L'extinction des planètes de flottaison venait d'être provoquée par la destruction des quatre monstres de Tempera, en la personne des Anciens de Nintendo World qui, par le biais d'une malédiction, étaient devenus eux-même le fruit déraisonnable de ces astres. La conséquence s'avérait cependant plus dramatique qu'escomptée. En effet, en retirant aux planètes de flottaison leur pouvoir, les Héros et Natifs venaient de supprimer la bulle stratosphérique, ce qui menaçait les îles de perdre leur stabilité et de se faire aspirer dans le vide le plus mortel. Fort heureusement, il restait encore du temps avant que le phénomène n'opère. Un phénomène qu'attendait Astrid avec la plus grande impatience. De fait, lorsque les propriétaires des badges, c'est à dire ceux que les fragments de souvenirs n'avaient pas choisis, revinrent au sein du temple du Temps, ils surent directement ce qu'ils devaient faire. Tous se hâtèrent en direction du château d'Horuna, Magicka en tête du peloton, pour faire cracher à la Reine ce qu'il se passait vraiment. Bien qu'ils n'en mesuraient pas encore les conséquences, le groupe savait cependant que le temps était devenu une menace constante. La moindre erreur pourrait condamner le monde.
Et pour arriver au sommet du château, cela ne serait pas aisé. Bien entendu, aucun garde ne saurait leur résister, mais il apparaissait que, malgré tout, le trajet ne serait pas de tout repos.
Les paroles des anciens de Nintendo World réfugiés sur les planètes restèrent dans la mémoire de Faust. Ce dernier s'inquiéta si ses amis avaient la mauvaise idée de s'y réfugier là-bas. Si c'était le cas, tout cela ne serait plus qu'un souvenir. Le bouc refusait de croire qu'ils étaient sur les planètes. Il était persuadé que Fox, Wolf ou Argaï étaient encore vivants. En y repensant, si Horuna était anciennement Hyrule et que le Royaume Champignon était toujours là, pourquoi pas Corneria ? Astrid devrait sans doute connaître un moyen pour y accéder. Voilà une bonne occasion pour la demander en plus d'avouer ses soi-disant crimes.
Avant d'aller au château, Faust partit chez lui pour s'équiper rapidement, le temps que les autres se dirigèrent sur place. Une chance que Rosstail lui avait confié le fusil ainsi que quelques munitions en échange de son pendentif. Pour rattraper le temps perdu, le cornérien utilisa sa moto et roula à grande vitesse. Tant pis pour les limites de vitesse ! Apercevant le groupe des Héros non choisis par les défunts anciens de Nintendo World, Faust freina sa véhicule en tournant à 90°.
-Désolé de vois avoir lâché temporairement. Juste qu'il fallait que je me prépare. J'ai également quelques amis horuniens. Je ne tiens pas à ce qu'ils sachent que je sois ici, même si j'aimerai leur faire connaître ce que cache la reine d'après les anciens.
Le cornérien qui enfila sa cagoule était vêtu en tenue d'infiltration noire. Outre le fusil de Rosstail, il pouvait se défendre à l'aide d'un couteau de cuisine rangé dans son holster. Ce n'était pas que Faust préférait laisser tomber la magie pour cette situation ; l'anthropomorphe prévoyait tout simplement le cas où il ne pourrait plus utiliser la magie ou si il était à court d'énergie. Dans ce cas là, il pouvait basculer sur les attaques au fusil ou au couteau. C'était également l'occasion pour mettre en pratique les entraînements sportifs avec Coline ou en solitaire. Les talents magiques de Faust et l'agilité de Métal pour la première fois ne se retrouvèrent plus séparés. Ils étaient désormais ensemble. Restait à voir comment il pouvait hybrider en combat.
Seulement, avant de faire le pas, le bouc souhaitait poser quelques questions à Magicka.
-Dis-moi. Si je me souviens bien, t'es l'envoyé d'Astrid ? Que sais-tu d'elle ? Et pourquoi Gozen s'en est pris à celle-ci ?
Tenue d'infiltration de Faust (sans et avec cagoule) :
A vrai dire, je n'y comprenais pas grand chose. J'étais récemment arrivée. J'avais pressenti que je devais me diriger vers cette reine mais le temps me manqua. Qu'elle soit bonne ou mauvaise, le temps était aux questions et aux réponses. Quoi qu'il en était, je devais participer à ce rassemblement visant à marcher sur ce château pour solliciter de force une audience avec elle. Je ne comprenais rien à tout ça pour le moment, toutes ces planètes de flottaison et tout le bazar qui tournait autour... Bref, Je pensais que si je devais comprendre quelque chose, ce serait aujourd'hui avec eux, avec cette marche vers le trône de cette reine Astrid.
Équipée de ma lance et de mon armure, je m'étais dirigée vers le lieux où je devrais commencer mon ascension jusqu'à la salle du trône. Des gens étaient déjà là mais je ne les connaissais pas tous. Cependant, fraîchement arrivé en moto et de manière assez classe, Faust représentait le premier repère dont j'avais besoin. Apparemment il était vêtu pour faire bande à part, malheureusement. Nous ne pouvions pas tous nous infiltrer et mes compétences dans ce domaine étaient limitées voire nulles. Comment allais-je m'intégrer intelligemment à tout ça. J'étais un peu celle qui était née de la dernière pluie, la bleusaille... Tâchons néanmoins de ne pas nous faire remarquer en mal.
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé précisément, ni pourquoi. Mais je pense que nous devrions poser toutes nos questions à Astrid directement. Je regardais cette personne soit-disant envoyée d'Astrid et continuais à parler... Cependant, si vous voulez bien nous éclairer, je vous prie de le faire immédiatement.
Tout était confus dans ma tête. Astrid était pour moi la reine légitime de ce monde, dotée de bonnes intentions et qui avait dirigé un monde qui avait peut-être survécu grâce à elle. Peut-être y avaient-ils des détails que nous ne connaissions pas et que nous ne devrions pas tirer de conclusions hâtives. Cependant, tout ceci ne tournait pas rond et des explications devaient être données. Je devais attendre patiemment que les réponses me soient données mais une chose était sure : elles me seront données.
Aura avait présentement elle sentait que quelque chose se passait à Horuna, ou allait se passer, une fois en ville, elle entendue beaucoup natifs s'exprimer sur la présence de "héros" au château de la reine. Aura accourut celui-ci, elle fut accueillie par les gardes qui certains étaient en panique, elle avouait venir pour aider. La jeune femme se trouvait à l'intérieur du château ! Elle se préparait à ce qui risquait arrivé !
Elle analysait les personnes présentes, il y avait une jeune femme aux cheveux et à l'aura rouge, Aura pouvait présentoir une grande puissance en elle ! Une guerrière au cheveux bleu foncé, et finalement... Faust, bien qu'il eût pris une tenue de camouflage, Faust l'avait direct aperçut à cause de son aura... Quel traître se disait la bourgeoise dans sa tête...
« J'ai été naïve, je me suis fait manipuler ! »
Ce que Aura pensait être une trahison, lui faisait bien plus souffrir, que n'importe quel type de trahison, elle appréciait beaucoup le bouc et ne pensait pas cela de lui. Aura décidait de s'approcher des personnes présente essayant de les raisonner... Où du moins essayer de raisonner Faust !
« Que faites-vous ici héros ? Comment osez-vous venir armer ainsi ? Que voulez-vous ? En finir une bonne fois pour toutes avec les natifs ?! »
Aura restait sur ces gardes, elle savait qu'elle n'avait absolument aucune chance contre les trois personnes qui se dressaient devant elle... Mais qu'importe ! Elle ne voulais resté inerte devant la situation.
Une voix fluette s'éleva du ciel, tandis qu'un petit gnome tomba sur le genou, avant de se relever, gardant une main sur son képi. Du haut de la muraille du château, il avait observé l'arrivée d'éventuels intrus, et ceux qui venaient d'apparaître au niveau de l'enceinte du château se présentaient comme tels, lourdement équipés. A sa surprise, il ne voyait pas encore Gozen, Link et d'autres, plus puissant que ce troupeau dont la plupart étaient de vulgaires inconnus. Préparaient-ils une attaque surprise ? Il valait mieux rester discret ! Pignouf se retourna quelques instants pour faire un clin d'oeil à la princesse qui venait d'alerter les gardes du château.
Princesse. Laissez moi m'en occuper. Tout ce que je souhaite, c'est aider Astrid à repousser ces barbares. Ils ont déjà essayé de lui faire du mal, et croyez-moi, ça va devenir dangereux par ici. Bwahahaha ! Alors j'en fais mon affaire ! D'ailleurs...J'avais déjà préparé un peu le terrain, au cas où il y aurait ce genre d'éventualité. C'était sûr qu'ils allaient tenter une insurrection, mais vous-tous là, écoutez moi :
RENTREZ CHEZ VOUS ! On veut pas de vous ici. Tout le monde sait ce que vous avez fait à Astrid. Et même si vous prenez le contrôle du château, ce sera contre le peuple même de Horuna que vous devrez vous battre. Voulez-vous vraiment tuer des innocents ?
Le regard sournois de Gnougnouf se faisait de plus en plus profond et malicieux. Il avait une idée derrière la tête c'était sûr. Depuis qu'il s'était battu contre ce kamen rider, après sa défaite à l'exécution de Gozen, il était rentré au château pour se reposer, et préparer minutieusement ce plan. Pignouf replaça son képi sur la tête, et fit une pause toute mignonne, avec des gros yeux ronds, comme s'il essayait de les amadouer.
Alors...Je vous prie de partir d'ici maintenant ♥. C'est pour votre sécurité ♥.
Malgré la nature robotique de Grey, celui-ci resta très marqué des événements s'étant produits sur Tempera. Les combats, ce n'était définitivement pas son truc, les dégâts considérables que son corps avait subit était une preuve. Mais les dégâts ne s'arrêtèrent pas sur son enveloppe corporel, son module d'émotion fut aussi mené à rude épreuve, retrouver sa mémoire pour constater que Nikolaï, la personne dont il était le plus attaché, fut parti quelque part en poussière devant ses yeux lui fit très mal.
Perdu, confus, et dans l'impossibilité de se remettre en état à temps, il se dirigea vers le château d'Horuna. Il ne s'avait pas ce qui l'attendait en ce lieu, il avait juste en tête que le temps n'était pas de leur côté, qu'il fallait faire vite. Pour faire quoi en détail ? Ça, il ne le savait pas encore... pour être honnête, malgré la position qu'occupait Astrid sur Next Wave, Grey ne s'était jamais vraiment intéressé à elle.
Pour commencer, sa soif insatiable de connaissance qui l’intoxiquait intérieurement dans le simple fait d'oublier son passé avait complètement monopolisé son esprit ce qui lui laissa peu de temps de se faire une opinion de base, il ne pouvait donc que se baser sur ce que les anciens avaient dit.
Ils parlaient des méfaits d'Astrid, ou bien de quelque chose du genre, et étant donné la nature naïve de Grey, il n'en fallu pas plus pour qu'il commence à se méfier de cette dernière, bien qu'il ne faisait pas une confiance aveugle aux anciens non plus.
Mais il n'avait pas vraiment le choix sur le moment de toute manière, c'était bien eux qui retenaient en "otage" Nikolaï. Impuissant, il se sentait obligé de se ranger à leur cause pour ne pas que les choses empirent. C'est ce qu'il croyait en tout cas, et c'était la seule idée qu'il avait en tête pour garder de l'espoir sur l'avenir incertain qui se déroulait lentement à l'horizon.
En chemin, il remarqua plusieurs personnes dont la majorité lui était inconnu. Il put quand même reconnaître Faust, ce qui lui fit plaisir, c'était rassurant de voir des visages familiers, même si le bouc avait l'air d'être prêt pour se battre.
Est-ce qu'un nouveau combat allait vraiment se produire ? Grey ne l'espérait pas, il n'était vraiment pas en état et n'avait pas la tête à ça, mais si c'est ce que l'avenir lui réservait, il n'hésitera pas à se défendre cette fois-ci, pour l'avenir de Next Wave, un avenir où il pourrait passer sa vie avec ses amis et son collègue. Cette pensée lui redonna un élan d'énergie ce qui n'était pas commun pour un androïde dont les ressources pouvaient se montrer finies, était-ce cela ? L'amour ? Ce qu'il recherchait tant depuis tout ce temps ? Une énergie mystérieuse qui pouvait l'inciter à se surpasser malgré ses limites mécaniques ?
Il sourit à cette sensation avant de diriger son regard vers la femme en armure.
- Oui... je crois que nous devons tirer des choses au clair avec Astrid, même si malheureusement, le temps n'est pas de notre côté. Chacun de nous possédons une vue différente sur la situation, c'est en mettant les morceaux ensembles que nous pourrons voir cette scène sous un nouvel angle. Mais tâchons de faire vite, s'il vous plait... cette situation me met vraiment à mal.
Il regarda ensuite Aura.
- Ne soyez pas si hâtive sur les conclusions, nous avons toutes nos raisons de nous retrouver ici, laissez-nous une chance. Peut-être même que vous changerez d'avis sur la situation.
Mais malheureusement, les choses prirent une tournure désagréable avec l'arrivée de Pignouf, ce n'était vraiment pas le moment d'échauffer les esprits. Grey ne savait pas trop quoi penser de cette étrange créature, mais il savait qu'il pouvait être tout à fait dangereux. Cependant, Grey n'avait pas le temps pour ces enfantillages, et il osa s'approcher, en titubant à cause de son état.
- Je n'ai... nous n'avons pas le temps. Tout le monde compte sur nous, même si le peuple ne le sait peut-être pas... et je dois le faire... Pour revoir Nikolaï.
(HRP : J'ai mis 2 heures à élaborer et à réfléchir sur cette réponse, et ceci représente parfaitement mon état d'esprit pendant ma rédaction ---> https://youtu.be/Em0FeKX7apE?t=230 )
Les livres sur les étagères tremblaient tendis que ces derniers menaçaient de tomber une à uen comme des dominos. Le sol tremblait et cela se voyait tout comme cela se sentait. Il n'en fallut pas plus pour que Unasarera quitte la bibliothèque du château d'un pas rapide et pressée, intriguer par l'agitation et à la fois paniquer. Que se passait-il ? Une seconde attaque surpuissante des héros ? Un tremblement de terre quand bien même ce phénomène semblait impossible ? Les gardes étaient agiter dans les couloirs, courant dans tous les sens. On parlait de l'arriver d'une princesse qui venait d'apporter dans l'enceinte du château des nouvelles assez grave. Les héros étaient aux pieds de la coline et se rassemblement n'annonçait rien de bon. Le coeur de la chroniqueuse se serrât alors qu'elle se remémorât des quelques images diffuser à la télé le jour de l'éxécution. Quelle boucherie se fut. Ces atrocités allaient-elles encore se produire aujourd'hui ? Unasarera le craignait fort, la présence des héros qui se rassemblait était en train de se rependre comme une traîner de poudre. Des appels annonçant la présence des héros se faisait de plus en plus nombreux. Les quelques habitants ayant vus ces derniers et étant de fier patriote de l'archipel prévenait de suite les autorité. Rapidement l'un des héros fut identifié.
Une personne dont Unasarera connait le nom grace à sa grande connaissance des héros mais qui, malheureusement, était la seule chose qu'elle connaissait d'elle. "Magicka", l'héroine dont l'ouvrage parlant d'elle avait disparue de sa bibliothèque depuis l'incident ayant mener l'éxécution.
La chroniqueuse avait gros sur le coeur en songeant au fait que cette meurtriere avait le culot de revenir ici pour s'ne prendre de nouveau à la reine. Inquiète, Unasarera était également montée sur les murailles. Elle y rejoingnie la princesse qui eu la bonté de vouloir aider la garde dont l'effectif était cruellement réduit suite aux nombreux morts lors de l'éxécution. Ceux qui n'y était pas rester avait décroché de leur poste, traumatiser par l'horreur des évènements. Seuls les plus fou e tles plus courageux étaient rester. Et la libraire n'était pas folle, si il devait y avoir un affrontement, il y aurait encore beaucoup trop de mort à déplorer. La bravoure du dénommé Pignouf était remarquable mais elle était également que pure folie.
-J'espère que nous n'aurons, malgré tout, pas besoin de votre aide princesse. Ne vous mettez pas en danger pour rien s'il vous plait. Ils sont... enfin je n'ai pas besoin de vous prévenir. Les récents événement parle d'eux même.
Se battre ? La chroniqueuse c'était souvent répétés ces dernières semaines qu'elle devait se montré plus confiante, un peu plus agressive et apte à se défendre mais... elle en était bien incapable. Quand bien même la lame de maniwa était à ses côtés, elle ne pouvait se résoudre à dégainer cette arme. Regardant l'horizon, son corps tremblant légèrement et le regard incertain, on pouvait ressentir à quel point Unasarera craignait les héros. Elle était effrayée, tétanisés par ces êtres venus d’une autre époque et qui massacrait aujourd'hui les habitants de Next Wave. Certes, tous n'était pas des meurtriers, mais certains l'étaient et abusaient de leurs pouvoirs.
-Ils sont bien... aux pieds de la colline n'est-ce pas ? C'est bien ça que vous avez entendue dire hein ?
Prenant sont courages à deux mains, Unasarera était finalement résolue à tenter de parler avec ces héros. Tous ces livres étudier sur l'ancien monde et leurs anciens exploits, peut-être que cela lui servira pour tenter de converser avec eux ? C'était non sans inquiétude qu'elle franchissat les portes du château malgré les gardes qui semblait vouloir la retenir. Mais, soyons réaliste, ça n'allait pas être ce fou dangereusement armé qui allait éviter qu'un conflit éclate, par ailleurs Unasarera ne comprenait pas pourquoi la reine avait toléré sa présence dans les rangs de l'arme. mais avec le manque d'effectif actuel, les natifs n'avait plus vraiment le choix.
La silhouette cornue et ailé s’approchât du groupe qui était en train de se former. Son regard rouge sang pouvait difficilement inspiré confiance, tout comme sa chevelure ivoire toute emmêlée. Mais l'habit ne faisait pas le moine après tout. Alors qu'elle s'approchait, les ayant tous en vus, une autre secousse se produisit, manquant de la faire tomber au sol et révélant d'hors et déjà qu'elle n'avait visiblement, pas un très bon sens de l'équilibre ou plutôt... que sa démarche n'avait pas l'air aussi assuré qu'elle aurait voulus faire croire aux héros.
Pourquoi ?! Pourquoi donc prenez vous de nouveau les armes. Magicka ! Vous, magicienne à la chevelure rouge, vous êtes encore à la tête d'un groupe pour semer mort et destruction parmi les natifs. N'en avez vous pas eu assez avec votre amis coloré. Je ne peux pas prétendre vous connaitre, mais durant des années je me suis efforcée à connaitre votre histoire, nos ancêtres issus de la première vague décrivaient certains d'entre vous comme des personnes braves et protectrices hors vous ne faites que semer la mort et la destruction !
Parlant avec franchise, les paroles de celle gardant le savoir de la bibliothèque que Magicka avait pénétré par effraction ne révélait qu'une triste ironie du sort. Unasarera ne savait rien d'Astrid, elle était comme n'importe quel habitant, manipulé surement et pourtant elle n'était pas si méchante que son apparence pouvait laisser croire.
Vous et votre amis Magicka avez commencer cette hostilité. Notre Reine, Astrid, vous à tous accueillit en ce monde, qu'importe votre passé. Et en retour de son hospitalité, qu'avez-vous fait ? Vous avez fait couler le sang et frapper celle qui tolérait votre présence. Si cela n'aurait tenue qu'a moi, nous aurions déjà tenter d’anéantir la Pandorica avant que vous ne réapparaissiez ! Qu'avez-vous fait à notre monde ? Que croyez vous ? Etre androïde, pour parler des natifs comme si forcément nous allons nous ranger à vos côtés. Mais vous êtes sur Next Wave héros ! C’est une chose de respecter les traditions et d'avoir de l'honneur, mais s'en est une autre de s'accroché désespérément au passé et de voir le mal partout. Etes vous réellement obliger de venir ainsi armés pour parler à la reine ? Et que signifie ces tremblements incessant ? Y êtes vous pour quelque chose héros ? Vous avez peut-être vos question, mais nous aussi, nous avons les nôtres !
Après avoir lacher ce qu'elle avait sur le coeur, le visage de la libraire se palit, réalisant que si ses mots ne plaisaient pas, elle risquait fort d'être en très mauvaise posture face au nombre. Elle reculat d'un pas assez craintif ne quittant pas des yeux la magicienne à la chevelure écarlate. Seule la concernée par se regard pouvait y saisir toute la complexité. Une certaine rancueur se lisait, ou plutôt du dégout, comme si Magicka était à ses yeux ressponssable d'une chose que la chroniqueuse avait éviter de mentionner en publique, mais la lame que Unasarera portait à sa ceinture et garder dans un fourreau ne mentait pas. C'était une arme qui ne sied guerre à ce genre de personne, et c’est le genre de présent qui fait souvent office de souvenir d'un être cher qui serrait mort au combat. Mais si il y avait une chose que Unasarera craignait plus que les coups, c'était d'être ignoré. Après tout, ces mots n'avait pas plus de poids que d'autre, rien n'empêchait ces êtres de se ruer tels des sauvages sur le château en l'ignorant et en la bousculant. Finalement, se sentant impuissante et partant dort et déjà défaitiste face à cette idée, elle baissât la tête.
-Je... arrêtez de tuer des innocents...
Puis une voix, une voix semblait provenir du plus profond de son être, de son âme, de ses origines primaires, l'héritage de ses ancêtres qui était perdu mais qui semblait vouloir s'éveillait qui ne faisait que sermonner de laisser la colère éclater, de se venger de la magicienne? Mais la chroniqueuse ne fit que serrer les poings, se retenant et refusant de répondre à la violence par plus de violence encore. C'était inutile, et ça ne réserverait en rien le dilemme.
-Je suis ici par ma propre volonté... rien ne m'oblige à vous parler tout comme rien ne vous obliger à m'écouter . Mais s'il vous plait, je... non... pas seulement moi, mais tout le monde. Nous ne voulons pas voir plus de mort, il y en à eu d'ores et déjà assez durant l’exécution !
Magicka arriva après les autres. Il y avait déjà Faust à ses côtés et... c'était la seule personne qu'elle connaissait. Il y avait Grey, mais elle ne lui avait jamais parlé. Tout ce qu'elle savait de lui était qu'il provenait de la Pandorica comme les autres. Une chevalière du nom de Lucina, dont l'armure ressemblait à celle de Roy. Une demoiselle du nom d'Aura s'adressait à eux depuis la muraille du château. Bien sûr, tous étaient ici pour obtenir des réponses à la grande question "Quel est donc le crime d'Astrid ?" et Magicka n'était pas elle-même sûre de pouvoir y répondre clairement. La première difficulté restait en tout et pour tout de convaincre les natifs qui oseraient venir jusqu'à elle pour comprendre de quoi il retournait.
La terre tremblait. Les planètes de flottaison s'étaient éteintes et Next Wave risquait purement et simplement la destruction. Ce n'était qu'une question de temps. L'esprit de la sorcière s'embrouilla. Elle ne savait pas quoi faire... pour la simple et bonne raison qu'aucune solution ne paraissait convenable. Prendre le temps de parler et risquer la mort de tout un peuple, ou faire une percée pour sauver le monde, au risque de condamner les Héros pour toujours ? Rien n'était bon. A cela s'était ajouté une contrainte supplémentaire : Pignouf.
Un Héros qui avait trahi Nintendo World pour se ranger aux côtés d'Astrid. Non, elle n'avait pas le droit de penser ainsi. Il n'y a aucun bon côté dans cette histoire, elle en était intimement persuadée. Le Maskass ne faisait rien de plus qu'agir pour s'assurer une certaine pérennité. Mais les questions l'assaillaient. Il y en avait de tous les côtés. Sa tête bourdonnait et les tremblements de l'archipel ne l'aidait en rien à se concentrer. Ils manquaient cruellement de temps. Ils n'avaient pas le luxe de palabrer ! Et pourtant... elle serra les poings et grinça des dents, avant de hurler :
- Bon sang ! Mais ce n'est pas une guerre !
Un silence opéra. Sa voix avait résonné jusqu'aux enceintes du château. Des larmes perlaient sur ses joues, plus à cause de la fatigue qu'à cause de la frustration. Elle détendit doucement ses muscles. Faire front n'était tout simplement pas une bonne idée. Elle devrait jouer la carte la plus risqué pour ouvrir au mieux les consciences qui l'entouraient. Et pour cela, il fallait être transparente. La sorcière sortit sa lame et la pointa en direction de la chroniqueuse, avant de la lâcher. Le tintement de l'arme contre les pavés se propagea à travers la vallée. Magicka s'était désarmée devant les natifs et ne montra aucun signe d'hostilité. Elle inspira un grand coup puis relâcha la pression contenue dans son corps mais aussi dans son esprit. C'était ici que se jouait le dernier acte de cette pièce de théâtre géante qu'était Next Wave. Pour le meilleur ou pour le pire. Qu'elle passe ou non ce point précis n'était pas pour autant un gage de sécurité pour le monde. Elle ne savait pas quand l'Archipel céderait à la pression. Cela pouvait être dans dix minutes comme dans dix heures. Sa résolution prit le pas sur ses doutes. Elle répondrait à tout le monde, et prendrait autant de temps qu'il le faudrait. Son fragment de souvenir, dans la poche de son long manteau, brillait d'une pâle lueur.
- Faust, je ne suis pas l'envoyée d'Astrid. J'ai assisté à l'attaque de Gozen et me suis enfuie juste après. Je ne déplore en aucun cas le geste de mon maître. Pour ceux qui le connaissent, tous doivent savoir que cet individu n'attaque jamais le premier sans une véritable raison. Pour autant, j'ai pu, grâce à la manipulation temporelle, faire s'écouler 72 heures en l'espace de 30 minutes, ce qui m'a permis d'étudier avec minutie la plupart des ouvrages présents dans la bibliothèque du palais d'Horuna. Je sais beaucoup de choses sur Astrid, mais j'en parlerai un peu plus tard. Soyez simplement conscient, je vous en supplie, que Gozen a attaqué Astrid non pas pour la blesser mais pour atteindre ce qui se trouvait en elle.
Une petite brise souffla et leva les beaux cheveux roux de Magicka.
- Vous m'avez bien entendu. Quelque chose ou quelqu'un se trouve au-dessus de la grande reine de l'Humanité. Quelque chose tire les ficelles et nuit aux Héros depuis leur arrivée. Notre réveil était calculé. Cette entité le savait et se sert de nous. Lucina, tu sembles être une Héroïne, comme nous tous. Il est donc fort probable que tu ne te souviennes pas de pourquoi tu es entré dans la Pandorica. C'est notre cas à tous. Vous, natifs qui m'écoutez, vous devez comprendre que nous n'avons aucun souvenir de notre passage de Nintendo World à Next Wave. Si cela ne peut excuser en rien leur comportement, vous devez cependant garder à l'esprit que nous nous sommes réveillés désorientés, pris au piège, victimes d'un monde que nous ne connaissions pas, tandis que tous nous connaissaient. Savez-vous à quel point cette année a été difficile pour nous ? Mais ce n'est pas le véritable problème.
Magicka leva ses yeux en direction de la muraille.
- Pignouf, je ne sais pas à quoi tu joues, mais je ne te laisserai manipuler personne au sein de ce château. Je sais ce qui se cache derrière ton masque, nous nous sommes déjà affrontés par le passé, lors de la conquête de DreamLand. Tu le sais, n'est-ce-pas ? Que quelque chose cloche avec Dame Astrid. Tu es trop prétentieux pour te contenter simplement de jouer les gardes du corps. Des idiots comme toi convoitent bien entendu le trône. Princesse Aura, ne vous laissez pas amadouer par les belles paroles de cet imbécile. Nous le connaissons bien. Ses paroles ne sont que poison. Vous vous faites en effet manipuler... mais le marionnettiste n'est pas celui que vous croyez. Cependant rassurez vous. Les ficelles sont aussi attachées autour de nos membres. Personne sur cet archipel, et ce, peu importe leurs origines, ne seront épargnés. J'ai cependant deux choses à dire.
Magicka sortit le fragment de souvenir et l'exposa à la vue de tous. Celui-ci captait la lumière du soleil et rayonnait en conséquence :
- Dans cette coquille se trouve enfermée une partie de notre passé. Les réponses à nos questions s'y trouvent mais nous ne pouvons pas encore les extraire. Cela viendra en temps voulu mais nous sommes forcés d'agir selon notre instinct. Peut-être sommes nous les responsables de la création de Next Wave, et à l'inverse, peut-être Astrid en est la cause. Nous n'avons aucune certitude. Mais j'ai déposé, princesse Aura, mon épée pour une seule raison. Personne ici n'est venu animé par la volonté de faire couler le sang. Nous parviendrons jusqu'à Dame Astrid sans blesser personne, même si nous devons en mourir pour cela. C'est une promesse que je vous fait.
Magicka ferma ses yeux quelques secondes et concéda son dernier trésor à la dénommée Unasarera. Elle fit coulisser son sac le long de son bras et le déposa à terre, sortant de la plus grande des poches un des six livres qu'elle avait emporté dans sa fuite. Son regard croisa celui de la bibliothécaire.
- Chère chroniqueuse. Lors de mes pérégrinations au sein de la bibliothèque, j'ai pu découvrir une salle secrète empreinte de la magie d'Astrid. Il s'agit d'un bureau d'étude qui, si vous souhaitez le savoir, a été construit avant le palais. Je dirais même que le château entier a été construit pour camoufler cette salle il y a de cela plusieurs siècles. A l'intérieur, j'ai pu trouver et lire ces six ouvrages. Je n'ai pas dormi pendant trois jours et me suis gorgée de magie pour rester éveillée. J'ai failli en perdre la raison. Vous saurez décerner l'authenticité de ces cahiers mais je vous préviens : vous pourriez devenir folle juste en lisant quelques unes de ces lignes.
Elle confia l'un des cahiers, ouvert, à la bibliothécaire. Des mots tels que parasite, Pandorica, Chaos et de nombreuses inscriptions dans une ancienne langue, une qui remonte à avant Nintendo World, s'y trouvaient. Il y avait des dates, des repères spatio-temporels précis et l'écriture changeait d'une main à l'autre. Comme si deux personnes écrivaient ce gigantesque journal intime en même temps. Magicka observa le visage d'Unasarera se décomposer et prit à nouveau la parole. Ce qu'elle s'apprêtait à dire pouvait sans doute être passible de mort à la première syllabe énoncée, cependant elle ne se fit pas prier et c'est le visage empreint d'une certaine lourdeur qu'elle annonça :
- Selon les informations de Gozen, celles qui se trouvent dans le cahier et ce que nous avons pu constater sur les planètes de flottaison, tout indique qu'Astrid n'est pas une mais deux personnes. Votre reine existe en tant que telle. Elle est une humaine bienveillante et légitime. Elle mérite tout mon respect. Mais un morceau de son âme, corrompu par un malin que je suis encore incapable d'identifier exerce une pression sur Next Wave depuis sa création et modèle ce monde de sorte à nous éliminer. Nous sommes, malgré nous, les obstacles de l'ambition d'une créature dont nous ne soupçonnons ni les traits ni les desseins. Nous ne sommes pas venu pour faire tomber la tête de Dame Astrid mais pour l'exorciser du mal qui la ronge depuis désormais mille ans. Nos aventures sur Next Wave et sur les planètes de flottaisons ont fait comprendre à la plupart d'entre nous que le problème était plus profond que nous ne l'aurions crû. Je ne sais pas où mes dix comparses ont été envoyé et je sais que cela fait un flot immense d'information pour vous... pour vous tous d'ailleurs... mais les écrits parlent d'eux-mêmes. Tout dans ces cahiers indique qu'un virus d'ordre chaotique, peut-être même la cause de la destruction de notre monde et de la création du votre, assaille votre reine depuis sa naissance. Les souvenirs de votre reine et ceux du virus qui semble la contrôler se mêlent et s'entrechoquent. Les deux entités ont tout autant peur de disparaître au profit de l'autre. Ces deux êtres luttent dans le même corps pour devenir l'originale Dame Astrid. C'est pour cela que ces cahiers ont été tenus à jour depuis un millénaire. Toutes deux écrivent leurs souvenirs pour tenter de garder le contrôle et de ne pas disparaître. Dame Astrid est mue d'une formidable volonté pour survivre depuis tant de siècles au mal qui la ronge. Il est tout aussi probable qu'il s'agisse de ce qui la maintient en vie à un point que nul homme n'a jamais atteint. Cependant en prenant compte de ces divers éléments, si la reine nous a envoyé sur les planètes de flottaison, il existe deux hypothèses à l'heure actuelle que je me dois de vérifier une fois que je pourrai lui parler : soit nous avons été envoyé là-bas grâce à un éclair de lucidité de la part de son côté humain pour trouver un remède, ce qui expliquerait pourquoi notre réveil a été accueilli en grande pompe, soit nous y avons été envoyé par son côté parasite dans l'espoir d'y être tué. Je vous parle non en tant qu'Héroïne mais en tant que femme.
Elle prit la main d'Unasarera et la pressa avec bienveillance. Son sourire était altéré par un flot continu de larmes.
- J'endosserai la responsabilité de tous les morts et les pleurerai chaque jour jusqu'à ce que mon pêché soit expié. Mais pour l'heure, nous devons à tout prix éviter la destruction de Next Wave. Je vous en supplie, conduisez-nous jusqu'à Dame Astrid.
Yuga courut jusqu'au lieu de rendez-vous. Il était loin d'être aussi rapide que Magicka et put apercevoir que tout un attroupement s'était déjà regroupé. Composé de Héros ainsi que de Natifs, Yuga se fichait cordialement de qui les avait rejoint. Il avait une dette envers Magicka et la paierait ici et maintenant. Avec Flandre disparue, le mage avait perdu un de ses repères les plus importants sur Next Wave et cela le mettait hors de lui. Il se mêla à la masse et chercha à rejoindre la sorcière qui détacha son regard de celui de la chroniqueuse pour le saluer malgré son visage creusé par la tristesse et embrumé par les larmes.
- Non, je m'en fiche de la raison. Je veux dire : pourquoi gâcher ton teint de pêche avec de vulgaires larmes ? Regarde moi, si je perdais mon temps à pleurer, mon maquillage coulerait et la perfection de mon visage s'en trouverait altérée ! Rien que d'y penser, je pourrais en tirer une larme. Non attends. C'est justement ce que je ne dois pas faire. AAAAH ! Pris au piège par ma propre beauté, quel cruel destin !
- Si tu ne trouves rien de mieux à dire, alors prépare-toi,clama la sorcière en lui lançant le fragment de souvenir ainsi que l'un des ouvrages d'Astrid.
- Mh oui... de puissantes sources de magie antique que voici. L'extraction du corps maudit devrait être un jeu d'enfant avec ça. Mais je ne le fais que parce que je t'en dois une, c'est bien compris ? Si ça ne marche pas la première fois, je ne retenterai pas. C'est bien trop dangereux de s'attaquer à ce mal directement à la racine.
- Merci, Yuga,bredouilla Magicka en séchant ses larmes.
- Une fois que tout sera fini, je me ferai un malin plaisir de peindre cette atrocité et de la jeter au feu, grinça-t-il non sans cacher un sourire qui dénotait sa perversité.
Les poils du bouc hérissèrent quand il aperçut Aura. Son cœur battait rapidement tandis que sa température corporelle augmentait. Le cornérien ressentit une émotion qu'il détestait l'être : un sentiment similaire quand on se faisait prendre en train de faire des cachotteries. Si Aura se sentait manipulé, Faust se sentait con d'accepter une tâche sans savoir que la princesse s'en mêlerait. Le bouc fut dans une position délicate, au point l'envie de faire le point avec elle personnellement. Contrairement à ce qu'elle pensait ou le Maskass, l'anthropomorphe n'avait aucunement l'intention de tuer des natifs. D'ailleurs, la créature à képi lui semblait familier. Ah oui ! C'était lui qui cherchait ses soldats. Faust voulut appeler les Maskass à l'aide de son sifflet. Seulement, tant que le général était du côté d'Astrid, cela risquerait de se retourner contre le cornérien. Les rendre devrait attendre.
-Ne t'en fais pas. Je n'ai jamais dit que ton ami agissait sans raison.
Magicka lui avait apporté une partie des réponses à ses questions, notamment sur les actions de Gozen. La Reine que tout le monde connaissait n'était qu'une facette d'un pantin de bois contrôlé par une entité malveillante. Faust comprit pourquoi Astrid demeurait aussi mystérieuse. En effet, comme tous les autres natifs, il ignorait que la bienveillance de la Reine allait au delà. Magicka n'avait pas tout raconté ou presque la vérité à Faust. Elle la racontait aux Natifs qui étaient prêts à défendre Astrid ainsi qu'aux autres Héros présents.
-Je suppose que la magicienne vous ait tout raconté. Nous sommes venus pour clarifier cette histoire qui me semble rester dans l'ombre. Même moi j'ignorais cette histoire jusqu'à ce que Magika ait répondu à ma question. Pour vous prouver que nous sommes pas des barbares.
Faust retira son fusil et son couteau. Puis, il les déposa près de l'épée de Magicka. Le bouc enleva également sa cagoule.
-Si vous pensez que nous sommes contre les natifs, je suis une des preuves qui prouvent le contraire. Quelques mois après mon réveil à la Pandorica, je me suis adapté à votre société, malgré mon apparence bestiale. Voilà que je travaille dans la recherche et que je gère les pharmacies d'Horuna. Vous pouvez interrogez quelques horuniens comme Lola Belle ou Nikolaï Voronin. Demandez des informations sur un certain "Faust Arion" et vous en aurez la certitude. Bien sûr, je ne vous cache pas que comme vous : les natifs, je voyais les Héros d'un mauvais œil à cause de leur façon de s'adapter à votre territoire. Je me souviendrais de cette arrestation en bus ou encore le café qui moi et Grey avons faillis d'être expulsé à cause de quelques comportements décalés.
Je voulais tourner la page jusqu'à ce que je me retrouve involontairement dans les planètes de flottations. Au final, je trouvais des réponses à mes questions qui étaient jusqu'ici obscures. Je ne pensais pas que derrière ce monde qui semblait serein, se cacherait quelque chose d'assez profond. Link, Gozen, Magicka, Flandre, Roy. Je suis sincèrement désolé d'avoir une dent contre vous. J'ai refait la même erreur que Dreamland. C'est vrai que je suis quelqu'un qui fait difficilement confiance aux autres d'où mon côté solitaire. J'aurais pu me montrer plus tolérant quand vous essayez de vous adapter au nouveau monde lors de notre réveil. Quant à l’exécution, Gozen, c'est vrai que tu es dans l'autre dimension en ce moment mais, la prochaine fois, tâche de me mettre au courant de ce qui se passe ! Mais bon, j'aurais dû me bouger le cul pour parler avec toi plus tôt avant d'avoir mauvaise impression envers toi, comme les natifs.
Le bouc avait suivi la sorcière en jouant la carte de la transparence. A la différence, il avait profité pour faire un bilan sur son année sur Next Wave. Faust se connecta à l'esprit d'Aura pour confier des choses personnelles. Il échangea également un regard basculant entre de la timidité et le courage. Le cornérien était déterminé à prouver qu'il ne la manipulait pas. Aura pourrait reconnaître le même regard que leur première rencontre à Fourside.
-Aura. Cela va te paraître subite puisque nous nous connaissons qu'à peine. Je voulais attendre. Seulement, le contexte m'impose à le dire plus tôt. Si j'étais contre les natifs, nous ne serions pas rencontrés... dans des toilettes.
La fin de la phrase fit amuser le bouc. En effet, comment ne pas oublier le restaurant qui installa le duo dans les toilettes par manque de place ? En tout cas, le cornérien en garderait un très bon souvenir. Cependant, la suite fit rougir Faust. Cette fois, il osa de faire le pas.
-Bref, je ne sais pas si c'est de l'amour ou une solide amitié qui commence à se créer. En tout cas, j'ai... j'ai... j'ai beaucoup d'affection pour toi. Je ne voulais pas que tu sois impliquée dans cette affaire. Je voulais attendre de connaître l'histoire en entier avant que tu le connaisses par toi-même. Maintenant, tu le sais. Tout ça pour dire que jamais je trahirai des personnes.
Aura du haut de la muraille attendait une réponse des "héros", elle avait un regard strict et froid et évitait de croiser le regard du bouc, de peur, de honte... Quelques gardes étaient venues la "protéger", alors qu'elle n'en avait aucune envie, elle savait elle-même se défendre ! Enfin, bon, ce n'était pas le moment de débattre sur ce détail. Alors que la demoiselle attendait des réponse, un autre "héros" étaient venue, elle avait l'impression que ceux-ci attendaient l'arrivé de renfort !
Heureusement, les natifs n'étaient pas prêts de se laisser une seconde fois faire ! Ceux-ci se regroupèrent prêt à affronté les héros, pour protéger leur reine, preuve encore une fois, qu'elle était bienveillante, apprécié et aimé de son peuple. Mais, il n'y avait pas seulement que des natifs, mais aussi, un "héros"... En voyant le képi, Aura savait directement qui il était ! Le général Pipi ! Elle avait entendu parlé l'histoire de ce héros et honnêtement elle était honteuse de les compter parmi ses alliés.
La chroniqueuse effrayé par la situation pris son courage à deux main pour aller parler directement aux héros à coeurs ouvert, elle appréciait l'acte, mais avait peur que ceux-ci en profite.
« Faites attention... »
Aura laissait ainsi la Chroniqueuse se dirigé vers les héros, parler avec une grande franchise, en écoutant les sincères paroles de Unasarera, une larme coulait sur la joue de la bourgeoise qu'elle s'en pressa d'essuyer avant quelqu'un la remarque. Elle regardait toujours la scène, en voyant Magicka s'approcher sa méfiance grandissait à nouveau. Mais au lieu d'attaquer comme s'attendait Aura, la magicienne aux cheveux rouge laissait son arme tombée. Son action donnait envie à Aura d'écouter ces paroles. La magicienne offrait de nombreuses informations, pour appuyer ces preuves elle montrait l’un des livres à la Chroniqueuse… Les révélations de Magicka effrayaient tout monde, si ce qu’elle disait était vrai, il y avait de quoi avoir peur, mais si tout ceci était un tissu de mensonges, alors il était effrayant de savoir quel genre d’histoire les héros pouvaient créer pour justifier leurs actes. Aura était perplexe et perdue. Quelques gardes se trouvaient derrière elle, leur disant qu’il ne fallait pas croire cet odieux mensonge sur la reine. Mais Aura ne savait vraiment plus quoi penser… Si les héros avaient raison, tout monde, natifs y compris courrait un grave danger…
Faust jetait ces armes à son tour, et commençait à dialoguer, Aura l'écoutait avec attention, après tout, elle attendait sa réponse avec impatiente, il se sentait mal d'avoir renié les "héros" au profit des "Natifs", il finit par parler à la jeune bourgeoise de manière plus privé et personnel, les gardes qui se trouvait derrière Aura ne pouvait rien entendre, mais pouvait voir que la demoiselle s'était mis à rougir... Elle ne savait pas trop non plus qu'elle ressentait pour le bouc, mais elle devait admettre qu'elle l'appréciait beaucoup, c'est pour cela que sa soi-disant "trahison" lui avait fait l'effet d'un couteau en pleins cœurs.
Aura décidait de quitter la muraille pour rejoindre les héros, elle s'était mis à côté de la Chroniqueuse, elle regardait en premier lieu le groupe qui était arrivé jusqu'ici. Elle s'adressait d'une première part à chaque personne, natifs y compris.
« Vous savez bien que les accusations que vous faites envers notre reine est énorme et inimaginable ?! » commençait-elle durement avant que les traits de son visage change pour devenir plus doux. « Il y a un ans, lors de votre arrivée ma mère m'avait dit : "Natif, Héros, ce ne sont que des mots inventé par nous, mais derrière cela, il y a un être, une âme, un rêve ! Nous sommes égaux, mais nous avons décidé de nous faire la guerre !" A cette époque je ne comprenais pas où elle voulait en venir... Je ne comprenais pas que aveuglé par notre peur, nous vous voyons comme-ci vous étiez le mal, je ne comprenais pas pourquoi elle défendais des êtres qui avait provoqué tant de mal dans leurs propre monde... mais... » elle se tournait vers Faust. « Quand, je t'ai rencontré, j'ai compris, j'ai compris que même si nous ne venons pas de la même époque, nous n'étions pas si différentes. J'ai compris qu'il était inutile et débile de faire une différence ! Vous êtes chez vous tout autant que nous ! Et bien que vos accusations sont effrayantes... Je suis prête à vous faire confiance ! »
Aura décidait de suivre son cœur cette fois-ci, au lieu de toujours trop réfléchir et de suivre que les histoires qu'on lui raconte ! Ce conseil de suivre son cœur était bien sûr un conseil donné par sa mère encore une fois ! Elle se tournait une dernière fois vers Magicka.
« Magicka c'est cela ? Ecoutez, j'imagine que vous le savez déjà, mais, vous ne pourrez pas convaincre tous les soldats de ce châteaux, ainsi, même si je vous aide, je ne pourrais pas les convaincre moi-même, à leurs yeux, je serais sans aucune doute une traite qui a été corrompu par vous. Alors, soyez clément... Je sais les gens ici sont borné, mais laisser leur temps d'apprendre de leurs erreurs, laisser le temps de grandir et évolué, je vous demanderais de ne pas reproduire les mêmes erreurs que lors du procès de vos amis. Mêmes, si nous avons fait des erreurs, nous méritons une deuxièmes chance ! »
Aura faisait allusion à toutes les morts qu'il y avait eues durant ces événements... Elle était prête à coopérer, croire et faire confiance à eux, mais elle ne pouvait pas pardonner tout le mal qu'ils avaient fait, même s'ils n'avaient pas toujours eu raison... Faire couler le sang n'est pas une solution.
Elle fit quelques pas cette fois-ci pour aller en direction de Faust elle prit les mains du bouc et lui sourit, un sourire doux. Elle ne savait pas non plus si c'était de l'amour ou une belle amitié, mais elle était heureuse de savoir qu'il n'avait pas agis comme un traite.
« Faust, je tenais à te dire, tu comptais beaucoup pour moi, je te remercie de vouloir me protéger, mais je veux moi-même savoir la vérité, laisser moi vous aidez à combattre à vos côté ! »
Lumina avait reçu le message à propos de la reine et fut envoyé à Horuna alors que son aimé avait été envoyé ailleurs. Cette fois, elle n'avait pas le choix, Roy ne serait pas là pour l'aider... Et elle allait devoir s'allier avec différents "héros" pour arrêter la reine... Depuis quand, ne s'était-elle pas allié à autant de monde ? Fait confiance à autant personne en même temps ? Elle n'avait pas le choix, elle allait devoir prendre sur elle-même.
Elle arrivait alors que les autres n'avaient toujours pas avancé, il y avait de long monologue et Lumina ne connaissait absolument personnes... Le malaise, l'ange ne savait pas vers qui se tourner pour poser une multitude de questions, car oui, elle avait un tas de questions à poser... Bon, une fois que la jeune femme au cheveu blond avait fini de se confier, Lumina posait une simple et banale question.
— Alors, c'est quoi le plant ? On va jamais pouvoir s'introduire comme on veut j'imagine...
Lumina pouvait toujours prendre la voie des airs, si besoin, mais elle ne savait si c'était un bon plant... D'ailleurs, elle remarquait qu'on la regardait comme-ci un extra-terrestre venait de débarquer sauf Yuga bien sûr qu'il la connaissait déjà. Elle décidait donc de se présenter.
— Désolé, j'oublie mes bonnes manières, je m'appelle Lumina et... je suis assez proche de Roy.... Enfin bref, je suis là pour arrêter Astrid !
Elle n'aimait pas faire celle qui embête les gens avec sa vie amoureuse, mais elle avait l'impression que si elle parlait de Roy, on la traiterait moins comme une inconnue.
Suite à mes diverses rencontres dans ce monde, j'ai pu découvrir qu'avant le monde dans lequel je me trouve n'était qu'une seul planète. Ce qui est bien différent aujourd'hui. Par ailleurs, on m'annonça que ce monde aurait été détruit et/ou modifier dans l'état où il se trouve actuellement par la reine actuelle.
Je reçu récemment un message me conviant à un raid contre cette reine afin d'obtenir diverse information à propos de la situation de ce monde est de comment on en est arrivé là. Il me sembla tous naturel, afin de prouver à moi meme mon attachement à ce nouveau monde, de participer à ce raid. Ainsi je me retrouva au lieu du rendez-vous, au pied du château de cette dite reine.
Etant à proximité de ce chateau, j'était arrivé en avance. Je pu donc me choisir un post d'observation en retrait afin de voir qui d'autre avait reçu ce message. Ainsi, je pu observer que beaucoup d'héros avait reçu ce message.
Le fait d'être en retrait me permis d'écouter les dires de ces héros sans pour autant y participer. Je pus ainsi découvrir les différentes personnes présentes devant moi. Il y avait néanmoins un nombre grandissant de garde et de "natif", ce terme me semblait assez étrange, des personnes se disent natives d'un lieu, mais si d'autre venait de ce meme monde mais d'avant, n'étaient elles pas natives de ce monde. Je me dit alors à voix haute:
"Pourquoi t'occupe tu de ces personnes et de leur identité. Ce monde n'est pas le tient tu ne doit donc en aucun cas t'interroger sur ces sujets !"
C'est donc dans un conflit mental profond entre ma volonté et ma voix intérieur que j'aperçu Lumina. Suite à notre petit bout de route ensemble nous nous étions perdu de vue. La voir ici me rassura sur ma place dans ce monde et pourquoi dois-je participer à ce raid.
Je me prépara donc à une potentiel attaque et alla me présenter et proposer mes services à un être mi-homme mi-bouc, qui me semble t-il était près à réaliser une mission d'infiltration. Je lui expliqua donc qui j'était et comment je pouvais l'aider.
Voila que bien du monde venait de les rejoindre. Alliés comme ennemis, nombreux étaient venus ici pour s'entretenir avec Astrid. La rouquine qui mangeait souvent des sucettes affirmait qu'une partie d'elle était contrôlée par une entité, ou un truc du genre. Haha. C'était une bonne blague. Un peu moins lorsque ce livre d'où venait les sources de ses propos tomba entre les mains de la chroniqueuse. Là ce le fut un peu moins. Écarquillant les yeux, la princesse qui avait élue domicile au château semblait se ramolir face à ces inconnus. Elle essayait de prôner la voie pacifique, mais Pignouf se demandait si elle n'était tout simplement pas débile. Les laisser entrer ici ? Mais ce serait une catastrophe ! Et puis...Il savait très bien de quoi ils étaient capables. Il y avait ce nouveau aussi, qui parlait avec le grand bouc, qui avait l'air d'avoir rejoins leur petite équipe. Eh bien, ils étaient une petite armée maintenant...Certains avaient l'air mal en points comme Grey qui titubait et réclamait vengeance vis à vis de Nikolaï, tandis que d'autres comme Magicka devaient cacher un plein potentiel. Dans une telle situation, Pignouf n'avait pas le choix. Il se mit à éclater de rire, en proportion à la vaste blague que venait de raconter Magicka. Un rire si machiavélique et gorgé d'humour en même temps qu'il faillit s'en étrangler. Le petit Maskass souleva son képi, et une télécommande sur laquelle se trouvait un seul bouton rouge, tomba dans sa main.
Ça alors, j'y crois pas. En plus d'avoir le culot de venir jusqu'ici et de raconter des conneries au sujet de notre maîtresse adorée, certains sont même assez ramolis du cibouleau pour concevoir une audience avec elle. Après ce que vous avez fait ? Hahaha ! Franchement, même moi, des blagues aussi bonne j'en fais pas autant.
Una' et Princesse Aura...Un conseil. Si vous ne voulez pas être considérées comme des traitres, je vous conseille de vous réfugier tout de suite dans le château. A moins que...
...VOUS NE VOULIEZ TOUS ASSISTER AU PIGNOUF SHOW ?!
Cela avait été dit un peu plus tôt : durant tout ce temps, Pignouf avait travaillé sur un projet secret visant à équiper le château en lourdes défenses en cas d'attaque....
Sitôt dit...Sitôt fait ! En appuyant sur le bouton, des sirènes commencèrent à raisonner dans tout le château. L'alerte venait d'être donnée que des intrus étaient en approche. "Maman Astrid" comme Pignouf l'appelait serait certainement fière de lui et saurait le récompenser à sa juste valeur ! Alors qu'il venait de dévoiler son plan en lâchant un large filet de bave qui s'écroula au sol, le terrain tout autour d'eux trembla de nouveau, changeant totalement d'apparence. Des canons tirèrent, lançant des confettis sur le groupe, et des statues à l'honneur d'Astrid et de Pignouf firent leur apparition sur tout le parcours : le terrain qui venait littéralement de se métamorphoser, laissa place à un véritable terrain de plateformes en mouvant constitué de divers pièges disposés exprès pour ralentir tous ces abrutis. Une musique festive se mit en marche, semblable à celle que l'on pouvait croiser dans les fêtes foraines, et toute l'ambiance de l'entrée du château s'en retrouva bouleversé, avec cette ambiance festive qui visait juste à les désorienter, et à promouvoir le pouvoir de la belle Astrid et de l'abruti fini Pignouf. Le lama du Maskass arriva pour le mettre sur son dos, et l'amener en sécurité à l'intérieur du château. De nombreux tirs raisonnèrent, deux zeppelins venaient de tirer des bill balls en direction du groupe, tandis que des boules hérissées de pics sortaient de terre, rebondissant au sol, pour foncer en direction du groupe.
Que la fête commence !
Pour venir à bout du parcours menant jusqu'au château, faites un score cumulé supérieur à 30 à l'aide du dé 6 !
Les statues en l'honneur d'Astrid et de Pignouf explosèrent une à une, les Zeppelins s'écrasèrent au sol et les bill balles se désactivèrent. La musique de fête installée par le petit maskass émit le bruit d'un disque rayé et le silence revint à nouveau. Derrière le général se trouvait une femme désormais bien connue de tous. Ses longs cheveux flottaient au vent et ses yeux, étincelants, laissaient transparaître la force de sa volonté. Pourtant, l'un de ses orbites semblait quelque peu plus meurtri que l'autre. Astrid, un petit boitier à la main où était collé un sticker en forme de Pignouf et le pouce pressé sur un gros bouton rouge, se plaça aux côtés du Maskass. Elle conservait cet air solennel que tous lui prêtaient, cependant on pouvait sentir, en sondant son cœur, qu'elle paraissait plus affaiblie que jamais. Le dénouement approchait et Astrid le ressentait plus que quiconque. Elle forgea, à la force de sa magie unique, un escalier fait de lumière qui partit du sol et rejoignit directement le sommet de la muraille où elle se trouvait. La reine écarta les bras pour inviter le groupe à gravir les marches luminescentes et déclara :
- Next Wave court à sa perte. Vous êtes les seules personnes capables d'empêcher cette catastrophe que j'ai moi-même programmé. Si nous voulons sauver notre monde et nous débarrasser du véritable ennemi, nous devons faire front commun. Et nous devons le faire vite... avant que je ne disparaisse à nouveau...
Le regard écarlate de la chroniqueuse aux allures démoniaques était psoer sur la mgicienne dont la chevelure était d'une couleur similaire à celle de ses yeux. De la méfiance, une certaine colère et rancure se dégageait dans les yeux de la chroniqueuse qui, en ce temple trouble ou le temps monde semblait illustré sa douleur par des tremblement, fit abstraction de ses sentiments et de sa rancoeur pur écouter les dires de Magicka. C'était son rôle d'écouter les histoire, de les vérifier, de détaché le vrais du faux, et l'histoire farfellue que voilà avait des airs de farce mais était hélas et tristement appuyer d'une preuve.
Cette histoire était totalement folle pour Unasarera qui se vit recevoir l'un des ouvrages sencé appuyer les dirs d ela magicienne prétendant que la reine était abiter par un mal qui serait visible à travers ce journal. Usurpation peut-être ? Fausse preuve ? Malgré le conceil de la magiciennne, Unasarera avait rapidement ouvert le livr epour s'assurer d'un fait qui était bien présent. Etait-ce réellement l'écriture de la reine ? Hélas il n'y avait pas de doute, la chroniqueuse reconnue la plume de sa majesté et destingua également d'un rapide coup d'oeil que ce qui n'était pas écrit par la main de son altesse semblait être écrit avec des glyphs similaires à ceux recouvrant la pandorica. L'histoire faisait sens... Aussi folle soit-elle, aussi cruelle ce récit pouvait-être. Il était possible que cela sois-vrais.
La chroniqueuse n'avait pas le temps de lire, ou de fouiller encore plus en détail l'ouvrage pour trouver d'autre indice. A vrais dire, elle préféra se fier à son instinct. Elle était presque certaine que, si ceci était le tout premier journal de la reine, elle ne trouverait pas ces glyphs étranges qu'avait laisser l'entité qui la dévorait avant le jour de sa mort.
-Se pourrait-il.... se pourrait-il que ce mal sois le même que celui que nos ancêtres avaient crut terrasser il y a 1000 ans ? Ce mal aurait ressuscité silencieusement en même temps que notre Reine fut ramenée des morts ?
Baissant la tête, Unasarera auarait peut-être préféré ne pas accorder d'espoir à la magicienne, mais il serait égoiste de faire passer ses sentiments avant le monde qui courrait à sa perte.
Très bien.... votre histoire est tellement farfelue et tiré par les cheveux que je doute qu'elle puisse être inventé de toute pièce. Et puis... ce livre fait que je vous accorde le bénéfice du doute. Je vais... je vais essaye de faire de m...
Un bruit assourdissant, qui fit bourdonner les oreilles d ela chroniqueuse qui se crispat sur le moment. Le dénoméme Pignouf, sortant un mégaphone menaçait d'hors et déjà le groupe, menaçan de faire feu. Unasarera avait eu vent des travaux douteux de cet être ces derniers temps. Comment la sécurité du chateau avait-elle pue passer entre les mains de cet être dangereux et fou ? Maniwa Loup avait été trop gravement blesser pour tenir se poste ces derniers mois... et voilà que le symbole même d'Horuna était "protégé" par un cinglé. La chroniqueuse n'aimait guère le personnage excentrique qu'était pignouf, et aimat encore moins ses explosions de confétit et ses statues qui sortirent du sol, arrangeant en rien les tremblements déjà causer par les planètes de flottaisons. Finalement se fut inévitable, maladroitement, Unasarera tombât en avant, se réceptionnant sur ses genoux et manquant de tomber de la plateforme s'élevant. La conception de ce parcours était ridicule et ne pouvant supporter les farces ridicule de se clown. Alors qu'elle s’apprêtait à hurler au général de cessé ces idioties, c'est avec peur et terreur que la libraire vit les deux mégas big balls foncer sur le groupe, tiré par deux zeppelins piloté par des hommes qui, aveuglés par la peur était près à obéir à cet homme exécrable qu'était pignouf.
Fermant les yeux et metant ses bras devant elle pour se protéger, quand bien même ça ne serait pas ça qui arrêterait les tirs, la voix de la reine se fit entendre, et statues tout comme projectiles explosèrent avant que quiconque soit blesser. Rouvrant les yeux, le coeur paniquer et se tenant la poitrine tout en conservant le livre dans son autre mains, Unasarera avait crut qu'elle allaia tfaire une crise cardiaque. Toute cette agitation ne lui allait guère, mais l'intervantion de la reine, certes bienvenue était à la fois inquiétante car ses paroles en disait long sur ce que la magicienne à la chevelure rouge avait prononcer.
-Votre Altesse... Ainsi.... ainsi ils disent vrais...
Se relevant, et baissant la tête, la chroniqueuse laissât passer les héros devant elle pour qu'ils rejoignent la reine. Les gardes sur les murailles, étaient tout comme la chroniqueuse abasourdit par les mots de Astrid. Les hommes se parlaient entre eux dans les rangs, effrayés, paniquer et n'osaient plus s'interposer entre la reine et les héros.
Quand Magicka commençât à monter les marches lumineuses, Unasarera avait commencer à montés ces marches magiques et mystérieuse afin de garder un œil malgré tout sur la magicienne. Mais à vrais dire, les pensées de Unasarera était hanté par une chose. Dans l'ancien monde, les démons étaient des êtres exécrable. Alors... à qui ses ancêtres de la première vague de natif avaient prêter allégeance en réalité ? Était-ce réellement à la reine ou au mal qui la rongeait ? La chroniqueuse préférât garder ses interrogations pour elle. Finalement, elle n’osât même plus prononcer un mot. Ceux de la reine avait après tout bien plus de poids que les siens et avait révélé à tous la gravité de la situation. Il n'y avait pas besoin que Unasarera se manifeste de nouveau pour en dire d'avantage.
Faust laissa Aura prendre ses mains. Le bouc ne savais pas comment réagir à part avaler sa salive. D'un côté, il aimerait que cela durait le plus longtemps que possible. A la demande de la princesse, le cornérien hocha la tête pour accepter son soutien.
-Très bien. Sois prudente.
Faust n'était pas du genre à surprotéger ses amis ou ses proches. Du moins, il préférait qu'ils soient libres de leur actions et n'interviendrait qu'en cas de mauvais pas, tel un garde du corps. Cet instant ne durait pas longtemps quand un sorte de gunner et une jeune fille venait interrompre le duo. Tous les deux demandèrent aux personnes devant le château si ils avaient un plan pour voir Astrid.
A vrai dire, Faust n'avait pas vraiment de plan depuis que les natifs s'étaient ralliés à leur côté. Le reste serait une balade de santé ou presque. Le Maskass n'avait pas dit son dernier mot. Appuyant sur un petit bouton, le château se transforma en un immense parcours d'obstacle. La décoration était assez risible. Bref, des Bill Balls et des boules piquantes foncèrent à toute allure vers le groupe. Le cornérien ne pouvait pas faire les deux à fois qu'il se concentra sur les missiles. Faust se plaça face aux missiles pour créer un bouclier lumineux en formant une croix avec ses bras.
Tandis qu'il attendait de recevoir les projectiles, une voix lui intrigua. Astrid elle-même venait de mettre fin à cette plaisanterie. Les statues se mirent à exploser tandis que les Bill Balls arrêtèrent de voler. La présence de la Reine facilitèrent la tâche des Héros. En effet, celle-ci créa un escalier menant directement à elle.
Faust qui désactiva son bouclier était plongé dans la confusion. Du moins, il pensa que la Reine comptait jouer à cache-cache. Cependant, le bouc eut tort. La preuve : elle se montrait face à eux pour assumer ses actes voire leur appeler à l'aide. Les paroles de la libraire intrigua Faust. Il apprenait que l'ennemi était la même qu'il devrait sensé être abattu il y a mille ans soit la même durée de sommeil à la Pandorica. Seulement, le bouc ignora son identité. Tout ce qu'il se souvenait avant d'être ici était sa vie civile à Corneria.
L'anthropomorphe monta les escaliers pour arriver face à Astrid. Faust avait tellement de questions à poser. Cependant, le bouc se demanda si il avait du temps. Autant essayer. Au pire, Faust ne perdait rien ou les reposerait en temps voulu.
-Si j'avais du temps, j'aimerais demandez si le système Lylat est encore actif ou pourquoi certains se retrouvaient dans la Pandorica alors que d'autres non. Mais bon, je suppose que le temps s'écoule. En parlant d'ennemi, vous voulez dire votre deuxième facette : celle qui vous manipule si je me fie aux informations de Magicka ? Pourquoi avoir caché ce secret pendant toutes ces années ? Vous auriez pu le dire quand nous nous sommes réveillés. Pardonnez-moi pour les nombreuses questions, votre Altesse. Bref, que voulez-vous que nous fassions ?
[HRP : Désolée pour la longueur, vous pouvez en passer un bonne partie si vous manquez de temps ou de motivation]
Rei avait passé pas mal de temps dans diverses auberges et bars depuis quelques jours. Certaines rumeurs courraient aux oreilles de ceux qui voulaient bien les écouter. Certes, il valait mieux surveiller les ivrognes de près, mais la jeune mage, toujours prête à user de son feu violet si le besoin se faisait sentir, avait recueillit quelques idées récurrentes. Apparemment, les héros auraient provoqué la fin du monde. Mais les conversations n'étaient pas cohérentes entre elles. Personne ne savait quel était le problème, on pouvait se demander si c'était une simple théorie du complot ou vraiment basé sur de réels faits.
Elle avait donc décidé de mener sa propre enquête. Sauver le monde de la fin, voilà qui pourrait lui rapporter de bonnes récompenses, et accessoirement la vie sauve. Si une quête se présentait, elle allait la tenter. Sur cette idée, Rei erra longtemps, moins à la recherche d'indices qu'à l'écoute de ses pensées. Elle peinait à établir un résonnement cohérent. Puis elle leva la tête et vit un groupe disparate se lancer à l'assaut du château. Elle leur donna un peu d'avance en imaginant une stratégie.
Ils avaient deux possibilités : soit ils passaient en force, soit ils s'infiltraient. Dans le premier cas, aucun problème, les gardes devraient-être hors jeu. Dans le second, elle jugea que la courtoisie serait son alliée. Si elle confiait ses armes aux autorités du palais, elle pourrait toujours compter sur sa magie. Son mana était à son maximum, donc elle pourrait tirer trois boules de feu violettes. C'était peu... Mais elle avait vaincu le serpent géant, Jänum, seule avec ses sorts. Si les autres étaient des alliés, elle ne risquait rien. Sinon si elle se pliait aux demandes des gardes, elle ne devrait pas en avoir besoin non plus.
Tandis que l'héroïne établissait quelles réactions avoir pour toutes les issues possibles, certains choix étaient faits. Le groupe parlait apparemment. Elle était déçue. Elle aurait aimé tirer quelques flèches qui lui aurait fait de l'xp, mais elle se souvient encore une fois que la vie d'ici n'était plus un jeu. La mort était un game over, définitif, pas comme les joueurs qui perdaient seulement une partie de ceux qu'ils avaient gagné. Pour sa propre victoire, elle devait mener à l'échec bien plus de monde.
Mais on ne nie pas deux ans d'habitude par une simple pensée. Elle grimpa sur le toi, s'abrita dans un grenier désert et banda son arc. Elle tenait en joue une fille aux cheveux rouges qui se tenait en tête. Elle ignorait qui elle était, ce qui rendrait ça mort à la fois plus facile et plus difficile. Elle attendait presque rien. Un mouvement infime qui signerait le début du combat. Quelque chose qui lui dirait un futur sanglant.
La cible se contenta de crier. D'où elle était, elle avait entendu quelques mots. « Pas un guerre ». Tant mieux. Elle arrêta de tirer sur la corde et elles se détendirent un peu, mais l'archère garda tout de même la flèche encochée. Comme la meneuse sortit son arme, elle se dit aussitôt qu'elle avait eu tord et, l'espace d'une seconde, elle était de nouveau prête à tirer. Ce qu'elle ne fit pas. Rei se contenta de regarder le métal tomber sur le sol. Acte héroïque. Le groupe avait peut-être de bonnes intentions malgré tout. Ou bien ils étaient stupides. Ça pouvait être ça aussi.
Rei descendit de son toit en quelques secondes et elle s'approcha. Elle ne chercha pas à être discrète, jugeant la scène bien trop palpitante pour que quiconque ne fasse attention à elle. Elle rassembla son énergie, prête à faire jaillir ses flammes. Dans le noir, on aurait vu une lueur violette à travers ses paumes. Elle n'avait pas peur, il était clair qu'elle ne pourrait rien ressentir jusqu'à ce que ce soit terminé. Elle était comme en transe. Elle n'était plus. Son passé n'était même plus brume mais un univers de blanc, comme s'il n'avait jamais été écrit. Il ne restait que la combattante.
Jusqu'à ce que la fille rouge sortit le fragment de souvenir. Rei s'empêcha de bondir dessus. Elle s'enfonça les ongles dans la peau. Bientôt les traces auront disparues, elle ne devait pas tout gâcher. Une quête contre la fin du monde, ça ne se présente pas tous les jours. Ce passé. Ce passé représentait tellement. Elle voulait rentrer chez elle. C'était une certitude. Et elle ne savait pas ce qu'il était. Son passé. Elle ferma les yeux, se mordit la lèvre inférieur, elle fit tout ce qu'elle pouvait pour se contrôler.
~ Rei, du calme, il va pas disparaître, et maintenant que tu sais que la fille possède cette chose, il va falloir que tu trouves un plan pour l'obtenir. ~
Elle était à deux doigts de parler à voix haute pour que ses pensées aient plus d'emprise. Elle se remit finalement dans un état d'esprit constructif. Elle se répéta mentalement les dires de la fille.
~ Chaque chose en son temps. Mais crois-moi, je choisirai le temps. ~
La volonté de paix dites semblaient irréfutable. Pour cela, la guerrière d'Annüw aurait voulu tirer pour la contredire. Elle n'autorisait personne à lui dire ce pour quoi elle était venue. Mais elle souffla profondément. Ne pas lâcher prise. L'absence d'affrontement faisait osciller son mental entre émotions et contrôle.
Elle vit le fragment de souvenir arriver dans les mains d'une personne apparemment nommée Yuga. Encore une fois, le contrôle s'affaiblissait. Il s'en fallait de peu pour qu'elle réagisse. Mais elle se concentra sur les paroles du bouc, aussi étrange que cela puisse paraître. Après tout, il semblait lié à l'histoire de l'archipel plutôt qu'à la sienne, mais elle se promit de parler à la fille en rouge, Magika à en croire l'animal, Faust. Malheureusement, ça s’apparentait à des excuses et une confession.
Une ange est arrivée. Instinctivement, elle l'avait estimé. A Annüw, les avatars dotés d'ailes étaient parmi les plus dangereux, les plus avancés. En cas de mort, ils perdaient beaucoup moins et avait beaucoup plus de points de sauvegarde. Leur position était avantageuse et, souvent, en faire des alliés signifiait aussi les garder à l’œil. Mais elle n'était pas sur Annüw. Les gens n'étaient pas des avatars. Lumina c'est présentée et, bien que n'ayant jamais entendu parlé de Roy avant les déclarations de Faust, Rei l'a trouvé sympathique.
Un elfe se parlait à lui-même. La mage s'est demandée s'il venait de son monde mais ses armes étaient trop modernes... Peut-être était-il ici depuis plus longtemps et avait-il pu améliorer son équipement. Elle hésitait entre l'envier et craindre. L'arc était plus sûr et tout aussi efficace à ses yeux.
En un instant, des défenses se sont activées puis détruites. Alors les gens du palais n'étaient même pas d'accord entre eux. Rei a inspiré, puis expiré, profondément. S'il fallait finalement combattre, ce serait facile. Néanmoins la femme inspirait tant de respect que son identité ne laissait aucun doute. La Reine. L'archère s'inclina tant bien que mal, elle qui avait gardé son arc en bandoulière. Et elle s'en voulut aussitôt. Elle détestait la monarchie. Elle n’obéit qu'à elle même. Elle rougit face à sa bêtise.
Elle était parvenu à la même conclusion que Una', comme l'avait appelé le natif masqué. Ce n'était pas qu'une histoire. Le bouc s'est lui aussi adressé directement à elle. La joueuse violette sortit finalement du silence :
- Alors la fin du monde n'est pas provoquée par les héros mais par la Reine. Reine qui règne depuis un millénaire et donc qui a donc pu provoquer bien du mal sans que personne ne s'en aperçoive. C'est pas tout mais comment on doit l'empêcher ? Ça a un lien avait les souvenirs ?
Puis, face à autant de héros et natifs qui devaient la juger, elle a senti ses joues chauffer.
- Je veux dire... Désolée mais... Votre Majesté... Hum...Elle fit une pause pour tenter d'éclaircir en vain ses idées. J'ignore tout des usages de la cour et ne souhaite pas en prendre connaissance, mais je... Enfin... Voilà...
Elle se détourna de ce personnage pour s'adresser de nouveau aux héros et natifs :
- Hum... Je ne me suis pas présentée ? Je suis Rei et j'ai signé pour une quête dont j'ignore tout.
Magicka sentit la flèche pointée dans sa direction et ce, à plusieurs reprises, mais elle ne dit mot. Un objet si archaïque lâché à vive allure dans sa direction ne lui provoquerait jamais le moindre dégât. La sorcière aguerrie s'était élevée à une nouvelle strate depuis les planètes de flottaison et elle entrevoyait parfaitement les menaces qui planaient autour d'elle. Il était normal que certains natifs veuillent l'exterminer, elle qui colportait de si sombres messages. Il n'y avait cela étant dit pas qu'eux. La demoiselle ne cilla pas non plus lorsque Pignouf activa ses pièges. S'il ne fallait qu'atteindre l'enceinte du château, un coup d'ailes aurait été largement suffisant. Yuga aurait peut-être eu plus de mal mais qu'importe.
Celle qui l'avait menacé, du nom de Rei, sortit de sa cachette et dit à haute voix ce que tout le monde pensait tout bas. Ces sortes de questions, aussi légitimes soient-elles, ne pouvaient que semer la zizanie dans le groupe, d'autant qu'elles étaient fausses. Magicka, qui gravit les premières marches, ne sentit aucune hostilité envers Astrid. Faust s'était lui aussi attelé à lui poser l'une ou l'autre question. La sorcière avait elle aussi son mot à dire mais, alors qu'elle venait d'atteindre le premier tiers du chemin lumineux, elle se tourna lentement pour observer Horuna. L'horizon lui montrait, par ailleurs, un bout très flou du Nippon. Magicka croqua dans sa sucette et déclara à l'attention de Rei :
- Tu n'as qu'à moitié raison. Si Dame Astrid est responsable de la fin du monde à venir, elle n'a en aucune cas causé de tort à Next Wave. C'est même le contraire. Si j'en crois les fresques relatant l'histoire de ce monde et les journaux que j'ai étudié dans son bureau secret, toute la construction de l'archipel a été faite de sorte que nous, Héros, nous réveillions dans le cadre le plus idyllique possible. Nous sommes, et de loin, ceux qui avons causé du tort à Next Wave, mais, que nous l'ayons voulu ou non, cela n'aurait rien changé à ce qui va se produire désormais. Nous n'étions rien de plus que le minuteur et nous avons, en restant qui nous sommes, parfaitement rempli notre rôle. Maintenant que nous sommes au pied du mur, nous pouvons nous estimer heureux que Dame Astrid ait gardé assez de contrôle sur son autre personnalité pour nous proposer une chance de renverser la tendance.
Magicka sortit un autre bonbon de sa poche et le plaça dans sa bouche, admettant en fermant les yeux :
- Nous pouvons nous estimer chanceux d'avoir une solution de repli. Cela n'a pas toujours été le cas.
Alors que Lumina attendait une réponse, Lufar qui était déjà présent depuis un moment décidait de se montrer l'ange l'acueillait les bras ouvert heureuse de le revoir. Ils furent séparés malheureusement un peu vite à cause des planètes de flottaison. Lumina était prête à lui expliquer ce qui était arrivé ce qu'elle avait entendu à Tanathéa quand Pignouf déclenchait son fameux piège.
D'une vitesse fulgurante, l'ange fonçait au côté de la chroniqueuse dépliait ses ailes pour la protéger, mais, mais rien... Tout explosait et Astrid leur accueillait à bras ouvert. Celle-ci semblait étrangement affaiblie. L'ange s'empressa de prendre l'escalier pour arrivée jusqu'à la reine... Ainsi, c'est elle : la reine de l'humanité se disait Lumina dans sa tête. Aura n'était pas très loin elle suivait le groupe, une fois arrivée devant la reine, la princesse s'inclinait par politesse. En voyant cela, l'ange trouvait cela pathétique de faire autant de manière !
— Vous semblez pas en pleine forme... dit l'ange cash à la reine, comme-ci elle se connaissait depuis un moment.
Lumina essayait d'utilisé sa magie de soin pour aider celle-ci, mais ces pouvoirs n'avaient aucun effet, elle ne savait pas pourquoi, peut-être n'était pas si mal que cela ?
Ouais bah moi je la crois pas votre histoire, nah.
C'est un Pignouf boudeur et gonflant des joues qui s'assit devant le groupe, détournant la tête, et croisant les bras. Bon d'accord, il avait peut être un peu exagéré sur les effets pyrotechniques pour "souhaiter la bienvenue" à tous ces étrangers, mais "sa Reine" avait clairement ruiné son spectacle. Et ça, ça très précisément, il n'avait pas aimé. Surtout devant tous ces gens. Au fond de lui, le petit Maskass malaimé commençait à bouillir de tous ces insectes qui ne le prenaient pas au sérieux. C'est vrai ! Pourquoi c'était pas lui qui était sur le trône ! C'était pas juste...Ouais vraiment pas juste ! Lorsqu'une voix fluette s'éleva par dessus les autres, Pignouf remarqua Rei, cette jeune fille aux yeux violets qui était en train de montrer qu'elle était à la recherche d'un passé quelle tentait de résoudre. Le Général se releva avec un petit bond, et alla jusqu'à sa rencontre. Il grimpa sur son corps, lui donnant la sensation qu'un cafard était en train de monter le long de son dos, puis s'agrippa à elle comme il avait l'habitude de le faire avec les autres, pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Une âme aussi jeune et peut être pure, serait sans doute maléable. Alors...Quoi de mieux pour essayer de l'influencer. Il prit un accent espagnol, séducteur au possible, il ne lui manquait plus qu'une rose dans la bouche.
Rejoins-moi et oune lécompense t'attendla. Sisi. Tou aimes lé chocolat ? Jé t'en offrirais plein, mah oui c'est clair ! Tou peux mé croire. Sisi señorita.
Sa promesse faite en chocolat saurait attirer les petites filles, se disait-il. Aaah qu'il aimait essayait de corrompre les âmes des gens. Et puis...Ce fut tout autre chose qui intéressa Pignouf lorsque son regard se porta sur Faust. Cet objet brillant...Une telle couleur...Une telle aura...Purée mais c'était quand même pas son sifflet ?! C'est-à-dire...SON SIFFLET ? LE FAMEUX SIFFLET ?! Pignouf se mit à baver, une flaque de bave se forma de nouveau au sol, allant jusqu'à tâcher les chaussures de la jeune fille qui depuis tout à l'heure montrait une expression entre le dégoût et l'incompréhension. Pignouf alla se placer devant le bouc, passant entre les jambes de Lumina au passage pour en admirer son fessier — elle avait un de ces culs quand même ! — puis monta sur une petite caisse pour se mettre à sa hauteur. A noter qu'il n'avait toujours pas adressé le moindre message à sa soit disante Reine. Bah, il la croyait plus de toute façon. C'était même pas elle, sans doute sa soeur jumelle ! Pignouf observa un moment Faust du regard...Puis plaça sa main devant lui...Et lui fit une curieuse proposition.
On fait un pierre-papier-ciseau ? Me demande pas pourquoi j'en ai envie. D'accord alors...Pierre...Papier....
Que pouvait donc choisir Pignouf ? Si Faust acceptait, il allait devoir tirer aux dés pour savoir qui allait choisir quoi.
Mais lassé de tout ça, il préféra partir pour une vie plus tranquille.
- Ouais, enfin tu peux aussi dire que j'ai compris tout de travers en fait.
Rei détestait se tromper et avouer ses tords. Retourner la faute était à ses yeux un moyen de se protéger. Surtout si la personne essayait justement de la protéger. Elle n'en était pas certaine, bien sûr, mais si c'était le cas, elle se devait de prouver le contraire. Question d'honneur. Pourtant, elle détourna le regard comme si de rien n'était en digérant les informations.
~ Hum... Pourquoi mettre un personne à la tête de tout aussi. C'est idiot. Illogique. Et personne de censé ne prendrait volontairement cette place. ~
Elle eu un flash de sa réalité. De la démocratie. Elle regardait l'élection d'un président à la télévision. Et elle vit les conséquences. Les images s'effacèrent aussitôt et regagnèrent leur brouillard habituel. A Annüw, il y avait une famille royale mais qui n'avait qu'un pouvoir d'unification. Cela était bénéfique pour tout le monde. Une bannière commune. Et les joueurs auraient pu les détrôner à tout moment. 1000 ans. Il aura fallut 1000 ans pour que les héros y parviennent, et encore...
Les rumeurs disaient donc vrai. La fin du monde est également la faute des héros. Et elle est déclenchée. Et ils étaient là pour ça, Rei y comprit... C'était incroyable. Elle espérait ne pas être la seule sceptique.
Pendant ce temps, une étrange créature l'escalada jusqu'à atteindre ses épaules. Ses mots la firent frémir de dégoût. De un : non, et de deux : mais c'est quoi son problème ? Elle allait le dégager quand il s’élança vers Faust. Alors elle encocha une flèche avant de se reprendre.
~ Ce n'est pas un joueur, alors tache d'avoir une bonne raison si tu tires. ~
Elle tira la flèche à ses pieds pour montrer son mécontentement mais n'ajouta pas un mot. C'était suffisamment limpide. Elle préférait en apprendre plus sur la quête et la fin du monde :
- Bon, ok, je retire ce que j'ai dit. Ça ne change rien à la grande question : on fait quoi ? Je suppose que la mort de la Reine ne serait donc pas une solution, alors comment on pourrait la débarrasser de son mal ? Je suis très loin d'égaler Winmärr en magie, mais j'ai horreur d'être inutile, alors...
Le violet résolvait pas mal de chose, mais purifier l'âme ou quelque chose de ce type ne rentrait pas dans la liste. Si elle devait remuer tout l'archipel pour sauver le monde, Rei le ferait, comme certainement la plupart du groupe.
Bon ! Résumons un peu la situation : la personne en qui je portait mon espoir d'obtenir ne serais ce qu'une bride de stratégie n'en avait en faite aucune. Je pus néanmoins apprendre que celle-ci se prénommait Faust et était comme moi sortis de la pandorica. Une personne qui se présenta en tant qu'allié et se nommant Rei avait bandé deux fois son arc, qu'elle faute de débutant. Je pensa que je ne fut pas la seul personne à le remarquer. Ainsi je nota dans un coin de ma tête le fait de discuter avec cette dénommé Rei afin de lui faire part de mon expérience afin qu'elle devienne plus discrète lors de la mise en joug d'un de ses ennemis. Après, passons le fait que le chef des gardes ai déclenché les défenses du chateau, qui avouons le, faisais un petit enfantin et burlesque. Je ne pus qu'être étonné quand la reine détruisit en un instant ces même défenses. Après il y eu diverses personnes dont Lumina qui s'adressèrent directement à la reine ou à notre groupe afin de nous distiller quelques informations au sujet du mal qui rongeait la reine et le monde de Next Wave.
En bref, c'était un sacré bon bordel qui n'avait ni queue ni tête. Je ne pus qu'être déçu par ce manque de cohesion dans notre groupe. La reine nous ayant tout de meme invité à une audience, ceux qui connaissent les règles de la conversation doivent savoir et comprendre qu'il faut répondre forcément à cette invitation sans poser de question. Ainsi en m'avançant vers l'escalier que la reine avait fait apparaître au-dessus des ruines des défenses de son propre chateau, je m'adressa directement à celle ci avec mon ton le plus aristocratique :
"Votre majesté, étant nouveau dans votre monde, car cela ne fait que quelque mois que je suis sorti de la Pandorica, et ne provenant pas contrairement à la majorité de mes compatriotes Héros, de cet ancien monde nommé prénommé Nintendo World, je ne puis donc apporter quelque jugement sur la part de responsabilité de chacun dans cette situation. Je sais juste que le monde de Next Wave court à sa perte et que vous êtes très affaiblie. Nous sommes tous des membres de ce monde, que nous soyons des Héros ou des Natifs. Nous sommes tous dans le meme bateau, si vous me permettez cet écart de language, concernant la situation plus que préoccupante qu'est le mal qui ronge ce monde et le voue à disparaître. C'est donc avec un incommensurable plaisir que j'accepte cette audience que vous nous proposez si généreusement."
Je fini mon discours par une brève inclinaison de mon buste afin de signifier à la reine tous mon respect à son égard.
Au passage, j'accéléra donc ma perception du temps grace à mon pouvoir afin d'attraper par la peau de cou le chef des gardes qui avait profiter de la cohue générale afin de se faufiler parmi les héros, afin de le ramener à notre très chère reine. Cela faisant de lui un otage potentiel qui pourrait avoir un impacte lors de cette audience.
Ayant néanmoins remarqué la méfiance de certain Héros vis à vis de la proposition de la reine, je me prépara tout de même à un potentiel affrontement à l'intérieur meme du palais. J'arma donc mon fusil, afin que celui ci soit près à faire feu si une quelconque menace vient à ma rencontre, puis le replaça dans mon dos. Ce n'est pas que je n'avais pas confiance en la reine, mais sa proposition était trop facile, cela sentait à plein nez le piège ou l'embuscade. Je ne pus donc que redoublez d'attention alors que je commença à gravir les premières marches de l'escalier, et espéra que d'autre héros me suivirent dans cet acte.
Si certains héros avait acquis une certaine enutralité vis à vis de la chroniqueuse, d'autres, rajoignant dans le groupe n'échappèrent en aucun cas à sa vigilence. Ses yeux de couleurs vermillons analysaient chaque détail, et certaines choses lui déplaisaient fortement. Si Magicka avait laisser ses armes ainsi que le bouc, se ne fut pas le cas de d'autres qui, pire encore, avait le culot de préparer leurs armes. Le cliquetis d'un fusil que l'on recharge, la présence d'une demoiselle à la chevelure violette dont l'arc était directement dans sa main comme si elle était prête à tiré. Ho que oui... Unasarera craignait pour la vie de sa reine, quand bien même cette-dernière était ronger par le mal, la chroniqueuse ne pouvait accepeter l'idée que seul els héros pouvait la défaire de se dit mal. Ainsi, s'inclinant respectueusement aux côtés de la reine, ne tenant pas en compte tout le remus ménage qui se faisait dans le groupe avec cette histoire de prise d'otage du dit pignouf -après tout, la chroniqueuse ne portait guère d'affection pour se rustre et grossier personnage- , la jeune femme cornue échangeat discrètement quelques mots avec la reine, parler d'uen voix faible et basse, mais suffisament fort pour que la reine l'entende, on pouvait ressentir dans la voix de la femme à moitié démonne la crainte qu'elle avait envers les héros.
Votre Majesté, êtes vous sure et certaine de vouloir les accueillir dans l'enceinte du château ? Certains sont encore et toujours armé ma reine, êtes vous sure et certaine ? Nos hommes et généraux ne peuvent-ils donc prendre en charge ce problème qui vous ronge tant ? Je crains pour votre sécurité dame Astrid. Je crains pour... votre vie.
Bien évidement, la demoiselle aux cheveux grisonnant avait susurrer ces mots après que les héros est assaillis celles-ci avec leurs questions. Mais il y en avais une qui démangeait la chroniqueuse : "Pourquoi avoir cachée tout cela ?" Mais, elle ne la posât point, la chroniqueuse se doutant bien que les réponses arriveraient en temps voulus. D'ailleurs, la chroniqueuse ne c'était toujours point présenté et semblait, visiblement, n'avoir aucune envie de le faire devant les héros. Bon nombre d'entre eux n'étaient qu'a ses yeux des criminels des plus dangereux ou des inconnus dont l'armement visible et près au combat ne pouvait que rendre la chroniqueuse des plus nerveuse et méfiante. Quand bien même elle était armée elle aussi, l'arme de l'être défunt qu'elle aimait n'avait toujours pas quitter son fourreau, d'autant plus qu'elle était une bien piètre combattante. Dans le fond, Unasarera regrettais que Maniwa loup ne se sois toujours pas remis de ses blessures et espérait fortement que Maniwa Phoenix arriveraient également pour contrôler la situation si cela dérapait. Une goutte de sueur perlat sur le front de Unasarera qui semblait se faire lentement dévoré par la peur. La situation était des plus graves, c'était ce qu'elle se répétait et par conséquent face à l'adversité des plus grandes il fallait visiblement apprendre à faire de ses ennemis ses alliés...
Yuga montait les escaliers avec prudence. Ce n'était pas tant les gardes ou encore la reine, et encore moins Magicka. Non. La tension venait des derniers arrivants. Les Héros de Nintendo World étaient des rustres mais avaient pour eux un certain sens de l'honneur, à l'exception faite de Pignouf que le mage ne connaissait pas et dont il voyait parfaitement les faiblesses d'esprit. Ceux qui venaient d'apparaître, se proclamant comme n'appartenant pas à Nintendo World, - et c'était peut-être vrai - ne comprenaient décidément rien à la situation. Maintenant que Yuga y réfléchissait, il n'y comprenait pas grand chose non plus. Magicka avait beau lui avoir expliqué les tenants et aboutissants, le magicien ne savait pas tant de quelle façon procéder. Certes les artefacts qu'elle lui avait confié, le fragment de souvenirs et l'un des journaux de mémoire de la Reine, étaient puissants, et sans doute assez pour extraire le parasite qui rongeait Astrid, mais ce n'était pas comme s'il avait déjà fait ça auparavant.
Le problème de Yuga était simple. Il aimait le silence, et voulait travailler en silence. Or, personne ici n'était silencieux. Si les derniers venus ajoutaient des tensions supplémentaires et qu'un conflit, non voulu puisque la plupart d'entre eux avaient déposés les armes, éclatait maintenant, Yuga n'aurait aucune fenêtre de tir pour agir. Dans le pire, du pire, DU PIRE des cas, il enfermerait Astrid dans un de ses tableaux et la maintiendrait à l'état de peinture jusqu'à ce que...
- OH !! S'exclama le magicien en sursautant.
Ses yeux brillaient. La solution était donc là ! Tout comme il avait contenu la malédiction de Remilia, ses toiles pouvaient en faire de même avec Astrid. Il suffisait de la plonger dans un état de léthargie et la coincer entre deux mondes. La suite... la suite... il n'en avait que des bribes. Il devait réfléchir. Il devait comprendre tous les enjeux de cette folie. Peindre Astrid était un rêve qu'il pourrait bientôt réaliser. Une pièce de choix dans sa collection ! Oh, mais... il ne la garderait pas. Il avait promis. Depuis quand tenait-il ses promesses ? Ah, c'est vrai... pour ne pas avoir à affronter ce qu'il nommait gracieusement un "cataclysme Scarlet". Non, plus jamais il ne serait l'esclave d'une enfant, et Magicka ne faisait pas exception dans ce rigoureux schéma.
Son visage se fendit d'un sourire hideux, à mi-chemin entre l'exaltation et le fantasme malsain. Il allait bientôt pouvoir utiliser son pinceau pour commémorer un événement de la plus haute importance. Cela l'émoustillait plus que de raison. Son sang coloré d'artiste ne fit qu'un tour. Ah comme il le désirait ! Et il se fichait éperdument des questions que les autres posaient. Si le projet devait être avorté, il la peindrait de force ! Le fragment de souvenirs brillait dans sa main, mais toutes ces petites choses sans importance n'étaient que des fioritures. Son heure de gloire, son chef d'oeuvre, était à portée de brosse. Chaque pas sur l'escalier de lumière lui révélait un peu plus la marche à suivre. Il serait celui qui non seulement sauverait le monde mais révolutionnerait l'art !
- OHOHOHOHOHOHOHO !!Vociféra-t-il en levant ses yeux au ciel, son rire camouflé par le dos de sa main.