Le bus filait à toute allure à travers les landes d'Horuna. La classe de lycée, leur prof inconsciente et les anciens héros de Nintendo World étaient désormais bien loin du temple du Temps et, forcément, de la Pandorica, cette mystérieuse boîte les ayant recraché dans un futur plus qu'étrange où leur existence n'était relatée que par la science-fiction.
Le chauffeur du car scolaire suait à grosses gouttes. Cela faisait longtemps qu'il avait appuyé sur le bouton d'urgence mais rien ne s'était encore produit. Dans sa tête, tout allait très vite. Il fallait rejoindre l'île centrale et suivre les instructions qu'on lui donnerait à ce moment précis. C'était la première fois qu'il faisait quelque chose comme ça, et même malgré ses heures d'entraînement devant son miroir, vivre un état d'urgence pour de vrai était bien trop stressant pour lui, au point qu'il sentait son cour battre à tout rompre. Il n'arrivait pas à savoir s'il s'agissait de peur ou d'excitation.
Les Héros purent voir, au bout de cette longue route, les "bordures" de l'île. Les falaises constituant la limite des morceau de roches flottantes donnaient sur des nuages gigantesques. Aucun doute que sous cette île se trouvait un vide, un gouffre infranchissable. L'agencement particulier des nuages semblait évoquer une impressionnante gravité. Face à eux, une gigantesque arche de pierre dont l'énergie verte et bleue l'habitant bouillonnait en une sublime spirale.
Aucun des élèves ne semblait impressionné, loin de là. Seuls les héros furent curieux, voire désemparés face à ce spectacle, mais le bus ne changea pas de trajectoire et, d'une puissante embardée, le véhicule et ses passagers traversèrent le portail, se déplaçant instantanément sur une autoroute où très peu d'autres voitures conduisaient.
Face à eux désormais se trouvaient de nombreuses routes de goudron suspendues et menant droit vers une grande ville juchée sur une montagne. Après une vingtaine de minutes de trajet, les héros purent voir Horuna et y pénétrèrent.
Autour d'eux, de nombreux bâtiments, maisons, immeubles en tout genre, mais aussi des cafés, des boutiques et des panneaux publicitaires. De nombreuses affiches, de jeu vidéo ou de films, défilaient à travers les rues, sur les poteaux, les enseignes télévisuelles ou bien d'autre choses. Les héros pouvaient désormais comprendre pourquoi on les prenait pour des cosplays, car, en effet, les nombreux personnages présents sur les spots publicitaires et les affiches ou jaquettes leur ressemblaient à de nombreux détails prêts, comme s'ils étaient de pâles copies de leur propre personne, déformée par le temps.
"KirbyBroq 2 - Adventure in NightamareLand"
"La légende de Lainkfan III - A fork to the past"
" AquaEmblem Roa - Binding of Isaac Blade"
"Les chroniques de Silver V 0lp : Jonathan Gazon Le Film"
" Power Axem Rangers Ultra giga dino force jungle spatiale"
"Tékkon 7 - Hwoarang's destiny"
"Tohau 6 - The Embodiment of Flandre Charlotte aux fraises"
"Capture de carte Sakoura"
"Metalcaloïd : Hatsune Faust"
"Eloaf Mansion 2 : King's Boo return"
Ou peut-être les originaux étaient-ils désormais devenus les pâles copies ?
D'étranges sirènes retentirent autour du car scolaire. Des véhicules peints de bleu et de blanc entourèrent le groupe, mais aussi la moto de Hwoarang, et leur agressivité les forcèrent à s'arrêter sur le bas côté. Le conducteur du bus, qui en pleurait presque de joie sortit et cria :
- ILS SONT A L'INTERIEUR ! CEUX QUI ONT DETOURNE LE CAR ONT PRIS LES ENFANTS EN OTAGE ! PITIEZ SAUVEZ LES !
Le commissaire en charge de l'affaire prit un mégaphone et le plaqua contre sa bouche, criant à l'intention de ceux que tous considéraient comme des cosplayeurs :
- SORTEZ DU VEHICULE LES MAINS EN L'AIR ET AUCUN TORT NE VOUS SERA FAIT !
Il s'enfuit en courant, laissant les héros de Nintendo World à leur propre sorts, considérés à tort comme des criminels. Mais il fallait tout de même le reconnaître, Gozen avait détourné le bus quoi que l'on en dise. Juste que ... jusqu'à présent, ce genre d'action n'avait jamais étépunie par la loi !
Je sortis du bus en dernier, attendant que les enfants se pressent autour du véhicule à cause de l'annonce des policiers qui nous avaient interpellés. Ne soulignant pas l'action de Flandre, que j'avais parfaitement vu sans pour autant intervenir, je m'avançai au niveau de Roy. Lorsqu'un policier me demanda si j'avais détourné le bus comme le conducteur l'avait si bien dit avant de s'enfuir, je répondis un "Oui" si profondément ancré qu'il ne pouvait être contesté. Un "Oui" qui déstabilisèrent les forces de l'ordre, peu habituées à un tel franc-parler. Du moins, c'est ce que j'avais cru remarquer. Je m'en fichais un peu.
Une garde, habillée différement, s'approcha et nous indiqua qu'une certaine personne nous attendait. Fronçant les sourcils, je me demandais qui pouvait être assez informé pour savoir que "nous" étions arrivé dans ce monde futur là où nos images ne semblaient plus qu'être des légendes.
- Jonathan a toujours voulu être acteur,soufflai-je à Roy sans décoller mon regard de mon affiche de film.
Tournant mon regard vers la demoiselle du nom de Nephenie, je déclarai :
- Bon eh bien, qu'est-ce que vous attendez ? Et Magicka et Flandre viennent aussi.
Se contenta simplement de répondre Néphénie aux personnes qui étaient venu lui parler. La présence des anciens du monde s'appelant autrefois Nintendo World ne la réjouissait pas une seule seconde. Pour elle, ils étaient tous responsable de l'état désastreux dans lequel ses ancêtres avaient récupérés ce monde et les savoir à nouveau sur Next Wave ne la rassurait pas du tout. C'est pour ça qu'elle ne se contenterait que de les ramener à bon port, à Dame Astrid, mais elle ne ferait pas plus.
Alors que Néphénie avançait à pas rapide, le décor changea petit à petit, passant des plaines d'Horuna à une très grande ville très animée, peuplé de gens de différents horizons. La diversité des ethnies était très surprenante et chacun semblait vivre en harmonie les uns avec les autres. La garde d'Astrid se dirigea vers le gigantesque château en plein milieu de la ville, accompagné de toutes les personnes qui avaient souhaité l'accompagner, et pénétra dans l'enceinte du bâtiment. Montant un escalier en colimaçon, elle poussa une grande porte et conduit enfin le groupe à l'endroit approprié.
« C'est ici. Tâchez de bien vous conduire, je vous ai tous à l'oeil. »
De l'autre côté de cette grande porte, un banquet gigantesque. Alcool, nourriture étaient étalés sur de grandes tables recouvertes de nappes blanches, mise bout à bout afin de former une sorte de U. Dans le centre dudit U, des bouffons et des bardes animaient le repas. Au milieu de la table au centre du U, une jeune femme se leva, une couronne assertie de nombreuses pierres précieuses sur la tête, et se dirigea vers le groupe.
« Anciens de Nintendo World, je vous attendais. Je me nomme Astrid et je suis la Reine de l'Humanité, celle qui dirige Next Wave. Asseyez-vous, j'ai beaucoup de choses à vous dire. »
« Là c'est certain, je ne reconnais définitivement plus Hyrule... »
Le groupe qui venait de faire la rencontre de cette Néphénie réagit tous en chœur pour insister sur le fait qu'ils souhaitaient faire connaissance avec celle qui avait repris les reines d'Hyrule, à présent connue sous le nom de Lorule. Le tout fut très festif, on aurait même dit un jour de fête lorsque tous, entrèrent dans ce qui semblait être une sorte de Citadelle. Il y avait là des vestiges assez anciens, faisant penser à leur temps, mais plusieurs panneaux d'affichages et de publicités diverses fit revenir Link sur terre, insistant bien sur le fait qu'ils n'étaient plus dans leurs temps. D'autres variétés de banderoles étaient attachées ci-et-là et des ballons flottaient dans les airs, comme pour fêter la venue de nos héros dans ce lieu que Link avait jadis connu. Mais il n'avait plus l'air du Château d'Hyrule qu'il avait connu : où était passé le pont-levis ? Et la muraille protectrice ? Les grandes haies du jardin étaient-elles toujours présentes ? A cette question, il constata rapidement qu'une cour se trouvait de l'autre côté mais inaccessible pour eux à cet instant même où Link n'arrêtait pas d'observer les lieux autour de lui, s'efforçant de retrouver le moindre détail qui lui paraîtrait familier. Se posant mille et une autre questions, le garde royal qui faisait office de guide leur ouvrit une grande double porte, quémandant de se tenir sagement. Et il n'était pas inutile de le demander compte tenu du brouhaha ambiant que leur arrivée dans ce monde avait généré. Par mesure de sécurité, Pignouf qui était toujours assommé, fut remis à l'un des gardes, l'amenant en direction de l'écurie royal, pensant qu'il pourrait bien servir à quelque chose, là-bas.
« Dame Astrid...C'est un honneur pour moi. » fit Link en s'inclinant avant de trouver sa place dans le buffet qui avait été préparé, sommes toutes à leur attention. Une fois de plus, l'Hylien préférait se la jouer poli, au delà du simple fait qu'il trouvait cette fête assez étrange : était-il prévu qu'ils se réveillent de la Pandorica un jour où l'autre ? Link fut le premier à s'asseoir, espérant que quelqu'un de pas trop lourd allait s'asseoir à ses côtés, tandis qu'il épiait le reste des invités à la table : des nobles et des personnes de hauts rangs, sans nul doute. Le peuple était-il seulement autorisé à pénétrer dans l'enceinte du Château ? Il n'avait qu'une hâte, c'était d'en savoir plus sur cette Astrid qui, malgré tout, semblait pour le moins charismatique. Mais l'Hylien restait méfiant : il serait prêt à lui proposer son aide en échange d'une seule et unique chose : un moyen de rentrer chez eux...Ou du moins, que lui et ses amis puissent le faire. Il ne préférait pas que Flandre ou d'autres retrouvent un jour la temporalité de ce qui avait provoqué un monde en déclin. Enfin, ressentant le fait que tout le monde était plus ou moins gêné, Link se permis de dire un mot, en étant par ailleurs assez direct, en attendant que Sa Majesté leur explique la situation. Au pire, on lui demanderait d'avoir la bienveillance de se taire. Au mieux...Cela ferait une magnifique transition pour en savoir plus sur Horuna et ses alentours.
« Eh bien, le réveil n'a pas été de tout repos...Toutes ces longues années sans savoir comment le monde allait se transformer...
...Mais, à en croire toutes ces histoires dérivées sur nos aventures...on dirait bien que vous et votre peuple vous nous connaissez déjà. Attendiez-vous notre réveil ? »
Tandis que certains d'entre eux tentèrent d'entamer un dialogue avec Néphénie, Faust restait dans son coin. L'idée de vouloir la parler fut tentant. Cependant, il y avait déjà trop de personnes devant la femme en armure. De plus, le bouc se disait peut-être que celle-ci ne faisait que son boulot et qu'elle n'en savait pas plus que Dame Astrid. Sa réponse semblait confirmer la pensée du cornérien, à moins qu'elle voulut garder la vérité secrète. Dans tous les cas, Faust préférait regarder le paysage et d'attendre de rencontrer sa supérieure, plutôt que d'aborder avec Néphénie. De toute manière, il avait tout son temps pour découvrir le nouveau monde. Du moins, l'anthropomorphe préférait d'explorer à sa guise malgré que le contexte lui oblige à explorer à un certain rythme. En observant l'environnement, Faust ne fut pas dépaysé à la vue des bâtiments ou de la plaine. Mais, par rapport à Hyrule, aucun élément ne lui était familier.
Le groupe arriva au château. Le bouc se demanda si ce dernier avait gardé quelques traces après un millénaire. Bref, les personnes venant de Nintendo World ainsi que la garde de Dame Astrid furent devant la porte. La soldate demanda à ceux qui l'ont suivie de se tenir à carreaux. Le cornérien n'avait pas besoin de cet avertissement puisqu'il était calme de nature. Mais, un rappel n'avait rien de mal, surtout quand il s'agissait de cadrer quelqu'un du genre agitateur.
Au delà du seuil de la porte, Dame Astrid se tenait debout derrière une grande table. De la nourriture ainsi que des boissons étaient disposés dessus. Au centre, des artistes exerçaient leur profession, dans le but de divertir. Tout était organisé de tel sorte d'accueillir les anciens de Nintendo World dans de bonnes conditions ainsi que d'oublier l'incident aux ruines. Dès que la reine invita les personnes à s'asseoir, Faust hocha la tête, tout en restant silencieux. Il retira sa veste qu'il déposa sur son dossier avant de s'asseoir à côté de Link. A peine assis, l'elfe débuta une conversation avec la souveraine de Next Wave. Décidément, son ami ne tenait pas en place. D'un côté, Faust comprenait sa position et son impatience. Cependant, Dame Astrid avait bien précisé qu'elle allait raconter pourquoi elle les connaissait. Le cornérien voulut lui demander de rester patient. Mais, Faust restait passif. Il attendait l'histoire du pourquoi et comment les personnes présentes étaient arrivés ici.
Le robot rouge semblait ne pas faire très attention à moi. J'avais beau fait "toctoc" sur sa carcasse métallique rouge il ne semblait pas réagir. Ho non ! Serait-il casser ? Non non non et non ! C'est encore de la faute de cet elfe et de cette boule de gomme ! J'ai encore un jouet de casser ! D'abord la sorcière, ensuite la torture qui à disparue, puis ma sœur également, le hérisson noir qu'on me dit que j'ai pas le droit de voir et puis enfin le robot qui ne fait pas attention à moi après tant de temps sans le voir ! C'est pas juste ! Qui sera le prochain ? La magicienne qui ma donner une sucette ? L'homme aux grandes ailes qui se montre gentil avec moi ? Espèce de... kyah ! J'ai pas de nom pour désigner ce soit disant héro qui me répugne !
J'accours à côté du dénommée Gozen qui lui ne m'oublie pas heureuse, je me colle à ses côtés, refusant de le lâché ne serait-ce qu'une semelle. Comme ça, si l'elfe veux casser mon nouvel ami, il tâtera de très près ma Laevateinn ! Je ne cesse de regarder ce maudit héros de manière assez agacer, il m’énerve. Puis... puis... Onee-sama m'a toujours dit que c'était impoli de s'assoir à la table de quelqu'un d'autre sans qu'on y soit invité ! C'est pas parce que il y a un banquet ici qu'il y est forcément convier. Puis le voilà qu'il se lamente d'un réveil pénible ! Il peut bien parler, il se réveil avec des amis à ses côtés ! J'ai été chanceuse cependant, il y a des gens très gentils avec Flan-chan... Alors qu'on est dans la salle, je regardais un peu partout, mais contrairement à la majorité, je ne perdait pas trop de tant à contempler la banalité de l"humanité" de cette soit-disante reine, et je ne perdit pas mon temps à l'écouter également... elle devait surement pas dire grand chose d'important... C'est une humaine puis en ces lieux, les gens qu'on à rencontrer semble ne pas aimer la magie. Tous des fermé de l'esprit ! C'est très désagréable ! Ho mais au fait cette chèvre elle n'a pas prononcer un seul mot après tout ce qui c'est passer. Mais d'un autre côté elle s'est assise à côté de "monsieur je m’apitoie sur mon sort"... hmmm... j'aime bien les gens qui ressemble à des animaux, on dirait des grosses peluches... Ça me rappel Bowser qui lui aussi était gentil avec moi, mais je en l'ai pas revue non plus. En sois il n'y avait pas grand chose d'intéressant, mais je fixait longuement les couverts, avec une certaine crainte. Et si... et si c'était des couverts en argent ? Et si ce satané elfe s'armait d'une de ces fourchettes et m'attaquait ? Buh... j’espère qu'ils sont pas en argent... j'aimerais quand même avoir un bout de ce délicieux gâteau à la fraise là bas... il à l'air délicieux... Enfin si je suis invitée à cette table... mais vus que la madame là, avec une couronne pas terrible sur la tête est une humaine, je doute fort avoir une place là dedans. Et si je lui demandait ? Sa serait plus simple non ?
-Excusez moi madame heu... Astrale... Est-ce que je peux m'assoir ? J'ai mal au jambe à force de marcher !
Et c'est ainsi que la vampire démontrât toute l'étendue de sa sottise de cette manière car effectivement, il était clair qu'elle n'avait strictement rien écouter et était trop occupée à se demander si les couverts étaient en argent ou non. Regardant un peu le reste du monde qui semblait la regarder comme si elle venait de commettre une énorme bêtise elle repliât ses ailes et remarquât que l'homme et la magicienne gentil avec elle était assis à la table. Enfin.... elle était simplement debout, ici, comme une idiote et réalisant sa bêtise elle allât d'un pas presser vers le dénommer Gozen et la magicienne Magicka, pour s'installer au final à côté de la magicienne et murmurer quelque chose.
-Gnn... je... j'ai loupée quelque chose ? Je... dit... tu crois que les couverts ils sont en argent ?
Elle avait les yeux fixer sur les couverts devant elle, n'écoutant toujours pas ce que la reine disait en sois. Surement que c'était bien trop sérieux à son gout. Elle n’osait pas mettre ses mains sur la table, ne voulant pas prendre de risque avec ces couverts dont elle ignorait tout.
Saucissonné devant le bus, je n'arrivais pas à me sortir de ce foutu câble de canne à pêche, si bien que plus je me débattais, plus cela se resserrais sur moi, risquant à chaque instant de m'étouffer. Je venait d'inventer le bolas Pokémon, félicitation. tandis que certains types s’arrêtaient pour m'observer bizarrement comme ce fut le cas tout à l'heure avec la bande de gnome et de professeur hérétiques. D'autres se foutaient de ma gueule, tandis que le reste n'en avait rien à foutre. Je préférais nettement cette dernière catégorie de personne, au moins c'était moins gênant. Ne pouvant rien faire à part parler, je leur disais de se casser avant qu'ils ne se prennent un mur dans la face, sans aucune transformation en golem de pierre pour les protéger. Après ça, je fit une dernière tentative de me libérer, en vain. Méditant quelques secondes encore une fois sur le sens de ma vie, une voix venant de je ne sais où parvint à mes oreilles pour me dire ceci:
"Sort toi les doigts du cul."
Et là, coup de théâtre. Ma motivation revenait, les idées aussi. J'appelais Evoli, toujours cachée afin qu'elle coupe le fil en mordillant ceux-ci, ce qu'elle fit sans hésiter. Heureusement que j'en ai des rouleaux de fil de canne à pêche, c'est bien la seule qui soit de qualité. Elle mit un peu de temps, mais au moins, j'étais libre. Je lui demandais ensuite où est-ce que le groupe était parti, elle couru en direction de ceux-ci, que je suivais à mon tour, avant d'arriver à une salle de banquet où Gozen, Flandre, Chêvrolet, Link et Pastis étaient présents. Tandis que Flandre demandait à s'asseoir, je me magnais d'arriver car je devais surement avoir perdu une bonne partie de la conversation. Au passage, je saisis une petite coupole remplie de biscuits d'apéritifs avant de le tendre à mon familier et de le caresser, avant de tendre ensuite l'oreille. Car il y avait surement une personne importante, là.
Après avoir dégusté les crackers, Evoli sauta sur l'une des tables de banquet pour y rejoindre Flandre qui n'était pas loin de Gozen, sautillant de joie car elles ont toutes les deux un point commun: elles ont envie de s’arrêter de bouger.
Conviés a un banquet ? Alors que notre interlocutrice nous accompagnais sans un bruit à travers une grande ville qui semblait prospère, je rejoignais mon ami rose pour discuter de la situation, histoire de profiter de la balade. Je me faisais la propre remarque que ce monde semblait bien plus en paix que celui que nous avions quitté, raison suffisante pour prouver que nous avons rien de bien a apporter à celui ci. J'étais toujours sur mon cheval de poussière, marchant fièrement a coté des autres.
Boule de gomme, je me demande une chose, je ne sais pas si toi même tu t'es posée cette question, mais ne pense tu pas que nous ne devrions pas être la, que ce monde se porterais mieux sans notre retour ? Il semble en paix, sans la moindre menace à l'horizon. Nous arrivions près de la bâtisse qu'était le château d'Horuna, au centre de la ville, surplombant n’importe quel autre bâtiment. Après un escalier, nous nous retrouvions dans une salle de banquet, disposée en U, avec en son centre une femme dotée d'une impressionnante couronne. Il s'agissait alors de la reine de l'humanité, titre en tant sois peu stupide, aussi exagéré que son énorme coiffe. J'avais du mal à la cerner dès le premier regard, elle nous accueillait de manière très simple, nous invitant à sa table, tout en étant dans l’exagération.
Je prenais place de moi même, ne prenant même pas l'opportunité de choisir une chaise, un monticule de poussière arcanique venait se former sous mon postérieur, posé non loin de la reine. Assis de manière relaxée sur un coussin de poussière, je croisais les bras derrière ma nuque, laissant des couverts magique se former pour récupérer la nourriture ici présente pour l'amener direction dans ma bouche grande ouverte. Peut être manquais je de manière, mais cela ne m'importais qu’extrêmement peu. Je me rendais compte que la vampire qui accompagnait désormais le groupuscule de Reclaimer était dubitative devant la nature des couverts disposés sur la table, probablement que les légendes comme quoi les vampires sont "allergiques" a l'argent ne sont pas que des légendes. Claquant des doigts, des couverts en poussière arcanique semblables aux miens vinrent se déposer devant elle, flottant dans les airs en attendant qu'elle daigne les prendre si l'envie lui en prenait. Valait mieux ne pas la contrarier pour éviter un quelconque incident diplomatique.
Me goinfrant sans retenu des victuailles qui nous étaient réservées, je tournais la tête en direction d'Astrid, il y avait trop de questions dont elle avait la réponse. Une main vint se former entre elle et moi, une main de poussière arcanique dont l'index pointait la reine. Ravalant ma nourriture, je souhaitais lui signaler quelques détails, pour être le plus clair possible.
Je ne vais rien vous cacher ma chère reine de l'humanité et de ce que vous voulez au final, je doute que notre venue ai quoi que ce soit de positif en réalité. Votre monde semble en paix et je ne vois pas ce que nous pourrions vous apporter à part la création de nouveaux conflits. La ou il y a une menace, il y a des héros, alors si nous sommes ici présents....
Mon regard commençait à prendre un air bien plus sérieux. Je réfléchissais encore à la question de notre arrivée ici pendant que je parlais. La main de poussière vint alors accélérer dans la direction d'Astrid pour s’arrêter à quelques vingtaines de centimètres de son visage.
Pas de réponse de la part de la guerrière mal-aimable, tant pis. Toutefois Eloaf s'adressa à la boule de gomme : -Boule de gomme, je me demande une chose, je ne sais pas si toi même tu t'es posée cette question, mais ne pense tu pas que nous ne devrions pas être la, que ce monde se porterais mieux sans notre retour ? Il semble en paix, sans la moindre menace à l'horizon.
Et il était vrai que tout cela ne tournait pas rond.
-Peut être une nouvelle menace se trouve en embuscade de ce monde et c'est pour ça que l'on nous a ramener ?... Je n'en sais rien mais quelque chose me dit que tout cela s'éclaircira bientôt.
Kirby Bros et les autres pénétrèrent dans la grande salle par une grande porte spectaculaire. Derrière un banquet visiblement animé, une sorte de reine couronné avec une couronne plutôt disgracieuse tant les pierres précieuses la couvrant sont différente...Mais le guerrier des rêves écoute celle-ci s'adressé à eux malgré tout :
« Anciens de Nintendo World, je vous attendais. Je me nomme Astrid et je suis la Reine de l'Humanité, celle qui dirige Next Wave. Asseyez-vous, j'ai beaucoup de choses à vous dire. »
Et c'est ce qu'il fit allant s'asseoir à la chaise la plus proche, malgré la nourriture et la boisson abondante, il ne consomme rien, il préféré écouté les autres individus présent parler entre eux ... Où à Astrid. Tout cela n'empêche pas la boule de gomme de ce mettre à songer que pour une ville moderne ce banquet fait très vieux jeux, la Reine de l'humanité serait elle old-school ?
Et Eloaf posa la dite question que j'espèrais, y a t'il une menace ?
J'en profitais pour ajouter la mienne avec sincérité : -Vous avez l'air aussi de savoir beaucoup sur nous, mais vous madame, qui êtes vous ?
C'est vrai après tout, cette Astrid "Reine de l'humanité" rien que ça, était bien mystérieuse...
Quelques héros, quelques légendes, quelques monstres... Lâchés sur un monde ayant fait peau neuve, au prix de mutilations si majestueuses qu'elles en avaient redéfini le tracé de manière totale. Absolue. Héros qui, dans l'espoir de se voir ôter les œillères apposées sur leur regard par plusieurs siècles d'un sommeil au goût de mort, s'étaient laissé prendre au piège du faste cérémonial. Illusions de grandeur. Encore et toujours les mêmes illusions à travers lesquelles le Roi Boo se devait d'évoluer sans heurts, avec l'aisance inhumaine qu'offre un recul sans émotions sur e monde et ses folies.
Les tables ployaient sous le poids de la chaire passée sous la chaleur des fours, morte, alors que s'entendait, pour quiconque n'appartenait plus au royaume des vivants, le gémissement de la fibre végétale composant le mobilier. Ployait aussi la dignité, la dignité de ceux, dits bouffons, qui bradaient leur honneur en pitreries dans l'espoir de distraire les convives d'un autre temps. Presque tous les ignoraient. Derrière la musique grandissait le silence. Silence tendu, une corde fine et tranchante, un lien sans confort unissant alors tous ceux, sans s'aimer pourtant, se retrouvaient du même côté d'un fossé creusé dans le temps. Des doutes, des question... L'Espoir... La Peur...
Astrid trônait, Reine de l'Humanité, dressée avec autant de droiture que ses vertèbres pouvaient l'endurer et, face à elle, dans le lointain des masses de convives troublés, quelque chose la contemplait. Un reflet, à peine visible dans les ombres. Un reflet, le reflet d'un Monarque, reflet vidé de sa substance. Seule restait la Couronne. L'Améthyste. Le cristal unique était comme le contrepoids de la multitude de joyaux de la proclamée souveraine. Le silence fantomatique contrepoids de la parole humaine.
Edit de Faust Arion : *mode fan de série on* Je veux savoir si Astrid est en fait la petite petite petite... petite fille de Gozen et si Link est en fait He Man *mode fan de série off*
Eh bien, je ne m'attendais pas à une telle hâte de votre part. Par où commencer...fit-elle tout en levant les yeux au ciel et en relevant sa couronne.
En observant le visage des différents personnages ici présent, il était évident qu'ils venaient tous de contrées différentes, lointaines, qu'elle-même n'avait pas connu. Un fantôme, une vampire, une boule rose...Et de nombreux autres individus qui ne se ressemblaient pas, et pourtant qui avaient été réunis tous en un même lieu : celui d'Horuna, après leur sortie de la Pandorica. Astrid ferma les yeux pendant quelques secondes, essayant de savoir ce qu'elle pourrait dire, quels seraient les bons mots qui conviendraient dans de telles circonstances. Il fallait se montrer clair, compréhensible, et ne pas bousculer la personnalité de chacun, eux qui s'étaient brusquement réveillés des millénaires plus tard dans ce nouveau monde.
La Pandorica s'est donc ouverte, et vous en êtes sortis, n'est-ce-pas ? Cela faisait bien longtemps qu'il était prédit que cela arrive, après tout.
Marquant un temps, elle observa leurs réaction, et chacun fit une expression de surprise lorsqu'elle employa le terme de prédiction. Faisait-elle référence à un conte, une légende, qui avait vu venir l'arrivée de ces héros ?
Si vous êtes bien ceux que l'on attendait, sachez que de nombreuses légendes circulent à votre sujet. Vous avez sans doute pu le constater dans les rues de cette cité : on se souvient encore de ceux qui jadis, voyagèrent à travers les Mondes. Cela a sans doute été quelque peu déformé au fur et à mesure des âges, vous nous en excuserez. Mais en ce qui me concerne, je suis convaincue que vous n'êtes pas des Imposteurs. Après tout, qui d'autres pour ouvrir cette fameuse Boîte ?
La Reine d'Horuna leva une espèce de coupe remplie d'un liquide qui n'avait ni l'air d'être du vin, ni quoi que ce soit qui ressemblait à un nectar reconnu de nos héros.
Je vous souhaite la bienvenue parmi nous. Nous fêtons aujourd'hui votre retour parmi nous ! [/color]
Avalant la coupe aussitôt qu'elle eut terminée sa phrase, Astrid paraissait aux yeux de ses invités comme une grande buveuse, mais une buveuse royale, distinguée, et douce. Une aura particulière se dégageait de sa silhouette, sur laquelle ondulait des cheveux longs et soyeux. Elle poursuivit son discours, revenant sur la Pandorica qui se révélait être un mystère pour tous.
Je dirige ce Royaume depuis bien longtemps, mais pas assez pour pouvoir vous expliquer concrètement ce qu'est cet Artefact duquel vous vous êtes réveillés. Je ne saurais pour le moment vous en apprendre plus à ce sujet, vous m'en excuserez. Tout ce que nous possédons à son sujet, ce sont les inscriptions qui figurent sur ses façades. Ne les avez-vous pas remarqués à votre sortie ? Elles comportent de nombreuses histoires et prophéties, dont la plus phrase la plus connue est sans doute celle-ci : « Le Réveil des Étoiles viendra embraser le Fléau du Chaos »...Bien mystérieux, n'est-ce-pas ? Nous nous demandons si les Etoiles font bel et bien référence à votre présence aujourd'hui, mais il se peut que cela n'annonce au final rien de bon.
Bref, vous avez en effet raison : nous connaissons ici la paix, l'harmonie, et ne nous souhaitons en aucun cas la guerre. Selon les légendes, vous viendrez d'un lointain passé, n'est-ce-pas ? J'ai tout à fait conscience que la transition doit être difficile pour vous, mais rassurez-vous : ici, vous êtes bel et bien en sécurité. Mais il va vous falloir coopérer, car aucun moyen à notre connaissance ne pourra vous permettre de rentrer chez vous, à moins que vous n'en veniez à percer les secrets de la Pandorica...
Ainsi, voila que nous en venons à une demande de ma part, en échange de l'hospitalité que nous aurions à vous offrir :
Non loin de la Pandorica, dans l'une des Ruines de l'Ancien Temps, nous avons repéré une certaine source d'énergie qui pourrait coûter cher à notre prospérité. Les voyageurs qui s'en sont approchés se sont fait attaquer et ont disparues, sans grande raison. Nous soupçonnons que ce portail amène à une sorte de monde parallèle, ou de zone éloignée à ce Royaume. Nous avons bouclés le secteur mais il reste encore accessible sous décret royal.
Alors...Voici ce que je vous propose. En ce qui me concerne, je sais que vous correspondez de près à ce qui est caché dans les écrits de la Pandorica...Mais aux yeux du peuple, il va falloir prouver votre valeur. Par conséquent, si vous arrivez à "calmer" ou "contrôler" ce qui se trouve de l'autre côté, mes sujets et moi nous vous en serions très reconnaissant. En échange, vous pourrez rester ici autant de temps que vous le souhaitez.
Qu'en dites-vous, jeunes aventuriers ? Partir explorer ce portail qui s'est récemment ouvert et trouver une solution une fois de l'autre côté.
La joie festive provoquée par l'ouverture du banquet semblait s'être atténuée. Tous, étaient suspendus aux lèvres d'Astrid qui se mit à faire un petit rire et à soulever une nouvelle coupe de ce liquide qu'elle avait l'air de proposer à ses invités.
Hahaha, eh bien, ne faites pas une tête pareille, et buvez-donc mes chers invités ! [/color]
Tout le monde semblait plus ou moins confus, Axem également. La plupart des ennemis d'Axem posaient tout un tas de question à celle qui était venu remettre la marmite à feu doux, tandis que d'autres se contentaient d'attendre, ce qui était le cas de Stip et les autres, plus sages. D'ailleurs, cette dame ne semblait pas être du genre communicative, car elle rembarra tous ceux qui voulaient des renseignements. Son air médisant en disait long sur son humeur. Le fait qu'elle les avait à l'oeil fit légèrement sourire le cyborg qui la trouva bien naïve. En chemin, on pouvait voir les plaines de la nouvelle terre céder rapidement la place à une ville qu'Axem ne connaissait pas. Était-ce Hyrule?...Si c'était le cas, la différence était flagrante.
Apparemment, seule la "reine" de l'humanité pourrait répondre à leurs questions; Le destructeur avait donc vu juste et n'avait pas de temps à perdre avec les pions. Il fallait se rendre à la reine tout de suite. Pressé, il ignora flandre qui voulait faire joujou. Elle aura le temps lorsque les informations auront été données. En attendant, il fallait faire preuve de discipline, mais le temps d'attente fut très court car aussitôt arrivé dans le château, le groupe fut conduit à une salle de banquet. Plusieurs tables formaient une table commune en forme de U et c'est en son centre qu'était la reine. Celle-ci les invita à prendre place, car elle avait beaucoup de choses à leur dire.
Axem décida de s'asseoir près de Flandre, histoire qu'elle ne se sente pas trop seule. N'ayant que faire de la nourriture, le cyborg laissa son assiette vide et se contenta d'observer les autres qui se goinfraient. L'ambiance était festive et joyeuse, les bardes et les fous faisant très bien leur travail, ce qui était tout le contraire dans la tête du destructeur. Franchement, il avait envie de tous les massacrer. Après tout, ce sont eux les responsables de son exil et de la perte de son territoire. Cependant, ne connaissant pas la puissance de la reine ni ses moyens de protections mis en place, Axem resta docile et contint ses pulsions meurtrières autant que faire se peut. Malgré lui, une aura malfaisante à peine perceptible émanait de son être.
Enfin, la reine commença à parler. Déjà, leur arrivé avait été prédit. Par qui? Elle ne donna aucune information à ce sujet. Existait-t-il un prophète en ce monde? Si c'était le cas, il fallait le trouver, histoire d'en savoir un peu plus sur la "reconstruction" du monde détruit par le chaos. Ensuite, Astrid fit allusion aux légendes qui tournent autour de certains héros. Link doit sûrement en faire partie, lui qui se surnomme le héros du temps. En contrepartie, il ne doit certainement pas y avoir une quelconque légende à son effigie, lui qui n'avait agit qu'à Dreamland, loin de la planète nintendo. Bref, le discours de la reine continua, entrecoupé de quelque pauses. Légèrement sceptique quant au fait que ce serait eux-même qui auraient ouverts la boite, Axem projeta de retourner voir l'arche qui les as sauvé plus tard.
Ensuite, bien qu'elle n'ait aucun doute sur leur identité, la reine proposa à tout le monde de prouver leur valeur au peuple, ce qui fit ricaner le destructeur. Depuis quand la fange avait des droits ou même quoi que ce soit à exiger de la part de leur maître? Cette Astrid semblait naïve et heureuse, deux choses qui tombaient royalement sur le système du cyborg. La matière grise d'Axem commençait à s'emballer quand elle parla d'un portail; Ce portail menait quelque part et à cet endroit, il y avait quelque chose à contrôler ou calmer. Ainsi donc, elle-même ne réussit pas cet exploit. Bref, ce fut la fin de son discours et elle invita les gens à s'amuser, boire et manger. Axem lui, en avait assez entendu et se leva pour quitter la salle. Il s'adressa à flandre avant de partir
-Si tu veux me suivre, c'est maintenant. On part à l'aventure.
Pendant que je degustais les graviers par dizaines, une femme s'asseyas un verre grandiose à la main. Elle semblais hésitante, du moins, elle n'avait pas trop l'air d'avoir préparée à l'avance un discours long, chiant, sans aucune importance avec pour seule consolation un peu de bouffe... Même si c'estt drôlement bon c'est machins la. La première phrase qu'elle prononça commença par contre de mauvais poil. C'était facile de dire qu'on nous attendait depuis longtemps maintenant qu'on est là et que l'on a rien vu pendant je ne sais pas combien de temps. Cependant, elle poursuivant sans que personne ne l'interrompre, cela ne m'étonne pas car connaissant Link, Kirby, Faust et la bande à Picsou, tout le monde écoute n'importe quelle autre personne qui a l'air important, sans jamais l'interrompre, chiant et monotone, ça.
Cependant, elle a raison, on est sorti de le boîte qui endort Euh pardon, la Pandorica sans que l'on se souvienne de quoique ce soit. En fait, même si ce n'étais pas quelque chose d'inédit, elle savais pas mal attirer l'attention. Elle lança la fête pour célébrer notre "retour" en se délectant de quelque chose ne ressemblant sûrement pas à du Nuka-Cola, du vin, ou même du jus de pomme. Tandis que tout le monde que j ne connaissais pas dansaient, jouaient et mangeais avec peu de délicatesse pour la plupart. Après tout, je m'attendais à quoi, on est dans un banquet, pas dans un dîner de gentleman. La prophétie qu'elle nous narra lui faisais penser comme quoi cela pouvais finir bien ou mal. De mon côté, je me disais que cette prophétie voulais dire "T'as beau avoir passé des millénaires en boîte de conserve, tu vas continuer de t'en prendre plein la gueule.", en gros, autant dire que j'aime pas cette prophétie.
Continuant à vider le paquet de crackers en repoussant d'une autre main un gars qui tendais les bras pour en avoir, j'écoutais attentivement ce qu'elle disait, mais mon regard n'était pas dirigé vers elle mais plutôt sur Flandre. Un type en rouge métalleuse l'avait rejoins, et cela n'avais pas l'air de plaire à Evoli qui pris la poudre d'escampette pour se réfugier dans mon plastron. Je le regardais quelques instants, j'essayais de voir s'il connaissais Flandre. Il me regardais peut-être aussi, mais je m'en balance. Ces derniers temps, j'ai vu de nombreuses personnes mal intentionnées l'accompagner, et ce n'était pas pour sa plus grande joie. Elle avait quand même finie mal en point sur Bryyo, et ce fut un fantôme, en fait LE fantôme présent dans la salle qui était présent, ainsi que d'après Kirby un hérisson du nom de Nightmerde, qu'elle crédibilité. Le point communs, c'est qu'ils ont pas l'air rassurant ou venant du monde des Bisounours. Cependant, Flandre avait l'air de se sentir bien avec lui, tant mieux. La connaissant, son instabilité risquerait de causer des problèmes, plus tard. Je retourne finalement mon regard de ce Power Ranger lorsque La reine de l'humanité annonça sa requête pour explorer un endroit dangereux. Bizarrement, je voyais un point d'exclamation sur sa tête, et sans hésiter je répondais à forte voix, sûrement en interrompant l'ambiance générale...
-Rosstail: Quête acceptée !
Je ne pouvais m'empêcher de sourire bêtement, car je n'avais pas trop peur. Après tout, il m'arrive autant de problèmes sans être en danger que quand j'y foncé droit dedans, autant obtenir une récompense, à risquer la peau.
Les bouffons faisaient diverses bouffonneries, la reine gardait la tête haute tout en essayent de ne pas attrapé un torticolis à cause du poids en pierres précieuses que devait faire sa couronne. Ceux qui se voulaient être des héros posaient des questions auxquels ils n’eurent aucune réponses et quelques uns qui n'en avaient rien à foutre des dires de la reine de l'humanité mangeaient quelques gâteaux ou faisait du bruit qui dérangeait légèrement cet instant où tout le monde semblait avoir cesser de respiré durant 5 minutes pour laisser parler la madame qui sirotait un cocktail qui ma fois semblait être inconnu de tous.
La vampire faisait partie de ses gens qui en soient n'écoutaient que très vaguement le discours. A vrais dire il y avait mille et une autre choses pour la distraire. Cette boule de poils qui apartenait au guerrier de l'autre côté de la salle, ou bien les couverts magiques qui venait d'apparaitre et qui n'était pas en argent. La fillette les utilisait d'ailleurs, dévorant moult sucrerie et salopries bourrés de sucre en tout genre, comme le ferait n'importe quel enfant à vrais dire. Elle était cependant déçue par une chose, il manquait affreusement de rouge dans les gâteaux, les ingrédients ou le décor. En fait il manquait quelque chose... ha oui... un brin de sang peut-être. Mais pour le moment, la faim sanglante de la vampire semblait ne pas être trop présence, pour le bon déroulement du banquet heureuse, et puis elle était bien trop occupée à s'amusé en répondant par de grand geste de bras à Eloaf pour lui faire coucou et faire des trucs encore un peu cheloux avec les bras pour dire merci pour les couverts, malgré le fait que déjà, elle avait zapper son nom et que de nouveau il n'était plus "le gars avec un gros trou dans le bidou", la vampire aussi prenait soin de faire des grimaces en tirant la langue et moult autre chose quand involontairement son regard sanglant croisait le regard saphir du dénommé Link. Par conséquent, à certains passages du discours, on pouvait entendre une délicieuse mélodie de bave éjectée d'une bouche dont la langue s'amuserait à narguer une certaine personne. Un truc du genre comme ça : Slpprrroooooooouuuuuuuuuuuts !!!
Avant que Axem n'arrive, Flandre jouait avec la boule de poils, ou plutôt esseyait de l'attrapée après s'être mis sous la table, elle en tenait pas vraiment en place, et toutes ses histoires sérieuses de boîte magique et machin chouette, cela l'ennuyait et semblait ne pas l'impressionnée tant que ça, et malgré le conceil de quelques personnes sencer qui pourrait lui dire de mieux se tenir, la demoiselle aux ailes multicolore n'en faisait au final qu'a sa tête. Au final, elle retournat à sa place quand la boule de poils fuyat de nouveau vers son mettre et quand un bruit métalique la fit sursauter sous la table au point qu'elle cognat sa tête contre celle-ci en se redressant légèrement. Quelques verres se renverssèrent sur la nape blanche, la salissant et retournant vers sa chaise pour grimper dessus, la vampire vit le robot rouge à côté d'elle et ignorant totalement à quel point son autre voisine, Magicka pouvait avoir l'air tendue. Après tout Flandre n'avait pas eu vent de l'incident de tout à l'heure et se comportait d emanière très amicale avec les deux, et avant tout avec Axem étant donner qu'elle le connaissait depuis plus longtemps que la dénommé Magicka. Cette relation entre la vampire et le robot pouvait sembler difficile à comprendre sur le pourquoi du comment ils pouvaient être amis ou encore partenaire. Mais Flandre ne voyait qu'a travers le destructeur un jouet très solide qui ne casserait jamais et avec qui elle pourrait toujours jouer et s'amuser. Et bien évidement, quand se dernier partis en lui proposant de vampire, Flandre n'avait pas hésité et avait même bondit hors de sa chaise comme sir l'ennuit la rongeait depuis que le banquet avait commencer.
-Ho oui !!! Allons jouer dehors !!! Loin de ce vilain pas beau tout vert ! Kyufufu Flan-chan s'ennuyait ! On va où ? Dit dit dit on va où ? Tu m'attends hein ? Je dois faire un petit truc avant...
La vampire avait saisie le robot rouge par la main, tenant fermement celle-ci pour l'arrêté dans sa marche et simplement se tournéet dire... tout simplement au revoir à deux trois personnes.
-Au revoir gros trou du bidou ! On se revera épée en mousse ! Va crevé le cactus là bas à côté de la chèvre ! Ha et...
Hmm... Axem devait peut-être s'impatienter et surtout la garde de tout à l'heure les ayant conduit jusque ici semblait en avoir ras le bol de la vampire depuis qu'elle était entré. Alors Flandre lâchât un tout petit rire, avant d'abréger tout ceci de manière brève et simple tout en continuant à faire de manière très niaise coucou de la main, la seconde restant derrière son dos.
-Hihi... au revoir tout le monde ! Merci pour le gouté hihihi je vous aimes tous bien !!! ... Sauf l'elfe en vert là bas... lui je l'aime pas.... puis j'aime pas la couleur vert aussi... Je reviendrais vite Ma... magicka, gozozio et... hmm... je ne connais pas son nom.... hmm... orange, merci pour tout à l'heure ! Byebye !~ <3
Flandre s'en allait enfin, suivant Axem de près avec un air extrêmement enjoué dans sa démarche, elle sautillait presque et alors qu'elle s'éloignait, une légère traînée d'aura derrière elle, la chaise sur laquelle était assis Link cédât brusquement, comme se brisant toute seul en plusieurs morceau et l’entraînant par conséquent parterre. Et alors que la vampire avait tourné le dos à tout le monde sauf au robot, un sourire moqueur se dessinât sur son visage alors qu'elle avait refermé sa main sur l’œil magique du dit objet qui venait de se détruire. Le jeu du chat et de la souris ne faisait que recommencer...
Faust avait un peu de mal à tenir devant le monologue d'Astrid qu'il se sentit souvent distrait dans sa tête. Cela lui agaçait. Le bouc pensait qu'il n'avait pas peut-être mangé un bout pendant plus de mille ans et des broutilles. Au passage, ça lui étonnait d'avoir tenu sans manger avec une telle durée. Malgré son état, il parvenait à y suivre. Certes, il y avait de la nourriture à volonté. Cependant, le cornérien préférait se retenir, le temps que la reine finissait ses explications. A vrai dire, il ne voulait rater aucune information. Pour résumer, les personnes furent réveillées mille ans plus tard dans une boîte sous le nom de Pandorica grâce à un artefact. Les aventuriers se retrouvèrent dans ce nouveau monde par quelques prophéties. Parmi eux : "Le Réveil des Étoiles viendra embraser le Fléau du Chaos ". Du moins, c'était ce que la reine pensait.
Jusqu'ici, Faust ne s'était pas posé la question sur l'ouverture de la boîte. De plus, le monde semblait paisible sans les anciens de Nintendo World. Mais, leur arrivée apporterait le chaos. Faust dévisagea quelques personnes dont il avait la certitude qu'ils allaient créer le chaos. Il ne visait pas forcément les personnes du côté du "mal". En effet, le bouc se rappela quand Link avait frappé la fillette par excès de colère. Presque toute la troupe suivit le mouvement sauf qu'ils servaient de l'hylien comme mannequin de combat. Le bouc sentit un énorme malaise qu'il commença à regretter d'être ici. Cependant, il était trop tard pour faire marche arrière. Si ça se trouve, il devrait plutôt dire merci à la Pandorica de le protéger des conséquences des Tours. Après tout, Faust était encore jeune pour profiter de la vie.
Seulement, la suite du discours lui irrita. Il fut dans ce nouveau monde pour au final être au service d'Astrid pour enquêter sur une zone où des voyageurs ne purent revenir. Faust avait l'impression de jouer les gardiens protecteurs sauf que pour l'instant, à part échapper à la prison, il n'eut rien en échange. Certes, le cornérien aimait bien prendre soin des gens... quand il agit de sa propre initiative ! Protéger des personnes au service d'un supérieur, notamment d'une inconnue, même avec des offres plus ou moins alléchantes, le cornérien fut tenté de répondre d'aller voir ailleurs cordialement. Après réflexion, Faust était là pour en savoir plus sur son arrivée mille ans plus tard. Qui sait, il aurait des réponses en acceptant la quête. Il songeait d'abord à se familiariser avec la ville avant de partir aux ruines.
Quand la reine les invita à boire un coup, Faust esquissa un sourire nerveux. Il avait encore plus du mal à digérer son arrivée depuis les explications. D'un autre côté, elle n'avait pas tort. Se ravitailler ne lui faisait pas de mal. Qui sait, il irait mieux avec le ventre rempli. Son moral lui remonta quand il vit le point d'exclamation clignoter au dessus de Rosstail et quand la chaise de Link se mit à se casser. Pour le premier, c'était marrant que ce personnage ressemblait à celui d'un quelconque MMORPG. Quand au second, soit Link fut vraiment malchanceux, soit le nouveau monde ne voulait pas de lui. Le cornérien mit son poing devant sa bouche pour couvrir son rire discret. Puis, Faust tendit sa main pour aider l'elfe à se relever, tout en observant la fille partir avec Axem. Maintenant, il comprit pourquoi l'hylien l'en voulait à mort. Son instinct lui disait que leur rencontre ne serait pas la dernière.
Si vous souhaitez lire le passage où Faust s'adapte encore un peu avant de partir à l'aventure => Boissons, grandes gueules et baston! [Libre]
Si vous voulez partir directement à l'aventure => Un endroit inconnu et une rencontre inattendue! [PV : Faust]
Ainsi donc, cette Astrid qui se présentait comme la nouvelle reine d'Hyrule souhaitait une coopération de leur part ? Link s'était montré attentif durant ses explications. Il avait bien compris que les évènements récents qui avaient eu lieu n'étaient qu'une façade : un semblant de message pacificateur et de bienvenue cachant en réalité, une demande d'aide de la part du royaume d'Hyrule ou plus nouvellement, d'Horuna. Il fut cependant déçu de savoir qu'elle ne pourrait pas leur donner plus d'informations concernant la Pandorica, cette boite mystérieuse de laquelle ils étaient sortis et semblaient avoir voyagé plus de deux mille ans dans le futur. Un portail s'était ouvert non loin de cette dernière, et les seules informations qu'elle semblait détenir se trouvaient sur les gravures de la Pandorica. Link était perplexe et fronça les sourcils. Il sentait bien que cette fameuse Astrid leur cachait quelque chose. Elle l'avait dit plus ou moins clairement, mais leur présence ici ne signifiait pas forcément une très bonne nouvelle. Et alors que l'Hylien était sur le point de lui poser une nouvelle question et que Flandre et Axem venaient de les quitter, la chaise de Link se cassa littéralement, l'Hylien se retrouvant au sol. Se relevant à toute vitesse, et rougissant fortement devant cette scène fort gênante, il présenta immédiatement ses excuses en faisant un peu d'humour.
« Oh ! ...Euh...Hem >///< ! Je...Je suis vraiment désolé. On dirait bien que 2000 ans sans faire d'exercice ça ne fait pas que du bon... »
Comment avait-elle pu céder de cette fameuse ? Link préférait oublier au plus vite cette scène, trouvant cependant suspect que Flandre et Axem se soient écartés juste avant l'incident. Bref, il était temps pour eux de partir cette fois librement à l'aventure et d'aller enquêter sur ces fameuses ruines. L'Hylien remercia Faust pour son aide, et échangea un regard vers Rosstail, avant de se tourner vers Astrid.
« Nous vous remercions pour votre accueil. Nous allons nous rendre dans ces ruines et essayer d'en savoir un peu plus. Qui sait, si cela nous permet d'en savoir plus sur ce qui s'est passé et notre présence ici, ça nous sera autant bénéfique à nous qu'à vous. Vous pouvez compter sur nous. » fit-il en faisant un salut respectueux, comme celui qui se pratiquait il y a de cela deux mille ans avant son arrivée sur les terres du Royaume d'Horuna. Link tourna ensuite ses talons, et partit en direction des Ruines, là où ils étaient finalement arrivés.
Le Réveil des Étoiles viendra embraser le Fléau du Chaos.
À travers le vide. À travers le froid. À travers l'échos des voix mortelles, des hurlements terrestres, tordus... Déformés... Un cri se démarquant des autres. Le cri d'un orage à venir, porté par la voix de l'Humanité. Moins d'une seconde. Moins d'un battement de cœur, moins qu'un souffle étranglé, réprimé par la corde, par les doigts, le liquide poisseux et chaud. La salle, vidée de sa chaleur. L'air devenu creux, charriant une odeur métallique, âcre, l'odeur des corps débarrassés du parfum de la vie... puis l'absence d'odeur. L'absence de son, mélodie écrasée. Le silence, et le froid. Cette caresse. Si douce.
Blanc. Rouge. Brun. Blanc. Brun. Rouge. Rouge. Blanc. Rouge. Brun. Blanc. Rouge. La bête pleure. Quelque chose tenant du rugissement. La larme solitaire s'écrase sur la robe poisseuse du corps disloqué. Elle échappe à l'immaculé manteau, à la neige qui l'aurait noyée. Neige tachée. Constellée. Réponse au ciel étoilé. Sanglot terrifiant de celui qui pleure la mort. La mort de sa proie, abattue. La Nuit. Glaciale. Noire.
Ce sourire qui n'a rien d'un sourire. Rien de l'émotion. Il s'étend, encore, il semble pouvoir s'étendre hors de l'étendue fantomatique. Car il s'étend. Vide, apposé à la Réalité de son existence car il ne devrait pas survivre à la mort. La mort qui n'a pu être la sienne. Celle d'un autre. Plusieurs autres ? Combien ? La vérité est qu'il n'existe pas. Il est le spectre. Il traverse l'existence sans s'y fixer. Il regarde. Surtout... Il reflète. Le sourire n'existe pas, pas plus que le sourire des crânes décomposés que l'on s'imagine pour combler le vide des lèvres dévorées, des yeux fanés. Ce n'est qu'un gouffre... et une image. Celle donnée à l'Univers. Au cœur de cet Univers, un enflant pleure. Il ne fait pas de beaux rêves. Il veut se réveiller.
La porte subit les coups, ne cède pas. N'entend pas les suppliques. Casse les ongles qui grattent sa surface, étouffe les gémissement maternels. De l'autre côté, du côté du silence, un petit corps repose. Froid.
Le Roi Boo a profité du repas. La chair a été découpée, plusieurs fines lamelles, translucides. Le sang et le vin mêlés ont baigné la viande laissée rouge malgré la morsure des braises, et les enfants végétaux ont fini de s'y noyer. On a enfoncé des couverts tranchants dans des parcelles animales, on a pressé les fibres brisées, extrait les sucs... Mais on n'a pas mangé. Un bruissement d'aile. Les mouches commencent à se grouper. Parfaitement disposée, parfaitement agencée, la nourriture a déjà commencé à pourrir, relique privée de vie. Les fantômes, eux, quittent les lieux. Un sourire s'efface.