Le château champignon ,ainsi que le royaume éponyme, appartenait désormais à la guilde du Phénix Noir. Il était grand temps que les choses changes dans ces pitoyables terres, où régnaient quiétude et....pouah!...bonheur! C'est ainsi que les membres de la guilde organisèrent une petite réunion dans la salle du trône, sous le thème: "Que faisons nous, désormais?". L'atmosphère de la pièce était...étrange. Virevoltant ça et là, le Roi Boo affichait son plus beau sourire, comme à son habitude, trônant en bout de table. A sa droite, se tenait Rengar, qui semblait, quant à lui, plutôt irrité du fait de devoir rester assis à attendre. Ce n'était pas le thé à disposition qui allait le calmer. Enfin, à la gauche du fantôme, se tenait le Serpent Noir, alias Satojin, installé confortablement sur son fauteuil, les jambes croisées et une tasse à la main. Il affichait un air d'auto-satisfaction. Lorsqu'il eut fini sa tasse, il appela un toad, qui le lui la remplit aussitôt. Satojin s'empressa alors de lui verser tout le liquide bouillant sur la tête, puis, regardant le toad, éclata de rire. Puis, se redressant sur son fauteuil, il mit ses deux pieds sur la table et dit:
-Mes très chers amis, maintenant que nous sommes tous là ou presque, je vous propose de commencer à débattre de la suite de nos objectifs quant à la guilde. Il apparaît que, si la totalité de notre opération fut une réussite, nous devons trouver d'autres choses à faire. Cependant, je ne vous cacherais pas que, à l'heure d'aujourd'hui, nous sommes faibles. Chacun d'entre-nous sommes de pathétiques asticots, des larves rampant dans la boue et dans les excréments. En effet, nous n'allons pas nous mentir: si nous avons réussi à prendre ce château, c'est uniquement parce que nos adversaires étaient encore plus faibles que nous. Nous n'avons, par exemple, pas eut d'autres guildes sur le dos pour nous barrer la route. C'est pourquoi, en premier lieu, il nous faut augmenter notre puissance, afin de pouvoir écraser tout adversaire qui oserait se dresser sur notre chemin. Je vous propose, en premier lieu, de m'aider dans mes recherches. En effet, si je retrouve la totalité de mes artefacts, je pourrais rivaliser avec n'importe qui dans cet univers. Mais, en attendant, j'attends vos propositions.
Le Serpent Noir croisa ses mains derrière sa tête, un grand sourire malsain sur le visage.
Ainsi après ces beaux discours et la prise en main stratégique du royaume par la guilde du Phoenix noir et ses troupes, Rengar constatait déjà que les troupes prenait les choses en mains et prenait présence et place partout pour s'assurer que les choses continue de tourner dans le royaume Champignon. D'ailleurs, même le château champignon qui avait été bien amoché après la conquête était en réparation. Des Toads ouvriers au teint blafard et livide probablement parce que conscient de réparer leur propre cercueil, allait de si et de là sous les yeux moqueur et rieur des fantômes qui n'hésitait pas le moins du monde à les gêner, les effrayer voir les torturer en boucle.
Le chasseur blanc avait retrouvé place dans la grande salle du trône où s'était précédemment joué une furieuse bataille. Les cadavres avait été retiré, et du mobilier apporter, au centre de la grande salle le nouveau prisme de la guilde brillait d'une lueur malsaine. Rengar n'était pas assis et du haut de ces 2 mètres 15, il semblait plutôt ennuyé.
-Mes très chers amis, maintenant que nous sommes tous là ou presque, je vous propose de commencer à débattre de la suite de nos objectifs quant à la guilde. Il apparaît que, si la totalité de notre opération fut une réussite, nous devons trouver d'autres choses à faire. Cependant, je ne vous cacherais pas que, à l'heure d'aujourd'hui, nous sommes faibles.
-Parle pour toi. Rengar en effet ignorait après tout qui était cet individu et pourquoi il se tenait là à cette table synonyme de pouvoir et d'exploit.
-Chacun d'entre-nous sommes de pathétiques asticots, des larves rampant dans la boue et dans les excréments. En effet, nous n'allons pas nous mentir: si nous avons réussi à prendre ce château, c'est uniquement parce que nos adversaires étaient encore plus faibles que nous. Nous n'avons, par exemple, pas eut d'autres guildes sur le dos pour nous barrer la route. C'est pourquoi, en premier lieu, il nous faut augmenter notre puissance, afin de pouvoir écraser tout adversaire qui oserait se dresser sur notre chemin. Je vous propose, en premier lieu, de m'aider dans mes recherches. En effet, si je retrouve la totalité de mes artefacts, je pourrais rivaliser avec n'importe qui dans cet univers. Mais, en attendant, j'attends vos propositions.
Le fier traqueur s'approcha de la table, et la frappa du poing avec violence, faisant trembler les jambes du serpent noir.
-Peu importe la guilde qui se serait dresser face à nous... Je les aurais écraser ! Il s'était exprimé avec rage. Après tout lui n'avait pas trouver l'adversité si faible, il avait même beaucoup apprécié ce combat. En même temps il avait eu un aperçu bien différent de cette conquête, il avait été bien plus proche de l'action et du danger que Satojin.
Puis il retira son point et plongea ses yeux félins, l'un bleuté et l'autre orange dans ceux de Satojin :
-Si ton nombre d'artefact a accumulé est limité. Tu le seras aussi. Toutefois j'accepterais de t'accompagner dans la récupération de ceux-ci, en échange bien sûr d'un service de même valeur de ta part.
L'oeil orange du fauve vit sa pupille se dilater légèrement, et la vision de Rengar devint bien différente, il vit à travers la matière la nature de Satojin, son corps battant dans cette enveloppe charnel, mais il vit aussi un autre spectre que celui du vivant, quelque chose de plus diffus et immatériel, une sorte de nuage mental. -En attendant.... Il est temps que tu te présentes plus amplement.
Et déclamant sa requête il s'écarta pour laisser un peu d'espace et de liberté à celui qui depuis qu'il s'était approché de la table avait été assez près pour distinguer toute l'ampleur de ces crocs...
L'Horloge marcha dans les couloirs du château à son propre rythme, chose rare car l'horloge détestait perdre son temps, donc il était souvent à courir dans tout les sens. Il l'aurait sûrement fait encore une fois si il n'était pas dans un si mauvais état. Non, il n'avait pas disparu pendant le combat pour le Royaume Champion : Il avait juste été pris par un 'petit' nombre de renforts ennemis qui venaient à la rescousse des autres. Dommage pour eux, l'horloge n'était pas de bonne humeur. Et c'est à coup de piège temporel qu'il a appris à ces petits soldats qu'il ne fallait pas lui faire perdre son temps, quand il savait que la victoire était déjà gagné d'avance. Bon, d'accord, vu l'état de l'horloge, ce n'était peut-être pas aussi facile qu'il laissait penser. Ses vêtements avaient étaient déchirés à certains endroits, et un liquide noir en coulait, appartenant sûrement à Tony. Et son épée avait gagné une jolie teinte rouge sang. Mais en fin de compte, ça a valu le coup : tout les renforts qui tentaient de passer en force ont échoués, et cette erreur leur à coûté la vie. L'horloge esquissa un sourire à ses souvenirs.
Après une courte marche, Tony trouva la salle du trône, ou des voix s'élevaient. D'accord, là il devait vraiment être à la bourre si une réunion avait été prévue ou quoi que ce soit pendant qu'il était à l'écart. Sans hésiter, il y entra, ou se trouvait le Roi Boo, le chasseur et... Hm ? Tony avait un doute sur l'identité de la troisième personne. L'horloge préféra s'approcher du Fantôme et lui adresser quelques paroles.
- Roi Boo, j'espère que vous excuserez mon retard ainsi que l'état dans lequel je me présente, mais j'ai du montrer à quelques renforts ennemis...
Sur ces mots, le sourire de Tony s’agrandit, et sa voix devint plutôt grave et sombre. - … Qu'ils n'étaient point les bienvenus ici.
Alors que l'Horloge était prête à lancer un petit rire moqueur sur sa victoire, une sorte de crissement pas des plus agréable à entendre pouvait se faire entendre de Tony, qui se courba légèrement mais qui essayait de garder sa posture la plus droite possible, même si on pouvait voir son visage montrer qu'il avait pris de sacrés coups au combat.
- Ah, pardonnez-moi... Je crois que certains de mes rouages ont été 'légèrement' déréglés. Je reviens dans quelques instants. Sur ces mots, l'Horloge se retira de la salle, et regarda ses blessures. Il était peut-être temps que l'horloge se répare de nouveau avant que quelqu'un d'autre le voit dans cet état. Tony se retira donc quelque part le temps de réparer ce qu'il pouvait le plus vite possible.
Le crépuscule, laissant tomber sa lumière rouge sur un château dont les murs l'étaient devenus, filtrait à travers les quelques fenêtres encore sans vitraux de la salle du trône. Autant dire qu'elles se faisaient rares, les Toads, Goombas et Koopas ayant fait preuve d'un zèle impressionnant à partir de l'instant où le Roi Boo avait fait appelle à ses petits protégés, spectres et revenants e tous genres, pour faire office de contre-maîtres. Certes, ils avaient eu à déplorer quelques chutes du haut des murs, mais après le massacre de l'après-midi, qui allait réellement se plaindre d'une ou deux pertes supplémentaires ? De plus, il ne s'agissait là que de regrettables accidents... Aussi désormais, les trous béants dans les parois malmenées par la guerre qui jusqu'alors donnaient sur le ciel sans nuages avaient été complétés par de grande mosaïques de verreries, mauves, violettes, bleues, rouges, dont les motifs abstraits rappelaient pourtant la forme torturée d'un sourire carnassier, semblant dévorer les rayons du soleil, ne laissant passer qu'une lueur pâle, froide...
Pour palier à l'obscurité naissante et apporter une lueur supplémentaire à celle du soleil moribond et celle du Prisme qui pulsait au centre du décors, des dizaines de bougies avaient été réparties à travers le lieu, propageant à travers le vide les échos des mèches se craquelant sous l'effet de la combustion, des gouttes de cire tombant sur la pierre lisse des dalles de marbres et... ceux des gémissements. Car les dizaines de bougies étaient toutes portées par des dizaines de Toads, les mains couvertes de cire brûlante, les yeux piqués par la chaleur... et le sourire ostentatoire.
-Bien. J'aime vous voir sourire, très chers sujets. Vous ne le pensez peut-être pas, mais je place votre bien-être au sommet de ma liste de priorités... Et je suis si heureux... de constater le zèle avec lequel vous tentez d'améliorer notre confort à tous. Et souvenez-vous... "Quand on n'a pas le sourire, on n'a plus rien." Et il serait dommage que vous ne soyez plus là pour admirer le redressement politique de ce pays. N'est-ce pas ?
La masse irréelle du Spectre fondateur de l'organisation dite le Phénix Noir, organisation qui venait de prendre en main l'avenir du Royaume Champignon, se tourna alors vers ses associés, attablés autour d'un service à thé délicat, véritable dentelle de porcelaine au service du plaisir des sens. Bowser avait au moins eu le bon goût de ne pas toucher à la vaisselle royale. Il sourit. Pas eux. Lentement, il regagna sa place, entre le grand traqueur Rengar, au regard planté dans le vide, une moue d'ennui sur son visage félin, et Satojin qui ne semblait n'attendre que la venue de son nouvel allié pour prendre la parole... Et ce fut bel et bien le cas, car à peine le Roi Boo revenu à sa place, une expression carnassière encore sur le visage, qu'il se mit à parler.
-Mes très chers amis, maintenant que nous sommes tous là ou presque, je vous propose de commencer à débattre de la suite de nos objectifs quant à la guilde. Il apparaît que, si la totalité de notre opération fut une réussite, nous devons trouver d'autres choses à faire. Cependant, je ne vous cacherais pas que, à l'heure d'aujourd'hui, nous sommes faibles. Chacun d'entre-nous sommes de pathétiques asticots, des larves rampant dans la boue et dans les excréments. En effet, nous n'allons pas nous mentir: si nous avons réussi à prendre ce château, c'est uniquement parce que nos adversaires étaient encore plus faibles que nous. Nous n'avons, par exemple, pas eut d'autres guildes sur le dos pour nous barrer la route. C'est pourquoi, en premier lieu, il nous faut augmenter notre puissance, afin de pouvoir écraser tout adversaire qui oserait se dresser sur notre chemin. Je vous propose, en premier lieu, de m'aider dans mes recherches. En effet, si je retrouve la totalité de mes artefacts, je pourrais rivaliser avec n'importe qui dans cet univers. Mais, en attendant, j'attends vos propositions.
-Peu importe la guilde qui se serait dresser face à nous... Je les aurais écraser !
Les mots du Serpent Noir avaient sans aucun doute atteint l'égo de Rengar, celui-ci bondissant presque sur la table pour y donner un violent coup de son point griffu. Ses yeux luisirent d'un étrange regard... Un regard occulte. Calmé, il sondait désormais la nature de son interlocuteur aux propos provocants, et fini par prononcer sa réponse, bien qu'il ne semblait pas partager le point de vue de Satojin sur plusieurs aspects de ce qu'était la nature du conflit.
-Si ton nombre d'artefact a accumulé est limité. Tu le seras aussi. Toutefois j'accepterais de t'accompagner dans la récupération de ceux-ci, en échange bien sûr d'un service de même valeur de ta part. En attendant.... Il est temps que tu te présentes plus amplement.
Il se disait prêt à porter assistance à l'être d'apparence -mais qu'étaient les apparences ?- humaine. Bien. Parfait. Ils se montraient raisonnables. Et plusieurs questions intéressantes avaient été soulevées.
-Huhuhu... Ravi de voir que mes chers associés sont soucieux de l'avenir de notre petite organisation... Seulement, malgré votre enthousiasme tout ce qu'il y a de plus touchant, j'aimerais que nous évitions de nous emporter au sujet de quelques considération qui se trouvent être, somme toute, plutôt légère face à l'immensité. Huu... Mais nous ne sommes pourtant pas là pour relativiser notre importance dans l'Univers, bien au contraire... Nous voilà réuni pour, je crois, nous y imposer, et ce malgré la volonté de quelques individus fort peu compréhensif de notre démarche... Quoique, peut-être l'ont-ils très bien saisi ? Quoiqu'il en soit, je souhaiterais revenir sur quelques une de vos remarques des plus pertinente. Premièrement, je pense que "pathétiques asticots" est un ensemble de termes bien trop vaste pour que nous en ayons la même définition et par conséquent le même ressenti, et il serait bien triste de mêler cet art qu'est la philosophie avec nos questionnements bassement pragmatiques de notre présente réunion... Cependant, il est clair que, dans l'optique guerrière de notre situation géopolitique... Géopolitique, quel mot merveilleux, tout cela fait paraître ce ballet terriblement sérieux, d'un coup... Nous ne serons jamais assez prêts. Et, par conséquent...
-Roi Boo, j'espère que vous excuserez mon retard ainsi que l'état dans lequel je me présente, mais j'ai du montrer à quelques renforts ennemis... Qu'ils n'étaient point les bienvenus ici.
Quelle surprise. Le sourire de l'interpellé, pourtant coupé en plein milieu de son discours, se fit plus grand encore. Il prenait même des proportions monstrueuses. Tony. Tony the Clock. Étrange gentleman qu'il avait réussi à ranger de son côté et qu'il avait, par conséquent, amené en ces lieux en prévision de la bataille qui allait se jouer. Seulement... Durant le combat, sa trace avait été perdue, et on l'avait présumé décédé. Une perte dommageable mais appartenant au domaine de l'illusoire, puisqu'il se tenait désormaiit devant, quoique dans un état relativement déplorable.
-Oh. Tony... Mais quelle charmante surprise... Pour tout vous dire, et en espérant ne pas vous vexer, nous vous croyions disparu à jamais dans les froides abîmes d'un décès aussi prématuré que... douloureux. Fort heureusement, il n'en est rien, et je suis ravi de vous revoir parmi nous. Comme vous pouvez le constater, cher partenaire, nos effectifs ont du être revus à la baisse, ce qui explique notre possible pessimisme quant à votre condition, mais nous avons pu aussi accueillir une nouvelle tête en la présence de Satojin ici présent...
Il fit un signe en direction de ce dernier, et adressa à son égard :
-Il s'agit ici de Tony the Clock, "homme" de bonnes mœurs de son état, membre du Phénix Noir ayant, pendant que nous nous occupions du prisme et alors que nous le croyions submergé, retenu "l'envahisseur" loin de nos portes avec un courage exemplaire... Huuuhehe...
L'intéressé se retirait pourtant, avec discrétion de la salle et, croisant le regard du Roi Boo, lui signifia que son état était véritable dégradé, et qu'il avait bel et bien besoin de soins qu'il allait de suite se procurer, à l'écart. Le Souverain ne l'en empêcha pas et, une fois l'être-horloge parti, reprit la parole, amusé.
-Que de surprises, mes amis... Que de surprises... Et de bonnes surprises qui plus est. Seulement, avant de reprendre le fil de mon récit, autant aborder une problématique que l'arrivée de notre cher Tony vient de soulever : les présentations. Car, très cher Satojin, Rengar avait doublement raison quand il t'a demandé de t'introduire plus en profondeur... Travailler avec des partenaires que nous ne connaissons pas, voilà une mauvaise idée... N'est-ce pas ? Mais. Mais, mais mais... Attendons que notre blessé revienne pour aborder le sujet? cela nous évitera de nous répéter inutilement, surtout que cette idée le répugne, et reprenons plutôt là où nous en étions. Nous préparer. Nous préparer à évoluer à travers ce magnifique champ de bataille que s'apprête à devenir Nintendo World... Et pour cela, la proposition de Satojin n'est pas idiote, mais fait presque figure de pléonasme au sein du Phénix Noir. Pourquoi ? Le Serpent Noir nous propose de l'aider à devenir puissant, mais il oublie qu'il s'agit de la nature-même de cette association : nous entraider, partager, et nous assurer une protection durable... Ainsi, je vous pose cette question, avant d'aborder d'autres sujets comme la gestion du territoire... Cette question est : Quels sont vos objectifs ?
Alors que le Serpent Noir achevait sa petite tirade, Rengar frappa sur la table avec violence...probablement dans l'idée d'intimider Satojin.
-Peu importe la guilde qui se serait dresser face à nous... Je les aurais écraser !
Une parfaite réplique de guerrier trop sûr de lui. Ces mots transpirait l'égo et l’orgueil, à tel point que Satojin en eût été écœuré...s'il n'était pas exactement pareil. S'il trouvait ce genre de discours d'un pathétique ridicule chez la plupart des êtres vivants peuplant l'Infinité, il devait admettre que le fauve devant lui avait le droit de se permettre de telles paroles. Au moins, il sera aisé de collaborer avec cette créature, puisque ces motivations n'étaient que belliqueuses. Ce dernier fixa d'ailleurs Satojin et lui dit, toujours avec le même ton agressif:
-Si ton nombre d'artefact a accumulé est limité. Tu le seras aussi. Toutefois j'accepterais de t'accompagner dans la récupération de ceux-ci, en échange bien sûr d'un service de même valeur de ta part.
Satojin sourit. Parfait, il était moins stupide qu'il en avait l'air.
-En attendant.... Il est temps que tu te présentes plus amplement.
-Qui...je suis?
A cet instant précis, le sourire du Serpent Noir s'étira encore plus. Ses yeux, désormais grands ouverts, fixaient Rengar avec une lueur malsaine. Satojin s'étira soudain et émit un petit rire.
-Je suis...un Dieu...
D'ordinaire, un rictus se dessinerais sur la face de toute personne entendant un tiers déblatérer une chose pareille. De plus, il était vrai que le Serpent Noir ne paraissait pas être complètement sain dans sa tête. Cependant... Tout aussi fou qu'il pouvait sembler... Dans cette assemblée des ténèbres... Où la folie et la cruauté sont les maîtresses incontestées... Personne ne douta de ce que Satojin dit.
-Ou plus précisément, je ne le suis pas complètement...Mais cela...mes amis...n'est qu'une question de temps et d'espace... Avez-vous déjà entendu parlé de la Méduse? Non? Héhéhé...Eh bien, laissez-moi vous conter cette légende...ou...non, peut-être pas cette fois. Enfin, si vous souhaitez un nom, appelez-moi Satojin, le Serpent Noir.
Tony fit un petit passage dans la salle visiblement il avait malgré son absence fait sa part de boulot lors de la conquête, toutefois il avait été blessé. Rengar écouta donc les paroles de chacun sans en dire plus. Visiblement Satojin se targuait d'être un Dieu, cela fit légèrement ricaner Rengar qui avait arraché un bras à "la mort", pour le fauve blanc de toute évidence tout ceux qui se disait Dieu était bien inconscient d'une part en s'attirant les foudres de qui ne serait pas d'accord et d'autres part car un Dieu ne prendrait pas la peine d'évoluer sur le plan terrestre, il y a certainement bien des choses moins ennuyante au delà.
Toutefois donc, c'était bien l'objectif de Satojin devenir un Dieu. Soit. Rengar décida donc de s'approcher pour explicité le sien.
-Mon objectif est celui de chasser toute les plus grandes chose de ce monde. C'est ma passion que j'exerce dans la chasse, et ma puissance que j'élève par celle-ci. L'idée de devenir le prédateur ultime se dressant au dessus de tout être vivant me plait bien.
Puis il croisa ses bras :
-Mais j'ai de nombreux Trophée à recycler déjà, il faut que je trouve un être capable de forger mes désir, et j'en ai découvert un a ma mesure. Lui est un Dieu. Et je ne pourrais l'atteindre qu'en traversant des dimensions qui ne me sont pas accessible. De même que mon pire ennemie m'attend caché dans une autres. Il me faut un moyen de les traverser pour pouvoir accomplir mes exploits futur...
Rengar avait bien dans l'idée de menacer le Dieu qui pourrait lui forger ses artefacts. Et il savait qu'il en avait les moyens, il avait sur lui le Masque Oni, un élément qui pouvait lui permettre d'atteindre des sommets de puissance si utilisé, et si un Dieu ne pouvait mourir, sous cette forme il serait tout à fait capable de le faire souffrir. Son pire ennemie quand à lui avait fuie et s'était réfugié dans une mini dimension semblable à une poche entre les plans, il s'était sans doute amélioré et pour Rengar il était l'heure de sa vengeance, si il gagnait, il se dresserait bien plus haut qu'autrefois parmi les plus fort de ce monde...
Retrouver son statut de Dieu, devenir l'Ultime Prédateur de ces mondes... Le Roi Boo le lisait dans leurs regards. La flamme qui se reflétait au fond de leurs yeux n'était pas celle des bougies, non, c'était celle de l'ambition. Le Fantôme, en sa qualité de Monarque, avait toujours su apprécier cette lueur, braise de désir incandescente dissimulée sous les cendres grises de l'âme... Mais leur âme n'était pas cendres. Elle était brasier. Bien... Il ne leur manquait plus qu'un monde à embraser. C'était donc sa tâche de le leur servire sur un plateau.
-Je vois... Je vois que vos objectifs sont clairs, et ne manquent pas de poésie. Je me dois donc d'accéder à toutes vos requêtes dans l'espoirs que vous acheviez un jour ce pourquoi vous vous dressez contre le monde...
Son sourire se cristallisa pour dévoiler un nouveau pan de ses dents et un rayon de soleil, le dernier, se retrouva piégé dans l'émaille surnaturelle, faisant émaner du rictus une lueur pâle et bleutée, contrastant avec le pourpre de ses yeux sans paupières.
-Quant à moi... Mes buts sont les vôtres et vos réussites sont les miennes, vous avez donc mon soutien inconditionnel... Je vous demanderai juste de répondre présent, quand les temps seront venus... Huhuhu...
Un cri emplit l'espace quelques secondes. Un cri lointain, déformé par l'écho, mais pourtant si parfaitement identifiables. Tous ici en avait déjà entendu, au milieu du sang et du feu de la guerre. Il s'agissait du cri d'un Toad. Ce dernier faisait partie des rangs des luminaires que leur Macabre Souverain avait disposé au travers de la salle du trône, forcés à porter les cierges massifs, les mains emprisonnées dans une coque de cire fondue. Seulement, les siennes ne l'étaient plus. La bougie s'était intégralement désagrégée en une flaque visqueuse sur le sol de marbre, mais le feu, lui, persistait. Ce n'était plus la cire qu'il entamait, c'était la chaire. Le Roi Boo ne daigna se retourner pour assister au spectacle, mais au travers de son être translucide, tous pouvait voir ce qui se passait. Le Toad n'avait pas cesser de sourire. Ses bras et son menton se couvraient de cloques, alors que la peau de ses mains s'était déjà décollée pour laisser voir une chaire noire, calcinée. Son sourire restait gravé sur ses lèvres tremblantes. La fumée se faisait épaisse, sombre, huileuse. Elle empestait la graisse brûlée. Sourire. Les gémissements de douleur se faisaient de plus en plus incontrôlés. Sourire. Son veston prit feu à son tour. Il ne souriait plus. Il hurlait. Il se débattait, se mit à courir. Une torche vivante.
Les ombres ondulèrent. Les spectres. Un craquement, le bruit d'une flamme qu'on éteint. Le bruit de quelque chose qui roule. Le bruit du silence. Le silence absolu. La flamme avait été engloutie par les ténèbres. Les cris aussi. L'existence reprit son cours. Le Roi Boo n'avait pas pas bougé, il ne s'était rien passé au Royaume Champignon. Il ne se passerai jamais rien.
-Mais... Reparlons de l'entraide... Un magnifique concept. Satojin... Tu recherche ta puissance, éclatée de par l'univers, scellés dans de nombreux artefacts et, comble du bonheur, tu as à ta disposition un traqueur hors norme, un pisteur infaillible en la présence de Rengar. Rengar... Grand chasseur... Tu recherches l'être qui pourra te forger les armes à la hauteur de tes proies ? Pour cela, tu as besoin de voyager à travers les réalités, et qui connaît mieux les arcanes dimensionnelles que celui qui fut, autrefois, un Dieu ? Je crois... que vous avez tout à gagner dans une association, non ? Mais si vous détailliez vos projets ?
-Mais... Reparlons de l'entraide... Un magnifique concept. Satojin... Tu recherche ta puissance, éclatée de par l'univers, scellés dans de nombreux artefacts et, comble du bonheur, tu as à ta disposition un traqueur hors norme, un pisteur infaillible en la présence de Rengar. Rengar... Grand chasseur... Tu recherches l'être qui pourra te forger les armes à la hauteur de tes proies ? Pour cela, tu as besoin de voyager à travers les réalités, et qui connaît mieux les arcanes dimensionnelles que celui qui fut, autrefois, un Dieu ? Je crois... que vous avez tout à gagner dans une association, non ? Mais si vous détailliez vos projets ?
Rengar n'aimait pas la tournure du "petit rendez vous" en effet, trop de discussion n'amenait selon lui à rien de plus qu'une perte de temps, c'est ce sur quoi il rejoignait l'horloge gentleman du moins... Et puis si c'est plan était déjà limpide pour lui même, il n'avait aucunement besoin de les confier, tout ce que Rengar avait besoin était simplement Satojin en tant que porte d'accès à la dimension annexe où doit se trouver Dyntos... L'ex-dieu de la forge, fantastique créateur capable de fabriquer l'objet des ambitions de Rengar. -Assez de discussion. Je dois me préparez pour ce départ et ne peut pas me permettre d'en dire plus. Je n'ai qu'une seul requête Roi Boo, celui que vous influez dans ce fragment d'âme une goutte de votre magie nécromantique... Ca sera le cloue de l'arme que je tirerais de ce voyage...
Ce disant, il tendit le fragment orange vif à l'aura si royal au fantôme couronné afin qu'il fasse son oeuvre... Puis il se retira dans le château, sans se douter qu'on allait l'interrompre avant même son départ avec Satojin, qu'il allait devoir décaler...
Le Roi Boo le savait déjà, mais il eut là encore la confirmation que Rengar ne gardait sa patience que pour les traques, et que le sortir de son milieu de chasseur trop longtemps c'était aussi risquer de voir son humeur se détériorer avec le temps. Il n'avait donc aucun intérêt à lui faire perdre son temps, et cela n'était pas plus dommageable, lui-même appréciant l'efficacité chez ses pairs. Rengar lui avait tendu un cristal orangé. Il le reconnut aussitôt. Ces palpitations... La colère... Une irrésistible envie de combattre. De la colère, aussi. Des échos de rage. Au loin... Des souvenirs... Des souvenirs de conquêtes, mais aussi de duels, de duels pour un Royaume, premièrement pour sa conquête, pour l'asservir, puis... Pour sa liberté. L'âme de Bowser. Un fragment, du moins.
-Magnifique...
Rengar avait rejoint la pénombre des nombreux corridors du Palais, attendant l'heure de la chasse, sans doute se préparant. Il attendait du Roi Boo qu'il use de nécromancie sur l'éclat d'âme. Savait-il seulement ce que cela pouvait impliquer ? Sans doute. Le traqueur était loin d'être idiot, et il s'en félicitait. Tant de possibilités... Avec, pour seule matière première, un peu de Bowser. C'était bien trop tentant. Le silence. Durant quelques secondes, un silence absolu. Total. Un silence de mort, et la faille s'ouvrit. Une déchirure béante, sombre, au milieu du pavage de la salle du Prisme. Ce n'était cependant pas dans le sol, la matière, qu'elle venait de s'ouvrir. Ce n'était pas non plus à travers l'espace-temps, ou plutôt si. C'était à travers tout cela en vérité. À travers ce plan entier, à travers tout ce que cela signifiait. Un espace de Vide pur. Qui se remplissait. Lentement. De l'Abîme bouillonnaient les essences de la Mort et de la Vie, de la Non-Vie aussi... Et les volutes, sans réelles teintes, ténébreuses, caressaient le fragment d'être. Avec envie. Et la malédiction d'Ikana prit possession de l'âme du Roi Koopa. D'orange, le joyau devint jaune, plus blanc. Noir. Blanc. Il retrouva lentement sa couleur d'origine, mais ne pulsait plus. Non, la lueur ne pulsait plus, elle se déchaînait. De la souffrance peut-être ? Ou seulement une nouvelle puissance ? Cela importait peu, le Roi Boo avait accompli son devoir, et n'avait pas omis de se payer de lui-même. À travers son être fantomatique brillait une lueur orangé. Un minuscule fragment. Un éclat. Largement suffisant, pour peu que l'on déployait son potentiel.
Un Boo fit son apparition derrière lui. Les ombres avaient relayé son appel muet.
-Que l'on mène Sire Bowser jusqu'à Rengar... Huhuuu... Et que l'on accompagne Sire Satojin par la même occasion...
Après sa petite tirade, Satojin était resté silencieux, écoutant attentivement ses deux... "collègues". Il voyait clair dans le petit jeu du Roi Boo, qui faisait preuve d'une étrange honnêteté vis à vis d'eux... Il n'y avait aucune mensonge dans les dires fantôme. Non. Il y avait juste du non-dit. Satojin connaissait les motivations du spectre, qui, loin d'être aussi complexe que le monarque en lui-même, étaient d'une simplicité à tout épreuve. Un gigantesque embranchement d'objectifs, des chemins complexes et tordus pour les accomplir, et enfin, un sommet aussi visible que sombre: le chaos. Sonder l'immensité de cette conscience perverse et affreuse pourrait plonger n'importe quel mortel dans une folie profonde mais Satojin possédait justement une conscience semblable. Le Serpent Noir tourna la tête en direction de Rengar. Lui-aussi était un être hors du commun, et lui aussi n'avait qu'un seul objectif simple avec toute une série d'embranchement complexe: être le prédateur ultime. Concernant leurs objectifs, Rengar voulait qu'il l'aide à accéder à l'antre du dieu forgeron Dynthos. L'idée séduisait Satojin, qui, non content d'éliminer un être dangereux, susceptible d'entraver son ascension divine, pourrait mettre la main sur des armes et objets intéressants, ou peut-être même, un des artefacts. Cependant, il avait quelque chose à faire juste avant d'aider Rengar...
Lorsque le chasseur eut quitté la pièce, Satojin se leva de sa chaise et fit mine de prendre le même chemin. Mais au lieu de cela, il revint sur ses pas, et s'adressa au Roi Boo:
-Roi Boo, j'aimerais vous prévenir. Je m'en vais pour le Mont de la mort, si c'est comme cela qu'on l'appelle. A mon retour, je souhaiterais pouvoir consulter le "Grimoire du Manège", afin d'en apprendre un peu plus sur la magie occulte. Évidemment, en échange de ce "petit" service, je m'assurerais de vous donner une récompense qui, j'en suis sûr, vous plairas. Sur ce, je me souhaite bon voyage!
A ces mots, Satojin sortit son katana. Ses yeux changèrent de couleurs et il disparut.