« Déploie ton jeune courage, enfant ; c'est ainsi qu'on s'élève jusqu'aux astres. »
Notre action se déroule dans une forêt, plus précisément les bois perdus. C’était un de ces recoins charmants où la nature avais repris ses droits (Viridi for the win), où les oiseaux chantaient, où les papillons voletaient par-ci par-là et où il fais bon d’aller se promener par un bel après-midi ensoleillé, protégé du soleil par les branchages des diverses espèces d’arbres qui trônaient en ces lieux. Cependant, ces activités étaient possible uniquement le jour car la nuit, la forêt prenait un tout autre aspect d’autant plus sombre et effrayant, changeant totalement l'atmosphère de ce charmant endroit. Ce devais être dans les environs de minuit, voir une heure du matin ou quelque chose de ce genre. Enfin, tout ce qu’il faut savoir pour comprendre c’est qu’il faisait bel et bien nuit. Non-pas nuit noire vu que la pleine lune éclairais à merveille ce lieu, donnant aux feuilles des arbres un aspect nacré et blanchâtre qu'on aurait pus trouver joli si des hurlements de sombres créatures ne résonnaient pas dans la forêt. C'était dans cette atmosphère de cauchemar que se trouvais Oliver. D'abord, me direz-vous, que diantre faisait un petit garçon la nuit dans un endroit pareil? A vrai dire, lui même l'ignorais et tout ce qu'il voulais c'était de rentrer chez lui, ce chez-lui qui se limitais rien qu'à une simple scène et qui étais tout ce qu'il connaissait. C'était ainsi le monde extérieur? Un monde de peur et de crainte? Pour l'instant, il en avais une image bien négative. Le blondinet borgne avais trouvé refuge entre les racines d'un chêne qu'il lui paraissait de bonne taille. Cependant, il ne parvenais pas à trouver le sommeil, même après ces longues heures à marcher pieds nus tout en appelant au secours sans la moindre réponse évidemment. Le jeune chanteur enviais James, son petit oiseau perché sur son épaule, qui, lui, avais trouvé un moyen de tomber dans les bras de Morphée grâce à je ne sais quel moyen et puis, comment pouvais-t-il dormir dans un endroit pareil ? Le petit garçon restait silencieux, écoutant les échos de la nuit. Parfois, il croyait voir la silhouette d’une créature menaçante sur un arbre ou encore deux gros yeux brillants derrière les buissons et de prendre peur, avant de s’apercevoir que ce n’était que la lumière de la lune qui jouais avec les ombres. Un autre hurlement lugubre, des bruits de bataille, une plainte puis plus rien, la crainte que l’on soit le prochain repas. Quelque chose qui semblais récurrent ici. Il fallais dire qu’une forêt sombre n’était pas l’endroit idéal pour passer la nuit quand on a 12 ans et que tout ce qu’on sait faire c’est chanter. Le blondinet borgne avais bien tenté de trouver refuge en hauteur, ais la cime des arbres était tellement haute qu’il ne parvenais pas à atteindre la moindre branche. Et puis c’était un coup à se retrouver avec les pieds plein d’échardes. Tout ce qu’Oliver avais pour se défendre contre une éventuelle menace, c’était un bout de bois qu’il avais ramassé lors de sa marche à travers les bois de tout à l’heure. Nice, nice…
- Wouh ! Ca fait longtemps que je n'avais pas traversé de forêts aussi denses ! Cria Jonathan en se balançant de lianes en lianes, ses ailes de papillons déployées.
Gozen, qui sautait de branches en branches à ses côtés, restait silencieux. L'extra-terrestre contemplait la pleine lune en réfléchissant. Ses yeux, bien que vides, brillaient en réponse à l'aura bienveillante que transmettait l'astre grâce à la réflexion des rayons du soleil, non présents. Gozen aimait les astres pour une raison particulière : Leurs rapports entre l'espace-temps, qui lui rappelait Notre-Mère-Neos, le nuage astral d'où il venait. Jonathan s'arrêta sur une branche bien plus grande et dressa l'oreille. Il y avait quelqu'un d'autre dans cette forêt. Quelqu'un d'autre d'humain, tout du moins. Le garçon se tourna vers Gozen, qui soupira :
- Allons-y, mais pas longtemps, murmura l'extra-terrestre.
Jonathan sourit, en réponse à son alter-égo, et tomba en piqué en direction du sol, se reprenant et battant des ailes pour atterrir doucement. La forêt autour de lui se déployait à son tour, révélant ses côtés les plus sombres, mais l'adolescent n'était nullement effrayé. Plus rien ne l'effrayait, à vrai dire, il avait dépassé ce cap depuis longtemps. Jonathan se dit un instant que Maiden aimerait bien cet endroit, mais se refusa à entrer dans le masque. Le dieu sentait en l'Aura de l'Humain qu'il avait perçu de grands troubles qu'il voulait déterminer. Il sentait aussi la présence de nombreuses bêtes sauvages, mais il y était préparé. Le garçon posa la main à son coeur pour faire briller sa clé temporelle, et chercha du regard un endroit où se poser sans trop de difficulté.
Voyant un nouvel arbre, le garçon s'y posa, et attendit que l'Humain qu'il avait senti approcher vienne à sa portée, souriant. Gozen se plaça au sommet d'un arbre et attendit, les bras croisés.
Edit de Stip : Bonsoir, bonjour. Alors cher Monsieur, avons-nous oublié la règle de 1 RP en même temps maximum. Je vois un RP ici et là en même temps : https://nintendoworld.forumactif.com/t3782-par-dela-les-dunes#271458 sans aucune précision si vous quittez ou non le topic et le RP semble en court sur les deux topics. Une explication?
*En fait, cette forêt n’est pas si terrible que ça, si on enlève les bruits étranges et les craquements qui retentissent de temps à autre et les ombres*
C’était ce que se disait le petit Oliver pour se rassurer. A vrai dire, il se mentait à lui-même et ça ne marchais pas vraiment, il ne pouvait s'empêcher de ressentir un certain malaise en cet endroit sombre. Même les racines de l’arbre dans duquel il s’était lové étaient menaçantes, et le blondinet borgne avait presque l’impression qu’elles pouvaient l’étrangler à tout moment. Rien de bien rassurant. Le jeune garçon n’osait pas faire de bruit, épiant les diverses formes qui se découpaient dans l’obscurité, tout en étant attentif au son de la nuit. Après tout, dans un endroit inconnu, il fallait bien s’attendre à tout. Un bruit résonna dans la pénombre...un cri?...quelqu'un, ou quelque chose se déplaçais à grande vitesse mais...cela semblais venir des branches. Qui diable était-ce? A en juger par le bruissement d'aile, ce devais être un oiseau...mais un très gros volatile alors et qui parlais surtout. L'engloid aux cheveux blonds n'avais rien contre les oiseaux, il les adorais même à tel point que son meilleur ami, James, en était un. Le bruit stoppa soudainement, comme si la chose s'était sagement posée. Un élan de curiosité s'empara de l'esprit d'Oliver. Il se leva alors d'un pas hésitant et se mit en route, prudemment. Il était bien conscient qu'il pouvais faire de mauvaises rencontres, mais il était certain d'avoir entendus quelqu'un crier et parler. Tout du moins qui devais être une forme d'intelligence, donc quelqu'un à qui s'adresser pour chercher un abri ou être en sécurité, après tout, à deux on est plus fort que seul. Oliver s'engouffra dans les buissons en silence, tentant de repérer l'endroit d'où venait le bruit.
C'est alors qu'il le rencontra. C'était un jeune homme, dont l'âge devait approcher la vingtaine aux cheveux étonnamment colorés. Cependant, Oliver n’était pas dans le bon état d’esprit pour se préoccuper de la couleur de cheveux de cet inconnu qui devait être une excentricité sans aucune importance. Le blondinet à la casquette se demandais surtout ce que faisait une personne dans un tel endroit enfin si, mais…il n’avait pas une tête de pédobear pourtant… Toujours était-il qu’il était bien là, à le regarder du haut de sa branche, silencieux. Le petit garçon aux allures de marin, quand à lui, s’était stoppé au pied de l’arbre sur lequel se trouvait l’inconnu souriant qu’il contemplais de son œil unique tout en restant aussi muet que lui, n’osant pas dire quoi que ce soit. Il scrutait l’individu en notant tous les détails que la lumière le lui permettais mais ce qui l’interpella, ce fut surtout la masse qui se tarissait derrière le dos de l’adolescent. A y regarder de plus près, il nota qu’il s’agissait d’une paire d’ailes de papillons démessurées.*Serais-ce une fée ?* Pensa dans un premier temps le garçonnet. Certes, cela faisait depuis longtemps qu’il ne croyait plus à ce genre d’histoire mais que pouvais-t-il donc être ? En plus, selon ses souvenirs, les fées étaient des êtres beaucoup plus petits que ça et c’étaient plus généralement des filles. Il n’y avait que pour les ailes qu’il avait juste. Notons également qu’Oliver n’avais pas remarqué la présence de l’autre individu aux cheveux blancs, qui était perché plus haut. Oliver resta là, silencieux, ne sachant pas trop quoi dire tout en continuant à regarder le jeune homme aux cheveux arc-en-ciel du plus profond de son œil.