L'extinction des planètes de flottaison venait d'être provoquée par la destruction des quatre monstres de Tempera, en la personne des Anciens de Nintendo World qui, par le biais d'une malédiction, étaient devenus eux-même le fruit déraisonnable de ces astres. La conséquence s'avérait cependant plus dramatique qu'escomptée. En effet, en retirant aux planètes de flottaison leur pouvoir, les Héros et Natifs venaient de supprimer la bulle stratosphérique, ce qui menaçait les îles de perdre leur stabilité et de se faire aspirer dans le vide le plus mortel. Fort heureusement, il restait encore du temps avant que le phénomène n'opère. Un phénomène qu'attendait Astrid avec la plus grande impatience. De fait, lorsque les propriétaires des badges, c'est à dire ceux que les fragments de souvenirs n'avaient pas choisis, revinrent au sein du temple du Temps, ils surent directement ce qu'ils devaient faire. Tous se hâtèrent en direction du château d'Horuna, Magicka en tête du peloton, pour faire cracher à la Reine ce qu'il se passait vraiment. Bien qu'ils n'en mesuraient pas encore les conséquences, le groupe savait cependant que le temps était devenu une menace constante. La moindre erreur pourrait condamner le monde.
Et pour arriver au sommet du château, cela ne serait pas aisé. Bien entendu, aucun garde ne saurait leur résister, mais il apparaissait que, malgré tout, le trajet ne serait pas de tout repos.
Faust laissa Aura prendre ses mains. Le bouc ne savais pas comment réagir à part avaler sa salive. D'un côté, il aimerait que cela durait le plus longtemps que possible. A la demande de la princesse, le cornérien hocha la tête pour accepter son soutien.
-Très bien. Sois prudente.
Faust n'était pas du genre à surprotéger ses amis ou ses proches. Du moins, il préférait qu'ils soient libres de leur actions et n'interviendrait qu'en cas de mauvais pas, tel un garde du corps. Cet instant ne durait pas longtemps quand un sorte de gunner et une jeune fille venait interrompre le duo. Tous les deux demandèrent aux personnes devant le château si ils avaient un plan pour voir Astrid.
A vrai dire, Faust n'avait pas vraiment de plan depuis que les natifs s'étaient ralliés à leur côté. Le reste serait une balade de santé ou presque. Le Maskass n'avait pas dit son dernier mot. Appuyant sur un petit bouton, le château se transforma en un immense parcours d'obstacle. La décoration était assez risible. Bref, des Bill Balls et des boules piquantes foncèrent à toute allure vers le groupe. Le cornérien ne pouvait pas faire les deux à fois qu'il se concentra sur les missiles. Faust se plaça face aux missiles pour créer un bouclier lumineux en formant une croix avec ses bras.
Tandis qu'il attendait de recevoir les projectiles, une voix lui intrigua. Astrid elle-même venait de mettre fin à cette plaisanterie. Les statues se mirent à exploser tandis que les Bill Balls arrêtèrent de voler. La présence de la Reine facilitèrent la tâche des Héros. En effet, celle-ci créa un escalier menant directement à elle.
Faust qui désactiva son bouclier était plongé dans la confusion. Du moins, il pensa que la Reine comptait jouer à cache-cache. Cependant, le bouc eut tort. La preuve : elle se montrait face à eux pour assumer ses actes voire leur appeler à l'aide. Les paroles de la libraire intrigua Faust. Il apprenait que l'ennemi était la même qu'il devrait sensé être abattu il y a mille ans soit la même durée de sommeil à la Pandorica. Seulement, le bouc ignora son identité. Tout ce qu'il se souvenait avant d'être ici était sa vie civile à Corneria.
L'anthropomorphe monta les escaliers pour arriver face à Astrid. Faust avait tellement de questions à poser. Cependant, le bouc se demanda si il avait du temps. Autant essayer. Au pire, Faust ne perdait rien ou les reposerait en temps voulu.
-Si j'avais du temps, j'aimerais demandez si le système Lylat est encore actif ou pourquoi certains se retrouvaient dans la Pandorica alors que d'autres non. Mais bon, je suppose que le temps s'écoule. En parlant d'ennemi, vous voulez dire votre deuxième facette : celle qui vous manipule si je me fie aux informations de Magicka ? Pourquoi avoir caché ce secret pendant toutes ces années ? Vous auriez pu le dire quand nous nous sommes réveillés. Pardonnez-moi pour les nombreuses questions, votre Altesse. Bref, que voulez-vous que nous fassions ?
[HRP : Désolée pour la longueur, vous pouvez en passer un bonne partie si vous manquez de temps ou de motivation]
Rei avait passé pas mal de temps dans diverses auberges et bars depuis quelques jours. Certaines rumeurs courraient aux oreilles de ceux qui voulaient bien les écouter. Certes, il valait mieux surveiller les ivrognes de près, mais la jeune mage, toujours prête à user de son feu violet si le besoin se faisait sentir, avait recueillit quelques idées récurrentes. Apparemment, les héros auraient provoqué la fin du monde. Mais les conversations n'étaient pas cohérentes entre elles. Personne ne savait quel était le problème, on pouvait se demander si c'était une simple théorie du complot ou vraiment basé sur de réels faits.
Elle avait donc décidé de mener sa propre enquête. Sauver le monde de la fin, voilà qui pourrait lui rapporter de bonnes récompenses, et accessoirement la vie sauve. Si une quête se présentait, elle allait la tenter. Sur cette idée, Rei erra longtemps, moins à la recherche d'indices qu'à l'écoute de ses pensées. Elle peinait à établir un résonnement cohérent. Puis elle leva la tête et vit un groupe disparate se lancer à l'assaut du château. Elle leur donna un peu d'avance en imaginant une stratégie.
Ils avaient deux possibilités : soit ils passaient en force, soit ils s'infiltraient. Dans le premier cas, aucun problème, les gardes devraient-être hors jeu. Dans le second, elle jugea que la courtoisie serait son alliée. Si elle confiait ses armes aux autorités du palais, elle pourrait toujours compter sur sa magie. Son mana était à son maximum, donc elle pourrait tirer trois boules de feu violettes. C'était peu... Mais elle avait vaincu le serpent géant, Jänum, seule avec ses sorts. Si les autres étaient des alliés, elle ne risquait rien. Sinon si elle se pliait aux demandes des gardes, elle ne devrait pas en avoir besoin non plus.
Tandis que l'héroïne établissait quelles réactions avoir pour toutes les issues possibles, certains choix étaient faits. Le groupe parlait apparemment. Elle était déçue. Elle aurait aimé tirer quelques flèches qui lui aurait fait de l'xp, mais elle se souvient encore une fois que la vie d'ici n'était plus un jeu. La mort était un game over, définitif, pas comme les joueurs qui perdaient seulement une partie de ceux qu'ils avaient gagné. Pour sa propre victoire, elle devait mener à l'échec bien plus de monde.
Mais on ne nie pas deux ans d'habitude par une simple pensée. Elle grimpa sur le toi, s'abrita dans un grenier désert et banda son arc. Elle tenait en joue une fille aux cheveux rouges qui se tenait en tête. Elle ignorait qui elle était, ce qui rendrait ça mort à la fois plus facile et plus difficile. Elle attendait presque rien. Un mouvement infime qui signerait le début du combat. Quelque chose qui lui dirait un futur sanglant.
La cible se contenta de crier. D'où elle était, elle avait entendu quelques mots. « Pas un guerre ». Tant mieux. Elle arrêta de tirer sur la corde et elles se détendirent un peu, mais l'archère garda tout de même la flèche encochée. Comme la meneuse sortit son arme, elle se dit aussitôt qu'elle avait eu tord et, l'espace d'une seconde, elle était de nouveau prête à tirer. Ce qu'elle ne fit pas. Rei se contenta de regarder le métal tomber sur le sol. Acte héroïque. Le groupe avait peut-être de bonnes intentions malgré tout. Ou bien ils étaient stupides. Ça pouvait être ça aussi.
Rei descendit de son toit en quelques secondes et elle s'approcha. Elle ne chercha pas à être discrète, jugeant la scène bien trop palpitante pour que quiconque ne fasse attention à elle. Elle rassembla son énergie, prête à faire jaillir ses flammes. Dans le noir, on aurait vu une lueur violette à travers ses paumes. Elle n'avait pas peur, il était clair qu'elle ne pourrait rien ressentir jusqu'à ce que ce soit terminé. Elle était comme en transe. Elle n'était plus. Son passé n'était même plus brume mais un univers de blanc, comme s'il n'avait jamais été écrit. Il ne restait que la combattante.
Jusqu'à ce que la fille rouge sortit le fragment de souvenir. Rei s'empêcha de bondir dessus. Elle s'enfonça les ongles dans la peau. Bientôt les traces auront disparues, elle ne devait pas tout gâcher. Une quête contre la fin du monde, ça ne se présente pas tous les jours. Ce passé. Ce passé représentait tellement. Elle voulait rentrer chez elle. C'était une certitude. Et elle ne savait pas ce qu'il était. Son passé. Elle ferma les yeux, se mordit la lèvre inférieur, elle fit tout ce qu'elle pouvait pour se contrôler.
~ Rei, du calme, il va pas disparaître, et maintenant que tu sais que la fille possède cette chose, il va falloir que tu trouves un plan pour l'obtenir. ~
Elle était à deux doigts de parler à voix haute pour que ses pensées aient plus d'emprise. Elle se remit finalement dans un état d'esprit constructif. Elle se répéta mentalement les dires de la fille.
~ Chaque chose en son temps. Mais crois-moi, je choisirai le temps. ~
La volonté de paix dites semblaient irréfutable. Pour cela, la guerrière d'Annüw aurait voulu tirer pour la contredire. Elle n'autorisait personne à lui dire ce pour quoi elle était venue. Mais elle souffla profondément. Ne pas lâcher prise. L'absence d'affrontement faisait osciller son mental entre émotions et contrôle.
Elle vit le fragment de souvenir arriver dans les mains d'une personne apparemment nommée Yuga. Encore une fois, le contrôle s'affaiblissait. Il s'en fallait de peu pour qu'elle réagisse. Mais elle se concentra sur les paroles du bouc, aussi étrange que cela puisse paraître. Après tout, il semblait lié à l'histoire de l'archipel plutôt qu'à la sienne, mais elle se promit de parler à la fille en rouge, Magika à en croire l'animal, Faust. Malheureusement, ça s’apparentait à des excuses et une confession.
Une ange est arrivée. Instinctivement, elle l'avait estimé. A Annüw, les avatars dotés d'ailes étaient parmi les plus dangereux, les plus avancés. En cas de mort, ils perdaient beaucoup moins et avait beaucoup plus de points de sauvegarde. Leur position était avantageuse et, souvent, en faire des alliés signifiait aussi les garder à l’œil. Mais elle n'était pas sur Annüw. Les gens n'étaient pas des avatars. Lumina c'est présentée et, bien que n'ayant jamais entendu parlé de Roy avant les déclarations de Faust, Rei l'a trouvé sympathique.
Un elfe se parlait à lui-même. La mage s'est demandée s'il venait de son monde mais ses armes étaient trop modernes... Peut-être était-il ici depuis plus longtemps et avait-il pu améliorer son équipement. Elle hésitait entre l'envier et craindre. L'arc était plus sûr et tout aussi efficace à ses yeux.
En un instant, des défenses se sont activées puis détruites. Alors les gens du palais n'étaient même pas d'accord entre eux. Rei a inspiré, puis expiré, profondément. S'il fallait finalement combattre, ce serait facile. Néanmoins la femme inspirait tant de respect que son identité ne laissait aucun doute. La Reine. L'archère s'inclina tant bien que mal, elle qui avait gardé son arc en bandoulière. Et elle s'en voulut aussitôt. Elle détestait la monarchie. Elle n’obéit qu'à elle même. Elle rougit face à sa bêtise.
Elle était parvenu à la même conclusion que Una', comme l'avait appelé le natif masqué. Ce n'était pas qu'une histoire. Le bouc s'est lui aussi adressé directement à elle. La joueuse violette sortit finalement du silence :
- Alors la fin du monde n'est pas provoquée par les héros mais par la Reine. Reine qui règne depuis un millénaire et donc qui a donc pu provoquer bien du mal sans que personne ne s'en aperçoive. C'est pas tout mais comment on doit l'empêcher ? Ça a un lien avait les souvenirs ?
Puis, face à autant de héros et natifs qui devaient la juger, elle a senti ses joues chauffer.
- Je veux dire... Désolée mais... Votre Majesté... Hum...Elle fit une pause pour tenter d'éclaircir en vain ses idées. J'ignore tout des usages de la cour et ne souhaite pas en prendre connaissance, mais je... Enfin... Voilà...
Elle se détourna de ce personnage pour s'adresser de nouveau aux héros et natifs :
- Hum... Je ne me suis pas présentée ? Je suis Rei et j'ai signé pour une quête dont j'ignore tout.
Magicka sentit la flèche pointée dans sa direction et ce, à plusieurs reprises, mais elle ne dit mot. Un objet si archaïque lâché à vive allure dans sa direction ne lui provoquerait jamais le moindre dégât. La sorcière aguerrie s'était élevée à une nouvelle strate depuis les planètes de flottaison et elle entrevoyait parfaitement les menaces qui planaient autour d'elle. Il était normal que certains natifs veuillent l'exterminer, elle qui colportait de si sombres messages. Il n'y avait cela étant dit pas qu'eux. La demoiselle ne cilla pas non plus lorsque Pignouf activa ses pièges. S'il ne fallait qu'atteindre l'enceinte du château, un coup d'ailes aurait été largement suffisant. Yuga aurait peut-être eu plus de mal mais qu'importe.
Celle qui l'avait menacé, du nom de Rei, sortit de sa cachette et dit à haute voix ce que tout le monde pensait tout bas. Ces sortes de questions, aussi légitimes soient-elles, ne pouvaient que semer la zizanie dans le groupe, d'autant qu'elles étaient fausses. Magicka, qui gravit les premières marches, ne sentit aucune hostilité envers Astrid. Faust s'était lui aussi attelé à lui poser l'une ou l'autre question. La sorcière avait elle aussi son mot à dire mais, alors qu'elle venait d'atteindre le premier tiers du chemin lumineux, elle se tourna lentement pour observer Horuna. L'horizon lui montrait, par ailleurs, un bout très flou du Nippon. Magicka croqua dans sa sucette et déclara à l'attention de Rei :
- Tu n'as qu'à moitié raison. Si Dame Astrid est responsable de la fin du monde à venir, elle n'a en aucune cas causé de tort à Next Wave. C'est même le contraire. Si j'en crois les fresques relatant l'histoire de ce monde et les journaux que j'ai étudié dans son bureau secret, toute la construction de l'archipel a été faite de sorte que nous, Héros, nous réveillions dans le cadre le plus idyllique possible. Nous sommes, et de loin, ceux qui avons causé du tort à Next Wave, mais, que nous l'ayons voulu ou non, cela n'aurait rien changé à ce qui va se produire désormais. Nous n'étions rien de plus que le minuteur et nous avons, en restant qui nous sommes, parfaitement rempli notre rôle. Maintenant que nous sommes au pied du mur, nous pouvons nous estimer heureux que Dame Astrid ait gardé assez de contrôle sur son autre personnalité pour nous proposer une chance de renverser la tendance.
Magicka sortit un autre bonbon de sa poche et le plaça dans sa bouche, admettant en fermant les yeux :
- Nous pouvons nous estimer chanceux d'avoir une solution de repli. Cela n'a pas toujours été le cas.
Alors que Lumina attendait une réponse, Lufar qui était déjà présent depuis un moment décidait de se montrer l'ange l'acueillait les bras ouvert heureuse de le revoir. Ils furent séparés malheureusement un peu vite à cause des planètes de flottaison. Lumina était prête à lui expliquer ce qui était arrivé ce qu'elle avait entendu à Tanathéa quand Pignouf déclenchait son fameux piège.
D'une vitesse fulgurante, l'ange fonçait au côté de la chroniqueuse dépliait ses ailes pour la protéger, mais, mais rien... Tout explosait et Astrid leur accueillait à bras ouvert. Celle-ci semblait étrangement affaiblie. L'ange s'empressa de prendre l'escalier pour arrivée jusqu'à la reine... Ainsi, c'est elle : la reine de l'humanité se disait Lumina dans sa tête. Aura n'était pas très loin elle suivait le groupe, une fois arrivée devant la reine, la princesse s'inclinait par politesse. En voyant cela, l'ange trouvait cela pathétique de faire autant de manière !
— Vous semblez pas en pleine forme... dit l'ange cash à la reine, comme-ci elle se connaissait depuis un moment.
Lumina essayait d'utilisé sa magie de soin pour aider celle-ci, mais ces pouvoirs n'avaient aucun effet, elle ne savait pas pourquoi, peut-être n'était pas si mal que cela ?
Ouais bah moi je la crois pas votre histoire, nah.
C'est un Pignouf boudeur et gonflant des joues qui s'assit devant le groupe, détournant la tête, et croisant les bras. Bon d'accord, il avait peut être un peu exagéré sur les effets pyrotechniques pour "souhaiter la bienvenue" à tous ces étrangers, mais "sa Reine" avait clairement ruiné son spectacle. Et ça, ça très précisément, il n'avait pas aimé. Surtout devant tous ces gens. Au fond de lui, le petit Maskass malaimé commençait à bouillir de tous ces insectes qui ne le prenaient pas au sérieux. C'est vrai ! Pourquoi c'était pas lui qui était sur le trône ! C'était pas juste...Ouais vraiment pas juste ! Lorsqu'une voix fluette s'éleva par dessus les autres, Pignouf remarqua Rei, cette jeune fille aux yeux violets qui était en train de montrer qu'elle était à la recherche d'un passé quelle tentait de résoudre. Le Général se releva avec un petit bond, et alla jusqu'à sa rencontre. Il grimpa sur son corps, lui donnant la sensation qu'un cafard était en train de monter le long de son dos, puis s'agrippa à elle comme il avait l'habitude de le faire avec les autres, pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Une âme aussi jeune et peut être pure, serait sans doute maléable. Alors...Quoi de mieux pour essayer de l'influencer. Il prit un accent espagnol, séducteur au possible, il ne lui manquait plus qu'une rose dans la bouche.
Rejoins-moi et oune lécompense t'attendla. Sisi. Tou aimes lé chocolat ? Jé t'en offrirais plein, mah oui c'est clair ! Tou peux mé croire. Sisi señorita.
Sa promesse faite en chocolat saurait attirer les petites filles, se disait-il. Aaah qu'il aimait essayait de corrompre les âmes des gens. Et puis...Ce fut tout autre chose qui intéressa Pignouf lorsque son regard se porta sur Faust. Cet objet brillant...Une telle couleur...Une telle aura...Purée mais c'était quand même pas son sifflet ?! C'est-à-dire...SON SIFFLET ? LE FAMEUX SIFFLET ?! Pignouf se mit à baver, une flaque de bave se forma de nouveau au sol, allant jusqu'à tâcher les chaussures de la jeune fille qui depuis tout à l'heure montrait une expression entre le dégoût et l'incompréhension. Pignouf alla se placer devant le bouc, passant entre les jambes de Lumina au passage pour en admirer son fessier — elle avait un de ces culs quand même ! — puis monta sur une petite caisse pour se mettre à sa hauteur. A noter qu'il n'avait toujours pas adressé le moindre message à sa soit disante Reine. Bah, il la croyait plus de toute façon. C'était même pas elle, sans doute sa soeur jumelle ! Pignouf observa un moment Faust du regard...Puis plaça sa main devant lui...Et lui fit une curieuse proposition.
On fait un pierre-papier-ciseau ? Me demande pas pourquoi j'en ai envie. D'accord alors...Pierre...Papier....
Que pouvait donc choisir Pignouf ? Si Faust acceptait, il allait devoir tirer aux dés pour savoir qui allait choisir quoi.
Mais lassé de tout ça, il préféra partir pour une vie plus tranquille.
- Ouais, enfin tu peux aussi dire que j'ai compris tout de travers en fait.
Rei détestait se tromper et avouer ses tords. Retourner la faute était à ses yeux un moyen de se protéger. Surtout si la personne essayait justement de la protéger. Elle n'en était pas certaine, bien sûr, mais si c'était le cas, elle se devait de prouver le contraire. Question d'honneur. Pourtant, elle détourna le regard comme si de rien n'était en digérant les informations.
~ Hum... Pourquoi mettre un personne à la tête de tout aussi. C'est idiot. Illogique. Et personne de censé ne prendrait volontairement cette place. ~
Elle eu un flash de sa réalité. De la démocratie. Elle regardait l'élection d'un président à la télévision. Et elle vit les conséquences. Les images s'effacèrent aussitôt et regagnèrent leur brouillard habituel. A Annüw, il y avait une famille royale mais qui n'avait qu'un pouvoir d'unification. Cela était bénéfique pour tout le monde. Une bannière commune. Et les joueurs auraient pu les détrôner à tout moment. 1000 ans. Il aura fallut 1000 ans pour que les héros y parviennent, et encore...
Les rumeurs disaient donc vrai. La fin du monde est également la faute des héros. Et elle est déclenchée. Et ils étaient là pour ça, Rei y comprit... C'était incroyable. Elle espérait ne pas être la seule sceptique.
Pendant ce temps, une étrange créature l'escalada jusqu'à atteindre ses épaules. Ses mots la firent frémir de dégoût. De un : non, et de deux : mais c'est quoi son problème ? Elle allait le dégager quand il s’élança vers Faust. Alors elle encocha une flèche avant de se reprendre.
~ Ce n'est pas un joueur, alors tache d'avoir une bonne raison si tu tires. ~
Elle tira la flèche à ses pieds pour montrer son mécontentement mais n'ajouta pas un mot. C'était suffisamment limpide. Elle préférait en apprendre plus sur la quête et la fin du monde :
- Bon, ok, je retire ce que j'ai dit. Ça ne change rien à la grande question : on fait quoi ? Je suppose que la mort de la Reine ne serait donc pas une solution, alors comment on pourrait la débarrasser de son mal ? Je suis très loin d'égaler Winmärr en magie, mais j'ai horreur d'être inutile, alors...
Le violet résolvait pas mal de chose, mais purifier l'âme ou quelque chose de ce type ne rentrait pas dans la liste. Si elle devait remuer tout l'archipel pour sauver le monde, Rei le ferait, comme certainement la plupart du groupe.
Bon ! Résumons un peu la situation : la personne en qui je portait mon espoir d'obtenir ne serais ce qu'une bride de stratégie n'en avait en faite aucune. Je pus néanmoins apprendre que celle-ci se prénommait Faust et était comme moi sortis de la pandorica. Une personne qui se présenta en tant qu'allié et se nommant Rei avait bandé deux fois son arc, qu'elle faute de débutant. Je pensa que je ne fut pas la seul personne à le remarquer. Ainsi je nota dans un coin de ma tête le fait de discuter avec cette dénommé Rei afin de lui faire part de mon expérience afin qu'elle devienne plus discrète lors de la mise en joug d'un de ses ennemis. Après, passons le fait que le chef des gardes ai déclenché les défenses du chateau, qui avouons le, faisais un petit enfantin et burlesque. Je ne pus qu'être étonné quand la reine détruisit en un instant ces même défenses. Après il y eu diverses personnes dont Lumina qui s'adressèrent directement à la reine ou à notre groupe afin de nous distiller quelques informations au sujet du mal qui rongeait la reine et le monde de Next Wave.
En bref, c'était un sacré bon bordel qui n'avait ni queue ni tête. Je ne pus qu'être déçu par ce manque de cohesion dans notre groupe. La reine nous ayant tout de meme invité à une audience, ceux qui connaissent les règles de la conversation doivent savoir et comprendre qu'il faut répondre forcément à cette invitation sans poser de question. Ainsi en m'avançant vers l'escalier que la reine avait fait apparaître au-dessus des ruines des défenses de son propre chateau, je m'adressa directement à celle ci avec mon ton le plus aristocratique :
"Votre majesté, étant nouveau dans votre monde, car cela ne fait que quelque mois que je suis sorti de la Pandorica, et ne provenant pas contrairement à la majorité de mes compatriotes Héros, de cet ancien monde nommé prénommé Nintendo World, je ne puis donc apporter quelque jugement sur la part de responsabilité de chacun dans cette situation. Je sais juste que le monde de Next Wave court à sa perte et que vous êtes très affaiblie. Nous sommes tous des membres de ce monde, que nous soyons des Héros ou des Natifs. Nous sommes tous dans le meme bateau, si vous me permettez cet écart de language, concernant la situation plus que préoccupante qu'est le mal qui ronge ce monde et le voue à disparaître. C'est donc avec un incommensurable plaisir que j'accepte cette audience que vous nous proposez si généreusement."
Je fini mon discours par une brève inclinaison de mon buste afin de signifier à la reine tous mon respect à son égard.
Au passage, j'accéléra donc ma perception du temps grace à mon pouvoir afin d'attraper par la peau de cou le chef des gardes qui avait profiter de la cohue générale afin de se faufiler parmi les héros, afin de le ramener à notre très chère reine. Cela faisant de lui un otage potentiel qui pourrait avoir un impacte lors de cette audience.
Ayant néanmoins remarqué la méfiance de certain Héros vis à vis de la proposition de la reine, je me prépara tout de même à un potentiel affrontement à l'intérieur meme du palais. J'arma donc mon fusil, afin que celui ci soit près à faire feu si une quelconque menace vient à ma rencontre, puis le replaça dans mon dos. Ce n'est pas que je n'avais pas confiance en la reine, mais sa proposition était trop facile, cela sentait à plein nez le piège ou l'embuscade. Je ne pus donc que redoublez d'attention alors que je commença à gravir les premières marches de l'escalier, et espéra que d'autre héros me suivirent dans cet acte.
Si certains héros avait acquis une certaine enutralité vis à vis de la chroniqueuse, d'autres, rajoignant dans le groupe n'échappèrent en aucun cas à sa vigilence. Ses yeux de couleurs vermillons analysaient chaque détail, et certaines choses lui déplaisaient fortement. Si Magicka avait laisser ses armes ainsi que le bouc, se ne fut pas le cas de d'autres qui, pire encore, avait le culot de préparer leurs armes. Le cliquetis d'un fusil que l'on recharge, la présence d'une demoiselle à la chevelure violette dont l'arc était directement dans sa main comme si elle était prête à tiré. Ho que oui... Unasarera craignait pour la vie de sa reine, quand bien même cette-dernière était ronger par le mal, la chroniqueuse ne pouvait accepeter l'idée que seul els héros pouvait la défaire de se dit mal. Ainsi, s'inclinant respectueusement aux côtés de la reine, ne tenant pas en compte tout le remus ménage qui se faisait dans le groupe avec cette histoire de prise d'otage du dit pignouf -après tout, la chroniqueuse ne portait guère d'affection pour se rustre et grossier personnage- , la jeune femme cornue échangeat discrètement quelques mots avec la reine, parler d'uen voix faible et basse, mais suffisament fort pour que la reine l'entende, on pouvait ressentir dans la voix de la femme à moitié démonne la crainte qu'elle avait envers les héros.
Votre Majesté, êtes vous sure et certaine de vouloir les accueillir dans l'enceinte du château ? Certains sont encore et toujours armé ma reine, êtes vous sure et certaine ? Nos hommes et généraux ne peuvent-ils donc prendre en charge ce problème qui vous ronge tant ? Je crains pour votre sécurité dame Astrid. Je crains pour... votre vie.
Bien évidement, la demoiselle aux cheveux grisonnant avait susurrer ces mots après que les héros est assaillis celles-ci avec leurs questions. Mais il y en avais une qui démangeait la chroniqueuse : "Pourquoi avoir cachée tout cela ?" Mais, elle ne la posât point, la chroniqueuse se doutant bien que les réponses arriveraient en temps voulus. D'ailleurs, la chroniqueuse ne c'était toujours point présenté et semblait, visiblement, n'avoir aucune envie de le faire devant les héros. Bon nombre d'entre eux n'étaient qu'a ses yeux des criminels des plus dangereux ou des inconnus dont l'armement visible et près au combat ne pouvait que rendre la chroniqueuse des plus nerveuse et méfiante. Quand bien même elle était armée elle aussi, l'arme de l'être défunt qu'elle aimait n'avait toujours pas quitter son fourreau, d'autant plus qu'elle était une bien piètre combattante. Dans le fond, Unasarera regrettais que Maniwa loup ne se sois toujours pas remis de ses blessures et espérait fortement que Maniwa Phoenix arriveraient également pour contrôler la situation si cela dérapait. Une goutte de sueur perlat sur le front de Unasarera qui semblait se faire lentement dévoré par la peur. La situation était des plus graves, c'était ce qu'elle se répétait et par conséquent face à l'adversité des plus grandes il fallait visiblement apprendre à faire de ses ennemis ses alliés...
Yuga montait les escaliers avec prudence. Ce n'était pas tant les gardes ou encore la reine, et encore moins Magicka. Non. La tension venait des derniers arrivants. Les Héros de Nintendo World étaient des rustres mais avaient pour eux un certain sens de l'honneur, à l'exception faite de Pignouf que le mage ne connaissait pas et dont il voyait parfaitement les faiblesses d'esprit. Ceux qui venaient d'apparaître, se proclamant comme n'appartenant pas à Nintendo World, - et c'était peut-être vrai - ne comprenaient décidément rien à la situation. Maintenant que Yuga y réfléchissait, il n'y comprenait pas grand chose non plus. Magicka avait beau lui avoir expliqué les tenants et aboutissants, le magicien ne savait pas tant de quelle façon procéder. Certes les artefacts qu'elle lui avait confié, le fragment de souvenirs et l'un des journaux de mémoire de la Reine, étaient puissants, et sans doute assez pour extraire le parasite qui rongeait Astrid, mais ce n'était pas comme s'il avait déjà fait ça auparavant.
Le problème de Yuga était simple. Il aimait le silence, et voulait travailler en silence. Or, personne ici n'était silencieux. Si les derniers venus ajoutaient des tensions supplémentaires et qu'un conflit, non voulu puisque la plupart d'entre eux avaient déposés les armes, éclatait maintenant, Yuga n'aurait aucune fenêtre de tir pour agir. Dans le pire, du pire, DU PIRE des cas, il enfermerait Astrid dans un de ses tableaux et la maintiendrait à l'état de peinture jusqu'à ce que...
- OH !! S'exclama le magicien en sursautant.
Ses yeux brillaient. La solution était donc là ! Tout comme il avait contenu la malédiction de Remilia, ses toiles pouvaient en faire de même avec Astrid. Il suffisait de la plonger dans un état de léthargie et la coincer entre deux mondes. La suite... la suite... il n'en avait que des bribes. Il devait réfléchir. Il devait comprendre tous les enjeux de cette folie. Peindre Astrid était un rêve qu'il pourrait bientôt réaliser. Une pièce de choix dans sa collection ! Oh, mais... il ne la garderait pas. Il avait promis. Depuis quand tenait-il ses promesses ? Ah, c'est vrai... pour ne pas avoir à affronter ce qu'il nommait gracieusement un "cataclysme Scarlet". Non, plus jamais il ne serait l'esclave d'une enfant, et Magicka ne faisait pas exception dans ce rigoureux schéma.
Son visage se fendit d'un sourire hideux, à mi-chemin entre l'exaltation et le fantasme malsain. Il allait bientôt pouvoir utiliser son pinceau pour commémorer un événement de la plus haute importance. Cela l'émoustillait plus que de raison. Son sang coloré d'artiste ne fit qu'un tour. Ah comme il le désirait ! Et il se fichait éperdument des questions que les autres posaient. Si le projet devait être avorté, il la peindrait de force ! Le fragment de souvenirs brillait dans sa main, mais toutes ces petites choses sans importance n'étaient que des fioritures. Son heure de gloire, son chef d'oeuvre, était à portée de brosse. Chaque pas sur l'escalier de lumière lui révélait un peu plus la marche à suivre. Il serait celui qui non seulement sauverait le monde mais révolutionnerait l'art !
- OHOHOHOHOHOHOHO !!Vociféra-t-il en levant ses yeux au ciel, son rire camouflé par le dos de sa main.
Ils arrivèrent au sommet des escaliers et traversèrent la cour extérieure en silence ou presque. Il y avait bien quelques hurluberlus qui parlaient plus fort qu'il ne le fallait mais la reine n'en tint pas rigueur. En vérité, elle était amusée. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de contact naturel avec les gens. Les formalités, surtout au terme d'un millénaire, étaient devenus si mécaniques qu'elles en étaient épuisantes. Elle ne voulait plus de ces choses là. Elle voulait en finir avec son rôle, quoi qui lui en coûtait. Son esprit s'égara quelques secondes lorsqu'ils entrèrent dans le grand couloir. La file qui la suivait prudemment s'attendait, pour la plupart, à un piège de grande envergure, mais il n'était rien. Rien à sa connaissance en tout cas. Tout ce qu'avait installé Pignouf avait été désamorcé et heureusement. Ce général fou n'hésitait pas un instant à mettre la vie des hommes de la reine en péril et cela l'insupportait. Ils marchèrent comme cela quelques longues minutes, puis ils rejoignirent la grande chambre royale du palais. Il y avait un lit à baldaquin, quelques meubles et un grand tableau vierge. Astrid s'arrêta au centre de la pièce, assez grande pour contenir tout le monde. Elle avait parfaitement en tête les questions de tout un chacun.
- Unasarera, ma fidèle chroniqueuse... Je suis sincèrement désolée, mais tout est vrai. Cette histoire est la plus stricte vérité. Je partage mon corps avec le mal qui a détruit Nintendo World il y a de cela plus de mille ans. Ce mal n'a jamais été éradiqué, et j'ai toujours été immortelle. Depuis ma naissance, je ne suis que le réceptacle de ce parasite. Les légendes de Next Wave racontent que la première génération de Natifs m'aurait confié ses pouvoirs pour que je puisse vaincre le monstre. C'est erroné. La vérité est qu'un jour, alors que nous bâtissions cet archipel, j'ai cédé à la folie provoquée par les attaques mentales répétées du parasite, et l'ai laissé s'échapper de mon corps. Les habitants de Next Wave ont épuisé l'intégralité de leur force magique pour consolider le sceau que mon inadvertance avait fissurée. Du reste, sois rassurée... tes ancêtres n'ont rien à voir avec ce mal. Ce Parasite est un monstre bien particulier et ton peuple, bien que pervers, n'était qu'une composante comme tant d'autres de Nintendo World. Tu es quelqu'un de formidable, ne l'oublie jamais.
Elle se tourna ensuite vers Faust.
- Je n'ai aucune information concernant les planètes hors de Next Wave, cependant je peux te dire pourquoi elles ont été éteintes. Next Wave est une bulle de confinement, c'est à dire qu'il s'agit d'un archipel hyperprotégé. Considérez cette planète comme en état de quarantaine permanente. Le parasite qui vit en moi cherche à altérer les noyaux de toutes les planètes de l'univers. Toutes peuvent s'éveiller comme il l'a fait, et c'est pour un astre l'occasion idéale de prendre... sa revanche sur les êtres qui la foulent et ne la respectent pas. Les planètes telles qu'Halcandra ou Lylat ont été éteintes car la Pandorica a, avec leur accord, prélevé toute leur énergie pour créer cette bulle de confinement qu'est la poche stratosphérique que les planètes de flottaisons maintiennent en élévation. En créant cette bulle, l'explosion a été confinée et aucune planète n'a été détruite par l'écho de la déflagration. Ces planètes se réveilleront, un jour, lorsque leur énergie leur sera rendue... même si cela peut signifier par extension la destruction de Next Wave. Il s'agit d'un cycle, mais je crois en la possibilité de pouvoir l'empêcher. Je ne connais cependant pas les motivations de la Pandorica à éveiller des personnes plutôt que d'autres. Je n'ai rien dit pour ne pas vous brusquer lors de votre réveil. Il s'agit d'une des seules instructions qui m'ont été confiées à la naissance par mes parents.
Elle soutint ensuite le regard de Rei.
- En effet, me tuer n'est pas une bonne solution, pour la simple raison... que vous ne le pourrez pas. Quiconque tente de me porter atteinte est immédiatement réfléchi par le parasite... pourtant il le faut. Gozen, pour ceux qui le connaissent, est un exemple plus que marquant de ce que mon autre moi peut faire sous le coup de l'orgueil. Mais il y a une solution. Nous pouvons extraire le parasite qui est en moi. C'est pour cela que je vous ai convié. Actuellement, dix personnes se battent pour notre salut au sein même de la Pandorica, mais leur adversaire n'est pas encore présent. Magicka, jeune âme n'ayant hésité à braver mille pièges pour découvrir la vérité, c'est à toi qu'incombe la tâche de me libérer. Vous tous en avez le pouvoir. Alors je vous en supplie...
Elle se plaça face au tableau et écarta les bras, les yeux embrumés par les larmes.
A l'entente de la dernière phrase prononcée par Astrid, Magicka, dont la tête était baissée, ne put s'empêcher de sourire. Lorsque son regard plongea dans celui de la reine, ses cheveux se dorèrent et une puissante aura s'empara de son corps. Ses yeux prirent eux aussi la couleur de la poussière précieuse et ses ailes de dragon se déployèrent à leur paroxysme. Un sceptre entouré d'anneaux se matérialisa dans sa main et elle le pointa en direction d'Astrid. Son énergie magique, diffuse, frappa divers endroits de la pièce puis rebondit en créant des tracés qui ne disparaissaient pas, jusqu'à ce que la chambre soit emplie de charge magique. L'ondée entoura la Reine et l'imbiba de ce voile puissante.
- Ne vous en faites pas, Astrid, on ne vous tuera pas. En tout cas, pas vous en tant que tel. Je sens parfaitement votre autre moi se débattre mais mes chaînes l'ont déjà emprisonné. Votre dévouement envers votre peuple est ce qui vous permettra de survivre à cet exorcisme. Croyez-en la Sage que je suis.
La Reine fut doucement soulevée dans les airs grâce à la seule force de l'esprit de Magicka, qui tenait fermement son sceptre cliquetant. Elle la dirigea contre le tableau vierge et la colla contre celui-ci. Elle jeta un coup d'oeil serein à la chroniqueuse puis son visage se fit plus dur.
- YUGA !
Le mage renifla bruyamment, paniqué par la rapidité d'exécution de son acolyte, et matérialisa un pinceau géant qu'il tint à deux mains. Après avoir acquiescé, il s'élança dans les airs et peignit autour de la reine un faux tableau qui l'emprisonna. Elle fut alors éjecté à l'intérieur de la toile vierge qui, doucement, prit ses couleurs. Celle-ci représentait Astrid, assise de trois quarts face, les mains doucement posées sur ses genou. Cependant son oeil gauche avait été remplacé par un amas hideux de chaos et un globe occulaire monstrueux s'en échappait.
Magicka, qui maintenait le tableau dans cet état par la force, ne se retourna pas, mais cria à l'attention du groupe :
- J'ai besoin que vous tous me prêtiez votre force ! Nous devons conserver cette position jusqu'à ce que nos amis aient détruit ce parasite ! Je vous en supplie !
Lumina ne prêtait plus attention aux bruits ambiant, le fait qu'une archère avait tenté de viser Magicka ou bien à Pignouf. Elle s'en fichait tout simplement, tout ce qui l’intéressait était de connaître la vérité. Ainsi, elle suivit la reine vers sa chambre, celle-ci semblait toujours épuisée, mais Lumina pouvait en sentir une grande puissance, c'est avec une grande attention que l'ange écoutait les explications de celle-ci. Quelque chose en voulait à Nintendo World et d'autre monde ? Cette pauvre femme la maintenant en elle depuis des années... Le monde n'avait pas encore cédé pourquoi ? Cette femme Astrid avait-elle réussi à empêcher la catastrophe le plus longtemps possible ? Sa force mental était incroyable si c'était le cas.
L'ange laissait agir Magicka sans s’obstiner, à l'aide de Yuga — qui aurait crû que celui-ci aurait servit à quelque chose ? —, ceux-ci réussit à enfermer la femme dans un tableau, Magicka appelait alors des renfort...
— Bien..
L'ange analysait la taille de la pièce avant d'agir, celle-ci semblait assez large pour faire ce qu'elle avait envie de faire. Lumina fermait les yeux et concentrait toute son énergie entre ces deux mains pour créer une énorme boule astrale, cette boule fait généralement des dégât de gros, puissant et dévastateur de dégât, car l’énergie se trouvant à l'intérieur explosait pour créer un puissant impact, mais là, l'ange allait faire en sorte que Magicka absorbe cette énergie. Mais ça risquait de piquer un peu pour la magicienne... C'était une première pour l'ange... Créer une boule Astral non pas pour son énergie explose, mais pour confier celle-ci à une autre. Bon, son orbe Astral était suffisamment gros et puissant, celle-ci la propulsa contre la magicienne au cheveu rouge. Après cela... Lumina se retrouvait un genou à terre, totalement vidé de ces forces, elle avait donné tout ce qu'elle avait.
— Je vous ai donné tout ce que j'ai, alors, vous devez vaincre maintenant...
Lumina était à bout de force, comme-ci elle sortait un redoutable combat qui lui avait demandé de se vidé de toutes ces ressources. Enfin son petit message s'adressait aux personnes présentes, mais et surtout au révolus !
Aura était restée discrète et silencieuse. La jeune femme savait garder sa place, et au lieu de gueuler comme tout monde, elle attendait les restrictions de la reine bien sagement. Puis, celle-ci leur demanda de les suivre, les groupes arrivaient dans la chambre de celle-ci. Aura ne se sentait pas très à l'aise. Elle avait l'impression qu'elle n'avait pas sa place ici, pas au saint du groupe, ou autre, seulement au saint de cette chambre, elle aurait aimé un autre lieu, une sale de cérémonie peut-être. Enfin, elle allait devoir passer à travers cela. Elle écoutait avec attention les paroles de Astrid... La pauvre femme avait tant souffert... Aura devait bien admettre que sans l’arrivée des héros, peut-être qu'aucun natif n'aurait vu ce danger planer au-dessus de leur tête.
Laissant Magicka et Yuga faire, celle-ci écoutait la demande de Magicka... Mais, elle ne savait pas trop comment prêter son énergie à la jeune magicienne, pour elle s'était une première et elle maîtrisait déjà bien ces pouvoirs... Elle pensait à un sors de soin, mais se disait que cela serait inutile. Elle regardait l'ange aux cheveux rose avec force. Aura avait put le sentir, celle-ci avait donné toute son énergie physique même vital à cette magicienne... Aura se sentait inutile...
... C'était si désagréable...
Elle ne valait pas mieux que son ancêtre Peach...
Elle n'était qu'une pauvre bourgeoise essayant de jouer les héros...
... NON !
Elle refusait, une idée lui vient alors ! Avant de l'exécuter elle s'adressait à toutes les personnes présente, et même aux révolus qui ne pourront pas malheureusement l'entendre...
« Je m'excuse à tous héros de vous avoir mal jugé, je sais que maintenant sans vous, notre monde serait perdu... »
Sur ces mots, Aura plaqua ses deux mains et fermait les yeux et se mit à prier de tout son être, de tout son âme... Elle avait toujours eu un peu honte d'être la descendante de Peach Toadstool, mais ces légendes racontait à quel point le pouvoir des prières était un pouvoir sans limite ! Qu'on pouvait inculquer nos propres forces, énergie et dévouement rien qu'à l'aide d'une simple prière. Aura priait de tout son cœur pur pour la réussite de la magicienne, pour la réussite des révolus. Magicka pouvait ressentir une grande énergie et volonté incorporé son corps, elle pouvait ressentir tout le désir et la volonté d'Aura faisait preuve dans sa prière !
Ainsi la reine était possédée par une entité maléfique. Cela me rappela étrangement le cas de Stigma, si je me rappel bien on n'avais pas pus le vaincre mais juste pus le sceller en attendant, espérons juste que nous arriverons, les autres héros et moi à le détruire dans ce monde. Je pus par ailleurs apprendre que et d'autres héros se battaient déjà pour la survie de ce monde.
Ainsi une certaine magicienne aux cheveux de feu, Magicka avait été implorée par la reine de l'aider et avait à l'aide d'un de ses complices, un dénommé Yuga, enfermé la reine dans un tableau. Voyant plusieurs héros lui prêter leur énergie comme celle ci le demandait je ne pus que me demander au fait de l'aider et si oui comment. Jusqu'au moment, où je vis l'une des seules personnes dans ce monde à qui j'accorde ma confiance, Lumina, quasiment se sacrifier afin de l'aider. Je me suis donc dit que j'allais en faire de meme car meme si ce monde n'est pas le miens je me doit tout de meme de le protéger comme s'il était celui qui ma vue naitre et grandir.
Ainsi, après mures réflexion je décida d'aider Magicka en lui insufflant directement mon énergie quite à y laisser ma vie. Je ne supporterais pas de mourir dans ce monde sans n'avoir donné mon maximum afin le sauver. Je commença donc à tous doucement lui insuffler mon énergie en lui accélérant son métabolisme afin qu'elle puisse en générer plus rapidement.
C'est donc en me laissant un cota de sécurité d'environs 4% d'énergie que je supportas Magicka dans son effort.
Si Astrid avait mis du temps à dissimuler cette histoire, c'était les instructions données par ses parents. Si tel était leur choix, Faust n'avait rien d'autre à dire. Quant aux autres planètes, ces dernières étaient « éteintes ». Cette nouvelle rassura plus ou moins le bouc. Sa maison devrait être encore là. Cependant, quid de ses amis ? Le cornérien ne pensa pas que la reine ait la réponse. Après tout, qui pourrait s'intéresser à la vie du renard et du loup, même si les deux personnes étaient connus du système Lylat ?
Alors qu'il eut ses réponses, Pignouf demanda à Faust de jouer à un chifoumi. L'anthropomorphe lui regarda de travers. C'était alors qu'il se souvint qu'il avait un objet à rendre. Seulement, après ses derniers actions, le bouc se demanda si c'était vraiment le moment, surtout qu'il était le seul personnage à ne pas vouloir coopérer. Faust eut une idée. Et si il pouvait servir du sifflet pour créer un chantage ? Cela pourrait marcher. Tandis qu'il chercha l'objet précieux du Maskass, le gunner saisit le petit général par le col et pire, dégainer son arme, le tout en parlant avec un ton qui semblait sonner faux pour le cornérien. Faust ne savait pas si c'était de la maladresse ou si c'était un personnage arrogant. Dans tous les cas, le bouc n'hésita pas à exprimer son opinion sur la personne.
-C'est très gentil de ta part de t'occuper du Maskass. Mais, si tu peux éviter de jouer aux Héros qui se la pètent, ça serait bien. Au fait, tu peux ranger ton arme. Nous sommes plus sur Nintendo World. Quant à toi, t'es « Gnougnouf » je suppose. Je veux bien te rendre le sifflet, à condition que tu te tiennes à carreau jusqu'à ce qu'on en termine avec Dame Astrid. Ceci dit, je dois dire qu'ils sont efficaces tes soldats quand il s'agit d'obéir à des ordres.
Faust esquissa un sourire, en abordant les soldats de Pignouf. D'accord, eux comme leur général avaient un comportement assez particulier. D'un autre côté, ils étaient agréables à les regarder en train de faire le pitre. Malgré cela, ils obéissaient au porteur du sifflet au doigt et à l'oeil. Le bouc se souvint de la fois où il s'était servi du sifflet pour échapper à la grande oracle, que cela soit dans le quartier où il habitait ou dans un entrepôt abandonné. Comment ne pas oublier un Maskass portant une perruque chevaucher un boulet de démolition et de chanter de manière nasillarde ?
Son bonheur s'estompa quand la reine leur demanda de la tuer. Contrairement à Magicka qui dégagea un sourire, Faust était tétanisé. Certes, le bouc avait tué de grandes créatures avec d'autres personnes. Cependant, tuer quelqu'un que de nombreux natifs étaient attachés, le cornérien n'osa pas. Néanmoins, Magicka semblait avoir une méthode pour éradiquer le mal qui rongeait Astrid, sans pour autant la tuer.
Avec l'aide de Yuga dont son visage avait amusé Faust quant il fit son sourire pervers, la sorcière et le sorte de peintre enfermèrent la reine dans un tableau. Le bouc était fasciné par la beauté picturale du portrait. En revanche, ses poils hérissèrent quand il constata que l'oeil gauche forma une laideur jaillissante. Cette dernière était comme si elle voulut sortir du tableau. C'était à partit de ce moment que les Héros et les Natifs intervenaient. En effet, Magicka demanda à toutes les personnes présentes de « prêter leur force ». Faust avait l'impression qu'il s'agissait d'un test pour eux si ils étaient attachés à la Reine et réciproquement.
-Ainsi soit-il.
Après un petit temps de réflexion sur quel sort serait efficace pour transmettre son énergie, Faust matérialisa une épée lumineuse. Il trancha un de ses doigts et s’accroupit pour poser sa main blessée au sol. A l'extérieur, le ciel s'assombrit tandis que quelques fissures se formèrent au sol. Elles formèrent une brèche où de nombreuses âmes tourmentées erraient sans fin dans cette dimension. Quelques secondes plus tard, une créature musclée sortit du portail appelé la Porte des Enfers, suivi de quelques âmes flottantes autour d'elle. Elle déploya ses ailes de gargouille pour s'approcher du sommet de la muraille. Aux premiers abords, sa taille colossale pouvait intimider, au point que quelques Héros pouvaient lui prendre pour un boss à tuer. En réalité, tel l'oeuvre de Goethe, il s'agissait de son serviteur Méphistophélès.
[Méphistophélès]
Spoiler:
-Je n'ai pas de sorts pour transmettre mon énergie vitale, Magicka. Désolé. En revanche, le grand démon à côté de moi, oui.
Faust communiqua avec Méphistophélès par télépathie. Celui-ci leva un sourcil en guise de réponse. En effet, les seules fois où le bouc faisait appel à lui était pour emmener ses ennemis dans son monde quand il était en faible posture. Cette situation était une exception. La bête ailée finit par hausser ses épaules. Méphistophélès pointa Faust du doigt. Les spectres qui entouraient le démon se dirigèrent vers le cornérien pour l'enfermer dans une enveloppe fantomatique. Faust se mit à crisper. Les âmes tourmentées étaient parvenus à s'approprier du corps du bouc et de faire comme bon leur semble. Tandis que le cornérien endurait son corps qui souffrait physiquement et mentalement, l'aura spectrale qui entourait l'anthropomorphe s'étira en direction d'une des mains de Méphistophélès. Le bout d'enveloppe forma une sphère qui grandissait avec le temps. Faust avait envie interrompre le rituel. En effet, même pour un bouc avec des nerfs solides, l'expérience était assez traumatisante. Seulement, il était impossible de revenir en arrière. De plus, c'était son seul sort pour aider Magicka. L'enveloppe se mit également à se distordre qu'une illusion se créa. Le visage du cornérien exprimant sa détresse se déformait tandis que ses yeux étaient absents. Cette scène pouvait effrayer quelques uns dans la mesure où ils auraient l'impression de voir un tableau expressionniste vivant. Pour Yuga, il pourrait se dire qu'il serait le moins laid parmi les Héros et Natifs.
[Si vous vous demandez à quoi ressemble Faust sous l'effet de l'illusion. Faut juste imaginer une tronche de chèvre à la place de l'humain]
Spoiler:
L'enveloppe finit par disparaître, rendant le corps de Faust intact. Méphistophélès avait suffisamment récolté une bonne grosse partie de l'âme de Faust pour se servir d'énergie à Magicka. Comme une petite bulle dans le creux d'une main, le démon souffla l'orbe spectrale en direction de la sorcière qui maintenant le tableau. Au contact de la magicienne, la sphère éclata en plusieurs âmes qui s'incorporèrent dans le corps de Magicka. La première fois, l'effet était à glacer le sang. Mais, avec le temps, elle pourrait se sentir accompagnée à sa tâche.
Une fois que le démon avait fini sa tâche, il retourna sans dire au revoir dans son monde. La brèche se referma tandis que le ciel revint à la normale.
-Oh putain...
Le sort de Méphistophélès avait laissé des effets secondaires à Faust. Le cornérien tremblait, en larmes. Dans sa tête, il était complètement détruit. Son corps souffrait intérieurement. Bref, Faust se recroquevilla comme un petit chevreau fragile. En effet, il ne s'était pas attendu à ce que ce rituel pourrait être extrêmement violente physiquement et mentalement. Le bouc voulut passer quelques mots à Magika pour dire que c'était tout ce qu'il avait à donner sur lui. Cependant, il n'avait plus le moral de parler à quelqu'un.
Les sourcils inexistants de Pignouf venaient de se refermer vis à vis de tous ces parfaits abrutis qui osaient l'ignorer. Non seulement la fille en violet avait osé lui tirer une flèche au niveau de ses pieds, mais aussi, cet incapable de Faust lui avait fait un espèce de chantage vis à vis de ce fameux sifflet. Bon,il connaissait son plan, mais ça n'était pas bien grave, parce que la situation allait tourner en sa faveur. Très vite. Alors qu'ils parcouraient le jardin, et qu'ils en gravissaient les marches, la colère de Pignouf ne se fit que plus flamboyante à l'intérieur de son petit corps : ils avaient vraiment osés démonter tous ses pièges et tous ses stratagèmes ! Est-ce qu'ils avaient ne serait-ce qu'une simple idée du temps qu'il avait passé à ériger toutes ces pièces, et à l'argent qu'il avait du récolter pour cela ?!
Une fois à l'intérieur de la chambre d'Astrid, celle ci indiqua au groupe qu'il n'y avait qu'une seule solution : celui de la sacrifier. Cette idée, quelque part, réjouissait Pignouf : en l'absence d'un monarque, qui pouvait bien monter sur le trône ? Le premier le plus charismatique qui se pointerait, pardi ! En voila une aubaine. Et un deuxième élément s'ajouta à une chance qu'il n'avait même pas suspecté : le fait que Magicka et Yuga aient unis leurs forces pour emprisonner la Reine dans un tableau, ou du moins sa partie corrompue. Un sourire malsain s'afficha sur le masque de Pignouf, alors qu'il constatait que ces abrutis étaient désormais vidés de leur énergie au fur et à mesure qu'ils aidaient Magicka. Tous, ne l'avaient pas fait, mais les plus forts et loyaux étaient déjà au tapis, ne restait donc que des personnes qu'il ne connaissait à peine et qu'il ne tarderait pas à assujetir. Alors que Faust venait d'invoquer un puissant démon pour transférer sa magie, et que sa tête ressemblait pendant quelques secondes à ce qu'il lui réserverait pour de vrai s'il venait à l'empêcher d'agir, Pignouf s'approcha de lui, et monta jusqu'à son cou, en entourant ses petites jambes autour de son cou, telle une écharpe. De ce fait, il l'observa face à face, à quelques centimètre de son regard, et leva sa main droite qui prit la forme d'un ciseau, en repliant certains doigts sur eux-même.
Tu m'as dis que tu me passerais ce sifflet si j'étais un gentil Maskass. Alors oui blahblahblah, je promet d'être un gentil Maskass qui se pliera à la moindre de tes volontés. Maintenant tu me le rends.
Et...j'ai gagné. n_n
Deux de ses doigts en forme de ciseau, fidèle au jeu qu'il avait lancé un peu plus tôt, plongèrent dans les yeux de Faust qui se mit à hurler de douleur. Pignouf qui cria "CISEAU" retomba au sol, donna un coup de pied en plein dans ses bourses, et récupéra le sifflet qu'il avait caché dans l'une de ses poches quelques secondes plus tôt. C'est alors qu'il siffla à l'intérieur...Et que quelque chose qu'il attendait depuis son arrivée sur Next Wave se passa enfin.
Ses fidèles Maskass, ils étaient enfin là ! Progressivement, on avait ressenti comme des légers tremblements, puis comme un vrai séisme, le temps que toutes ses troupes qui déboulaient du Désert Sec Sec d'antan et qui avaient été libérés par Faust et ses acolytes, arrivent au sein du château. Ces petits nains masqués de blanc et revêtant des habits rouge, se dressèrent en cercle tout autour des individus réunis dans la chambre d'Astrid, et le tableau d'Astrid fut entouré par ces petits bonhommes, tandis que Pignouf pointa son canon en plein sur la toile, menaçant d'abimer le "chef d'oeuvre" du sorcier Yuga.
Alors maintenant, vous allez m'écouter bande d'abrutis ! Vous êtes à bout de forces, alors pas la peine de résister. Un seul mouvement, et vot' p'tite reine de pacotille là, elle existe plus. BOUM, ça fera des confettis. Hahaha, j'adore les confettis ♥ ! Alors je vais vous la faire simple. Vous vous mettez tous à genoux et vous déposer tous vos armes.
Maintenant.
Pendant le discours de Pignouf, il fallait bien se rendre compte que certains Maskass, bêtes comme leur pieds, étaient en train de faire la roue, ou d'autres encore qui jonglaient avec des bijoux que détenaient Astrid. Il avait rêvé de ça ! Non seulement de retrouver ses fidèles soldats qui encerclaient le groupe de héros, et les retenaient pour la plupart, mais en plus de piéger ses incapables en un seul et même endroit ! Maintenant, ils étaient à sa merci. Et si personne ne jouait le jeu, le tableau d'Astrid et son joli minois serait détruit.
Le Roi du Monde, ça serait lui maintenant...
...Mais Pignouf eut une autre idée, encore pire. Et il leur fit :
...Ma foi, tout bien réfléchi je préfère vous laisser faire. Une sacrée surprise vous attend, une fois que vous aurez fait ce que vous comptez faire.
Lorsqu'il croisa de nouveau le regard de ce qui était retenu à l'intérieur de ce tableau, quelque chose de mauvais et de malsain en émanait, tout simplement. Pourquoi se fatiguer si une entité encore vivante pouvait se charger de leur mettre une bonne raclée ? Alors...Il allait tout simplement les cueillir, une fois qu'ils en auraient terminés, et qu'ils seraient vidés de leur énergie. Pignouf pourrait enfin montrer sur le trône ! S'esclaffant, entouré de son armée de joyeux débile, le Maskass fit comme une révérence, et tous sautèrent par la fenêtre, atterrissant au niveau des jardins, et s'enfuirent en direction du portail, tandis que le "dada" Lama de Pignouf vint le récupérer.
Il était temps de préparer un prochain plan, pour s'occuper d'eux ♥
Le situation semblait viré au cauchemar. Impuissante, la chroniqueuse ne pouvait qu'observer et trembler d'effroi face à ce qu'elle voyait. Sur cette toile vierge était maintenant représenter sa reine et un amas hideux et effroyable d'une entité malsaine. C'était donc la vérité. Comment prendre cela ? La reine avait caché cela durant tant d'année, pouvait-on considéré cela comme une trahison envers l'humanité toute entière ? N'étant pas douée de magie, la chroniqueuse était guère d’une très grande utilité, d'autant plus que les sors dangereux et puissants des autres héros en faisait que lui rappeler à quels point les natifs étaient impuissants et faibles sans leur reine face à ses héros. Un seul de ces sortilèges aurait été suffisant pour lui arracher la vie. Son cœur s'accélérait et paniquait. Ses yeux parcourait toute la salle, et même la princesse Aura se mettait à prier. Restait-il de la magie en cette personne ? Quoi qu-il en sois, la jeune femme à moitié démone avait toujours l’impression d'avoir été abandonnée et éloignée de son héritage. Peut-être que ce n'était pas plus mal si, comme le reine le disait, les démons et par conséquent ses ancêtres étaient des êtres perfides et pervers.
~Au cher ancêtre, n'ai-je hérité de vous que ces cornes et ses ailes incapable de prendre jusqu'a alors leur envol ?~
Levant les yeux, la silhouette imposante et effroyable du démon invoquer par le bouc fit trembler de terreur la chroniqueuse. Etais-ce à quoi ressemblait les démons dans l'ancien monde ? Dans ce cas, la chroniqueuse ne pouvait que compter sur ce que la reine chérissait tant "l'humanité". Du sang se mit à couler, le général fou avait frapper et menaçait de détruire la reine, la situation dérappait, et le colosse qui était apaprut plus tôt avant de disparaitre avait mis toute la garde, pire tout le royaume en alerte. Dans les couloirs résonnait les cris des gardes qui jurait avoir vus passer un démon aussi haut qu'une montagne. Alors que la chroniqueuse était à genoux face au bouc, impuissante, et tentant en vain de l'aider à surmonter sa douleur, elle entendit une voix qu'elle connaissait s'approcher. Ce chaos, cette discorde, était finalement parvenu jusqu'au oreille des Maniwa qui accourait au loin. Si personne ne les arrêtaient, ne leur expliquait ou les convainquaient, il allait entrer dans cette pièces et massacrer à vus tous les héros. Mais la chroniqueuse pouvait-elle convaincre ces braves soldats qui avait perdu l'un des leurs lors de la bataille précédente.
Elle déchirât l’une de ses manches pour enrouler le tissu autour du la tête du bouc pour empêche que ses yeux saigne trop, tout en retenant son dégoût pour le sang qu'elle voyait couler et qui lui tordait l'estomac. Suite à cela, la Unasarera se hâta de se relever pour prendre la clef de la chambre de la reine qui était poser sur une commode non loin de la porte. Portant un dernier regard à cette scène de chaos, la chroniqueuse se contenta juste de dire en baissant la tête.
-Je ne suis pas magicienne, la seule chose que je puisse faire... c'est tenter de retenir les Maniwa et leurs envies de vous massacré tous jusqu’au dernier. Essayer de... de garder notre Reine "vivante".... Je n'aimerais pas apprendre plus tard que j'ai défendue et aidée des meurtriers.
Sur ces paroles froides mais sincère, la chroniqueuse franchissait la porte et la refermât ensuite depuis l'extérieur a triple tour. Il fallait maintenant espéré que la porte sois plutôt solide pour ne pas se laisser facilement défoncer si jamais elle échouait à convaincre Maniwa Phoenix, Menthe et Loup. Elle glissat alros la clef discrètement dans une poche intérieur de son gilet avant de finalement s'éloigner de la chambre, inquiète et craignant de voir le général fou dans le coin d'un des nombreux couloirs.
Avançant dans le couloir, la manche déchiré et les mains couvertes du sang du bouc, l'allure de la chroniqueuse n'était guère des plus rassurantes. Finalement les frères Maniwa étaient arriver jusqu’à elle, et le premier mot qui sorti de leur bouche fut "traîtresse".
-Arrêtez, la reine à fait entré les héros de son plein gré...
-Mensonge !
-Elle à affirmer haut et fort que le mal venait d'elle. Notre reine est possédé.
-C'est impossible, le seul mal qui existe sont ces héros et leur folie, combien de victime faudra-il qu'ils fassent pour que le monde comprenne cela !
-Je les hais tout autant que vous Maniwa !!! Je veux leur mort tout autant que vous la désirez. Mais notre reine leur à fait confiance, elle est rongé par un mal immense. Le monstre d’antan que nous pensions avoir détruit est seulement scellé dans son corps depuis des sicèles !
-Ce n'est qu'une excuse pour que ces héros puisse tuer notre reine sans que nous nous interposions Chroniqueuse ! Ils vous mentent ! Si c'était le cas, le reine nous aurait pas cacher pareil secret !
-Mais ce ne sont pas les héros qui m'ont convaincue à cela. LA REINE ELLE MÊME L'A PRONONCER DE SA BOUCHE ! NOTRE REINE A LAISSER PASSER LES HÉROS DEVANT LES YEUX DE PLUSIEURS SOLDATS SUR LA MURAILLE EN DÉSACTIVANT LES PIÈGES DE CE ETRE FOU QUE VOUS AVEZ POSSÉDER MANIWA LOUP !
-Si vous dites vrais. Ce sois disant monstre ne c'est jamais manifesté avant ! Il refait surfasse en même temps que ces maudits héros de malheureux, si c'est ces héros que la créature veux alors autant les lui livrés ainsi notre Reine ne seras pas tuer par ces êtres infâmes et nous serons de nouveau en paix !
-A qui avez-vous prêtez serment Maniwa Phoenix ?! A la reine ou à la corruption qui la dévore ? Et si jamais ce que vous raconter s'avère faux, qui d'autre pourrait arrêter ce monstre une fois les héros hors d'état de nuire?! Faites moi confiance Maniwa, je ne suis pas votre ennemie, je veux la mort de la magicienne tout autant que vous, mais suis-je prête à sacrifié notre monde pour cela ? Non ! Actuellement, les héros se vident de leurs pouvoir, un par un par un pour essayer d’effectuer un rituel pour se débarrasser du monstre en évitant de tuer la reine. DU moins c'est ce qu'il dise. Seule je ne pouvais rien tenter pour les en empêcher et la reine n'a imposer aucune résistance face à cela ! Certains détails m'échappe, mais laissons les s'affaiblir. Si la reine meurt, alors vous pourrez abattre votre épée de Damoclès sur leurs têtes. Et si elle....
-Et si elle survie ? Cela voudrais dire que nous aurions été inutile et que notre régiment spécial ne fut d'aucune utilité face à cette menace.
-Si elle survie... et bien il faudra retenir cette épée un peu plus longtemps. Mais... je crois que vous avez une dent contre ce dénommé "Pignouf", mon cher Maniwa Loup. Si vous voulez massacrez des héros, occupé vous de lui en premier. Celui-ci à menacer ouvertement de vouloir réduire la reine en "confétits" et puis... il vous à voler votre rôle de commandant des troupes de défense pendant que vous vous remettiez de vos blessures.
Un regard complice fut échanger entre Maniwa Loup et la chroniqueuse. Cette petite pique lancé par la femme à moitié démone fit raviver dans l'esprit du guerrier à quel point cette femme qu'est la chroniqueuse nourrissait elle aussi une haine des plus importantes envers celle qui menait actuellement les héros. Sur le visage de Unasarera, se lisait le rictus de la colère presque invisible pour ceux qui ne la connaissait pas. Elle haïssait Magicka, mais elle était contrainte de ne pas s'opposer au volonté de sa reine. Maniwa Loup savait à quel point Maniwa Chauve-souris était cher au cœur de la chroniqueuse, car c'était à ce dernier que celle-ci avait demander l'autorisation pour prendre quelques affaires appartenant à son défunt bien aimé.
-Je pense que nous pouvons avoir confiance en Unasarera. Les soldats de la muraille m'ont également reporter les agissements étranges de notre reine lors de l'arrivé des héros. Elle les aurais laisser passer de son plein gré en matérialisant littéralement un escaleir menant jusqu'a elle. Mais j'ai une question a vous poser. Ces héros vous font-il confiance ?
-Je ne dirais pas qu'ils me font confiance, plutôt qu'il ne me voit pas comme une menace. Et puis... je n'ai de la haine que pour celle responsable de l'accident d'avant. Quand à ce sang... il ne s'agit pas du sang d'un natif mais de l'un des héros. Ce "pignouf" est fou et dangereux, il c'est enfui de la chambre et doit surement se cacher quelque part. Contrairement aux autres, il n'a pas sacrifié une partie de ses pouvoirs, il est donc, je pense, dangereux de le laisser manigancer contre la vie de la reine. Ce qu'il à fait... ce... ce que j'ai vue...
-Si ils vous suspecte de rien.... donner au blesser ce kit de soin. Ils aurons peur de nous si nous venons. Je compte sur vous chroniqueuse pour gagner la confiance de ces monstres et... si jamais le pire est à venir... d'utiliser la lame de notre défunt compagnon afin de tuer leur meneuse. Mais si jamais vous pouvez convaincre ces "imbéciles" d'entrer dans la chambre sans qu'il impose résistence ou ne se mette à menacer la vie de quelqu'un, ça nous donneras un clair avantage et nous donnera un peu plus de contrôle sur la situation.
Tendant une boite de premier secours, Maniwa Menthe, dont la ruse était souvent aussi cruelle que celle de Maniwa chauve-souris avais ici là un plan fort intéressant. Prenant la boite dans les mains. Unasarera s’inclinât doucement. Remerciant les Maniwa pour leur compréhension.
-Merci... et... ne vous en faite pas... c'était.... ce que j'avais l'attention de faire. Si notre Reine meurt... alors... quand bien même ce n'est pas souhaitable.... il faudra agir en conséquence.
-Rappelez vous... si la reine meurt... nous en pourrons aps empêcher le peuple d'hurler sur vous à la trahison. Ainsi... vous connaissez quel est voter seul moyen de laver votre honneur si jamais cela arrive...
-Bien nous n'avons pas de temps à perdre. Il va falloir qu'on élabore un plan pour le dénommée Pignouf, il faut cependant à tout pris qu'il ne suspecte pas que nous connaissions ses intentions. Quand à cette histoire de rituel cette idée m'horripile, ne soyez pas trop confiante chroniqueuse. Nous entrerons forcément, tôt ou tard, qu'ils le veuillent ou non. Je ne laisserais pas la vie de notre reine entre les mains de ses barbares tant que je n'aurais pas vus ce monstre de mes propres yeux !!
S'inclinant une dernière fois avec respect, Unasarera, fut quelque peut heureuse de voir que les Maniwa furent assez "compréhensif" vis à vis de la situation. Du moins la chroniqueuse ne s'attendait pas à une si bonne réaction et compréhension de leur part. Elle se retournât alors, se hâtant de rejoindre de nouveau la chambre, mais la discussion avait duré si longtemps, que c'était-il passer durant l'absence de la chroniqueuse ? Elle respirât alors un grand coup, se préparant mentalement à l'horreur qu'il y avais dans cette pièce. Ces jambes tremblaient... bon sang... dire qu'elle pourrait plutôt fuir ce château.... mais... ce n'était pas là son rôle. Et il n'était pas l'heure de faire preuve de lâcheté, le verrou tournât alors de nouveau, et la chroniqueuse dont le nom était toujours inconnu des héros ouvrit la porte, la boite contenant du matériel de soin dans l'une de ses mains.
Il y a des choses dont les livres ne garderont aucune trace.
Événements, lieux, date, adresse, image, on ne peut décrire toute cette face cachée de celle-ci, pleine de non-dit, de rumeurs et de légende.
Beaucoup se rappelleront des héros, de ceux qui luttèrent afin de pouvoir sauver next wave. Prière, force, ou encore âme. Mais peu se rappelleront de cette silhouette fine et délicate, vêtue de noir comme si elle pleurait quelqu’un. Personne n’avait sentit sa présence, ses mouvements épousant les formes de l’ombre, feulement parmi les bruits du château alors que le petit groupe se déplaçait dans le château.
Après tout, elle n’avait pas d’âme.
Arrivée devant la porte menant à la chambre principale de la reine, elle s’était arrétée à la porte. Elle n’était pas l’un d’entre eux. Elle n’était pas un héros.
Elle pouvait se contenter de rester assise dans un coin. Avec un bon bouquin.
S’asseyant en tailleur, l’androide se laissa glisser sur le sol avant d’ouvrir son livre, chantonnant distraitement alors que les paroles dans la pièce derrière elle résonnaient à ses oreilles.
Un second être vivant à l’intérieur de la reine elle-même…
Avec un soupir, Rose se contenta de compatir face à cette situation. L’immortalité était parfois difficile à vivre, combien d’amis, de personne de confiance avait-elle du voir mourir devant elle ?
Beaucoup… Beaucoup trop…
Vivre avec ce genre de poison était épuisant et contraignant, lentement et surement, la santé mentale commençait à se détériorer, remplacée par celle de la conscience supplémentaire.
Il n’y avait qu’une solution lorsque le stage de corruption atteignait ce niveau et tout le monde en était conscient… La destruction du porteur du parasite, qu’il soit entité vivante ou informatiques… Mais le programme de termination des dimensions walkers pouvait-il s’accorder dans ce cas ?
L’IA posait encore le pour et le contre quand un bruit sourd se mit à se rapprocher de l’endroit ou elle se tenait…
Du monde… Beaucoup de monde… Des Makass…
Rose jura alors que les petits bonhommes blancs foncérent à travers le couloir, passant la porte à coté d’elle en la négligeant royalement. Ils n’osaient pas…. Non….
Gromellant, l’IA se releva de son mur avant de jeter un œil dans la pièce.
Un des petits bonhommes blanc habillé en général avait pris en otage tout le monde, menaçant de faire sauter la peinture magique contenant la Reine et anéantissant les efforts fait par chacune des « Héros » présent dans la piêce. Tout le monde était fatigué, affaiblis par le don de force et l'opposition face à cette invasion était minime...
Devait-elle agir ? Devait-elle révéler sa présence et faire quelquechose pour influencer ce qui se passait ?
L'IA soupira. Parfois, il fallait cesser de réfléchir et faire confiance à son instinct comme disait son opérateur. Cette chose contenue dans le tableau était maléfique, et il ne fallait pas que cette chose ne sorte de là... Enfin... Pas maintenant...
Inspirant un bon coup, Rose passa la porte de la chambre royaler avant de se mettre à crier pour attirer l'attention du général.
« Hey ! Le nain de jar....din ?"
Le visage de l'IA s'interrompit alors que le groupe qui avait envahis le chateau de la reine se mit à courir en direction de la fenêtre et vider les lieux, sans autre explications valable.
Quels idées stupides étaient passés par la tête de leur chef ?
Fermant les yeux un instant, Rose se massa les yeux un instant avant de recentrer sa concentration. La situation s'était résolvée d'elle même... C'était bien... Mais elle avait du sortir de l'ombre et intervenir. Ça, elle n'aimais pas... Mais alors pas du tout... Si elle croiserait encore la route de ce général nain de jardin, elle se ferrait un plaisir de dévaster son armée et écraser cette idiot sous sa botte en cuir... Ca lui ferrait un bien fou...
Lentement, l'IA rouvrit ses yeux, avant de se rendre compte qu'elle était dans la chambre royale sans aucune raison particuliêre. Tout les regards étaient dirigées vers elle, enfin... Tout les regards des personnes capables encore de bouger ou agir...
A tout les coups, elle allait se faire considérer comme une ennemie... Il fallait absolument qu'elle trouve une réponse pour éviter ce genre de situation...
"Bonjour ! J'ai vue de la lumiêre et je suis rentrée !" dit-elle d'un ton joyeux avec un gentil sourire.
Son visage n'avait pas changé, mais à l'intérieur d'elle même, l'androidre se frappait la tête contre le mur. Pourquoi cette phrase d'introduction lui était venue naturellement... c'était tellement suspicieux comme présentation que c'était à pleurer de honte... Il ne fallait pas qu'ils sachent qu'elle espionnait la famille royale et se baladait dans la bibliothèque, mémorisant tout les livres de celle-ci, y compris les livres un peu plus.....
La pensée de cette découverte fit rougir la jeune femme et elle secoua la tête pour chasser ces pensées de son crane.
" J'ai cru comprendre que vous avez besoin d'un coup de main donc je me suis permit de venir, je peut ?"
La réponse n'était pas forcément necessaire, mais la bienséance l'obligeait à proposer son aide et ne pas l'imposer, même si la réponse était évidente...
Dés que quelqu'un fit ne serait ce qu'un seule geste pour lui permettre d'agir, l'androide pénétra dans la salle, ses yeux balayant la piece telle des caméras. Les flux magiques s’entremêlaient, dansaient autour de magika avant d'être absorbé et rejetter par celle-ci. Mais ces flux étaient trop puissant, beaucoup trop pur pour être utiliser ainsi... Il y avait beaucoup trop de perte lors de la transformation...
Lentement, l'IA traversa la piece avant de s'approcher de Magika... Elle était... différente que dans ses souvenirs... La queue de dragon et les ailes devaient surement y servir à quelquechose...
"Hey..."
Se rappelai-t-elle de l'intelligence artificielle lors de la bataille de popstart ? Pendant un moment, l'androide resta pensive, silencieuse, avant de se tourner en direction de la jeune femme.
"Bon... Je tient juste à te prévenir que ce qui risque de se passer risque d'être un peu étrange... Mais ne t’inquiète pas... Cela ne fera pas mal, et même un peu de bien..." lâcha-t-elle avec un sourire.
Sur ces mots pouvant avoir plusieurs significations douteuses, l'androide recula un peu avant de s'appuyer sur le dos de magika, ses deux mains reposant sur ses épaules. Brutalement, le corps de Rose se désintégra en une poussiêre gris, et se mit à couvrir le corps de Magika, grouillant telle une multitude d'insecte recouvrant son corps, ses ailes et sa queue. Ce qui était le plus impressionnant était que lentement, ces minuscules insectes robotiques qui étaient la chaire, les os, la peau et les muscles de Rose évoluaient sans aucun problême pour reformer joints, liaison, connexion et blindage d'une armure de combat, noir comme la nuit et parcourut d'éclats d'or et d'argent.
Chacun des mouvements étaient naturels, épousant le moindre geste sans à coups tell une partie naturelle du corps, sans le moindre effort. Lentement, les circuits magiques s’activèrent et les effets se firent sentir immédiatement.
L’énergie était stable, constante, puissante, arrivant à la moindre demande... Telle une machine bien huilée... La silhouette de Rose flottait dans le champ de vision de Magika, s'étirant lentement alors que toute les fonctions s'enclenchaient les unes aprés les autres.
" Concentre toi uniquement sur la finalitée du sort, je m'occupe de gérer tout les éléments autres qui pourraient te gêner... Envoie la patée !"
Grey était resté très calme depuis le début. Pas qu'il avait le choix de toute manière vu dans quel état le monstre de Tempera l'avait laissé. Il ne s'attendait pas à autant de monde ceci-dit, beaucoup de têtes lui était inconnues et vu le peu d'énergie qu'il lui restait, il n'avait pas vraiment la force d'analyser tout leur fait et gestes. C'est ainsi qu'il est resté la grande majorité du temps en retrait malgré tout le grabuge qu'il y avait eu avec Pignouf.
Le robot ne savait pas trop quoi penser de ce dernier d'ailleurs, ce n'était que la deuxième fois qu'il le voyait, cependant, malgré son son comportement toujours aussi imprévisible, il semblait quand même moins dangereux, peut-être grâce à Astrid qui avait toujours un peu le dessus sur ses actes.
Mis à part ça, il avait surtout gardé son attention lorsque Magicka et Astrid éparpillèrent quelques informations sur la situation ici et là, cela permettait au moins à l'androïde d'en savoir un peu plus sur la situation. Il suivit le reste du groupe le long des marches jusqu'à la pièce où les avait menés Astrid pour entamer le début du plan pour se débarrasser de son côté corrompu. Pignouf avait bien tenté quelque chose pour mettre son grain de sel mais il finit par partir, ce qui n'était pas plus mal, Grey ne voulait pas que ce dernier gâche le tout, surtout que la procédure était lié avec ce qu'était en train de vivre Nikolaï du peu qu'il avait compris.
Magicka voulait qu'on l'aide à lui fournir de l'énergie pour maintenir Astrid dans une sorte de tableau, Grey ne savait absolument pas comment il était possible pour lui de faire cela, était-ce quelque chose de commun parmi les héros ? Dans tous les cas, il ne possédait pas de moyen pour se lier à quelqu'un, il regarda autour de lui et pu voir Aura, les mains rapprochés en train de prier.
Grey ne savait pas du tout ce qu'elle faisait vraiment mais il l'imita par réflexe, un peu perdu vis à vis de la situation actuelle.
Lumina totalement épuisé par l'énergie donné par Magicka était désormais assise appuyer contre un mur de la chambre, elle tournait parfois son regard vers le tableau, mais sans ne plus rien dire... Le calme régnait dans pièce. Tout monde devait être épuisé, ou bien personne ne trouvait rien à dire. L'ange n'était pas la plus douée pour lancer un sujet de conversation, de plus elle ne connaissait que Lufar.
Le temps commençait à devenir long... Lumina regardait une nouvelle fois le tableau d'Astrid se demandait ce qu'il se passait du côté de Roy et des autres révolus, ce silence, rendait l'attende plus longue et plus inquiétant, ne rien savoir de ce qu'il se passe... Cette fois-ci Lumina ne pouvait plus quitter le tableau du regard, comme-ci elle était absorber, puis elle eue soudainement comme des vestiges, son cœur s'emballait pour la faire souffrir atrocement, qui lui semblait étrange... Alors qu'elle avait fait un pacte avec cet être fantomatique, pourtant, elle souffrait tellement, au poins d'avoir une larme perlée sur son visage, en fermant les yeux ces souvenirs lui revenait... La fin de Nintendo World, le parasite et enfin de sa fille : Astrid... Cela lui revenait de manière si violent et étrangement si naturel à la fois, comme-ci elle n'avait au final jamais oublié... Mais qu'est-ce qu'elle avait fait ?!
Lumina se relevait difficilement elle regardait plus sérieusement le cadre, ces souvenirs lui était atroce, mais c'est comme-ci elle commençait à comprendre pourquoi elle était ici... Son but, son destin... Elle pleurait à chaude larmes, sans pour autant poussé de cris, chose rare, car Lumina se retient dans ce genre de situation, mais là cela lui était impossible.
— Je suis tellement désolé... je sais que tu as du tant souffert, je suis tellement désolé ma fille... J'espère tu arriveras à me pardonner...
Lumina voulu s'approché voir effleuré le cadre, mais elle savait qu'elle ne devait pas, elle devait attendre... Mais qu'arriverait-il à sa fille ? Qu'allait-elle devenir à la fin du combat... Non, l'ange ne devait pas s'inquiéter, Roy était présent, il allait la sauvé, elle devait garder espoir.
Après avoir transmis la majorité de mon énergie magique, plus communément appelé mana ou psyché, à Magicka j'était, comme je me l'attendais, totalement crevé. Je me releva de ma position de celle ci tout chancelant. Depuis que la reine Astrid avait été absorbée par le tableau de Yuga, un profond et lourd silence, quasi religieux, flottait dans la pièce. Ce silence me pesait. Ne sachant quoi faire maintenant à part attendre, j'eu idée d'aller m'asseoir adossé à l'un des piliers de la chambre de la reine, de tel manière à posséder toutes l'assemblés dans mon champ de vision.
Afin de mieux récupérer suite à cet effort je commença à m'étirer les articulations. Puis me vient l'idée d'utiliser mon pouvoir afin de ralentir l'apparition des courbatures et ainsi accélérer ma récupération. Je me mis donc dans une sorte de "stase", un état de veille ou seul mon esprit était encore actif. Tout cela dans le but de me régénérer de la manière la plus efficace possible tout en restant conscient de mon environnement.
Après une bonne demi heure de récupération, j'avais environs regagné un bon tier de mon énergie me permettant de quitter cet état léthargique, pour un autre un peu plus conscient et actif. M'étirant de plus belle suite à ce petit some, je ne pus que remarquer clairement que Lumina c'était relevée et avait prononcé quelques mots dans le vide. Elle fut la première à briser le silence qui envahissait la pièce. Elle avait dit :
"— Je suis tellement désolé... je sais que tu as du tant souffert, je suis tellement désolé ma fille... J'espère tu arriveras à me pardonner..."
Ses paroles sonnaient fausses, comme si, elle venait de reprendre conscience du passé ou je ne sais autre chose. Elles me paraissaient étrange d'un premier abord, car bien que je ne la connaisse depuis très peu de temps, Lumina ne m'a jamais parlé d'une potentielle enfant. De plus, c'était ni le lieu ni le moment afin de s'excuser à part si elle sentait que la fin du monde était proche ... Chose à laquelle j'évitait de penser. Je partis donc sur la première option qui me semblait en tout point plus rationnelle.
Je pu néanmoins observer que Lumina c'était étrangement approchée du cadre de Yuga, comme si ... Mais c'est bien sure, sa fille devait être Astrid, et comme elle me l'a dit elle a été endormie durant une longue période expliquant cette différence d'âge. Comprenant la souffrance que cela devait être pour elle, je pris la décision de me relever et d'aller voir Lumina afin de la réconforter et, ayant une multitude de question me venant à l'esprit, les lui poser.
Je navigua donc au travers des autres personnes en train soit de prier, chose que je trouvait particulièrement ridicule, soit de se reposer suite à leurs dons de mana à Magicka. Arrivé à la hauteur de Lumina je lui posa la question banale mais combien difficile à répondre :
-"Tu tient le coup ? Je pense avoir compris pour Astrid et toi je suis vraiment ..."
Je ne pus finir ma question car à cet instant précis, une immense douleur au niveau de ma tête fie son apparition. Me bloquant ainsi dans mon dialogue. Je ne pouvais me concentrer sur autre chose, elle était telle que tous mes sens me lâchèrent un à un. Je me retrouva à quatre pates, les larmes aux yeux sous l'effet de la douleur, criant et haletants au sol en tenant ma tête entre mes mains.
A cette instant précis, une vague d'image, de nom, de sensation, et j'en passe, en bref tous ce qui pouvais composer des souvenirs me revinrent à l'esprit. Je me voyais en train de combattre un monstre, celui ci ressemblant étrangement à l'être démonique qui avait remplacé le visage d'Astrid. Il me semblait être aux cotés d'amis, mes amis de la SDC. De plus le lieu me disait étrangement quelque chose. Je ne l'ai jamais vu, mais en me concentrant sur ce souvenir, je ressenti une étrange sensation de déjà vu.
Je ne pus en conclure qu'une seul chose, mon monde que je recherchait tant à rejoindre était en fait celui ci depuis le début mais dans une époque lointaine. Cela expliquant un grand nombre de mes hypothèses. Cependant, je devais me faire une raison, mes amis de la SDC que j'ai connu, s'il ne sont pour le moment réapparus, doivent avoir péris dans la bataille contre cette "chose". Je ne devais pas me laisser abattre par cette nouvelle. Si tel est mon destin, je pourrais recréer ma vie comme avant, comme celle que j'ai dans mes souvenirs, en plus ce ne sont pas les personnes amicales et dignes de confiances qui manque dans cette époque.
C'est donc avec une larme de tristesse mais un grand sourire de bonheur et d'espoir que je me releva et fit fasse à Lumina pour une deuxième fois. Je lui dit alors :
-"Reprenons, notre petite discussion, je ne sais pas ce qu'il s'est produit, mais mon intuition me murmure qu'Astrid et toi êtes étroitement liée. D'un lien dont j'ai cru comprendre la nature. Je suis sincèrement désolé de ce qu'il t'arrive. Je compatis à ta douleur. Veux tu en parler ?"
Dis je en la prenant dans mes bras afin de la réconforter.
C'est donc un moi plus confiant, et ayant répondus à sa question identitaire qui se dresse au devant de la vie et de ses embuches.
Faust avait de plus en plus mal à contrôler ses pleurs ; non parce que Pignouf avait mis ses doigts dans ses yeux. Il se souvint également des événements qui lui avait poussé à venir dans le monde de Next Wave, à l'instant où le démon avait transféré une partie de son âme à Magicka. Le parasite, la Pandorica, Astrid. Mais surtout, de cette dispute avec Fox.
-Fox...
Le bouc se rappela de ce fameux jour où Corneria diffusait en masse l'annonce de la destruction de Nintendo World qui pourrait affecter leur planète. C'était à ce moment où la société se séparait en plusieurs parties : ceux qui comptaient fuir le système Lylat, ceux qui prônaient l'apocalypse et ceux qui cherchaient à survivre dans le système.
Trois personnes étaient en train de discuter sur leur avenir. Fox, Wolf et Faust songèrent à la base d'être cryogénisés. Cependant, ce dernier fut au courant de toute l'histoire. Pour cela, il devrait être présent sur les terres de Nintendo World pour rejoindre Link, Roy, Gozen et les autres vers la Pandorica. L'anthropomorphe qui ne savait pas conduire un engin volant à l'époque ne pouvait compter que sur le renard ou sur les autres camarades pour l'emmener là-bas. Le changement de plan de Faust avait déplu son ami Fox, même si il avait raconté le contexte de la Pandorica.
-Que je t'emmène dans un monde en pleine destruction ? Avec le parasite en liberté ? Hors de question ! -Fox. Ce n'est pas la première fois que tu m'as vu risquer ma vie. Pourquoi me laisses pas tu cette opportunité ? -T'as beau faire le casse-cou. Mais là, c'est trop dangereux. Si seulement je pouvais m'occuper de ce parasite à ta place. Mais, le général Pepper veut que je m'occupe des tensions à Corneria. Saletés d'oppresseurs qui sèment la zizanie dans la ville.
Un silence s'installa entre le duo. Elle fut rompue par Wolf qui poussa un soupir. Le loup était en train d'écouter la conversation d'une oreille distante, depuis le début. Seulement, il sentit que la conversation tournait au mélodrame qu'il décida d'intervenir.
-Ecoute, p'tit renard. J'pense pas que Faust chang'ra d'avis. Refais pas la même erreur avec ta meuf. Encore heureux qu'elle soit avec toi.
Sans hésiter, le renard poussa Faust hors de son chemin pour saisir le col du loup. Ce dernier resta impassible devant la rage de Fox.
-Répète-ça devant moi. D'ailleurs, pourquoi tu veux te faire aussi cryogéniser ? Faust ! T'aurais jamais dû le faire venir devant moi ! -Hé ! Du calme ! Primo, c'est pas à moi qu'il faut te plaindre si Krystal avait décidé de venir dans mon équipe. C'est à Panther. D'toute façon, c'est du passé. Deuxio, si tu vas t'transformer en glaçon, j'vais avoir qui comme rival ? En plus, j'serai désavantagé physiquement si jamais un jour tu te réveilles quelques ans plus tard. Pire, ne plus te revoir.
Le rival de Wolf émit quelques tics. Cependant, entre Faust qui voulait se frotter au parasite avec les autres et l'attitude sans-gêne du canin, Fox fut à deux doigts d'exploser mentalement. Il décida de s'éloigner des deux cornériens pour lâcher ses émotions. Sa tête et ses poings ses cognèrent contre un mur. Le bouc se demanda si c'était vraiment nécessaire pour Wolf de vouloir jouer avec les nerfs du renard avec aisance. D'un autre côté, il lui remercia de défendre son point de vue, même si il pouvait le faire seul. Plus tard, Fox respira lourdement. Quelques larmes tombèrent au sol.
-Au pire, si tu t'obstines, c'est moi qui va jouer le chauffeur pour Faust. -Non. C'est bon... C'est moi qui l'accompagne. Il fait ce que tu veux. En réalité, je ne veux pas que tu te fasses tuer par le parasite. De plus, tu vas perdre des souvenirs. Je n'ai pas envie que tu les oublies. Mais bon, je ne vais pas refaire la même erreur.
Le renard se tourna vers le bouc, en essayant de garder la tête froide.
-Tout ce que je peux faire est de t'encourager, depuis les foules en colère que je les maîtriserai. Sachant que nous serons « hibernés » dans deux endroits différents, si tu te réveilles le premier, promets-moi de me réveiller avec les autres.
-Fox... Wolf... Après m'être occupé de ce parasite, je promets de vous libérer avec tous les autres cornériens de votre sommeil de glace.
De retour vers le présent, Faust fut soigné de ses blessures avec l'aide du native. Les derniers bribes de souvenirs avec Fox lui remontait légèrement le moral. Le cornérien repensa aux plans contre le parasite. En observant les autres, il savait que le choix avait été difficile, notamment pour les parents d'Astrid. Si la plupart se morfondit dans le passé ou cherchait à se réconforter, l'anthropomorphe se ressaisit rapidement. Faust se releva lentement puis croisa ses bras. Il fut positionné de la même manière avant de libérer le parasite des chaînes lumineuses pour Astrid.
-Je comprends ce que ça fait quand quelqu'un se « sacrifie » pour nous. Malheureusement, une fois la décision prise, nous ne pouvons plus la contester. Tous ce que nous pouvons faire est de garder la tête haute, même si cela peut laisser des sentiments... amers.
Faust garda son stoïcisme. Il observa le tableau, en attendant de nouvelles instructions si il devrait en y avoir.
L'androïde ouvrit lentement les yeux. Il semblait toujours un peu calme, mais son expression avait légèrement changé. Il était un peu plus abattu que la normal, et pour cause, en plus de se sentir enfermé et piégé dans cette chambre, il avait tout bonnement l'impression d'être complètement inutile.
Frustré, il resserra son poing en mauvais état avant de se relever du sol pour se diriger maladroitement vers un support, un fauteuil ici en l’occurrence. Il avait remarqué que certaines personnes avaient repris de leur forces suite à ce qu'ils ont dû faire.
Mais à part cela, il ne fit pas plus attention que cela à son entourage, leur discussion lui en devenait quasiment inaudible pendant qu'il était plongé dans ses pensées. Certes, ce qui devait le préoccuper le plus devait être le destin de sa nouvelle planète. Le robot avait passé tant de temps à étudier ses recoins, sa faune... toute la vie qu'elle pouvait déceler.
Oui, il aurait sûrement pensé à ce genre de choses si il avait toujours son inhibiteur et résonnait plus froidement. Mais ce qui lui occupait l'esprit, c'était surtout son collègue. À quel genre de situation était-il confronté ? Après ce qu'ils venaient d'envoyer au groupe dont faisait partie le scientifique, sûrement rien de bon.
Avoir retrouvé ses émotions était bel et bien un fardeau pour lui maintenant et chaque seconde était en train de le consumer.