A quelques kilomètres de la capitale de l'Empire de Begnion se tenait une tranquille forêt qui avait cependant été sujet à quelques assauts, comme celle de la Tour d'Animus. Les Tours restantes venaient d'entrer en communication et provoquèrent quelques minutes plus tard d'intenses tremblement de terre dans la région. L'île se sépara alors en deux, déversant une importante quantité de lave sur le littoral. Cette impressionnante catastrophe aurait sans aucun doute des conséquences sur l'écosystème de la région qui vivait de la mer de la pêche. Mais sans pour autant parler davantage de ce que cela impliquait, une silhouette sembla sortir de ces enfers. La chose était grande, recouverte de lambeaux de chair, et poussa un rugissement qui fut entendu tout autour de Begnion. Un autre détail, il portait autour de son cou un collier qui dégageait une faible aura. La chose était un géant, prenant une forme humaine mais n'ayant plus rien de vraiment humain. Un colosse de la taille des Tours venait de sortir de la faille qui s'était ouverte et dès à présent, celui-ci se dirigeait vers la ville pour la réduire en cendres. La monstruosité commença à courir vers les habitations puis rentra à l'intérieur, afin qu'il n'en reste plus qu'un talus de pierres et de cendres. Les habitants de la région paniquèrent et se mirent à fuir à l'extrêmité sud de la ville, afin d'éviter le mastodonte qui détruisait tout sur son passage. Seulement, les navettes de secours qui étaient prévu pour permettre aux habitants de fuir ont récemment disparu. Les habitants de Begnion prient désormais pour que quelque chose ou quelqu'un leur vienne en aide afin d'arrêter ce colosse fou furieux.
Arriverez-vous à temps ?
(Agissez avant que le compteur ne tombe en dessous des -100h avant la prochaine catastrophe)
Le Sir Cul sortit de sa contemplation fascinée envers la rage destructrice de ce géant, enfin vu de près, lorsque cet homme nommé Dante lui tira la moustache - ce qui l'agaça fortement - pour lui rappeler qu'un combat faisait rage à quelques mètres. Evidemment qu'il le savait ! Il avait peut-être une raie en plein milieu du visage, mais il n'était pas aveugle pour autant ! Cependant la demande de celui qui semblait être un démon - ce qui fit frissonner Le Sir - ne lui plut pas non plus.
Certes, le noble aurait plus sa place derrière un bureau, ou à parlementer en temps de guerre, selon certains clichés, mais ce n'était pas le cas. Le Sir Cul, malgré son appellation, était avant tout un chevalier, et il jugeait que son aide était bien plus utile sur le champ de bataille, et il comptait bien le prouver à cet impudent démon, qui, de surcroît, ne semblait pas tant dominer le combat comme il voulait le faire croire.
Un rocher fonça dans sa direction mais le Chomp géant le détruisit d'un coup de chaîne bien placé. Le Sir porta son bouclier à son dos et observa Nawiel, qui se plaça devant le géant pour le retenir, permettant à Aaron d'exécuter de nombreuses attaques rapides. Cet homme avait une splendide maîtrise de ses deux armes, c'était une évidence. Si seulement un tel être avait participé à la grande guerres des trois royaumes de Laffhèss, peut-être la balance vis-à-vis du destin tragique de la Princesse aurait-elle changée ? Le Sir cul fronça les sourcils et ordonna à son animal en direction de Nawiel. Le Sir se pencha et, au moment où la demoiselle succomba à ses blessures, l'attrapa pour la poser sur le Chomp. Celui-ci raidit sa chaîne et l'enroula autour des jambes du géant, prenant la place de mur, aboyant fortement à l'adresse de la putréfaction, bien plus ralentie par un Chomp en pleine forme, cette fois.
Le Sir prit la main de Nawiel et lui murmura :
- Vous êtes en sécurité sur la tête de cet animal, gente dame ... S'il vous plaît, attendez mon retour si vous vous sentez trop faible.
L'homme porta son Haut de forme à son coeur et se retourna violemment, lançant son Bouculier dorsal comme un Freesbee. Celui-ci se planta dans le ventre du monstre, et Le Sir fit un bond assez puissant pour sauter sur la face miroitante de son bouclier, qui le propulsa directement au cou du géant. Le bouclier tomba et le Chomp, d'instinct, l'attrapa avec sa grande gueule et le projeta en l'air, l'encastrant dans la fente de sa tête pour offrir une protection optimale à Nawiel.
Le Sir exécuta un salto avant, lui permettant de sortir efficacement sa rapière, et la planta violemment dans l'oeil du géant, effectivement un mouvement horizontal puissant pour lui trancher une partie du visage, perçant son globe occulaire. Le Sir retira la rapière et se laissa tomber, tranchant une grande partie du corps du monstre en enfonçant sa lame, avant de tomber sur une partie plus dure de son ventre, qui lui permit de stopper l'entaille verticale de son arme. Le Sir, toujours accroché à la poignée, lança un regard à Dante, avant d'escalader le corps du monstre en se servant de l'entaille comme d'un mur d'escalade, prenant appui sur ses chairs déchirés.
Cela faisait près d'une minute ou un peu moins que Dante observait les prouesses de ce noble à la tête de fesse faire des acrobaties digne d'un chimpanzé. Mais le tout avait l'air particulièrement bien calculé, puisque d'une part, le voila qu'il protégeait sa mère, mais en plus, il avait rendu aveugle d'un oeil le Titan qui se montrait désormais plus déchainé que jamais. Et en parlant de chaines...Cela tombait bien puisque sa mère ainsi que cet inconnu en avaient joués pour pouvoir l'attaquer de toute part. Ce dernier s'était adressé à Dante, lui faisant passer un message ressemblant à : « ...Blablablabla...Coopérons...Blablabla. ». Soit, alors Dante allait coopérer puisque ces jeunes gens, semblaient volontaire pour se donner à fond contre la terrible menace qui pesait désormais sur Begnion. De son côté, Nawiel avait conseillé à son fils de puiser ses forces dans le collier qu'elle lui avait filer. Ce collier renfermait tant de souvenirs et de pouvoirs à la fois, qu'il était un artefact important pour Dante, et le sens de toute une vie pour Nawiel. Dante jurait de ne jamais l'égaré. L'homme au manteau rouge avait profité de la distraction qu'offrait les deux autres zigotos au Géant, pour se diriger en direction d'un clocher qui surplombait la ville. Il était temps de se venger.
« Bien. Le Cirque est à présent terminé. Vous pouvez rentrer chez vous mesdames et messieurs. »
Dante ferma lentement les yeux, puis essaya d'entrer en communication avec le pouvoir secret que renfermait ce collier. En y réfléchissant, le Géant en portait un, lui aussi, autour de son cou. Bien sûr, il était adapté à sa carrure, et bien plus résistant. Mais malgré tout, il renfermait peut être la même source de pouvoir ? Les cheveux de Dante se dressèrent dans les airs en pics, tandis que des arcs électriques rouges circulaient tout autour de son corps. Son manteau flottait désormais en continu, bercé par l'émanation d'une folle quantité d'énergie qui agit comme un apât et excita sur-le-champ le Titan. Son regard constitué désormais par un oeil unique brillait d'envie et de convoitise de s'emparer d'un tel pouvoir, et Dante pointa Ebony en direction de sa tête.
« Crazy Combo Breakshot. »
De la même manière qu'un filet électrique entourait le corps du Chasseur de Démon, Ebony se chargea d'énergie grâce au collier qui se mit à émettre une lueur rouge sang, avant de tirer un faisceau lumineux explosif en direction du Géant. Le tir le fit reculer de plusieurs pas, allant même jusqu'à lui faire perdre l'équilibre. Le principe de cette technique était de réaliser un combo, par conséquent, Dante fut rendu devant le monstre, rapidement à l'aide d'un saut, puis il sauta sur ses genoux tout en les recouvrant de multiples entailles à la force de son épée. Remontant encore plus haut grâce au Devil Trigger contenu à l'intérieur du collier, Dante prit appui sur le torse courbé du Géant qui était désormais à demi recroquevillé sur l'un des bâtiments. De nouveau, l'entaille que Dante ajouta à son corps permettrait au démon, à partir de ce jour, de profiter d'une nouvelle blessure de guerre. Mais le spectacle n'était pas fini pour autant. Gorgeant la lame de son père d'énergie, Dante planta la lame en profondeur contre sa chair brûlante, et envoya une décharge importante dans le corps de la bête dans le but de le griller sur place. Un sourire malsain se dessinait sur le visage de Dante qui se nourrissait presque de la torture qu'il faisait subir au Titan. Finalement, un bout de chair explosa en raison de l'intensité de la décharge, et alla se retrouver expulsée contre l'un des murs de la ville, de quoi le repeindre en rouge. Le Géant se retrouvait désormais avec un creux à la place du bide. Mais sa chair était en train de se reconstituer, comme si les tissus organiques du démon était plus performant que ceux de la plupart des autres monstres. Dante leva les yeux et remarqua une aura étrange autour du collier que portait non pas Dante mais le démon. La source de leurs maux venaient peut être de là bas. Le Titan fit balayer son bras sur le corps de Devil Dante qui se retrouva expulsé quelques pâtés de maison plus loin. S'approchant de nouveau du groupe, le démon pointa le cou du Titan.
« On dirait que ce que je lui ai enlevé n'a pas suffit. Quelque chose cloche avec ce qu'il porte autour du cou ! »
Aaron se demandait bien pourquoi un cul était en train de lui voler la vedette. De la même façon, un homme avec un manteau digne des plus beaux films sur la Matrice était occupé à arracher le ventre du Titan, et cela semblait ne gêner personne. En même temps, un Roi Guerrier avec une corne blanche d'une vingtaine de centimètre qui sortait de l'épaule, ce n'était pas beaucoup plus courant. Sur cette pensée somme toute troublante sur sa propre existence, Aaron décida qu'il devait se mettre sérieusement à l'attaque aussi. L'ennui était qu'il n'avait aucun don pour le vol, et que la Déesse ne lui permettrait de toutes façons pas, s'il y'avait un autre moyen de gagner. Et cela l'énervait passablement. Rageant, il continua a frapper, de plus en plus fort, le genou du géant, et ses lames semblèrent se prolonger, de plus en plus, dans une aura noire vibrant de puissance. En réalité, il aurait été plus juste de dire que la rage d'Aaron lui permettait de frapper toujours plus vite, laissant une empreinte rémanente de ses lames derrière lui, mais il n'y avait aucune différence, du point de vue d'un témoin anonyme.
Continuant sans cesse de frapper, Aaron n'oubliait pas de jeter un oeil vers le haut, voir où en étaient ses camarades, et analysant leur rythme. Différenciant leurs mouvements, il savait quand l'un d'eux allait attaquer, et lorsque le moment fut parfait, il frappa. Sous l'impact des trois guerriers, le géant perdit l'équilibre, et Aaron passa derrière sa jambe, lui coupa les tendons, et le laissa reposer sa jambe sur le sol. Sa jambe se dérobant sous lui, le géant tomba, avec autant de grâce que l'aurait fait Jonathan Staÿlis lui même. Ne perdant pas un instant, par rapport à ses concurrents, qui ne faisaient même pas mine d'écouter ses conseils tactiques, il se précipita, sautant de batiment en batiment, avant de faire un bond gigantesque pour se retrouver juste entre les épaules du géant. Aggripant son pendentif, il pria de toutes ses forces pour que la Déesse accepte de l'écouter, et commença a psalmodier, à une vitesse incroyable. Une lumière blanche émana de la statuette de Mélanite, prenant de l'ampleur, puis soudain, disparut. Un harnais blanc semblait se planter dans le sol, plaquant les épaules du Titan dans le sol, et Aaron atterrit dessus, sans perdre un instant.
Cependant, le Combattant ne tarda pas à se rendre compte que la Bénédiction de la Déesse n'était finalement que faible, puisque le Titan parvenait encore largement à bouger, même s'il ne parviendrait sans doute pas à se relever... Et c'est pourquoi il devait profiter au maximum de chaque instant qu'il avait !
[Bon, on va dire que c'est ok pour le sort '-' Sinon Nawiel, je pourrais supprimer le post si jamais ça te convient pas que je poste avant toi car disons que je veux rattraper mon retard >_<']
En utilisant trop longtemps le sort pour aggraver la blessure du titan, le bouc avait des migraines certes pas si fortes mais quand même désagréables que d'un moment à un autre, il pouvait s'arrêter. Capricorn continua à se concentrer sur son sort jusqu'à voir que la cicatrice était suffisamment grande pour avantager les autres notamment le guerrier qui s'occupait de la jambe gauche. De nature dévoué, l'Esprit Céleste ne voulait pas s'arrêter à là car apparemment, la situation ne semblait pas changer, vu de loin. L'animal sortit de sa tente mais deux soldats gardant l'entrée interrompirent sa route. Capricorn comprenait qu'ils voulaient éviter les sur-accidents mais il devrait trouver sortir aider les autres disposant une magie peut-être inefficace mais pas négligeable à ce point. La force était une des solutions mais il devra semer le plus rapidement que possible sauf il ratait le coup. Le moyen alternatif sans passer par la violence serait de mentir pour les envoyer balader mais cela était suicidaire surtout si les militaires découvraient que l'Esprit Céleste faisait cela pour quitter le camp facilement. Tant pis pour lui ! Dans les deux cas, il devrait courir. Une chance qu'une mini-révolte eut lieu. Certains habitants ne supportant pas la situation. Les soldats devant l'entrée ne prirent pas la peine de réfléchir pour aller sur le lieu, permettant ainsi au bouc d'aller sur le lieu de combat.
Arrivé sur la place du combat, bilan de course : un boulet protégeant une femme, les combattants toujours en galère même si un des leurs avait réussi à faire tomber le monstre qui avait maintenant un oeil. Capricorn remarqua de plus près que le colosse avait un collier spécial. Par la suite, l'invocateur pointa ses deux mains et fait apparaître devant lui et cinq chevaliers aux habits orientaux.
-Je me doutais que vous seriez en galère. Pardonnez de mon intrusion. Non, je ne suis pas un guerrier amateur. Je vous laisse mes soldats à vos ordres. Ne vous en faites pas, ce ne sont pas des vrais humains.... J'imagine que vous avez tous remarqué son cou et que un de vous va le détruire. Comptez sur mon soutien. Si vous avez besoin de soldats sans passer par des vrais, je pourrai en invoquer d'autres.
Laissant les chevaliers à leurs dispositions (vous pouvez en faire ce que vous voulez), le bouc réfléchit sur quel partie du corps il devrait se focaliser pour désavantager la créature. Son autre œil peut-être ? Seulement, le monstre allait continuer à détruire mais au moins, il deviendrait aveugle que les combattants esquivassent facilement. L'Esprit Céleste relança à nouveau son sort et imagina qu'il était dans la tête de l'ennemi. Il fit mime de pousser afin de faire sortir l'autre globe oculaire de son orbite.
[Dé Action : Si Parfait : Capricorn réussit à faire sortir et à détacher l'autre oeil de son orbite pour que le titan soit privé de vue Si Bien : Il réussit partiellement le sort. Si le titan se relève, son globe occulaire pendouille Si Raté : Le sort ne s'appliquera immédiatement. Du temps sera nécessaire mais aucune idée pour combien de temps Si Euh... : Le colosse expédie Capricorn en plein incantation]
Le Titan était désormais dans un sale état. Maintenu au sol grâce à Aaron qui se battait comme un diable, le monstre n'était désormais plus vraiment libre de ses mouvements. Celui-ci, malgré ses tendons à moitier couper, continuait de se battre contre le sol. C'était étrange. Cette créature ne semblait pas craindre la douleur, et l'expression sur son visage reflétait quelque chose de neutre, comme si ça lui était purement égal de perdre la vie ici. Dante en mode Devil contemplait les fumées qui s'élevaient à plusieurs endroits de la ville, ainsi que les ruines qui avaient surgis ici et là. Le Chasseur de Démon gardait espoir. La ville tiendrait bon aussi longtemps qu'ils seraient là. Puis, des hommes en armure déboulèrent de plusieurs coins de rues, ainsi que d'autres sur des chevaux. Ces individus filaient à toute vitesse et étaient accompagnés par l'hybride que Dante avait sauvé quelques secondes plus tôt. Était-il un commandant en chef d'une partie de cette armée ? Celui-ci ne pouvait donner des ordres, souhaitant rejoindre la mêlée, alors Dante s'occupa de ce rôle afin de commencer par le commencement et ce qui lui semblait le plus logique. Lorsque l'homme mi-démon, mi-humain se présenta à eux, il désactiva sa transformation dans le but de ne pas les effrayer.
« La chose la plus importante à faire ici, est d'amener les gens en sécurité et de sauver ceux qui sont prisonniers des décombres. Pour le reste, nous nous en occupons. »
C'était d'ailleurs un sacré coup de veine que d'autres guerriers de la trempe de Dante étaient présent sur les lieux. L'homme aux cheveux blanc s'étira en faisant craquer ses doigts puis plaça sa main sur la poigne de son épée. Le Titan était au sol et il était désormais temps d'en finir. Sautant de toit en toit, Dante balayait du regard les décombres de la cité dont certains quartiers ne ressemblaient désormais plus qu'à un champ de ruine. Voila un triste sort que cette ville avait connu...Lui aussi avait connu dans les nombreuses villes où il s'était rendu, tantôt détruite par les démons, tantôt reconstruite en partie pour leur offrir un sanctuaire capable de les contenir. L'Homme cherchait du regard où pouvait bien se trouver Nawiel mais pas de trace d'elle. Elle avait sans doute été amener quelque part, avec les réfugiés. Il devrait la retrouver après ce combat. Dante sentait une petite brise qui se levait, comme leur indiquant que leur salut était désormais proche. Le Titan se débattait de plus en plus fort, et fit valdinguer son bras pour chasser Capricorn et Aaron de là où il se trouvait. Lui qui était jusqu'à présent si neutre, n'avait pas l'air d'apprécier le fait d'être désormais aveugle. Dante arriva devant le Titan à temps, pour commencer par lui loger une série de balles explosives au niveau de son torse. Courant tout le long de celui ci, Dante remarqua de nouveau que la surface du sol, c'est à dire, son corps, était chauffé d'une manière anormale, presque comme si le Titan était en train de fondre. Tirant de nouveau plusieurs balles, le Titan s'aida de son second bras pour balayer son torse qu'était en train de parcours Dante. L'homme effectua un premier saut, puis invoqua à ses pieds un cercle magique, ce qui lui permit de prendre de la hauteur. Lorsque la gravité décida qu'il en serait autrement, l'homme tourna en cercle plusieurs fois son épée, afin que le bras de son agresseur qui tentait depuis tout à l'heure de l'écraser, soit recouvert de blessures. De nouveau au sol, Dante se retrouva en face du collier géant qui pendait à son cou. L'homme tira une balle puis avec un effet bullet time digne de ce nom, l'homme accentua sa vitesse de propagation grâce à un bon coup d'épée placé durant la même seconde. La balle fila comme un éclair au centre de l'une des perles qui constituait son collier, et celle ci explosa en milliers de petite billes. Rapidement, les autres perles se retrouvèrent désavantagées et glissèrent le long de la corde géante qui constituait le fameux collier du Titan. Dante, lui, serra le sien, afin d'emprunter encore plus de puissance de son père, puis faisant éclater sa lame sur le torse de la bête, une explosion se créa pour se propager au sein même de son abdomen.
Le Sir Cul, en arrière, voyait que le titan était devenu aveugle, mais quelque chose l'interpellait dans les dernières actions provoquées par le groupe sur le monstre. Celui-ci ne semblait pas souffrir le moins du monde, malgré les assauts répétés de ses alliés qui, il fallait bien le reconnaître, étaient de fiers et puissants guerriers. Le Sir n'était pas habitué à combattre de telles menaces, mais savoir que son Chomp l'assistait sur le champ de bataille le réconfortait et lui donnait l'impression d'être bien plus fort. Ce qui était une illusion, en vérité, mais c'était tout à fait normal d'être résolu à se battre pour protéger la veuve et l'orphelin. Cela faisait aussi partie des credos du Sir.
L'homme réfléchit. Le géant était aveugle, enchaîné. Tout simplement dominé, mais le carnage, la lutte, continuait. Ils n'étaient pas débordé - fort heureusement, il n'aurait plus manqué que ça - mais commençaient à être en difficulté. Notamment car ils étaient dans une situation où leur adversaire pouvait inlassablement se relever. Ce n'était pas normal. Le Sir Cul leva la tête en direction du géant et aperçut son collier, qu'il avait déjà remarqué plus tôt. Celui-ci dégageait une aura électrique et maléfique que le noble pouvait apercevoir grâce à l'étoile qu'il avait absorbé dans le territoire des bob-ombs. Le contact avec Eville l'avait aussi aidé à se familiariser avec les ténèbres de ce monde, même s'il les redoutait énormément, mortel et humain qu'il était.
Le guerrier aux cheveux d'argent s'acharnait à détruire le collier, et c'est grâce à l'intervention d'une multitude d'explosions qu'il réussit, et le noble comprit parfaitement que cela avait assez affaibli le géant pour le rendre enfin sensible à leurs attaques, et pour cause, son comportement avait changé du tout au tout. Si le collier était en bon état, réagissant aux flux de l'électricité entrant dans la terre, le monstre hurlait à la mort, ressentant toute la souffrance dont il aurait progressivement du faire preuve jusqu'à présent.
- Il faut en finir ...murmura Le Sir Cul
Mais sa rapière n'était pas assez tranchante, et son corps pas assez puissant pour pouvoir tuer seul une telle créature, et chaque combattant était plutôt désordonné. Le travail d'équipe n'avait pas vraiment lieu d'être. Le noble soupira, lorsqu'un aboiement familier le fit se retourner. Son Chomp, bondissant et tirant la langue, ses yeux vides de toute expression intelligente, observait le géant. Le Sir écarquilla les yeux et plaça ses mains sur la coque en titane du Chomp. S'il y en avait un capable de terrasser un tel monstre, ce serait lui. Le Sir prit une grande respiration et fonça, accompagné de son animal, en direction du géant, attendant que celui-ci abatte son poing sur le Sir. Le noble ordonna au Chomp de donner un puissant coup d'abdomen dans le sol pour le détruire et le surélever, et lorsque le géant donna son coup violent coup de poing en marteau, le sol détruit fit effet de balancier, et le noble, ainsi que le Chomp, furent projetés dans les airs. Le Sir agrippa d'une poigne ferme la chaîne du Chomp et employa toute sa force pour tourner sur lui même. Il n'avait que très peu de temps. Il ne put faire que deux tours, compte tenu de la lourdeur de son animal, et il le projeta avec une force spectaculaire droit contre la tête du géant, qu'il déracina de son coup grâce à l'impact de l'animal.
Retombant difficilement par terre, se faisant très mal, Le Sir crache un peu de sang, tandis que le Chomp, toujours dans sa lancée, éclata contre le sol la tête qu'il avait déraciné dans sa propulsion.
Agissant avec une force titanesque, le Sir Cul accompagné de son fidèle Chomp qui était un croisement entre une boule de billard et un chien, venait d'achever le Titan en expulsant la tête du monstre. Privé de la partie la plus importante de son corps, le monstre se liquéfia sur place, afin de ne devenir au final plus qu'une grotesque marre de sang dont la superficie était au moins égale à une dizaine de démons que Dante aurait pu trancher. Le chasseur de démons s'approcha du noble, au sol, et recouvert de sang, puis l'aida à se relever. Dante qui avait prit en partie le commandement des troupes de l'hybride Capricorn, fit signe aux autorités proche d'amener l'homme à la tête de fesse en lieu sûr. Et aussi de nettoyer la boule de billard affamée, elle en avait bien besoin. Dante posa son bras contre celui de l'homme comme pour le retenir, avant que les secours ne l'amènent en sécurité. Cette fois ci, c'était pour lui dire quelque chose de sérieux.
« Bonhomme, je t'ai sous estimé. Tu as fais du bon boulot. J'aurai difficilement supporté de voir tous ces gens périr. Voici la carte de mon agence. Si jamais tu as besoin d'un service contre des problèmes de type démons, Devil May Cry répondra présent à ton appel. »
Finissant sur un clin d'oeil, Dante venait de lui laisser une carte de visite dans le creux de sa main, au fur et à mesure d'un groupe de soldats le transportait pour lui faire bénéficier de soins. Il ne savait pas où était passé l'hybride ni l'autre homme, mais en tout cas ce qui importait à présent, c'était de retrouver sa mère. Il espérait que celle ci n'était pas retenu prisonnière des ruines de la ville, mais la première piste à suivre était sans doute le centre de secours. Dante s'aida d'un balcon pour rejoindre un toit et se mit en direction du centre vers où la plupart des soldats se trouvaient.
Capricorn avait beaucoup de facilité à détacher l'oeil de la créature. Celui-ci tomba sur le sol et rebondissait à plusieurs reprises comme une grosse balle avant de rouler. Le bouc se décala de quelques pas pour éviter la chose. Il laissa le reste aux autres, ne souhaitant pas jouer au héros qui donnera le plus de coups et le plus fort. L'Esprit Céleste recula avec l'agitation du monstre. Sa rage se fit sentir. Une chance que le Démon les fit reculer hors du combat. Certes, Capricorn qui s'était éloigné du lieu pour s'abriter n'avait pas invoqué un gros nombre de soldats mais il espérait que c'était suffisamment pour eux. De loin, on apercevait des explosions et des mouvements. Tout se passa rapidement. Une vibration au sol se fit sentir puis plus rien. La tête du Titan vola dans les airs. Apparemment, le combat était fini. Capricorn pouvait regagner le terrain pour récupérer ses soldats d'illusions. En chemin, il croisa l'homme-derrière qu'il avait déjà croisé. Il semblait être vraiment amoché. Sur place, une grosse flaque de sang s'étendait sur le corps maintenant décapité. "Specta-cul-aire", en effet.
-Bon... Il est temps de remballer.
L'Esprit Céleste tapa des mains après avoir réajusté ses lunettes de soleil. Les chevaliers crées par-lui même disparurent tel un mirage. Soudain, une âme provenant du Titan sortait de son corps avant de pénétrer de celui du bouc. Celui-ci resta fixe avant de reprendre ses esprits. C'était la même impression pour le Roi Boo de la Tour Hantée. Après le combat, Capricorn ne savait plus quoi faire depuis que son jet-pack était détruit. Impossible de revoler dans les airs et d'explorer d'autres horizons en attendant une réponse de la Porte des Esprits. L'animal songea à aller voir le noble pour voir comment il allait. Seulement, en se dirigeant vers le camp, Capricorn oublia qu'il s'était échappé pour rejoindre au combat ce qui fait que les gardes de l'entrée foncèrent vers lui pour le blâmer.
Le Sir crachait un peu de sang tandis que son Chomp revenait le voir, la mine inquiète, le léchant violemment à l'en faire tomber. Ne pouvant se relever, dû à sa jambe fracassée, Le Sir contenait sa douleur en serrant des dents, et se roulait doucement par terre. Ça pouvait paraître pitoyable, mais il n'en était rien. Le noble, accompagné de ses alliés, avait terrassé le géant, et pour de bon. Il fallait absolument qu'il trouve de l'aide pour que sa jambe soit soignée, et c'est lorsqu'il vit Capricorn au loin qu'il lui fit signe, faiblement. Le sang coulait de plus en plus et Le Sir retenait ses cris de plus en plus fort. Le Chomp, quand à lui, ne pouvait s'empêcher d'observer le collier électrique tombé à terre. Il s'en approchait, puis s'en éloignait, inlassablement, comme envoûté par la force électrique qui s'en échappait.
Capricorn se fit blâmer par les gardes, mais ceux-ci remarquèrent le Sir en mauvaise position et abandonnèrent le bouc pour venir secourir l'homme, qui criait qu'il avait besoin de soins urgemment. Il fut emmené dans une tente dans le but d'être au moins pansé, à défaut d'être soigné, et Le Sir n'avait même pas remarqué que le Chomp avait pris le collier grâce à sa chaîne et l'avait attaché à l'extrémité de son corps.
Et voilà que Capricorn passa un sale quart d'heure. Néanmoins, cela ne durait pas longtemps quand ils virent l'homme à tête de derrière en souffrance. Son Chomp tenant le collier du Titan suivit son maître. Le bouc se dirigea vers la tente du patient afin de regarder le noble se faire panser. Une infirmière lui regarda bizarrement. Elle se demandait pourquoi on l'avait dit qu'il crachait du sang alors ce qu'elle voyait, c'était une "diarrhée sanglante". Bref, en gros, elle se perdait. Elle soigna le "bras" qui était en réalité la jambe du sir. Une fois fini leur boulot, les soignant laissèrent le patient avec l'Esprit Céleste.
Ce dernier voulait savoir un peu plus sur cette personne qui l'avait croisé au Bourg Clocher. Capricorn ferma un oeil et constata dans ses hallucinations que le blessé ne portait plus ses habits de tous les jours. Il portait plutôt une armure et des ornements digne d'un chevalier du Moyen-Age. Le bouc interpréta que c'était une personne qui luttait pour le Bien. Peut-être que l'animal pourrait lui demander si il pourrait l'emmener quelque part ailleurs, n'importe où ou un lieu auquel il y aurait des montures ou des véhicules pour se déplacer. Capricorn rouvrit sa paupière et s'assit sur un tabouret en attendant son réveil.
Le Sir Cul se tordait de douleur sur son lit d'hôpital dans la tente, tandis qu'une infirmière soignait comme elle le pouvait sa jambe cassée, usant de magie et de pansements spéciaux destiné à accélérer la guérison de l'ouverture brutale de son os et de son genou. Le Sir cherchait son Chomp du coin de l'oeil et le voyait sautiller en dehors de la tente en faisant doucement trembler la terre. Soupirant, serrant les dents pour se taire face au douloureux traitement, ses yeux se reportèrent sur Capricorn. Il l'avait déjà rencontré, il le savait. Fut-ce à bourg clocher ? Peut-être bien, oui. Le Sir lui sourit et lui dit :
- Comment va la vie depuis la dernière fois ? Si je m'attendais à vous trouver ici. Le guerrier rouge qui était avec vous est parti ? Il m'avait l'air d'une compagnie agréable pourtant. Argh ...
Le Sir Cracha encore un peu de sang. Visiblement ses côtes étaient aussi atteintes. L'homme s'allongea mieux et regarda le plafond. Trouver les cinq trésors de Laffhèss allait être bien plus difficile que prévu. Il n'avait que le Bouculier ... Et cette étoile de puissance qui lui permettait de comprendre certaines choses que le commun des mortels ne voyait pas.
Capricorn attendait une réaction du noble. En réalité, il gémissait de douleur puis jeta un oeil au bouc. Lui aussi n'avait pas oublié son visage. Le sir demanda de ses nouvelles ainsi que du magicien rouge qui avait la capacité de connaître des personnes grâce à son "double".
-Le guerrier rouge... Oh, vous parlez du magicien en tenue rouge ? Le mage avait sans doute des choses à faire où je l'avais laissé. Je suis arrivé ici puis ce titan a mis mon jet-pack en rade. Je ne pensais pas vous revoir en ce moment.
L'homme-derrière fit une "diarrhée sanglante". L'Esprit Céleste attendait un peu avant de reparler. Le silence s'imposa pendant quelques minute. Le bouc regarda le boulet impatient de revoir son maître dehors. En parlant d'impatience, Capricorn avait également hâte de retrouver Lucy mais ce n'était forcément pas dans ce monde où il allait la retrouver. Le bouc devrait attendre qu'on l'autorise à nouveau d'entrer dans le monde des Esprits. Tout ce qu'il pouvait faire était d'explorer le monde des Humains. L'animal rompit le silence.
-Puis-je vous demander un service ? N'ayant plus moyen de se déplacer, pourriez-vous s'il vous-plaît m'emmener à un endroit où il y aurait des véhicules ou des montures ? Je pourrais me déplacer à pied mais le voyage serait trop long.
Alors que les minutes passèrent, Le Sir Cul allait un peu mieux à chaque fois. Sa jambe était loin d'être rétablie mais ces mages blancs maîtrisant la magie curative étaient forts doués, et surtout forts pratiques en temps de guerre, il fallait bien le reconnaître. Alors le mage rouge était parti ? Eh bien tant pis. Le noble ne savait absolument pas ce qu'était un jet-pack mais avait tout le temps de lui demander. Un véhicule peut-être ? Rien ne valait une monture robuste, de toute façon. Le noble tenta de se redresser mais avait beaucoup de mal à faire ainsi. Il devait cependant partir le plus vite possible. Bon, en vérité, rien ne pressait comme cela, mais un pressentiment le tiraillait. Un pressentiment flou qu'il ne savait expliquer. Alors Capricorn lui demanda s'il pouvait le déposer dans la ville la plus proche pour bénéficier lui aussi d'une monture.
- Vous savez, j'ai apprivoisé mon animal ... Je ne sais pas vraiment où se trouve ce genre de ville dont vous me parlez ... Cela dit, une fois rétabli, je ne puis que vous proposer de faire un brin de route en ma compagnie. Ces terres semblent hostile et nous ne serons pas trop de deux ...
Capricorn aida le sir blessé à la jambe à se déplacer. En même temps, ce dernier proposa de l'accompagner en voyage. N'ayant plus rien d'autre à faire, le bouc accepta sa demande en hochant la tête.
Soudain, quelque chose picotait les yeux de l'Esprit Céleste. Même en clignant des yeux ou à les frotter, cela n'était pas suffisant à soulager ces démangeaisons. Ces sensations finirent par des brûlures oculaires. Capricorn lâcha le noble et fit quelque pas en arrière. Il se trébucha vers les piliers de la tente que cette dernière se mit à se défaire. L'homme à la face de derrière et l'animal étaient emprisonnés dans la toile. L'Esprit Céleste fut le premier à sortir du piège. Ses douleurs étaient calmés.
Des gens s'approchèrent pour voir si tout va bien. Capricorn avait fait tombé ses lunettes de soleil. En regardant un soldat, les yeux du bouc devinrent noirs et sanglants. Le soldat recula et pointa sa lance vers lui mais se sentit faible d'un coup. Sa chair se mit à pourrir rapidement. Son sang sortait de tous les orifices. Son regard était aveugle. La victime n'était plus qu'un zombie. Les personnes aux alentours se mirent à paniquer tandis que les militaires exterminaient le mort-vivant. Certains pointaient du doigt Capricorn pour avoir réduit cet être en monstre. Le bouc observa ses accusateurs mais déclencha involontairement la même malédiction que le pauvre soldat. Comprenant ce qui s'était passé, il chercha désespérément ses lunettes de soleil et les remit rapidement. Les zombies après quelques minutes reprirent leur apparence normale. Mais c'était trop tard. Les gardes avaient tués leurs propres alliés. Capricorn qui était d'habitude calme se mit à se stresser, complètement déboussolé. Une chance que les lunettes empêchaient le sort du bouc.
Le Sir Cul observa la scène avec effroi et évita de croiser le regard du bouc, comprenant que c'était bel et bien à cause de la tombée de ses lunettes que le charme nécromantique opérait. Le noble chercha les lunettes du bouc mais ne les trouva pas. Celui-ci s'en chargea seul mais était visiblement stressé à l'idée d'avoir pu provoquer une telle panique. Et c'était parfaitement compréhensible au final. Ce qui ennuyait fortement le Sir maintenant était que les gardes pointaient dangereusement leurs lances dans leur direction. L'homme soupira et prit Capricorn par la main et le força à monter sur son Chomp. Claquant ses bottes, le Chomp avança et défonça les gardes, qui crièrent de rage.
- C'est vraiment comme ça qu'ils nous remercient ? Déclara le Sir, exaspéré.
Ils étaient loin en forêt, désormais. Le noble se tourna en direction de Capricorn et lui sourit. Comment avait-il fait cela ? Etait-ce une sorte de malédiction ? Il lui demanderait, à un moment ... Mais pour l'heure, il fallait s'éloigner le plus possible de ce campement, avant de devenir des criminels recherchés.
Les soldats devinrent de plus en plus hostiles. Pourtant, Capricorn ne l'avait pas fait exprès. Avant, cela ne s'était pas passé comme ça dès qu'il dévoilait ses yeux. Cela était sans doute à cause de l'âme que le bouc était maudit. D'ailleurs, les pauvres victimes ressemblaient au titan abattu auparavant. En ce moment, il ne savait plus quoi faire, pas même prendre la fuite. Le noble prit le bras du bouc et le fit monter sur le Chomp avec lui. Capricorn avait intérêt à s'accrocher puisque le boulet allait à grande vitesse et écrasa en passant les gardes. L'Esprit Céleste se sentit mal à l'aise pour cet incident. Voilà maintenant que les gens les prirent pour des ennemis à cause d'un simple sort lancé par mégarde. -Je n'aime pas du tout ça mais... je pense que je n'aurai pas le choix pour les ralentir...
Capricorn regarda derrière et enleva ses lunettes de soleil. Ses yeux blancs passèrent au noir sanglant transformant ses poursuiveurs en zombies qui marchaient plus lentement. Une fois semé, l'animal remit ses lunettes après avoir repris son apparence normale. En même temps, il regarda son partenaire lancer un sourire. Cela rassurait le bouc mais ne pas suffisamment pour digérer cette culpabilisation.