Après avoir pris place en tant que professeur, à l'académie des sciences et magies d'Horuna, sur le domaine de la civilisation draconique, dont je pense en suis quelque peu expert, l'idée me vient de continuer mes études sur les humanoïdes et leurs particularités. J'eu donc la merveilleuse idée de demander à ma chère secrétaire de passer une annonce dans le journal dans le but d'annoncer l'ouverture de mon cabinet d'étude. Cela étant fait, j'attendis très peu de temps après la parution du journal qui comprenait mon annonce. En effet, le jour même de la parution de ce dernier, pendant que je lisais celui-ci comme à mon habitude sur mon perchoir avec une tasse de thé à la main, j'aperçu un grand mouvement de foule se précipitant vers les portes de l'académie. Je compris quand ma secrétaire m'annonça que j'avais environs 300 rendez-vous pour le jour même.
Je commença donc les entretiens. La plupart des personnes étaient présente juste dans le but de me voir et de vérifier si j'étais bien un dragon. Comme si mes multiples vols au-dessus de la citée n'avaient pas été suffisant. Bien que déçus de l'impact de mon annonce, j'accueillais les natifs avec toujours la même politesse, en conservant l'espoir que la prochaine personne soit venu pour l'annonce et non me rencontrer.
Cette situation dura quelque jour, je tomba par ailleurs sur un groupe d'aventurier qui n'était présent ni pour l'annonce, ni pour me rencontrer mais afin d'obtenir divers informations sur ma condition draconique. Ils furent les seuls à me le demander. Cela me sembla tout naturel de leur faire un petit cours sur l'histoire et l'anatomie des dragons (cf fiche de personnage).
Cependant, un jour, ma secrétaire m'indiqua qu'un groupe de personne plutôt étrange, tout du moins pour elle, attendais leur tour. Je me mis donc à préparer du thé et sortis une boite de biscuit. On ne peut que mieux discuter autour de thé et de cookies. Juste avant de les faire rentrer dans mon bureau, je repris mon apparence humaine et me rhabilla.
Je les fis entrer et leurs dis alors :
-"Entrez, entrez... Prenez place autour de cette table je vous prie."
Sur ces mots je m'asseya dans mon fauteuil et leurs montra les canapés, fauteuils et coussins à leur disposition, tous respectivement placé autours d'une table basse où se trouvait le thé et les cookies. J'enchaina alors en prenant une tasse de thé:
-"Quel bon vent vous amène à venir me consulter ?"
Vampire... tant de contrainte. L'eau de pluie... Les rayons du soleil... Les maisons dans lesquelles on ne peut s'introduire sans aucune invitation... Et puis dans ce nouveau monde... il y a les humains qui grouille d epartout, un peu comme ce jour qui, attirat vaguement l'attention de la vampire. Un endroit publique ? Un parc d'attraction ou il y aurais plein de sucrerie ? Non... juste un cabinet... Enfin cabinet... un bureau et non pas des toilettes publiques !
Cela rendait ce mouvement plus curieux encore, et c'est ainsu que la vampire, qui n'était pas une très grande lectrice du journal, eu vent de cette invitation des plus folles de la part d'un certain genre de créature que la vampire n'appréciait guère : "Dragon"
Ha... cela lui rappelait certes Meiling, celle qui s'occupait du jardin du manoir lorsqu'elle était à Gensokyo... mais cela lui rappelat également sa rencontre avec la dragonne qui s enommait : "Adèle Faust" Flandre n'avait jamais réussie à supporter celle-ci. Tant d'arrogance, de prétention de la part d'une créature qui se croyait dieu tout puissant juste car elle avait des grandes cornes et des écailles... Néanmoins... c'était pas tant l'idée de voir un "Dragon" qui l'intéressait, mais plus l'idée de pouvoir se considerée comme étant "invité" de par son statut de "personne étrange".... Voilà ce qui arrivait quand on invite l'inconnu à rentré chez sois à porte grand ouverte... l'inconnu et les problèmes qui vont avec arrivent, et ce à grande pompe.
Depuis l'incident de l’exécution, la vampire avait une assez grosse prime sur sa tête, s'en aller faire mumuse à Horuna semblait être une assez mauvaise idée, mais de son point de vus, cela ne pouvait être qu’excitant et intéressant. Si jamais l'antidote était composer d'une dent, d'une griffe, d'une écaille de dragon ou autre bêtise du genre pour sauver sa sœur, elle serait bien contente de savoir ou elle peut en trouver un ! Mais bon... cela restait encore le travail à Yuga de trouver un moyen de purifier la sœur de la jeune vampire. Et quand bien même Flandre faisait souvent de la magie pour... semer un peu trop souvent le chaos. Elle était loin d'être une intellectuelle connaissant tout ce qu'il y avait à savoir à ce propos.
Portant une cape pour cachée ses ailes dans son dos, sertie d'une capuche pour cachée son visage, elle flannat autour du dit batiment et entrat finalement par une fentre qui était grande ouverte. C'était la plus grande de la baptisse, alors la vampire conclue rapidement que si c'était un dragon comme cette tête creuse de dragonne qu'elle avait rentré il y a de cela déjà plusieurs années, alors... ça devait être une fentre donnant dans le dit cabinet.
Prenant une forme de chauve-souris pour voleter jusqu'a la fentre et pénétré sans encombre les lieux, elle reprit sa forme normal, et vit le dit "Orion", ou du moins conclue que c'était lui, se diriger vers la porte qui se trouvait un peu plus loin, surement pour accueillir d'autres visiteur. Néanmoins, qu'est-ce qu'il était fichtrement grand ce bureau... mais en même temps... il faut bien si il se transforme dedans... Haussant les épaules, et restant toujours discrète, elle attendit qu'il soit à l'autre bout de l'immense pièce pour prendre ses aises et s'installé confortablement dans un des petits fauteuil face auquel se trouvait la table et la petite ribambelle de tasse et de gâteau.
~Ho~ Ca fait un moment que je n'ai pas pue prendre un thé fait maison !~ Songeat la vampire en voyant le petit service à thé sur la table en face d'elle.
Avec touts les problèmes qu'elle avait causer, c'était vrais qu'elle ne pouvait plus trop se permettre d'aller chercher des cookies ou des pâtisseries dans la première boutique venue. Il en allait donc de même pour le thé.
L'odeur des vieux livre, le thé, les discuits, le tic tac d'une petite horloge à l'autre bout de la pièce. Toutes ses petites vieilleries plongèrent la jeune Flandre dans une ambiance qui était loin d ela déplaire, cela lui rappelait avec Nostalgie au combien tout cela lui manquait. Combien de temps pourrait-elle en profiter ? Elle se demandais bien... Il risquait d'y avoir d'autres personnes après tout, et le dragon risquait aussi d'être surpris si il s'attendait plutôt à de la visite venant uniquement de la porte principale...
Flandre soupirât, après s’être risquée, sans gêne à boire dans l'une des tasses qu'il y avais. Étrangement, il n'y en avait qu'une de pleine... elle ne la réalisât pas, mais c'était surement celle du professeur qu'elle venait de boire, et l'effet du skooma qui pouvait bien avoir dedans eu pour effet que... Flandre qui déjà ne prenait guère de décision raisonnable se contentât juste de s'enfoncer un peu plus dans le fauteuil, balançant ses jambes dont les pieds ne touchait pas le sol et marmonner faiblement pour elle-même.
-Au pire... si il y a d'autres personnes, tant pis... il est tellement confortable ce fauteuil...
Et en parlant de d'autres personne, voilà que le dénommé Orion se retournait pour accueillir un groupe d'inconnu... et finalement réaliser qu'une "inconnue" était justement déjà installé en train de boire dans sa tasse sans s'être présentée avant... Et, détendue, sans aucune gêne, la vampire agitât sa main doucement pour faire coucou à tous ces gens... surement était-ce encore les effets du thé personnalisé pour le dragon... Ça la détendait peut-être un peu trop... D'ailleurs, elle avait vider la tasse et reposée celle-ci à sa place avant que le professeur ne se retourne en direction de la table...
Celui-ci restait calme et demandait quel bon vent amenait toutes les personnes ici présente, il portait sa tasse alors à ses lèvres et... réalisât qu'elle était... "vide"...
Cela faisait drôle pour Faust de revenir à l'université, après une période d'études en Sciences et Médecine. En effet, afin de tromper l'ennui, le bouc avait décidé de devenir enseignant vacataire pour quelques semestres. Il allait enseigner la physique. Durant sa promenade de nostalgie, Faust avait trouvé une annonce d'une ouverture d'un cabinet d'étude. Le bouc se demandait quel était intérêt de montrer un lieu qui pourrait être privé. Ceci dit, il n'avait pas été contre pour rencontrer quelques collègues. Le cornérien avait rencontré à nouveau la secrétaire puisqu'elle avait été également en charge de son dossier pour enseigner temporairement à l'université d'Horuna. Elle avait donné un rendez-vous qui tomba avant le début de ses premiers cours.
Le jour-J, Faust était arrivé à l'université avec sa Harley Davidson. Casque de moto entre ses pattes, il attendit que le propriétaire de l'annonce sous le nom de M.Orion fit entrer un groupe de personnes où il était inclus. Le bouc assit jambes croisées, sur le bord d'un canapé. Le temps que le professeur prit son temps, Faust balaya du regard le lieu. La décoration restait classique voire très académique. En même temps, il déposa son casque près de l'assiette de biscuits. Cette dernière ainsi que le service à thé tentait le cornérien au début. Mais, il résistait à la tentation. Et pourtant, il aimait boire du thé. Cependant, il préférait le boire seul tranquillement. En effet, l'atmosphère formelle lui étouffa légèrement, malgré son habitude à côtoyer ce genre d'environnement. Il avait l'impression d'être dans une dînette avec des snobs. Faust croisa les doigts qu'Orion n'était pas du genre à jouer avec les manières. Même si le cornérien fut légèrement crispé, il restait serein.
Un détail attira son attention : la présence d'une personne vêtue d'une cape. Faust ignora si elle faisait parti du groupe. Si c'était le cas, il aurait remarqué plus tôt. Peut-être qu'il s'agissait de son assistante.
Bref, quand Orion demanda les raisons de son arrivée, le bouc frotta sa tête, les yeux évitant son interlocuteur. Il chercha dans ses pensées les bons mots.
-Bonjour. Et bien, je suis Faust Arion, la personne qui donnera quelques cours de physique pendant quelques temps, ici. La plupart du temps, je gère une pharmacie d'Horuna qui est situé dans l'hôpital de la capitale, malgré mon apparence bestiale. Je suis venu ici pour différents raisons. La première était de savoir pourquoi voulez-vous rendre public votre bureau d'études, si je peux le dire ? La deuxième est plus pour des relations entre chercheurs. Je m'intéresse beaucoup au lien entre magie, médecine et technologie. Je me suis dit qu'il serait intéressant de partager quelques recherches et avoir quelques contacts supplémentaires. En parlant du loup.
Faust fouilla les poches de ses jeans et son blouson de moto, ainsi que son sac bandoulière, pour trouver sa carte de visite. Il la tendit vers le professeur.
-Voilà. Euh... au passage, cela vous dérange si nous pouvons se tutoyer ?
Ce n'était pas que le bouc voulut devenir ami-ami. En réalité, le cornérien vit le tutoiement comme un moyen pour lâcher la pression formelle voire montrer une preuve de confiance. A vrai dire, jouer à l'acteur pouvait passer quelques temps. Mais, c'était mieux pour Faust de parler "naturellement", sans à suivre des conventions sociales.
Grey avait attendu assez longtemps pour enfin faire partie du prochain groupe pouvant partir à la rencontre de la personne atypique occupant ces lieux. En effet, c'était plutôt bondé à l'extérieur et l'androïde ne savait pas vraiment pourquoi.
À la base, il était surtout venu pour le travail. Lui qui voyageais beaucoup dans des contrées reculées, ce n'était pas du luxe de peut être se faire quelques contactes histoire d'en savoir un peu plus sur ce qu'il pouvait rencontrer et pouvoir y tirer d'autres lien avec ses nouvelles connaissances en la matière.
Ceci dit, il ne savait pas trop non plus ce qu'attendais la personne du nom de Orion avec son annonce. Il n'était pas très précis... une recherche sur les humanoïdes ? C'était un sujet que Grey avait décidé d'étudier il y a un moment de cela pour tout dire, mais il avait de moins en moins l'occasion d'y accorder du temps.
Le voilà donc dans ce grand bureau qui avait l'air plutôt confortable et bien rangé. Il n'y avait pas l'air d'avoir trop de monde cette fois dans le groupe où il était. Il pu reconnaître très facilement Faust qui avait l'air d'avoir déjà entamé la conversation à sa manière, par télépathie donc. Grey avait toujours du mal à le comprendre via cette méthode, il espérait que cela n'allait pas causer de problèmes cette fois ci.
Il laissa donc pour l'instant les deux à leur conversation histoire de ne pas trop les couper dans leur élan. Il balaya le reste de la salle du regard avant de voir une mystérieuse personne encapuchonnée, il ne pu donc pas remarquer que c'était Flandre.
Ne sachant pas trop quoi faire face au signe de la main qu'elle fit à tout le monde, il répliqua le geste puis s'asseya non loin sur un des sièges. Sa curiosité pour une nouvelle personne reprit de plus belle et lui fit oublier ses bonnes manières.
C'est pour ça qu'il commença à lancer des regards furtif à Orion pour voir si il avait terminé sa discussion et en prenant la majorité de son temps à envahir l'espace personnelle de la vampire de son simple regard orangé.
Cela continua un moment, avant qu'il ne prenne la parole pour lui poser une simple question avec son ton de voix innocent et naïf.
Les présentations étant terminée, je ne pus manquer l'arrivée discrète d'une personne par la fenêtre de mon bureau. Il y avait donc dans le groupe qui venait de pénétrer dans mon bureau un chercheur en technologie et science, une vampire ainsi qu'un jeune homme qui se démarquaient du lot par leurs attitudes respectives. L'une était rentré en douce, un des autres m'avait complètement coupé la parole afin de connaître l'identité de la vampire et le dernier fut le premier à se présenter, mais par télépathie.
Je répondis donc à ce dénommé Faust par télépathie :
-"Merci pour votre carte, ainsi vous êtes chercheur quel coïncidence. Allez n'hésitez pas à vous jeter sur le thé et les cookies, ils ne sont pas toxics, et je vous vois depuis tout à l'heure saliver à leur simple vue. Bien poursuivons, j'ai dans ma jeunesse moi aussi écrit certains livres et traités sur le lien entre la magie et la technologie, mais elle n'était en aucun point comparable à celle qui nous entoure actuellement. Bien, si vous me permettez ..."
Je fis donc abstraction de ce dérangement et poursuivis en communiquant de vive voix à l'ensemble de mes convives :
-"Bien, je vais donc me présenter, c'est la moindre des politesse..."
Je leur transmit une image mentale de telle façon à ce que les mur du bureau disparaisse afin de laisser place à une scène mouvante tout autour de nous. Je poursuivis en les rassurants :
-"Ne vous inquiétez pas, tous les éléments que vous allez voir sont fictif. Profitez de l'expérience et de ce petit voyage au cours de l'espace et du temps..."
Le premier souvenir que je leur transmit était l'un de mes vols au dessus du Lavadôme. Ils pouvaient y observer d'autres dragon en vol, l'immensité de se territoire, et la beauté du Lavadôme et des reflets le parcourant en ce couché de soleil. Je leur laissa quelques instant afin de profiter de ce moment et de ses sensations et leurs dit alors :
-"Mes chers amis, nous nous trouvons actuellement il y a environs 4500 ans, ça fait un moment je vous l'accorde. Cependant à cette époque, je vivais déjà. Je vous présente donc la capitale de l'empire draconique de la Cime D'Argent le Lavadôme. Je me nomme donc Orion le Gris et suis et est encore un dragon... je vais bientôt fêter mes 2000 printemps. Maintenant pourquoi êtes vous dans mon bureau actuellement, c'est une bonne question... car vous l'avez choisis puis vous étiez intéressé par le sujet d'étude de mon cabinet, les humanoïdes, quel vaste domaine de recherche. J'ai donc passé cette annonce dans le but de recevoir des humanoïdes atypiques que je pourrais étudier en discutant avec eux autour d'une bonne tasse de thé et de biscuits. Vous etes donc mes premiers sujets d'études..."
Je les laissas continuer à profiter de mon souvenir et des sensations de vol qu'il procurait quelques instant. Puis je coupa la connexion. De retour dans la réalité, j'observa quelques un émerger plus difficilement que d'autre. Personne n'était égaux devant les partages de souvenirs. J'en aperçu même certain se pincer le bras à plusieurs reprise afin d'être sur d'être sortis du souvenir.
Je pris donc une tasse de thé au skooma et un biscuit et leur dit:
-"J'espère que cette expérience vous a plus, je suis maintenant tout ouïe pour vos questions au sujet de ma condition draconique."
Remarquant que ma tasse était vide, je la remplie alors et en tendis une pleine à la vampirette qui était arrivée en douce en me dirigeant vers elle. Je lui dit alors avec un grand sourire amical :
-"Bienvenue dans mon humble bureau, si tu souhaite boire ou manger quelque chose fait comme tu l'entend, tout ce qui est sur la table est comestible. Tu doit te demander pourquoi il est si grand, je te montrerais plus tard avec grand plaisir pourquoi."
Je lui fis un petit clin d'oeil complice, puis retourna dans mon fauteuil afin d'écouter les autres invités.
BLAM ! La porte du laboratoire s'ouvrit violemment, alors que les explications du professeur draconique venaient tout juste de se terminer. Le coupable ? Un homme en costume-cravate, à la chevelure blanche en bataille et aux longues cornes noires se dressant sur le haut de sa tête.
Oui, le coupable était en effet Kcalb.
Le Diable venait de pousser la porte du laboratoire contre le mur, ayant utilisé une force plus grande que prévu. Le vacarme qu'il avait causé n'était définitivement pas passé inaperçu, en tout cas.
Oups.
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Il y a quelques jours, Kcalb avait fait une découverte, pour le moins... Intéressante dans le journal. Il avait pris l'habitude de le lire à chaque matin depuis qu'il avait appris à connaître un peu ce nouveau monde. Ce serait pratique pour en apprendre plus sur l'environnement qui l'entourait et ce qui le composait. Et, justement, il était tombé sur une annonce particulièrement intéressante dans celui-ci. Il s'agissait simplement d'une petite publicité, parlant d'une recherche sur les particularités des races humanoïdes. À la fois curieux et voulant partager son savoir, le Diable décida de s'y rendre. Dans le meilleur des cas, il pourrait en apprendre plus à propos de ce monde et des races qui le composait - mis à part les humains et quelques démons, il n'avait pas croisé grand monde. Dans le pire des cas, si c'était un piège... Il savait se défendre. Rien de mal ne lui arriverait. (Sauf, peut-être, un excès d'interactions sociales. Mais il devait le faire.)
Il avait bien vite fait ses valises. Ce n'était pas comme s'il possédait grand chose, après tout - et il était parti. Il regrettait d'avoir laissé Cranber sans supervision, surtout aussi tôt après l'avoir retrouvée, mais ce n'était pas comme s'il voulait prendre le risque de l'emmener avec lui. Qui sait ce qu'on pouvait lui faire ? (Ou ce qu'elle pouvait faire ? C'était encore plus terrifiant.)
Et le voilà donc, devant l'académie des sciences et des magies d'Horuna, où il n'aurait jamais mis pied si une telle situation ne s'était pas présentée. Il entra, le pas confiant, mais calme. Il s'arrêta devant le bureau de la secrétaire.
Pour bien vite apprendre qu'il était arrivé tout juste en retard pour la session du moment.
Choqué et frustré, le démon monochrome évalua mentalement sa situation. Déjà, première option, il pouvait attendre la fin de cette session et poliment et calmement s'incruster à la suivante. Attendre, attendre, il ne faisait que ça de sa vie attendre. C'était, pour faute de termes plus poétiques, devenu une grosse loque au fil des années, chez lui. Il n'avait rien à faire, car son monde était en paix, il n'avait pas besoin de sa force.
Mais là, il n'avait clairement pas envie de passer sa journée ici, à attendre pour pouvoir rencontrer un chercheur qui lui poserait certainement maintes questions, intéressantes mais peut-être embarrassantes. Il était certes ici pour ça, mais il était surtout aussi ici pour récupérer des informations quant à Next Wave.
Sa seconde option, alors ? S'infiltrer subtilement dans la salle, en essayant de ne pas se faire remarquer, en espérant très fort qu'ils n'aient pas encore commencé et n'en soient qu'aux formalités. S'il réussissait à être assez discret, peut-être que cela lui sauverait beaucoup de temps...
Alors, sans hésiter, c'est l'option qu'il choisit. Peu importe, il en ressortait gagnant, n'est-ce pas ?
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C'est à ce moment-là que Kcalb réalisa qu'il avait fait une terrible erreur de jugement. En plus de ne pas réussir à arriver à temps, son niveau discrétion était négatif ! C'était comme si, inconsciemment, il faisait tout pour attirer l'attention. Déjà, la porte. Il avait mal jugé la force nécessaire pour l'ouvrir et l'avait donc projetée contre le mur, créant un sacré boucan. Après, il avait fait la chose la plus intelligente qui soit ; resté planté là comme un piquet, la bouche ouverte, silencieux. Pendant de longues, longues secondes.
« Hum... Je-je suis déranger de vous désolé - désolé de vous déranger. », dit-il, son visage teinté de rouge.
Malgré ses tentatives de le cacher, il était clair que le Diable était gêné. Son regard ne croisa jamais celui de ses nouveaux interlocuteurs ; il leur adressa à peine un coup d’œil, le temps de les examiner brièvement. Il y avait un homme-chèvre, deux de ce qui s'apparentait à un humain et une figure encapuchonnée. Bref, un bon gros rassemblement multi-racial, qu'il se faisait un plaisir de rejoindre.
Il se racla la gorge, essayant tant bien que mal de faire comme si de rien n'était, et fit quelques pas en avant. Il avait une réputation à tenir, et la première chose à faire pour être poli était de se présenter. Il s'approcha donc particulièrement de l'homme qui semblait être le professeur, n'osant cependant toujours pas le contact visuel.
« Je me nomme Kcalb. J'ai vu votre annonce dans le journal, professeur. ... Je m'excuse de vous avoir interrompu. », affirma-t-il poliment, excluant volontairement quelques informations lors de sa brève présentation. Il n'était pas ici pour affirmer haut et fort à tous les inconnus qui il était, mais il ne mentirait pas si on lui demandait. C'était... Tout simplement une omission.
En attendant une quelconque réponse, rejet ou invitation à rester, il se laissa observer la pièce plus en détail. Enfin, la pièce, c'était un bien grand mot - la première chose qui attira son regard fut la théière sur la table. Voir cela raviva en lui certains souvenirs de son passé, avant qu'il ne soit téléporté ici soudainement. Il adorait le thé, même s'il n'avait pas eu l'occasion d'en boire une tasse depuis son arrivée sur l'archipel volant. Ça lui manquait, mais il ne pouvait pas être malpoli et se servir - il était beaucoup trop timide maniéré pour cela. Voyons, c'était un roi, un Diable, la crème de la crème des démons, pas un barbare. Malgré ses efforts aberrants pour le cacher, on pouvait facilement voir qu'il faisait des yeux doux à l'ensemble de thé qui se trouvait sur la table.
Oh, ils pourraient parler démons, dragons (d'ailleurs, dragon, il avait entendu dire qu'il y aurait un dragon par ici avant d'entrer, mais il n'en voyait nulle part), chèvres, robot et vampires autour d'une bonne tasse, non ? Non.. Peut-être espérait-il simplement trop.
C'était silencieux.... le professeur et le bouc, que la vampire avait bien évidement reconnu à cause de leur derrière rencontre au café, passaient leur temps à se regarder dans le blanc des yeux. L'autre personne était également pas complètement inconnu à la vampire. C'était pas lui qui lui avait poser des questions bizarre sur la colère la dernière fois ? Lui aussi c'était une rencontre du café...
La vampire continuat de balancer un peu ses jambes, le coude contre l'acoudoir du fauteil et sa main appuyée contre sa joue alors qu'elle semblait attendre que le temps passe. De son autre main, elle prit un gateau aux pépites de chocolat et croquat dedans, l'air penssive... enfin cet air sur son visage n'était guère visible. Mais... tout cela semblait fort ennuyer pour Flandre qui connaissait déjà la majorité des personnes ici présente.
Puis elle sursautât, le professeur s’exclamât enfin, et ce à vive voix, se présentant. Enfin il avait une drôle de façon de se présenter, car voilà que tout autour du groupe, les murs semblait s'éloigner et s’effacer. Il y avait plein de dragon adèle... enfin ce que la vampire appeler "dragon adèle" c'était les dragons clichés avec des ailes des écailles et etc... La vampire, durant la vision restât agrippée à sa chaise, comme si elle avait peur de tomber là dedans... elle s'attendait pas vraiment à ce que "ceci" sois une simple formalité pour se présenter. Regardant tout autour pour voir si il n'y avais pas de dragon qui sortirait du lot, elle ne vit pas vraiment grand chose. Certes Orion avait moins d'écailles et était moins massif que d'autres dans cette vision, mais tout les dragons semblaient avoir, dans cette vision, des ailes.
Et finalement, la vision s’arrêtât, et quelque chose interpellait la vampire... la vision date de 4500 ans.... le dragon va avoir 2000 ans... Il c'était trompé peut-être ? La vampire cachât légèrement sa bouche avec l'une de ses mains tout en baillant, comme si elle revenait d'un film au cinéma puis se frottât les yeux de ses mains aux doigts dotés d'ongles plus longs et pointus. La vampire était tout de même curieuse de savoir comment le professeur avait pu faire cette espèce de "projection".. C'était assez amusant à regarder. S’apprêtant à dire quelque chose, et occasionnellement à se risquer d'être reconnue par le bouc et l'androide en raison de sa voix enfantine, la vampire ouvrit la bouche, mais aucun son en sorti... du moins presque... en grand boucant se fit entendre sans pour autant que sa ne vienne de la vampire... -pour une fois que ce n'était pas de sa faute- A l'autre bout du bureau, à la porte se tenait une personne avec de grande cornes, il avait littéralement sorti la porte hors de ses gongs et plaquer celle-ci contre le mur. C'était... amusant. Enfin quelqu'un di'ntéressant, quelque ne connaissait pas et qui ne semblait pas du genre ennuyant.
Celui-ci avait ouvert la porte tellement brusquement qu'un courant d'air passat légèrement dans la pièce, poussant et faisant doucement tomber la capuche de la vampire en arrière. Mais celle-ci était trop excitée par la présence de se nouveau venu pour s'en rendre compte et se mit à... applaudir...
-Woa trop bien comme entrée ! Tu as littéralement fait sortir la porte de son cadre ! Hahahaha~
Autant dire que Flandre était bien sur la seule à rire de cela. Et d'ailleurs il pouvait être assez difficile de comprendre pourquoi cela l'amusait tant... mais le bouc n'avait même pas besoin de tourner la tête et de la voir sans capuche pour s'avoir à qui il avait à faire. En tout cas... c'était probable. Après tout Flandre avait déjà eu une réaction similaire au café. Rire du malheur des autres... et de bon cœur en plus...
-Moi aussi sa m'arrive souvent de casser sans vouloir des portes ! Elles sont si peu solide.. surtout ici ! On dirait des cracottes ! Hoooo...
Son attention fut alors encore attiré par autre chose...
-En parlant de bonnes choses... Crounch~ <3
La vampire se saisit d’une petite cracotte à la framboise qu'il y avait sur la table et croquât à plein dent dedans... depuis tout à l'heure.. elle ne faisait que ça.. se servir dans les gâteaux et dans les tasses. Elle buvait dans la nouvelle tasse qu'on lui avait donné, mangeait les biscuits de bon cœur sans trop réfléchir ni se poser de question. Il était clair qu'elle était d'humeur un peu enfantine. C'était surement le mieux pour elles vus ce qui lui arrivait lors de ces derniers jours. Un moment pour s'amuser, se goinfrer et rigoler... ça ne fait de mal à personne... enfin presque... il fallait juste qu'elle évite de trop s’exciter. Mais au final... elle n'avait point fait sa remarque vis à vis de l'âge du dragon... pour une fois qu'elle s’apprêtait à réagir à la conversation de façon constructive... tant pis... peut-être plus tard, si personne d'autre ne venait faire une entrée aussi divertissante...
Lorsque Cranber ouvrit les yeux ce matin-là, elle se sentait...assez bizarre. Son pyjama ne semblait plus vraiment être trop grand pour elle. En fait, il lui allait plutôt bien.
Laissez-moi vous expliquer. Quelques semaines auparavant, le lendemain de sa journée à la plage et de sa course-poursuite avec Mors dans les rues d’Horuna, la démone avait subi un étrange changement… Oui, elle avait pour ainsi dire, rajeunis. Non pas de quelques années, mais assez pour se retrouver dans le corps d’une enfant non loin de la dizaine. Phénomène qui lui était tout à fait nouveau et qui restait un pur mystère pour notre très chère Cranber. Et aujourd’hui, elle avait...grandi. Oui, grandit.
Seulement, elle n’est pas retrouvée son apparence d’adulte de 25 ans (convertis en âge humain), mais elle ressemblait à une adolescente non loin de la majorité. C’est en quittant son lit ce matin pour se planter devant la glace, que Cranber vit son apparence un peu plus mature et son corps moins frêle. Ses cheveux avaient aussi poussé et ses traits avaient l’air...beaucoup plus fin et gracieux que sa bouille de bébé et son visage fou d’adulte. Bebe et Cocoma, une peluche vivante et un gros chien à deux têtes, furent tout aussi surpris de voir le changement de leur amie, qu’ils connaissaient sous sa forme d’enfant jusqu'à présent.
Amanda, elle, fut tout aussi surprise mais semblait s’y faire assez rapidement. La trentenaire ne tarda pas à lui trouver des habits à sa taille et notre démone eut tôt fait de finir son petit déjeuner qu’elle fut prête pour la journée ! Capelet blanc aux bords festonnés et une robe noire élégant relevé de jupon magenta, Cranber était assez charmante avec ses nouveaux traits. De plus, il faisait plutôt beau aujourd’hui et la démone se sentait d’humeur à aller profiter d’une petite promenade.
****
-Ah lala… Dis Bebe, tu ne t’ennuie pas.”
-Mobebe ?”
Cranber avait enfin rompu le silence, jetant un regard ennuyé à sa peluche vivante qui voletait près d’elle. Voilà maintenant une bonne heure depuis qu’elles avaient quitté l’appartement d’Amanda, laissant ce gros paresseux de Cocoma à la maison. Le canidé à deux têtes avait préféré dormir bien confortablement sur le tapis au lieu de profiter d’une sortie en plein air, la démone ne pouvait pas lui en vouloir, Horuna était un coin assez tranquille si on ne mettait pas les pieds en terrains dangereux. Les habitants de l’île vivaient plus ou moins paisiblement et l’ex-combattante d’élite de guerre aurait voulu un peu plus d’actions. Pour le moment, elle se baladait sagement dans les rues et donnait un regard interrogateur à Bebe.
-Je pense qu’on aurait dû rester à la maison et dormir avec Coco…non ?” fit-elle d’une voix un peu déçue tout en prenant place sur un banc public. La jeune démone avait pris soin de choisir un endroit frais à l’ombre et adoptait un comportement étrangement élégant. Elle ne le faisait pas exprès, c’était comme si elle avait toujours eu l’habitude de paraître aussi distinguée . Dire que quelques jours plus tôt, elle se curait le nez sans aucune honte.C’était vraiment étrange ses changements... Mais elle s’en fichait.
-Mobe ! {Soleil !}” Répondit la peluche magique en se posant aux côtés de son amie, profitant de la brise se levait doucement.
-Oui... Une journée pareille serait bien gâchée en étant paresseux…” soupira Cranber en posant une main sur sa joue, la mine attristée. Un silence se posa à nouveau, laissant le léger bruit des arbres danser sous le vent emplir leurs esprits. Le quartier dans lequel habitait Amanda était vraiment charmant, il y avait un grand parc de verdure, des rues marchandes et il se situait non loin de la grande place où une fontaine s’y dressait.
Cette même fontaine où Cranber avait retrouvé Mors, Kcalb…et une partie de ses souvenirs perdus. Ils avaient chacun pris congé après cette journée. Bien que la démone ait préféré rester avec eux, elle comprenait qu'ils avaient besoin de rester seuls et d’avoir un minimum d'espace privé. Et puis…
qui voudraient rester en compagnie d’un monstre ?
Cranber se mordit la joue en regardant sur le côté. Non, il ne fallait pas qu’elle pense à cela ! pas comme ça ! Lord Kcalb et Mors étaient sa famille…Sal aussi…
mais pourquoi ne restaient-ils pas avec elle ?
-Mojube ? {Cranberry ?}”
Bébé avait remarqué l’air soudainement sombre de la démone et avait quitté sa place sur le banc pour voleter devant le visage de Cranber.
-Ah ? Non, ne t’inquiète pas... Je me perds juste dans mes pensées ~” assura bien vite la dévoreuse en tapotant la tête de sa peluche vivante. Elle lui offrit un sourire doux avant de la prendre dans ses bras. Kcalb, Mors, Sal…Où étaient-ils ? Que faisait-il par cette nouvelle journée des plus rayonnantes ? Soudain, une idée de génie traversa l’esprit de la jeune démone. Avec un sourire, elle se releva, gardant Bebe au creux de ses mains.
-Et si…nous allions rendre visite à nos amis Bebe .”
****
-Mais mademoiselle puisque je vous dis qu’il faut attendre la prochaine session…”
Cranber et Bebe étaient entrée dans un établissement académique et se faisait retenir par une secrétaire qui semblait bien embêtée. Elle n’avait pas réussi à retenir une autre personne d’entrer dans le bureau de son employeur qui venait tout juste de commencer une session. Il y avait déjà assez de monde qui attendaient et Cranber lui donnait du fil à retordre. Bebe, elle, était perchée sur l’épaule de son amie et regardait la jeune femme en faisant claquer sa denture de piranha.
-Je refuse d’attendre.”
La réponse de la démone fut accueillie par un long soupir exaspéré de la secrétaire. Cranber quant à elle, fit un sourire qui se voulait désolé, alors qu’elle ne l’était pas pour le moins du monde. Si elle avait suivi Lord Kcalb jusqu’ici, ce n'était pas pour attendre bêtement à la porte. Elle s’en fichait de ce dénommé Orion où des études et serait plus que ravie de quitter ce vestibule qui commençait à sentir le renfermé. Voir Kcalb dehors, totalement par pur hasard avait été une aubaine à ne pas laisser passer !
De base, elle comptait retrouver Mors dans sa chambre d’hôtel mais Lord Kcalb était devenu prioritaire au moment où elle l’avait vu, muni d’une petite valise, partir en direction de cette académie magique. Son altercation avec la secrétaire ne passait pas inaperçue et la démone pouvait sentir les regards posés sur elle. Mais bien sûr, ça, elle s’en fichait comme son premier massacre.
-Je suis désolée Mademoiselle.”
a secrétaire semblait avoir repris un semblant de sang-froid et gardait une main posée sur le torse de la dévoreuse pour l’empêcher de faire un pas de plus. Elle se racla bruyamment la gorge avant de continuer.
-Le professeur Orion vous recevras avec plaisir…”
Elle redressa ses lunettes en prenant un air sévère.
-Une fois sa session actuelle terminée.”
Cranber lui jeta un regard vide en abordant une expression neutre. Après un moment totalement interdit, elle se pencha vers la jeune femme et…
-Kss, kss…”
La secrétaire se retrouva devant un sourire des plus effrayants. Elle déglutit en fixant les dents pointues de la démone aux cheveux roses.
-Si vous ne me laissez pas passer, je crains que vous méritiez simplement de mourire ici et maintenant hi hi~” susurra Cranber pendant que Bebe se faisait menaçante. Les cheveux vivant de la démone se mirent à se déployer et caresser les joues de la jeune secrétaire de la même manière qu’un chat s’amuserait avec une de ses proies.
La jeune femme tremblait comme une feuille et finit par s’écarter le plus loin possible de la démone, lui laissant le champ libre. Elle balbutiait quelques phrases que Cranber ignora. Elle avait eu ce qu’elle voulait et se dirigea vers la porte en jetant un sourire carnassier vers la secrétaire qui avait du mal à tenir sur ses jambes. Celle-ci allait avoir besoin d’un bon remontant après ça.
****
Cranber ouvrit la porte pour tomber sur un groupe de personnes prenant le thé. Elle balayait la pièce du regard sans saluer le groupe et reconnu Faust. Quelques secondes plus tard, ses yeux se posèrent sur Kcalb et la démone fit un sourire ravi et quelque peu...malsain. Bebe elle, restait silencieuse mais semblait très attirée par la table et le petit buffet. La démone décida de s’approcher de Kclab et lui fit un petit coucou de la main en souriant innocemment cette fois. Elle était si contente de le retrouver !
-Coucou !” fit-elle en prenant une chaise aux côtés de son Lord. Bebe quitta son perchoir pour aller se faufiler dans le col à plumes noires du devil, non sans pousser des petits couinements affectueux. Cranber elle, joignait les mains et faisait part de son contentement en se dandinant légèrement sur sa chaise.
-Vos faites quoi ici Lord ?” demanda-t-elle avant de se rapprocher de lui. “Je peux les manger dites ?” chuchota-t-elle tout bas, près de l’oreille pointue de son roi. Son regard se posa sur le petit vampire que se régalait de biscuits en tous genres. Bebe la remarqua aussi et tenta de l’approcher timidement en regardant ce qu’elle mangeait, on pouvait voir un filet de bave s’échapper de la gueule de la peluche vivante. Cranber lui fit un ravissant sourire en retournant à sa place et se mit à observer le reste du groupe plus attentivement. Son regard se posa alors sur Orion et elle haussa un sourcil curieux.
-Comme c'est étrange…” fit-elle en fixant le professeur. Elle ne tarda pas à se lever, ignorant les remarques ou répliques qu’on pourrait lui donner et s’avança vers Orion. Une fois plantée à ses côtés, elle l’étudia longuement du regard avant de se pencher vers lui, se fichant complètement de son espace privé et se mit à renifler l'air. Il sentait… le steak. Non. Quelques choses qu’elle avait déjà mangé en tout cas… Il y a longtemps, bien longtemps. Elle jeta un regard vers Kcalb avant de reposer ses yeux rouges sur le professeur qui sentait la viande fraîche.
-.......”
Elle prit une mèche des cheveux du dragon humanoïde et la souleva comme un torchon sale, continuant de fixer l'inconnu.
-Steak..."
Quelques minutes passèrent.
-Je peux te manger ?” Finit-elle par demander en souriant.
Si la plupart des personnes comme Grey qui venait d'arriver ou la personne sous sa capuche se mirent facilement à l'aise, Faust restait craintif. D'ailleurs, Orion semblait remarquer son caractère quand le bouc hésitait à se jeter sur le thé et les biscuits. Ne voulant pas trop offenser le chercheur, le cornérien finit par prendre une des confiseries pour goûter. Le gâteau n'était pas mauvais. Au contraire, cela rappelait à Faust des souvenirs d'enfance.
Il finit rapidement le biscuit, quand Orion projeta aux invités quelques images pour parler de lui. Pas besoin pour ce dernier d'utiliser des technologies pour faire un home-cinéma. Il n'utilisait que ses souvenirs. Faust ne se cacha qu'il était un peu jaloux de ne pas posséder ce genre de pouvoir. Cela devrait être pratique pour prouver quelque chose qui ne pouvait pas être filmé. La projection ne faisait ni chaud ni froid à Faust. 1999 ans et bientôt 2000. Cela ne lui étonnait pas, surtout si le hôte était un dragon.
Peu de temps après, un nouvel arrivant vint entrer dans la salle. Il ne fit pas attention à sa force que la porte s'enfonça avec fracas. Faust regarda l'inconnu d'un air confus. Au final, il finit par ne plus y prêter attention. Le bouc voulut le mettre à l'aise puisque l'arrivant sous le nom de Kcalb semblait encore plus renfermé que l'anthropomorphe. Tout ce qu'il pouvait faire était d'échanger un sourire bienveillant, même si il était mêlé à une grimace de surprise à cause de sa force.
Si l'entrée surprit Faust, ce n'était pas le cas pour l'enfant sous sa cape. Elle était même impressionnée. Le bouc reconnut immédiatement cette voix à la fois innocente et à la fois mesquine. Il craignait que Flandre allait reproduire les événements au café. Néanmoins, elle fut concentré sur ce qu'il y avait sur la table que Faust pouvait se soulager. Cependant, comme garder un « enfant » n'était pas suffisant, une autre fillette se ramena dans le cabinet. Bizarrement, son apparence semblait familier pour le bouc. Du moins, il avait impression de voir la petite sœur de Cranber. Faust se demanda comment des mineurs d'apparence pouvaient facilement entrer dans un tel lieu, sans se soucier du regard des autres. Mais, ayant déjà vu Flandre à l'action, le bouc ne préférait pas trop se poser la question. D'ailleurs, il avait mieux fait de se retenir de faire une remarque désobligeante.
Telle sa « grande soeur », la « cadette » utilisa ses cheveux pour inspecter Orion. Faust restait les bras croisés, totalement stoïque. Il échangea par télépathie quelques mots uniquement au chercheur.
-Je vois. Mais, qu'est-ce que t'attends de nous, durant cette séance qui te sert de soi-disant expérimentation ? Ceci dit, si tu cherches de vrais êtres humains, je crains que t'aurais dû préciser ton offre. Après, si t'acceptes des humanoïdes, tu es servi. J'espère que t'as beaucoup de patience ou que tu sais te défendre quand il s'agit de « garderie ».
Grey attendit un moment pour avoir une réponse à sa question de la part de la personne encapuchonnée. Mais rien, pas de réaction. Peut-être qu'elle ne l'avait pas entendu, ou bien tout simplement qu'elle n'avait pas l'intention de lui répondre. Dans tous les cas, Grey avait l'air bien con à rester immobile, les yeux rivés sur cette personne en attendant une réponse.
Il allait réitéré sa question mais quelque chose l'en empêcha. Il n'avait pas fait attention à ce qu'avait dit Orion et du coup, il ne s'était pas préparé à ce qui allait suivre. Sa vision se déforma, les murs commençaient à... danser ? Il ne savait pas trop pourquoi, mais il avait l'air d'être dans un vrai trip psychédélique, enfin, si seulement il savait ce que c'était.
En effet, la télépathie et autre chose manipulant la pensée ou la vision, cela ne faisait pas bon ménage avec le processeur du robot qui avait quand même une façon de marcher différent qu'un être organique. Si le but d'Orion était de lui transmettre les souvenirs de son passé. Du côté de Grey, il commença à voir que les pâtisseries prenaient vie et que les meubles ainsi que les personnes étaient en train de se transformer en gâteries en tout genre.
Bien sûr, Grey était curieux par toutes ces choses fictives qu'il n'eut jamais la chance de croiser en vrai. Flandre était maintenant une délicieuse sucrerie à la fraise à ses yeux tandis qu'Orion ressemblait à un gros beignet au caramel salé.
Ne sachant pas du tout ce que cela pouvait être, il était de son devoir d'examiner tout cela pour enrichir sa base de donnée. C'est pour cela qu'Orion pu avoir la désagréable surprise de sentir des mains passer le long de ses épaules pendant que la langue de l’androïde s'emmêlait à ses cheveux lorsque il eut finit ses explications sur ce qu'il venait de faire. Bien sûr, cela ne dura pas longtemps. L'illusion s'estompa et Grey pu très vite se rendre compte que tout était redevenu à la normal. Il en était confus, mais ne s'excusa pas étant donné qu'il ne savait de toute manière pas que ce qu'il venait de faire n'était pas très poli.
Il descendit du professeur avant de regarder à nouveau autour de lui. Cette fois, la personne encapuchonnée avait disparue et Flandre avait pris sa place. Il se souvenait d'elle, même si il n'avais pas pu avoir la chance d’interagir avec elle, il se souvenu qu'elle avait un tempérament qui l'intéressait. Malheureusement, cela n'avait pas plus à Faust la dernière fois, il tenta donc de ne pas trop l'importuner cette fois.
Les yeux orangés de Grey se tourna donc vers le reste des personnes qu'il ne connaissait pas. Une étrange personne cornue... Le père de Faust ? Uh, il ne savait pas trop, et puis, son attention se détourna très vite sur une étrange personne qui avait l'air d'être intéressée par le professeur qu'il était en train de lécher.
- C'est pas du steak. D'après la vision qu'il a partagé, si j'interprète bien les choses vu que je n'ai pas tout compris. Il descend d'une fière lignée de.....
Il fit une recherche, envoyant une requête à une base de donnée publique.
Cyprien était à quelques kilomètres du cabinet, il attendait sous un arbre sa petite-amie Ako qui désirait participer à l'ouverture du cabinet. Après, dix petites minutes d'attendes, elle arrivait. Elle avait ses longs cheveux noirs attachés en queue cheval, portait un t-shirt de couleur bleu ciel et une jupe qui lui arrivait jusqu'aux genoux de couleur orange, elle avait un petit sac à main également bleu... Oh et Cyprien, bah, il avait toujours sa salopette qui portait toujours l'odeur de pipi du clebs de Cranber, son vieux t-shirt déchiré, ces cheveux ébouriffés et mal coiffés et un sac à dos où se trouvait Lenny et son lance-pierre et d'autres petit truc.
« C'est quoi cette odeur ?! » se demandait Ako en se bouchant le nez.
« Oh un chien m'a pisser dessus, impossible de faire fuir l'odeur. » répondait Cyp l'air un peu agacé.
Ako soupirait, pourtant Cyprien savait que pour elle ce jour était très important, il aurait put avoir un peu plus de tenue, au pire, il aurait dû simplement passer chez elle, pour qu'il nettoie au moins sa salopette, enfin il était trop tard, mais heureusement Ako était une jeune fille prévoyante, elle sortie du parfum de son sac et la parfuma, Cyprien se mit à tousser à cause de l'odeur.
« Voilà, j'espère que ça suffira à masquer l'odeur, allons-y, je ne veux pas être en retard ! »
Le jeune couple se mit ainsi en direction du cabinet d'étude, en fait si Ako tenait à y aller, c'était plus pour faire plaisir à ces parents qui désiraient voir un avenir prometteur pour leur jeune fille. Il était souvent sur le dos de leur fille, surtout concernant les études. Cyprien ne voyait aucun intérêt d'aller à ce cabinet d'étude, il avait vu l'annonce dans le journal, et cela ne lui donnait pas réellement envie, mais bon soit, s'il y allait, c'était seulement pour accompagner sa petite-amie qui stressait à l'idée d'y aller tout seule. Après quinze minutes de marches, ils se retrouvaient devant le bâtiment, un énorme bâtiment qui était plus impressionnant, Ako s'arrêtait net plus stressé que jamais. Elle n'imaginait pas entrer dans un lieu si "incroyable" visuellement parlant.
« C-C'est plus grand que je l'imaginais... »
« Bof, c'est vrai ça à de la gueule, mais le bâtiment ne va pas te manger, aller vient. »
Cyprien lui tendu la main, mais Ako semblait préféré se pendre à son bras, le couple entraient dans le grand bâtiment pour rejoindre la pièce qui les intéressait, la porte d'entrée était incroyablement grande, un peu trop au gout de Cyprien, mais bon, au moins ils étaient arrivé à l'heure. Il s'installait dans un coin de la pièce, un bouc s'était mis à parler, puis le professeur Orion fit son speech, il expliquait ainsi sa live en essayant de rendre cela dynamique. Ako fut totalement impressionnée, mais Cyprien ne semblait ciller, d'ailleurs le jeune gamin s'était mis à dessiner, qui donnait l'impression qu'il prenait ainsi potentiellement des notes.
Et c'est après tout cela que tout partie en cacahuète pour éviter d'être grossier. Tout un tas de personnes s'invitaient ne sachant même pas où ils se trouvaient. Et fit un vacarme pas possible. Une personne avait limite défoncer la personne et une autre fille aux cheveux rouge rejoignait l'endroit voyant le dragon humanoïde comme du steak. Cyp reconnut Cranber, bien qu'elle semblait "différente" de leur rencontre.
« Mais... mais c'est quoi tout ce raffut ? » demandait-elle discrètement à voix base à son petit ami.
Cyprien sortie le nez de son carnet de bloc-note sur le quel il gribouillait pour regarder un moment la situation qui devenait comique et moins ennuyeuse tout d'un coup puis répondu à Ako.
« Ce sont des héros ! Oh et la fille bizarre prêt du prof c'est Cranber, elle est cool ! »
En fait, Cyprien n'avait aucun moyen de dire si oui ou non les personnes présente étaient réellement des héros, il l'avait simplement déduit. Les "héros" étaient un peu différents des natifs, comme-ci ils venaient d'ailleurs et c'était d'ailleurs un peu le cas. Le prof lui-même était sans doute un héros, vu qu'il expliquait, il parlait clairement d'une autre époque de Next Wave et Cyprien était sûr d'une chose la personne la plus âgée sur Next Wave était la reine d'Astrid — enfin sans compter les héros —.
« D-des héros !? »
Ako n'avait jamais vu de héros, mais bien sûr comme tout natif, elle n'en avait pas forcément entendu du bien... Du coup leur présence la stressait encore plus sans compter tout le bordel qu'il provoquait. Heureusement, Cyprien semblait avoir la solution à tout et réussi à rassurer sa petite amie.
« Tu devrais en profiter ! Vu le bordel qu'ils créent il te sera facile de te vendre et si tu veux j'éloigne un peu Cramber de Orion, histoire tu sois pas déranger. »
Contrairement à sa petite amie qui avait un avis mitigé sur les héros, Cyprien s'en fichait totalement ! Du moment qu'aucun d'entre eux viendrait le faire chier, il n'avait aucune raison de les détester. Enfin, bien qu'Ako ne fût pas des plus rassurés par la présence des héros, la présence de Cyp l'aidait à faire le pas. Ainsi, alors qu'elle se dirigeait vers Orion et donc du groupe présent dans la pièce, Cyprien se trouvait derrière Cranber et la tira par ces fringue pour l'éloigner du professeur.
« Hey Cranber, qu'est-ce que tu fous dans un lieu si merdique ? »
Ako entendu de loin la réflexion de Cyprien concernant l'endroit, il ne pouvait pas faire gaffe au moins aujourd'hui ?! Il savait que c'était important pour elle. Bref, maintenant qu'elle s'était rapproché du prof elle se présentait.
« Enchanté professeur Orion, j'ai trouvé votre présentation remarquable ! Désolée, je ne me suis pas encore présenté, je m'appelle Miura Ako. Si possible, j'aimerais en savoir un peu plus sur votre cabinet et vos recherches. Oh et vous aussi professeur Arion, j'aimerais en savoir un peu plus. » dit-elle le ton très courtois.
Pffff, qu'est-ce qu'Ako pouvait surjouer, bon Cyp savait qu'elle devait faire son max pour se faire bien voir. Cyprien remarquait qu'en prenant Cranber de côté, il s'était mélangé à la foule de personne et décidait de sociabiliser avec eux.
Après mettre retourné vers mon auditoire après avoir resservis la petite vampire en thé, j'entendis un violent bruit, comme si quelqu'un venait de briser du mobilier en bois.
Comment Orion se retourne vers Kcalb:
Je m'empressa de me tourner vers le bruit, un être blafard, avec des cornes et vêtus de noirs venait d'enfoncer ma porte et de la faire sortir de ses gons. Il se présenta et dit s'appeler Kcalb. Il semblait néanmoins gêné pour ma porte, vu comment il regardait son poing, il avait surement du mal mesurer sa force. C'est vrai qu'elle peut paraître lourde et imposante.
Ensuite, une jeune fille, ressemblant dans son caractère étrangement à la vampirette mais avec des cheveux pour le moins des plus étranges, pénétra à la suite de Kcalb. Elle semblait bien le connaître vu qu'à l'instant où elle se présenta elle se collait à celui ci et l'appelait son "lord", très étranges comme appellation au passage... Elle me semblait très intéressantes à étudier du fait de son caractère, comment dire, imprévisible, oui c'est cela. Elle prit un certain temps afin d'observer mes convives, qui étaient tous subitement silencieux depuis l'arrivé de Cramber et de Kcalb, puis elle se leva soudainement et se dirigea vers moi.
Arrivée à mon niveau elle me dit clairement et de la manière la plus directe qui soit en me touchant les cheveux tentaculaires que je sentais le steak et elle me demanda sans aucune retenue si elle pouvait me manger... Bon, restons calme, restons calmes...
Au meme moments, le professeur Faust Arion me demanda par télépathie quelles étaient les réels intentions de ce rendez vous et qu'est ce que j'attendais de lui et des autres. Je lui dit alors, par le meme moyen qu'il avait employé :
-"Ce que j'attend de vous est juste d'être naturel, d'être vous meme afin que je puisse étudier vos caractères, votre espèces, votre réactions à diverses perturbations, et d'autres expérimentations afin de rédiger mon prochain traiter sur les espèces humanoïdes que comporte NW. Après, si je sais me battre, oui bien sure, mais je pense que cela ne devait être nécessaire, voyez, le thé que vous buvez et les diverses confiseries qui se trouvent sur la table en ce moment contiennent du skooma, petite plante qui permet de réduire considérablement les pulsions sanguinaires et violentes de la personne qui l'ingèrent, et en plus le thé qu'on en tire est délicieux vous ne trouvez pas ?"
Subitement ... je sentis comme une présence humide et râpeuse dans mes cheveux ainsi qu'une mains sur l'épaule. C'était l'androïde, qui s'était présenté comme un chercheur/explorateur du nom de Grey,... Il disait que je descendais d'une lignée de beignet et que je n'étais donc pas du steak comme l'avais annoncé Cramber. Il fallait que je reste calme, afin de me calmer je vida d'une traite ma tasse de thé et m'en resservis une.
Malheureusement, une jeune fille adorable, mais un peu trop lèche botte vient me voir afin de me complimenter sur ma présentation. Ainsi ces peuples et espèces n'étaient points habituées aux partages mémoriels télépathiques, étranges, je nota cette réflexion dans mon esprit afin de rédiger un traiter dessus à l'avenir. Mais ce n'est pas elle en elle meme sui me causa du trouble, mais son petit copain. Ils étaient tous deux arrivés avec le groupe du début mais été resté silencieux depuis le début. Ce petit avorton avait rejoins le camps de ceux qui voulaient me manger et débâtaient sur le gout de ma chair, c'en était trop. Je m'adressa donc à cette gentille et adorable enfant et lui dit avec un grand sourire:
-"Ma belle enfant, je te remercie pour ce compliment. Miura pourrais tu retourner à ta place, je souhaiterais vous montrer encore une surprise, il me faut cependant de la place. Profites en pour prendre du thé et des sucreries, elles sont délicieuses, ne t'en prive pas, elles sont ici pour être mangée."
Celle ci à sa place je dit alors, en me tournant vers le groupe de trois hurluberlus qui étaient toujours en train de débattre sur mon potentiel gout :
-"Cela vous amuse donc de semer la discord durant une tea party. J'ai été très courtois et polis comme hôte, j'espérait que vous le seriez de meme. Mais cela n'en est pas le cas, j'avais espéré ne pas en arriver là, mais vous m'y avez contraint par vos actes et paroles."
Pendant que je leurs annonçait ça je repris ma réel apparence. Mes invités devaient donc maintenant faire face à un dragon d'une dizaine de metre de long et de quatre metre de haut. Je déploya mes griefs le long de ma tête afin de paraître plus imposants, et déploya légèrement mes ailes afin de me faire apparaître plus gros que ce que j'étais dans la réalité.
Cela étant fait, je pu lire de la surprise, de la peur et meme de l'envie dans les regards de mes convives. Je me tourna vers Kcalb et lui dit avec une voix, plus grave que celle que je possédais dans ma forme humaine :
"Toi..."
Comment Orion regarde Kcalb:
Puis j'attrapa les trois petits dissidents, l'androïde avec ma patte avant droite, la démone avec ma patte avant gauche et le petit teigneux avec ma queue. Ce petit teigneux, qui au passage dégageais une odeur nauséabonde insupportable. Je les mis tous trois devant moi et leurs dits :
-"Le premier que j'entend encore me comparer à de la nourriture où à émettre l'idée de me manger, je lui apprend à voler sans ailes."
Je me mis ensuite sur mon perchoir, dans le vide, en les maintenant eux aussi au dessus de celui ci durant quelques instants. Puis je leurs demanda :
-"Me suis je bien fait comprendre ?"
Cela étant dit et fait je les reposas tout trois sur leurs sièges respectifs et m'assis sur un énorme coussin, situé à proximité de mon ancien fauteuil. J'était actuellement un petit peu volumineux afin de l'utiliser. Je repris une tasse de thé, celle ci adapté à mon apparence, et me remis à siroter mon thé.
Voyant, mes convives peu à l'aise je dit :
-"Détendez vous, je ne vais manger personne. Je vous ais invité afin d'étudier les espèces d'humanoïdes qui peuplent ce monde. A ce que je peux actuellement le voir, certain sont un peu plus serviables et courtois que d'autres mais passons... Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais que vous vous réunissiez par espèces, et que chacun d'entre vous me décrive brièvement son histoire, son caractère, son role dans son espèce, son métier ou encore ses particularités physiques, etc... Je vous demande juste de vous livrer à moi dans un but purement scientifique. Cependant, étant donné que certains sont assez timides, quand cela sera à votre tours, vous me préciserez si vous souhaiter communiquer par voix oral ou mental. Dans le second cas, souvenez vous de tous vos souvenirs que vous souhaiter me raconter, sur vous , votre espèce votre peuple, etc..."
Puis avec un grand sourire, je dit mentalement à tous mon auditoire :
Comme il l'avait anticipé, son entrée avait effectivement eut son petit effet. Le vent que l'impact avait causé a fait tomber la capuche d'un des occupants de la salle, révélant une petite blonde aux yeux rubis. Celle-ci le félicita pour le spectacle qu'il avait si gracieusement offert, puis compara la résistance de la porte à celle de cracottes. ... Hein ? Mentalement un peu choqué, le Diable préféra ne pas réagir. Il ne voulait pas créer encore plus de problèmes. (Ni attirer l'attention, d'ailleurs. Il en avait déjà eu assez comme ça.)
Même s'il fit comme s'il ne l'avait pas vu, il avait complètement vu l'expression désapprobatrice du professeur. Si seulement ce n'était pas en réalité le cadet de ses soucis, il se serait bien proposé pour aider à réparer son erreur. Mais voyons... C'était un Diable. La forme la plus puissante de démon d'un monde. Sa spécialité était la destruction, pas la création et la réparation. Il ne pouvait pas non plus repayer la porte s'il avait à peine assez pour survivre pendant quelques jours avec Ater et Arbus. Il n'aimait pas rester dans la dette ni profiter des autres, mais Kcalb n'était pas la charité.
Il attendit encore un moment debout. Ce serait malpoli de prendre un siège sans invitation... Mais... Ce n'était pas comme si on allait le faire, apparemment. Le professeur semblait bien trop occupé à gérer ses invités pour de telles formalités. Donc, un peu hésitant, il pris place sur une chaise vide. Autour de lui, il n'y avait personne - et il appréciait d'avoir un peu d'espace vital, merci.
Et c'est là que le bordel commença.
La porte s'ouvrit à nouveau. Ne s'y attendant pas, il tourna de la tête, espérant avoir l'occasion de poliment saluer le nouvel arrivant - sauf qu'il la reconnut. La personne qui venait de rentrer dans la salle était loin d'être inconnue à ses yeux. Une adolescente à la longue chevelure rose, deux cornes en forme d'aile se dressant sur le haut de sa tête. Son sourire semblait malsain, comme si elle savait qu'elle venait de faire quelque chose de mal, mais Kcalb ne réagit pas à cela. C'était Cranber, sa subordonnée, qu'il avait retrouvée peu de temps auparavant. Il l'avait crue morte pendant si longtemps... Elle avait disparu du jour au lendemain lors de la guerre. Plus rien, pas une trace d'elle. À l'époque, sa disparition avait détruit ce qui restait encore de lui.
« Coucou ! », salua-t-elle. « Bonjour Cranber. », lui répondit-il, le ton chaleureux. Elle était toujours animée d'un tel entrain ! Il ne put pas retenir un petit sourire. Il bougea légèrement sur sa chaise, voulant être sûr de lui laisser de la place lorsqu'elle prit place à ses côtés. La petite peluche qui lui servait de familier alla se réfugier dans son col à plumes. Le mouvement de ces délicates plumes de corbeau lui chatouillèrent le cou, le forçant à se retenir pour ne pas rire.
« Vous faites quoi ici Lord ? », demanda-t-elle, visiblement curieuse. Par après, elle se rapprocha de son oreille, voulant comme lui murmurer quelque chose. « Je peux les manger dites ? »
« ... Non. Tu ne peux pas les manger. », dit-il comme si c'était évident - et bah, oui, ça l'était ! « Je suis ici pour récolter des informations sur ce monde. Et s'il te plaît, reste calme ? On ne devrait pas créer plus de problèmes pour ce pauvre professeur... »
Il espéra, pendant un instant, que tout allait bien se produire. Cependant, ses prières ne furent pas entendues.
Dès alors, la dévoreuse et sa peluche se levèrent, comme attirées par la nourriture - enfin, Bebe par la nourriture et Cranber par la viande qu'il y avait sur les os du professeur Orion. Ahah. La déception avait été si rapide. Honnêtement, Kcalb n'était même pas surpris. Ce n'était pas comme si sa démone préférée avait beaucoup de self-control.
Ça commença à mal tourner lorsqu'elle trouva que de traiter le dragon de steak était une bonne idée. Et lui demander si elle pouvait le manger.
Kcalb soupira, exaspéré. C'était terrible. Si elle continuait comme ça, c'était sûr qu'elle allait se faire réprimander...
Et c'est là qu'il vit que deux jeunes hommes étaient allés traiter Orion de descendant de beignet et de poulet. À la fois choqué et ennuyé, Kcalb se contenta de silencieusement observer comment la situation allait évoluer. Il pourrait aller arrêter Cranber, mais il lui avait jamais donné d'ordre. Si le professeur s'énervait, ce n'était pas de sa faute.
Et voilà ! L'homme avait repris sa forme de dragon. Son corps s'allongea, sa musculature et son squelette s'étirant, des ailes poussèrent sur son dos. Sa première action fut d'adresser un regard glacial à Kcalb.
Il baissa des yeux, gêné d'avoir éclaté la porte contre le mur. S'il n'avait rien annihilé, il avait au moins dérangé sa session, ce qui était un problème en soi. Cependant, lorsqu'il attrapa les trois vilains garnements de ses pattes et de sa queue, le Diable releva des yeux aussi vite qu'il les avait baissés. Sur ses gardes, il se leva lentement, faisant quelques pas en avant. Si le dragon faisait quelconque geste menaçant envers Cranber, il serait prêt à réagir au quart de tour pour éviter la catastrophe. Si ce n'était pas Orion qu'il devrait arrêter, ce serait la vengeance inévitable de sa subordonnée.
Le courroux du dragon ne sembla pas cependant durer bien longtemps. Il ne prit que le temps de disputer le trio affamé avant de les déposer et de les laisser tranquilles et d'aller s'asseoir sur un siège à sa taille et de siroter une tasse de thé. Il repris le contrôle de la situation comme si elle ne lui avait jamais échappé. Voyant que les tensions s'amoindrissaient, le Diable se contenta de reprendre sa place.
Et donc, ils rentrèrent finalement dans le vif du sujet. Les créatures humanoïdes. On leur demanda de se rassembler selon leur espèce en premier lieu, puis le professeur leur donna certaines indications sur comment partager leurs informations. Mentalement ou verbalement, hein ? Kcalb était en effet timide. Il aurait préféré y aller par voie mentale - mais il n'avait pas confiance en lui-même pour ne pas se remémorer des moments douloureux. Il n'avait pas tout à partager.
Il se leva donc à nouveau et s'approcha de Cranber. Il lui tapota l'épaule pour attirer son attention. « Allez, viens. », lui dit-il. Le démon, silencieusement, observa l'adolescente à la recherche de quelconque signe de détresse. Si Orion lui avait fait du mal, ça allait barder. Même si elle était difficile à lire, il allait la garder sous surveillance pour être sûr qu'elle se porte bien.
Il retourna s'asseoir à nouveau, cette fois-ci avec elle.
Après un court moment de silence, Kcalb décida de briser la glace. Il avait du mal à parler de lui-même, mais au moins il allait essayer ! Voyons, la voix diplomatique, on la fait comment déjà... « H-hum... Si ça ne dérange personne, je vais commencer. », annonça-t-il.
« Comme je vous l'ai déjà dit, je me nomme Kcalb. Je suis un démon, tout particulièrement un Diable... Je suis né il y a plusieurs siècles. Mon h-histoire... J'ai causé une guerre dans mon monde il y a très longtemps. La déesse de mon monde, Etihw, m'a scellé sous terre pendant ce qui aurait pu être des décennies comme des siècles. », commença-t-il. Il prit un moment pour respirer un peu avant de continuer. « Par après, les combats ont commencé. ... Je ne préfère ne pas entrer dans les détails de ce qui s'est produit. Tout s'est terminé lorsque mon frère, un ange, d'ailleurs, a compris que ces affrontements n'avaient pas de sens. » Il s'arrêter de nouveau. Il regrettait encore et toujours d'être la cause de l'aveuglement partiel de son cher frère. En plus de cela, il racontait tout cela devant Cranber ! Il lui avait dit ce qui s'était passé lors de leur retrouvailles, mais il savait qu'elle n'avait certainement pas encore tout digéré. Certainement pas tout ce qui allait venir. « Par après, Ethiw et moi nous sommes réconciliés. Nous avons recréé le monde, autrefois détruit. Réincarné certains de nos anciens camarades morts, et... La paix s'est installée. Hum, je suis devenu... Roi de ce monde, en quelques sorte. Ce n'est pas comme si vous comprenez ce qu'est un Devil, après tout. C'est un concept assez abstrait. Hmm, un Devil est... La contrepartie d'un dieu. Les deux doivent gérer le monde dans lequel ils sont. Dans certains monde, les deux coexistent, alors que, dans d'autres, ils se font la guerre. À ce que je sache, il n'y a que dans Gray Garden que les anges et les démons ne souffrent d'aucune forme de racisme. Pour un démon, je n'ai pas de grande particularité physique. Peu de démons se ressemblent, alors il n'y a pas vraiment de trait de base mis à part les cornes, les ailes et la queue... Oh, hum. Oui. Je n'ai pas d'ailes... Normalement, je vole grâce à la magie. » Il prit encore une pause. Il parlait beaucoup ! « Et hum, au niveau du caractère... Je suis hum. ... Réservé. Pas timide, réservé. J'aime le thé... Et j'aime dormir dans des espaces clos et noirs. », ajouta-t-il rapidement.
Le Diable n'aimait pas beaucoup parler de lui-même. Surtout pas de son caractère ! Au moins, il n'était pas maladivement timide réservé. Il était encore capable de s'adresser à haute voix devant des inconnus. Il avait beau être vieux avoir du vécu, il n'était pas encore sénile ! En plus de cela, c'était un roi. Il avait beau avoir perdu de la flamme qui l'animait au temps de la guerre, cette flamme qui avait convaincu les démons de le suivre dans son combat, il n'était pas devenu un orateur piètre.
Même si son histoire pouvait encore lui faire mal, il était capable de la raconter. Avec Ethiw, ils avaient décidé de passer par-dessus leurs malheurs passés pour avoir un meilleur présent. Ensemble, ils avaient réussi à se trouver un train train quotidien paisible et heureux. Tout n'était pas parfait, mais il aimait son monde et ses habitants. Et c'était pour ça qu'il était aussi content que Cranber soit ici, à ses côtés. Justement ! Dès qu'il termina son monologue sur sa vie, il se tourna vers la petite démone, l'observant à nouveau. Il espérait qu'elle se comporte bien, et qu'elle aille bien, d'ailleurs, vu le traitement qu'on venait de lui infliger. Même pour lui, qui disputait violemment ses familiers lorsqu'elles faisaient de mauvais coups, c'était trop. (Et ce n'était pas comme si il faisait peur. Ah non, ça il ne le faisait plus depuis bien longtemps.)
C'est étrange comment les événements vont vites et se bouscule. Et voici donc... une nouvelle venue, énergétique, souriante, aux dents pointues et accompagné d'une drôle de créature amusante. Elle avait une jolie robe à froue-froue et souriait à pleine dent. De la malice ? Non la vampire n'arrivait pas à percevoir ça comme de la malice, ce n'était que de l'amusement à ses yeux, tout n'était qu'amusement... enfin presque. Le thé semblait rendre Flandre d'humeur assez morne, petit à petit elle cessait de sourire et regardait dans sa tasse sans dire un mot. Elle avait l'air si heureuse cette nouvelle venue, comme si elle avait retrouvée quelque chose qui lui était précieux. Flandre se remémorait à quel point tout était "gris" avec l'absence de sa sœur. Voyant que celle-ci la regardait, la vampire renvoyât comme elle pue son sourire carnassier. Elle était presque un peu envieuse, mais la drôle de créature accompagnant cette demoiselle la fit se tirer hors de ses pensées.
Posant sa tasse sur la table, la vampire grimaçât un peu, comme le thé qui était pourtant sucré, s'imbibait petit à petit d'un arrière gout amer. Assistant a la scène ou le professeur se faisait traiter de steak, beignet et j'en passe... la vampire préférât, elle, donner quelques morceaux de gâteau à l'animal de compagnie affamé tout en marmonnant pour elle même : "Je préfère quand c'est saignant...." ...
Puis encore une fois, des nouveaux venus, encore et toujours... deux enfants, deux humains... Comme si il suffisait de parler nourriture pour que quelques jugulaires fragiles et tendre se baladent sous son nez. Le regarde de Flandre était devenu brillant, elle n'avait de cesser de fixer les deux jeunes enfants, les regardants avec envie, comme si elle voulait croquer dedans. Ses canines s’allongèrent rien qu'en les observant et ce changement était facilement remarquable dès qu'elle prononçait ne serais-ce un mot. Mais... fort heureusement, le thé faisait son effet, avec deux tasses entières, la vampire ne semblait guère avoir envie de bouger de son siège. Ha... et voilà que le morveux parle de poulet... Une proie ne devrait pas s'inclure dans une discussion entre prédateur... surtout si celle-ci est une mai de choix...
Après un bref instant, Flandre se secouât un peu la tête, fermant forts les yeux, réalisant malgré tout qu'elle se faisait plutôt marcher sur les pieds par des humains ces derniers temps. Ce dénommé Rosstail, se maudit Link... d'ailleurs... le bouc à côté d'elle, c'était un ami proche de ce dernier... Elle aurait presque envie de l'écorchée vif rien que pour servir d'avertissement à l'elfe... mais ça ne serait pas drôle de faire ça sans que cet elfe de malheur ne soit là pour y assister. Au final... Flandre ne faisait que divaguer, d'une idée à une autre, avachie dans le fauteuil, une main donnant des gâteaux au familier de Cranber et l'autre contre sa joue alors que son coude était contre l'accoudoir, elle était presque en train de s'endormir. Elle poserait peut-être sa question après que la morveuse est finie de lécher la queue du dragon... la queue arrière bien-sur...
Mais... coup du sort, voilà que le professeur se transforme et décide de corriger les malpoli et malavisé. Il agitât les trois malotru assez énergiquement, à tel point que la mauvaise odeur du morveux se propageât dans toute la pièce, coupant tout envie à la vampire de mordre dans le cou de ce dernière tellement il puait la mort. Et le reste s’enchaînât ainsi, avait même qu'elle pue en placer une, le professeur reprit son calme et demandât à des volontaires de raconter son histoire. La vampire n'avait guère de temps à perdre avec ses sornettes et voulait surtout demander si le professeur pouvait lui parler de malédiction... mais hélas... le temps de trouver un moyen de correctement formuler sa demande voilà qu'un des invités se manifeste et parle de sa vie... Très... très.... très très très... ennuyante.......ceci dit... la vampire n'avait aucun souvenir d'avoir une fois rencontrer un ange je crois... A moins que l'homme aux cheveux rouges.... non ça ne faisait pas vraiment sens... c'était juste un humain et voilà tout.
-Mwoa mwoa mwoa !!! Alors chut s'il vous plait le temps que je réfléchisse à ma formulation, sinon vous aller encore me couper et je vais encore devoir écouter une histoire à la père castor et puis... et puis zut juste deux minutes... S’exclamât la vampire en levant soudainement le bras tellement haut qu'on aurait dit qu'elle allait se déboîter l'épaule et s'envoler hors du fauteuil vers le plafond.
Un blanc, un silence, voilà, c'était parfait, c'était le moment pour demander ce qu'elle voulait pour ensuite s'en aller au plus vite d'ici... enfin en espérant qu'elle récoltes des informations intéressantes ici sur le comment on peut se débarrasser d'une malédiction. Puis après tout, tout le monde c'était donner à coeur joie pour embêter le pauvre professeur, elle pouvait bien prendre un peu de son temps après tout.
J'aime bien les gâteaux. Mais... hu... je suis pas venue pour ça... je suis pas venue pour les questions non plus. C'est moi qui à une question depuis tout à l'heure à poser du coup. Est-ce que vous connaissez quelque chose en malédiction ? Si oui ça serait super car enfaîte...
Soudainement, sans crier gare, la vampire... bon le familier c'était barrer de ses genoux avant heureusement... mais Flandre se levat hors du fauteuil et plongeat en direction de orion, entourant avec ses bras son coups long et lisses, un peu agitée... peut-être était-ce du au fait qu'elle avait arrêter de boire le thé pendant un moment. Des larmes lui était subitement monter aux yeux. C'était... c'était juste elle lorsque l'effet du skooma ajouté dans le thé était un peu dissipé.
-EST-CE QUE VOUS SAVEZ COMMENT ON FAIT POUR VIRER UNE MALÉDICTION DONT JE CONNAIS PAS LE NOM QUI VOUS FAIT POUSSER DES TENTACULES DANS LE DOS, VOUS REND FOU, VOUS TRANSFORME EN MONSTRE ET EST TRANSMISSIBLE EN MORDANT DANS LE COUP A QUELQU'UN ?! C'EST IMPORTANT ! VOUS SAVEZ HEIN ?! VOUS ETES PROFESSEUR APRES TOUT !
Le cou long et lisse n'était pas très bien pour s’agripper dessus et la vampire glissât le long du coup du dragon jusqu’à ce qu'elle arrive à la base de celui-ci, assise sur les épaules de orion... elle pointât du doigt la chèvre et s’exclamât encore une fois.
-Et ça vaux pour toi aussi, mais comme tu es ami avec cet elfe de malheur je suis sûre que tu ne vas pas m'aider !!!
-C'est pas du steak. D'après la vision qu'il a partagée, si j'interprète bien les choses vu que je n'ai pas tout compris. Il descend d'une fière lignée de.....De beignets ?”
Cranber regarda l’inconnu aux cheveux noirs, gardant le même sourire faussement innocent sur le visage. Elle ne savait pas qui était cette personne, mais elle ne dégageait pas d’aura particulière. En fait, pour le moment, elle imaginait comment elle pourrait manger ce professeur cornu et l’idée qu’il soit en fait un beignet lui arracha un rire moqueur.
-Beignets ?” Répéta t-elle en posant une main sur son menton en pouffant. “Quelle idée... Par contre nous pourrions le cuisiner en délicieux beignet fourré...Je me demande comment serait son sang en smoothie tiens~”
La démone pencha légèrement la tête tout en continuant de rire, un peu plus doucement cette fois, et pinçait une des joues du “steak” pour s’assurer de la qualité de la chair. Elle avait l’air bien tendre. Parfait.
C’est à ce moment que quelqu’un choisit de tirer Cranber pour l’éloigner du morceau de viande vivant, la prenant de court, pendant qu'une jolie fille en profita pour prendre sa place et s’adresser au dénommé “Professeur Orion.” Donc c’était lui dont la secrétaire faisait référence plus tôt ? Orion…. Quel nom étrange. Steak ou Tartare lui irait mieux. C’était vendu, après une courte délibération, il s'appellerait Steak tartare aux yeux de la démone.
-Hey Cranber, qu'est-ce que tu fous dans un lieu si merdique ?”
La dévoreuse se retrouva face à Cyprien, son ami. Bien qu’ils s’étaient rencontré quelques jours à peine, Cranber le considérait déjà en tant que tel. Le jeune adolescent l’avait éloigné du professeur et avait l’air totalement blasé d’assister à cette session. Il n’avait pas changé depuis, vêtu de sa salopette et son haut rayé. Il avait juste l’air un peu moins grand, ce qui était sûrement dû à sa “poussée de croissance” nocturne.
-Oh, Cyp’ !” Fit-elle en souriant. Elle se pencha vers lui et lui pointa Kcalb du doigt. “J’ai suivi Lord Kcalb jusqu’ici et puis il y a de la nourriture à porté de main donc hihi” continua t-elle en fixant, non pas le buffet mis à disposition, mais le très cher Orion qui s’adressait à la jeune fille avec de belles paroles. Urgh. Lui arracher la langue aurait été une bonne idée.
“Ah aussi-”
Elle s’interrompit et renifla Cyprien un moment avant d’afficher un petit sourire en coin. L’odeur d’urine de Cocoma, son gros chien, était encore présente et malgré le parfum qui masquait le tout, on pouvait déceler l’acidité de l’urine séché lorsque l’on s’approchait du jeune garçon.
-Je vois que tu gardes le cadeau de Cocoma bien précieusement~♫” dit-elle sur un ton sarcastique.
Une mèche de ses cheveux vivant vint chatouiller l’oreille de l’adolescent. Cranber aimait embêter et taquiner les rares personnes qu’elle considérait comme ses amis. C’était sa façon de montrer son affection. Elle reposa les yeux sur Kcalb qui semblait surveiller le groupe. La jeune démone en profita pour lui faire un rapide coucou de la main tandis que Bebe profitait des biscuits que lui donnait paresseusement la petite blonde.
Tout se passait pour le mieux des mondes, il y a avait Kcalb, Cyprien, Steak tartare, et même Faust ! Sans parler de cette drôle de petite et ce cher homme(?) aux beignets ! Si seulement le professeur avait fait preuve de patience. N’était-ce pas l’une des premières vertus d’un bon professeur d’ailleurs ? Celui-ci se tourna vers elle, Cyprien et monsieur beignets.
-Cela vous amuse donc à semer la discord durant une tea party. J'ai été très courtois et polis comme hôte, j'espérait que vous le seriez de meme. Mais cela n'en est pas le cas, j'avais espéré ne pas en arriver là, mais vous m'y avez contraint par vos actes et paroles." Déclara t-il, sur un ton ferme.
Cranber ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait, mais vive comme un félin, elle attrapa Cyprien (qui était le plus proche d’elle) et fit un bond en arrière. Le cornu aux belles paroles s’était transformé en un grand et beau dragon. Il n'était pas seulement grand, mais gigantesque pour être plus précis. Il ouvrait ses ailes pour se faire plus imposant. Bien que certains furent impressionné, voir apeuré auprès du dragon, la démone fixait la créature draconique avec des yeux perçant, ne semblant pas surprise pour le moins du monde. Elle en avait vu de toutes les sortes dans son monde. De plus, elle était une prédatrice, elle n’avait pas à avoir peur d’une simple transformation. Au contraire, il semblait bien fourni et pouvait nourrir la dévoreuse pendant disons….1 an si elle ne se montrait pas trop gourmande ?
-Toi..." Gronda la voix, beaucoup plus grave, du professeur en jetant un regard transcendant à Kcalb. Celui-ci se contenta de baisser honteusement les yeux, sans rien dire. Kcalb baissait les yeux.
Kcalb
Lord Kcalb
Le sang de Cranber ne fit qu’un tour. Elle eut l’impression de tomber d’un gratte-ciel. Son Lord, son Devil, se faisait ridiculiser, dominé devant elle. Sous ses yeux. Sous les yeux du reste du groupe.
Impardonnable.
Comment ce sale dragon osait-il jeter un tel regard à l’être qu’elle chérissait et dont elle était des plus loyales ? Seigneur de la destruction en personne.
Comment osait-il.
Cranber se mordit la lèvre tellement fort qu’un filet de sang s’écoula le long de son menton. Donnant un fort contraste sur sa peau cadavérique. Kcalb lui avait expliqué qu’il n’était plus celui qu’il était à l’époque. Qu’il ne souhaitait plus détruire, qu’il avait changé. Elle avait encore du mal à l’avaler. Elle savait que Kcalb était un Devil assez puissant pour s’opposer à un dieu et il aurait très certainement gagné cette guerre si cet….ce sale ange ne s’en était pas mêlé. La démone n’avait pas changé et elle n’en avait rien à faire de se trouver sur un autre monde...
Elle massacrerait tous ceux qui commettrais un affront envers son roi.
Cranber était en état second, elle n’avait plus conscience du reste. Il ne fallait pas oublier qu’elle était habitée par une folie psychotique et voir ce simple geste envers Kcalb l’avait mise en rogne. Son sang bouillonnait et lui montait à la tête, lui donnant l’impression que celle-ci allait bientôt exploser. Tout son corps tremblait de rage alors qu'elle se cachait le visage entre ses mains, empoignant les quelques mèches de cheveux qui lui tombait gracieusement sur le visage, tenant de ne pas se les arracher.
Aaaah…. Comme elle aimerait lui crever les yeux à vif... Ses doigts en convulsaient d’impatience. Quelle belle vengeance cela serait…
Le reste des évènements se passait beaucoup trop vite. La patte géante du dragon l’attrapa assez sèchement pour que son corps se cambre, lui faisant faire glisser ses longs ongles contre son visage. Elle en eut le front un peu ouvert, mais elle s’en fichait, rien ne comptait. Elle pouvait sentir l’odeur de son sang alors qu’elle gardait son visage caché. Elle se sentit soulevée dans les airs et secouée, agitée...Humiliée. Elle pouvait sentir les battements de son propre cœur tambouriner contre ses tempes, augmentant sa psychose.... Elle sentit bientôt un souffle chaud, une odeur sulfurisée, lentement, elle abaissa enfin ses mains pour faire face à la gueule du dragon.
-Le premier que j'entend encore me comparer à de la nourriture où à émettre l'idée de me manger, je lui apprends à voler sans ailes."
Comme elle voulait le réduire en bouillie, l’humilier, lui crever les yeux, absolument tout ce qui était imaginable et inimaginable. Elle le regardait d’une manière extrêmement malsaine, toujours tremblant sous la colère. Le dragon s’envola sur son perchoir et l'a suspendu au-dessus du vide. La démone se laissait faire, comme une poupée de chiffon. Elle était tellement en colère qu’elle en était paralysée. Pour être honnête, Cranber était une bombe à retardement. Ce fut dans cette position, qu’elle se rendit compte que Cyprien subissait le même sort, sans oublier Monsieur beignet. Elle en fut encore plus psychotique. Son roi, et maintenant son ami ? Ce dragon était mort.
-Me suis-je bien fait comprendre ?"
Cranber releva la tête pour fixer les yeux du reptile sans répondre. Elle le transperçait avec un regard terrifiant. Illisible. Vide. Mais qui présageait rien de bon. Il était vraiment grand. Cela voulait dire plus de “funtime” pour elle. Dommage qu’il ne la gobait pas. Elle aurait voulu faire un tour à l’intérieur et faire une piscine de délicieux sang chaud. Elle eut un rictus inquiétant.
Finalement, il les déposa délicatement sur leurs sièges respectif, laissant une Cranber toujours aussi bouillonnante de colère. Bebe vint tout de suite la retrouver et tenta une approche pour calmer son amie, mais la démone lui décocha un regard tellement perçant, que la peluche vivant partie se réfugier dans le col à plume de Kcalb. La session reprit son cours, Orion sirotait son maudit thé comme si rien ne s’était passé. Cranber le regarda fixement, sans cligner des yeux.
-Détendez vous, je ne vais manger personne. Je vous ais invité afin d'étudier les espèces d'humanoïdes qui peuplent ce monde. A ce que je peux actuellement le voir, certain sont un peu plus serviables et courtois que d'autres mais passons... Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais que vous vous réunissiez par espèces, et que chacun d'entre vous me décrive brièvement son histoire, son caractère, son role dans son espèce, son métier ou encore ses particularités physiques, etc... Je vous demande juste de vous livrer à moi dans un but purement scientifique. Cependant, étant donné que certains sont assez timides, quand cela sera à votre tours, vous me préciserez si vous souhaiter communiquer par voix oral ou mental. Dans le second cas, souvenez vous de tous vos souvenirs que vous souhaiter me raconter, sur vous , votre espèce votre peuple, etc..."
Il fit un grand sourire que Cranber aurait voulu édenté. Le pire fut lorsque la voix de ce sale reptile se fit entendre dans sa tête, elle tressaillit en se demandant si elle devrait lui dévorer le cerveau pour l’empêcher de recommencer. Par réflexe, celle-ci se prit la tête entre ses mains, pressant ses doigts contre son crâne.
-"Qui souhaite commencer cette expérience ?"
Elle sentit quelqu’un lui tapoter l’épaule. Mais elle ne réagit pas.
-Allez, viens.”
Son cœur fit un bond lorsqu’elle entendit la voix de Kcalb. Elle se tourna vers lui et ressentit un profond sentiment de ...Tristesse ? Colère ? Elle ne le savait pas. Elle savait juste qu'elle était beaucoup trop attachée et respectais Kcalb comme personne ne l’avait jamais fait. Malgré ses choix. Docile, elle se leva et accompagna le Devil tout en regardant ses pieds. Cela n’avait en rien apaisé la colère qui avait envahi son corps. Non, à vrai dire, cela avait renforcé son désir de tuer et se défouler sur Orion. Pour Kcalb et pour Cyprien. Bebe, quant à elle, restait cachée et observait Cranber ne sachant que faire. Elle n’avait jamais vu la démone prise dans un tel état.
Un moment de silence s’empara de la salle quand le Devil décida de prendre la parole tandis que la dévoreuse regardait ses pieds, tentant de garder son calme.
-H-hum... Si ça ne dérange personne, je vais commencer.” fit-il en se raclant la gorge. Tout les yeux se rivèrent sur lui. Sauf Cranber. Non, elle fixait Orion en faisant grincer ses dents.
-Comme je vous l'ai déjà dit, je me nomme Kcalb. Je suis un démon, tout particulièrement un Diable... Je suis né il y a plusieurs siècles. Mon h-histoire... J'ai causé une guerre dans mon monde il y a très longtemps. La déesse de mon monde, Etihw, m'a scellé sous terre pendant ce qui aurait pu être des décennies comme des siècles.”
Le nom d’Etihw lui laissa un goût des plus désagréable dans la bouche.
-Par après, les combats ont commencé. ... Je ne préfère ne pas entrer dans les détails de ce qui s'est produit. Tout s'est terminé lorsque mon frère, un ange, d'ailleurs, a compris que ces affrontements n'avaient pas de sens.”
-......”
Le roi marquait une pause, visiblement préoccupé. Cranber serra fortement les poings sans quitter sa cible des yeux.
-Par après, Ethiw et moi nous sommes réconciliés. Nous avons recréé le monde, autrefois détruit. Réincarné certains de nos anciens camarades morts, et... La paix s'est installée. Hum, je suis devenu... Roi de ce monde, en quelques sorte. Ce n'est pas comme si vous comprenez ce qu'est un Devil, après tout. C'est un concept assez abstrait. Hmm, un Devil est... La contrepartie d'un dieu. Les deux doivent gérer le monde dans lequel ils sont. Dans certains monde, les deux coexistent, alors que, dans d'autres, ils se font la guerre. À ce que je sache, il n'y a que dans Gray Garden que les anges et les démons ne souffrent d'aucune forme de racisme. Pour un démon, je n'ai pas de grande particularité physique. Peu de démons se ressemblent, alors il n'y a pas vraiment de trait de base mis à part les cornes, les ailes et la queue... Oh, hum. Oui. Je n'ai pas d'ailes... Normalement, je vole grâce à la magie. “
Elle avait envie de vomir. Pourquoi elle n’avait pas eu le droit de vivre dans un monde aussi….paradisiaque ?
Tout ce qu’elle avait vécu n’avait été qu’injustices, tortures, combats, tourments, trahisons... Un monde de chaos où trop de personnes avaient perdu la vie. Où elle avait dû renoncer à sa santé mentale et plus encore. Tout ça pour ce Dieu Au fond d’elle, elle ne pardonnerait jamais à Etihw et ses anges. Elle avait envie de vomir.
Impardonnable.
Kcalb finissait tout juste de parler quand la petite blonde se dressa de son siège, levant le bras comme si elle allait toucher le ciel. Mais rien qui ne brisa le regard que Cranber gardait sur ce dragon.
-Mwoa mwoa mwoa !!! Alors chut s'il vous plait le temps que je réfléchisse à ma formulation, sinon vous aller encore me couper et je vais encore devoir écouter une histoire à la père castor et puis... et puis zut juste deux minutes…”
Un parfait silence s’installa.
-J'aime bien les gâteaux. Mais... hu... je suis pas venue pour ça... je suis pas venue pour les questions non plus. C'est moi qui à une question depuis tout à l'heure à poser du coup. Est-ce que vous connaissez quelque chose en malédiction ? Si oui ça serait super car enfaîte…” commença la petite fille.
Soudain, elle se jeta au cou d’Orion, attirant tout les regards de l’assemblée. Elle semblait agitée. Cranber l’était aussi. Son sang bouillonnait tellement qu’on pourrait croire qu’elle souffrait d’une fièvre atroce.
-EST-CE QUE VOUS SAVEZ COMMENT ON FAIT POUR VIRER UNE MALÉDICTION DONT JE CONNAIS PAS LE NOM QUI VOUS FAIT POUSSER DES TENTACULES DANS LE DOS, VOUS REND FOU, VOUS TRANSFORME EN MONSTRE ET EST TRANSMISSIBLE EN MORDANT DANS LE COUP A QUELQU'UN ?! C'EST IMPORTANT ! VOUS SAVEZ HEIN ?! VOUS ETES PROFESSEUR APRES TOUT !” tonna la jeune enfant, visiblement perturbée.
Celle-ci se laissa glisser le long du cou reptilien et s’y installa, prenant ses aises. Elle pointa Faust d’un doigt accusateur.
-Et ça vaux pour toi aussi, mais comme tu es ami avec cet elfe de malheur je suis sûre que tu ne vas pas m'aider !"
Cranber ne prit même pas la peine de regarder dans la direction du cornérien. Pour la première fois, depuis qu'Orion s’est transformé, la démone se mit à pouffer. Puis ce fut un petit rire. Et un autre plus claire, plus fort. Un rire malsain, moqueur, un tantinet sadique qui attira l’attention de la salle sur elle. C’était à son tour de raconter une histoire.
Elle se leva de sa chaise, toujours prise d’un rire dérangeant. Elle balaya toute l’assemblé de son regard fou. Contrairement à son roi, elle n’était pas timide pour un sous. Elle prit une inspiration.
-Donc comme ça, on raconte des histoires ? ahaha….” Commença t-elle, sa voix se faisant entendre de tous. “Je vois….Je vois…”
Elle fit un pas en direction de la table et ouvrit ses bras, le visage toujours taché de son sang. Oh oui, elle allait leur raconter une belle histoire. Elle avait eu une idée et allait faire regretter à ce reptile de l’avoir traité, elle, Kcalb et le reste de la sorte.
Cranber utilisa son pouvoir d’illusion pour créer des copies d’elle, 3 pour être exacte. Ses clones était tellement bien réussi, que personne ne pouvait distinguer l’originale des fausses. Les quatre Cranbers se mélangèrent tandis que leur voix retentissait à l’unisson.
-Dans mon monde. C’était la guerre. Les cris et laments des torturés résonnaient de tout part. On ne pouvait pas fuir, il n’y avait pas d’échappatoire.” Commencèrent les quatre démones. Elles s’arrêtèrent un instant et regardèrent tout le monde avec un air malfaisant, chacune couvrant l’angle mort de l’autre. “Vous savez ce que ça fait d’entendre vos proches hurler à mort au point de vomir leur bile ? Le son de leur os se brisant dans un bruit sec, maladif…Qui vous hante, hante toute votre vie...”
Les démones se mirent à marcher vers la table, leur pas rythmant les syllabes de leurs paroles. D’un coup, elles s’arrêtèrent net, tel un seul homme.
-Avez-vous déjà dévoré quelqu’un de vivant ?” Demandèrent t-elles aléatoirement, d’une voix faussement innocente. “Non ? Tant pis~”
Elles se mirent à rire hystériquement avant de reprendre gracieusement leur chemin, faisant claquer leurs talons hauts sur le sol. On pouvait sentir une aura sombre se répandre peu à peu.
-Cette Etihw...Ne soulevait pas un seul sourcil devant toutes ces morts, non... Nous étions condamnés à souffrir injustement. Ces sales anges….” Sa voix changea de ton sur cette dernière phrase. Elle se retrouva devant la table qui présentait les biscuits et le thé. Une Cranber prit la théière et versa du thé dans une tasse tandis que les trois autres se mirent autour et saisir des tasses vides, attendant leur tour.
-Vous savez pourquoi ?” Susurra celle qui servait le thé d’une voix sucré et innocente. Son visage était devenu gracieux et amical...Le temps d’une simple seconde.
-Parce que nous étions des démons ! Voilà pourquoi !” Hurlèrent t-elles d’un coup, jetant la théière et les tasses avec une telle force que le récipient se déforma en heurtant le sol, renversant son contenu partout. Les tasses, elles, se brisèrent en mille morceaux.
-Vous croyez que j’ai demandé à naître comme ça hein ?!” Tonnèrent t-elles, leur voix ayant l’effet d’un orage.
Celle qui tenait la théière monta sur la table alors que les autres faisaient une sorte de ronde,leurs visages déformé par la folie, ricanant tout bas. Elles faisaient peur. Elles avaient l’air...
De monstres.
-Etihw, un dieu qui faisait couler le sang...Je ne parle même pas de ses anges…”
Elle frissonna, se recroquevillant légèrement sur elle-même. Des souvenirs revenaient la hanter. Des images beaucoup trop explicite pour être décrite ici présent. Après un court instant, elle fit un autre sourire malsain à la salle, la ronde des trois démones continuant son cours. De son perchoir, elle se tourna vers Kcalb et, d’un geste théâtral, le présenta de la main. .
-Mais heureusement, Lord Kcalb était là...Il combattait pour nous, notre cause. Il nous rendait forts. Nous offrant une chance pour nous venger. Il était méritant. Nous sauvant des griffes de ses insipides créatures ailées...De victimes...Nous sommes devenus des créatures de destructions les plus dangereuse. ”
Les quatre démones se mirent à rire en coeur.
-Nous étions vivant grâce à lui. Et aujourd’hui...”
Elles marquèrent un temps de pause.
-Savez vous que le sang et la chair d’un ange est un met délicieux ? Je me demande quel goût à un dragon…” Finis par déclarer les quatre dévoreuses tout en levant le regard vers le reptile.
Quel sale steak Tartare.
La vraie Cranber, celle qui se tenait debout sur la table, se retourna pour jeter un regard mesquin et complice à Cyprien et sa copine. L’heure de la vengeance était arrivée. Elle prit une inspiration.
-HEY, LE GROS STEAK GÉANT !”
Laissant ses clones faire leur ronde autour de la table, la dévoreuse déploya ses cheveux pour effectuer un décollage express, brisant la table par la même occasion. Elle fila devant le museau de la bête et lui fit un petit sourire.
-Je t’avais posé une simple question et tu n’as pas l’air d’être un bon professeur si tu n’y réponds pas, pas vrai ? Cet endroit te sert à rien, t’es qu’un sale steak en fait. Tu t’en prends à mon roi et mes amis ?” Fit-elle d’une voix faussement innocente. “Dans ce cas, je vais t’apprendre à mieux traiter ceux qui te sont supérieur, toi qui n’es qu’un bout de viande sur pattes.”
La démone lui fit un geste obscène de son doigt et se laissa tomber dans le vide pour atterrir, pieds joint, sur les débris de la table. Au même moment ses clones se dispersèrent, à une vitesse effarante, dans la salle pour renverser et vandaliser TOUT ce qui s’y trouvait.
Les bibliothèques se faisaient renverser et ce fut la panique générale lorsqu’il était question d’éviter les livres transformés en projectile et les bibelots divers. La porte se fit même défoncer à nouveau alors qu’un de ses clones balança une chaise avec force. Les cris de la pauvre secrétaire se firent entendre, alors que les plus peureux fuyaient la scène. Cranber eut un rictus satisfait, se mêlant à tout ce chaos et décida de passer à l'action....
La démone se jeta sur Orion avec la vitesse d'une fusée, les crocs sortis prêt à se loger dans du steak de dragon~.
Oui, ça allait être une session inoubliable dans l’histoire de cette Académie.
****
Lancer de Dé ! : Rip'n'Chew ❤ Parfait : Cranber saute sur Orion pour lui arracher un bon bout de chair pour le manger ensuite ❤ Bien : Cranber saute sur Orion et plante ses dents dans sa chair pour goûter son sang ❤Raté : Cranber saute sur Orion mais dérape, elle se rattrape en plantant ses doigts griffus dans la chair d'Orion mais tiens à peine. ❤Euh : Cranber rate totalement sa trajectoire et se prend la fenêtre, brisant le carreau et passe par dessus.
-Malheureusement, je n'ai pas encore goûté. Mais, si vous le dites, je crois sur parole.
Faust esquissa un léger sourire nerveux, tandis que ses yeux ne changèrent pas d'expression. Le cornérien ressentit comme si son hôte voulut forcer à boire son thé au skooma. Ce n'était pas que le bouc pensait que c'était du poison. Au contraire, il était bon à savoir que cela avait des propriétés apaisantes. C'était qu'il n'avait pas envie, tout simplement.
Ainsi, Orion demanda aux personnes de se comporter normalement. Faust l'aurait fait sans difficulté, si on ne lui avait pas imposé un cadre qui brisait le côté naturel. En effet, face à quelque chose qui lui observait, si l'animal était vigilant, le cornérien avait beaucoup de mal à se comporter naturellement. De plus, le fait d'être sujet avec d'autres personnes le mit mal à l'aise, sachant qu'il privilégiait la solitude. Bref, Faust refusait de participer à cette expérience. Peut-être qu'avec un autre cadre ou un autre moyen pour qu'Orion puisse l'étudier, la pilule aurait mieux passée.
Alors qu'il réfléchit aux mots pour ne pas vexer le chercheur, une odeur hétérogène agressa son museau. Elle sentait à la fois l'urine et à la fois le parfum féminin. Faust couvrit son museau avec une de ses mains. La source ? Un adolescent à l'apparence négligée. Il était accompagné d'une fille avec une tenue classique. Celle-ci se présenta sous le nom de Miura Ako. D'ailleurs, elle lui demanda un peu plus sur ses recherches, ce qui fit rougir le bouc. A vrai dire, il ne s'attendait pas à se retrouver avec quelqu'un qui guetterait ses activités.
Voilà deux choses à gérer pour le cornérien. Pendant ce temps, quelques uns se débattirent sur le goût qu'aurait Orion. Encore heureux que cela ne soit pas Faust le sujet à être dévoré. Cela déplut fortement le chercheur qui prit sa véritable forme : un dragon qui prenait presque toute la salle. Après une petite réprimande aux apprentis gastronomes et un regard noir au démon, Orion commença ses expérimentations en demandant aux gens de se présenter en quelques mots. Le premier à se jeter à l'eau fut Kcalb. Faust se demanda pourquoi le dragon avait une certaine rancune alors que le démon ne semblait pas chercher des noises. D'accord, il avait défoncé une porte. Cependant, ce n'était pas non plus quelque chose de très grave, surtout que Kcalb était très introverti comme le bouc. Puis, cela fut au tour de Flandre. Ses derniers propos ne laissait pas Faust indifférent. Il ressentit de la colère. D'un autre côté, le bouc comprenait ses préjugés. Bref, l'anthropomorphe préférait se retenir, afin de s'expliquer calmement avec la vampire. Enfin, c'était à le démone de se présenter. Si cette dernière devrait défier Rosalia dans un concours de mise en scène, la première remporterait haut la main. Même si le dragon de fleur et la démone servaient de l'environnement pour accentuer leur discours, Rosalia n'avait jamais eu à se cloner, à détruire le décor et de faire un doigt d'honneur.
Par réflexe, Faust forma une croix avec ses bras pour matérialiser un bouclier lumineux. Il était assez grand pour protéger son corps du grabuge provoqué par les clones. En attendant que la tempête se calma, il aperçut les étudiants et personnels autour du cabinet complètement apeurés par les événements. Le rire machiavélique de la démone agaça le cornérien qui n'en pouvait plus des clichés de personnes complètements hystériques qui servait de tout ce qui leur entoure comme défouloir. Tandis qu'elle planta ses crocs sur les écailles du dragon, Faust fit mime de tournoyer un lasso avec son bras droit. En basculant son bras vers l'avant, une chaîne sombre sortit de sa main droite. Celle-ci enroula le corps de la démone.
-J'ignore si c'est ta gloutonnerie ou le fait de voir Kcalb se taper la honte qui fait hérisser tes poils. Dans tous les cas, si tu veux foutre le bordel, fais-le ailleurs.
D'un geste sec, il tira la chaîne de tel sorte que la gamine se retrouvait au sol. Faust fit de tel sorte ne pas trop la blesser, histoire que le démon ne puisse pas prendre en mal l'intervention du cornérien.
-Quant à toi Orion, avec tout le raffut, je crains que tes expérimentations avec moi devront attendre, dans un cadre un peu plus privé. Je préfère être en tête-à-tête plutôt qu'être entouré par beaucoup de personnes. Si j'étais toi, je devrais quelques excuses à Kcalb. Après tout, il a juste défoncé une porte. Ça se répare facilement. Oh, tant que j'y pense.
Faust fit les mêmes gestes pour invoquer une chaîne. Cette fois-ci, elle s'enroula autour de Flandre pour la faire venir vers l'anthropomorphe. Il en profita pour sortir du cabinet, d'escorter les personnes plus ou moins traumatisées par la situation qui tourna au vinaigre et de ramener la vampire à côté de lui. Entre le seuil qui séparait le couloir de l'université et du secrétariat, Faust sécurisait le périmètre. Il fit éloigner les plus curieux et indiquait le chemin aux personnes qui cherchaient à évacuer du lieu. Le bouc s’adressa aux deux filles.
-Enchanté Ako. Cependant, je ne pense pas que cela soit le bon cadre pour en discuter. Peut-être plus tard. Quant à toi Flandre, désolé de t'avoir embarqué de force. Je vais mettre les choses au clair. J'ai peut-être des bons liens avec Link. Mais, ne me mets pas dans le même panier : celui qui a envie de t'éradiquer. D'ailleurs, si je t'ai fait venir ici, c'est pour mieux voir comment régler ton problème plus calmement. Je ne garantis pas que je réglerai ta malédiction comme un miracle. Attends-toi à ce que ça prend du temps. Si tu crois que c'est du bullshit, fais ce que tu veux. Dis-toi que si j'étais Link, je t'aurais laissé crever. Or, c'est pas le cas. Euh, puis-je ?
Faust tourna Flandre pour inspecter son dos, afin de chercher toute trace d'anomalie à l'oeil. Il sortit également son smartphone pour prendre quelques photos.
-Bref, j'ai déjà quelques informations que t'as dit avant que ça parte en couille. Dis-moi juste où et comment t'as eu cette malédiction. Quelqu'un t'as mordu ou c'était par un autre moyen ? Et pardonnez-moi pour la grossièreté. Juste que c'est signe que je commence à péter les plombs.
« Basiquement cette endroit est une sorte d'école supérieur permettant aux jeunes d'apprendre des éléments plus complexes qui n'étaient pas enseignées avant... -Ah... »
Il était rare pour Rose de trouver quelqu'un avec qui discuter qui pouvait la comprendre aussi facilement que celle qui se trouvait à sa gauche. Comprendre que la perception du temps était quelquechose de différent selon les personnes était parfois difficile, mais que dire d'une entitée reliée à la vie par une malédiction ?
Ayant vécu pendant presque 400 ans sans suivre l'évolution des choses, Raven était complétement ignorante des régles de sociétés. Etait ce une bonne idée d'être enseignée par cette IA ?
Seul le temps le dira.
L’androïde et la jeune femme se baladait donc dans les rues de la ville, Rose bombardant d'information l'épéiste avec un plaisir non feint. On aurait dit une demoiselle et son garde du corps, elle vétue d'une robe, d'une ombrelle et d'un chapeau bleu ciel tandis que Raven avait abandonné sa tenue de combat pour un jean et une veste en cuir reposant sur un haut rouge, son katana rangé dans son dos. « Avec l’essor des moyens de transmission, on a assister à une augmentation du niveau de connaissance, notamment avec les nouvelles technologies. L'endroit que nous allons est un véritable réceptacle de connaissance de l'histoire, ce qui serait intéressant... » Bang.
Un objet lourd et contondant frappa Rose sur le sommet du crane, la faisant chanceler sous l'impact avant de tomber sur le bas coté.
C'était un livre. Une encyclopédie pour être exacte. Le poids de la connaissance venait de tomber sur le crane de la pauvre IA, même si il était d'acier.
Pendant un instant, Rose resta confuse alors que son regard tomba sur l'objet. Quelqu'un aurait-il voulut atteindre à sa vie ?
« C'est... Normal ? »demanda Raven d'un air curieux, observant le livre une main glissée dans son dos par précaution.
« Non.... Ce n'est pas une chose qu'on peut considérer comme normal, se contenta de répondre l’androïde alors que son visage suivait une simulation de la trajectoire du livre,utilise pas ce genre de chose comme référence ! »
L'objet venait d'une fenêtre de l'académie, juste à coté d'eux... De leur position, ils pouvaient entendre ce qui devait ressembler à un conflit....
« Raven ? Dit moi... Tu pense pouvoir me lancer à la fenêtre ? »
Il n'y avait pas de question à se poser.
La demoiselle au katana attrapa Rose sans un mot avant de faire quelques pas en arriêre et se mettre à courir. Avec force, la combattante pris appuis sur le mur avant de bondir en arriêre afin de gagner de la hauteur, lancant Rose vers l'avant qui atterrit en douceur sur le rebord de la fenêtre, les jambes croisées. Celle-ci découvrit un véritable carnage littérraire, entourant cinq personnes rassemblées autour d'une table et d'un attirail de thé. « Excusez moi, j'aimerais savoir qui est le propriétaire de ce livre qui a manqué d'arracher la tête de quelqu'un dehors.... Il vient bien d'ici ? » dit-elle en agitant le livre, laissant une place pour Raven qui vint la rejoindre d'un bond.
L'ambiance était pour le moins... étrange et plutôt agitée. Orion qui voulait avoir de quoi prendre des notes sur des humanoïdes avait de quoi faire. Mais est-ce que c'était pertinent ? Les lieux de l'archipel étaient bondés d'humain à examiner, et les personnes se trouvant en ce moment dans cette pièce était loin... très loin de représenter l'habitant lambda de Next Wave. Et puis surtout, est-ce qu'il allait réussir à faire ce qu'il avait prévu tout court ? Voilà déjà que le dragon s'énervait et était en train de menacer trois de ses sujets à les blesser, voir carrément les buter vu la hauteur de son perchoir, c'était un bluff assez évident, à moins qu'il était sérieux et qu'il ne connaissait pas du tout les lois de Next Wave.
Grey, toujours à côté de la plaque et prenant les phrases au peu trop au sens littéral, se contenta de lui répondre :
- Merci, c'est gentil, mais ce n'est pas la peine ! Je n'ai pas d'ailes, j'utilise des propulseurs... Bon, c'est encore des prototypes, mais du coup, je sais déjà voler sans ailes !
Il ne fit même pas vraiment attention au fait que Orion était bel et bien un dragon étant donné qu'il en avait déjà vu un par le passé. Ceci-dit, une fois posé, cela ne l'empêcha pas d'examiner la bête en touchant sa queue pendant qu'il parlait. D'ailleurs, ce dernier avait posé une question mentalement, mais le robot n'y comprenait rien avec cette manière de communiquer, comme d'habitude.
Il resta donc attentif à Orion pendant que le diable se présentait. Il ne fit qu'à moitié attention à tout ce qui l'entourait en fait, n'ayant pas remarqué que le lieu était doucement en train de se transformer en monstre shitstorm. Tellement que Faust était déjà en train d'évacuer les lieux et que Cranber était littéralement en train d'attaquer le dragon, sans scrupules.
Il ne put que remarquer la démone en train de se satisfaire de la chair du maître de la session quand Grey leva les yeux. - Uh... Cela saigne ? Et bien, ce n'est pas un beignet tout compte fait alors, je vais devoir changer ce détail de ma base de donnée...
Ainsi Cranber était ici en compagnie de "Lord" Kcalb, le terme "Lord" semblait un peu exagéré pour Cyprien, d'ailleurs, il n'aurait jamais imaginé Cranber utiliser un tel terme, mais il semblait réellement très très important aux yeux de la démone. Cranber voyait très certainement Kcalb comme un père. S'il y a bien une chose qu'il manquait au garçon, c'est des parents aimant, pas qu'il n'en avait jamais eu, mais voilà, ils étaient malheureusement mort. Cyprien savait qu'il n'était pas le seul dans ce cas-là et donc il évitait de s'en plaindre, mais la souffrance causée par la perde de ces parents le torturait encore, cela faisait déjà plus de sept ans, maintenant.
Pendant que Cyp retrouvait son amie et foutait le bordel avec elle et une autre personne, Ako attendait une réponse des deux professeurs, le professeur Orion répondait avec calme qu'il avait encore une "surprise" à montrer aux personnes présente et ainsi Ako s’exécuta retournant à sa place sans se poser de questions. Et quel HORRIBLE surprise !! Le professeur qui se montrait assez "sage" depuis le début, changea totalement de comportement et de physique en même temps. Il prit sa forme dragon, forme que l'étudiante trouvait "impressionnant", il était dommage de voir qu'il s'était changé que pour donner une bonne leçon aux trois personnes qui se moquaient de lui et à Kcalb qui malgré son entrée peut discrète s'était montré plutôt calme et attentif. Ako était totalement bouleversée et dans le très mauvais sens du terme, voyant son petit ami se faire limite "maltraité" par le dragon.
Alors que Cyprien était plutôt sage — disons qu'il pouvait être bien pire que cela —, le dragon l'attrapa par sa queue d'une manière assez brutal, Cyp se fichait tellement du professeur Orion qu'il n'avait même pas remarqué son changement d'apparence. Par contre, il avait vu Cranber tiquer en voyant la manière dont celui-ci s'était adressé à Kcalb. Alors que Cyprien était soutenu par la queue du monstre, il tourna son regard vers la fillette aux cheveux blonds et aux ailes de cristal, celle-ci regardait Ako d'un regard qu'il connaissait que trop bien, Jocelyn faisait les mêmes types de regard quand il voyait un bon gâteau. On aurait cru que la fille aux cheveux blonds voulait bondir sur la petite amie de l’orphelin pour la dévorer, heureusement, elle ne fit rien, peut-être à cause du monde. Puis sans même faire gaffe à ce que disait Orion, Cyprien retombait au sol, la tête, la première, le prof l'avait relâché, sans même qu'il fasse gaffe.
L'orphelin rejoint alors sa petite amie remarquant que celle-ci était totalement mal, choquée, perturbée, il avait déjà compris pourquoi la scène qu'elle venait de voir l'avait mis dans tous ses états. Cyprien essaya plusieurs de la "ramener" à la réalité, mais ce fut sans espoir... Cette idée, de venir ici était sûrement la pire des idées qu'ils avaient eue. Enfin, Cyp s’essaya et écouta que les autres avaient dire, tout en gardant un œil très attentif sur Ako. Il lui avait déjà demandé si elle voulait quitter le local, mais elle avait répondu "non" d'un geste de la tête avec le regard vide. Ne voulant pas la forcer, il respecta son choix. En écoutant ce que disait Kcalb, Cyprien s'était mit à dessiner sur son bloc note : le dessin représentant Ako, Cranber, le garaçon aux cheveux noir et lui-même en train de cuir le professeur Orion à la brochette et le mangeant, pour ajouté une touche d'humour : Cyprien et Ako mangeaient un morceau poulet du professeur, Cranber un morceau de steak et le dernier le mangeait sur la forme de beignet, ce n'était qu'un léger gribouilli fait à la va-vite.
Quand la fille aux ailes étranges se mit à parler, Cyrprien relevait la tête et la regardait d'un air très attentif écoutant plus particulièrement sa présentation, si on pouvait appeler cela une présentation. Lorsque celle-ci se mit à parler de "malédiction" et de "tentacule" Cyp tiqua, tombant même de sa chaise d'une façon ridicule. La description donnée par la vampire lui rappelait fortement son douzième anniversaire... Comment lui aussi était devenu fou et comment des tentacule lui étaient apparut dans le dos. C'était incroyable que la description de la fillette blonde collait si bien à ce qui lui était arrivé. Même Ako et tous ses autres amis ignoraient ces quelques détails.
« Désol' » s'excusa étrangement Cyprien à cause du bruit qu'il avait créé lors de sa chute.
La chute de Cyprien avait permis à Ako de reprendre ses esprits, mais peut-être les avait-elle repris au mauvais moment ? Après la vampire s'était au tour de Cranber. Cyp l'avait remarqué, depuis un moment elle avait certaines tiques assez nerveuses... Comme-ci quelque chose la dérangeait. Elle racontait alors son histoire, une histoire plutôt triste, plus triste que celle de l'orphelin.Il comprit également pourquoi Cranber avait tant de respect pour Kcalb et il avait un peu raison, pour elle s'était limite comme un père, mais bon. Elle aurait pu s'arrêter à son récit, mais ce n'était pas le cas. Bien au contraire elle bondit furieusement sur le professeur Orion arrivant à le morde malgré la chair sûrement épaisse du dragon, car oui, il n'avait pas d'écailles. Outch, Cyp était bien contents de la compter parmi ses amis.
« Who, Cranber t'es vraiment une grande malade ! »
Ako était de nouveau choquée, elle qui avait réussi à reprendre ses esprits. Mais elle l'était un peu moins qu'avant, sûrement, car Cyprien lui avait dit que c'était l'une de ses amis avant. Mais elle avait beaucoup mal à voir la scène... Ainsi, c'était cela la puissance des héros !? Heureusement, Faust intervient et réussi à neutralisé Cranber, avant que le dessin de Cyprien se réalise et quand le professeur devienne vraiment qu'un steak. Faust prit également Ako à part et la fille aux cheveux blonds avant de sortir la classe.
Ah, mais NON !!! Hors de question de laisser sa petite amie avec cette folle qui la regardait d'un air totalement malsain depuis un moment ! Pourquoi le bouc les avait toutes deux prise à part. Cyprien décidait à son tour de quitter la pièce et de les retrouver avant que le pire arrive. Cyp courrait tel un fous dans toute l'école, ne sachant pas trop où le bouc avait été, quand il retrouvait les trois personnes, il était ravi de voir qu'Ako n'avait rien. Le gamin avait tellement couru qu'il respirait avec un peu difficulté.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« R.. Rien, on devrait retourner en classe, les autres doivent sûrement nous attendre... »
Ako sentis bien que Cyprien ne voulait pas expliquer la raison de son sprint et n'insista pas. Peut-être que les conditions lui empêchaient tout simplement d'en parler. Elle haussa simplement les épaules et décidait de le suivre, avant cela, elle salua aimablement le bouc en espérant avoir d'autre occasion de lui parler dans un endroit plus approprié.
Ainsi le jeune couple retournait en classe, toujours en bordel à cause de Cranber, mais une autre personne avait rejoins les lieux. Alors que Cyp était prêt à s'installer à sa place il se retourna voyant que Ako ne le suivait plus. Elle s'était arrêtée devant le perchoir de Orion, son regard si doux s'était totalement durci et elle commença à s'adresser au professeur.
« Professeur Orion... Comment OSEZ-VOUS !?! Comment osez-vous, vous prendre ainsi à de jeunes personnes !? Alors, c'est ainsi vous faites cours ? Vous vous transformez et ténoriser tout monde ?! On dirait un ado qui a besoin de parler haut et fort de son p... De son p... De SA BITE, pour se sentir intéressant !! Et êtes-vous sûr de bien maîtriser votre cours !? Si vous nous étudier depuis si longtemps, vous devriez savoir que l'être humain et sûrement bien plus fragile que votre espèce ! Si certains de ces personnes avaient souffert de problème physique, ils auraient pu être emmenés d'urgence à l'hôpital, j'espère vous vous en rendez bien compte !! Enfin, si vous aviez un minimum d'intelligence ce que je commence clairement à douter, vous devriez savoir qu'également nous n'aimons pas voir une espèce tentant de nous "maîtriser" et que si on apprenait vos manières de faire, il se pourrait nous cherchions à vous enfermer ! Alors, si j'étais vous, je commencerais à réfléchir plus d'une fois avant d'agir tel un sal gosse puéril...
Bien, sur ceux, j'ai terminé. »
Vous croyez vraiment Cyprien aime Ako car elle semblait à une fille sage ? Non, il l'aime, car elle disait tout qu'elle pensait. Et puis faut admettre qu'avec son petit accent japonais ça la rendait craquante... Enfin bref, si vous n'aviez pas compris, Ako aurait aimé dire "pénis" à la place de "bite", mais eu un trou mémoire, car tout simplement, la langue parlée à Horuna n'était pas sa langue maternelle, celle-ci était le japonais. Ako l'aurait sûrement bien insulté dans sa langue d'ailleurs, mais elle était sûre que le professeur le comprendrait donc elle ce retenu d'en dire plus.
Maintenant, il fallait espérer qu'Orion ne tente pas d'expérience sauvage sur elle. S'il avait bien écouté ce qu'elle avait dit, il aurait retenu la leçon et se retiendrait d'agir de nouveau bêtement. Cela dit ni Ako et Cyprien étaient rassuré. Et l'orphelin était prêt à agir s'il tentait même à toucher à un seule cheveu de la Japonaise.
Bon... Je pense m'être un peu tromper sur la façon de réagir face aux humanoïdes dans mon bureau. En effet, je n'avais aucunement prévu que la situation dérape de cette manière, que Cranber se sente insultée à la suite du regard que j'avais jeté à Kcalb, elle avait tout de meme détruis une partie de mon bureau ainsi que jeter aux quatre coins d’Horuna une partie de ma collection de livre d’apparats heureusement, et me mordis meme à la gorge, c’est qu’elle ne manquait pas de ressource la petite…
Mon étude ne pouvait ne se faire que si j’arrivais à révéler le véritable coté de chacun. J’avais don choisis comme cible la jeune démone, elle m’avait semblée instable et rudement attachée à l’honneur de Kcalb, donc … elle était une cible de choix. Passons cet aspect, malheureusement, certains de mes convives se prirent trop au jeu, comme l’autre professeur, Faust si je m’en souviens bien, ou encore la jeune Ako qui m’avait grondé comme un enfant à la suite de mes actions… c’est vrai que d’un point de vue extérieur, mes actions pouvaient paraitre enfantine, voir immature, mais bon c’était pour la bonne cause. Afin de corriger le tir, j’eu l’idée de prendre la parole à haute voix, étant donné que certains comme l’androïde dénommé Grey supportait extrêmement mal la télépathie, et leur dit avec le plus grand calme :
-« Bien, je pense qu’il est temps que je lève le voile sur la raison de ma transformation ainsi que mes actions. Comme vous l’avez vu, il n’y a que Cranber, dont les actions m’ont un tout petit peu dépassé, comme vous avez pu le constater, qui était la cible de mes actes. Le but de cette séance était de vous étudier vous les humanoïdes, non en tant que race comme j’ai pu vous le faire croire mais plutôt en tant qu’individus. J’avais remarqué dès son arrivée dans mon bureau, le caractère bipolaire et instable de Cranber, elle était donc le sujet d’étude parfait… »
Sur ces mots, je repris mon apparence, en ne prêtant aucunement attention à la blessure à ma gorge, qui rétrécis en meme temps que ma taille Je repris donc mon explication :
-« J’eu donc l’idée suite à cette observation, d’utiliser cette instabilité afin de faire ressortir votre vraie personnalité…
Je me tourna ensuite vers Ako et la regardant avec un regard désolé :
-« Ma cher Ako, je m’excuse que mes méthodes et stratagèmes aient pu te surprendre et t’offenser, je te demande donc d’accepter mes excuses ainsi qu’une place d’élève à mes cours avec ton cher camarade. »
Me tournant vers la vampirette, dénommée Flandre, je lui dis alors :
-« Ma très cher comtesse, je m’excuse du désagrément que cette situation ai pu vous causer. Par ailleurs, je vous propose mes services afin de résoudre votre problème de malédiction. Je pense que, vu l’intérêt que vous porte le professeur Arion, nous devrions nous allier afin de résoudre efficacement cette énigme… »
Dis-je en me tournant vers l’intéressé, j'enchaina ensuite en me tournant vers Cranber gisant toujours au sol :
-"Ma cher Cranber, je souhaite te présenter mes plus plates excuses. J'ai profiter de ta personne et de tes faiblesses psychologiques.
Puis me retournant vers mon assemblé je dis alors :
-"Je m'excuse donc de mon attitude, d'avoir profiter de vous et surtout d'avoir mis votre vie en péril."
Dis je en me tournant vers Ako et son repoussant camarade
-"Cela étant, j'ai pu tirer certaines conclusion de cette expérience. Je peu juste vous annocer que vos réactions que vous avez eu dans le cadre de celle ci correspondent bien aux divers réactions des peuples de ce monde. Bien je vous propose de revenir à notre sujet de départ qui était un récit de votre existence, en me précisant bien sur vos diverses particularités, et comme je vous l'avais annoncé précédemment vous pouvez me le faire de manière oral ou mental."
Suite à cela, je partis chercher un linge afin de panser ma plaie, puis récupéra Cranber encore légèrement dans les vapes et l'emmena avec moi sur mon fauteuil et la mis sur mes genoux. Voyant son attrait pour la chair et le sang, je sortis l'une de mes flasques de liqueur d'hémoglobine ainsi que certaine confiseries à base de chair et les mis à sa portée. Cela étant fait je dit alors à mes convives :
-"Bien, reprenons où nous en étions, qui souhaite continuer ?"
Je ne pu manquer l'apparition de deux personnes sur le rebord de ma fenêtre durant le bref affrontement qui venait d'avoir lieu. Souhaitant connaître leurs motivations et potentiellement les inviter à nous rejoindre je leur dit mentalement, afin de ne point avertir mes convives :
-"Enchanté mesdames, à qui ais je l'honneur ? Etes vous ici dans une quelconque raison de nuire à ma personne ou à l'un de mes convives ? Si vous êtes pacifique je vous propose meme de vous joindre à nous, nous venons de reprendre le thé, si cela vous intéresse bien entendu..."
Sur cela, je plongea mes yeux dans ceux de la jeune fille posé sur mes genoux, en essayant de lui faire comprendre que j'étais sincèrement désolé et que je souhaitais repartir sur une nouvelle base avec elle.
Alors que le récit de Kcalb tira à sa fin, il fut à la fois agréablement surpris qu'on ne lui pose aucune question et à la fois dérangé par le manque de réaction de la part de certains. C'était vrai qu'il avait exclu... Les parties difficiles. Peut-être que c'était normal, par ici, de venir d'un monde désastreux.
Peu après qu'il ait terminé de raconter son histoire, quelqu'un d'autre prit la relève : la jeune blonde qui, tout à l'heure, nourrissait Bebe. Elle se mit à hurler des questions quant à une malédiction dont le Diable n'avait jamais eu vent après s'être environ présentée (elle aimait les gâteaux, apparemment, c'était déjà ça). Ses cris eurent pour effet de rendre le démon monochrome assez inconfortable. Il était habitué à passer son temps avec des personnes énergiques, Cranber en était la preuve vivante. Cependant, cela ne voulait pas dire que ses tympans appréciaient tout ce vacarme. Heureusement, la session question de la petite vampire ne dura pas bien longtemps ; seulement le temps de quelques phrases.
C'est là que les ennuis commencèrent.
Un rire brisa le silence qui venait tout juste de s'installer. Un petit rire, léger, presque silencieux. Sachant très bien qui était à son origine, le Diable tourna sa tête en direction de la démone rose, lui adressant un regard qui se voulait ferme, lui disant explicitement de ne pas faire ce qu'elle avait en tête - mais c'était déjà trop tard pour l'arrêter.
Elle se leva et balaya la salle de ses yeux empreints d'une trace de folie.
Lorsqu'elle commença à parler et fit un pas en avant, Kcalb le savait déjà : Orion allait regretter tout ce qui venait de se produire.
Cela commença par des clones : 3 d'entre eux, apparaissant comme de nulle part. C'est seulement là que les quatre Cranber commencèrent leur récit, leurs voix toutes à l'unisson :
« Dans mon monde. C’était la guerre. Les cris et laments des torturés résonnaient de tout part. On ne pouvait pas fuir, il n’y avait pas d’échappatoire. « Vous savez ce que ça fait d’entendre vos proches hurler à mort au point de vomir leur bile ? Le son de leur os se brisant dans un bruit sec, maladif…Qui vous hante, hante toute votre vie... »
Les yeux du démon se baissèrent. Il sentit la petite créature à dessert s'agiter légèrement dans le col de son manteau, comme effrayée par la nouvelle face que montrait sa propriétaire. De son côté, Kcalb n'était pas atteint par la peur, mais par une anxiété qui le rongeait jusqu'à l'os. Oui, oui il savait quel était le bruit de leurs os se brisant -
Il ne remarqua pas que les quatre jeunes filles se dirigeaient vers la table, continuant leur spectacle.
« Avez-vous déjà dévoré quelqu’un de vivant ? Non ? Tant pis~ »
Pour quiconque le cherchait, on pouvait voir que les pupilles de Kcalb avaient totalement disparu, cette fois non par gêne mais par un sentiment complètement autre, qui lui retournait les entrailles. Le rire hystérique de Cranber ne fit que renforcer ce sentiment de perte de contrôle. S'il avait évité de donner des détails lorsque c'était à son tour de tout raconter, ce n'était pas pour rien.
« Cette Etihw...Ne soulevait pas un seul sourcil devant toutes ces morts, non... Nous étions condamnés à souffrir injustement. Ces sales anges…. »
... Elle n'avait jamais vu la fin de cette guerre. Elle n'avait jamais rencontré Etihw suite à celle-ci. Cette Etihw, déesse qui adorait le taquiner, mais au cœur changé. Les deux avaient fait de graves erreurs, mais Cranber ne pouvait voir qu'un côté de la médaille.
Ce n'était pas de sa faute si elle avait disparu.
Les quatre Cranber s'installèrent à la table. L'une d'entre elle prit la théière et commença à leur verser le thé. Celle-ci continua : « Vous savez pourquoi ? »
Le Diable savait très bien pourquoi tout cela s'était produit. Malentendus et racisme, une recette explosive, créant un Enfer pour tous pendant des générations, qui aurait pu être éternel si seulement une personne n'avait pas réalisé leur erreur à tous.
« Parce que nous étions des démons ! Voilà pourquoi ! », hurlèrent-elles toutes, jetant tasse comme théière sur le sol.
Arrête, Cranber, arrête..., aurait-il voulu lui dire, si seulement il en avait la force psychologique. Il ne l'avait pas. Cette histoire, relatant toutes les injustices qu'ils avaient vécu, le laissait complètement passif ; comme pris dans des fils invisibles.
« Vous croyez que j’ai demandé à naître comme ça hein ?! »
Tu n'es pas la seule. Tu ne sais pas combien parmi eux se sentaient comme tu te sens ; pris dans leur corps.
Elles commencèrent à faire une ronde autour de la table alors que celle qui avait le récipient en main quelques secondes auparavant se hissa sur la table.
« Etihw, un dieu qui faisait couler le sang...Je ne parle même pas de ses anges… »
Cranber. Nous aussi, nous faisions couler le sang parmi les anges ; on peut en dire de même pour les deux côtés.
Alors que le regard du Diable était toujours axé vers le sol, en profonde réflexion et tentative de se protéger de tous ces souvenirs qu'il aurait préféré oublier, sa subordonnée le présenta d'un grand geste théâtral, comme pour mettre en avant la grandeur qu'il n'avait pas. Comme tous les autres, ce n'était qu'une personne marquée par la guerre et les combats ; la seule chose qui les différenciait était le fait qu'il les avait guidés dans leur carnage.
« Mais heureusement, Lord Kcalb était là...Il combattait pour nous, notre cause. Il nous rendait forts. Nous offrant une chance pour nous venger. Il était méritant. Nous sauvant des griffes de ses insipides créatures ailées...De victimes...Nous sommes devenus des créatures de destructions les plus dangereuse. »
La vision d'une personne qui était encore en guerre, qui était encore incapable d'imaginer le point de vue de l'ennemi.
« Nous étions vivant grâce à lui. Et aujourd’hui... »
Elles prirent une pause.
« Savez vous que le sang et la chair d’un ange est un met délicieux ? Je me demande quel goût à un dragon… »
La véritable Cranber, celle qui se trouvait sur le haut de la table, reprit d'une façon beaucoup plus directe :
« HEY, LE GROS STEAK GÉANT ! », s'écria-t-elle de tout l'air de ses poumons.
Laissant ses clones sur place, elle utilisa sa chevelure vivante pour prendre son envol, alors que, de son côté, Kcalb ne fit que relever des yeux, lui prêtant à nouveau son attention complète - ses iris étaient de retour.
« Je t’avais posé une simple question et tu n’as pas l’air d’être un bon professeur si tu n’y réponds pas, pas vrai ? Cet endroit te sert à rien, t’es qu’un sale steak en fait. Tu t’en prends à mon roi et mes amis ? Dans ce cas, je vais t’apprendre à mieux traiter ceux qui te sont supérieur, toi qui n’es qu’un bout de viande sur pattes. »
... Elle va le faire. Réagissant au quart de tour, le Diable se leva de sa chaise immédiatement, mais ne l'empêcha pas de créer un véritable carnage chez le docteur Orion : table, chaises, livres, tout était détruit par les clones de Cranber. Même la porte avait été défoncée à nouveau !
Des cris se faisaient entendre, autant de la part des participants les plus peureux que de la part de la secrétaire que Kcalb avait ignorée tout à l'heure.
Il sentit à nouveau le familier de la jeune démone trembler dans les plumes de son manteau. Le démon tourna de la tête et lui adressa un regard qui se voulait rassurant : Cranber savait ce qu'elle faisait en sautant sur le dragon.
Alors que la panique commença à s'installer, Kcalb se dirigea la véritable démone, qui venait d'être maîtrisée par la chaîne d'ombre de l'homme-chèvre. À la fois inquiet quant à son état, mais en totale confiance quant à son endurance - elle ne faisait pas partie de son élite pour rien à l'époque, après tout, il se mis à genoux à côté d'elle une fois à sa proximité. Une fois sûr qu'elle n'était pas trop amochée, il se retourna et adressa un furtif regard à celui qui lui avait fait ça. Peut-être qu'attaquer était un peu trop de la part de sa subordonnée, mais il fallait dire que le professeur l'avait cherché, en la traitant de la sorte, elle, le jeune garçon et celui qui l'avait traité de beignet.
Alors que plusieurs conversations eurent lieu en fond - soit, la copine du jeune garçon passait un savon au dragon, celui qui venait de maîtriser Cranber aidait la vampire et autre, le Diable posa sa main sur l'épaule de la jeune fille.
Il commençait sérieusement à en avoir marre de cette rencontre. Si le professeur, au début, ne l'avait pas trop énervé car c'était quand même de sa faute si sa porte avait été ruinée, là, la situation commençait à dégénérer. Son seuil de patience serait bientôt, très bientôt atteint. Cranber qui réagissait de façon aussi agressive, les autres qui semblaient complètement se ficher du bordel dont ils étaient TOUS, lui y compris, partiellement responsables par leur inaction... Non mais c'était quoi ça ?!
Ce fut ce moment que le dragon choisit pour attirer l'attention de tous et essayer de calmer les tensions.
« Bien, je pense qu’il est temps que je lève le voile sur la raison de ma transformation ainsi que mes actions. Comme vous l’avez vu, il n’y a que Cranber, dont les actions m’ont un tout petit peu dépassé, comme vous avez pu le constater, qui était la cible de mes actes. Le but de cette séance était de vous étudier vous les humanoïdes, non en tant que race comme j’ai pu vous le faire croire mais plutôt en tant qu’individus. J’avais remarqué dès son arrivée dans mon bureau, le caractère bipolaire et instable de Cranber, elle était donc le sujet d’étude parfait… »
... Bipolaire. Instable. Sujet d'étude parfait ?! Est-ce qu'il venait d'avouer qu'il utilisait les traumatismes d'une enfant pour faire ressortir son côté sauvage, sa colère ? Cela atteint le cœur du démon. Lui qui était désormais complètement contre ce genre de choses, voir quelqu'un profiter des faiblesses d'une personne, qui lui était chère en plus de cela, ça piquait. Il ne pouvait pas rester de marbre.
« J’eu donc l’idée suite à cette observation, d’utiliser cette instabilité afin de faire ressortir votre vraie personnalité… Ma cher Ako, je m’excuse que mes méthodes et stratagèmes aient pu te surprendre et t’offenser, je te demande donc d’accepter mes excuses ainsi qu’une place d’élève à mes cours avec ton cher camarade. Ma très cher comtesse, je m’excuse du désagrément que cette situation ai pu vous causer. Par ailleurs, je vous propose mes services afin de résoudre votre problème de malédiction. Je pense que, vu l’intérêt que vous porte le professeur Arion, nous devrions nous allier afin de résoudre efficacement cette énigme… Ma cher Cranber, je souhaite te présenter mes plus plates excuses. J'ai profiter de ta personne et de tes faiblesses psychologiques. Je m'excuse donc de mon attitude, d'avoir profiter de vous et surtout d'avoir mis votre vie en péril. »
Haha... Belle blague. TRÈS. BELLE. BLAGUE. Des excuses, hein ? Il croyait que seulement quelques mots pouvaient régler des erreurs comme cela ? Oh non. OH. QUE. NON. Kcalb avait déjà payé beaucoup plus cher pour beaucoup moins que ça.
Il n'aimait pas la violence. Il en avait marre de tuer, de détruire, de casser. Il croyait ne plus ressentir cela depuis longtemps, cette colère, cet énervement.
Ah, Kcalb avait passé une sacrée mauvaise journée. Rien que mauvaise surprise par-dessus mauvaise surprise. Et, ce n'était pas fini.
« Cela étant, j'ai pu tirer certaines conclusion de cette expérience. Je peu juste vous annocer que vos réactions que vous avez eu dans le cadre de celle ci correspondent bien aux divers réactions des peuples de ce monde. Bien je vous propose de revenir à notre sujet de départ qui était un récit de votre existence, en me précisant bien sur vos diverses particularités, et comme je vous l'avais annoncé précédemment vous pouvez me le faire de manière oral ou mental. »
Inconsciemment, le Diable se mordit la lèvre. Il voulait faire comme si tout ce qui s'était produit ne valait rien ? Comme si ce qui leur faisait faire des cauchemars à chaque nuit n'étaient rien de plus que des mots sans sens ?
Continuant dans sa lancée, le reptile se rapprocha de l'homme et ramassa la jeune fille à moitié sonnée qui se trouvait juste à côté de lui. On ne touche pas à Cranber.
« Bien, reprenons où nous en étions, qui souhaite continuer ? », demanda-t-il.
Comme si rien ne s'était passé, encore une fois.
Le Diable se considérait comme une personne pacifique. Il n'aimait pas se battre tant que cela n'était pas nécessaire. Cependant, il ressentait quelque chose au fond de lui. Un sentiment, oui. Familier ? Plus que familier, à une certaine époque. Il l'animait, l'embrasait. Ça a un jour été sa raison de vivre, son rêve, ce qui le guidait à travers les jours.
La colère. L'agacement. Un sentiment d'injustice. Comment les traitait-ils ? Comme de simples cobayes ?
Le contrôle. La puissance noire que le Diable gardait habituellement sous son contrôle voulait, demandait à s'échapper. « Détruit », lui disait-elle. « Brise tous ses livres, toutes les tasses qu'il ne pourrait jamais avoir, explose ce plafond, cette chaise, tout. Ne le laisse pas vous traiter comme des moutons, à écouter tout ce qu'il dit juste parce que c'est ce qu'il veut. » Mais il était capable de limiter ses pulsions, n'est-ce pas ?
Action's on the way, guys !
« E-ESPÈCE DE STEAK TARTARE ! », hurla Kcalb, le doigt pointé vers la source de tous ses problèmes. Son visage était rouge, complètement rouge, encore plus que lorsqu'il n'était que gêné.
« Assumez les conséquences de vos actions, professeur ! Sans cette drogue dans le thé, Cranber n'aurait sûrement pas été la seule à vous tenir tête, et avec raison. Regardez ! Vous avez traité trois personnes comme des poupées de chiffon, puis manipulé l'une d'entre elles, pourquoi ? »
Il prit une pause. S'énerver, ça ne lui ressemblait pas ; mais personne ne semblait réagir. Quelqu'un ; Quelqu'un devait lui donner une leçon.
« Pour que votre laboratoire soit détruit. Cranber n'a pas un comportement typique, vous l'avez bien entendu ; nous deux venons d'un autre monde. Là où il y avait la guerre. Là où la mort était si laide que rien que la décrire pourrait vous faire vomir. »
Si ce tartare pensait que tout se passerait comme il le voulait, il s'enfonçait le doigt dans l’œil. En plus de cela, il avait pris Cranber ! Alors qu'il était déjà là pour s'en occuper ! Tout son respect envers cette personne n'était plus.
« En plus... Cranber ne vous aimera sûrement jamais. Lâchez-la. », ordonna-t-il, ses yeux véritablement sombres.
Sans même attendre une seule seconde, le temps de voir la réaction du lézard volant, Kcalb canalisa par réflexe sa magie vers sa main et l'envoya en direction d'Orion.
Kcalb avait beau détester devoir se battre, il était prêt à tout pour protéger ceux qu'il aimait : même attaquer en premier, s'il le jugeait nécessaire.
Lancer de dé : Opération sauvetage ! ¤ Parfait : Une boule d'énergie démoniaque atteint Orion de plein fouet. Cranber est libérée et il est blessé. ¤ Bien : Une boule d'énergie démoniaque atteint Orion. Cranber est libérée. ¤ Raté : L'attaque passe à côté de lui. ¤ Euh... : L'attaque atteint Cranber.
Sur le fauteuil... comme si la vampire ne c'était pas levée de son siège, comme si rien ne c'était produit. La table et le service à thé était intact, le téléphone du bouc n'avait aucune photo de son dos -et même si elle y était, le dos de la vampire ne serait guère visible, les appareils capturant une image grâce à la lumière ne pouvait capturer sa silhouette- les vitres elles étaient sans aucune fissure. Tout était... normal... alors pourquoi la vampire était persuadée que le service à thé avait voler en éclats et que des livres avait fusé dans les airs ?
Le regard vague, Flandre regardait un peu tout le monde. La démone, le dragon, les humains puis finalement le bouc avant de réaliser, comme si tout ceci n'avait guère d'importance :
-Mais pas moi tête de mûle ! Ma sooooeur !! C'est ma sœur qui... qui est maudite par ce satané elfe ! s’exclamât-elle en posant son doigt sur le museau du bouc.
Mais Flandre était loin de remporté la palme pour le boucan, car voilà que le démon à la chevelure d'un blanc immaculé commençait à petit à petit hausser la voix. Alors que Flandre prenait la théière et s'appretait à se prendre une autre tasse comme si de rien n'était. Elle haussat un sourcil et s'arrêtat brusquement dans son geste lorsqu'elle entendit le démon parler de drogue dans le thé. Thé que la vampire devait bien être la seule à boire. Et si elle n'était pas la seule... et bien dans tout les cas elle devait bien en avoir un peu trop bue.
-De qwoa ? Gne ???? Qu'est-ce qu'il y a dans le thé ??...
Flandre marmonnat cette question, la théière toujours dans la main, légèrement penchée comme si elle voulait toujours se servir une tasse. Mais avec cet annonce soudaine, et son arrêt brusque dans son mouvement, le liquide bouillant de la théière ne se verssat point dans la tasse mais plutôt.... sur elle...
-HAAAARRRRRR !! SA BRULE AYAYAYAYAYAAAAAAA !!!!! *un crit soudain, alors que pendant se tend là, le démon s'attaquait au dragon, Flandre elle secouait le bas de sa robe qui était totalement trempée et hésitait même à l’enlever mais... mais pas devant des gens ! Elle n'allait pas se mettre en bas devant tout le monde ! Elle s’emparât alors des coussins qu'il pouvait bien y avoir sur les canapés et fauteuils et se les tapât contre le bas de sa robe et ses cuisses tout en pleurant un peu. Quoiqu'il en sois, si elle était drogue, elle était maintenant bien réveillée.
Mais ou été donc encore passer cet horrible petit droïde gris à la voix horriblement aigue ? Tu le cherchais, sachant parfaitement que laisser un individu aussi... Aléatoire en liberté ne serait pas une bonne idée.
Et te voilà en train de fouiller la ville, à sa recherche, tandis que Nirvana rester de marbre face à tout ça. Elle ne pouvait pas réellement faire grand chose, à part te protéger en cas de soucis. Mais pour chercher un robot stupide... Ta grande sœur ne pouvait rien faire.
Finalement. A force de chercher, tu le vis devant un grand bâtiment, entrain d'engloutir de la nourriture qu'il avait du voler à quelqu'un. Lorsque ces yeux verts se posèrent sur toi, il ne tarda pas à lever une main et à l'agiter.
- HEY MASTER ! How are you doiiiiiiiing?
- Je ne suis pas ton maitre ! Et ou es tu passé? Nee-san et moi t'avons cherchés partout.
- I don't knooooow ...Oh! A squirrel!
Et le robot s'engouffra dans le grand bâtiment. Pas bon tout ça. Tu n'attendis pas bien longtemps pour le suivre, entrant alors dans une sorte...D'academy. Tu cessas bien vite de courir, pour observer l'endroit. Nirvana est toujours derrière toi.
Une academy. Cela faisait un moment que tu avais arrêté brutalement tes propres études. Peut-être pourras-tu intégrer une classe? Qui sait, tu trouveras sans doute un moyen de rendre à ta sœur son apparence !
D'ailleurs. En parlant d'elle. Durant ta réflexion, Nirvana avait pris le relais dans la poursuite de Gir. Zut ! Tu t'étais laissé distraire ! En piquant un sprint, tu finis par la rejoindre. Elle leva mollement un bras pour designer une direction. Sans poser de question, tu y alla, finissant enfin par trouver le petit robot qui... Attendez.
- Master! Took you long enough to get here.Look at that! There's a lot of cute people !
Puis, Gir entra alors dans la salle, se fichant complétement que l'endroit était déjà assez remplie par toutes sortes de personne. Non. Le robot s'en fiche. Il semble même un peu triste.
- I thought there'd be tacos....
Et toi. Tu finis par entrer aussi. Fixant tous les individus un par un. C'était très... Animé. Nirvana n'eu cependant aucune réaction. Donc...Tout va bien?
- .....Est-ce un cours qui a déjà commencer? Demandas-tu poliment, peu à l'aise.