Après avoir pris place en tant que professeur, à l'académie des sciences et magies d'Horuna, sur le domaine de la civilisation draconique, dont je pense en suis quelque peu expert, l'idée me vient de continuer mes études sur les humanoïdes et leurs particularités. J'eu donc la merveilleuse idée de demander à ma chère secrétaire de passer une annonce dans le journal dans le but d'annoncer l'ouverture de mon cabinet d'étude. Cela étant fait, j'attendis très peu de temps après la parution du journal qui comprenait mon annonce. En effet, le jour même de la parution de ce dernier, pendant que je lisais celui-ci comme à mon habitude sur mon perchoir avec une tasse de thé à la main, j'aperçu un grand mouvement de foule se précipitant vers les portes de l'académie. Je compris quand ma secrétaire m'annonça que j'avais environs 300 rendez-vous pour le jour même.
Je commença donc les entretiens. La plupart des personnes étaient présente juste dans le but de me voir et de vérifier si j'étais bien un dragon. Comme si mes multiples vols au-dessus de la citée n'avaient pas été suffisant. Bien que déçus de l'impact de mon annonce, j'accueillais les natifs avec toujours la même politesse, en conservant l'espoir que la prochaine personne soit venu pour l'annonce et non me rencontrer.
Cette situation dura quelque jour, je tomba par ailleurs sur un groupe d'aventurier qui n'était présent ni pour l'annonce, ni pour me rencontrer mais afin d'obtenir divers informations sur ma condition draconique. Ils furent les seuls à me le demander. Cela me sembla tout naturel de leur faire un petit cours sur l'histoire et l'anatomie des dragons (cf fiche de personnage).
Cependant, un jour, ma secrétaire m'indiqua qu'un groupe de personne plutôt étrange, tout du moins pour elle, attendais leur tour. Je me mis donc à préparer du thé et sortis une boite de biscuit. On ne peut que mieux discuter autour de thé et de cookies. Juste avant de les faire rentrer dans mon bureau, je repris mon apparence humaine et me rhabilla.
Je les fis entrer et leurs dis alors :
-"Entrez, entrez... Prenez place autour de cette table je vous prie."
Sur ces mots je m'asseya dans mon fauteuil et leurs montra les canapés, fauteuils et coussins à leur disposition, tous respectivement placé autours d'une table basse où se trouvait le thé et les cookies. J'enchaina alors en prenant une tasse de thé:
-"Quel bon vent vous amène à venir me consulter ?"
-Malheureusement, je n'ai pas encore goûté. Mais, si vous le dites, je crois sur parole.
Faust esquissa un léger sourire nerveux, tandis que ses yeux ne changèrent pas d'expression. Le cornérien ressentit comme si son hôte voulut forcer à boire son thé au skooma. Ce n'était pas que le bouc pensait que c'était du poison. Au contraire, il était bon à savoir que cela avait des propriétés apaisantes. C'était qu'il n'avait pas envie, tout simplement.
Ainsi, Orion demanda aux personnes de se comporter normalement. Faust l'aurait fait sans difficulté, si on ne lui avait pas imposé un cadre qui brisait le côté naturel. En effet, face à quelque chose qui lui observait, si l'animal était vigilant, le cornérien avait beaucoup de mal à se comporter naturellement. De plus, le fait d'être sujet avec d'autres personnes le mit mal à l'aise, sachant qu'il privilégiait la solitude. Bref, Faust refusait de participer à cette expérience. Peut-être qu'avec un autre cadre ou un autre moyen pour qu'Orion puisse l'étudier, la pilule aurait mieux passée.
Alors qu'il réfléchit aux mots pour ne pas vexer le chercheur, une odeur hétérogène agressa son museau. Elle sentait à la fois l'urine et à la fois le parfum féminin. Faust couvrit son museau avec une de ses mains. La source ? Un adolescent à l'apparence négligée. Il était accompagné d'une fille avec une tenue classique. Celle-ci se présenta sous le nom de Miura Ako. D'ailleurs, elle lui demanda un peu plus sur ses recherches, ce qui fit rougir le bouc. A vrai dire, il ne s'attendait pas à se retrouver avec quelqu'un qui guetterait ses activités.
Voilà deux choses à gérer pour le cornérien. Pendant ce temps, quelques uns se débattirent sur le goût qu'aurait Orion. Encore heureux que cela ne soit pas Faust le sujet à être dévoré. Cela déplut fortement le chercheur qui prit sa véritable forme : un dragon qui prenait presque toute la salle. Après une petite réprimande aux apprentis gastronomes et un regard noir au démon, Orion commença ses expérimentations en demandant aux gens de se présenter en quelques mots. Le premier à se jeter à l'eau fut Kcalb. Faust se demanda pourquoi le dragon avait une certaine rancune alors que le démon ne semblait pas chercher des noises. D'accord, il avait défoncé une porte. Cependant, ce n'était pas non plus quelque chose de très grave, surtout que Kcalb était très introverti comme le bouc. Puis, cela fut au tour de Flandre. Ses derniers propos ne laissait pas Faust indifférent. Il ressentit de la colère. D'un autre côté, le bouc comprenait ses préjugés. Bref, l'anthropomorphe préférait se retenir, afin de s'expliquer calmement avec la vampire. Enfin, c'était à le démone de se présenter. Si cette dernière devrait défier Rosalia dans un concours de mise en scène, la première remporterait haut la main. Même si le dragon de fleur et la démone servaient de l'environnement pour accentuer leur discours, Rosalia n'avait jamais eu à se cloner, à détruire le décor et de faire un doigt d'honneur.
Par réflexe, Faust forma une croix avec ses bras pour matérialiser un bouclier lumineux. Il était assez grand pour protéger son corps du grabuge provoqué par les clones. En attendant que la tempête se calma, il aperçut les étudiants et personnels autour du cabinet complètement apeurés par les événements. Le rire machiavélique de la démone agaça le cornérien qui n'en pouvait plus des clichés de personnes complètements hystériques qui servait de tout ce qui leur entoure comme défouloir. Tandis qu'elle planta ses crocs sur les écailles du dragon, Faust fit mime de tournoyer un lasso avec son bras droit. En basculant son bras vers l'avant, une chaîne sombre sortit de sa main droite. Celle-ci enroula le corps de la démone.
-J'ignore si c'est ta gloutonnerie ou le fait de voir Kcalb se taper la honte qui fait hérisser tes poils. Dans tous les cas, si tu veux foutre le bordel, fais-le ailleurs.
D'un geste sec, il tira la chaîne de tel sorte que la gamine se retrouvait au sol. Faust fit de tel sorte ne pas trop la blesser, histoire que le démon ne puisse pas prendre en mal l'intervention du cornérien.
-Quant à toi Orion, avec tout le raffut, je crains que tes expérimentations avec moi devront attendre, dans un cadre un peu plus privé. Je préfère être en tête-à-tête plutôt qu'être entouré par beaucoup de personnes. Si j'étais toi, je devrais quelques excuses à Kcalb. Après tout, il a juste défoncé une porte. Ça se répare facilement. Oh, tant que j'y pense.
Faust fit les mêmes gestes pour invoquer une chaîne. Cette fois-ci, elle s'enroula autour de Flandre pour la faire venir vers l'anthropomorphe. Il en profita pour sortir du cabinet, d'escorter les personnes plus ou moins traumatisées par la situation qui tourna au vinaigre et de ramener la vampire à côté de lui. Entre le seuil qui séparait le couloir de l'université et du secrétariat, Faust sécurisait le périmètre. Il fit éloigner les plus curieux et indiquait le chemin aux personnes qui cherchaient à évacuer du lieu. Le bouc s’adressa aux deux filles.
-Enchanté Ako. Cependant, je ne pense pas que cela soit le bon cadre pour en discuter. Peut-être plus tard. Quant à toi Flandre, désolé de t'avoir embarqué de force. Je vais mettre les choses au clair. J'ai peut-être des bons liens avec Link. Mais, ne me mets pas dans le même panier : celui qui a envie de t'éradiquer. D'ailleurs, si je t'ai fait venir ici, c'est pour mieux voir comment régler ton problème plus calmement. Je ne garantis pas que je réglerai ta malédiction comme un miracle. Attends-toi à ce que ça prend du temps. Si tu crois que c'est du bullshit, fais ce que tu veux. Dis-toi que si j'étais Link, je t'aurais laissé crever. Or, c'est pas le cas. Euh, puis-je ?
Faust tourna Flandre pour inspecter son dos, afin de chercher toute trace d'anomalie à l'oeil. Il sortit également son smartphone pour prendre quelques photos.
-Bref, j'ai déjà quelques informations que t'as dit avant que ça parte en couille. Dis-moi juste où et comment t'as eu cette malédiction. Quelqu'un t'as mordu ou c'était par un autre moyen ? Et pardonnez-moi pour la grossièreté. Juste que c'est signe que je commence à péter les plombs.
« Basiquement cette endroit est une sorte d'école supérieur permettant aux jeunes d'apprendre des éléments plus complexes qui n'étaient pas enseignées avant... -Ah... »
Il était rare pour Rose de trouver quelqu'un avec qui discuter qui pouvait la comprendre aussi facilement que celle qui se trouvait à sa gauche. Comprendre que la perception du temps était quelquechose de différent selon les personnes était parfois difficile, mais que dire d'une entitée reliée à la vie par une malédiction ?
Ayant vécu pendant presque 400 ans sans suivre l'évolution des choses, Raven était complétement ignorante des régles de sociétés. Etait ce une bonne idée d'être enseignée par cette IA ?
Seul le temps le dira.
L’androïde et la jeune femme se baladait donc dans les rues de la ville, Rose bombardant d'information l'épéiste avec un plaisir non feint. On aurait dit une demoiselle et son garde du corps, elle vétue d'une robe, d'une ombrelle et d'un chapeau bleu ciel tandis que Raven avait abandonné sa tenue de combat pour un jean et une veste en cuir reposant sur un haut rouge, son katana rangé dans son dos. « Avec l’essor des moyens de transmission, on a assister à une augmentation du niveau de connaissance, notamment avec les nouvelles technologies. L'endroit que nous allons est un véritable réceptacle de connaissance de l'histoire, ce qui serait intéressant... » Bang.
Un objet lourd et contondant frappa Rose sur le sommet du crane, la faisant chanceler sous l'impact avant de tomber sur le bas coté.
C'était un livre. Une encyclopédie pour être exacte. Le poids de la connaissance venait de tomber sur le crane de la pauvre IA, même si il était d'acier.
Pendant un instant, Rose resta confuse alors que son regard tomba sur l'objet. Quelqu'un aurait-il voulut atteindre à sa vie ?
« C'est... Normal ? »demanda Raven d'un air curieux, observant le livre une main glissée dans son dos par précaution.
« Non.... Ce n'est pas une chose qu'on peut considérer comme normal, se contenta de répondre l’androïde alors que son visage suivait une simulation de la trajectoire du livre,utilise pas ce genre de chose comme référence ! »
L'objet venait d'une fenêtre de l'académie, juste à coté d'eux... De leur position, ils pouvaient entendre ce qui devait ressembler à un conflit....
« Raven ? Dit moi... Tu pense pouvoir me lancer à la fenêtre ? »
Il n'y avait pas de question à se poser.
La demoiselle au katana attrapa Rose sans un mot avant de faire quelques pas en arriêre et se mettre à courir. Avec force, la combattante pris appuis sur le mur avant de bondir en arriêre afin de gagner de la hauteur, lancant Rose vers l'avant qui atterrit en douceur sur le rebord de la fenêtre, les jambes croisées. Celle-ci découvrit un véritable carnage littérraire, entourant cinq personnes rassemblées autour d'une table et d'un attirail de thé. « Excusez moi, j'aimerais savoir qui est le propriétaire de ce livre qui a manqué d'arracher la tête de quelqu'un dehors.... Il vient bien d'ici ? » dit-elle en agitant le livre, laissant une place pour Raven qui vint la rejoindre d'un bond.
L'ambiance était pour le moins... étrange et plutôt agitée. Orion qui voulait avoir de quoi prendre des notes sur des humanoïdes avait de quoi faire. Mais est-ce que c'était pertinent ? Les lieux de l'archipel étaient bondés d'humain à examiner, et les personnes se trouvant en ce moment dans cette pièce était loin... très loin de représenter l'habitant lambda de Next Wave. Et puis surtout, est-ce qu'il allait réussir à faire ce qu'il avait prévu tout court ? Voilà déjà que le dragon s'énervait et était en train de menacer trois de ses sujets à les blesser, voir carrément les buter vu la hauteur de son perchoir, c'était un bluff assez évident, à moins qu'il était sérieux et qu'il ne connaissait pas du tout les lois de Next Wave.
Grey, toujours à côté de la plaque et prenant les phrases au peu trop au sens littéral, se contenta de lui répondre :
- Merci, c'est gentil, mais ce n'est pas la peine ! Je n'ai pas d'ailes, j'utilise des propulseurs... Bon, c'est encore des prototypes, mais du coup, je sais déjà voler sans ailes !
Il ne fit même pas vraiment attention au fait que Orion était bel et bien un dragon étant donné qu'il en avait déjà vu un par le passé. Ceci-dit, une fois posé, cela ne l'empêcha pas d'examiner la bête en touchant sa queue pendant qu'il parlait. D'ailleurs, ce dernier avait posé une question mentalement, mais le robot n'y comprenait rien avec cette manière de communiquer, comme d'habitude.
Il resta donc attentif à Orion pendant que le diable se présentait. Il ne fit qu'à moitié attention à tout ce qui l'entourait en fait, n'ayant pas remarqué que le lieu était doucement en train de se transformer en monstre shitstorm. Tellement que Faust était déjà en train d'évacuer les lieux et que Cranber était littéralement en train d'attaquer le dragon, sans scrupules.
Il ne put que remarquer la démone en train de se satisfaire de la chair du maître de la session quand Grey leva les yeux. - Uh... Cela saigne ? Et bien, ce n'est pas un beignet tout compte fait alors, je vais devoir changer ce détail de ma base de donnée...
Ainsi Cranber était ici en compagnie de "Lord" Kcalb, le terme "Lord" semblait un peu exagéré pour Cyprien, d'ailleurs, il n'aurait jamais imaginé Cranber utiliser un tel terme, mais il semblait réellement très très important aux yeux de la démone. Cranber voyait très certainement Kcalb comme un père. S'il y a bien une chose qu'il manquait au garçon, c'est des parents aimant, pas qu'il n'en avait jamais eu, mais voilà, ils étaient malheureusement mort. Cyprien savait qu'il n'était pas le seul dans ce cas-là et donc il évitait de s'en plaindre, mais la souffrance causée par la perde de ces parents le torturait encore, cela faisait déjà plus de sept ans, maintenant.
Pendant que Cyp retrouvait son amie et foutait le bordel avec elle et une autre personne, Ako attendait une réponse des deux professeurs, le professeur Orion répondait avec calme qu'il avait encore une "surprise" à montrer aux personnes présente et ainsi Ako s’exécuta retournant à sa place sans se poser de questions. Et quel HORRIBLE surprise !! Le professeur qui se montrait assez "sage" depuis le début, changea totalement de comportement et de physique en même temps. Il prit sa forme dragon, forme que l'étudiante trouvait "impressionnant", il était dommage de voir qu'il s'était changé que pour donner une bonne leçon aux trois personnes qui se moquaient de lui et à Kcalb qui malgré son entrée peut discrète s'était montré plutôt calme et attentif. Ako était totalement bouleversée et dans le très mauvais sens du terme, voyant son petit ami se faire limite "maltraité" par le dragon.
Alors que Cyprien était plutôt sage — disons qu'il pouvait être bien pire que cela —, le dragon l'attrapa par sa queue d'une manière assez brutal, Cyp se fichait tellement du professeur Orion qu'il n'avait même pas remarqué son changement d'apparence. Par contre, il avait vu Cranber tiquer en voyant la manière dont celui-ci s'était adressé à Kcalb. Alors que Cyprien était soutenu par la queue du monstre, il tourna son regard vers la fillette aux cheveux blonds et aux ailes de cristal, celle-ci regardait Ako d'un regard qu'il connaissait que trop bien, Jocelyn faisait les mêmes types de regard quand il voyait un bon gâteau. On aurait cru que la fille aux cheveux blonds voulait bondir sur la petite amie de l’orphelin pour la dévorer, heureusement, elle ne fit rien, peut-être à cause du monde. Puis sans même faire gaffe à ce que disait Orion, Cyprien retombait au sol, la tête, la première, le prof l'avait relâché, sans même qu'il fasse gaffe.
L'orphelin rejoint alors sa petite amie remarquant que celle-ci était totalement mal, choquée, perturbée, il avait déjà compris pourquoi la scène qu'elle venait de voir l'avait mis dans tous ses états. Cyprien essaya plusieurs de la "ramener" à la réalité, mais ce fut sans espoir... Cette idée, de venir ici était sûrement la pire des idées qu'ils avaient eue. Enfin, Cyp s’essaya et écouta que les autres avaient dire, tout en gardant un œil très attentif sur Ako. Il lui avait déjà demandé si elle voulait quitter le local, mais elle avait répondu "non" d'un geste de la tête avec le regard vide. Ne voulant pas la forcer, il respecta son choix. En écoutant ce que disait Kcalb, Cyprien s'était mit à dessiner sur son bloc note : le dessin représentant Ako, Cranber, le garaçon aux cheveux noir et lui-même en train de cuir le professeur Orion à la brochette et le mangeant, pour ajouté une touche d'humour : Cyprien et Ako mangeaient un morceau poulet du professeur, Cranber un morceau de steak et le dernier le mangeait sur la forme de beignet, ce n'était qu'un léger gribouilli fait à la va-vite.
Quand la fille aux ailes étranges se mit à parler, Cyrprien relevait la tête et la regardait d'un air très attentif écoutant plus particulièrement sa présentation, si on pouvait appeler cela une présentation. Lorsque celle-ci se mit à parler de "malédiction" et de "tentacule" Cyp tiqua, tombant même de sa chaise d'une façon ridicule. La description donnée par la vampire lui rappelait fortement son douzième anniversaire... Comment lui aussi était devenu fou et comment des tentacule lui étaient apparut dans le dos. C'était incroyable que la description de la fillette blonde collait si bien à ce qui lui était arrivé. Même Ako et tous ses autres amis ignoraient ces quelques détails.
« Désol' » s'excusa étrangement Cyprien à cause du bruit qu'il avait créé lors de sa chute.
La chute de Cyprien avait permis à Ako de reprendre ses esprits, mais peut-être les avait-elle repris au mauvais moment ? Après la vampire s'était au tour de Cranber. Cyp l'avait remarqué, depuis un moment elle avait certaines tiques assez nerveuses... Comme-ci quelque chose la dérangeait. Elle racontait alors son histoire, une histoire plutôt triste, plus triste que celle de l'orphelin.Il comprit également pourquoi Cranber avait tant de respect pour Kcalb et il avait un peu raison, pour elle s'était limite comme un père, mais bon. Elle aurait pu s'arrêter à son récit, mais ce n'était pas le cas. Bien au contraire elle bondit furieusement sur le professeur Orion arrivant à le morde malgré la chair sûrement épaisse du dragon, car oui, il n'avait pas d'écailles. Outch, Cyp était bien contents de la compter parmi ses amis.
« Who, Cranber t'es vraiment une grande malade ! »
Ako était de nouveau choquée, elle qui avait réussi à reprendre ses esprits. Mais elle l'était un peu moins qu'avant, sûrement, car Cyprien lui avait dit que c'était l'une de ses amis avant. Mais elle avait beaucoup mal à voir la scène... Ainsi, c'était cela la puissance des héros !? Heureusement, Faust intervient et réussi à neutralisé Cranber, avant que le dessin de Cyprien se réalise et quand le professeur devienne vraiment qu'un steak. Faust prit également Ako à part et la fille aux cheveux blonds avant de sortir la classe.
Ah, mais NON !!! Hors de question de laisser sa petite amie avec cette folle qui la regardait d'un air totalement malsain depuis un moment ! Pourquoi le bouc les avait toutes deux prise à part. Cyprien décidait à son tour de quitter la pièce et de les retrouver avant que le pire arrive. Cyp courrait tel un fous dans toute l'école, ne sachant pas trop où le bouc avait été, quand il retrouvait les trois personnes, il était ravi de voir qu'Ako n'avait rien. Le gamin avait tellement couru qu'il respirait avec un peu difficulté.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« R.. Rien, on devrait retourner en classe, les autres doivent sûrement nous attendre... »
Ako sentis bien que Cyprien ne voulait pas expliquer la raison de son sprint et n'insista pas. Peut-être que les conditions lui empêchaient tout simplement d'en parler. Elle haussa simplement les épaules et décidait de le suivre, avant cela, elle salua aimablement le bouc en espérant avoir d'autre occasion de lui parler dans un endroit plus approprié.
Ainsi le jeune couple retournait en classe, toujours en bordel à cause de Cranber, mais une autre personne avait rejoins les lieux. Alors que Cyp était prêt à s'installer à sa place il se retourna voyant que Ako ne le suivait plus. Elle s'était arrêtée devant le perchoir de Orion, son regard si doux s'était totalement durci et elle commença à s'adresser au professeur.
« Professeur Orion... Comment OSEZ-VOUS !?! Comment osez-vous, vous prendre ainsi à de jeunes personnes !? Alors, c'est ainsi vous faites cours ? Vous vous transformez et ténoriser tout monde ?! On dirait un ado qui a besoin de parler haut et fort de son p... De son p... De SA BITE, pour se sentir intéressant !! Et êtes-vous sûr de bien maîtriser votre cours !? Si vous nous étudier depuis si longtemps, vous devriez savoir que l'être humain et sûrement bien plus fragile que votre espèce ! Si certains de ces personnes avaient souffert de problème physique, ils auraient pu être emmenés d'urgence à l'hôpital, j'espère vous vous en rendez bien compte !! Enfin, si vous aviez un minimum d'intelligence ce que je commence clairement à douter, vous devriez savoir qu'également nous n'aimons pas voir une espèce tentant de nous "maîtriser" et que si on apprenait vos manières de faire, il se pourrait nous cherchions à vous enfermer ! Alors, si j'étais vous, je commencerais à réfléchir plus d'une fois avant d'agir tel un sal gosse puéril...
Bien, sur ceux, j'ai terminé. »
Vous croyez vraiment Cyprien aime Ako car elle semblait à une fille sage ? Non, il l'aime, car elle disait tout qu'elle pensait. Et puis faut admettre qu'avec son petit accent japonais ça la rendait craquante... Enfin bref, si vous n'aviez pas compris, Ako aurait aimé dire "pénis" à la place de "bite", mais eu un trou mémoire, car tout simplement, la langue parlée à Horuna n'était pas sa langue maternelle, celle-ci était le japonais. Ako l'aurait sûrement bien insulté dans sa langue d'ailleurs, mais elle était sûre que le professeur le comprendrait donc elle ce retenu d'en dire plus.
Maintenant, il fallait espérer qu'Orion ne tente pas d'expérience sauvage sur elle. S'il avait bien écouté ce qu'elle avait dit, il aurait retenu la leçon et se retiendrait d'agir de nouveau bêtement. Cela dit ni Ako et Cyprien étaient rassuré. Et l'orphelin était prêt à agir s'il tentait même à toucher à un seule cheveu de la Japonaise.
Bon... Je pense m'être un peu tromper sur la façon de réagir face aux humanoïdes dans mon bureau. En effet, je n'avais aucunement prévu que la situation dérape de cette manière, que Cranber se sente insultée à la suite du regard que j'avais jeté à Kcalb, elle avait tout de meme détruis une partie de mon bureau ainsi que jeter aux quatre coins d’Horuna une partie de ma collection de livre d’apparats heureusement, et me mordis meme à la gorge, c’est qu’elle ne manquait pas de ressource la petite…
Mon étude ne pouvait ne se faire que si j’arrivais à révéler le véritable coté de chacun. J’avais don choisis comme cible la jeune démone, elle m’avait semblée instable et rudement attachée à l’honneur de Kcalb, donc … elle était une cible de choix. Passons cet aspect, malheureusement, certains de mes convives se prirent trop au jeu, comme l’autre professeur, Faust si je m’en souviens bien, ou encore la jeune Ako qui m’avait grondé comme un enfant à la suite de mes actions… c’est vrai que d’un point de vue extérieur, mes actions pouvaient paraitre enfantine, voir immature, mais bon c’était pour la bonne cause. Afin de corriger le tir, j’eu l’idée de prendre la parole à haute voix, étant donné que certains comme l’androïde dénommé Grey supportait extrêmement mal la télépathie, et leur dit avec le plus grand calme :
-« Bien, je pense qu’il est temps que je lève le voile sur la raison de ma transformation ainsi que mes actions. Comme vous l’avez vu, il n’y a que Cranber, dont les actions m’ont un tout petit peu dépassé, comme vous avez pu le constater, qui était la cible de mes actes. Le but de cette séance était de vous étudier vous les humanoïdes, non en tant que race comme j’ai pu vous le faire croire mais plutôt en tant qu’individus. J’avais remarqué dès son arrivée dans mon bureau, le caractère bipolaire et instable de Cranber, elle était donc le sujet d’étude parfait… »
Sur ces mots, je repris mon apparence, en ne prêtant aucunement attention à la blessure à ma gorge, qui rétrécis en meme temps que ma taille Je repris donc mon explication :
-« J’eu donc l’idée suite à cette observation, d’utiliser cette instabilité afin de faire ressortir votre vraie personnalité…
Je me tourna ensuite vers Ako et la regardant avec un regard désolé :
-« Ma cher Ako, je m’excuse que mes méthodes et stratagèmes aient pu te surprendre et t’offenser, je te demande donc d’accepter mes excuses ainsi qu’une place d’élève à mes cours avec ton cher camarade. »
Me tournant vers la vampirette, dénommée Flandre, je lui dis alors :
-« Ma très cher comtesse, je m’excuse du désagrément que cette situation ai pu vous causer. Par ailleurs, je vous propose mes services afin de résoudre votre problème de malédiction. Je pense que, vu l’intérêt que vous porte le professeur Arion, nous devrions nous allier afin de résoudre efficacement cette énigme… »
Dis-je en me tournant vers l’intéressé, j'enchaina ensuite en me tournant vers Cranber gisant toujours au sol :
-"Ma cher Cranber, je souhaite te présenter mes plus plates excuses. J'ai profiter de ta personne et de tes faiblesses psychologiques.
Puis me retournant vers mon assemblé je dis alors :
-"Je m'excuse donc de mon attitude, d'avoir profiter de vous et surtout d'avoir mis votre vie en péril."
Dis je en me tournant vers Ako et son repoussant camarade
-"Cela étant, j'ai pu tirer certaines conclusion de cette expérience. Je peu juste vous annocer que vos réactions que vous avez eu dans le cadre de celle ci correspondent bien aux divers réactions des peuples de ce monde. Bien je vous propose de revenir à notre sujet de départ qui était un récit de votre existence, en me précisant bien sur vos diverses particularités, et comme je vous l'avais annoncé précédemment vous pouvez me le faire de manière oral ou mental."
Suite à cela, je partis chercher un linge afin de panser ma plaie, puis récupéra Cranber encore légèrement dans les vapes et l'emmena avec moi sur mon fauteuil et la mis sur mes genoux. Voyant son attrait pour la chair et le sang, je sortis l'une de mes flasques de liqueur d'hémoglobine ainsi que certaine confiseries à base de chair et les mis à sa portée. Cela étant fait je dit alors à mes convives :
-"Bien, reprenons où nous en étions, qui souhaite continuer ?"
Je ne pu manquer l'apparition de deux personnes sur le rebord de ma fenêtre durant le bref affrontement qui venait d'avoir lieu. Souhaitant connaître leurs motivations et potentiellement les inviter à nous rejoindre je leur dit mentalement, afin de ne point avertir mes convives :
-"Enchanté mesdames, à qui ais je l'honneur ? Etes vous ici dans une quelconque raison de nuire à ma personne ou à l'un de mes convives ? Si vous êtes pacifique je vous propose meme de vous joindre à nous, nous venons de reprendre le thé, si cela vous intéresse bien entendu..."
Sur cela, je plongea mes yeux dans ceux de la jeune fille posé sur mes genoux, en essayant de lui faire comprendre que j'étais sincèrement désolé et que je souhaitais repartir sur une nouvelle base avec elle.
Alors que le récit de Kcalb tira à sa fin, il fut à la fois agréablement surpris qu'on ne lui pose aucune question et à la fois dérangé par le manque de réaction de la part de certains. C'était vrai qu'il avait exclu... Les parties difficiles. Peut-être que c'était normal, par ici, de venir d'un monde désastreux.
Peu après qu'il ait terminé de raconter son histoire, quelqu'un d'autre prit la relève : la jeune blonde qui, tout à l'heure, nourrissait Bebe. Elle se mit à hurler des questions quant à une malédiction dont le Diable n'avait jamais eu vent après s'être environ présentée (elle aimait les gâteaux, apparemment, c'était déjà ça). Ses cris eurent pour effet de rendre le démon monochrome assez inconfortable. Il était habitué à passer son temps avec des personnes énergiques, Cranber en était la preuve vivante. Cependant, cela ne voulait pas dire que ses tympans appréciaient tout ce vacarme. Heureusement, la session question de la petite vampire ne dura pas bien longtemps ; seulement le temps de quelques phrases.
C'est là que les ennuis commencèrent.
Un rire brisa le silence qui venait tout juste de s'installer. Un petit rire, léger, presque silencieux. Sachant très bien qui était à son origine, le Diable tourna sa tête en direction de la démone rose, lui adressant un regard qui se voulait ferme, lui disant explicitement de ne pas faire ce qu'elle avait en tête - mais c'était déjà trop tard pour l'arrêter.
Elle se leva et balaya la salle de ses yeux empreints d'une trace de folie.
Lorsqu'elle commença à parler et fit un pas en avant, Kcalb le savait déjà : Orion allait regretter tout ce qui venait de se produire.
Cela commença par des clones : 3 d'entre eux, apparaissant comme de nulle part. C'est seulement là que les quatre Cranber commencèrent leur récit, leurs voix toutes à l'unisson :
« Dans mon monde. C’était la guerre. Les cris et laments des torturés résonnaient de tout part. On ne pouvait pas fuir, il n’y avait pas d’échappatoire. « Vous savez ce que ça fait d’entendre vos proches hurler à mort au point de vomir leur bile ? Le son de leur os se brisant dans un bruit sec, maladif…Qui vous hante, hante toute votre vie... »
Les yeux du démon se baissèrent. Il sentit la petite créature à dessert s'agiter légèrement dans le col de son manteau, comme effrayée par la nouvelle face que montrait sa propriétaire. De son côté, Kcalb n'était pas atteint par la peur, mais par une anxiété qui le rongeait jusqu'à l'os. Oui, oui il savait quel était le bruit de leurs os se brisant -
Il ne remarqua pas que les quatre jeunes filles se dirigeaient vers la table, continuant leur spectacle.
« Avez-vous déjà dévoré quelqu’un de vivant ? Non ? Tant pis~ »
Pour quiconque le cherchait, on pouvait voir que les pupilles de Kcalb avaient totalement disparu, cette fois non par gêne mais par un sentiment complètement autre, qui lui retournait les entrailles. Le rire hystérique de Cranber ne fit que renforcer ce sentiment de perte de contrôle. S'il avait évité de donner des détails lorsque c'était à son tour de tout raconter, ce n'était pas pour rien.
« Cette Etihw...Ne soulevait pas un seul sourcil devant toutes ces morts, non... Nous étions condamnés à souffrir injustement. Ces sales anges…. »
... Elle n'avait jamais vu la fin de cette guerre. Elle n'avait jamais rencontré Etihw suite à celle-ci. Cette Etihw, déesse qui adorait le taquiner, mais au cœur changé. Les deux avaient fait de graves erreurs, mais Cranber ne pouvait voir qu'un côté de la médaille.
Ce n'était pas de sa faute si elle avait disparu.
Les quatre Cranber s'installèrent à la table. L'une d'entre elle prit la théière et commença à leur verser le thé. Celle-ci continua : « Vous savez pourquoi ? »
Le Diable savait très bien pourquoi tout cela s'était produit. Malentendus et racisme, une recette explosive, créant un Enfer pour tous pendant des générations, qui aurait pu être éternel si seulement une personne n'avait pas réalisé leur erreur à tous.
« Parce que nous étions des démons ! Voilà pourquoi ! », hurlèrent-elles toutes, jetant tasse comme théière sur le sol.
Arrête, Cranber, arrête..., aurait-il voulu lui dire, si seulement il en avait la force psychologique. Il ne l'avait pas. Cette histoire, relatant toutes les injustices qu'ils avaient vécu, le laissait complètement passif ; comme pris dans des fils invisibles.
« Vous croyez que j’ai demandé à naître comme ça hein ?! »
Tu n'es pas la seule. Tu ne sais pas combien parmi eux se sentaient comme tu te sens ; pris dans leur corps.
Elles commencèrent à faire une ronde autour de la table alors que celle qui avait le récipient en main quelques secondes auparavant se hissa sur la table.
« Etihw, un dieu qui faisait couler le sang...Je ne parle même pas de ses anges… »
Cranber. Nous aussi, nous faisions couler le sang parmi les anges ; on peut en dire de même pour les deux côtés.
Alors que le regard du Diable était toujours axé vers le sol, en profonde réflexion et tentative de se protéger de tous ces souvenirs qu'il aurait préféré oublier, sa subordonnée le présenta d'un grand geste théâtral, comme pour mettre en avant la grandeur qu'il n'avait pas. Comme tous les autres, ce n'était qu'une personne marquée par la guerre et les combats ; la seule chose qui les différenciait était le fait qu'il les avait guidés dans leur carnage.
« Mais heureusement, Lord Kcalb était là...Il combattait pour nous, notre cause. Il nous rendait forts. Nous offrant une chance pour nous venger. Il était méritant. Nous sauvant des griffes de ses insipides créatures ailées...De victimes...Nous sommes devenus des créatures de destructions les plus dangereuse. »
La vision d'une personne qui était encore en guerre, qui était encore incapable d'imaginer le point de vue de l'ennemi.
« Nous étions vivant grâce à lui. Et aujourd’hui... »
Elles prirent une pause.
« Savez vous que le sang et la chair d’un ange est un met délicieux ? Je me demande quel goût à un dragon… »
La véritable Cranber, celle qui se trouvait sur le haut de la table, reprit d'une façon beaucoup plus directe :
« HEY, LE GROS STEAK GÉANT ! », s'écria-t-elle de tout l'air de ses poumons.
Laissant ses clones sur place, elle utilisa sa chevelure vivante pour prendre son envol, alors que, de son côté, Kcalb ne fit que relever des yeux, lui prêtant à nouveau son attention complète - ses iris étaient de retour.
« Je t’avais posé une simple question et tu n’as pas l’air d’être un bon professeur si tu n’y réponds pas, pas vrai ? Cet endroit te sert à rien, t’es qu’un sale steak en fait. Tu t’en prends à mon roi et mes amis ? Dans ce cas, je vais t’apprendre à mieux traiter ceux qui te sont supérieur, toi qui n’es qu’un bout de viande sur pattes. »
... Elle va le faire. Réagissant au quart de tour, le Diable se leva de sa chaise immédiatement, mais ne l'empêcha pas de créer un véritable carnage chez le docteur Orion : table, chaises, livres, tout était détruit par les clones de Cranber. Même la porte avait été défoncée à nouveau !
Des cris se faisaient entendre, autant de la part des participants les plus peureux que de la part de la secrétaire que Kcalb avait ignorée tout à l'heure.
Il sentit à nouveau le familier de la jeune démone trembler dans les plumes de son manteau. Le démon tourna de la tête et lui adressa un regard qui se voulait rassurant : Cranber savait ce qu'elle faisait en sautant sur le dragon.
Alors que la panique commença à s'installer, Kcalb se dirigea la véritable démone, qui venait d'être maîtrisée par la chaîne d'ombre de l'homme-chèvre. À la fois inquiet quant à son état, mais en totale confiance quant à son endurance - elle ne faisait pas partie de son élite pour rien à l'époque, après tout, il se mis à genoux à côté d'elle une fois à sa proximité. Une fois sûr qu'elle n'était pas trop amochée, il se retourna et adressa un furtif regard à celui qui lui avait fait ça. Peut-être qu'attaquer était un peu trop de la part de sa subordonnée, mais il fallait dire que le professeur l'avait cherché, en la traitant de la sorte, elle, le jeune garçon et celui qui l'avait traité de beignet.
Alors que plusieurs conversations eurent lieu en fond - soit, la copine du jeune garçon passait un savon au dragon, celui qui venait de maîtriser Cranber aidait la vampire et autre, le Diable posa sa main sur l'épaule de la jeune fille.
Il commençait sérieusement à en avoir marre de cette rencontre. Si le professeur, au début, ne l'avait pas trop énervé car c'était quand même de sa faute si sa porte avait été ruinée, là, la situation commençait à dégénérer. Son seuil de patience serait bientôt, très bientôt atteint. Cranber qui réagissait de façon aussi agressive, les autres qui semblaient complètement se ficher du bordel dont ils étaient TOUS, lui y compris, partiellement responsables par leur inaction... Non mais c'était quoi ça ?!
Ce fut ce moment que le dragon choisit pour attirer l'attention de tous et essayer de calmer les tensions.
« Bien, je pense qu’il est temps que je lève le voile sur la raison de ma transformation ainsi que mes actions. Comme vous l’avez vu, il n’y a que Cranber, dont les actions m’ont un tout petit peu dépassé, comme vous avez pu le constater, qui était la cible de mes actes. Le but de cette séance était de vous étudier vous les humanoïdes, non en tant que race comme j’ai pu vous le faire croire mais plutôt en tant qu’individus. J’avais remarqué dès son arrivée dans mon bureau, le caractère bipolaire et instable de Cranber, elle était donc le sujet d’étude parfait… »
... Bipolaire. Instable. Sujet d'étude parfait ?! Est-ce qu'il venait d'avouer qu'il utilisait les traumatismes d'une enfant pour faire ressortir son côté sauvage, sa colère ? Cela atteint le cœur du démon. Lui qui était désormais complètement contre ce genre de choses, voir quelqu'un profiter des faiblesses d'une personne, qui lui était chère en plus de cela, ça piquait. Il ne pouvait pas rester de marbre.
« J’eu donc l’idée suite à cette observation, d’utiliser cette instabilité afin de faire ressortir votre vraie personnalité… Ma cher Ako, je m’excuse que mes méthodes et stratagèmes aient pu te surprendre et t’offenser, je te demande donc d’accepter mes excuses ainsi qu’une place d’élève à mes cours avec ton cher camarade. Ma très cher comtesse, je m’excuse du désagrément que cette situation ai pu vous causer. Par ailleurs, je vous propose mes services afin de résoudre votre problème de malédiction. Je pense que, vu l’intérêt que vous porte le professeur Arion, nous devrions nous allier afin de résoudre efficacement cette énigme… Ma cher Cranber, je souhaite te présenter mes plus plates excuses. J'ai profiter de ta personne et de tes faiblesses psychologiques. Je m'excuse donc de mon attitude, d'avoir profiter de vous et surtout d'avoir mis votre vie en péril. »
Haha... Belle blague. TRÈS. BELLE. BLAGUE. Des excuses, hein ? Il croyait que seulement quelques mots pouvaient régler des erreurs comme cela ? Oh non. OH. QUE. NON. Kcalb avait déjà payé beaucoup plus cher pour beaucoup moins que ça.
Il n'aimait pas la violence. Il en avait marre de tuer, de détruire, de casser. Il croyait ne plus ressentir cela depuis longtemps, cette colère, cet énervement.
Ah, Kcalb avait passé une sacrée mauvaise journée. Rien que mauvaise surprise par-dessus mauvaise surprise. Et, ce n'était pas fini.
« Cela étant, j'ai pu tirer certaines conclusion de cette expérience. Je peu juste vous annocer que vos réactions que vous avez eu dans le cadre de celle ci correspondent bien aux divers réactions des peuples de ce monde. Bien je vous propose de revenir à notre sujet de départ qui était un récit de votre existence, en me précisant bien sur vos diverses particularités, et comme je vous l'avais annoncé précédemment vous pouvez me le faire de manière oral ou mental. »
Inconsciemment, le Diable se mordit la lèvre. Il voulait faire comme si tout ce qui s'était produit ne valait rien ? Comme si ce qui leur faisait faire des cauchemars à chaque nuit n'étaient rien de plus que des mots sans sens ?
Continuant dans sa lancée, le reptile se rapprocha de l'homme et ramassa la jeune fille à moitié sonnée qui se trouvait juste à côté de lui. On ne touche pas à Cranber.
« Bien, reprenons où nous en étions, qui souhaite continuer ? », demanda-t-il.
Comme si rien ne s'était passé, encore une fois.
Le Diable se considérait comme une personne pacifique. Il n'aimait pas se battre tant que cela n'était pas nécessaire. Cependant, il ressentait quelque chose au fond de lui. Un sentiment, oui. Familier ? Plus que familier, à une certaine époque. Il l'animait, l'embrasait. Ça a un jour été sa raison de vivre, son rêve, ce qui le guidait à travers les jours.
La colère. L'agacement. Un sentiment d'injustice. Comment les traitait-ils ? Comme de simples cobayes ?
Le contrôle. La puissance noire que le Diable gardait habituellement sous son contrôle voulait, demandait à s'échapper. « Détruit », lui disait-elle. « Brise tous ses livres, toutes les tasses qu'il ne pourrait jamais avoir, explose ce plafond, cette chaise, tout. Ne le laisse pas vous traiter comme des moutons, à écouter tout ce qu'il dit juste parce que c'est ce qu'il veut. » Mais il était capable de limiter ses pulsions, n'est-ce pas ?
Action's on the way, guys !
« E-ESPÈCE DE STEAK TARTARE ! », hurla Kcalb, le doigt pointé vers la source de tous ses problèmes. Son visage était rouge, complètement rouge, encore plus que lorsqu'il n'était que gêné.
« Assumez les conséquences de vos actions, professeur ! Sans cette drogue dans le thé, Cranber n'aurait sûrement pas été la seule à vous tenir tête, et avec raison. Regardez ! Vous avez traité trois personnes comme des poupées de chiffon, puis manipulé l'une d'entre elles, pourquoi ? »
Il prit une pause. S'énerver, ça ne lui ressemblait pas ; mais personne ne semblait réagir. Quelqu'un ; Quelqu'un devait lui donner une leçon.
« Pour que votre laboratoire soit détruit. Cranber n'a pas un comportement typique, vous l'avez bien entendu ; nous deux venons d'un autre monde. Là où il y avait la guerre. Là où la mort était si laide que rien que la décrire pourrait vous faire vomir. »
Si ce tartare pensait que tout se passerait comme il le voulait, il s'enfonçait le doigt dans l’œil. En plus de cela, il avait pris Cranber ! Alors qu'il était déjà là pour s'en occuper ! Tout son respect envers cette personne n'était plus.
« En plus... Cranber ne vous aimera sûrement jamais. Lâchez-la. », ordonna-t-il, ses yeux véritablement sombres.
Sans même attendre une seule seconde, le temps de voir la réaction du lézard volant, Kcalb canalisa par réflexe sa magie vers sa main et l'envoya en direction d'Orion.
Kcalb avait beau détester devoir se battre, il était prêt à tout pour protéger ceux qu'il aimait : même attaquer en premier, s'il le jugeait nécessaire.
Lancer de dé : Opération sauvetage ! ¤ Parfait : Une boule d'énergie démoniaque atteint Orion de plein fouet. Cranber est libérée et il est blessé. ¤ Bien : Une boule d'énergie démoniaque atteint Orion. Cranber est libérée. ¤ Raté : L'attaque passe à côté de lui. ¤ Euh... : L'attaque atteint Cranber.
Sur le fauteuil... comme si la vampire ne c'était pas levée de son siège, comme si rien ne c'était produit. La table et le service à thé était intact, le téléphone du bouc n'avait aucune photo de son dos -et même si elle y était, le dos de la vampire ne serait guère visible, les appareils capturant une image grâce à la lumière ne pouvait capturer sa silhouette- les vitres elles étaient sans aucune fissure. Tout était... normal... alors pourquoi la vampire était persuadée que le service à thé avait voler en éclats et que des livres avait fusé dans les airs ?
Le regard vague, Flandre regardait un peu tout le monde. La démone, le dragon, les humains puis finalement le bouc avant de réaliser, comme si tout ceci n'avait guère d'importance :
-Mais pas moi tête de mûle ! Ma sooooeur !! C'est ma sœur qui... qui est maudite par ce satané elfe ! s’exclamât-elle en posant son doigt sur le museau du bouc.
Mais Flandre était loin de remporté la palme pour le boucan, car voilà que le démon à la chevelure d'un blanc immaculé commençait à petit à petit hausser la voix. Alors que Flandre prenait la théière et s'appretait à se prendre une autre tasse comme si de rien n'était. Elle haussat un sourcil et s'arrêtat brusquement dans son geste lorsqu'elle entendit le démon parler de drogue dans le thé. Thé que la vampire devait bien être la seule à boire. Et si elle n'était pas la seule... et bien dans tout les cas elle devait bien en avoir un peu trop bue.
-De qwoa ? Gne ???? Qu'est-ce qu'il y a dans le thé ??...
Flandre marmonnat cette question, la théière toujours dans la main, légèrement penchée comme si elle voulait toujours se servir une tasse. Mais avec cet annonce soudaine, et son arrêt brusque dans son mouvement, le liquide bouillant de la théière ne se verssat point dans la tasse mais plutôt.... sur elle...
-HAAAARRRRRR !! SA BRULE AYAYAYAYAYAAAAAAA !!!!! *un crit soudain, alors que pendant se tend là, le démon s'attaquait au dragon, Flandre elle secouait le bas de sa robe qui était totalement trempée et hésitait même à l’enlever mais... mais pas devant des gens ! Elle n'allait pas se mettre en bas devant tout le monde ! Elle s’emparât alors des coussins qu'il pouvait bien y avoir sur les canapés et fauteuils et se les tapât contre le bas de sa robe et ses cuisses tout en pleurant un peu. Quoiqu'il en sois, si elle était drogue, elle était maintenant bien réveillée.
Mais ou été donc encore passer cet horrible petit droïde gris à la voix horriblement aigue ? Tu le cherchais, sachant parfaitement que laisser un individu aussi... Aléatoire en liberté ne serait pas une bonne idée.
Et te voilà en train de fouiller la ville, à sa recherche, tandis que Nirvana rester de marbre face à tout ça. Elle ne pouvait pas réellement faire grand chose, à part te protéger en cas de soucis. Mais pour chercher un robot stupide... Ta grande sœur ne pouvait rien faire.
Finalement. A force de chercher, tu le vis devant un grand bâtiment, entrain d'engloutir de la nourriture qu'il avait du voler à quelqu'un. Lorsque ces yeux verts se posèrent sur toi, il ne tarda pas à lever une main et à l'agiter.
- HEY MASTER ! How are you doiiiiiiiing?
- Je ne suis pas ton maitre ! Et ou es tu passé? Nee-san et moi t'avons cherchés partout.
- I don't knooooow ...Oh! A squirrel!
Et le robot s'engouffra dans le grand bâtiment. Pas bon tout ça. Tu n'attendis pas bien longtemps pour le suivre, entrant alors dans une sorte...D'academy. Tu cessas bien vite de courir, pour observer l'endroit. Nirvana est toujours derrière toi.
Une academy. Cela faisait un moment que tu avais arrêté brutalement tes propres études. Peut-être pourras-tu intégrer une classe? Qui sait, tu trouveras sans doute un moyen de rendre à ta sœur son apparence !
D'ailleurs. En parlant d'elle. Durant ta réflexion, Nirvana avait pris le relais dans la poursuite de Gir. Zut ! Tu t'étais laissé distraire ! En piquant un sprint, tu finis par la rejoindre. Elle leva mollement un bras pour designer une direction. Sans poser de question, tu y alla, finissant enfin par trouver le petit robot qui... Attendez.
- Master! Took you long enough to get here.Look at that! There's a lot of cute people !
Puis, Gir entra alors dans la salle, se fichant complétement que l'endroit était déjà assez remplie par toutes sortes de personne. Non. Le robot s'en fiche. Il semble même un peu triste.
- I thought there'd be tacos....
Et toi. Tu finis par entrer aussi. Fixant tous les individus un par un. C'était très... Animé. Nirvana n'eu cependant aucune réaction. Donc...Tout va bien?
- .....Est-ce un cours qui a déjà commencer? Demandas-tu poliment, peu à l'aise.
Une puissante rafale de vent pénétra au sein de la pièce par la porte d'entrée et une sphère similaire à un ballon de football fut projetée dans les airs avant de retomber au sol. Un être aux cheveux blanc, habillé d'un short et d'un maillot bleu avec écrit "JZN 34" courut derrière la sphère, le regard déterminé et les bras raidis prolongeant la ligne de son corps. Il fonçait à tout allure et donnait l'impression que le bureau d'Orion était devenu un espace illimité où les murs n'étaient tout simplement plus atteignables. Il rattrapa le ballon et le maintint au niveau de son pied droit.
- Le numéro 34, l'attaquant Gozen, s'élance sur le stade de la salle d'études à tout allure, s'écria un autre Gozen habillé en costard et affublé d'une paire de lunettes, qui était mystérieusement apparu derrière le bureau du dragon. Il tenait un micro dans sa main.
- Eh bien je dois dire, cher Gozen, que nous pouvons reconnaître la maîtrise de ce joueur à son contrôle quasi parfait du ballon, ajouta un deuxième extra-terrestre en costume; lui ne portait pas de lunettes.
Le Gozen habillé en tenue de footballeur fit un pas en avant et tourna autour de Carl, le plus récemment arrivé et donc proche de l'entrée, pour le dribbler, puis reprit sa course. Il prit cependant le soin de laisser, pendant son dribble, un tacos dans la main du nouvel arrivant avec une dextérité proche de la perfection.
- Et c'est un Dribble Rafale parfaitement exécuté de la part du numéro 34 qui ne laisse aucun répit à la défense adverse ! Le Goal de l'équipe adverse, Orion, semble sur le qui-vive et déjà prêt à défendre férocement ses buts. Quelles sont les chances d'arrêter un tir projeté à pleine puissance, Gozen ?
- Eh bien, Gozen, je serais tenté de dire qu'elles ne sont pas nulles, mais très peu existantes. Cet attaquant est réputé pour avoir le pied solide !
- Pardonnez-moi de vous couper, Gozen, mais il semblerait que le milieu, Kcalb, que l'on surnomme le Lord du terrain, a projeté une sphère ténébreuse en direction du gardien. Serait-ce le signe d'une nouvelle super technique !?
- L'attaquant semble avoir repéré l'accumulation d'énergie et s'apprête à tirer !
- GOZEN GOZEN T'ES L'MEILLEUR ♥ TU VAS LIBÉRER CRANBER ♥ ♥ ♥criaient des pompom girl disposées en ligne contre les murs de la pièce en agitant leurs froufrous.
L'extra-terrestre s'arrêta et leva son pied. D'un coup sec, il tira et fit partir sa balle au sein de la sphère du Diable qui, mue par la force de son allié de fortune, tripla de volume. Gozen s'arrêta à côté de Kcalb, les mains dans les poches, et espérant sincèrement marquer un but.
Après avoir vérifié les photos de son smartphone, Faust constata quelques anomalies qui n'avaient rien à voir avec la malédiction. En fait, son appareil avait beaucoup de mal à détecter sa patiente. Le bouc réalisa que le fait qu'elle soit une vampire contribuerait à cette difficulté pour analyser. De toute manière, ses photos n'allaient servir à rien puisque Flandre précisa au cornérien avec indignation que ses problèmes étaient surtout liés à sa soeur.
L'anthropomorphe était agacé par son insolence. Faust se demanda comment il pouvait gagner sa confiance, si elle avait mauvais caractère. A peine le dos tourné pendant qu'il réfléchissait à un moyen de l'aborder en douceur, l'agitation au cabinet continuait, malgré l'interposition du bouc. En effet, même si Orion tentait de calmer le jeu à cause de l'énervement d'Ako, Kcalb et sa complice restèrent rancuniers envers le dragon. Pour couronner le tout, deux femmes arrivèrent par la fenêtre avec un numéro digne des figres acrobatiques pour chercher le coupable, tandis que Gozen jouait au football dans le bureau. Faust qui massa ses paupières décida de lâcher l'affaire d'expérimentations. Les trucs en groupe, le bouc eut souvent l'idée de comment va se finir.
Quand Flandre se brûla avec le thé, c'était la porte de sortie idéale pour l'anthropomorphe qui cherchait à fuir ce monde. Le bouc s'approcha de la vampire pour la soulever avec ses deux bras libres. Puis, il se dirigea vers un lieu qu'il estimait être à l'abri des regards, comme les toilettes par exemple. Faust ne prêta plus d'attention à ce qu'il lui entourait, au point de bousculer par inadvertance le nouvel arrivant. Contrairement à ses habitudes, il ne prit même pas la peine de s'excuser, tellement il était de mauvais poil. Tout ce qu'il hurlait aux gens à côté de lui était :
-Circulez ! Y a urgence !
Arrivé aux toilettes, après être assuré qu'il n'y avait personne. Faust créa un givre sur la porte qu'il avait refermé derrière lui, histoire de pousser la personne qui souhaite entrer dedans à forcer l'ouverture. Cela laissait du temps au cornérien de faire ce qu'il avait à faire. Sans hésiter, il souleva la robe et chercha toute trace de brûlure. Sur les zones en question, Faust posa ses mains dessus et émit une aura sereine, au point que Flandre ne ressentit plus de brûlures. Le cornérien gardait cet air indifférent. Cependant, on pouvait ressentir sur son visage de l'exaspération.
-J'ignore comment puis-je gagner ta confiance. Mon lecteur de pensée me dis que tu te sens persécutée, je me trompe ? J'vais te dire un truc. Rester dans ta zone de confort et refouler ta colère ne servira strictement à rien, si ce n'est que de provoquer de la discorde qu'autre chose. Je te suggère de te montrer transparente et moins hostile envers moi. Bref, dis-moi juste à propos de ta soeur et de sa malédiction à cause de l'elfe, si je peux dire. Demanda le bouc en remettant la robe de la vampire à sa place.
Faust fut assez doux sur son ton. Cependant, il restait sévère. Ses propos n'avaient en aucun but de l'insulter mais plutôt de l'amener d'elle-même à accepter la situation et de trouver des solutions à ses problèmes avec facilité. Si Faust estimait que si Flandre tournait en rond, tant pis pour elle ! Peu après, ses traits sévères se transformèrent en traits amicaux. Ce n'était pas que le bouc voulut devenir ami-ami ou jouer aux baby-sitters; c'était plutôt une approche possible pour l'aborder sans brusquer son caractère.
-Au passage, je te paie une confiserie ? C'est ce que font aussi les médecins qui doivent faire une piqûre aux enfants pour les rassurer qu'ils n'ont plus de bobos. Mais, j'ai pas de trucs sur moi. Ca peut te paraître enfantin. Après, c'est toi qui voit. De toute façon, je ne compte pas retourner au cabinet quand j'aurais repris mes affaires.
D'accord, là, c'en était trop pour Ako... Elle désirait de partir sur les mots du professeur Orion, ne lui disant ni au revoir, ni merci pour l'avoir prise comme élève... Elle n'avait même pas salué son petit ami, elle était partie en coup vent... Cyprien lui aurait bien reproché, mais en vrai, c'était la première fois qu'elle agissait ainsi et que lui il avait agis ainsi au moins une dizaines de fois, depuis qu'ils étaient ensemble... Donc bon, ne pouvait pas vraiment dire quoi, ce soit sur son comportement, même si cela l'avait offensé de la voir partir ainsi... Ça lui apprendra à toujours lui faire ce coup-là... Se disait-il.
Cyp aurait pu rejoindre sa petite-amie, mais en vrai, il voulu d'abord défendre son amie ! Non, mais quel steak tartare puant ! Cyprien était bien content que ce fameux prof qui voit soi-disant tout, n'avait pas vu à quel point le jeune adolescent était mentalement très déséquilibré aussi. IL faut dire qu'il savait comment se contrôler un minimum et comment le cacher, contrairement à Cranber qui se laissait directement submerger par ses émotions. L'histoire racontée par la démone n'avait absolument pas affecté le dragon qui semblait s'en moquer et la traiter tel un animal de laboratoire ! Écœurant ! Mais Kcalb fut le premier à réagir à la surprise de Cyprien, celui-ci était si calme, mais le dragon l'avait mis hors de lui... D'un côté, il ne faut jamais toucher à la fille fille de son papa... Enfin bref, il attaquait le dragon pour libérer la démone de son emprise. Cyprien voulut l'aider, mais encore une fois, il fut pris de cours, par une étrange personne arrivant avec un ballon de foot... Ce qui en suivit le dépassa totalement, un présentateur des pom-pom girl venu de nul part commentait les actions du soi-disant "Gozen". Pour un natif, ce nom aurait dû le percuter, mais ce ne fut pas le cas. Cyprien ignorait le nom de celui qui avait faillit se faire pendre, étant privé de télé à l'orphelinat où il vivait avant il n'avait jamais put connaître l'info. Ako lui en avait pourtant parlé, mais cela lui était sorti de la tête. Cyprien avait toujours quelques soucis pour se souvenir de nom et prénom peu courant.
L'action était en tout cas épic ! Cyprien n'avait jamais vu un tel potentiel d'"imagination"... On dirait Gozen donnait vie à toutes ses idées farfelu, avec une tel aisance inimiginable. Incroyable, surtout pour un adulte. Cyprien croyait que les adultes prenait tout trop aux sérieux et perdait le sens de leur créativité, d'ailleurs grandir faisait peur à l'enfant à cause de cela. L'action avait également détendu l'atmosphère lui donnant une situation comique, car il était clair que le dragon avait refroidi tout monde. Sauf la vampire qui s'était brûlé avec le thé.
Cranber était libérée et Cyprien décidait d'en rajouter une couche, bien que le dragon avait sûrement compris la leçon ! Mais on ne sait jamais ! Puis, il faut bien s'amuser. Cyprien se mit debout sur la table pour se montrer plus imposante et se tourna vers son adversaire !
« Hé, Steak Tartare !?! Tu aimes bien quand on touche au point sensible des gens ! Et si, on jouait avec le tiens ! »
Cyprien sortie son lance-pierre, un objet si pathétique à première vu, surtout l'enfant n'avait aucune munition avec lui... Mais il n'en avait point besoin ! Quand, il tira sur la corde, une lumière jaillit au bout de l’élastique. Cyprien lâcha celui-ci, le tir fut bien plus violent qu'un simple tire de lance-pierre classique, celui-ci rebondit de tout part dans la pièce sans toucher personne, le garçon savait bien visé et comment s'y prendre pour toucher ce qui l’intéressait. Tous les meubles, bibliothèque livres furent touché, l'impact était assez fort pour déchirer certains livres, mais quelque chose que Cyprien n'avait pas prévu se produisit. Le lancé fut si puissant que l'une des bibliothèque celle qui se trouvait derrière le dragon bascula en avant et s’écrasa sur l’immense créature celui-ci était désormais enterrer sur ses livres et peut-être assommer par l'impact de la bibliothèque contre sa tête, difficile à dire, on ne le voyait plus vraiment.
« Euh... oups... je ne voulais pas... que, enfin on devrait partir avant qu'il se libère !! »
Même, si Cyprien n'aimait clairement pas Orion, il aurait aimé ne pas l’assommer ou l’étouffer dans ses livres, autant partir avant que celui-ci s'énerve vraiment, puis, il ne voulait surtout devenir sa nouvelle proie de sujet d'étude !!
[Fin du rp pour Cyp, je vous conseille de suivre, vous êtes pas forcé de poster après ce post].