'intégrité de la Ligne pour une raison. Si le Juge s'évanouissait quand la Ligne changeait radicalement de cap... Et qu'Alys gagnait les mèmes pouvoirs que lui, en plus puissant... Cela signifiait quelques chose. Forcément. Mais quoi?
Je l'interrompis brusquement dans ses reflexions.
"Tu peux pas contacter un vaisseau?
-Impossible. Tu viens de casser ma montre. Et je n'ai pas assez de materiels pour la réparer. Et puis je ne veux plus aider la brigade."
Il fit un grand geste de la main.
" Parole d'ingénieur, je m'engage à t'aider tant que je n'aurai pas compris ce qui en retourne! C-I 974 a forcément une raison, mais je refuse de lui obéir tant qu'il nous ment!"
Je souris. Sa solicitude me touchait. En mème temps, Merwen n'étais clairement pas un mauvais bougre. Mais ce n'étais pas le moment de pousser une fanfare. Un vaisseau arrivais, sortant de nulle part, et nous fonça dessus. Merwen paniqua et sortis son Bazooka. Je le retins de tirer: je connaissais ce vaisseau.
"Vite, montez!"
Il atteris à coté de nous, et une voie que je connaissais nous appela prestement. Je regardais N4, étrangement silencieux depuis un moment, qui souriait d'un air presque niais; si toutefois il pouvait ètre niais.
"Quoi ^^? Je conserve une trace de tout les endroits ou j'ai élus domicile. Pendant que vous discuttiez, je me suis... Bougé, disons. Fuu~, dépéchez vous ^^."
La porte s'ouvrait, tandis qu'une jolie femme sous forme d'hologramme bleu nous accueillis à l'entrée du vaisseau familier. Elle avait l'air de nous dire de se dépécher de monter.
Le Starsblues était venu nous aider. Je pouvais remercier N4. Mais plus tard. Je sautais dans le vaisseau, portant le (pas trés leger) Merwen sur mon dos, qui hurlait de panique. A l'atterissage, il s'étendis sur le sol, semblant épuisé. Je ne le comprenais que trop bien. Mais ce n'étais pas le moment. Dans le pare brise arrière, je pouvais voir plusieurs centaines de vaisseaux de la brigade apparaitre de nulle part, et le soleil se reflètant dans leurs parre-brises. Serveur 5 s'excusait.
"On a fait ce qu'on a pus pour rester discret, mais le vaisseau était équipé d'une alarme à notre insue que Serveur 2 a mis trop de temps à désactiver.
- J'étais pris au dépourvu, enfin, tu ne peux pas m'accuser si je...
-T'es nul, c'est tout.
-Le N3 et ta logique défaillante, tu la ferme!
-Je suis révolutionnaire, pas...
-La ferme, bordel, LA FERME!"
Les revoir me faisait plaisir, mais leurs comportements n'était pas en accord avec la situation.
"Merwen, va allumer la douche!
-De quoi?"
Celui ci ne comprenais pas trés bien ce qui se passais.
"Fait ce que je te dis, et grouille toi!"
Il se releva et partis vers la salle de bain sans discutter. Je demandais au serveur 3:
"Eau chaude ou froide?
-Plus c'est froid, plus c'est rapide."
Les vaisseaux nous avaient repérés, et nous fonçaient dessus à une allure affolante. N5 jugea bon de nous mettre une musique classique calme dans le lecteur CD du Starsblues.
"Merwen, met la gomme d'eau froide!
-De quoi?
-EAU FROIDE A FOND!"
Le vaisseau partis alors tellement vite que je fus projetés vers le fond du vaisseaux, passa par dessus les canapés et finis collé contre le parre brise, ou je pus voir les tirs naissant des vaisseaux de la brigade nous foncer dessus.
"N2! Défend nous! Je prends les commandes! Merwen, emmène nous il y a vingt ans! Merde, comment on s'en va d'une époque, N3!
-Le micro onde. Appuyez, Mr. Merwen, sur les touches correspondantes à la date à laquelle vous voulez aller.
-Quelle date, Thibault?
-Il y a vingt ans! VINGT ANS!"
Je ne savais pas, en termes humains, à quelle date on était. Je comptait sur Merwen pour tapper les bons chiffres.
Le vaisseau fit une pirouette, tandis que j'allais me coller au plafond. Heureusement que le mobilier était collé au sol, et que Merwen se tenait à la commode sur laquelle était posée le micro onde.
Le sifflement des tirs, N5 paniquant, N4 qui riait aux éclats... Et enfin la voie pincée de N2:
"Procédure de déplacement temporel enclenché. Sécurité anti détection d'époque activée. Plus que 20 seconde avant l'entrée dans un courant Warp. Accrochez vous."
Je rattrapait juste à temps les commandes pour nous éviter de finir au sol.
"15 secondes."
Looping. Merwen vola. Les autres serveurs poussèrent un cris, mis à,part N2, imperturbable.
"10 secondes"
Je stoppais mon looping en plein milieux, contraint par les vaisseaux. Je retourna le Starsblues, et je fonça de l'autre coté, passant par dessus l'escouade ennemie.
" 5 secondes. Départ imminant "
Les canons nous tiraient toujours dessus. J'avais été stupide de passer par dessus leurs tètes. C'était la fin.
"Entrée dans le Warp."
Au moment ou un tir nous arrivait en pleine face, ce qui aurait à coup sur détruit le Starsblues, un couloir multicolor s'afficha devant nous. Le vaisseau avait activé la procédure de voyage dans le temps. Tout le monde souffla, je pus lacher mon volant. La douche s'arréta automatiquement.
Nous étions donc partis pour un voyage dans le temps de vingt ans, sans aucune indication sur le lieu ou se trouvait Alys. Je faisais confiance à cette dernière. Mais que voulait-elle me dire? Que se passait-il il y a vingt ans, qui faisais qu'Alys me convoque? Je le saurais, certainement, bien assez tot...
Thibault
"Comment ça, "Pas mort"?"
Ils étaient arrivés, avec un soupçons de crainte dans leurs yeux. Peur de moi. Peur de quoi, au juste, de la mort? De la souffrance, plutot. De la souffrance des autres, de l'empathie. Peur de la plus grande partie de la vie mortelle. La souffrance. Stupides. Ils n'avaient qu'à pas ètre mortel. Moi; je ne souffre pas. Je n'ai donc aucune compassion. Aucune empathie. Et donc, j'en envoi valser un avec une de mes "pates", sans aucune gène. C'est devenu une habitude; la peur est le principal moteur du pouvoir. La peur provient de la douleur. Douleur donne peur. En faisant mal, je génère la crainte. Crainte égal pouvoir. Pouvoir égal possibilités. Possibilités...
Monde parfait.
Il faut que ses gens meurent. Sinon, je le sens, ils chercheront à m'empècher de faire ce que je veux faire: le "monde parfait" doit ètre véritablement "parfait". La souffrance n'y a pas sa place. Le vivant n'y a pas sa place.
Mais pour ça, il faut d'abord les tuer.
Les deux soldats encores debouts ont des larmes dans les yeux. Cette sentation est sans doute agréable. Je ne sais pas ce qu'est "agréable". Je ne ressent pas. La preuve, c'est que je suis parfait. Qu'ils pleurent, donc. Je m'en fiche, comme je me fiche de ce monde plein de simples mortels. Ils geignent des escuses, d'ont je me fiche. Parce que ça ne sert à rien de leurs expliquer pourquoi je fais ça. Les humains ne comprennent que leurs bonheurs personnels. Si je leurs explique que le monde parfait doit ètre un monde sans humains, un monde uniforme, sans aucune autre libertée que celle que j'impose, ils me prendront pour un fou. Mais je ne suis pas fou. Car je n'ai plus d'esprit. Qu'ils déballent leurs excuses. Cela ne me touche pas. Le résultat, c'est que Thibault Larutou n'est pas mort.
Je les stoppe nets dans leurs babillages:
"Et Loris Arc?
-Ont l'a retrouvé à demis agonisant. Le peuple des aigles cherchaient à le soigner. Mais ils n'y arrivaient pas.
-Bien, et Hurtur, et Yoshiira?
-Morts, dépecés saugvagement par le dirigeant du monde aprés 2050.
-Parfait. Annoncez aux soldats que les missions prennent une pause, et qu'on a tué trois térroristes. Mais prennez une équipe de volontaire: je veux Alys Newman vivante. Absolument. Si non, vous finirez comme lui, au sol, et bon pour la salle de torture."
Ils s'en vont, dans milles courbettes inutiles. Ils se prennent pour des commandants, mais je leurs ment, eux aussi. S'ils savaient la vérité... Je n'ai pas choisis au hasard celui que j'ai frappé, celui qui mourra dans la souffrance: il se doute, il doute de moi, de ce que j'ai fait.
Des pinces l'attirent vers le plafond. Pendants tout ce temps, mes "pates" ont continués leurs travails. Ces excroissances d'orsales sont décidement bien pratiques. Il ne reste plus que quelques survivants: Thibault Larutou, Georgio Vitellizi, Ayern McMahon, Nicolas McMahon-Roy, Jean de la Herse, Rachid Haz-harfam... Et bien sur... Cette salle gamine... Elle sais quelques chose. Quelques chose qui me permettrait d'y accéder... Au monde parfait...
CI 974
Bordel!
Ce monde m'en veux. Vraiment. Il a fallut à peine 2 jours, ou 2 mois, ou 2 ans, je sais pas, pour que je devienne un fugitif recherché. Par qui? Par ses souris de mes deux! Ils sont là, partout, tout le temps, à guetter, à patrouiller. Ils m'ont flashés, la dernière fois, les salauds! Le fait que j'ai tué trois ou quatres de leurs amis ne leurs ont pas plus... Et aussi, le fait que protège ce qu'ils semblent considérer comme des sortes d'esclaves. Oui oui. Tout les chats qui ont survécu à l'attaque travaillent maintenant dans des éspèces d'usines ou ils fabriquent des sortes de plaques ou de boules dans une éspèce de métal rouge-violacé. J'ai pas pus beaucoup en voir: Tahida s'est mise à pleurer, certainement en ayant vu ce qu'elle appelle un "Taohure". Je sais pas du tout ce que ça veux dire. C'est peut ètre un nom, ou un membre de sa famille. J'en sais rien. Je m'en fou. On a dus fuir.
Tahida, c'est la fille que j'aide. Elle m'a dis ça, en souriant, une fois. Je l'ai regardé, et elle a ris. J'ai pas trop compris ce qu'elle voulait dire, mais ça l'a fait rire. Sans que je sache pourquoi, ça m'a rendu heureux. Donc, c'est "Tahida". Elle souris quand je lui dis ça. Je suppose que ça lui plait. Donc, maintenant, on vis dans les égouts. Et on cherche de la nouritture là dedans. On survis tant bien que mal. Peut-ètre qu'un jour, on s'en sortira.
Et en ce moment? On court. On court, parce qu'on est poursuivis par des connards en moto. Vraiment, pourquoi je suis toujours en train de courir? Je sais pas. Mais ce qui est sur, c'est que je peux pas utiliser mon épée. Elle court pas assez vite. Je la porte. Elle est sur mon dos. Elle tremble. Il faut absolument que je trouve un moyen de m'en sortir. Je vais pas tenir longtemps comme ça, mème si elle est plutot légère. Je suis pas un surhomme comme Thibault ou l'autre tarrée aux yeux rouges.
Voyont... Ils sont derrière moi, sur des motos. Donc, si je saute... Je leurs sauterait dessus. Le temps qu'ils frennent... OK.
Je fait donc un saut sur le coté, avec Tahida sur mon dos. Je lache ses jambes... Et attrape les deux boulons, plutot épais, tenant la roue avant. Bordel. Je suis pris en sanwich entre la roue et Tahida. Et la sourie me fait une sorte de sourire sadique sous son casque. Connard.
Elle plonge sous l'eau, ma parole! Putain de motos volantes. Elle veux me noyer dans l'eau! Et Tahida derrière... Non, je peux pas finir comme ça! Si, pourtant, je plonge. Il va me faire se noyer.
Je sais pas ce qui se passe.
Je peux plus respirer.
C'est la fin.
J'aurai voulu dire des choses à Tahida. Mais je pouvais pas. Des défauts dans la langue. J'étais pas né au bon endroit... Dans des eaux crades. Les eaux de Venise. J'ai été vendu assez vite, je m'en souviens... Pendant plusieurs années comme ça, à m'enfuir de mes vendeurs, puis à survivre... J'ai pas réussi à les sauver, ses gars... Les autres... Ils ont du ètre vendus... Battus... Violés... Mème ça, j'ai pas réussi. Et puis ensuite, la brigade. Et j'ai rien fait... Là, j'ai mème pas réussi à la proteger... Mème en crevant la dalle dans des égouts pendant des jours...
Merde. Merde! Je pouvais pas mourir! Pas comme ça!
Comme si mes veux avaient étés exaucés, la moto remonte. Brusquement. Je prends une bouffée d'air frait... Et Tahida, qui conduis... Elle me regarde.Elle me hurle dessus. Un ordre. Elle à les larmes aux yeux. Elle veux que je monte sur la moto. Comment elle a pus? Je sais pas. J'ai pas le temps de me poser la question. Les deux autres motos volantes rappliquent dans un demi tour en dérapage.
Pas le temps de m'assoir qu'elle a déjà démaré. Je savais pas qu'elle savais conduire.
Non, en fait, elle sait pas conduire.
La moto se cogne dans tout les sens, virevolte, fait des cabrioles. Ses mouvements imprévisbles nous empèchent de nous prendre des tirs ennemis dans la tète, Le mauvais coté, c'est qu'on frole plusieurs fois le mur. Mais petit à petit, elle commence à prendre le controle. Alors, si je me met debout, ça seras bon... Je me lève donc. Petit à petit. Doucement. Rah, le virage! Bon, encore. Doucement.... Voila, je suis debout.
L'épée est dans mon dos, parfait. Je la sort. Pas trop de puissance. Si les égouts nous tombe dessus... Rah le virage! L'épée a détruit un pan de mur... C'est bon, ça tiens. Ok. C'est bien réglé.
Je tente de viser les motos, me tenant à Tahida. Elle ne se déconcentre pas de la conduite, mais frissone. Je prend mon épée...
Mouvement du bras...
Les motos explosent. Leurs proprios avec. Je pousse un cris de joie. Mais ce n'est pas encore finis: il faut encore qu'elle attérisse. Chose que Tahida fait mal. On heurte plusieurs fois le mur, avant de voler. La moto explose. Je tombe. Ca fait mal, putain. Elle me tombe dessus. Bordel de merde. Elle est pas lourde, mais là, ça commence à bien...
Elle me regarde... Ses yeux...
Elle est sur moi... Son souffle, régulier...
Je m'approche d'elle... Lentement...
Bon dieu, mais je fais quoi, là? Je suis en train d'embrasser une fille qui est issue d'une Ligne complètement différente de la mienne! Elle n'est mème pas de la mème race... Mais putain, c'est rare que je me sente aussi bien. Non, en fait, je ne me suis jamais sentis aussi bien. Je suis con, aussi, c'était une évidence, ce coup de foudre. Dés le départ, sur ce toit...
J'adore. Mais je sais que ça reste une connerie... Je la repousse délicatement. Je n'ai plus mal. On se relève.
Il faut fuir. On est un peu trop prés des explosions. On va vite nous repérer. Je lui prend la main, délicatement, et la regarde. Elle a compris. Plus qu'a courir.
Pour une fois que courir me plait, je vais pas raler.
Georgio Vitellizi.
Aprés plusieurs minutes de voyage dans le Warp, on y était. "Il y a vingt ans"... Et ce n'étais pas jolie à voir. Le feu partout, les cadavres jonchants le sol. Le sang, le coucher de soleil... On n'était plus dans le désert, mais dans une ville en ruine. Et déserte. De vivants, en tout cas. Dire que je pensais qu'un vaisseau qui voyageais dans le temps atterissais au mème lieu, mais pas au mème moment...
Merwen et les serveurs regardaient, comme moi, ce spectacle morbide.
"Et bien ^^. Je me demande ce qui s'est passé ici, mais c'est tout, sauf joli à voir. Fuu~..."
Les morts et les massacres ne me faisaient plus rien, moi non plus... Merwen, lui, pleurait. N5 ne regardait pas, préferant tourner la tète. Quand aux deux autres, ils se taisaient, pour une fois.
Et puis un détail me frappa: il y avait deux éspèces dans le tas. Des Loups et des sortes de Souris... Ce n'était pas un massacre, mais une bataille, voir une guerre, qui s'était joué ici. Leurs armes étaient donc à ce point meurtrières? Incroyable...
Soudain, une lumière, douce, appaisante, de couleur rouge foncée, presque bleu (oui, je sais, vous vous demandez comment c'est possible, mais je ne fait que vous décrire ce que je voyais à ce moment là) attira mon regard. Et là, une fois n'est pas coutume, je fus parralisé par l'incroyable puissance qu'elle émanait.
Alys était là, debout, au milieux des cadavres. Elle regardait le massacre avec une sorte de neutralité grave, comme si elle se demandait non pas comment, mais pourquoi. Définitivement, elle ne réagissais plus comme une humaine.
Je me posa juste à coté d'elle, et Merwen trembla quand il le compris. Je me demande ce qu'il pensais, mais il était de toute façon trop paralysé par la peur pour me le dire. Je le comprenais. Mais il fallait que j'aille lui parler.
Je sortis du vaisseau.
Le contact de mes chaussures avec les cadavres me dégouta. Temps pis.
Elle me regarda. Ses yeux, contrairement à ce qu'on pouvait voir de loin, étaient gorgés de larmes. Mème si son expression ne changeait nullement. Ses yeux me regardèrent directement. Et, comme la dernière fois, cette atmosphère... Et cette voie.
"Il faut que nous parlions."
J'ai essayé de mettre le paquet sur celui là au niveau action. Je sais pas si c'est parfait. Mais comme la prochaine fois, y'aura surtout du blabla-révélation (et du lourd) je voulais vous faire une petite dose rythmée. Basil est absent de ce chapitre. Que voulez vous qu'il se passe de son coté, en même temps? (Pour dire que ça aurait rien fait avancer... Tu me diras, Georgio a pas servis à grand chose, pour le coup, mais là, je prépare le prochain chapitre avec lui...
C'est très complet comme chapitre en effet ! L'écriture est irréprochable donc ma critique sera la même. Mais je trouve qu'il y a vraiment énormément de personnages, voir trop, ç'aurait été bien d'en diviser le nombre ><. Il n'empêche que c'est une très bonne fic.
Ouais, j'aime ! Par contre Merwen qui chiale tout le temps, j'aime moins ! Et Linkfan a raison : il y a 36000 persos et ça commence à faire beaucoup ! Mais c'est une excellente fic et j'ai hâte de connaître la suite ! ^^
Putain, j'ai kiffé. Je trouve qu'il n'y a pas tant de personnage que ca. (Si vous voulez un roman ou y a plein de personnage, lisez les chevalier d'emeraude.) J'ai bien aimé la partie avec georgio. Et putain, tu fais chier avec les fins en clifhanger !!!!
Affaire close oui, parce que j'aime pas trop le flood sur le topic ou je poste mon roman. Car c'est un roman.
Sinon, le prochain chapitre, ça va faire bientôt trois heures que je l'écris non stop, et j'en viens toujours pas à bout. J'en ai jamais fait un aussi long.
Et pourtant, il y a pas un seul moment d'action. C'est surtout du style et beaucoup de révélations. Donc, ne vous attendez pas à voir une masse de fight.
Sur ceux, je pense l'avoir finis d'ici la fin des vacs.
J'ai fait ce chapitre avec l'énergie du désespoir. Une énergie nouvelle. Comme si il s'agissait du pivot central, celui qui allait décider de l'avenir de toute la suite du bouquin.
Je vous laisse juger.
Chapitre 25: "Salim...?"
Deux jours que je marche. Deux jours que je cherche. En vain. Personne ne me trouve, je ne trouve personne, même aidé des sens supérieurs des deux HGM. Je ne me trouve pas à la bonne époque, sans doute. Bientôt, il va falloir en changer: la brigade nous a repéré, et nous cherche. Plusieurs vaisseaux passent, à une fréquence de deux ou trois toutes les cinq heures. Rien de rassurant. Si certains sont encore ici, ils se sont déjà fait tués. Par la brigade, ou par ces souris.
Je n'ai jamais vu de peuples aussi belliqueux, ni aussi xénophobe. Même les nazis ou les divers peuples de l'antiquité n'ont jamais étés aussi cruels avec les hommes qu'ils assouvissaient... Le peuple des chats, notamment, souffre énormément, et le peuple des loups est humilié : Hier, par exemple, j'ai vu des fuyards de cette race se faire vaincre, puis se faire terriblement maltraités, et enfin tous tués. Des hommes mutilés devant leurs femmes et leurs enfants rabaissés sur tous les points par ses rongeurs.
Etonnamment, les deux autres regardaient ce spectacle sans être gênés outre mesure, et restaient surtout pour m'initier à une sorte de réalité. J'avais connu la guerre; mais jamais les soldats ne s'abaissaient à ce genre de choses, surtout avec d'autres "races". Et jamais à ce point, avec une telle cruauté (inhumaine) dans les yeux.
Indescriptible.
Je me demandais ce que pouvais ressentir Ayern et Nicolas, mais je me doutais que neuf années passées sur les routes de ce monde les avaient habitués à ce genre de spectacle. Mais je m'inquiétais surtout de la vision du monde par le gamin: pourris, sans aucune joie, vain. L'enfer ne lui faisait pas peur, sans doute: il le vivait.
Pourtant, il n'en laissait rien paraitre: Nicolas était d'un optimisme rare. Il était aussi incroyablement débrouillard pour un enfant de dix ans: il savait tout faire, de la cuisine au combat, de la chasse au bricolage. Et il avait aussi un égo surdimensionné surement propre aux enfants de son âge, sa mère ne disant rien sur ses incessantes vantardises. Et pourtant, il avait une sorte de lueur dans ses yeux rouge, comme une flamme qui l'animait, une sorte de sagesse inexplicable. Comme s'il n'était pas dans ce monde, comme une sorte de spectateur.
Son détachement était troublant.
Je me demandais si, pour les autres, cette expérience était aussi traumatisante que pour moi...
Basil
Je me demande combien de temps encore je vais courir. Mais c'est devenu une habitude de fuir, de courir avec elle... Quatre mois que je suis là, avec elle, dans ses égouts. Je n’en ai pas marre. Elle est là. Je l'aime. Rien ne peut me troubler. J'ai des ailes. Je m'envole. Je fuis. Je tue. Je l'embrasse. Elle est là. Là.
Le reste, rien à foutre.
J'ai la barbe qui a poussé. J'ai maigri, sans doute. Mais je peux l'aider. Dans ses égouts insalubres, je suis le roi. Le roi d'un royaume ou tout le monde m'en veux. Les rats. Les crocodiles. D'autres trucs bizarres. Et surtout, ses soldats, ses foutus soldats. Ils sont plus nombreux chaque jours mais je les buttes tous, un par un. Ils la veulent, elle. Mais j'ai cette épée. Je la maitrise parfaitement, maintenant. J'aurai bien aimé remercier les Witz et Arnold Roy pour ce cadeau, mais ils sont morts. Donc, on verra quand je les rejoindrais. Et temps qu'elle sera là, hors de question.
Aucune raison que je meure. Je suis le plus fort. Elle est là. Aucune raison.
Tout en pensant, en ne pensant à rien, j'ai tué. Tué tous ceux qui m'en voulaient. Je n'ai plus peur de rien. Je ne sais plus qui je suis. Juste celui qu'elle aime. Par contre, qui j'étais, je le sais.
Georgio Vitellizi. Le faible. La peur. La petite merde.
Je m'avance vers elle. Comme à chaque fois, elle me regarde avec cet air désolé. Encore une fois, j'ai tué. Cette fois, ils étaient plusieurs dizaines. Temps pis pour eux. Ils n'avaient qu'à pas tenter de lui faire du mal.
Tahida, si tu mourrais, je ne me le pardonnerai jamais. Voila ce que j'ai essayé de lui faire passer. Dans ce regard. Ses yeux. Ils sont beaux. Ils sont tristes. Je n'aime pas ses yeux là. Je la serre contre moi. Elle ne pleure pas. Cela fait longtemps qu'elle a cessé de pleurer.
Nous restons là, un moment. Je me fiche que d'autres arrivent, je les tuerais. Avec le temps, ils l'ont compris, je le sais. Ils ne viennent plus après les attaques loupées.
Je suis là. Au milieu des flammes. Avec elle.
Des pas.
Je la pousse délicatement. Lentement.
Des pas. Qui s'approchent.
Des pas. Métalliques.
Inhabituels. Connus.
"Tu as changé, Georgio. Combien de temps que tu es sur cette ligne? Plusieurs mois, surement."
Je sors mon épée. Je connais cette voix. Mais impossible de me rappeler. S'il en veut à Tahida...
"Qui es tu?"
Il rigole. Il boite. Un bruit métallique. Des jambes de métal?
"Je suis un membre de l'équipe 67. Tu me connais, je pense."
J'ai compris. Mais je ne baisse pas mon épée. Je lui coupe un morceau de sa moustache. Sa moustache si bien taillée. Pourquoi elle est si bien taillée, hein? Il est dans un endroit civilisé. C'est un ennemi. Un ami des souris. Un ennemi.
"Tu veux quoi, De la Herse, hein?"
Georgio
"Il faut que nous parlions."
Elle était là, en face de moi, à plusieurs mètres, rayonnante au milieu des cadavres. Même N4 se taisais. Merwen et le Starsblues étaient derrière moi. J'étais seul. Seul face à cette masse écrasante de puissante douceur, un bien être qui manqua de me plonger dans la torpeur...
"Réveille toi, Thibault ^^."
La voix de N4 vint me titiller l'oreillette, me réveillant brusquement.
"Il faut que tu résistes, petit. Sa puissance est écrasante. Même moi je le sens. Mais tu vas t'y habituer ^^"
Ses spasmes étaient très peux nombreux. Il était ailleurs, lui aussi. Mais d'une autre manière... Son hologramme apparus à coté de moi. Son costume était particulièrement sobre. Une coiffure courte. Un costard négligemment repassé. Pas de cravate. Etonnant, de sa part.
Je m'avançais vers elle.
M'habituais.
Elle était maintenant à une vingtaine de centimètres de moi. Elle me regardait, de son regard sans émotions, d'un violet intense... Il n'y avait rien autour, rien que des cadavres sur lesquels nous marchions, un vent apportant une odeur salée, une odeur de sang.
Pour la première fois depuis que je le connaissais, N4 paraissais sérieux.
"Je vais d'abord te poser une question, Thibault. M’aimes-tu toujours?"
Il y avait quelques choses dans sa voix. Une sorte de mélancolie. Elle avait accepté quelques choses. Elle passait un cap. Je n'avais aucune idée de ce d'ont il pouvait s'agir. J'essayerai d'être honnête.
"J'aime l'Alys que j'ai connu. Celle ci, je ne peux pas l'aimer. Je ne peux pas aimer un ange. Je ne peux que le vénérer."
Un silence.
"Je ne suis plus celle que tu as connu. Je ne t’aime plus non plus. Je n'en ai plus la possibilité. Je ne le pouvais déjà pas... Avant..."
Elle détourna le regard. N4 tenta de détendre l'atmosphère dans l'oreillette.
"C'est une déclaration détournée, je..."
Sa voix mourut. Je brisai le silence qui commençait à s'installer.
"Pourquoi?"
Elle leva la tète.
"J'en aimais un autre, bien avant... Quelqu'un qui m'a fait souffrir... Horriblement..."
Elle regarda le ciel.
"Salim..."
Je sentis mon oreillette me vriller les tympans. Un horrible sifflement aigue.
Thibault
"Juste parler, Georgio."
Je le regarde en face. Sa voie est calme, sincère, presque riante ; ce n’est pas normal. Pas ici. Derrière moi, je sens Tahida, qui me tient. Ce n'est pas un rat. Il n'est pas méchant. Il ne me veut pas de mal. Il faut que je me calme.
J'abaisse lentement mon épée.
"De quoi tu veux parler?"
Il s'assit, au milieu des flammes.
"De ce monde. De toi. De cette demoiselle. De ce que je fais."
Il sourit.
"On en a pour un petit moment. Tu devrais t'assoir. Inutile d'avoir peur. Les soldats de l'armée de Lex ne viendrons pas, nous ne sommes pas seul."
Je relève mon épée, brusquement, ce qui le fait éclater de rire.
"Ils te suivent depuis que vous êtes là! La résistance, Georgio; ils n'ont plus nul part où aller depuis que Lex a pris le contrôle du monde en tuant la Déesse."
Des gens, une vingtaine, sortent de l'ombre, tous vêtus de capes m'empêchant de voir leurs visages.
"Sept ans qu'ils cherchent un "singe". Quand il est parti, ça a été la cata pour leur peuple. Ils ne sont plus, en vérité, qu'une centaine reclus dans un lieu de ses égouts. Assied toi. Je parle dans une langue qui n'existe pas dans ce monde, actuellement. Si je veux me faire comprendre de toi, j'ai intérêt à continuer comme ça!"
Je ne suis pas d'humeur à rire. Je m'assois.
"Tu as une idée de qui il pourrait être?"
Je le regarde.
"Oui. Je crois que j'ai mon idée..."
Georgio
Le sifflement s'était arrêté dans un bruit sourd. J'étais resté debout pendant tout ce temps. "Salim". Un nom qui avait fait « buguer » N4... Son hologramme avait en effet disparus. Alys paraissais elle même surprise : même si son visage ne disais rien, je le sentais dans ma chair, inexplicablement...
Je me retournais vers elle.
"Qui est Salim?"
Alys ne répondis pas. Un silence pesant s'installa, juste troublé par un vent devenant violent, nous fouettant le visage.
Quand elle parla.
"Je suis né à la Nouvelle-Orléans. Ma famille était d'origine française, du coté de ma mère. Mon père était un Jazzman, un afro américain... Mais il n'avait pas véritablement de succès..."
Un temps.
"Il ne le vivait pas très bien... Mon premier souvenir est un jour ou il me frappait, sous l'emprise de l'alcool..."
Un autre silence.
"Et puis, il a tué ma mère par accident. Je m'en rappelle, c'était le jour de mes 6 ans... Alors j'ai pris un couteau, je l'ai tué pendant son sommeil..."
Elle regarda ses mains.
"La sensation que j'ai éprouvé me fait peur aujourd'hui... C'étais bon... Je n'ai gardé aucune foie en "ma" journée, depuis."
Tout cela, elle l'avait dit sur le ton de l'acceptation la plus totale. Neutre, sans autre changement dans la voix que l'intonation nécessaire à la prononciation des lettres et à la ponctuation des phrases.
Quel meilleur moyen que le silence pour exprimer mon ressentis?
Elle continua, imperturbable.
"J'ai été transféré à Bourgeaux-les-bois dans la famille éloignée de ma mère. Je n'avais pas beaucoup d'amis, en primaire. Mon expérience un peu atypique m'avais un peu fait prendre conscience que s'attacher à quelqu'un..."
Elle sourit.
"Bien sur, Salim était l’exception qui confirmait la règle… »
Elle ne dit rien pendant un moment. A cet instant, je revis l'Alys que je connaissais: taciturne, sur la défensive, mais sure d'elle et brave.
"Il étais gentil. Il m'a parlé, ce jour là, puis tous les autres jours... Et puis... Il a disparut... Sans raison..."
Elle avait le visage sombre. Pour la première fois depuis le début de la discussion, elle exprimait une émotion. J'en frémis, tant celle ci était puissante.
"Disparu?"
Elle ne répondit pas. Troublée. Je ne creusai pas le sujet.
"J'ai une mission pour toi, Thibault..."
Thibault
"Logique..."
Le singe bleu, c'est Thibault. Qui d'autre?
"Il a donc repoussé les aigles, mettant fin a une guerre vielle de cent ans... Et amenant les deux peuples à l'extermination totale par Lex."
Il commence à faire chaud. Je demande:
"Qui es Lex?"
Sans le répondre, il se lève, et commence à marcher. Je le suis, précédé par Tahida, qui ne comprend pas tout. Moi même, j'ai beaucoup de mal à saisir ce qu'il dit, l'esprit embrumé par mon mutisme constant qui dure depuis plus de quatre mois.
"D'après ce que j'ai compris, l'histoire de ce monde est assez houleuse, marqué par l'omniprésence d'une "déesse", vénérée par beaucoup de peuples... Et contestée par d'autres."
Il regarde un cadavre de rat.
"Tu n'as pas répondus à ma question, Jean.
-J'y viens."
Il sort un petit objet de sa poche, une sorte de flute, qu'il fourre avec une étrange mixture brune, et allume avec un briquet. Une sorte de tabac, je suppose.
"Mais d'après ce que j'ai compris, cette déesse ne peux pas être partout à la foi... Elle a donc donné une partie de ses pouvoirs à trois de ses plus fidèles serviteurs, il y a plus de deux ou trois cents ans, déjà, il me semble; mais j'ai un peu de mal avec le système de temps de ce monde."
Il tire sur sa "flute".
"Syp, guerrier des loups, empereur du Chaos... Kokairo, l'empereur du ciel..."
Il s'arrête brusquement de marcher.
"Lex, empereur des flammes... De toutes les flammes... Le traitre..."
Georgio
"Le traitre? Comment ça?"
Cette histoire d'empereurs était un peu étrange. Trop étrange. Je ne comprenais pourquoi un homme qu'Alys avait choisis aurait pus trahir.
"Il était mon plus fidèle lieutenant, un homme-rat, le prince d'un pays assez petit. Valeureux, malgré son manque de constitution physique... Le plus loyal des trois... Et puis... Il a changé.
-Changé?
-Il est mort, quelques part, à partir du moment où il a hérité du trône... Le pouvoir l'a transformé. J'ai commencé à douter de lui au moment où il a exterminé un peuple pacifique sous prétexte qu'il pouvait, depuis leurs royaume, accéder à une « ressource rare »..."
Elle leva une main. Au loin, une petite chose se souleva, et alla droit dans sa main. Je reconnaissais la lueur violette qui s’échappait du chargeur.
"Il a sortit du plasma de sa propre planète? Il est fou!
-Il n'avait aucune idée de ce qu'il faisait... Il l'a expérimenté ici même, à la bataille de l'ancienne cité des loups. Des petits pistolets, au début, et puis ensuite... "
Elle tourna la tète, semblant regarder quelques chose, au loin. Je suivis son regard. Et je vis, à l’horizon, ce qui avait causé la mort de ceux sur qui je marchais.
Huit énormes pates fines et garnies de multiples aérouages avançaient mécaniquement, portants une sorte d'énorme château fort. Celui ci ressemblait à un énorme dôme métallique garnis de cinq tours majestueuses: quatre à chaque coins, libérant une sorte de champ magnétique violet clair, certainement du plasma; et une cinquième, surmontant toute les autres. Toute la structure était garnie de multiples canons, énorme, chacun pouvant certainement détruire AMA d'un seul tir bien placé.
Le plus impressionnant était bien sur la taille du château mouvant. Mais je pense que je n'avais pas besoin de le préciser. Rien n'était comparable à la structure que je voyais: elle devait au moins pouvoir accueillir 5 ou 6 station de la Brigade, facilement.
J'en restais coi.
"Lex est en haut, comme tu peux t'en douter, Thibault."
Sa voix me sortis de ma stupeur.
"Tu dois sans doute te demander comment il a pus construire ça. Je me demande exactement la même chose. Je ne suis pas omnisciente."
Je me taisais toujours. J'avais une petite idée de ce qu'elle allait me demander, et ça ne me plaisait pas du tout.
"Thibault... Dans le futur, Lex a exterminé quasiment tout les peuples, et mis en esclavage tout les autres... Je n'ai plus aucun pouvoir sur lui, il est beaucoup trop puissant, désormais... Mais il reste encore un espoir. A ce moment là, il a à peine percé la coque du cœur du Plasma... La Terre n'est pas condamnée.
-Donc en gros, il faut que je monte en haut de la tour, là, et que je tue la souris, c'est ça?
-Oui, mais pas seul."
Elle sourit, et, sans prévenir, me donna un énorme coup dans le ventre. Je ne l'avais même pas vu bouger.
"Je t'ai « marqué ». Tu pourras revenir, avec tout les gens qui sont en contact physique avec toi, à ce moment précis, à ce lieu précis. Même si tu pers ton vaisseau."
J'étais au sol. Plié en deux. Son coup avait été d'une puissance incroyable. Longtemps que je n'avais pas eu mal comme ça. Mais ce n'étais pas à ça que je pensais.
"Tu... As... Un joli sourire."
Elle ne répondit pas. Je me relevais difficilement. Elle enchaina, sérieuse. Je me demandais si elle n'avait pas développée un petit coté sadique en devenant une déesse... Non, cette partie là d'elle même était déjà là avant. Comme son sourire.
Pendant cinq seconde, elle était redevenu une humaine. La Alys que je connaissais n'avait pas disparus. Et c'est dans cette énergie là que je me relevai, souriant.
"Tu peux compter sur moi."
Elle afficha une drôle d'expression, mélange entre la satisfaction et la mélancolie. De quoi exactement? De son monde détruit? De son autre monde inexistant? De son humanité perdue ? De son impuissance face à la mort de ceux qu'elle chérissait?
Je ne savais pas. Je ne cherchai pas à le savoir. J'avais quelques choses à faire.
Je retournais au vaisseau. Sans me retourner. N5 m'attendais.
"Alors?"
Je n'entendais aucune voie des autres serveurs. N4 ne répondais plus. Quand à Merwen, il dormait purement et simplement sur le canapé.
"Alors, on s'en va."
La porte derrière moi se ferma.
"Tu peux piloter, N3, s'il te plait? Je dois parler à quelqu'un."
Il ne répondit pas, mais j'entendis le micro onde s'allumer.
Je me dirigeai vers l'armurerie...
Thibault
"Donc, c'est contre lui que lutent ses gens?
-Exactement."
On marche, maintenant, entouré par ses gens bizarre. Des sortes de Loups. Ils ne portent plus leurs capuches. Ils ont l'air amaigris, affamés. Plus rien ne m'étonne, mais Tahida se demande ce qui se passe. Je la serre plus fort contre moi.
"Pas d'inquiétudes. Ils ne vous feront rien. Ils veulent vous présenter quelqu'un. Leur reine."
On marche donc. Pendant un bon moment. Sans croiser le moindre rat, ce qui me trouble. Nous sommes dans une région des égouts inconnue de l'armée de Lex. Et nous nous enfonçons, petit à petit, dans un complexe de couloirs, galeries, de rivières d'eau troubles. La compagnie reste silencieuse.
Et puis, soudain, au détour d'une galerie, je suis ébloui. Pas par une lumière, mais par la maigreur des habitants de l'immense grotte sale et sombre dans laquelle je viens d'atterrir.
Elle est grande. Très grande. Assez pour accueillir un millier de personnes. Pourtant, il y en a que le dixième, à peine. Et encore... Au centre de l'énorme dôme de ce qui semble être de la brique, un lac d'eau trouble. J'espère que ce n'est pas là que les réfugiés prennent leur eau: elle est pleine de larves de moustiques, entre autres bestioles inconnues.
Au centre de la salle, la petite peuplade misérable est rassemblée autour d'une seule et même personne. Une femme. Elle est jeune, à peine 16 ou 17 ans, je crois. Mais elle dégage une aura incroyable. C'est surement elle, la reine.
Soudain, elle se met à parler dans ma langue. Sa voie est chargée de prestance, mais aussi d'une sorte de pureté, étonnante pour son âge et, surtout, pour l'état actuel des choses.
"Te voila, étranger jeune. Je savais moi que tu arriverais; gens ma avertis."
J’entends De la Herse me chuchoter pendant qu'elle cherche ses mots:
"Elle commence à apprendre la langue; elle y a tenu pour communiquer avec le "singe bleu", qu'elle connait personnellement, mais elle n'en est qu'au rudiments. Je te donnerais des détails plus tard..."
Elle reprend, interrompant l'ancien chevalier.
"Comme toi t'en douter, je es la reine de ce peuple. Mais je ne pas prétendre à ce titre."
Un Loup un peu étrange lui dit quelques chose dans leurs langue; il a l'air de comprendre, bizarrement, ce qu'elle vient de dire. Lui même ressemble d'avantage à un coyote avec une crinière rouge qu'à un Loup. Elle lui répond. Il se tait.
"Tu peux me donner nom Eeve."
Georgio
L'armurerie était restée telle qu'elle: grande et éclairée d'une lumière bleu palle, aux murs et aux sols dallés de plaques surement blanche; impossible de distinguer avec exactitude leurs couleurs, la lumière prenant toute la place. Je savais juste ce qu'elles cachaient: des pièges mortels, des armes redoutables.
Je sortais mon oreillette et la branchait à une sorte de prise. Un hologramme d'un homme assis en tailleur par terre, le costume négligé, l'air abattu, sortis d'une sorte d'holoport fixé au sol. Je m'assis par terre, en face du serveur 4.
Ses spasmes avaient disparus, ce qui me surprit. Même la lueur sadique de son regard s'était éteinte pour laisser place à une sorte de mélancolie, une tristesse qu'on retrouvait généralement chez un homme ayant perdu sa femme et ses enfants, se soignant à l'aide de l'alcool de son ami le barman du fond de l'impasse pourrie d'une grande ville sombre à deux heures du matin.
Bref, ce n'était pas N4. Pas celui que je connaissais.
J'en fus bouche bais.
"Tu t'attendais à quoi?"
Sa voie tremblait, hésitante, faible devant quelques chose de trop puissant pour le programme fou... Ou peut être pas si fou que ça, après tout. Je m’étais toujours demandé si ce robot avait une âme à part entière; j'en avais la certitude, désormais, tant la détresse de son regard était véritablement... Humaine.
J'avais traversé trop de chose avec ce tas de chiffre pour le laisser dans son bourbier mentalo-numérique.
Je me relevai donc, tentant de lui remonter le moral:
"A un bug de mon oreillette. Quoi d'autres?"
Je fis un sourire, mais je ne pensais pas que je fus très convainquant, tant son regard glacé, triste, réprobateur, me transperça de sa puissance; une puissance différente de celle, enflammée, avec laquelle il regardait les gens d'habitude. Son hologramme, sans changer de position, "glissa" pour regarder vers le mur opposé. Un grésillement caractéristique m'indiqua une sorte de soupir triste, semblable à celui de N5.
De plus en plus inquiétant. Qu'est ce qui, chez Alys, l'avait mis dans cet état?
Et puis, soudain, il dit une chose. Je crois que cette phrase, ses quatre mots mis ensemble pour avoir un sens, je m'en souviendrais toute ma vie.
"Je suis un monstre."
C'était peut être banal. Peut être stéréotypé. Mais l'émotion apporté dans ses mots, cette mélancolie, cette constatation froide mélangée à une sorte de tristesse, comme quelques choses d'évident qu'il avait cherché à refouler pendant longtemps, me fit littéralement tombé sur le cul.
Je sentis un amer gout salé me toucher les lèvres, incapable d'émettre le moindre mot. Pendant dix longues minutes, au moins, il ne se passa absolument rien. Comme si l'armurerie était suspendue dans le temps, par ses quatre mots, ses simples mots, stupides, pouvant être prononcés par n'importe quel humain un peu triste.
Quand je trouvai enfin le courage de me relever, il en fit de même, à la milliseconde près, je pense. Comme s'il avait sentit mon désarrois, mon envi de fuir cette atmosphère pesante.
L'hologramme se retourna; en dix minutes, son visage avait incroyablement changé d'expression. Il paraissait sérieux, presque déterminé, comme si il s'apprêtait à faire quelques chose qu'il rêvait de faire depuis des années, sans oser ne serais-ce qu'essayer.
Quand il parla, sa voix ne fut qu'un murmure.
"Je dois te dire quelques chose. A propos d'Alys."
Je suis peu inspiré pour des musiques. Si vous voulez que je les retires, vous le dites.
Sur ceux: un chapitre a terminer, deux fiche de perso, j'ai du boulot.