Après avoir trouvé Catia lors d’un pill… d’une exploration d’un entrepôt abandonné, puis avoir liquidés quelques brutes locales et visité la partie la plus vivante de Corneria, j’avais cru entendre la voix d’une certaine personne qui m’était familière, et si mon intuition était bonne, nous permettrait à tous d’en savoir plus sur Catia et ses origines. J’avais donc bel et bien entendu Wolf à une cinquantaine de mètres de nous, remerciant un vendeur quelconque, d’une boutique quelconque. Je tentais donc de me faufiler jusqu’à lui. Je donnais des coups de coude de-ci de-là aux passants qui, compte tenue de l’affluence de la rue, faisait de leur mieux pour me laisser traverser. J’espérais que Catia s’en sortait mieux que moi dans cette périlleuse traversée de cette marée humaine. Je n’étais pas friand des bains de foule, car l’on ne pouvait jamais savoir d’où pouvait provenir une attaque.

C’est donc après de longues minutes de marche, d’écrasage de pieds et de coups de coude à répétition, agrémentés de plates excuses que j’arrivais enfin au niveau de la boutique où j’avais cru entendre Wolf. Et, heureusement pour moi, il s’y trouvait bien. Je l’interpellais donc et lui dis :


- « Hey Wolf, ça fait un bail ! Je t’ai entendu depuis l’autre bout de la rue, et me suis dis que ça pouvait être sympathique de venir te saluer. »


Je pouvais observer, maintenant que j’étais à son niveau la raison de sa présence ici. Je lui dis alors en le raillant légèrement :


- « Sympa les ailes, ça t’aurait évité bien des frayeurs quand tu avais sauté de cette coquille de noix spatiale ! Mais je ne suis pas là pour te critiquer toute la journée, j’ai mis la main lors… de la fouille, plus ou moins légale d’un ancien entrepôt sur quelque chose… ou plutôt quelqu’un, et je pense qu’il pourrait bien t’intéresser… Tiens en parlant du loup, le voilà… »


Et sur ces mots, Catia arrivait face à Wolf après avoir traversé tout comme moi la rue.