Cela faisait quelques temps que je m’amusais à explorer divers lieux abandonnés dans l’espoir de trouver des indices sur l'apparition ou non de personne provenant de Next Wave. J’avais commencé cette activité après avoir quitté Unasarera lors du combat contre la larve… Mon attitude n’avais pas été des plus sympathiques et je lui avais fait miroiter des choses, qui était très fortement fausse mais qui lui apportèrent de l’espoir, voir trop… Je ne pouvais me permettre d’abandonner cette quête, autant pour elle que pour moi. Je lui avais promis, il fallait maintenant que je m’y tienne.

C’est ainsi que je me retrouvais dans un vieil entrepôt sur Corneria en train de fouiller les tas de débris de pièces mécaniques diverses dans l’espoir de trouver des indices, ou des pièces indiquant le retour de personne de Next Wave sur Nintendo World. Mes recherches étaient pour le moment infructueuses. Je n’avais rien trouvé à part de vulgaires morceaux de ferrailles qui n’avais pas plus de valeur qu’une promesse de Link. J’engouffrais ainsi mes mains de plus en plus profondément dans les tas à proximité, abimant ces membres humains si fragile que je possédait sous cette forme. Car je n’avais pas tous le temps que je souhaitais, et vu la taille de ces tas j’y passerais une bonne partie de la journée.

Mes recherches pour le moment infructueuses, je commençais à perdre espoir sur l’idée de mettre enfin les sii sur quelque chose d’intéressant. Jusqu’au moment où mes yeux tombèrent sur un robot, un ROB comme les appelaient les personnes de Corneria. Et celui-ci semblait étrangement en bon état. Je le pris donc et le descendis du tas et le pose finalement au sol.

Cela fait, j'époussetais toutes la poussières et la crasse qui pouvait se trouver sur ses divers éléments. Puis, voyant que nombre de ces voyants étaient allumés je pris la décision de prendre contact. Je lui dis donc :


-« Salut mon grand, je me nomme Orion et je viens de te récupérer d’un tas de ferrailles… Comment te sens tu ? »

============================ Hors rp ============================
Je vais créer et utiliser cette zone « hors rp » afin de t’expliquer au fur et à mesure ce que tu dois savoir sur NW et son fonctionnement.

Tout d’abord, ton poste doit contenir au moins 10 lignes, qui permettent d’expliquer ce que fait, pense et dit ton perso. Comme tu peux le constater, mon perso parle avec une certaine couleur #0000ff et en gras. Cela est au choix de chaque joueur mais cela n’empêche que le rp doit être facilement lisible.

Ensuite, il existe plusieurs types de RP, les RP PV, comme tu peux le lire dans le titre, qui sont privés aux membres marqués dans le titre, les RP d’Acte, Libre, les Wanted, etc…

Enfin, amuse toi à écrire pour ton premier post, personne ne te jugera, on est tous là pour s’améliorer.

La seule réponse que je pus obtenir de mon interlocuteur fut une série de bip et de sonnerie électronique diverse. Étrange, les ROBs étaient normalement pourvus de parole. Peut être que celui-ci avait cassé son module de communication, ou avait tout simplement perdu ses drivers avec le temps. Le voyant s’empêtrer dans cette absence de moyen de communication, je lui dis :


- « Tes modules vocaux semblent HS, mais ça tu dois en être conscient et avertis par tes divers programmes et drivers. En attendant que tu les répares et ou mets à jours je peux te proposer deux autres moyens de communication et une connexion au réseau… »


Sur ces mots je sortis le téléphone que Wolf m’avait conseillé de me fournir. C’est vrai que cette petite chose pouvait se trouver forte utile dans des cas comme celui-ci. J’activait ensuite le partage de connexion et attendis qu’il s’y connecte, puis poursuivis :


- « Les deux autres moyens de communications que je te propose vont sûrement te sembler très archaïques mais devrait faire l’affaire en attendant que tu retrouves l’usage de ta voix. Le premier est que tu écrives tes paroles dans la poussière, qui ne manque heureusement pas ici, ou je peux communiquer par la pensée, directement avec ta conscience. Tu entendras directement ma voix dans tes circuits, comme si tu te parlais à toi-même et tu n’auras qu’à penser et te concentrer très fort sur une idée, une phrase, un souvenir, afin que ce dernier ressorte du lot et que je puisse le capter… J’espère que tu as compris ? Euh… Comment savoir que tu m’as compris… »


Je pris quelques temps pour réfléchir en me frottant le menton entre mon pouce et mon index puis, après une soudaine illumination je lui dis :


- « Je sais ! Si tu m'as compris et que tu es partant pour la première solution fait un tour sur toi-même, pour la deuxième deux tours et si tu n’as rien compris trois tours. Sur ce je te laisse commencer… »


J’attendais donc sa réponse corporelle à ma question, dans l’espoir qu’il m'ait compris.

Au lieu de me répondre en tournicotant, ou en écrivant un message dans la poussière environnante, mon interlocuteur ce mit à émettre une quantité assez conséquente de bip et bruits électroniques en tout genre. Signe qu’il paniquait sûrement. C’est vrai que ça ne devait pas être des plus plaisants de se retrouver sans voix. Ou, dans le pire des cas, vu que ce ROB se trouvait dans un entrepôt désaffecté, utilisé par grand nombre de personne sur Corneria comme décharge sauvage ou encore squat, il se pourrait qu’il ait perdu toute sa mémoire, ou pire que ses disques durs internes aient été détruit ou formatés. C’est ainsi qu’après plusieurs minutes de bip d’un côté et de réflexion de l’autre j’entendis la chose suivante :


**Babiole inutile et oubliée parmi tant d’autre**


Le ROB en fasse de moi avait enfin récupéré l’usage de sa parole. Ce qui était, ne nous le cachons pas, une excellente nouvelle. Je pouvais enfin avoir une discussion dans les deux sens avec lui. Cependant, d’après ce qu’il venait de dire, je pus déduire qu’il avait perdu sa mémoire. Et comment ais je donc déduis cette information. Nous sommes dans un lieu abandonné, semblable à une décharge, où tous les déchets, rebus de Corneria arrivent un jours ou l’autre, il ne possédait plus la capacité de parole avant quelques secondes, signe d’un problème sûrement de driver ou de module de commande… Ce qui indiquait qu’il avait une perte partielle ou totale de sa mémoire, mais en conservant son code source et toutes les fonctionnalités qui en découle, et qu’il avait déduis sa condition de son environnement proche. Je lui répondis donc afin de le rassurer :


-« Si cette question ou pensée t’était venue à l’esprit, non je ne suis ni ton créateur ni ton maître. Ensuite, d’après ce que j’ai déduis de ton comportement, tu as quelques petits problèmes de mémoire. Je me trompe ? Donc afin de t’éclairer sur qui, quoi tu peux bien être, je vais tenter de te dire tous ce que je sais sur vous les ROB. Car oui, tu es un ROB, une machine conçu de ça des millénaires, et dont certaines versions, bien moins avancée et développée que toi sont encore fabriquées de nos jours. J’ai eu la chance d’en côtoyer dans le passé, c’est ce qui explique mes quelques connaissances sur tes composants et ton fonctionnement.

J’en oublie même les politesses, je suis Orion comme je te l’ai dis précédemment, ex professeur de psychologie et d’études anthropologique des êtres humanoïdes. Et toi quel est ton petit nom, si tu en as un… »

Ce robot, se présenta donc et me salua au passage. Il se nommait donc Catia, et comme je l’avais pressentis, il avait quelques problèmes de mémoire, et venais même de développer une toute nouvelle intelligence artificielle. Intéressant… Il ou elle venait de se réveiller dans un monde inconnu avec comme première aperçue de ce monde, ce vieil entrepôt désaffecté et ma personne. Après s’être présenté, avec un léger bug d’expression, qui devrait disparaître au fur et à mesure que ses drivers ce mettaient à jours et se réinstallaient, Catia se mit à m’observer quelques instants en vrombissant légèrement plus, puis il me demandais si je n’étais pas un mutant ou un tout autre rebu de laboratoire. Il avait même poussé son observation jusqu’à l’observation par IRM de mon cerveau et de mon réseau neuronal… Je lui devais des explications afin de le rassurer vis-à-vis de mes intentions, et je me devais de sympathiser avec lui, des capacités de ce genre me seraient fortes utiles dans le futur. Je lui répondis donc :


-«-Donc d’après tes observations je suis un mutant ou un rat de laboratoire échappé de sa cage… Eh bien, je ne peux te dire si je dois bien ou mal le prendre, mais en effet, tu avais au moins vu juste sur une chose. Je ne suis pas humains. Et je dirais plus, je ne suis même pas une espèce humanoïde. Au cas où, ce mot te serais inconnu, cela signifie qui se tient sur deux pattes arrières et qui possèdent des membres préhensiles en plus. Par exemple, les Hyliens, les habitants de Corneria sont des humanoïdes mais pas des humains, qui sont une espèce humanoïde… J’espère ne pas t’avoir perdu dans toute cette digression. Mais reprenons…

Donc oui, je ne suis ni humain ni humanoïde, mais que suis-je alors. Grande question que tu te pose. J’estime, que ton algorithme d’étude a dû me donner la vingtaine dans un premier temps, puis annuler cette valeur et afficher une erreur. Ais je raison ? Si tel est le cas, c’est tout à fait exact. Je ne pense pas que ton programme soit conçu pour atteindre de telles valeurs. Si je ne dis pas de bêtise, j’ai dû dépasser il y a quelques centenaires, l’âge vénérable de quatre ou cinq millénaires. Et maintenant tu dois te demander, pourquoi ton IRM a lui aussi détecté quelque chose d’anormal, eh bien, comme je te l’ai dis auparavant, je suis en quelques sortes télépathe. Mon espèce possède de manière innée cette capacité à plusieurs échelles dépendant des individus. Ensuite, je ne sais si tu possède un capteur tel qu’il puisse observer l’intérieur même d’un être vivant, mais si tel était le cas tu aurais sans doute détecté plusieurs anomalies. De facto, je possèdent non pas un mais deux « estomacs » ayant chacun leurs rôles bien précis ainsi que 3 cœurs. Deux au niveaux de la liaison de ma tête avec mon cou et un à une place un peu plus traditionnelle, au centre de la poitrine… »


Je lui laissais quelques instants afin d’analyser les données et explications que je venais de lui fournir puis poursuivis :


-« Ne te fait pas d’illusions. Je ne vais pas te donner la solution si simplement. Je t’ai livré des informations précieuses sur mon corps et mon espèce. Je te laisse faire de même, puis si ce que tu m’as appris me conviens je te dirais tous le reste et te conterais après être sortis d’ici tous ce qu’il faut savoir sur ce monde. »

Après m’avoir dis certaines caractéristiques et observations sur lui-même et sur l’environnement qui nous entourait, telle que l’absence de ROB à proximité, puis sur plusieurs milliers de kilomètres, ou encore son absence de base de donnée et de bestiaire, Catia tenta de deviner mon espèce avec ses observations et les divers indices et informations que je lui avais transmis. Il me dis donc la phrase suivante :


**Et tu es un poulpe !!! ***


Conclusion qui me semblait des plus incongrues et qui selon moi tombaient de nulle part. Mais elle n’en étais pas comique et amusante. Elle me fis même esquisser un sourire avant que je n’éclate subitement en un rire incontrôlé. Je pris quelques instants afin de me calmer et de retrouver la pleine possession de mes moyens. Puis, étant donné que Catia m’avait livré tous ce qu’il savait sur lui, je me devais de lui dire la vérité sur mon espèce, mais encore et surtout lui introduire ce monde si complexe et rocambolesque qu’est Nintendo World. Je lui dis donc :


-« Elle est bien bonne celle-là, on ne me l’avais faite. Je ne sais comment tu es arrivé à cette conclusion mais bien joué à toi. Je suis bel et bien un poulpe… »


Je laissais un blanc durant quelques instants, comme si cette information étais véritable. Je pris une grande inspiration et continuais :


-« Nan, nan, nan, je rigole je rigole. Je ne suis en aucun cas un poulpe. Cependant, tes capacités de déduction m’étonnent et ce positivement. Arrêtons donc ce suspens inutile et passons à des paroles plus censées et plus intéressantes. Je ne vais pas te dire encore directement qu’est-ce que je suis, mais je vais te montrer au fur et à mesure ce que je possède et qui est propre à mon espèce. Cela permettra à tes algorithmes de s’entraîner un peu, ce qu’ils ont grand besoin. Bien, j’espère que tu es prêts car il risque d’avoir un peu de mouvement et d’action…

Si tel est le cas, allons y sans tarder. »


Je pris une grande inspiration, et commençais à rendre apparent mes divers attributs. J’avais réussis à les cacher quasi entièrement depuis quelques temps, me permettant de me balader sans me faire traiter de monstre à chaque coin de rue. Je me retrouvais donc face à Catia, à quelques dizaines de centimètres du sol en faisant battre mes ailes. Je lui dis alors :


-« Donc voilà mon premier indice. Sous cette forme, j’ai longtemps arborés ces attributs, que j’arrive maintenant à masquer et cacher avec plus ou moins de succès. Passons maintenant au second… »


Je pris mes distances avec Catia et commençais à générer quelques flammèches aux bouts de mes doigts. Puis je pris une grande inspiration avant de relâcher dans l’air, au travers de ma bouche, une gerbe de flamme assez conséquente.

Jet de dé Action :

================== Hors RP ==================
Comme tu as pu le voir j’ai utilisé des dés. Il en existe une multitude dont les plus utilisés sont les dés actions (parfait, bien, raté et euh…), 10 et 6. Il en existe bien d’autre dont une description plus précise existe sur l’une des pages du forum.
Il faut donc avant de lancer ton dé préciser dans ton post quel type de dé tu va utiliser et ensuite quelles seront les conséquences en fonction du résultat.
Afin de lancer un dé, il te suffit d’aller sous ton post, après que tu aies visualisé ton post, sinon l’onglet n’est pas visible, puis de sélectionner le type de dé que tu souhaite lancer et le nombre de lancé que tu souhaite effectuer. Attention, tu ne peux pas supprimer un lancer ni en rajouter un dès que ton post est posté. Ne les oublie donc pas.

Ce ROB, ou plutôt Catia, ne manquait d’audace. En effet, après que je m'eusse envolé de quelques mètres au-dessus du tas de décombres, et après avoir tiré une gerbe de flamme, des plus… ridicules et outrageante à ma condition, il entrepris de me rejoindre en utilisant un propulseur situé sous l’entièreté de sa base. Son vol bien que maladroit, lui permis d’atteindre quasiment ma hauteur. Lui aussi tira en l’air, de manière nettement plus contrôlée que moi. À la différence prêt qu’il tirait des lasers et non des gerbes de flammes. Il se posa ensuite au sol, approximativement à l’endroit d’où il avait pris son envol, tout du moins c’est ce que je pu déduire du cercle noirci au sol qu’il avait laissé lors de l’allumage de son propulseur. Il avait néanmoins émis l’envie de découvrir le monde extérieur durant ce petit vol. Je lui dis donc :


- « Mon cher Catia, je ne peux que te répondre positivement. Je pense que nous avons assez déblatéré autours de nos conditions respectives dans cet endroit minables et qui… Sûrement à cause de son ancienneté et Aucunement à cause de potentiels attaques sur son intégrité structurelle. Suis moi, allons dehors… »


C’est ainsi qu’au bout de quelques temps nous nous trouvâmes à l’extérieur de cet entrepôt, entouré d’un nombre incommensurable d’entrepôt tout aussi similaire et en piteux états que celui dont nous venions. Mais bref, il nous suffisait maintenant de fuir au plus vite, avant que la racaille de bas étage qui traînait dans les environs ne rappliquent en conséquence de notre bouquant. Je dis donc à Catia :


- « Dépêchons nous de nous en aller avant que… »


- « Alors qu’avons-nous là Guie Guie Guie… »


- « Un ROB et un gamin chef… »


- « Le ROB a l’air fonctionnel SLURP on en tira un bon prix"


- « Le gosse aussi, mate-le un peu… Une vraie brindille dans des fringues de richou… »


- « Et merde… Bon Catia, j’espère que tu as repris pleine possession de tes systèmes car on va avoir du pain sur la planche… Même si cela ne me plait guère nous n’avons pas le choix. »

Bande de malfrat:

Comble de malchance, de la vermine avait en effet été appâtée par le soudain vacarme que Catia et moi-même avions produits dans l’entrepôt. Nous faisions donc face à quatre racailles communes, armées d’arme faite de bric et de broc. J’avais plus peur des microbes qui pouvait bien se trouver sur ces armes et détritus que sur leurs réel pouvoir offensif. Mais, ce qui me déplaisait le plus était leur chef. Une vraie montagne de muscle et de brutalité. Il devait faire bien 3 à 4 têtes de plus que moi, pour une stature tout aussi imposante, d’environs 2 à 3 fois ma largeur de muscle à l’état brut. J’avais deux solutions qui se portaient à mon esprit. Tout d’abord leur casser à tous les cinq quelques côtes de manière cordiale et courtoise, mais je prenais le risque que Catia se fasse blesser, ce qui serait vraiment regrettable, et la seconde étais la ruse : attaquer le chef puis s’occuper des quatre sous-fifres… Mais pour cela, il n’y avait qu’un unique problème, atteindre ce chef sans ce faire dézinguer par les autres au passage, mais pour cela j’avais ma petite idée. Je dis donc discrètement à Catia avant de leur adresser la parole :


- « Essaye de paraitre inactif, en panne, ou tout du moins de tel façon à ce qu’ils aient théoriquement besoin de moi pour t’activer ou autre. Ne t’inquiète surtout pas, et surtout prépare toi à en flinguer un ou deux dès que j’aurais commencé à attaquer le gros. Je devrais capter leur attention, te permettant de leur décocher un ou deux tirs bien placés là où il faut si tu vois ce que je veux dire. Bon… Et c’est partis ! »


Je leur dis donc, de ma voix la plus enfantine et innocente :


- « Messieurs ne me faites pas de mal. Je vous donnerais tous ce que j’ai, cependant pour mon ROB, le problème est qu’il faut un mot de passe afin de l’activer sinon, comme vous pouvez le voir il se désactive de lui-même. C’est une option de… »


Avant que je n’eusse le temps de finir ma phrase l’un des larbins me pris à la gorge et me plaqua contre l’un des murs alentours et, en me mettant son couteau sous la gorge me dit :


- « Gamin, on n’en a rien à foutre de tes paroles. Donne-nous juste tes affaires sinon je t’étripe… »


- « Laisse le parler... Ce qu’il dit m’intéresse, vient par là gamin. Mais fait attention, au moindre geste brusque, je t’abas… »


A ce moment, je relevais les yeux et pus voir le chef, me pointant le canon d’un pistolet en ma direction. La situation était pire qu’avant, mais au moins je pouvais approcher le chef. Je m’avançais donc en sa direction, les mains levées comme un prisonnier face à des agents des forces de l’ordres. Je fis quelques pas et me retrouvais à moins d’un mètre de lui, et comme j’avais pu l’imaginer, je dus lever de manière importante ma tête afin de tenter de distinguer son visage. Malheureusement, je ne pus que distinguer que deux yeux brillants de vice et de fumisterie. Je lui dis donc :


- « Monsieur, mon ROB a une option qui le désactive quand il sent un danger… Pour le réactiver il faut lui dire un mot de passe, mais je pense que vous ne voulez pas que toutes les personnes ici le sache non ? »


Il se baissa donc afin que je lui susurre à l’oreille le dis mot de passe. L’occasion était trop grande… Dès qu’il eut fini sa descente, je lui dis avec un sourire carnassier :


- « Que vous êtes pathétiques tous les cinq. Vous avez vraiment cru que je me rendrais ? »


Sur ces mots je le saisis par la nuque et fis ressortir les griffes de mes sii que je lui plantai au passage dans la peau du cou. Cela fait, je le soulevai du sol, le retournai avec un tour de poignet puis le fracassa au sol avant d’ôter ma main de son épiderme. Cela fait, je pris le plaisir d’enflammer mes deux mains et dis au minions :


- « Bon… Qui est le suivant ? »

Bande de malfrat:

================================= Hors rp =================================
Etant donné que ce sont des "trash mobs" contrairement à des boss ou autre qui sont trouvable lors d'event, tu peux considérer une attaque normale comme réussie, de même pour les dégâts. C'est là que rentre en jeu l'auto modération. Tu peux wype-out une armée entière mais pas dès le départ xD.
Cela n'empêche que tu peux toujours faire des jets pour x ou y raison selon tes envies.

Ps : Amuse toi à les étriper et soit créatif ! (pour ma part j'aime bien réfléchir à des façons différentes de tuer des trash mobs en fonction de l'environnement et du rp)

Eh bien, je pouvais être certains d’une unique chose : j’éviterais par tous les moyens de mettre en rogne Catia. En effet, l’IA venant aisément de réduire à néant deux des subalternes sans aucune difficultés. L’un finis tranché en deux à l’aide d’une sorte de mix entre une toupie et une lame de scie circulaire et le second gisait au sol à la suite d’un tir de laser bien placé. Il en restait donc deux ainsi, que le chef qui étais d’un état plutôt sérieux. Cela ne me déplaisait point comme situation, cette sensation d’avoir droit de vie ou de mort était reposante, voir jouissive. Cela faisait un moment que je n’avais pas dû combattre et franchement cela m’avait particulièrement manqué.

Catia avait l’air de s’en vouloir d’avoir dû se défendre face à ces individus. Mais, avant de devoir lui parler il fallait finir le travail. Ce n’étais pas que cette tâche me plaise, mais il fallait le faire afin qu’aucune preuve contre nous ne reste existante. Les témoins en faisant partie, il me fallait donc les liquider jusqu’au dernier. Il restait deux sous-fifres qui n’allais pas faire long feu. Ils avaient néanmoins commencé à fuir. Ce trouvant maintenant à une trentaine de mètres derrière moi. Que les instincts humains étaient prévisibles. Ils n’avaient même pas attendu bien sagement leur tour et avaient profité de la première situation pour s’enfuir. Cela était vraiment navrant pour eux. Je fis alors un petit moulinet avec ma main droite et la flamme qui s’y trouvait se divisa en deux petites sphères qui se dirigèrent vers les deux fuyards. On pouvait distinguer deux points lumineux devenant de plus en plus petit avant qu’ils ne disparaissent subitement, puis qu’une explosion conséquente retentisse, ne laissant aucune chance de survie aux deux malheureux. Pour être exacte, on pouvait dire qu’ils avaient eu une fin explosive, et très interne…

Sur cette explosion, dès que le souffle et les retombés furent passés je dis à Catia :


- « Dans ce monde, il n’y a pas que des gentils. Une grande partie de la population t’accueillera à bras ouvert mais l’autre partie comme tu as pu le voir n’hésitera pas à te faire les poches en te surinant le ventre dès la première occasion. Je suis désolé que tu ais dus voir ça dès tes premiers instants ici… Je dois détruire les preuves si on ne veut pas avoir de problème, après nous pourrons nous en aller. »


- « Pas de question, juste me poser pas de question, pas maintenant, sinon je m’en vais. Juste continuons notre route dans un silence de mort… Je veux dire sans un bruit. »


Je me dirigeais donc vers le chef, pris une grande inspiration, et d’un coup de pieds sec, le décapita. Peu de sang sortis du trou où se trouvait sa tête auparavant, l’entaille que je lui avais fait précédemment avait dû le vider en quasi-totalité de son sang. Maintenant, l’heure était au nettoyage. Je demandais gentiment à Catia de se placer derrière moi, puis je crachai une belle gerbe de flamme, qui réduisis d’un bon quart ma réserve de foa. Il ne restait qu’une odeur de brulé mais aucune trace des corps ou des armes, seulement une couche de poussière noire comme il y en avait tout autour de nous.

La scène de bataille nettoyée de telle sorte à ce qu’elle n’ait jamais eu lieu je demandais à Catia de me suivre, puis nous nous dirigions vers la civilisation et les quartiers un peu plus vivants de Corneria. Après une bonne heure de marche et de roulement en silence nous arrivions dans une zone très vivante de Corneria. Il y avait des touristes, des locaux, des boutiques et échoppes tout autours de nous ainsi que nombre de vaisseau au-dessus. Je dis donc à Catia :


-« Eh bien, nous y voilà enfin, je te présente Corneria, capitale technologique de Nintendo World. »

C’est ainsi, qu’après quelques péripéties, que Catia et moi-même nous promenions dans une des rues les plus fortement peuplée de Corneria. Je ne savais absolument pas comment Catia allait réagir face à autant de personnes et d’activités, en soit des données, des « datas » pour lui. En réfléchissant de la sorte, est ce qu’un afflux d’input trop importantes n’allait pas provoquer chez lui une surchauffe de son processeur ou d’autre composants de ses circuits. Tel était la question.

Et la réponse à cette question j’allais l’obtenir plus rapidement que ce à quoi j’aurais pu m’attendre. J’avais entendu que Catia m’avait parlé mais à cause de la cohue environnante je n’avais pu saisir le contenu de ses propos. Ensuite, un groupe de jeunes enfants qui jouaient au ballon dans la rue, ce qui me semblait être une activité plutôt incongrue vu la situation. Et la chose qui devait arriver arriva, le ballon après une magnifique parabole frappa la tête de Catia. Celui-ci se figea quelques instants, puis un son que j’avais déjà entendu, il y a de cela quelques minutes… Catia allait attaquer ces enfants, car il avait pris le ballon comme une arme et le fait qu’il lui ait frappé la tête comme une agression. Il fallait que j’empêche cela à tous prix.

Mes solutions n’étaient pas très nombreuses. Soit j’immobilisais Catia et l’empêchais tout bonnement d’attaquer, soit j’attendais qu’il attaque et j’encaissais de manière discrète l’attaque afin qu’il n’y ait aucune victime. La première solution bien que plus sûre, avait le vilain défaut de surement créer une réaction chez Catia, qui nous apporterait, avec une quasi-certitude des ennuis, beaucoup d’ennuis.

C’est donc, avec une attitude la plus naturelle que je ramassais le ballon des enfants et leur tendis. J’avais donc une main prise par ce ballon et la deuxième prête à encaisser toute action de Catia envers ces bambins. Plus les enfants se rapprochaient plus la tension augmentaient. Jusqu’au « clic » de libération. Catia venait de lâcher l’une de ses toupies rasoir, toupie qui ne devait être en aucun cas arrêtée par le corps des enfants ou même d’une personne située à nos alentours. J’étendis donc aussi rapidement que possible mon bras afin de stopper avec cette arme. Je lui avais auparavant rendu son apparence draconique à ma peau afin de limiter les dégâts sur mon organisme. Le disque vu lancé, et un battement de cil plus tard il se retrouvait planté dans mon bras, replié derrière mon dos, caché des enfants.

Quand ceux-ci mirent enfin leurs mains dessus je leur dis :


- « Les enfants, évitez de jouer dans la rue. Avec le monde qu’il y a vous risquez de blesser quelqu’un, ou pire de vous blessez vous. Allez, sauvez vous et que je ne vous revoie pas de sitôt. »


J’attendis qu’ils s’éloignassent assez, puis je tendis à Catia son disque/toupie que je venais d’arracher de mon bras, dont quelques goutes de sang suintaient de la plaie. Cela fait, je lui dis :


- « Tu sais Catia, il ne faut pas prendre tout pour une attaque. Ce n’étais que des enfants… Mais ce n’est pas grave, tu as encore beaucoup à apprendre. Fait juste attention la prochaine fois et n’hésite pas à me demander s’il faut attaquer ou non si tu as un doute. »


Après cela, je cru entendre une voix que je connaissais bien. Celle d’un odieux connard qui avait comme caractéristique d’habiter dans le coin : Wolf. Je dis alors à Catia :


- « Suis-moi, je dois te présenter à quelqu’un, et d’après mes souvenirs, il devrait en connaitre un rayon à ton sujet. »


Sur ces mots je me frayais un chemin au travers de la foule afin de rejoindre cette voix.

[Fin du RP pour Orion]