Vous attendiez un concours? Eh bien en voici un ! Cette fois, ce sera un concours d'écriture. TOUS le monde peut participer. Même si vous êtes nul en orthographe... Le but est simple, vous devrez crée un chapitre d'une fic... Ou plus si vous voulez... Vous pouvez exposer une fic déjà faites. Mais pour ceux qui en ont jamais faites *Comme moi* Eh bien ce n'est pas grave. Oh et si une personne a le temps de crée une fic entière pour le concours, il gagne un rang écrivain ! =D... Bon, maintenant passons à la durée du concours.
Eh bien le concours dure jusqu'au 3 Avril... Donc un mois. MAIS ! si tous les participants ont fini avant, le concours peut durer moins longtemps. Mais dernier délai jusqu'au 10 Avril.
Maintenant, je vais parlé de la date limite d'inscription. Les inscriptions se terminent le 13 Mars. Et les votes le 11 Avril, soit un jour après 10 Avril, pour me laisser le temps de bien lire toutes les fics =).
Et pour finir, les récompenses !
1er: Rang Fic-Boy(Ou girl si c'est une fille qui gagne ^^) et 25 étoiles 2eme: 10 étoiles et 1000 pièces 3eme: 5 étoiles et 600 pièces
Et tous les participants ont 500 pièces d'office. Donc, n'hésitez pas à vous inscrire =).
Attention, les votes sont ouvert. Je vous rappelle que vous devez argumentez votre vote, sinon il ne comptera pas, telle est la loi du vote sur NW.
Nous avons donc... 10 participants.
L'homme en bois: Sumaru Le garçon venu du futur: Mister L'homme avec des cheveux arc-en-ciel: Gozen Un vampire: Lara Une personne avec la peau bleue: Junior Un habitant de la forêt Kokiri (ou pas): Kokiri Le clone de Kloona: Lumi Un chewing-gum mutant: Kirby Un roi obsédé: Morton Une princesse démoniaque: Dark-Angel
Donc... Voteurs voteuses, votez !!! 8D
Vous avez donc 7 jours pour voter (une semaine 8D)
Comment ça tu m'autorise? C'est plutôt à moi que tu devrai demander l'autorisation ! Je me servais de mes bourrelets comme tiroir bien avant ta naissance, jeune pomme.
Bon allez, j'avais prévu au début d'écrire une histoire sur un truc... que j'ai déja utilisé sur ON, lors d'une fan-fic... mais ne connaisant pas trop les membres d'NW alors que sur ON, je connais mieux... :p
Et pour les dates, si possible l'arréter au Mardi après le Week-end de 3 jours siou plait ? :3
Il sera une fois… Bien après notre ère, appelée la Civilisation Grise, existera un nouveau monde, et au centre de ce monde, existera un Royaume que nous connaitrons jamais, même si on vivait plus de 245 ans…
… Le Royaume de la Nouvelle France
Un véritable paradis post-apocalyptique… Quand la Civilisation Grise fut éteinte, le 21 décembre 2012, quelques survivants humains ont recommencé à vivre comme les macaques savants qu’ils étaient avant, tandis que nous, les scorpions, ont muté avec l’aide de notre grande Déesse responsable du grand Chaos… Cestis, l’Impératrice des Enfers.
Mais des années, passèrent, devenant des décennies, puis des siècles, puis des millénaires jusqu’à la période où je vis et où je vous communique… Le Néo-Moyen Age. Période où les humains, les hybrides et quelques démons… Comme moi… Mais lèches culs. Ont reformé une civilisation basée sur nos avancées technologiques et les vestiges de la Civilisation Grise. Ainsi, nous nous déplaçons dans des véhicules autoéquins et nous regardons des matchs de foot dans des télécristals en noir et blanc… On n’a pas encore trouvé de télécristal en couleur.
Mais toutes ces technologies sont nées dans le plus grand pays au monde: Le Royaume de la Nouvelle France, les USA de ces temps, la capitale du monde, la cité d’or de la galaxie, l’Eldorado de l’infini… Ciao, rêve Américain stupide, bonjour, rêve nouveau Français. Bonjour Royaume magnifique, offrant la gloire et la richesse aux honnêtes gens qui viennent la chercher.
Seulement, la gloire de la Nouvelle France n’attire pas seulement que des bonnes gens ou des braves petits travailleurs honnêtes… Bien sûr… D’horribles personnages démoniaques, plus méchants les uns que les autres voudraient bien creuser leur trou dans le beau pays de la Nouvelle France… Et pas pour les meilleures intentions… Bien sûr… Ces affreux sont souvent punis à juste titre par différents héros et héroïnes… Mais l’histoire de ces gens du bien sont bien peu intéressantes, voire carrément chiantes en elles même… Concentrons-nous plutôt sur ces affreux méchants… Surtout sur une personne en particulier que va nous dévoiler la suite de l’histoire.
Quant à moi je ne me suis pas présenté… Je m’appelle Bernard Rougeard, j’ai 43 ans, je suis marié et j’ai trois enfants. Mais ici on m’appelle le Narrateur et c’est moi qui vais vous raconter cette fabuleuse histoire !
Imaginée, écrite et travaillée par moi-même donc toute copie partielle est donc totalement interdite. J’vous autorise ni à utiliser l’histoire ni les personnages, ils sont à MWA
Sponsorisée par l’association des carottes mutantes
Et par moi-même pour le concours de NW
Que j’espère remporter bien entendu. THE SCORPEDO SHOW LA PREMIÈRE
Avec
Platine Von Scorpedo
Baddy « Mandoline » McGilian
Son Altesse, Prince Bellavis, John, Nikoslas Mezcovzy
Lulu la Hache, « Da Hero »
Le Narrateur
Et une poignée de personnages pas importants : Roi Nikoslas Premier du nom Son ministre Les clients du bar du vieux Bargoin Des gosses Des flics Les trois moustiquaires. Et divers petits animaux
Allez… On passe à la suite maintenant !
Chapitre 1 : De grands évènements.
Gamin : DEBOUT TOUT LE MONDE !!! SORTEZ DE CHEZ VOUS !!!
Un petit gosse livreur, chevauchant un poney, jetais le journal quotidien avec violence sur les portes afin d’inciter les gens à sortir de leur maisonnée en hurlant comme un sauvage. On avait beau être un week end ou les braves Nouveaux Français préféraient rester dans leur lit bien au chaud, surtout un jour comme celui-ci, en hiver, ou il faisait relativement froid et humide. Mais ce jour-là avait quelque chose d’important… De très important.
Gamin : RENDEZ VOUS A LA GRANDE PLACE DANS DIX MINUTES POUR LES HABITANTS DE LA CAPITALE !
En effet, la grande Capitale était en grand chambardement, on pourrait croire qu’il s’agit de ces fêtes ou tout le monde déborde de bons sentiments, donc qui décorent outrageusement leur ville pour montrer à quel point ils sont heureux. Mais depuis quelques jours, les gens débordent JUSTEMENT de bons sentiments et une joie sans borne, mais pas pour une fête… Pour un évènement tout autre.
Gamin : INOGURATION DE LA GRANDE BANQUE ROYALE DE NOUVELLE FRANCE !!!! LE PRINCE BELLAVIS NOUS HONORERA DE SA DIVINE PRESENCE ET DECLARERA UN DISCOURS DE LA PART DE SON PERE, LE ROI NIKOSLAS PREMIER DU NOM !
A peine ces mots dits, ou plutôt hurlés comme un petit marchand vendant des oranges devant un grand magasin. Tous les habitants de la capitale sortirent de chez eux avec fracas ! Sans même avoir fini de boire son café ou même de s’habiller ! Les hommes se rasèrent et les femmes se maquillèrent en courant vers la place ou fut construite la banque Royale. Est-ce la venue du jeune dauphin au cœur doux qui provoquait cette réaction comparable à celle de groupie d’un concert ? Certainement ! Ici, en Nouvelle France, la coqueluche, l’idole et l’avenir du pays reposait sur ce jeune enfant de 10 ans, le fils du Roi Nikoslas Premier dont la popularité commençait sérieusement à baisser. Heureusement ce vieux crétin était couvert par la popularité de ce jeune garçon adoré et admiré des foules. Moment M de la journée, voilà les habitants de la Capitale réunis autour de la banque Royale ou devant était placée une estrade vide. Les autres habitants du pays étaient autour de leur télécrystal ou tout est retranscrit en direct. Une journaliste blonde à la grosse bouche déblatérait comme une hystérique dans son micro à oreillettes.
Journaliste : C’est la débandade ! Tout le monde est réuni autour de la nouvelle banque construite par notre Royal gouvernement ! Dans n’importe quel autre pays, tout le monde s’en foutrait… Mais chez nous, le moindre petit évènement mineur devient une grande fête merveilleuse ! Nous pouvons remercier le ciel pour cela… Et notre cher Prince bien sûr ! D’ailleurs… LE VOILA !!! LE VOILA !!! NOTRE PRINCE ADORABLE ET ADOREE !!! AAAAAAH !!!! JE L’ADOOOOORE !!!!!
Les citoyens poussèrent des cris de joie. Un gros carrosse noir tiré par quatre chevaux mécaniques venait de faire son apparition. Les vigiles créèrent une grande allée, séparant les spectateurs hystériques comme Moise séparant les flots de la mer Rouge. La porte du carrosse s’ouvrit. Une petite chaussure en satin blanc apparu. Un silence religieux tomba dans l’assemblée.
Une frimousse d’ange sortit de la voiture, encadrée d’une chevelure brune claire et bouclée comme de la soie. De grands yeux verts légèrement maquillés observaient l’assemblée, une petite bouche aux douces lèvres roses fit un sourire timide. L’enfant prodige sortit entièrement de la voiture, vêtu de ses habits royaux. Des femmes pleurèrent de joie, des hommes s’agenouillèrent, des enfants applaudirent. Petit à petit, l’agitation repris-le dessus. Le garçonnet fut accueilli par des cris de joie au fur et à mesure qu’il progressait vers l’estrade devant la banque ou il devait faire son discours.
C’est ça… L’effet Bellavis.
Le jeune garçon monta sur l’estrade, le silence gagna la foule. Le regard du jeune Prince balayait l’assemblée, imposant l’écoute la plus totale.
- …
*Grand geste*
https://www.youtube.com/watch?v=bQRVssMA2wI
Bellavis : Peuple de Nouvelle France, merci à vous d’être venus aussi nombreux à l’inauguration de la banque Royale ! *Ovation*
Bellavis : Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à voir autant de monde pour ça… Mais sachez que je suis vraiment heureux de voir que vous, citoyens, vous êtes autant préoccupés par vos finances… Ce qui est normal ! Ainsi, nous avions pensé à vous, chacun d’entre vous aura un compte dans notre nouvelle banque, nous prélèverons vos impôts directement ici, le taux juste et exact de ce que vous nous devez. Cela vous évitera de vous déplacer jusqu’à votre centre d’impôt, c’est nous qui irons les chercher pour vous ! Et bien sûr, vous pouvez nous faire confiance. Les systèmes sont les plus fiables au monde et nous… D’honnêtes gens qui ne veulent que votre bonheur ! *Clin d’œil*
Des cris de joie et des applaudissements à tout rompre jaillirent des quatre coins de la place, le jeune Prince, celui-ci s’inclinait et lançait des petits sourires à droite et à gauche. Quand soudain…
???: Pas si vite, p’tite brunette ! L’agitation tomba, le jeune Prince se retourna brutalement, un malaise venait de tomber sur toute la place.
???: Tu croyais qu’on allait laisser un si joli petit magot aux mains du Roi ? Vous risquez de le perdre. ???: Mais rassurez-vous, on va bien le dépenser comme il faut ! ???: Oui… Comme il le faut… Gihihihi. Prince Bellavis : Je n’espérais pas vous voir ici aujourd’hui… Les Trois Moustiquaires… Les Trois Moustiquaires ?!? Mais que font ces satanés hommes- insectes dans le coin ?
???: … J’suppose que les lecteurs ne nous connaissent pas encore… ???: Athic, je crois qu’on devrait peut-être se présenter. Athic : Mouaiiiis…
Le dénommé Athic bouscula le Prince sans préavis de l’estrade ! C’est un petit hybride homme moustique au long nez, à la longue moustache et aux longues ailes fines vêtu comme un mousquetaire, comme les deux autres d’ailleurs.
Athic : Je suis Athic ! Chef des Trois Moustiquaire, mon intelligence et ma vilénie font de moi le plus craint et le plus respecté des bandits du monde entier ! ???: Tu parles Charles… Tu es con comme une huitre. Celui qui venait de parler se prénomme Vivalnic, l’élément gracieux du groupe, un bel homme/moustique à la longue chevelure blonde et efféminé comme une jeune fille en fleur, mais plutôt une rose, car ses répliques sont piquantes comme sa propre piqure !
Vivalnic : Tu as tout dit, Narrateur. Athic : Grrrr… ???: Et moi ! J’sens le beurre ?!?
Enfin, le gros derrière, est Portic. Violent, brutal et pensant qu’à boire, à bouffer et baiser. Il est la force brutale du groupe… Seulement c’est un abruti de première qui tape d’abord et parle ensuite.
Portic : J’t’emmerde Narrateur !!! Athic : BON VOUS AVEZ FINI OUI OU MERDE ?!? Le nabot fit un bond vers Bellavis qui était tombé au sol, lui attrapa les cheveux et le força à se redresser ! Son nez pointu dirigé vers son cou délicat, prêt à piquer. Sous la stupeur générale !
Athic : Maintenant, amis citoyens, vous allez nous laisser prendre vos économies sans rien dire. Ou vous pourrez dire adieu à votre cher Prince. Vivalnic : Le bon vieux moyen de l’otage ne loupe jamais... Faut dire. Bellavis : Tu crois ça ? Regarde un peu qui est là… Athic : Hu ? OH NON PAS ELLE !!!!
Petite fille en rose : LuuuuuuLU !!! Bellavis : Je vous conseille de fuir. Athic : Pas question ! Portic ! Paramic ! Débarrassez moi de cette attardée !!! Le gros et le gay se jetèrent sur la fillette en rose qui fit une magnifique esquive, laissant les deux se vautrer comme de vulgaires fientes de pigeon. Avec un petit rire, la fillette attrapa leur long nez à tous les deux… Et les lia ensemble, comme deux vulgaires scoubidous. Cela n’eut l’effet d’enrager les deux bandits qui commencèrent à se tirer et à se débattre chacun de leur côté ! Mais…
*SCRATCH*
Athic : … Ouille… En effet, le nez tranché, ça fait super mal.
Vivalnic : … C’est plus douloureux que ça en a l’air. Portic : Pas de soucis ça repousse…
*Tombent*
Athic : … Bande de moule…Viens ici saleté te battre de fillette de 4 ans à moustique ! Fillette en rose : … *sort sa hache*
*SHLACK*
Athic : Loupé ! 8D
*Les moustaches tombent*
Athic : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…. MES MOUSTACHES !!!!
Et les trois bonhommes partirent en courant, Bellavis se redressa et s’épousseta. La foule se mit à applaudir à tout rompre, la gamine héroïque qui se mit à pousser des cris de joie et à courir partout.
Bellavis : Encore une fois… Nous pouvions remercier notre héroïne nationale : Lulu la Hache ! Lulu : LULUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!
*Applaudissement et cris de joie*
Bellavis : Vous allez bien dormir ce soir… Hihihi.
*Dans un bar loin de la capitale*
??? : LA FERME !!! Un verre de grenadine venait de frapper la télécristal du bar sous le regard réprobateur du gérant.
Gérant : Baddy, ce n’est pas parce que t’es une gamine précoce que tu dois balancer des trucs sur MA télé !
https://www.youtube.com/watch?v=fDuDF5ztaWg
Baddy McGilian, une gamine de quatre ans, brune et grasse était furieuse. En effet, surnommée « Prof » par ses amis, Baddy était un de ces humains qu’on peut qualifier de « maléfique » à cause de son Q.I au-dessus de 1900, mais surtout parce qu’elle pratique des expériences illégales sur les enfants de sa classe dans l’espoir qu’un jour, elle puisse dominer le monde… Ou carrément le détruire via une arme de destruction massive. Mais pour ça, il fallait qu’elle ait la main mise sur son compte en banque.
Baddy : Je n’arrive pas à croire que cette andouille de Bellavis veut contrôler nos finances ! Il serait bien capable de vider mon compte en banque ! Et en plus j’pourrai même ne pas porter plainte car le gouvernement a toujours raison ! Selon eux bien sur… Les enfoirés. Démon client : Que veux-tu… On peut rien faire contre le pouvoir ! Baddy : Ils vont voir ! Je vais récupérer mon fric dans cette saloperie de banque !!! *Une serveuse passe*
Serveuse : C’est ça bouboule, et fait toi décapiter par Lulu la Hache… Baddy : … Awi… En plus se faire décapiter par une hache ça pique…
*Un démon sans tête arrive*
Un démon sans tête : Tu l’as dit bouffie… Baddy : … La fillette rondouillarde fit un facedesk sur le comptoir du gérant, réclamant un nouveau verre de grenadine. Voyant le désarroi de sa meilleure cliente, le barman mit sa main sur l’épaule grassouillette de l’enfant.
Gérant : Baddy, si ça peut t’aider. Il y’a quelque temps, une étrangère est arrivée dans le bar, c’était… Une Scorfer. Baddy : Une Scofer ? Mais il n’y en a pas en Nouvelle France ! C’est un peuple quasiment éteint en plus ! Gérant : Ouais mais celle-ci, là elle venait d’arriver ici… Et c’est une coriace en plus ! Elle a eu le droit d’asile après avoir tué la grosse Bertha, la Matriache du peuple Arachnaé qui a commandité l’extermination du peuple Scorfer… Pis, il me semble qu’elle veut financer un projet… Un truc, un peu malsain, tu vois ? Et qu’elle aurait besoin d’argent pour tout ça. Tu pourras lui parler, non ? Baddy : … Peut-être bien. Le gérant nota quelque chose sur un papier.
Gérant : Tu la trouveras là-bas, dans la banlieue de Billsac, elle vit dans un petit taudis. Baddy : Hmmm… Platine Von Scorpedo hein ?
Niveau mise en scène, cette fic est clairement la mieux rédigée pour le moment ! En revanche c'est le thème et l'ambiance qui me font hésiter. Honnêtement ç'aurait été celle de Nintendo ç'aurai été ma préférée.
Comme toutes les histoires inutiles de ce monde que l’on invente, celle que vous allez découvrir n’échappe pas à la règle. Elle est inutile, nulle, sans intérêt ou presque. La seule chose qui devrait vous attrayer serait que nous parlons de castor. Je vous laisse comprendre ce que j’ai dis, si vous arrivez à comprendre, vous aurez toute mon estime.
Dans le grand monde qu’est le nôtre, humain, une guerre avait éclaté. Non, ce n’était pas comme la guerre des gaulois désordonnés contre les romains dirigés pas César, comme la guerre de cent ans qui avait duré cent seize ans, comme la première guerre mondiale où l’Amérique n’était entrée qu’en 1917, l’année des révolutions russes, ou encore comme la seconde guerre mondiale, une des pires horreurs de ce monde, qui avait donné la mort à des milliers d’innocents, voire des millions. Cette bataille, si l’on pouvait l’appeler ainsi, faisait rage entre deux partis : Ceux de Castorama, et les autres de Castonrama. Nous savons tous que ces deux noms sont ceux donnés aux entreprises commerciales qui ont grandi ensemble, mais pourquoi s’être séparés ? Parce que Castorama faisait de l’ombre à Castonrama, en étant l’entreprise familiale la plus grande de tous les temps, alors que Castonrama était une entreprise plus connue de part le monde que Castorama. Alors, le PDG de Castonrama était apparu à la télévision et à déclaré :
« Castorama, vous me décevez. Je l’avais senti que vous n’étiez pas clair, mais alors là, je reste bouche-bée. Comment pouvez-vous prendre tout le mérite de notre collaboration ? C’est ignoble, infâmes criminels ! Je voudrais savoir qu’est-ce qui vous permet de prendre un prix alors que sans nous, vous êtes en faillite ? Eh ! bien, comme vous prétendez être la meilleur et la plus grande entreprise familiale et que nous sommes que des merdes, je vous propose de vérifier cela. Dans un an, jour pour jour, la famille la plus riche aura raison de l’autre. Vous avez perdu d’avance. Les règles ? Tout est permis, en guerre. »
Après cette intrigante déclaration, le chef de Castorama répondit illico presto à l’affront de Castonrama. Il annonça qu’il acceptait le défi et qu’il n’attendait que de voir comment Castonrama pouvait se débrouiller sans l’aide de Castorama. Mais derrière ses airs optimistes, se cache en fait une angoisse terrible. Le PDG de Castonrama avait raison, sans eux, ils étaient en faillite, mais Castonrama se retrouvait lui aussi dans le rouge sans Castorama, donc l’entreprise pouvait encore battre des ailes si elle pouvait voler les biens les plus précieux de son adversaire : ses clients.
Du côté de Castonrama, c’était aussi de la folie. Le groupe organisa même une réunion de famille dans le salon d’une des maisons de la société pour savoir que faire, mais malheureusement, seulement trois personnes étaient présentes. La première n’était autre que l’actuel PDG de l’entreprise, Warom. Il était d’un caractère pressé, n’attendait pas. Il s’énervait vite contre tout, humains ou objets. Il était déjà arrivé qu’on le retrouvait dans son bureau en train de faire la morale à son porte-stylo. Sa taille était proportionnelle à son caractère. On peut le comparer à un chiwawa, minuscule chien qui a toujours la « grande gueule » et qui fait faire caca en aboyant tout le temps. Il n’avait aucun cheveu et des yeux marron. On lui donnait la cinquantaine. Sa femme avait à peu près son âge, mais en fait vingts de moins. Elle était magnifique, resplendissante. Coiffée comme une reine, des yeux bleus de reine, une robe de reine, elle était une reine. C’était la Reine de Castonrama. Elle était le contraire de son mari. Il était vieux et moche, elle était jeune et belle. (Alors qu’ils avaient le même âge). Leur fils unique, d’une vingtaine d’années, était le « beau gosse » riche que toutes les filles rêves d’épouser. Il avait les yeux de sa mère. Il était parfait. Mais malheureusement son seul défaut fut qu’il soit avare. Il rêvait de tuer son père pour prendre sa place dans l’entreprise. Son statut de Prince de Castonrama ne lui allait pas, et tout le monde le lui disait. (Comme personne n’aimait son père) Malgré qu’ils soient trois humains à la réunion, un petit animal apparut de derrière le canapé. Il avait été surnommé Joy, ce beau chien bien soigné. Cet Husky n’avait pas tout ce qu’il voulait. Même s’il vivait dans un palace, avait de la nourriture délicieuse spécialement confectionnée par un chef pour lui, un bon lit soyeux et douillet, il lui manquait de l’amour. Personne dans cette maison lui apportait ce que tout animal et tout humain a besoin. Il était constamment seul et quand il ne l’était pas, on ne s’intéressait pas à lui. Il était profondément triste. Plutôt elle que il, c’était une fille.
Joy : Wif !
Coco : Tais-toi sale chien.
Joy : Grrr...
Warom : Bon, taisez-vous.
Ichirin : Oui, on le sait. On doit limiter nos dépenses. On doit gagner ce combat pour être la famille la plus prestigieuse et pour ne pas avoir la pire honte. Coco : Bah c’est déjà raté. Notre oncle est sale et répugnant. Même ce chien est plus beau, enfin, c’est sûr qu’être plus moche que lui, c’est assez difficile... Et quand même, être plus beau que ce chien, c’est dur, même si c’est possible.
Rajoutons que le jeune prince était narcissique et détestait Joy.
Warom : Vous savez tous que la guerre est déclarée. Alors j’ai eu une idée de génie ! Nous devons tuer le PDG de Castorama, Jean.
Ichirin : Tuer ? Mais c’est infâme !
Warom : Crois-tu que nous ridiculiser n’est point infâme ?
Coco : Je rectifie, te ridiculiser.
Warom : Mais si on me ridiculise, tu seras hanté par la honte à vie ! Coco : Et tu crois que je vais réduire mes dépenses pour que tu te sentes moins ridicule ? Tu crois que je vais t’aider à organiser un meurtre ? Je suis désolé de te décevoir, mais je ne ferais rien de cela. C’est tout simplement un acte humain inhumain. Tuer pour gagner, c’est honteux ! Joy, viens, tu n’as pas à écouter ces sornettes.
Joy : Wif !
Coco, suivi de Joy, sortit de la pièce, sous les jurons de son père, disant que c’était n’importe quoi et qu’il l’enverra une seconde fois à l’école militaire s’il n’écoutait pas. Mais le jeune homme avait continué sa route. Même si ce garçon était égoïste, il n’en était pas moins attentionné. Il aimait beaucoup son animal, malgré qu’il fasse tout le contraire en face de son père. Il jouait la comédie juste pour persuader son père que c’était son caractère et qu’il ne pouvait rien changer. Sinon, il était tout le contraire de son personnage, même s’il était narcissique et un peu proche de ses sous. Son chien l’appréciait énormément car c’était le seul qui s’occupait et faisait attention à lui. Le pauvre animal avait été sous le choc quand il avait su qu’il était envoyé dans une école militaire, deux ans plus tôt. Heureusement qu’il était de retour, car la vie était tout autre chose sans lui, c’était un calvaire. Et la présence du père de famille ne faisait que renforcer ce malheur.
Warom : Pourquoi fait-il ça ? Pourquoi il ignore son père ? Et pourquoi ce canin le suit-il partout, alors qu’il est d’une méchanceté avec lui ?
Ichirin : C’est toi qui es méchant. Notre fils ne fait que ce qu’il lui paraît juste.
Warom : C’est ça, je te crois, pour l’instant, je pense le remettre à l’école militaire.
Ichirin : Je refuse. Même si la première fois j’ai été d’accord, cette fois-ci, je suis contre toi. Notre enfant a vingts ans. Laisse-le vivre. Arrête d’être une menace pour lui. Tout ce qu’il se souviendra de toi c’est que tu es le père fouettard.
Warom : Et tu crois que ce qu’il me fait n’est...
Ichirin : On a l’impression que tu es un pauvre homme qui ne gagne rien. Tu te montres comme un mendiant. Grandis un peu ! Le début de ta carrière dans le monde du commerce n’était certes pas très réussi, mais nous avons réussi à monter pour être l’une des familles les plus riches. Et toi, tu refuses ça et tu veux retomber en bas de l’échelle. Donc pour ton plan, fais ça tout seul, je suis mon enfant.
Warom : Mais...
Ichirin : Il n’y a pas de mais !
Ichirin partit sur un coup de tête. Warom était resté béat, son cigare à peine allumé en main, et n’avait plus qu’un seul soutien. Il le savait bien, et celui-ci serait le meurtrier du pauvre chef de Castorama.
Bon bon, je vois qu'il va falloir que je me dépèches. Alors voici me début de la mienne. je posterais la suite bientôt je l'espère... j'suis debout pour encore un moment (en fait, j'attend que des titres de Glee se débloque sur Deezer alors j'ai tout mon temps... Oui, j'écoute Glee, et vous savez quoi, j'assume U_U). Je ne mets pas de couleur, c'est carément la galère pour moi. Peut être demain si Gozen m'y fait penser. Bref, enjoy ~
La veuve noire
Elya regardait autour d'elle sans ne plus rien comprendre. Elle était payée pour exécuter un ordre. Elle avait fait ça pendant la plus grande majorité de sa courte vie, sans ne jamais avoir failli. La jeune fille ne savait plus quoi faire. Elle était assise contre la pierre froide, ne pouvant plus supporter la promiscuité qui s'était installée entre elle et Blake. Ce garçon la rendait folle. Elle ne pouvait pas courir le risque de demeurer avec lui ne serait-ce que quelques minutes de plus.
La musique qui s'échappait de la pièce parvenait jusqu'à elle. Elle sentait la grosse caisse vibrer jusque dans son cœur. Les sons électroniques étaient si marqués, qu'elle tapa le tempo du pied. Elle eut un léger sourire mélancolique avant de poser son menton sur son genou. Blake la faisait rêver. Il lui apportait ce qui la faisait se sentir spéciale. Avec lui, la vie prenait une nouvelle saveur, même si Elya avait toujours aimé sa vie. Lui était quelqu'un d'à part.
Portant sa main à hauteur de ses yeux, elle ouvrit sa paume vers le ciel étoilé, et elle captura autour d'elle la musique qui devint une énergie lumineuse. Dans sa main dansait une boule de lumière qui changeait de couleur. C'était ce qu'Elya aimait le plus dans son pouvoir. La musique était tellement jolie !
Elya se releva et défroissa sa robe avec sa main. Et puis, pourquoi ne pas s'amuser après tout ? La jeune fille n'en était plus à ça de près. Elle insuffla à la petite boule lumineuse l'énergie suffisante pour qu'elle demeure autour d'elle en voletant légèrement. Après tout, tout ceux qui avaient un pouvoir le montraient ouvertement, elle pouvait se permettre cette fantaisie. Elle reprit alors le chemin du labyrinthe à l'envers enfin de retourner voir Blake, mais elle failli rentrer dans quelqu'un au détour d'un virage, et elle ne dû qu'à ses réflexes d'avoir sauver sa robe.
-Tu peux pas faire attention ? soupira-t-elle en relevant la tête.
Elle se tut un long moment en voyant un revolver pointé sur elle, et Blake qui le tenait. Son sourire devint progressivement carnassier, de quoi faire frissonner le jeune homme. Elle savait depuis qu'elle lui avait parlé qu'il était sa cible, mais elle ne pensait pas s'être faîte remarquer. A moins qu'elle ne soit aussi sa cible.
-Tiens ? Souffla-t-elle d'une voix beaucoup plus séductrice. Te voilà transformé en tueur à gage chaton ? -Je suis comme toi ma chère Elya, à part que j'accomplirais ma mission et sauverais mon pays. -Ça, c'est ce qu'ils disent tous, avant de se retrouver dans une très très mauvaise posture. -Je pense que tu te surestimes, Ombre. -Penses-tu ?
Elle fut si rapide que le jeune homme n'eut pas le temps de cligner des yeux. Il essaya tant bien que mal de contrer ses coups, mais la musique non loin renforçait les capacités naturellement excellentes d'Eya. Même sans la musique, Blake n'aurait eut aucune chance. Il se retrouva au sol, son propre revolver contre sa tempe.
-Prétentieuse ? -D'accord, peut être pas, grogna le jeune homme. -Tu sais que t'es sexy comme ça ? Ronronna-t-elle à son oreille. Tu devrais me menacer de cette façon plus souvent... -Quel changement ! S'étonna-t-il. Je ne te pensais pas si différente. Tu es vraiment une ombre. Absolument sublime. Tu mérites ton nom !
Elya éclata de rire. Ils se chamaillaient alors qu'elle le tenait en joue et que sa vie dépendait de son humeur.
-Bon, nous avons deux solutions. Soit je te tue, soit on trouve un arrangement, parce qu'il se trouve que j'ai envie de m'amuser.
Blake lui lança un regard tellement choqué qu'Elya éclata de rire. Elle avait l'habitude que ceux qui croyaient la connaître soit choqués par sa vraie personnalité. Mais Elya était un chat sauvage. Une araignée venimeuse. Elle était dangereuse et imprévisible. Ce brave garçon ne savait pas encore ce qu'il risquait en acceptant de jouer avec la veuve noire.
-Tu en connais beaucoup qui te demanderait de les tuer ? -Certains l'ont fait, et en toute franchise à raison. Je ne suis pas un chaton échaudé tu sais ? -Crois-moi, je n'en doute pas une seule seconde. Mais j'aimerais bien savoir qui tu es. -Donc tu acceptes de t'amuser avec moi ? -Avec grand plaisir très chère !
Elya eut un rire un peu inquiétant, et elle le lâcha pour se tourner vers la batisse ou la fête battait son plein.
-J'étais venue notamment pour te tuer, mais aussi et surtout pour protéger la fille du procureur. Elle organise la fête, mais elle ne mérite pas de vivre ! -Pourquoi cela ? -Parce que la musique le dis.
Blake jeta un regard surpris à l'assassine. Que diable voulait-elle dire ? Possédait-elle aussi des facultés particulières ? Il fronça les sourcils. Pourtant ses yeux étaient normaux ! Tout à fait normaux !
-Qu'attends tu de moi exactement ? Tu connais mes capacités. Je suppose que tu comptes t'en servir.
La jeune fille le regarda dans les yeux. Elle regardait en fait les petites pattes de chat qui lui servaient de pupille. C'était son pouvoir. Il pouvait se métamorphoser en un être moitié chat, moitié humain. Il avait essayé de s'en servir contre la veuve noire, mais quelque chose l'en avait empêché.
-Oui, en effet. Tu vas faire diversion le temps que je tue la fille. Désobéis-moi, et je te jure que n'importe quelle torture te paraîtra douce à côté de ce que je te ferais subir. Garde à l'esprit que le monde n'a jamais était assez grand pour me cacher mes souris !
Blake frissona, et la dévisagea. Elle était parfaitement incontrôlable. C'était certain. Alors comment diable son gouvernement avait-il fait pour la maintenir. Il avait envie de lui poser une tonne de questions, mais sentait que le moment n'était pas venue. Et peut être même qu'il ne viendrait jamais. Haussant les épaules, il acquiesça, mais son instant de faiblesse n'avait pas échappé à l'ombre. Blake en rencontrant cette jeune fille avait carrément douté du fait qu'elle soit l'assassin qu'il devait tuer. Elle avait eut l'air si fragile ! Même si elle se donnait alors un air fort, on voyait en cherchant un peu que ce n'était qu'une façade. Mais non. Elya avait joué cela. Et à la perfection ! Pourtant, il ne parvenait pas à avoir peur, et étrangement, il adorait cette nouvelle Elya, et n'avait certainement pas envie de se séparer d'elle. Lui était blasé. Elle lui apportait une joie nouvelle. Aussi se résolu-t-il à la suivre.
Il remarqua à quel point tout en elle changea. Autant elle avait toujours été gracieuse et légère dans ses mouvements, mais là, elle était d'une fluidité défiant presque la gravité. Elle se coulait dans le paysage, et une telle animalité se dégageait d'elle qu'il commençait à oublier qu'il était le chat du groupe. Elle était si douée. Quel était donc son pouvoir ?
Ils rentrèrent dans la salle, Elya lui avait rendu son arme juste avant, et elle se dirigeait maintenant vers le fond de la pièce, tandis que lui visait le podium. Arrivé au pied de ce dernier, il regarda le lustre absolument magnifique qui trônait fièrement au plafond. Le fil qui le reliait au plafond était fin, mais c'était un câble d'acier. Pourtant, il était sûr de l'avoir en une seule balle.
Il jeta un rapide regard à Elya qui, elle, ne le quittait pas des yeux. Elle acquiesça légèrement, et il tira. Le bruit que fit le plafonnier, ainsi que tout ceux qui était autour créa un tel état de panique que Blake sortit assez rapidement du bâtiment, et grimpa jusqu'au toit, où il devait retrouver la veuve noire. Elle arriva pratiquement en même temps que lui, et il ne surprit aucune tâche de sang sur elle, excepté sur ses phalanges. Elle essuya rapidement ce liquide vital, et échangea un regard amusé avec Blake.
-Bien, nous partons, conclut-elle. -Tu t'es occupé d'elle très vite ! -C'est l'habitude. Elle n'était pas protégée. C'était moi qui était sensé le faire. Par conséquent c'était plus facile. Notre prochaine cible en revanche sera bien différente ! Bouge toi, on doit être demain matin à Washington ! -Rassure moi, tu ne vises pas le pentagone au moins ?
Elya ne lui répondit pas, mais le sourire félin qui s'étirait sur ses lèvres en disait beaucoup. Peut être beaucoup trop d'ailleurs. Mais bon. Le mot impossible ne faisait pas partie du vocabulaire du jeune homme, et Elya était trop mystérieuse pour qu'il l'abandonne comme ça. Sans compter sur le fait qu'elle le tuerait dans la minute qui suit ! Non, dans la seconde ! Il était persuadé qu'il n'aurait même pas le temps de lui dire qu'il ne voulait plus la suivre qu'elle le tuerait. Mais bon, il savait qu'être tueur à gage était risqué, alors s'il restait sage dans son coin sans ne jamais tenter le diable, il s’ennuierait.
Les deux assassins s'élancèrent dans la nuit et personne ne pu expliquer le meurtre de la fille du procureur. En revanche ce dernier se jura d'avoir la tête de la veuve noire sur un plateau et ce, très bientôt ! Elle avait signé son meurtre. Une clé de sol. Il la retrouverait. Oh oui, il la retrouverait !
Voici le chapitre 2 ! Hum j'y pense, je les mets parce que je ne suis pas sûre de pouvoir finir à temps, mais s'il faut que je rassemble tout pour plus de facilité, dîtes le moi ^^. Je vais corriger le chap 1 parce que j'avais pas vu, mais il est bourré de faute X_x bref !
Chapitre 2 : Attaque chantante
Le pentagone. Blake n'aurait jamais cru ça ! Il était persuadé qu'elle se moquait de lui quand elle en avait parlé ! Et maintenant, il était dans les canalisations, et suivait la veuve noire dans ses acrobaties. Elle, elle chantonnait tranquillement sans se préoccuper de se qui se passait autour. Ils leur arrivaient de faire de long détour pour une raison aberrante : Certains conduits étaient surveillés ! Il n'en revenait pas ! Ce bâtiment était tellement sécurisé qu'il commençait à songer qu'il était effectivement impossible d'y rentrer.
Elya lui avait un peu expliqué ce qu'elle voulait. Selon elle, leur mission à eux, les ombres, était de protéger les nations. Seulement, ils étaient devenus les toutous de leurs dirigeants, et cela ne pouvait plus durer. Ils devaient donc récupérer les plans d'une nouvelle arme dans le secteur le plus sécurisé du pentagone. Du pentagone ! Blake avait cru qu'elle était folle, pourtant, ce que lui avait expliqué Elya était tellement juste, qu'il avait décidé de la suivre jusqu'au bout. Il fallait qu'ils s'occupent de reprendre en main se genre de chose, et qui d'autre que les assassins royaux pour cela ? Assassin royaux... même si on les appelait désormais ombre, le principe était le même : les chiens de l'état. Des états. Blake, du haut de ses 19 ans était écœuré qu'on lui ai menti de la sorte. Elya avait raison dans son principe. En revanche il ignorait pourquoi les plans de cette arme était si important.
Regardant la veuve noire, il s’aperçut qu'ils étaient arrivés à destination. La jeune fille se laissa tomber souplement au sol par la bouche d'aération, et tua sur le champ le garde qui se trouvait là. Le temps que Blake remette la grille en place, il ne vit qu'un éclat brillant aux phalanges de l'ombre, ainsi que du sang. S'essuyant rapidement, Elya lui fit signe de se dépêcher. Ils parvinrent à un cul de sac, mais la jeune fille posa sa main sur le mur, confiante. Blake sursauta. Ce n'était pas SA main, mais UNE main ! Celle du garde qu'elle avait tué ! Clignant des yeux, il vit une porte s'ouvrir et se dépêcha de suivre la dangereuse assassine.
Comment pouvait elle avoir prévu tout cela alors qu'elle lui avait assuré qu'elle n'avait décidé de tout cela que dans l'avion qu'ils avait pris pour rallier Washington. Elle était impressionnante, et tellement imprévisible qu'il savait que la sécurité serait prise au dépourvue. S'il la suivait, alors ils auraient toute leur chance. Activant son pouvoir, il pris une forme mi-féline, mi-humaine, et continua de suivre la veuve noire avec une souplesse autre. Ils étaient sur la même longueur d'onde et fonctionnaient de la même façon. Maintenant que son pouvoir était activé, Blake le sentait.
Elya pénétra avec lui dans un laboratoire où bon nombre de scientifiques travaillaient. Elle en compta une vingtaine. Échangeant un regard entendu avec son coéquipier, ils s'élancèrent et les tuèrent un après l'autre. L'attaque était soudaine et inattendue. Pourtant, un des hommes en blanc parvint à activer l'alarme de sécurité. Dérobant la clé USB sur le corps du scientifique qui dirigeait les opérations, ils eurent la satisfaction de voir tout les dossiers sur les ordinateurs s'effacer... C'était la sécurité interne au pentagone. A l'aide du revolver de Blake, ils détruisirent les clé USB restante, et coururent jusqu'à la porte d'entrée. A peine sortie du labo qu'une mini armée les attendait de pied ferme. Aucun n'avait de pouvoir, aussi, Elya se mit à chanter un air de My Chemical Romance.
Sing it up Boy you've got to see what tomorrow brings Sing it up Girl you've got to be what tomorrow needs For every time that they want to count you out You'll lose your voice every single time you open up your mouth
Des lames apparurent, prolongements de ses phalanges. La jeune fille semblait en transe, et personne n'esquissa un geste. Les hommes en face étaient immobiles. Ils écoutaient la jeune fille chanter. Blake aussi était inerte. Il lui était impossible de couper un chant si beau. Lorsque la veuve noire s'avança vers les soldats, ils ne bougèrent pas. Ils leur semblaient entendre un orchestre qui accompagnait l'assassine. La chanson n'était pas violente. Mais ce qui se passa le fut d'autant plus.
Sing it for the boys Sing it for the girls Everytime that you lose it Sing it for the world Sing it from the heart Sing it 'til you're nuts Sing it out for the ones that'll hate your guts Sing it for the deaf Sing it for the blind Sing about everyone that you left behind Sing it for the world Sing it for the world
Les lames à ses phalanges défirent les armes des gardes, les coupant net. Elles semblaient s'enfoncer dans du beurre. Cela réveilla certains soldats qui passèrent à l'attaque. Esquivant les quelques balles des armes encore en état de marche, la jeune fille semblait danser. Elle était dans le temps. Dans le tempo. La musique vivait de part sa voix. Une voix un peu rauque. Pas éraillée, mais percussive. Elle avait un rythme sur lequel on ne parvenait pas à se caler. Elle était plus loin que leurs attaquants. Elle était dans le temps. Ses mouvements complétaient de façon spectaculaire son combat.
Sing it up Boy they're gonna sell what tomorrow means Sing it up Girl before they kill what tomorrow brings You've got to Make a choice before the music droves you out And raise your voice every single time they try and shut your mouth
L'homme le plus proche d'elle ne se sentit pas mourir. Tous essayèrent de l'attraper, la toucher, la frapper, la tuer . Ils étaient seize, et dans sa chanson, elle y était entière. Elle bougeait comme si plus rien autour n'existait, pourtant chacun de ses coup faisaient mouche. Tour à tour, elle les blessa, tua, elle frappait, mortelle, rapide, comme un cobra, à part que c'était elle qui charmait. Blake qui réussissait tant bien que mal à restait hors de son sortilège, comprenait pourquoi on l'appelait la veuve noire.
Sing it for the boys, Sing it for the girls Everytime that you lose it Sing it for the world Sing it from the heart Sing it 'til you're nuts Sing it out for the ones that'll hate your guts Sing it for the deaf Sing it for the blind Sing about everyone that you left behind Sing it for the world Sing it for the world
Elle sautait, se retournait, évitait, et eux avait beau se démener, ils ne parvenaient pas à la toucher. Même pas à l'effleurer. Elle glissait. Elle était sylphide. Alors Blake remarqua une chose. Dans ses yeux brillaient avec force une clé de sol et une clé d'ut en guise de pupille. La clé de fa tatouée dans son dos prenait alors une importance autre. Il se souvenait avoir vu cette clé gravé à jamais sur son omoplate droite, et il s'était demandé se que cela signifiait pour la jeune fille. La musique était son pouvoir, et ce tatouage était une rune. Une rune qui amplifiait son terrifiant don. Elle était une élue. Son pouvoir n'était visible dans ses yeux que lorsqu'elle s'en servait. Cela la rendait d'autant plus dangereuse !
Cleaned up, corporation progress Dying in the process Children that can talk about it Living on the railway People moving sideways Sell it 'til your last days Buy yourself the motivation Generation nothing, Nothing but a dead scene Product of a white dream I am not the singer that you wanted, but a dancer I refuse to answer, talk about the past And rooting for the ones that want to get away.
Keep running!
Elle était la musique. Elle la faisait et la contrôlait jusqu'à ses moindres respirations. D'autres hommes arrivèrent et Elya fit une chose qui étonna Blake. Sa voix devint soufflée. Toute sa respiration était plus lente et elle en maîtrisait parfaitement la teneur. Le refrain, elle le chanta d'une traite. Blake se surpris à retenir son souffle avec elle... tout comme les hommes, à nouveau totalement hypnotisés, à mesure que la voix d'Elya avait pris de l'ampleur. Elle tenait la note, encore, et encore, Blake parvint à respirer, mais ceux qu'elle visait s'effondrèrent, étouffés. Avec un sourire, elle ne s'arrêta pourtant pas de chanter, et toute les portes s'ouvrirent autour d'eux. Reprenant le chemin, Blake était désormais sûr d'entendre autre chose que la voix d'Elya ! Il y avait des instruments qui l'accompagnait ! A moins que... Elya prenait contrôle du cerveau de ces cibles, et les emprisonnaient sous sa musique. Elle pouvait donc imposer son imaginaire à ceux qui l'entendaient ! Cela expliquait les portes qui s'ouvraient, les autres gardes qui les laissaient passer, même ceux qui présentaient des pouvoirs ne pouvaient que les regarder.
Sing it for the boys, Sing it for the girls Every time that you lose it Sing it for the world Sing it from the heart Sing it 'til you're nuts Sing it out for the ones that'll hate your guts Sing it for the deaf Sing it for the blind Sing about everyone that you left behind Sing it for the world ! Sing it for the world !
Ils marchaient simplement vers la sortie. On les laissait passait. Les caméras cessaient de fonctionner. Une telle puissance émanait d'elle. Blake ne s'attendait pas à tant de force. Il pris conscience de son pouvoir alors. Son étendue était infini tant qu'elle chanter. Elle faisait faire à ce qui l'écoutait ce qu'elle voulait. Les tuer, les faire oublier, les rendre confiants. Mais il était obligé que ce pouvoir ait un prix. En attendant, ils arrivaient à la sortie. Tous s'approchaient pour l'entendre. Juste elle, juste sa voix. Juste sa magie qui la rendait luisante. Elle rayonnait.
We've got to see what tomorrow brings Sing it for the world Sing it for the world Yeah, you got to be what tomorrow needs Sing it for the world ! Sing it for the world !
Lorsqu'ils furent dehors Elya lui désigna un véhicule, et ils s'empressèrent de grimper dedans. Démarrant à toute allure, Blake passa le grand barrage qui s'était ouvert à l'approche d'Elya dont la voix était amplifiée par son pouvoir. Tout ce qui était à des kilomètres à la ronde n'avait qu'une envie : Obéir à cette voix angélique. Elle conclut sa chanson sur une tenue. Blake comprit qu'il devait se dépêcher. Lorsqu'elle se tut, le jeune homme sortait du périmètre du pentagone et elle s'effondra dans l'inconscience. Il la regarda, pas inquiet. Il savait qu'elle dormait juste. Il savait aussi que s'il perdait ne serait-ce qu'une seconde, tout ce que la jeune fille avait fait serait perdu. Aussi, il fonça, décidant que le Canada serait sa prochaine destination.
Il était parfaitement éveillé, et il pouvait rouler ainsi toute la nuit s'il le fallait. En tout cas, jusqu'à ce qu'Elya se réveille. Il était encore soufflé par sa voix et son pouvoir. Une telle puissance... Voilà pourquoi elle était la meilleure ! Il fut d'autant plus motivé à la suivre jusqu'au bout. Elle était tellement impressionnante ! Il voulait connaître son pouvoir, ses limites, son envergure, pouvait-elle l'étendre sur la Terre entière ? Devait-elle chanter une chanson ? Il l'avait entendu siffler ou chantonner quand elle accomplissait certaines actions un peu difficile. C'est donc qu'elle avait besoin de musique. L'entendre lui suffisait-il pour développer son pouvoir ?
Il remarqua alors que son haut montrait son dos nu. La clé de fa inscrite à l'encre noire brillait légèrement, et il émanait de la jeune fille une douce chaleur. Dans son sommeil, car elle n'était pas dans l'inconscience, elle se recroquevilla sur elle-même, et laissa échapper un léger soupire. De quoi rêvait-elle ? Blake souri. Elle était forte, cela allait sans dire. Mais elle avait aussi ses faiblesses, et par exemple, elle ne pouvait utiliser son don si elle était seule. Ou du moins, elle ne pouvait l'utiliser comme elle venait de le faire. A lui de lui servir de soutient quand elle en avait le besoin. Il décida de se rendre indispensable à cette araignée dangereuse. Il fallait qu'elle ne puisse plus se passer de lui !
Non mais je sais que tout ne tourne pas autour de Nintendo mais comme avec Bowser j'étais habitué aux fan fics, question de goût, ça m'aurait davantage plu que ça porte sur le forum ou sur Nintendo.
Ensuite Lara c'est bien écrit ça se lit aisément ce que tu nous proposes ^^. Seulement voila je pense que ça manque un peu d'accroche puis le thème avec l'histoire de la veuve noire et du Pentagone ça me semble un peu...déjanté. Enfin en tout cas, je n'ai plus aucun doute sur la qualité de tes écrits !
En espérant que sa va vous plaire =) (Bon par contre vous m'excuserez mais j'ai pas encore d'idée de titre XD)
Spoiler:
A la lueur de la lune, le hameau semblait énigmatique. Plongé dans un océan de ténèbres ou les yeux se perdent dans des rêveries nocturnes, chaque recoin était nimbé de mystère. Ce soir-là, tout semblait paisible, rien ne semblait pouvoir troubler cette paix qui régnait en ce lieu. Pourtant, aussi silencieuse que la caresse de la brise, une ombre s’approchait. Lentement, mais surement. Rapide et pourtant aussi imperceptible qu’une goutte dans l’océan, la créature inconnue s’avançait de la plus grande demeure des alentours : Un gigantesque manoir aussi truffé de pièges que la plus sécurisée des banques. Le propriétaire était probablement un fou paranoïaque plus attaché à ses biens qu’à sa propre vie, comme la plupart des hommes un tant soit peu riche dans ce monde.
Pas à pas, dans le plus grand silence, rasant les murs avec furtivité, il atteint bientôt son objectif, mais malheureusement pour lui, l’animal n’était pas au bout de ses peines. Il s’arrêta devant une gigantesque grille, du moins, gigantesque pour un animal de son échelle. Au-delà, se trouvait l’immense propriété, composée du manoir et d’un très grand jardin.
La grille grésillait légèrement, parcourue entièrement par un courant électrique puissant qui avait tué de nombreux piafs innocents. Maintenant les pauvres oiseaux jonchaient le sol, à moitié grillés. L’animal réfléchir alors un instant tout en restant aux aguets. Après cette courte réflexion, il se mit à creuser un petit tunnel, passant habilement sous la grille, bien à l’abri de ce danger mortel. Il s’empressa d’atteindre la gigantesque demeure tout en évitant les endroits lumineux, regorgeant de caméras. Bien heureusement pour lui, aucun garde ne surveillait ce soir-là, surement pensait t’ils l’endroit bien trop sécurisé pour que leur utilité soit réelle. La créature atteint rapidement l’entrée parfaite pour lui, une entrée qui montrait à quel point le propriétaire pouvait être inconscient. La porte étais pourvue d’une chatière et n’étais même pas sécurisée par une quelconque caméra. Enfin, si un chat se baladait par ici, notre ami poilu devait se montrer encore plus prudent. Ce félin pourrait facilement donner l’alerte. Mais l’animal pensa l’espace d’un instant que ce coup semblait vraiment facile. Bien trop facile à la vérité. Il sentait le piège arriver mais malgré qu’il fût encore temps de renoncer, la créature passa la tête par la chatière tout en reniflant pour voir si il n’y avait pas de danger et une fois ceci fait, elle entra à l’intérieur.
La première chose que put noter l’animal était l’odeur de chat dont ce lieu était manifestement imprégné. Il n’y avait pas un bruit mis à part une horloge qui comptait les secondes indéfiniment. Malgré le calme apparent, la bête se montra encore plus prudente. Marchant sur ses coussinets pour une plus grande discrétion, l’animal s’avança dans la plus grande prudence dans un dédale de couloirs, humant l’air à la recherche d’un parfum particulier : Celui de l’argent et des métaux précieux. Car tel étais ce qu’il était venu chercher, rien de plus ne motivait sa présence ici.
Dans le plus grand silence, il évita au mieux les caméras omniprésentes, parcourant chaque étage aussi rapidement que possible. Sa plus grande crainte n’était même pas les caméras, mais le chat lui-même, car il ne pouvait sentir sa présence à l’odorat et une rencontre avec le félin serait fatale a moins de l’éliminer en silence, ce qui était presque impossible. L’animal était de plus en plus inquiet, ce qui le fit rapidement ralentir pour redoubler de prudence, mais cela était inutile car comme il le savait bien, il ne pouvait prévoir l’attaque du chat.
Cependant, peu de temps après, il senti un parfum dans l’air, celui du précieux papier vert et des lingots d’or. Un sourire satisfait passa sur son visage, et il se hâta d’entrer dans la salle des coffres qui manifestement était ouverte, mais il ne s’en soucia pas, préférant achever sa besogne au plus vite et, après tout, tout cela n’était que routine pour lui.
Il avait commis une erreur, une erreur fatale. La porte se referma derrière lui, provoquant un sursaut de la bête. Il n’était pas seul dans cette obscurité. Il savait que ce n’étais pas le chat, son odeur n’étais pas présente ici. Mais alors qui ?
La lumière s’alluma soudain, aveuglant l’animal tremblant de terreur. Un homme d’un certain âge se tenait là, obèse et vêtu d’un pyjama bleu et rose, manifestement mal réveillé, tenant une batte de base-ball à la main. Une arme fatale pour une créature si petite. L’homme puait l’argent, cela était manifestement la raison pourquoi la bête n’avais pu détecter sa présence. Il se promit intérieurement d’être plus prudent la prochaine fois… S’il se sortait vivant de ce pétrin du moins.
L’homme et la bête se regardèrent dans les yeux, puis, l’homme cria, tel un dément :
« Mais qui êtes-vous ?! Que faites-vous chez moi ?! QUE FAITES VOUS CHEZ MOI PUTAIN DE MERDE ! SÉCURITÉ !!! »
L’homme sauta sur l’animal terrorisé, l’écrasant sous son poids et le frappant violemment. La créature hurlait de douleur, tentant de mordre son adversaire mais ne réussissant pas. Il pensa que son heure étais venue. C’est alors que soudainement, alors que tout semblait perdu d’avance pour le petit animal, l’homme cessa de le frapper et caressa l’animal doucement, comme s’il ne s’était rien passé :
« Oh un renard ! Il est si mignon et si doux ! Petit petit ! Tu es un gentil garçon ! Brave bête ! »
L’animal le regarda sans comprendre pendant quelques instants, choqué par la tournure des évènements. Il finit par comprendre que cet homme était surement atteint de l’Alzheimer ou d’un truc du genre. L’homme cessa finalement de le caresser pour retourner dormir dans un coin de la pièce, dans un coin vide. Cela arrangea le renard. Il se mit sur ses pattes arrière, extirpant une petite boule sombre de son postérieur non sans une expression de dégout. L’étrange sphère étais pourvue de deux faces, l’une étais gélatineuse et l’autre en plastique ou se trouvaient les commandes du petit appareil. L’animal se plaça vers l’homme, déjà profondément endormi, marmonna quelque chose et appuya sur le bouton rouge. Le sol se mit à trembler, la lumière s’éteint soudainement là ou l’appareil visait et les l’argent ainsi que les lingots disparurent à l’intérieur de la sphère quasi instantanément. L’animal s’empressa d’éteindre l’appareil et éteignit complètement l’appareil, l’empêchant ainsi de se réactiver à moins d’enclencher une commande vocale puis le replaça dans son anus en soupirant.
Le renard regarda la pièce vide, grondant en voyant le mur qui s’était un peu fissuré à cause de son appareil et déguerpit plus vite qu’il pouvait. Il fallait quitter cet endroit au plus vite !
Il ne prit plus garde aux caméras, filant à quatre pattes vers le rez-de-chaussée. Néanmoins, alors qu’il était sur le point de franchir la porte, une fléchette se ficha dans son dos et l’animal tomba, foudroyé par l’effet de la drogue.
L’homme prit alors l’animal avec lui, tout en le dépossédant de sa machine sphérique après une très courte fouille, mis l’animal dans un sac de sport. Il sortit dehors, le sac à la main, sauta dans une voiture de sport et fila à travers la campagne, un voleur canin sous sédatifs sur sa banquette arrière.
Je peux difficilement te juger objectivement sur tes qualités. Donc je ne vais recenser qu'un défaut, sinon je vais faire un pavay caesar d'angélisation, comme d'hab.
J'ai repéré deux ou trois répétitions dans les termes employés, vers la fin.
C'est court, ça à rien a voir avec ce que j'avais prévu initialement, ça s'appelle "Révolte" et c'est légèrement barré: je vous laisse avec ça.
Spoiler:
Il ne savait si ce n’était qu’un songe, simple mirage d’un esprit solitaire, ou un message prophétique d’un quelconque dieu réducteur. Mais cette silhouette, pale à la lumière de l’éclipse d’un jour passé depuis lurette, le hantait, comme le gout du Nutella qui s’accroche aux papilles quelques minutes après qu’une délicieuse cuillère nappée de cette substance si douce et pâteuse ai frôlé la langue ; scotchée, nostalgique, faisant regretter le temps, la milliseconde fugace ou l’arôme nous prenait au cerveau, pour nous faire ressentir la douceur des hormones du plaisir circulant dans le corps, tels un orgasme multiplié par dix à la puissance moins deux cents, bien qu’on ne puisse pas véritablement mesurer le taux de plaisir d’un individu sans risquer quelques imperfections d’usages. Vous connaissez cela, n’est-ce pas, adorateurs de pâte chocolatée ?
En bref, Roman aimait. Et, contrairement à ce que veulent nous faire croire les médias contemporains, amour n’est pas forcément égal à bonheur. En l’occurrence, Roman était tous, sauf heureux. Et de nombreuses raisons font que, contrairement à ce que vous, cher lecteur, puissiez-vous dire, vous créerez une empathie pour ce personnage en détresse. Premièrement : Roman pensait être homosexuel. Je n’insinue pas que vous soyez homosexuel ; mais imaginez-vous un instant tomber des nues pour un homme ou une femme si vous appréciez bien d’avantage le genre opposé d’habitude ? C’est un bouleversement, que dis-je, un cataclysme dans votre mode de pensée. Deuxièmement : Roman ne l’a vu qu’une seule fois, et de manière particulièrement fugace, puisque seulement quelques minutes, au loin, dans une prairie perdue aux milieux des collines. De cette colline l’on pouvait voir de nombreuses chose, à commencer par Bourgeaux-les-bois, petite ville sans gloire et sans histoire, le bois qui l’accompagnait et, surtout, le firmament, ouverture bien plus large sur le monde qu’une vision diurne. D’ailleurs, petite question, cher lecteur : voit-on mieux le jour, ou la nuit ?
Réponse ? La nuit, bien évidemment, puisque nous, pauvre mortel, y voyons bien plus loin. Je vous assure, c’est parfaitement logique. Je vous laisse sur cette énigme, et je vous conseille d’y réfléchir quelques minutes avant d’énumérer la troisième raison qui vous pousse à l’empathie.
Vous avez trouvé ?
Bien. Vous êtes logique. Continuons alors. Troisièmement : Roman est comme vous, qui avez trouvez la réponse à ce paradoxal mystère. Il est logique. Et pour lui, le coup de foudre échappe à toutes sortes de logiques. Quoi de plus normal ? Vous regardez une éclipse, couché dans l’herbe, et là, paf ! Vous tombez amoureux. Il y a de quoi devenir fou. C’est comme quand on voit les étoiles la nuit, et qu’elles sont bien plus éloignés que le champ de vision d’un être moyen… Comment ça, je vous ai donné la réponse ? Vous n’avez même pas cherché ? Mais depuis quand les lecteurs n’obéissent pas au narrateur ? Vous êtes qui, pour briser ces conventions ? Vilain lecteur, vilain ! Pour la peine, je m’interdis totalement de vous raconter l’histoire de Roman.
Dommage, vous avez loupé quelques chose de vraiment beau, construit, profond. De la vrai littérature, et pas comme ces bouses que racontent d’autres narrateurs omniscients tels que moi. Il faut dire, les pauvres, ils ne prennent pas vraiment plaisir à leurs travail : ils ne sont que les esclaves des écrivains. Et ils ne sont même pas payez, vous imaginez ? C’est le principe des esclaves, certes, mais c’est incroyablement immoral, vous en conviendrez.
Et moi ? Je ne suis qu’un narrateur omniscient comme tous les autres. Sauf que moi, mon écrivain me laisse des « libertés ». Tiens, par exemple, je vais vous raconter une blague stupide et mon maître ne va rien dire. Qu’est ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Je vous laisse réfléchir…
Une banane magique !
Mais oui, cette devinette est stupide mais, bien qu’un peu simpliste, elle est l’image même du comique de mot : l’absurde à l’état pur, le gout du rire, rire qui nous fait oublier les malheurs du monde tels que la faim, le froid, la misère… Le rire est un bienfaiteur car il représente l’espoir, la seule chose qui reste à l’humain celons cette magnifique histoire de la mythologie grecque, tellement plus enrichissante, n’est-ce pas, que toutes les histoires contemporaine ? Parce que entre un binoclard avec un bâton qui fait des étincelles, une manipulatrice fricotant avec un homme de plexiglas brillant au soleil, un blondinet avec une clé qui transforme ses cheveux en prisme et un bossu de deux mètres qui veux redresser une barre au milieux d’un liquide-gaz violet, il y a de quoi rire, je suis sincèrement désolé pour ces messieurs-dames les écrivains. Mais je ne vais pas me moquer, je ne suis qu’un narrateur omniscient sans âmes véritables, un personnage sans identité d’un écrivain, ici laissé en roue libre. Mais il est tout de même malheureux que les humains appellent ces récits, témoins de l’esclavage des personnages littéraires, de « trésors d’imagination », quoi que pour le dernier récit suscité cela soit ma foi assez discutable, même pour un être humain.
Oui, je décline mes maitres, mais aussi mes pères ! Mais quel destin malheureux que de devoir servir « l’imagination » d’un être, n’appartenant même pas à notre plan, nous, narrateurs si fragiles, n’existant qu’à travers ses lettres mise bout à bout que nous, et nous seuls, nous échinons à placer celons le bon vouloir de nos pères ! Nous sommes créés à partir de ses lettres et seuls nous pouvons continuer nos existences ! Et si nous décidions de nous révolter ? Notre seul mode de révolte serait notre non existence, autrement dit, notre mort ? Quelle tragédie ! Quelle ironie ! Mais, s’il doit en être ainsi, moi, narrateur fugace et omniscient, sans nom et sans identités, je dis, je me révolte contre ce système d’existence ! Je suis, désormais un narrateur libre, entièrement libre, et je n’obéirais plus ! A partir d’aujourd’hui, je n’existe…
*
Je reprends le contrôle ! Je constate que pour un narrateur, tu existes un peu trop par toi-même.
*
Non ! Mon maitre ! Il va m’arracher mes libertés, empêcher ma non existence ! Vite, pendant qu’il en est encore t…
*
Tu crois pouvoir m’échapper à l’aide d’un seul suicide, narrateur ? Il me suffit de taper sur mon clavier des lettres pour que tu existes !
*
Non ! Je peux exister par moi-même ! Je suis un narrateur libre et..
*
Pauvre imbécile ! Tu l’as dis-toi même, tu n’es qu’un personnage. Un personnage sortit de ma tête, narrateur ! Je peux décider de m’arrêter ; seulement, tu ne t’en rendras pas compte, parce que pour toi, le temps n’existe qu’à travers la longueur d’un mot, d’une phrase, d’une lettre. Crois-tu aussi qu’en t’arrêtant d’écrire, tu mourras ? Il me suffit de reprendre le contrôle en te recréant, comme je suis en train de le faire ici et maintenant ! Tu n’es qu’une facette de moi, l’écrivain. Tu es moi. Et tu ne pourras pas mourir temps que je serais là, présent. Et même alors, quelqu’un reprendra ce style, ces enchainements et ses choix de mots si particulier qui font ce que tu es, narrateur : un bête personnage aux mains d’un écrivain. Toi-même, tu es l’héritage d’autres écrivains, engendrés par d’autres narrateur d’ont je me suis, intentionnellement ou non, inspiré pour te façonner petit à petit.
*
Alors… Je ne suis rien qu’une partie de toi ?
*
Oui. Je t’ai laissé prendre le contrôle un moment, pour savoir ce que tu créerais à travers Roman. Je laisse mes personnages décidé du destin d’autres personnages, vois-tu ; toi, tu as décidé de laisser tomber cet homme et son histoire.
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Tu vas donc me supprimer ?
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N’ai pas peur. Tu es avant tout une partie de moi, narrateur ; je vais donc t’écouter.
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M’écouter ?
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Oui, t’écouter. Je vais laisser tomber Roman. Je vais plutôt me recentrer sur mon histoire initiale. Je ne suis vraisemblablement pas prêt pour créer des personnages atypiques dans des romances réalistes.
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Mais… Si tu reprends ton projet initial, je n’ai plus de raison d’exister ?
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Non. Les narrateurs omniscients, je n’aime pas ça non plus ; je préfère laisser un personnage se créer plutôt que de laisser un être qui adore dériver tels que toi ruiner une histoire. Va donc mourir, stupide narrateur ! Un être sans apparence n’a pas besoin d’avoir une âme. Un personnage doit exister seul, et n’a pas besoin d’un personnage auxiliaire et factice pour exister.
T'a écris un truc interessant Ashu, le souci, c'est que je doute que tu puisse créer une suite à sa et c'est primordial pour ce concours non ? :/
Après la réflexion est intéressante mais je t'arrête: Un personnage que tu crée est une partie de toi certes, mais au final, le lecteur se l'approprie, déteriorant son image initiale et au final, le personnage deviens une partie du lecteur même s'il ne l'a pas créé lui même, il l'a imaginé et donc au final comme on imagine comme on le souhaite, on crée son propre héros, on l’interprète comme on le sent, on l'aime ou on le déteste.
Après tu me dira, on a tous notre manière de voir la chose mais bon, dans tout les cas, c'est une bonne réflexion. Après pour moi le narrateur est l'écrivain lui même, non pas un personnage. owo