Le bus filait à toute allure à travers les landes d'Horuna. La classe de lycée, leur prof inconsciente et les anciens héros de Nintendo World étaient désormais bien loin du temple du Temps et, forcément, de la Pandorica, cette mystérieuse boîte les ayant recraché dans un futur plus qu'étrange où leur existence n'était relatée que par la science-fiction.
Le chauffeur du car scolaire suait à grosses gouttes. Cela faisait longtemps qu'il avait appuyé sur le bouton d'urgence mais rien ne s'était encore produit. Dans sa tête, tout allait très vite. Il fallait rejoindre l'île centrale et suivre les instructions qu'on lui donnerait à ce moment précis. C'était la première fois qu'il faisait quelque chose comme ça, et même malgré ses heures d'entraînement devant son miroir, vivre un état d'urgence pour de vrai était bien trop stressant pour lui, au point qu'il sentait son cour battre à tout rompre. Il n'arrivait pas à savoir s'il s'agissait de peur ou d'excitation.
Les Héros purent voir, au bout de cette longue route, les "bordures" de l'île. Les falaises constituant la limite des morceau de roches flottantes donnaient sur des nuages gigantesques. Aucun doute que sous cette île se trouvait un vide, un gouffre infranchissable. L'agencement particulier des nuages semblait évoquer une impressionnante gravité. Face à eux, une gigantesque arche de pierre dont l'énergie verte et bleue l'habitant bouillonnait en une sublime spirale.
Aucun des élèves ne semblait impressionné, loin de là. Seuls les héros furent curieux, voire désemparés face à ce spectacle, mais le bus ne changea pas de trajectoire et, d'une puissante embardée, le véhicule et ses passagers traversèrent le portail, se déplaçant instantanément sur une autoroute où très peu d'autres voitures conduisaient.
Face à eux désormais se trouvaient de nombreuses routes de goudron suspendues et menant droit vers une grande ville juchée sur une montagne. Après une vingtaine de minutes de trajet, les héros purent voir Horuna et y pénétrèrent.
Autour d'eux, de nombreux bâtiments, maisons, immeubles en tout genre, mais aussi des cafés, des boutiques et des panneaux publicitaires. De nombreuses affiches, de jeu vidéo ou de films, défilaient à travers les rues, sur les poteaux, les enseignes télévisuelles ou bien d'autre choses. Les héros pouvaient désormais comprendre pourquoi on les prenait pour des cosplays, car, en effet, les nombreux personnages présents sur les spots publicitaires et les affiches ou jaquettes leur ressemblaient à de nombreux détails prêts, comme s'ils étaient de pâles copies de leur propre personne, déformée par le temps.
"KirbyBroq 2 - Adventure in NightamareLand"
"La légende de Lainkfan III - A fork to the past"
" AquaEmblem Roa - Binding of Isaac Blade"
"Les chroniques de Silver V 0lp : Jonathan Gazon Le Film"
" Power Axem Rangers Ultra giga dino force jungle spatiale"
"Tékkon 7 - Hwoarang's destiny"
"Tohau 6 - The Embodiment of Flandre Charlotte aux fraises"
"Capture de carte Sakoura"
"Metalcaloïd : Hatsune Faust"
"Eloaf Mansion 2 : King's Boo return"
Ou peut-être les originaux étaient-ils désormais devenus les pâles copies ?
D'étranges sirènes retentirent autour du car scolaire. Des véhicules peints de bleu et de blanc entourèrent le groupe, mais aussi la moto de Hwoarang, et leur agressivité les forcèrent à s'arrêter sur le bas côté. Le conducteur du bus, qui en pleurait presque de joie sortit et cria :
- ILS SONT A L'INTERIEUR ! CEUX QUI ONT DETOURNE LE CAR ONT PRIS LES ENFANTS EN OTAGE ! PITIEZ SAUVEZ LES !
Le commissaire en charge de l'affaire prit un mégaphone et le plaqua contre sa bouche, criant à l'intention de ceux que tous considéraient comme des cosplayeurs :
- SORTEZ DU VEHICULE LES MAINS EN L'AIR ET AUCUN TORT NE VOUS SERA FAIT !
Il s'enfuit en courant, laissant les héros de Nintendo World à leur propre sorts, considérés à tort comme des criminels. Mais il fallait tout de même le reconnaître, Gozen avait détourné le bus quoi que l'on en dise. Juste que ... jusqu'à présent, ce genre d'action n'avait jamais étépunie par la loi !
Quelques minutes plus tôt avant que cet incident n'arrive, en raison d'une certaine prise de virage assez brusque, Flandre tomba sur Link et Heine, sans que cela n'ait heureusement trop d'incident. Roy la rattrapa et lui parla de sa soeur, et l'Hylien eut comme envie de rajouter quelque chose, prêt à lui adresser la parole, enfin mais...pris de mutisme, rien n'en sorti. L'Hylien détourna les yeux en direction de Roy qui venait de lui sortir la même définition que lui ou Gozen lui avait donné face à Trascer, dans l'Ultime Tour. Quelqu'un de bien...C'était quelqu'un qui se donnait à 100% dans ses objectifs. Ainsi, Maiden, Axem, ou d'autres, étaient à ses yeux quelqu'un de "bien" ? Link ne manqua pas de lui faire une réflexion, avant finalement qu'ils ne soient arrêtés.
« Si j'ai posé cette question à Heine, c'était bien pour une raison précise. Ta définition ne me convient pas Roy, plus depuis les Tours. Tu as changé, et ton allégeance envers mes ennemis me le prouve. Je ne considérerais jamais quelqu'un comme étant "bien" du moment qu'il s'en ait pris à un peuple tout entier, visant l'éradication ou le chaos. Même si cette personne a changé, j'ai connu bien des gens qui m'ont fait comprendre qu'on restait fondamentalement le même et que l'on retournera un jour ou l'autre à ses idéaux...J'attends de même pour toi, Roy. » fit-il avant de retourner à l'observation de la fenêtre, sous le silence de l'homme aux cheveux d'acier qui ne lui avait pas répondu. Il pensait profondément ce qu'il venait de dire, et cette philosophie s'était endurcie au fur et à mesure des années. Patient serait celui qui ferait changer d'avis l'Hylien. De plus, depuis qu'ils étaient monter dans le bus, il n'avait pas eu de nouvelle de Tim, après que Link aie sortis les grands mots à cet homme qu'il ne savait même plus dans quelle case il devait le placer. Ami ou ennemi ? Pendant un bref instant, Link retourna à savourer la vue sur ces archipels victimes de la forte gravité des lieux, tout en se demandant bien ce qui avait pu se passer. Puis, progressivement, ils arrivèrent à ce qui ressemblait à une ville comme le fut Cornéria, la Nouvelle Hyrule ou plutôt Horuna, remplie d'électronique, de gadgets, et de gens qui bougeaient dans tous les sens. Les affiches qu'ils pouvaient observer les parodiaient dans un certain sens mais ce qui était le plus inquiétant, c'était que ce n'était pas une parodie mais bien comment ils étaient considérés ici. Le fait d'y voir noter "Sakura" rassura Link : on se souvenait d'elle, par conséquent, elle devait être quelque part, dans ce monde, et sans doute était-elle sortie avant lui de la Pandorica ? Mais...Vite, trop vite, tout bougeait beaucoup trop. Link ressenti comme un malaise. La famille Royale, les Kokiri...Qu'étaient-ils devenus ?
Puis ce fut l'intervention de la police. Le chauffeur de bus semblait les avoir trahi, même si Gozen s'était montré assez perspicace vis à vis de leur destination, et à présent, on leur demandait de se rendre. Ils avaient le choix entre plusieurs options : se rebeller dès maintenant et affirmer qui ils étaient, sous peine d'être poursuivis dans tout le pays mais pas seulement, ou jouer le jeu, et attendre patiemment ce qui allait se passer. Link choisi de n'en faire que la moitié, ignorant ce qui allait se passer ensuite, il préféra jouer la discussion et le calme. Si ça tournait au vinaigre...Il saurait ce qu'il aurait à faire, concernant les individus "indésirables" qui se trouvaient en ce lieu. Ainsi, l'Elfe descendit du bus, les mains dans le dos, et s'avança de quelques mètres en direction de la police locale avant de subitement s'arrêter et de s'adresser en direction de celui qui semblait être le chef. C'était le moment où jamais d'en savoir plus grâce à une autorité compétente...Et sérieuse, même si, certes, ils n'étaient pas vraiment en position de force...Quoi que, il ignorait tout de leurs magies, leurs capacités.
« Je crains que mes camarades et moi, nous vous obéissons seulement si l'on obtient d'abord des réponses à nos questions. Que comptez-nous nous faire ? Et...Qui est à la tête de ce pays et pourrions-nous le ou la rencontrer ?
Nous sommes différents de vous, comme vous l'avez remarqué et cela s'explique par le fait que nous sommes...Disons des voyageurs. Nous venons de très loin et...Nous ne connaissons guère les présentes lois de ce monde. Nous nous y soumettrons qu'une fois que nos trop nombreuses questions auront connues des réponses. »
Comment décrire la scène ? Tu étais à moitié en train de somnoler alors que Link te demandait qu'est-ce que ce fût quelqu'un de "bien". Autant dire ce qui est, tu n'en avais pas idée, les notions de bien et de mal tu ne l'avais pas vraiment. Pour toi tes ennemis pouvaient être de parfaits alliés en temps voulus et tes alliés pires ennemis. Tu entendis alors le rouquin dire ce qu'il avait comme notion, et cette dernière semblait serait rapprocher quelque peu de ce que tu penses quelque peu. Puis quelque chose te réveillait bien plus après ses paroles, tes sens s'agitant à l'approche de quelque chose, tu relevas un instant la tête avant de voir la fille aux habits écarlates que tu avais à peine vus se déplacer dans le bus et entendre. Tu te dégageas alors très vite, ayant failli bousculer le rouquin, évitant de peu la catastrophe de te faire toucher par cette dernière qui t'aurait provoqué une crise de panique sans aucun doute. Malgré tout tu sentais ton cœur battre vitre à cet instant alors qu'une de tes mains s'accrochait fermement à une barre en fer du bus, reprenant légèrement tes esprits et ton corps.
Bon, au moins une chose était claire, c'est que ça se voyait bien cette fois que tu ne devais pas approcher les filles de trop près. Roy finis d'ailleurs par la récupérer. Tu l'avais eu échappé belle, heureusement, car ce n'était sans doute pas le moment de te mettre dans tous les états, et puis malgré les quelques bribes de souvenirs que tu te remémorais, tu ne souhaitais pas que ce soit aussi violent. Une petite pensée pour Lily, mais sans plus, avant qu'une voix ne te perturbe dans tes pensées et qu'une illusion de toi-même fou que tu imagines n'apparaisse dans le coin de ton œil.
- Tu as eu chaud, mais est-ce que ce sera pareil la prochaine fois ? ~
Le voilà de retour, tu aurais préféré eu la paix plus longtemps... Il ne pouvait pas rester à dormir dans la Pandorica lui . Non ? Bon, cela n'aurait sans doute pas été logique avec le fait qu'il est une partie totalement intégrante de toi que l'on ne peut pas séparer... Mais un peu d'imagination n'aurait pas fait de mal.
Toi te remettant à ta place en poussant un long soupire et te calmant alors. Tu entendis alors les paroles de Link, quelque peu exaspéré. Il devait sans aucun doute avec des idéaux endurcis par le temps, pour le moment tu n'allais pas souhaiter parler avec lui, trop de monde, et puis un jour vous parlerez calmement pour que vous puissiez donner vos points de vues sans déranger personne, et puis au moins il n'y aura pas de problème si jamais l'un se fait taper par l'autre. Tu repensais alors à ton Cerbère et ce qu'il pouvait faire, et aux yeux de Link, comment le prendrait-il aujourd'hui ? Te considérait-il comme une seule et même personne ou deux personnes si jamais le Cerbère prend le dessus ? Pour le moment tu sais que Link n'avait visiblement rien contre toi, après tout vous êtes plus ou moins resté en bon terme, et il était plus ou moins dans la même situation que toi. Mais si jamais tu venais à faire pire ? La réponse viendra sans doute plus tard, si jamais il n'a pas changé du tout au tout par la suite.
Tu restais silencieux, regardant au travers la fenêtre, tu n'avais pas donné de réponse à l'elfe et tu ne le ferais sans doute pas avant un bon moment. Tu observas l'archipel, c'était tout de même beau ce que la nature pouvait faire... Enfin, une fois avoir traversé une sorte de portail, vous finissiez par arriver en ville, tu avais un peu l'impression à un retour chez toi, bien que cela soit tout de même différent en certains points. Mais tu te sentais bien là. Mais vient alors rapidement l'évènement de l'arrêt du bus sur le côté, et aussi l'intervention de la police. Un léger soupire avant de sourire. Les flics. Ouais, c'était sans doute la chose que tu évitais le plus, chez toi c'était source à se faire arrêter pour pas grand-chose. Qui plus est généralement toi et Badou vous vous barriez avant que ses derniers n'arrivent car donner l’explication de vos actes n'était pas facile, surtout quand c'est des groupes qui peuvent diriger des endroits et que comprendre le travail de quelqu'un qui est plus ou moins mercenaire n'était pas aisé.
Tu n'avais pas spécialement envie de bouger, puis tu pouvais parfaitement te fondre un peu dans la masse, après tout tu n'étais pas si différent des personnes de ce monde, se faire passer pour un lycéen ayant redoublé ou un accompagnateur serait aisé. Faut juste cacher les armes. Ouais, seul bémol. Enfin, cela ne servait pas à grand-chose pour toi, mais bon, quitte à faire quelque chose, tu suivis simplement Link parce que tu voulais de même des réponses, même si cela devait aussi passer par la case police, ce qui est bien chiant à ton goût, mais en plus il faudrait sans aucun doute que tu déposes tes armes, et ça... Cela pourrait te rendre particulièrement irrité, car tu n'aimes pas que l'on touche à tes armes, ou bien les utilise tout simplement. Tu restais simplement en retrait, ne faisant qu'écouter.
En milieu de la route, sa batterie avait atteint zéro pour cent, rendant son smartphone inutilisable avant d'être rechargé. Dommage que son câble soit à mille ans avant d'être ici. Néanmoins, Faust avait remarqué que les lycéens avaient aussi des smartphones. Chercher un câble pour recharger son appareil serait une tâche facile pour le cornérien. Seulement, il fallait voir si le câble soit compatible à son appareil et si c'était le cas, trouver une prise électrique. Hyrule semblait avoir beaucoup changé. Les terres étaient devenus d'énormes îles flottantes dans le vide. Puis, le paysage naturel se transformait subitement en une autoroute, ce qui surprit le bouc. En réalité, le bus avait traversé un portail menant vers une montagne abritant une ville. Pendant ce temps, un des élèves qui était assis devant Faust choisit une musique sur son téléphone et laissa le son se propager, sans se soucier des autres. Il n'hésita même pas à agiter ses bras, tout en dandinant son petit bassin en rythme.
Dans cette ville en question se trouvait des commerces, des habitations que Faust pensait familier. Pas étonnant pour lui qui habitait dans une ville contemporaine où à la différence, il n'y avait que des animaux anthropomorphes. S'adapter dans cette capitale ne serait pas trop difficile pour Faust. Seulement, il se rendit compte que ce lieu n'était composé uniquement d'humains. C'était donc pour ça que les filles pensèrent que c'était un déguisement. Peut-être qu'il valait mieux pour le bouc de se faire une réputation ou de mentir sur ses origines, avant de voir de plus près ce qui s'était passé et si possible, retourner à Corneria City. Sur le trajet, de nombreuses publicités à l'effigie des héros de Nintendo World (ou presque) envahissaient le centre. Parmi elles, "La légende de Lainkfan III - A fork to the past" ou encore "Tohau 6 - The Embodiment of Flandre Charlotte aux fraises".
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Faust se mit à sourire en voyant ces affiches. D'ailleurs, il se demanda si il avait eu un produit dérivé à son effigie. En parlant du loup, un des élèves se dirigea vers son camarade qui écoutait sa musique sans ses écouteurs.
-Hé ! Tu pourrai pas éteindre ta musique ?! J'en ai marre d'entendre ça à longueur de journée ! -Mais, t'as tout le monde qui adore écouter cette musique. Pourquoi t'es le seul à pas aimer ?
Le bouc eut le temps de voir l'écran du smartphone pour constater que le lycéen écoutait une musique d'Hatsune Faust avec Aï et Holy. Etonné, l'anthropomorphe jeta un coup d'oeil par la fenêtre, à la recherche d'une publicité à son effigie. Quelques secondes plus tard, il remarqua une affiche qui s'imposait sur un grand écran.
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Cela lui faisait drôle de voir son alter-ego devenir la star de cette ville, même si celui-ci avait quelques différences. C'était à la fois flattant et à la fois troublant. Seulement, le car se mit à stopper tandis les sirènes qui résonnèrent autour du véhicule. Ce son, c'était le même que ceux de la police de Corneria City. Le chauffeur prit la fuite, laissant la faute aux inconnus. Faust hérissa ses poils. Le voilà pris dans un piège avec les autres ou du moins, qu'il n'était pas au courant que quelqu'un avait persuadé au chauffeur d'emmener les aventuriers d'une façon pas très catholique. Le cornérien leva son siège puis quitta le bus avec Link et l'humain albinos, les mains en l'air. L'elfe demanda aux forces de l'ordre d'épargner le groupe d'aventuriers, ce qui laissa un doute à Faust. En effet, ce dernier n'était pas naïf comme Link. Faust n'avait jamais vu un policier épargner une personne arrêtée. Tout ce que pouvait faire cette dernière était de garder le silence. La seule exception que les policiers puissent laisser quelqu'un sans à faire un contrôle serait juste le cas où c'était pour avertir. Cependant, ce n'était pas le cas.
-Tu crois vraiment que les flics vont répondre à tes questions ou laisser voir la personne qui dirige comme ça ? Je dis ça par expérience.
Adressa le bouc à l'esprit de l'hylien d'un air plutôt agacé, sans être trop agressif.
[Pour l'instant, y a pas tout le monde pour les affiches. A voir si j'ai la foi de faire les autres]
« Si j'ai posé cette question à Heine, c'était bien pour une raison précise. Ta définition ne me convient pas Roy, plus depuis les Tours. Tu as changé, et ton allégeance envers mes ennemis me le prouve. Je ne considérerais jamais quelqu'un comme étant "bien" du moment qu'il s'en ait pris à un peuple tout entier, visant l'éradication ou le chaos. Même si cette personne a changé, j'ai connu bien des gens qui m'ont fait comprendre qu'on restait fondamentalement le même et que l'on retournera un jour ou l'autre à ses idéaux...J'attends de même pour toi, Roy. »
« Je te conseille de te surveiller ta langue, Link. Ne crois pas que ta mauvaise humeur t'autorises à me dire n'importe quoi sur n'importe quel ton. En effet, j'ai changé. Pendant que mes proches mourraient au combat, pendant que je me suis exilé pour me remettre en question, pendant que j'essayais d'accomplir une destinée pour une paix durable sur Nintendo World, pendant que je mettais ma vie en danger pour ramener Gozen, toi, que faisais-tu ? Tu essayais de protéger un monde que tu ne comprenais pas, tu essayais d'appliquer des idéaux qui sont dépassés, tu essayais de te persuader que tu étais un héro alors que tu n'étais qu'un ignorant. Tu es toujours un ignorant. Nous sommes ici dans un nouveau monde, c'est un nouveau départ pour tout le monde, et tu commences déjà à revenir à tes vieilles habitudes, à tes croyances dépassées ? En effet, j'ai changé. J'ai mûri. Mais pas toi. Tu es le même depuis toujours et c'est pourquoi tu ne progresses. Je te laisse une dernière chance pour comprendre que tu es le seul encore perdu sur la mauvaise route, et si tu ne le comprends pas et que tu te mets encore en travers de ma route ... j'espère pour toi que tu le comprendras. »
Roy sortit ensuite du bus, observant tout les policiers tout autour du bus. Soupirant, il leva docilement les mains en l'air. Les ennuis commençaient. Quelle meilleure façon de commencer un nouveau destin dans un nouveau monde que de se faire arrêter par les forces de l'ordre ? Il ne fallait cependant pas aggraver leur cas, après tout, les personnes présentes dans ce bus avaient .. eh bien disons le, détourner un bus par la force. Il ne restait plus qu'à attendre, désormais.
Les policiers commençaient à s'impatienter, seulement quelques personnes étaient descendus du bus alors qu'il y avait une bonne dizaine de personnes à l'intérieur. Le commissaire avait beau hurler dans son mégaphone, rien à faire. Il allait donner le signal de rentrer de force, mais une jeune femme aux cheveux verts portant un haut d'armure et une lance se plaça entre le bus et les policiers. (*click*)
« Ca suffit commissaire, ces personnes sont avec moi.
- D-Dame Nephenie ? Mais ces voyous ont détournés un bus d'école !
- Renvoyez vos hommes, c'est un ordre de Dame Astrid.
Grommelant légèrement, le commissaire indiqua à tout les policiers de se replier, tandis que la jeune femme monta dans le bus, passant devant Faust, Heine, Link et Roy.
Anciens de Nintendo World, vous êtes invités au grand banquet de Dame Astrid, la Reine de l'Humanité. Nous attendions votre réveil. Si vous voulez y participer suivez moi, nous allons au château d'Horuna.
Sans se retourner, Nephenie descendit du bus et se mit à avancer en direction du château, le regard figé droit devant elle.
Les personnes souhaitant participer à l'acte devront suivre Nephenie ! Libre à vous de ne pas participer à l'acte cependant.
Le fait que cette femme en armure intervienne sonna comme un soulagement pour Link. Faust avait considéré la réaction comme trop "naïve" alors qu'il avait souhaité se comporter en exemple, certains de ses camarades le prenant pour quelqu'un qui agissait avant de réfléchir ; il continuait ainsi donc à ne pas faire l'avis de la majorité. Déçu de lui-même et à la fois des autres, il soupira, alors que les affiches disposées dans la ville continuaient elles, de tourner en boucle, rendues à la fois plus vives par les néons qui les encadraient et les faisaient ressortir. Roy, quant à lui, avait tenu un speech à Link avant qu'il ne descende du bus, ne lui autorisant pas à lui parler sur ce ton, ce qui l'avait très certainement énervé mais l'arrivée de cette femme avait sonné comme une bouffée d'air pour lui et le groupe, groupe que continuait à suivre Heine d'ailleurs. La femme en question parla d'une certaine...Dame Astrid. Ce nom interloqua Link. Il n'en avait jamais entendu parler et apparemment, elle semblait avoir une certaine autorité sur Horuna. Il n'imaginait pas encore la position qu'elle avait dans cette nouvelle société mais le fait qu'elle "attende" leur réveili et qu'ils soient dénommés "héros de Nintendo World" indiquait très précisément qu'ils étaient connus. Au delà ces affiches, leur vraie nature était connue, et cela rassura énormément Link. Qui qu'elle soit, cela semblait être la seule personne du pays avec qui ils pourraient faire un lien avec les évènements d'ici et d'il-y-a plus d'un millénaire. S'inclinant devant cette "Néphénie" particulièrement élégante, l'Hylien retrouva enfin le quelque peu le sourire, et s'adressa à elle, empli d'espoir, en s'exclamant :
De par je ne sais quelle façon, Gozen réussit à convaincre le destructeur d'embarquer dans ce rustique véhicule qu'est un bus scolaire. N'ayant pas décidé quoi faire après sa brève discussion avec Eloaf, il décida donc d'accompagner le groupe, par curiosité. Restant silencieux, il observa tous ceux qui étaient présents. Plusieurs des passagers étaient de purs étrangers à ses yeux, mais certains avaient déjà faits sa rencontre, notamment Gozen et tous les compagnons de cette boule rose de Kirby. Néanmoins, puisque le monde venait de renaître, Axem décida de tolérer leur présence et celle des enfants qui le regardaient comme s'il était...en faite, il ne savait pas ce que voulaient dire leurs regards, quand il les as vus, les fameux panneaux publicitaires.
-Quelle est cette plaisanterie?
Se demandait-il. Non seulement il ne la trouvait pas drôle, mais cette version de lui était bien vieille par rapport à son existence actuelle. De plus, les autres membres de son équipe étaient bien différents. Bien que contrarié, il esquissa un léger sourire en voyant la légende de "Laink". Comment pouvait-t-on déformer la réalité à ce point? Il allait le savoir très rapidement, car le bus stoppa soudainement. Tournant la tête, il remarqua que plusieurs représentants de lois de ce royaume menaçaient tout le monde et leur demandait de sortir, ce que tout le monde fit. Sitôt dehors, Axem pointa ses assaillants et une salve d'énergie se matérialisa dans sa main, prête à faire feu.
-Misérables cloportes...
Alors qu'il allait tirer, une voix féminine le fit arrêter.Le regard du destructeur se posa alors sur une dame aux cheveux verts armée d'une lance et portant une armure datant d'une autre époque. Celle-ci calma la situation en quelque instants, affirmant qu'une certaine Astrid, les attendaient. Enfin, ceux-ci étaient invités à un banquet. N'ayant que faire de la nourriture, Axem décida de la suivre par curiosité. Il se posait un tas de questions et les réponses seront certainement dans ce château.
Jalousie... Haine... Rage... Injustice... Aujourd'hui est le jour de l'éveil, mais il y a tellement de mauvaise chose qui se déroule en une journée... Le guerrier à la chevelure de feux c'est proposer à être mon "grand frère"... je l'ai donc regarder longuement, dans mon regard on pouvait clairement deviner une certaine frustration à l'idée que l'on ose enterrer ma sœur dans l'ombre. Par ailleurs, l'histoire en avait fait de même, dehors il y avait des affiches ridicule, une de moi-même, une de cet elfe détestable et bien d'autres, mais l’existence de ma sœur était nullement affichée parmi les affiches contrairement à moi. Je ne prêtais guère plus d'attention à cela, c'était ridicule et sans intérêt. D'une voix reflétant légèrement mon irritation, je répondit de manière plutôt sec mais qui malgré tout reflétait une certaine tristesse à l'idée de devoir faire comme si ma sœur n'avait jamais exister, à mes yeux rien ne pouvait réellement la remplacer.
-Est-ce qu'un grand frère c'est pareil qu'une grande sœur...
Le bus c'était arrêter, mais les tensions de leurs côtés continuait de germer et de grandir. A l'extérieur les forces de l'ordre criait à tous et toutes de sortir, la vampire n'était point de cet avis à ce jeter ainsi dehors face à tant d'hommes et d'être humains qui ne pourrait suporter la simple présence d'uen créature de la nuit, même si ce terme ne semblait plus si bien approprier avec cet anomalie lier au soleil. Plusieurs cependant c'était décider à sortir, le guerrier roux, l'elfe totalement vêtu de vers, son ami chèvre et bien d'autres. Alors que son ennemi juré se levait et passait à côté d'elle, le dénommer Link, pouvait entendre quelque chose, un murmure, une sorte de mise en garde voir menace qui provenait de la bouche de la vampire aux ailes cristallines.
-C'est ta faute... Tu vas payer... payer pour ce que tu auras fait à ma soeur...
Elle ne l'empêchait point de sortir du bus cependant, alors que elle, elle restait dans l'allée. Le car se vidait des héros qui c'était réveiller, il ne restait que quelques enfants et deux trois qui comme elle aurait fait le choix de ne pas sortir du bus scolaire.
Je m'avance, pleine de démence, je sens le poids des chaines, les chaines de la douleur, de la souffrance et de la démence. Un large sourire sur mon visage, la peur sur le votre. Je m'arrête face à l'un d'eux, posant ma main sur lui et serrant doucement, son visage vire petit à petit au bleu alors que à travers sa peau, je peux sentir le thé rouge s'écoulant goutte à goutte, profondément, dans son coup. Je le regarde s'étouffer, ses membres remuent et bougent, je continue de sourire, des élèves crient, puis soudainement, il semblerait que quelqu'un sonne le "glas de la raison". Je desserre ma prise, sur sa gorge une marque rouge bien marquer et un peu de sang qui coule là où mes ongles se son planter. Je lèche la délicieuse liqueur rouge se trouvant sur le bout de mes doigts. Me voilà de bien meilleur humeur, je me sens un peu libérée d'un léger poids de cette frustration qui me dévore. Mais ça ne durera pas longtemps... non... ça ne dure pas... Le glas de la raison, cette fois provenant d'une femme au cheveux verdâtre, vert comme la pelouse de campagne et vêtue d'uen armure bleu comme le vaste océan sans fin. Faut-il la suivre ? Ou faut-il lui faire du mal ? Humaine ou pas humaine ? Je ne sais point, mais sa présence semble réjouir l'elfe vert, je n'aime pas ça, par conséquent je ne l'aime pas.
« Je suis des vôtre ! » s'exclame t-il. Il semble heureux et rassurer, comme si à ses côtes se trouvait une présence rassurante rien que pour lui. Pourquoi je n'y est pas le droit moi ? Pourquoi Onee-sama n'est pas à mes côtes moi aussi ? Quelque chose dans ma poitrine se crispe et me fait mal, mes yeux son empli d'une haine meurtrière à l'égard de cet elfe.
~JE VEUX LE TUER !!! JE VEUX LE TUER !! C'EST CA FAUTE !!!~
Mais non... chut... ceci est un secret... Flan-chan doit rester sage... c'est ce que Onee-sama voudrait. Flan-chan doit rester adorable et gentille auprès de ses amis... Flan... Flan-chan... doit se comporter... comme une gentille petite fille.... Un jour je le démembrerais, un jour je ferais couler le rouge écarlate à partir de ses plaies, je le massacrerais, l'écraserait au beau milieu d'une cage à oiseau morbide composer de sa propre souffrance et de la mienne. Une fleur rouge qui éclorait dans mon esprit, comme s'éveillant grâce à un arc-en-ciel de vermeil tout comme une fleur s'ouvrirait face au soleil. Je tremble, je tremble d’excitation, que j'ai hâte que ce jour frabieux de mes rêves et espoir arrive. Je veux le voir souffrir, je veux qu'il paye pour son crime. Aucun doute, c'est lieux, c'est à lui que revient toute la faute, et tant qu'il sera en vie... je ne pourrais garder ce fardeau trop lourd sur mes épaules !
Hmm ? Ho... des cris effrayer... les enfants sont affolé et apeuré, il s'inquiète pour celui dont la respiration à été couper ? Cependant il est toujours en vie, je en vois pas où est le problème ? Peut-être qu'il veule également que je coupe leurs cordes vocales ? Je les regards de mes yeux écarlates. Je ne me rend pas compte à quel point mes idées malsaines du moment se reflète sur mon visage. Le leurs, de leurs côtes devient pâle, ils ont peur, et tout doucement, je glisse mon doigt devant ma bouche.
-Shhht... ceci... est notre petite secret... n'est ce pas ? Sinon... Flan-chan vas tous vous enterrer dans de la "confiture de fraise"... Kyufufu...
Je sors du bus, sautant les marches du bus une par une comme si je jouais à la marelle, je suis la dernière à sortir, les humains vêtu d'un bleu foncé et d'étrange instrument qui me son inconnu me regarde comme si j'étais une criminelle mais ne font rien, je regarde le groupe qui au loin s'éloigne. Je ne sais pas si j'ai envie de les approcher... je risquerais de en pas pouvoir me retenir d'arracher la tête de cette demoiselle aux cheveux vert pour le simple plaisir d'écraser tel un misérable insecte le peu d'espoir qu'il y a en cet incapable vêtu de couleur émeraude. Mais si je en fais rien, je vais me perdre, alors d'un pas faux ne collant guère à mes pensées, je m'avance rapidement, presque en sautillant mes gardes mes distances part rapport à la demoiselle et à son futur lèche botte. Mais puisque je ne peux pas vraiment agir, au risque d'être puni par les autres personnes ici présente. Je décide de m'exclamer à voix haute sur ce que je pense de toute ses affiches ridicule durant tout le trajet.
-Kyufufu... j'ai de la chance, moi au moins, mon nom n'est pas éccorché. Je me demande qui est ce Laink... hihihi... Une fourchette c'est tellement ridicule... une fourchette c'est juste bien pour manger du gâteau à la fraise... d'ailleurs... mon gateau favori c'est la "charloette à la fraise" quelle mystérieuse coïncidence ! J'aime bien le fait que ici tout le monde connaisse mon parfum favori et quel est mon gâteau favori, cela m'amuse beaucoup ! Ho mais... Axou ! AXOU ROBOT ROUGE !!!
Je l'ai vue ! Il est là ! Juste là ! Je me dirige vers lui, dans son dos, et pose mes mains sur ses yeux de robot. Comme toujours, il éteint d'une magnifique couleur écarlate qui lui allait à merveille et qui au soleil, était encore bien plus belle à regarder que de nuit. Il étincelait et était très joli. Laissant alors de côté mes idées noires et rouge sang, je me laisse emplir de joie et m'exclame d'une voix enjouer à ce qui était à mes yeux un ami, mais pour les autres "un ennemi"...
Alors que la situation ne semblait pas bien avancer pour le groupe des anciens, la situation connu un renversement pour le moins inattendu. En effet, une jeune femme aux cheveux vert et en armure ordonna aux hommes de baisser leurs armes. Cette dernière, vestimentairement parlant, se rapprochait beaucoup plus de Roy que de son époque. Elle portait des genres de bouts d'armures çà et là, ainsi qu'une grande lance. Légèrement intrigué, l'ange arqua un sourcil.
« Élément, as-tu de quelconques informations à propos de cette femme ?
- N-non désolée ... Je ne l'ai jamais vu ... Attendons de voir ce qu'elle a à dire. »
Acquiesçant d'un léger mouvement de tête vertical, le héro attendit patiemment de découvrir qui était cette femme, étant à l'affut d'un éventuel débordement de la part de certains de ses camarades ou bien un quelconque mouvement de la part des policiers encore sur les lieux, mais rien. La jeune femme s'avança à pas lent vers les personnes à l'extérieur du bus et dit :
Anciens de Nintendo World, vous êtes invités au grand banquet de Dame Astrid, la Reine de l'Humanité. Nous attendions votre réveil. Si vous voulez y participer suivez moi, nous allons au château d'Horuna.
Dame Astrid ? Reine de l'Humanité ? Horuna ? Trop d'informations qui amenaient à encore plus de questions. Roy ne comprenait pas tout. Donc, le lieu où ils étaient n'était pas Hyrule mais .. Horuna ? Pourtant, le Temple ... Non, cela ne pouvait pas être une simple coïncidence. Les noms des deux régions étant bien trop proche, il devait forcément s'être passé quelque chose entre Hyrule et Horuna. Et puis, qui était donc cette "Dame Astrid" et ce titre ... "Reine de l'Humanité" ... Beaucoup de choses s'étaient passés pendant tout ce temps ... Sa décision était prise, l'ange allait suivre Néphénie pour trouver des réponses à sa question. Se tournant vers Gozen, il comprit aussitôt que lui aussi était intéressé par cette histoire.
« Je suis aussi de la partie, je veux savoir ce qu'il advient de ce monde, je veux savoir pourquoi le monde a été détruit, je veux savoir qui est cette Astrid, je veux savoir pourquoi elle nous connaît, mais pas sa population. Et surtout, je veux savoir quelle ma place dans ce nouveau monde. »
Silencieux je ne m'étais pas prononcé ni activé à l'arrivé à Horuna, me contentant d'observer les paysages et d'y voir clairement cette fois une réalité qui était née sur les éclats de la leur. Il fut plutôt étonné de voir une étrange parodie de lui même servir de protagoniste sur une grande affiche dans la ville. Mais il s'en fichait en quelque sorte.
Soudain nous étions arrivé, visiblement il y avait là de quoi nous accueillir même. Discrètement j'estimais la situation et préparait un sort afin de minimiser la moindre agression possible de ces agents de l'ordre. De l'ordre ?... Ou de l'ordre de quelqu'un ?
Je sortais sans faire d'histoire et de toute manière ce n'est pas moi qu'on visait ou craignait dans ce groupe d'étrange étrangers. Comme quoi les vieilles habitudes ne changeait pas d'un monde à l'autre, on juge encore un livre sur sa couverture. *soupire*
Oh tient qui voilà donc ? Une certaine Nephenie... Visiblement guerrière elle calme le jeu et ordonne aux policiers de nous laisser tranquille. J'apprécie particulièrement cette attitude. Ensuite elle nous livre un message :
-Anciens de Nintendo World, vous êtes invités au grand banquet de Dame Astrid, la Reine de l'Humanité. Nous attendions votre réveil. Si vous voulez y participer suivez moi, nous allons au château d'Horuna.
Petit mouvement de tête, je décide de la suivre sans m’embarrasser de plus de mot je suis la belle guerrière. Tout cela toutefois sans n'ayant pas remarqué l'attitude de Flandre, j'ai même pu percevoir ses intentions meurtrières, même sans Nightmare dans les parages, elle va indéniablement mal. Je pensais pourtant qu'Eloaf l'avait mit sur la bonne voie. Mais en réfléchissant bien, tout était nouveau pour elle ici, un peu comme un retour à zéro, elle s'était emparé de son attitude dans laquelle elle se trouvait la plus à l'aise...
Voulant ne pas perdre de vue la "guide", j'accélérais la marche pour la rejoindre et attirer son attention, par une question : "Vous vous êtes proposé à nous accueillir ? Ou l'on vous a assigné cette tâche ?"
J'espérais qu'elle ne s'arrêterait pas à mon apparence et me répondrait car cette simple question avait un intérêt bien précis autre que l'envie d'entamer une conversation avec elle.
Merwen regardait par la fenêtre tandis que le bus avançait à vive allure sur des routes de campagne, avant d'atteindre une arche de pierre immense qui sembla les téléporter ailleurs. Malgré qu'il portait toujours son expression neutre, Merwen était des plus étonnés par ce qu'il voyait. Il avait également remarqué qu'ils semblaient être sur des îles volantes, ce qui lui paraissait totalement invraisemblable. Une vingtaine de minutes plus tard le bus atteignit la ville, et Merwen put voir de nombreuses affiches qui semblaient présenter les autres héros tels qu'ils étaient vus à cette époque. Malgré la situation Merwen ne put s'empêcher de lâcher un sourire en voyant cela. C'était assez marrant de constater les déformations que le temps leur avait fait subir, comme avec Link. Il reprit conscience de la situation lorsque le bus s'arrêta et que le chauffeur se précipita à l'extérieur en appelant à l'aide et en prétendant qu'ils avaient détourné le bus et prit les enfants en pitié. Merwen garda une expression calme mais était tout de même nerveux. Il ignorait jusqu'à maintenant ce qu'avait fait l'homme aux cheveux multicolores pour que le chauffeur les emmène en ville.
Merwen vit que dehors les attendaient les forces de l'ordre. Il soupira et se leva, sortant lentement du bus, son casque toujours sous le bras. Il assista aux négociations de Link à distance, depuis la porte du bus. Ce dernier demanda naïvement qu'on l'amène devant la personne à la tête de ce pays. Sérieusement, comme s'ils allaient te répondre gentiment et t'y emmener. Ils allaient sûrement charger dans peu de temps, la plupart des gens n'ayant même pas encore quitté le bus, et n'ayant apparemment aucune intention de le faire de sitôt. C'est alors qu'apparut une femme avec une lance qui semblait s'appeler Nephenie, selon les dires du commissaire. Elle avait apparemment assez d'autorité pour ordonner aux policiers de les laisser tranquille. Merwen posa le pied au sol, sortant totalement du bus et fit un pas de côté pour laisser monter Nephenie, se tournant légèrement vers elle au passage pour l'observer. Elle annonça aux personnes présentes dans le bus que les anciens de Nintendo World étaient invités à un grand banquet, et que leur retour était attendu.
Plusieurs personnes manifestèrent alors leur volonté d'y aller et commencèrent à suivre Nephenie. Merwen les regarda s'éloigner pendant quelques secondes, se demandant ce que les dirigeants leur voulaient. Mais cette "Dame de l'Humanité", Astrid, serait sûrement la personne la plus à même de leur donner des informations. Ou tout du moins Merwen l'espérait. Il trottina alors après ceux qui partaient, les rattrapant. Il comptait assister au banquet pour en apprendre plus sur ce nouveau monde. Au moins il avait déjà appris que cet endroit s'appelait Horuna. Le nom faisait d'ailleurs penser à Hyrule.
Faust restait tendu face aux policiers. Il savait qu'avec ce genre de personnes, il ne valait pas mieux faire l'andouille. Le groupe savait certes se battre. Mais, le bouc n'était pas d'humeur à vouloir voir sa tête en prime. Même si la petite fille aux ailes multicolores, Kirby Bros et Axem sortirent du véhicule à leur tour, il restait encore des personnes dans le bus ou restait à l'entrée comme le chevalier. Le cornérien avait hâte que cette situation se finisse au plus vite. Cependant, le destructeur n'allait pas hésiter à attaquer les forces de l'ordre. l'anthropomorphe voulut l'en empêcher. Mais, quelque chose lui paralysait. Il ignorait la chose. Et pourtant, Faust n'avait pas peur de subir le courroux du destructeur.
Une chance que l'arrestation tourna rapidement à l'avantage des anciens de Nintendo World. En effet, une femme en armure sous le nom de Dame Nephenie ordonna avec succès aux policiers de les épargner, malgré la contestation du chef. Avec une telle influence envers les forces de l'ordre, cette femme devrait être une personne importante. Mieux, elle travaillait pour une autre personne encore plus importante, une certaine Dame Astrid. Ce qui intriguait Faust était que contrairement aux lycéens ou aux policiers, elle semblait être la seule à connaître le groupe. Elle ne devrait pas forcément connaître les membres. Au moins, la soldate savait que les personnes dans le bus venaient de l'ancien monde. Elle les invita même à les suivre pour un banquet se trouvant au château d'Horuna. Peut-être que Dame Astrid le savait aussi car si Dame Nephenie connaissait les anciens de Nintendo World, pourquoi pas son supérieure ?
Faust fut soulagé de voir les policiers remballer leurs armes. Cependant, il restait confus. A part surveiller de loin la boîte, chose difficile à faire dans une plaine sauf avec de bons outils, le bouc se demanda comment Dame Nephenie et éventuellement Dame Astrid étaient au courant de leur origine. Le seul moyen de savoir plus était de suivre le groupe. Qui sait, il en saurait plus sur ce lieu et si d'autres personnes vivants ici avaient encore des souvenirs de Nintendo World.
Quelque chose, une force imperceptible venait de s'emparer de l'atmosphère qui régnait autour du bus. Le métal qui composait la carcasse sans vie du véhicule, brûlant sous le soleil, semblait littéralement exsuder les angoisses de ceux qui, en son sein, se retrouvaient prisonniers du bon vouloir d'êtres qu'ils ne comprenaient pas. L'espace, lourd, étiré comme l'était le temps aux secondes interminables, se chargeait d'une tension toujours grandissante. L'annonce d'une rupture. Prélude à la violence.
Le bus se vidait, son ombre moite se délivrait lentement des corps, chauds ou soumis à d'autres règles que celles de la Vie, qui oppressaient alors son Éden de normalité. Quelques larmes imbibèrent la moquette sale, côtelée... Quelques larmes captèrent la lumière du jour, lui volant chaleur et vitalité. Des voix, chuchotantes, tenter d'exorciser une terreur nouvelle, insaisissable, en vain. L'innocence venait de mourir dans les ombres hostiles d'une routine profanée. On se sentait pris au piège. On se sentait impuissant. On avait Peur. Les cris des forces de polices résonnaient au dehors, les vitres, larges en dépit de la poussière, laissaient toute le loisir au regard de s'abreuver d'un spectacle dont l'enjeu semblait terrifiant. Les lumières, rouges, sanguines, bleues, glaciales, balayaient l'espace avec frénésie. Descendaient les légendes de ce monde, descendaient du bus Héros et Destructeurs. Face à face, des mythes que l'on essayait d'oublier et ceux qui avaient tenté de les enterrer. Quelques minutes de flottement, quelques paroles échangées, quelques gestes contenus. Un incendie à venir, celui des chairs portées par la rage et la panique, celui des esprits perdant leur repaires... Puis une voix. Douce. Ferme. Un calme imposé. La paix ? Un ersatz.
-Anciens de Nintendo World, vous êtes invités au grand banquet de Dame Astrid, la Reine de l'Humanité. Nous attendions votre réveil. Si vous voulez y participer suivez moi, nous allons au château d'Horuna.
L'illusion, délicate, ciselé, d'un avenir sans heurt... Quelques notes chaudes, encore animées par une chaleur qui ne savait, peut-être, pas encore éphémère.
La parois du bus sembla se tordre, comme soumise à une pression démentielle, une pression perverse la forçant à revêtir des formes qu'elle ne pourrait normalement assumer. Une pression qui faisait ondoyer l'épaisse feuille de métal comme sujette à une démence intérieure. Cela ne dura même pas une demi-seconde. Remplaçait subitement l'image du métal celle d'un Sourire. L'Immaculé se voyait naître de la rouille. Intangible, immatériel, presque invisible sous le jour dont les rayons se réfractaient en son sein, le Roi Boo sortait du véhicule, ignorant la matière. Il volait, flottait comme si, plutôt que de se laisser porter par les vents, plutôt que de se voir tracter par une énergie inconnue, il n'était tout simplement pas concerné par les lois du cruel Univers... Ses prunelles, aux volutes envoutante malgré le pourpre maladif qui constituait leur flamme, ne cillaient pas. Son regard, fixe, ne semblait laisser aucune émotion naître de ses yeux. Loin, loin derrière le visage de Dame Nephenie, il semblait contempler quelque chose. Quelque chose qui força son sourire froid à s'élargir sans joie.
-... Merci. Nos âmes... Sont à votre entière disposition.
Les fragments du masques se ré-assemblaient d'eux-même. Le Roi Boo retrouvait la chaleur qui animait la voix des hommes. Ses mots, presque chantés, presque murmurés, portés par le zéphyr mourant, s'emplissaient de sentiments qu'il ne faisait que mimer. Le Seigneur des Illusions, à nouveau.
Tu n'étais pas plus angoissé que ça face aux policiers, et bien que tu n'as pas d'idée belliqueuse en tête, te rendre n'était sans doute pas la chose que tu voulais faire, même si tu n'aurais pas bien le choix si cela venait à être le cas. Certains du bus suivirent le mouvement en sortant, et sans doute celui qui paraissait le plus dangereux était bien le robot rouge qui dressait les armes face aux forces de l'ordre. Pour toi, ce n'était pas vraiment la peine d'en arriver là, tu préférais autant te rendre et avoir le moins de problème possible et après avoir la possibilité d'avoir des réponses plutôt que d'aggraver ton cas.
Mais bien heureusement, ou peut-être malheureusement qui sait, une dame aux cheveux vert et avec des bouts d'armure portant le nom de Nephenie vint arrêter tout cela, disant aux forces de l'ordre de baisser leurs armes, ce qu'ils firent. Puis de rentrer dans le bus pour adresser la parole un instant aux héros de l'ancien temps. Invité à un banquet au château par Dame Astrid, Reine de l'Humanité...
- Reine de l'Humanité ? Ha ! J'aurais tout entendu ! C'est qu'elle doit bien péter plus haut que son cul celle-là ! - Ferme-la... chuchotas-tu pour toi-même
C'est vrai que Reine de l'Humanité... Ça doit faire beaucoup... C'est clair qu'on ne doit pas accorder ce titre à n'importe qui, mais quand même... En espérant que dans la réalité ce ne soit pas une personne hautaine... M'enfin, elle invite les anciens de Nintendo Wolrd à leur réveil à un banquet, cela ne doit pas être une personne mauvaise, mais il faut dire que tu te serait bien passer de la remarque de ton Cerbère.
Commençant à marcher aux côtés de Link, restant quelque peu à distance de la demoiselle, il est clair que vous auriez vos réponses là-bas, qui plus est déjà assaillit de question, tu n'allais pas plus en rajouter et simplement écouter, si jamais tu venais à avoir une question qui ne serait pas donné ou un raisonnement logique à dire tu n'hésiterais pas, mais pour le moment ce n'était pas la peine.
Cette interaction avec l'ancien Roi fut plutôt courte. Je fus agréablement surpris de savoir que j'avais visé juste en m'intéressant à Stip, celui ci semblant confiant et enjoué par mes idées. Nous étions encore dans le temple du temps en ce moment, discutant brièvement des idées que je supposais. Il ne semblait pas poser de questions, particulièrement au choix des autres membres du quinquet que je prévoyais de réunir ou de ce que comptais réellement faire de cet ordre de mages. Le temps passait plutôt vite et interpellé par un vague bruit de dérapage venant de l'extérieur, je pouvais remarquer que nous avions été laissés sur place, sûrement dans la hâte, expliquant les traces de pneus sur le sol.
Je ne me posais pas trop de questions sur ce qu'aurait pu encore faire le groupe de personnalités qui étaient alors présentes il y a peu. Je me contentais d'observer entre mes doigts la pierre que m'avait agréablement donné Stip, un simple fragment de sa magie, sans réel pouvoir, cette gemme était extrêmement importante dans mes prévisions. Je me contentais alors de la faire tourner dans mes doigts, observant les reflets brumeux qui la parcouraient pour ensuite regarder au loin, observant les traces qu'avait laissé un probable véhicule il y a quelques instants. Je ne pouvais que soupirer et me mettre en route, j'avais des raisons de les suivre, en tout cas je n'en avais pas réellement pour ne pas les rejoindre, j'en apprendrais sûrement bien plus sur l’état actuel de notre monde en suivant leurs traces.
Levant ma main a l'horizontale devant moi, la paume vers le sol, celui ci commençait à légèrement trembler. De la poussière arcanique vint s'agiter au bout de mes doigts et en quelques instants un cheval de guerre blanc, formé de polygones simples, s'était formé devant moi. Celui ci agissait de même manière que l'animal en chair, mais il agissait à ma volonté, chaque mouvement y obéissait. Mis en selles, je me pressa de retrouver le trace jusqu'à une sorte de falaise... non, plutôt la bordure d'une île, menant sur une étendue sans fin. Une arche immense y était postée. J'ignorais au premier regard l'utilité d'une telle structure, mais les traces semblaient mener vers celle ci, s'arrêtant juste à sa limite. Mon cheval freina le pas, se posant juste devant. Je pris alors la décision d'en descendre, m'approchant de la zone de vide entre les deux extrémités de l'arche. Y passant brièvement les doigts, je ressentait une énergie particulière, sûrement un portail animé par une technologie ou une magie sophistiquée. Je me doutais alors que le véhicule n'avait pas chuté après avoir passé cet espace vide. Je reprenais alors place sur mon destrier pour traverser cette arche, ignorais bien ce qui pouvait m'attendre au delà.
Me retrouvant alors sur une sorte de route, construite par la population locale probablement, je pouvais constater autour de moi de nombreux signes de vie intelligente, constatant la présence d'affiches plus déroutantes que les autres sur des personnalités de ce que nous avions connu comme Nintendo World. Bien que nos images semblaient détournées par le probable millénaire qui nous séparait de cette époque selon Jonathan, cela ne fit qu'épaissir mes doutes sur l'identité de ce monde. Suivant alors l'unique route qui s'offrait à moi en faisant abstraction de toute les diversions visuelles qui étaient parsemées parmi les murs et panneaux, ne me mis pas longtemps à tombé sur un véhicule arrêté, un bus, arrêté par des voitures de police apparemment. Connaissant le caractère imprévisible de certaines personnes, j'étais quasiment sur d'avoir saisi la tournure des événements.
Arrivé parmi le groupe d'éveillés, je contournais le bus pour me faire plutôt discret, toujours assis sur mon cheval. Je pouvais entendre plusieurs choses une fois à une distance raisonnable.
"Anciens de Nintendo World, vous êtes invités au grand banquet de Dame Astrid, la Reine de l'Humanité. Nous attendions votre réveil. Si vous voulez y participer suivez moi, nous allons au château d'Horuna."
Anciens de Nintendo World, Reine de l'Humanité, notre réveil.... trop d'informations floues dont certaines personnes étaient au courant, je ne sais vraiment comment. Cela me frustrait que cette femme en savait bien plus que nous sur ce qui nous était arrivé. Je me devait de faire comme les autres et suivre cette femme, nommée Nephenie. Je m'introduisait naturellement dans la marche qui avançait en direction de l'apparent château de cette reine, probablement responsable des lieux. Je me méfiais naturellement de personnes sachant trop d'information à notre sujet, cela pouvait même devenir dangereux, mais il fallait sûrement prendre le risque pour en savoir plus, c'était le seul moyen. Je comptais m'adresser à notre guide et interlocutrice depuis mon cheval, après Boule rose, présent juste à coté. Je les prenais de haut malgré tout en laissant paraître un air tout à fait désintéressé.
J’imagine que vous n'êtes pas une simple porte parole. Si votre fonction est plus intime de cette fameuse reine, peut être pourriez vous nous éclaircir sur l'identité et l'histoire de celle ci, tout en nous expliquant qui nous sommes sensés êtres aux yeux de votre monde, simple question de formalité ma chère.
Quelle galère. À vouloir obtenir une place a l'arrière du bus, je me retrouve paralysé, saucissonné sur un bouclier tiré par un bus. Alors sur les premiers kilomètres, ca pouvait aller, j'etais dans le coma. Enfin. Le coma, c'etait peut-être exagéré. N'empêche, j'aurai peut-être du resté assommé quelques dizaines de minutes de plus, parce que se réveiller sans pouvoir bouger grâce a sa propre connerie en ressentant absolument TOUTES LES PUTAINS D'IRRÉGULARITÉ AU SOL qui me cognent le bouclier contre la tête, sans oublier qu'etant en déphasé par rapport au bus, les virages étaient extrêmement dangereux: je risquais à chaque fois de me manger un véhicule, un poteau, me retrou ver a me manger toute une pente de terre ou finir entre le bouclier et le sol.
N'empêche, le réveil aurait été vachement brutal pour le coup.
Enfin, tandis que je me répétais "c'est quand qu'on arrive!" Evoli était assise sur mon dos, en train de profiter du voyage, qu'est ce que j'envoie sa place... J'avais envie de me gratter le nez, et autant vous dire que c'était vraiment chiant de pas pouvoir ne serait ce bouger le petit doigt pour le faire. Ce fut seulement après une ellipse temporelle que je ne vous raconterai pas qu'enfin, du neuf se préparais: du coin de l'oeil, une voiture plus habillée que mon kart nous poursuivis, avant que j'envoie une autre. Des gens gueulais avec une sorte de trompette pour gueuler plus fort, racontant comme quoi il y aurait un détournement.
Franchement. Ils ont même pas vu le passager clandestin et son animal de compagnie derrière le bus? Quoiqu'il en soit, le bus s'arrêta, ce qui me fit passer dessous, entre ses roues, avant de ressortir par devant, continuant ma route sur une dizaine de mètres, avant que je sois stoppé par ma canne à pêche, qui était toujours accrochée.Tournant péniblement ma tête, je prononçais ces mots, lassé:
-Rosstail: Je suis trop jeune pour ces conneries... J'e nai maaaarre....
Je sortis du bus en dernier, attendant que les enfants se pressent autour du véhicule à cause de l'annonce des policiers qui nous avaient interpellés. Ne soulignant pas l'action de Flandre, que j'avais parfaitement vu sans pour autant intervenir, je m'avançai au niveau de Roy. Lorsqu'un policier me demanda si j'avais détourné le bus comme le conducteur l'avait si bien dit avant de s'enfuir, je répondis un "Oui" si profondément ancré qu'il ne pouvait être contesté. Un "Oui" qui déstabilisèrent les forces de l'ordre, peu habituées à un tel franc-parler. Du moins, c'est ce que j'avais cru remarquer. Je m'en fichais un peu.
Une garde, habillée différement, s'approcha et nous indiqua qu'une certaine personne nous attendait. Fronçant les sourcils, je me demandais qui pouvait être assez informé pour savoir que "nous" étions arrivé dans ce monde futur là où nos images ne semblaient plus qu'être des légendes.
- Jonathan a toujours voulu être acteur,soufflai-je à Roy sans décoller mon regard de mon affiche de film.
Tournant mon regard vers la demoiselle du nom de Nephenie, je déclarai :
- Bon eh bien, qu'est-ce que vous attendez ? Et Magicka et Flandre viennent aussi.
Se contenta simplement de répondre Néphénie aux personnes qui étaient venu lui parler. La présence des anciens du monde s'appelant autrefois Nintendo World ne la réjouissait pas une seule seconde. Pour elle, ils étaient tous responsable de l'état désastreux dans lequel ses ancêtres avaient récupérés ce monde et les savoir à nouveau sur Next Wave ne la rassurait pas du tout. C'est pour ça qu'elle ne se contenterait que de les ramener à bon port, à Dame Astrid, mais elle ne ferait pas plus.
Alors que Néphénie avançait à pas rapide, le décor changea petit à petit, passant des plaines d'Horuna à une très grande ville très animée, peuplé de gens de différents horizons. La diversité des ethnies était très surprenante et chacun semblait vivre en harmonie les uns avec les autres. La garde d'Astrid se dirigea vers le gigantesque château en plein milieu de la ville, accompagné de toutes les personnes qui avaient souhaité l'accompagner, et pénétra dans l'enceinte du bâtiment. Montant un escalier en colimaçon, elle poussa une grande porte et conduit enfin le groupe à l'endroit approprié.
« C'est ici. Tâchez de bien vous conduire, je vous ai tous à l'oeil. »
De l'autre côté de cette grande porte, un banquet gigantesque. Alcool, nourriture étaient étalés sur de grandes tables recouvertes de nappes blanches, mise bout à bout afin de former une sorte de U. Dans le centre dudit U, des bouffons et des bardes animaient le repas. Au milieu de la table au centre du U, une jeune femme se leva, une couronne assertie de nombreuses pierres précieuses sur la tête, et se dirigea vers le groupe.
« Anciens de Nintendo World, je vous attendais. Je me nomme Astrid et je suis la Reine de l'Humanité, celle qui dirige Next Wave. Asseyez-vous, j'ai beaucoup de choses à vous dire. »
« Là c'est certain, je ne reconnais définitivement plus Hyrule... »
Le groupe qui venait de faire la rencontre de cette Néphénie réagit tous en chœur pour insister sur le fait qu'ils souhaitaient faire connaissance avec celle qui avait repris les reines d'Hyrule, à présent connue sous le nom de Lorule. Le tout fut très festif, on aurait même dit un jour de fête lorsque tous, entrèrent dans ce qui semblait être une sorte de Citadelle. Il y avait là des vestiges assez anciens, faisant penser à leur temps, mais plusieurs panneaux d'affichages et de publicités diverses fit revenir Link sur terre, insistant bien sur le fait qu'ils n'étaient plus dans leurs temps. D'autres variétés de banderoles étaient attachées ci-et-là et des ballons flottaient dans les airs, comme pour fêter la venue de nos héros dans ce lieu que Link avait jadis connu. Mais il n'avait plus l'air du Château d'Hyrule qu'il avait connu : où était passé le pont-levis ? Et la muraille protectrice ? Les grandes haies du jardin étaient-elles toujours présentes ? A cette question, il constata rapidement qu'une cour se trouvait de l'autre côté mais inaccessible pour eux à cet instant même où Link n'arrêtait pas d'observer les lieux autour de lui, s'efforçant de retrouver le moindre détail qui lui paraîtrait familier. Se posant mille et une autre questions, le garde royal qui faisait office de guide leur ouvrit une grande double porte, quémandant de se tenir sagement. Et il n'était pas inutile de le demander compte tenu du brouhaha ambiant que leur arrivée dans ce monde avait généré. Par mesure de sécurité, Pignouf qui était toujours assommé, fut remis à l'un des gardes, l'amenant en direction de l'écurie royal, pensant qu'il pourrait bien servir à quelque chose, là-bas.
« Dame Astrid...C'est un honneur pour moi. » fit Link en s'inclinant avant de trouver sa place dans le buffet qui avait été préparé, sommes toutes à leur attention. Une fois de plus, l'Hylien préférait se la jouer poli, au delà du simple fait qu'il trouvait cette fête assez étrange : était-il prévu qu'ils se réveillent de la Pandorica un jour où l'autre ? Link fut le premier à s'asseoir, espérant que quelqu'un de pas trop lourd allait s'asseoir à ses côtés, tandis qu'il épiait le reste des invités à la table : des nobles et des personnes de hauts rangs, sans nul doute. Le peuple était-il seulement autorisé à pénétrer dans l'enceinte du Château ? Il n'avait qu'une hâte, c'était d'en savoir plus sur cette Astrid qui, malgré tout, semblait pour le moins charismatique. Mais l'Hylien restait méfiant : il serait prêt à lui proposer son aide en échange d'une seule et unique chose : un moyen de rentrer chez eux...Ou du moins, que lui et ses amis puissent le faire. Il ne préférait pas que Flandre ou d'autres retrouvent un jour la temporalité de ce qui avait provoqué un monde en déclin. Enfin, ressentant le fait que tout le monde était plus ou moins gêné, Link se permis de dire un mot, en étant par ailleurs assez direct, en attendant que Sa Majesté leur explique la situation. Au pire, on lui demanderait d'avoir la bienveillance de se taire. Au mieux...Cela ferait une magnifique transition pour en savoir plus sur Horuna et ses alentours.
« Eh bien, le réveil n'a pas été de tout repos...Toutes ces longues années sans savoir comment le monde allait se transformer...
...Mais, à en croire toutes ces histoires dérivées sur nos aventures...on dirait bien que vous et votre peuple vous nous connaissez déjà. Attendiez-vous notre réveil ? »
Tandis que certains d'entre eux tentèrent d'entamer un dialogue avec Néphénie, Faust restait dans son coin. L'idée de vouloir la parler fut tentant. Cependant, il y avait déjà trop de personnes devant la femme en armure. De plus, le bouc se disait peut-être que celle-ci ne faisait que son boulot et qu'elle n'en savait pas plus que Dame Astrid. Sa réponse semblait confirmer la pensée du cornérien, à moins qu'elle voulut garder la vérité secrète. Dans tous les cas, Faust préférait regarder le paysage et d'attendre de rencontrer sa supérieure, plutôt que d'aborder avec Néphénie. De toute manière, il avait tout son temps pour découvrir le nouveau monde. Du moins, l'anthropomorphe préférait d'explorer à sa guise malgré que le contexte lui oblige à explorer à un certain rythme. En observant l'environnement, Faust ne fut pas dépaysé à la vue des bâtiments ou de la plaine. Mais, par rapport à Hyrule, aucun élément ne lui était familier.
Le groupe arriva au château. Le bouc se demanda si ce dernier avait gardé quelques traces après un millénaire. Bref, les personnes venant de Nintendo World ainsi que la garde de Dame Astrid furent devant la porte. La soldate demanda à ceux qui l'ont suivie de se tenir à carreaux. Le cornérien n'avait pas besoin de cet avertissement puisqu'il était calme de nature. Mais, un rappel n'avait rien de mal, surtout quand il s'agissait de cadrer quelqu'un du genre agitateur.
Au delà du seuil de la porte, Dame Astrid se tenait debout derrière une grande table. De la nourriture ainsi que des boissons étaient disposés dessus. Au centre, des artistes exerçaient leur profession, dans le but de divertir. Tout était organisé de tel sorte d'accueillir les anciens de Nintendo World dans de bonnes conditions ainsi que d'oublier l'incident aux ruines. Dès que la reine invita les personnes à s'asseoir, Faust hocha la tête, tout en restant silencieux. Il retira sa veste qu'il déposa sur son dossier avant de s'asseoir à côté de Link. A peine assis, l'elfe débuta une conversation avec la souveraine de Next Wave. Décidément, son ami ne tenait pas en place. D'un côté, Faust comprenait sa position et son impatience. Cependant, Dame Astrid avait bien précisé qu'elle allait raconter pourquoi elle les connaissait. Le cornérien voulut lui demander de rester patient. Mais, Faust restait passif. Il attendait l'histoire du pourquoi et comment les personnes présentes étaient arrivés ici.
Le robot rouge semblait ne pas faire très attention à moi. J'avais beau fait "toctoc" sur sa carcasse métallique rouge il ne semblait pas réagir. Ho non ! Serait-il casser ? Non non non et non ! C'est encore de la faute de cet elfe et de cette boule de gomme ! J'ai encore un jouet de casser ! D'abord la sorcière, ensuite la torture qui à disparue, puis ma sœur également, le hérisson noir qu'on me dit que j'ai pas le droit de voir et puis enfin le robot qui ne fait pas attention à moi après tant de temps sans le voir ! C'est pas juste ! Qui sera le prochain ? La magicienne qui ma donner une sucette ? L'homme aux grandes ailes qui se montre gentil avec moi ? Espèce de... kyah ! J'ai pas de nom pour désigner ce soit disant héro qui me répugne !
J'accours à côté du dénommée Gozen qui lui ne m'oublie pas heureuse, je me colle à ses côtés, refusant de le lâché ne serait-ce qu'une semelle. Comme ça, si l'elfe veux casser mon nouvel ami, il tâtera de très près ma Laevateinn ! Je ne cesse de regarder ce maudit héros de manière assez agacer, il m’énerve. Puis... puis... Onee-sama m'a toujours dit que c'était impoli de s'assoir à la table de quelqu'un d'autre sans qu'on y soit invité ! C'est pas parce que il y a un banquet ici qu'il y est forcément convier. Puis le voilà qu'il se lamente d'un réveil pénible ! Il peut bien parler, il se réveil avec des amis à ses côtés ! J'ai été chanceuse cependant, il y a des gens très gentils avec Flan-chan... Alors qu'on est dans la salle, je regardais un peu partout, mais contrairement à la majorité, je ne perdait pas trop de tant à contempler la banalité de l"humanité" de cette soit-disante reine, et je ne perdit pas mon temps à l'écouter également... elle devait surement pas dire grand chose d'important... C'est une humaine puis en ces lieux, les gens qu'on à rencontrer semble ne pas aimer la magie. Tous des fermé de l'esprit ! C'est très désagréable ! Ho mais au fait cette chèvre elle n'a pas prononcer un seul mot après tout ce qui c'est passer. Mais d'un autre côté elle s'est assise à côté de "monsieur je m’apitoie sur mon sort"... hmmm... j'aime bien les gens qui ressemble à des animaux, on dirait des grosses peluches... Ça me rappel Bowser qui lui aussi était gentil avec moi, mais je en l'ai pas revue non plus. En sois il n'y avait pas grand chose d'intéressant, mais je fixait longuement les couverts, avec une certaine crainte. Et si... et si c'était des couverts en argent ? Et si ce satané elfe s'armait d'une de ces fourchettes et m'attaquait ? Buh... j’espère qu'ils sont pas en argent... j'aimerais quand même avoir un bout de ce délicieux gâteau à la fraise là bas... il à l'air délicieux... Enfin si je suis invitée à cette table... mais vus que la madame là, avec une couronne pas terrible sur la tête est une humaine, je doute fort avoir une place là dedans. Et si je lui demandait ? Sa serait plus simple non ?
-Excusez moi madame heu... Astrale... Est-ce que je peux m'assoir ? J'ai mal au jambe à force de marcher !
Et c'est ainsi que la vampire démontrât toute l'étendue de sa sottise de cette manière car effectivement, il était clair qu'elle n'avait strictement rien écouter et était trop occupée à se demander si les couverts étaient en argent ou non. Regardant un peu le reste du monde qui semblait la regarder comme si elle venait de commettre une énorme bêtise elle repliât ses ailes et remarquât que l'homme et la magicienne gentil avec elle était assis à la table. Enfin.... elle était simplement debout, ici, comme une idiote et réalisant sa bêtise elle allât d'un pas presser vers le dénommer Gozen et la magicienne Magicka, pour s'installer au final à côté de la magicienne et murmurer quelque chose.
-Gnn... je... j'ai loupée quelque chose ? Je... dit... tu crois que les couverts ils sont en argent ?
Elle avait les yeux fixer sur les couverts devant elle, n'écoutant toujours pas ce que la reine disait en sois. Surement que c'était bien trop sérieux à son gout. Elle n’osait pas mettre ses mains sur la table, ne voulant pas prendre de risque avec ces couverts dont elle ignorait tout.
Saucissonné devant le bus, je n'arrivais pas à me sortir de ce foutu câble de canne à pêche, si bien que plus je me débattais, plus cela se resserrais sur moi, risquant à chaque instant de m'étouffer. Je venait d'inventer le bolas Pokémon, félicitation. tandis que certains types s’arrêtaient pour m'observer bizarrement comme ce fut le cas tout à l'heure avec la bande de gnome et de professeur hérétiques. D'autres se foutaient de ma gueule, tandis que le reste n'en avait rien à foutre. Je préférais nettement cette dernière catégorie de personne, au moins c'était moins gênant. Ne pouvant rien faire à part parler, je leur disais de se casser avant qu'ils ne se prennent un mur dans la face, sans aucune transformation en golem de pierre pour les protéger. Après ça, je fit une dernière tentative de me libérer, en vain. Méditant quelques secondes encore une fois sur le sens de ma vie, une voix venant de je ne sais où parvint à mes oreilles pour me dire ceci:
"Sort toi les doigts du cul."
Et là, coup de théâtre. Ma motivation revenait, les idées aussi. J'appelais Evoli, toujours cachée afin qu'elle coupe le fil en mordillant ceux-ci, ce qu'elle fit sans hésiter. Heureusement que j'en ai des rouleaux de fil de canne à pêche, c'est bien la seule qui soit de qualité. Elle mit un peu de temps, mais au moins, j'étais libre. Je lui demandais ensuite où est-ce que le groupe était parti, elle couru en direction de ceux-ci, que je suivais à mon tour, avant d'arriver à une salle de banquet où Gozen, Flandre, Chêvrolet, Link et Pastis étaient présents. Tandis que Flandre demandait à s'asseoir, je me magnais d'arriver car je devais surement avoir perdu une bonne partie de la conversation. Au passage, je saisis une petite coupole remplie de biscuits d'apéritifs avant de le tendre à mon familier et de le caresser, avant de tendre ensuite l'oreille. Car il y avait surement une personne importante, là.
Après avoir dégusté les crackers, Evoli sauta sur l'une des tables de banquet pour y rejoindre Flandre qui n'était pas loin de Gozen, sautillant de joie car elles ont toutes les deux un point commun: elles ont envie de s’arrêter de bouger.
Conviés a un banquet ? Alors que notre interlocutrice nous accompagnais sans un bruit à travers une grande ville qui semblait prospère, je rejoignais mon ami rose pour discuter de la situation, histoire de profiter de la balade. Je me faisais la propre remarque que ce monde semblait bien plus en paix que celui que nous avions quitté, raison suffisante pour prouver que nous avons rien de bien a apporter à celui ci. J'étais toujours sur mon cheval de poussière, marchant fièrement a coté des autres.
Boule de gomme, je me demande une chose, je ne sais pas si toi même tu t'es posée cette question, mais ne pense tu pas que nous ne devrions pas être la, que ce monde se porterais mieux sans notre retour ? Il semble en paix, sans la moindre menace à l'horizon. Nous arrivions près de la bâtisse qu'était le château d'Horuna, au centre de la ville, surplombant n’importe quel autre bâtiment. Après un escalier, nous nous retrouvions dans une salle de banquet, disposée en U, avec en son centre une femme dotée d'une impressionnante couronne. Il s'agissait alors de la reine de l'humanité, titre en tant sois peu stupide, aussi exagéré que son énorme coiffe. J'avais du mal à la cerner dès le premier regard, elle nous accueillait de manière très simple, nous invitant à sa table, tout en étant dans l’exagération.
Je prenais place de moi même, ne prenant même pas l'opportunité de choisir une chaise, un monticule de poussière arcanique venait se former sous mon postérieur, posé non loin de la reine. Assis de manière relaxée sur un coussin de poussière, je croisais les bras derrière ma nuque, laissant des couverts magique se former pour récupérer la nourriture ici présente pour l'amener direction dans ma bouche grande ouverte. Peut être manquais je de manière, mais cela ne m'importais qu’extrêmement peu. Je me rendais compte que la vampire qui accompagnait désormais le groupuscule de Reclaimer était dubitative devant la nature des couverts disposés sur la table, probablement que les légendes comme quoi les vampires sont "allergiques" a l'argent ne sont pas que des légendes. Claquant des doigts, des couverts en poussière arcanique semblables aux miens vinrent se déposer devant elle, flottant dans les airs en attendant qu'elle daigne les prendre si l'envie lui en prenait. Valait mieux ne pas la contrarier pour éviter un quelconque incident diplomatique.
Me goinfrant sans retenu des victuailles qui nous étaient réservées, je tournais la tête en direction d'Astrid, il y avait trop de questions dont elle avait la réponse. Une main vint se former entre elle et moi, une main de poussière arcanique dont l'index pointait la reine. Ravalant ma nourriture, je souhaitais lui signaler quelques détails, pour être le plus clair possible.
Je ne vais rien vous cacher ma chère reine de l'humanité et de ce que vous voulez au final, je doute que notre venue ai quoi que ce soit de positif en réalité. Votre monde semble en paix et je ne vois pas ce que nous pourrions vous apporter à part la création de nouveaux conflits. La ou il y a une menace, il y a des héros, alors si nous sommes ici présents....
Mon regard commençait à prendre un air bien plus sérieux. Je réfléchissais encore à la question de notre arrivée ici pendant que je parlais. La main de poussière vint alors accélérer dans la direction d'Astrid pour s’arrêter à quelques vingtaines de centimètres de son visage.
Pas de réponse de la part de la guerrière mal-aimable, tant pis. Toutefois Eloaf s'adressa à la boule de gomme : -Boule de gomme, je me demande une chose, je ne sais pas si toi même tu t'es posée cette question, mais ne pense tu pas que nous ne devrions pas être la, que ce monde se porterais mieux sans notre retour ? Il semble en paix, sans la moindre menace à l'horizon.
Et il était vrai que tout cela ne tournait pas rond.
-Peut être une nouvelle menace se trouve en embuscade de ce monde et c'est pour ça que l'on nous a ramener ?... Je n'en sais rien mais quelque chose me dit que tout cela s'éclaircira bientôt.
Kirby Bros et les autres pénétrèrent dans la grande salle par une grande porte spectaculaire. Derrière un banquet visiblement animé, une sorte de reine couronné avec une couronne plutôt disgracieuse tant les pierres précieuses la couvrant sont différente...Mais le guerrier des rêves écoute celle-ci s'adressé à eux malgré tout :
« Anciens de Nintendo World, je vous attendais. Je me nomme Astrid et je suis la Reine de l'Humanité, celle qui dirige Next Wave. Asseyez-vous, j'ai beaucoup de choses à vous dire. »
Et c'est ce qu'il fit allant s'asseoir à la chaise la plus proche, malgré la nourriture et la boisson abondante, il ne consomme rien, il préféré écouté les autres individus présent parler entre eux ... Où à Astrid. Tout cela n'empêche pas la boule de gomme de ce mettre à songer que pour une ville moderne ce banquet fait très vieux jeux, la Reine de l'humanité serait elle old-school ?
Et Eloaf posa la dite question que j'espèrais, y a t'il une menace ?
J'en profitais pour ajouter la mienne avec sincérité : -Vous avez l'air aussi de savoir beaucoup sur nous, mais vous madame, qui êtes vous ?
C'est vrai après tout, cette Astrid "Reine de l'humanité" rien que ça, était bien mystérieuse...
Quelques héros, quelques légendes, quelques monstres... Lâchés sur un monde ayant fait peau neuve, au prix de mutilations si majestueuses qu'elles en avaient redéfini le tracé de manière totale. Absolue. Héros qui, dans l'espoir de se voir ôter les œillères apposées sur leur regard par plusieurs siècles d'un sommeil au goût de mort, s'étaient laissé prendre au piège du faste cérémonial. Illusions de grandeur. Encore et toujours les mêmes illusions à travers lesquelles le Roi Boo se devait d'évoluer sans heurts, avec l'aisance inhumaine qu'offre un recul sans émotions sur e monde et ses folies.
Les tables ployaient sous le poids de la chaire passée sous la chaleur des fours, morte, alors que s'entendait, pour quiconque n'appartenait plus au royaume des vivants, le gémissement de la fibre végétale composant le mobilier. Ployait aussi la dignité, la dignité de ceux, dits bouffons, qui bradaient leur honneur en pitreries dans l'espoir de distraire les convives d'un autre temps. Presque tous les ignoraient. Derrière la musique grandissait le silence. Silence tendu, une corde fine et tranchante, un lien sans confort unissant alors tous ceux, sans s'aimer pourtant, se retrouvaient du même côté d'un fossé creusé dans le temps. Des doutes, des question... L'Espoir... La Peur...
Astrid trônait, Reine de l'Humanité, dressée avec autant de droiture que ses vertèbres pouvaient l'endurer et, face à elle, dans le lointain des masses de convives troublés, quelque chose la contemplait. Un reflet, à peine visible dans les ombres. Un reflet, le reflet d'un Monarque, reflet vidé de sa substance. Seule restait la Couronne. L'Améthyste. Le cristal unique était comme le contrepoids de la multitude de joyaux de la proclamée souveraine. Le silence fantomatique contrepoids de la parole humaine.
Edit de Faust Arion : *mode fan de série on* Je veux savoir si Astrid est en fait la petite petite petite... petite fille de Gozen et si Link est en fait He Man *mode fan de série off*