Un écho. Un cri. Long, douloureux cri. Cri terrifié. Craquements. La chair qui se déchire, que l'on arrache, morceau par morceau. Les râles, douloureux, rendus irréguliers par l'ingestion répétée de la matière organique, encore chaude, palpitante... De la viande. La déglutition, lente, l'ingestion, totale. L'assimilation. Plus. Encore.
Travailler dans le secteur minier n'a jamais été facile, ni sûr. Continuer à exercer son métier, à extraire le minerai, la pierre pour construire, le métal pour la monnaie, les gemmes... Tout ça avec l'instabilité politique du Royaume. Seulement... Maintenant ce ne sont pas des risques qui sont pris. Ce sont des vies. Encore un tunnel de vidé, dans le silence froid, implacable, de la terre.
Les parois de la galerie étaient maculées de traces sombres, poisseuses pour certaines, séchées depuis longtemps pour d'autres. Des fluides. Fluides vitaux. Les siens... Et les leurs. Le sol, lui, n'était pas seulement maculé, lui. Un charnier. Des lambeaux. Lambeaux de chairs, de vêtements, d'êtres qui désormais n'étaient plus rien d'autre que d'abstraites formes étalées sur la roche, au milieu des lampes, des pioches, des pelles... Et au centre, il se nourrissait. Son corps était toujours frêle, plus malade que jamais, et pourtant... Il vibrait. Il vibrait d'une force nouvelle, non maîtrisée. Qu'il ne voulait pas maîtriser. Un être, venu d'une autre planète, violacé, la carcasse humide, froide, maigre, un champignon gonflé, à la peau crevassée. Pitoyable monstre. Autour de lui les moisissures, blanches, mauves et noires, avaient déjà commencé à pousser, à se répandre. Lui aussi se répandait. De sa bouche quasi-impotente, encore paralysée malgré le regain de force corrompue qui agitait ses membres, où il essayait d'enfoncer ce qui lui servait de nourriture organique, des liquides sombres gouttaient au sol, biles dégénérantes qui s'étalaient en frémissant sur le sol glacé, se mélangeaient...
Son enveloppe s'adaptait à son esprit. Détruit. Malade. Fragile. Mais destructeur.
Allez comprendre comment, mais ils s'étaient retrouvé ici. Un lieu lugubre, qui donnerait froid dans le dos, pourquoi ici? Alors qu'ils étaient libre d'aller ou ils voulaient? Mister Dark n'aimait pas voyagé à découvert, ils n'aimaient être vu par n'importe qui... Se balader dans la ville était si simple et plus confortable certes, mais ils serraient repérer. Mister Dark préférais voyager incognito, moins de personnes le connaissaient plus cela l'arrangeait. Après tout il était inutile de se faire trop d’ennemis.
Derrière lui se trouvait le magicien, sa petite taille lui permettait de marcher de manière plus confortable comparer à Mister Dark qui devait se déplaçait difficilement forcément quand on fait plus de plus de deux mètre cinquante il était dûr d'être à l'aise dans ce style d'endroit. Malgré ça Mister Dark ne se plaignait absolument pas de la situation déconfortable et déplaisante ou il se trouvait... Ce n'était pas le cas du Magicien.
« J'en ai marre, on mérite mieux que cela! Quand est ce que on reprends le pouvoirs?! » râlait-il...
Pourquoi... Diable pourquoi devait-il se plaindre ainsi? Mister Dark était un homme qui jouais dans la discrétion, et cela semblait fichu... Et les chose empira quand ils se mirent à entendre un bruit. Tout suite ce fut la panique, le magicien hurla tant tout les sens jusqu'à percuté l'étrange chapignon bleuté.
« AAAAAAAAAAAH!!! Un champignon moisit!!!!
Mister Dark ne semblait pas très pressé à rejoindre mais surtout aidé son compagnon. Le laissant ainsi seul, cela lui apprendra à agir tel un idiot!
Un individu plutôt grand et plutôt svelte, plus ou moins fléchis, se déplaçait dans un de ces tunnels minier sous le royaume champignon, il rouspetait et se plaignait à lui même de la petitesse de ces galeries creuser par le peuple des topi-taupes...
-Mais c'est pas vrai ça ! Même pas capable de creuser des tunnels de taille normal, quel bande d'incapable ces rongeurs !
Alors qu'il se déplaçait donc plutôt lentement, probablement par manque d'espace, Waluigi pensait à ce qui venait de lui arriver précédemment à la surface, comme d'habitude il préparait un mauvais coup, rien de bien étonnant, jusqu'à ce qu'alors qu'il s'apprêtait à aller braquer une banque toad à coup d'explosif, il avait été soudainement surpris dans son entreprise par des fantômes... Et fort dépourvu de moyen de s'en débarasser il avait donc pris la fuite, sans bien sûr avoir oublié de promettre de se venger un jour.
-Nyee.... Ces tricheurs sont resté planqué jusqu'au dernier moment...
Soupira le truand, il n'avait après tout pas tenu compte des messages de propagandes affiché un peu partout dans le royaume, la prise de pouvoir du Roi Boo l'indifférait pas mal après tout, il n'avait que faire de ce ballon de baudruche aux airs supérieur... Il fallait bien l'avouer, sa couronne toutefois l'intéressait... Sans doute avait il une valeur oui...
Alors qu'il souriait à cette idée, le moustachu, fit un pas de trop sans regarder, et glissa littérallement sur une vingtaine de mètre un pied devant, dans une sorte de liquide visqueux et rougeâtre...
-Waaaaaaaaaa !
Puis il réussit finalement à stopper sa probable chute en accrochant sa main à un truc solide dépassa d'un mur. Il se remit debout et fut plus à même de voir ce qui se trouvait autour de lui... Du sang, des viscères, des os...
-Raaaaa fait chier ! J'en ai plein les pompes maintenant !
Waluigi n'était visiblement pas effrayé par cette scène digne des pires filmes d'horreur... Les bain de sang n'était pas tellement de son goût que parce que peu hygiénique seulement après tout. Et puis il en avait déjà fait et vu des morts, quand on traîne tout le temps dans des affaires louches, c'est monnaie courante, tout ce qui surprenait Waluigi s'était l'aspect "sauvage" de ce carnage. Il arracha la pioche planté dans la roche sur laquelle il s'était accroché et repris son chemin, avec toujours plus de corps. Waluigi pas un abrutis non plus, savait bien qu'il finirait par tomber sur le responsable de ce carnage, il faisait donc maintenant plus d'effort pour être discret...
Tenant sa pioche à 2 mains, son plan se résumait à ceci : trouver le "monstre" qui avait pu faire ça, lui planter la pioche dans le dos, être acclamé par le peuple du royaume champignon pour cet acte héroïque, et devenir Roi. Oui. Aussi simple que ça, se disait l'insensible personnage...(dé 1) Et alors que Waluigi avançait plus ou moins discrétement au détour d'un couloir, il vit alors une scène fort étrange... Une caricature de toad mais en violet, venait de se faire bousculer par un petit être étrange à chapeau.
« AAAAAAAAAAAH!!! Un champignon moisit!!!!
Waluigi considéra vite par l'apparance fort étrange du champignon et de ces pinces couverte de "sang" qu'il s'agissait là de la cible ! A l'assaut, Waluigi abandonna toute discrétion, pour faire un pas rapide en direction du champignon, et par réflexe, il sauta... *Bam* fit sa tête qui heurta le plafond, Waluigi retomba bêtement face contre terre, maudissant les plafonds de toute sorte, il se releva rapidement en prenant un peu de distance pour éviter une mauvaise surprise...
Le bruit. Les cris. Les cris qui se répercutaient en écho à travers les galeries. À travers sa tête. Il ne pouvait les faire arrêter. Ils étaient tant. Un, au départ. Deux maintenant. Ils faisaient tant de bruit. La vie pulsait autour de lui. Il pouvait sentir la chaleur. Il la sentait. Il la voulait. Ils étaient tant autour de lui. Tout proche.
La silhouette se dressait sur ses jambes tremblantes, ses yeux rivés sur ces créatures qui s'agitaient devant lui. La première hurlait, son corps se tordait dans l'espace en tentant de s'éloigner de lui. La seconde venait de chuter et maintenant se relevait rapidement, comme si elle se sentait en danger. Et elle avait raison. Elle était en danger. Il était le danger. Une ombre se déployait sur les parois du souterrain, alors que les craquements se faisaient de plus en plus sonores et répétés. À de multiples endroits, là où étaient déjà visible de multiples cicatrices boursouflées, la peau crevassée éclata, se répandant un peu plus sur le sol rocheux. De longs appendices organiques se déployaient, fouettant l'air autour d'eux, ni totalement tentacules, ni totalement lambeaux de chair. Le Xhampi ne hurlait pas. Il ne pouvait hurler. Mais les râles douloureux, les bruits de déchirures faisaient office de cri de rage, de de souffrance, de folie...
Ils étaient devant lui. Ils étaient vivants. Ils devaient le rejoindre. Il allait les ingérer. Ingérer. Ingérer.
Ce n'est plus rien d'autre qu'une abomination. Incapable de garder une silhouette fixe. Les tentacules se déployaient sans se résorbaient sans discontinuer. Les fluides corrosives, épais, qui émanaient de son corps torturé se répandaient dans toute la pièce, laissant une moisissure mauve là où il rencontrait les cadavres des Toads, alors sous sa peau-même pulsait une énergie qui le déformait...
Un pas. Un autre. Encore.
Il sentait la vie, et les voix se taisaient. Les doutes cessaient de murmurer à son esprit. Il sentait la vie. La vie. Il devait l'assimiler. Toute. Tous.
Mister Dark n'avait toujours pas rejoins le magicien, préférant le laisser seul un peut, cela lui permettra qui sait d'agir moins bêtement à l'avenir. Mais ils n'étaient pas vraiment seul dans cet endroit... Il y avait une autre présence, difficile de voir pour l'instant. Pour l'heure Mister Dark resta fort éloigné de tout les individus qui se trouvait dans ses mines y compris le Magicien, il ne voulait être vu et remarqué, puis il devait admettre qu'il n'était pas des plus à l'aise dans cet endroit. Et puis tans pis si le magicien mourrait.
Le magicien quand à lui courrait dans tout les sens, dans sa folle course, il se mit à percuté un homme grand, tellement grand aussi grand que son bien adoré maitre Mister Dark, il ne le connaissait pas, ne savait pas qui il était, mais fessait bien moins peur que l'espèce créature violet recouvert de sang, alors le magicien décida de monter sur lui, jusqu'à atteindre son chapeau violet. Vu qu'il ne retrouvait son maitre pour se protéger il allait faire avec qui y a.
« S'il vous plait monsieur protéger moi... En échange je vous donnerai l'une de mes meilleure invention... »
Le petit être agrippait à son chapeau de manière apeurer...
Waluigi se frottait le front de sa main libre en grommelant... C'est que ce saut instinctif n'était pas un saut commun après tout, c'était son saut à lui, un genre de saut avec assez de puissance pour dépassez les 5 mètres de haut, aussi le choc n'en avait été qu'encore moins agréable et plus douloureux. Le grand maigrichon violet semblait légèrement sonner même... Une étrange musique sonnait dans sa tête...
Alors qu'il fixait sa cible, une sorte de petite créature heurta ses longues jambes prenant de la place car le bonhomme étant tout le temps plus ou moins recroquevillé. Aux yeux de Waluigi le magicien et son petit chapeau avait tout l'air d'être ce genre d'être magique qui une fois secouru par un héros vous récompense avec une jolie marmite pleine de pièce d'or rutilante... « S'il vous plait monsieur protéger moi... En échange je vous donnerai l'une de mes meilleure invention... »
A ces mots Waluigi ne pu s'empêcher de lâcher ce genre de sourire qui donne une très mauvaise impression, le sourire du filou, de la canaille, du salaud...
-Wahahah.... Bien sûr que je vais te protéger je suis un héros après tout wewewewe...
Disant cela le faux-héros leva sa pioche en direction du Xamphi qui agitait d'étrange tentacules ou en tout cas appendices avec lesquelles il fouettait l'air...
-Toi créature infâme, prépare toi à te faire occire !
Et sur cette bonne parole, le probablement trop confiant de lui même Waluigi fila vers la créature... Bien qu'il semblait compter sur sa pioche pour se battre, il s'agissait là d'une fourbe entourloupe, très simple, car si il se retrouvait désarmé par les appendices il aurait pu ainsi profiter de l'effet de surprise et dévoilé ses talent de combat avec ces jambes. Mais il réussit à s'approcher suffisamment en repoussant de sa pioche les tentacules essayant de le frapper (dé 1) par de violent coup de pioche donner avec toute la distance de son long bras, il réussit même a en arracher une, puis une fois la portée, il leva sa jambe droite vers le plafond et abattit avec force son talon sur le chapeau boursouflé du champignon mutant en vue de le ratatiner comme une crêpe.
Ils s'agitaient devant lui. Les vivants. Il la voulait tant. Non, il la désirait. La Vie. La Chaleur. Seul le contact de la Chaleur faisait taire les voix, les doutes, la peur, la colère. Il en avait besoin. Eux, ils mourraient. Ils mouraient tous. Se décomposaient tout au long de leur existence, mais jamais ne s'en rendaient compte. Lui, si. Quelle douleur.
Il les sentaient. Les coups. On l'avait frappé. On le vidait de sa Vie. Non. Jamais. Jamais. Jamais. Jamais. Jamais. Jamais. JAMAIS.
Trouver. Trouver les corps qui s'agitaient dans l'obscurité. Les attraper. Les détruire. Leur reprendre la Vie.
La créature se tordait. Les arrêtes de son corps se faisaient toujours plus torturées, alors que son souffle sifflait à travers la cavité. Le corps malade, frêle, tremblant semblait écrasé par les appendices qui fouettaient l'air âcre au-dessus de sa tête gonflée par les tumeurs. Une absurdité qui se transformait, sous les yeux des rares témoins de la scène, en abomination. Une abomination de moisissures grimpants le long des parois, de champignons gonflés se reproduisant à même la chaire décomposée. Une abomination de bile, de tentacules et de griffes, surplombant la carcasse fiévreuse d'un être fou, brisé, dépassé. Un être que la corruption avait investi. Et son regard le montrait bien. Un regard fixe. Un regard vide. Froid. Et pourtant... Un regard intelligent. Une intelligence malade. Une intelligence brisée en mille éclats, tranchants. Terriblement tranchants. Et un corps qui empruntait le même chemin.
Les craquements se firent entendre. À nouveau. Encore. Toujours. Et encore. Plus forts. Plus insupportables. Insoutenables. La chaire se déchira. La peau, violacée, gercée, s'étira. La silhouette gonfla, marionnette grotesque, monstrueuse, ridicule... Et la chaire céda. Le chapeau de l'être fungoïde s'ouvrit, grand, béant, en une immense plaie aux contours déchirés. À travers la blessure, pas de viande, pas de cervelle, juste le vide, noir, creux de sa dépouille maladive... Et la bile. Le pus. Le sang noir et la lymphe jaune se répandant sur son épiderme déjà rongé, et aux acides vénéneux de le ronger à nouveau. [Raté] La créature, chancelante, s'écroula au sol. À l'emplacement de sa chute, un amas de champignons mauves et de moisissures sombres et pâles s'élevait déjà, recouvrant sa carcasse. Une tombe, un mausolée pour un être à demi-mort. Au travers, quelques tentacules organiques déchiraient l'espace empli de venins.
Décidément ce truc était vraiment horrible son état, qui ne cessait d'évoluer vers quelque chose de plus horrible encore commençait à donner la nausée à Waluigi qui n'avait pourtant pas broncher précédemment en constatant le carnage qui avait été fait sur les mineurs. Waluigi s'écarta, le monstre semblait visiblement incapable de se déplacer dans cet état là, seul ses tentacules agitait l'air autour de lui, on aurait dit une croute ou une crotte de nez dans ce tunnel. Cette pensée rassura le grand violet qui se décida à agir de nouveau, ainsi il hurla en projetant sa pioche de toute ces forces vers le tas informe de chair, avec un peu de chance si le truc était gonflé comme un ballon il se dégonflerait et serait en difficulté (dé 1). Toutefois le projectile avait été assez mal lancé et il se planta dans le sol juste devant le Xhampi mutant. Waluigi pesta, mais il n'abandonna pas pour autant.
Il n'allait pas se contenter de ça, ô surement pas ! Il observa donc la situation et eu donc une idée de génie ! Rien d'étonnant de sa part après tout ! -Ouai ! Je suis un génie !
Il sortit alors une bo-omb de sa poche, et se prépara, il prit une position proche du Bowling et espérait faire un strike sur le tas de chaire, ses années de pratique et magnificence dans les sports en tout genre allait lui servir à abattre la bête et remporter toute les éloges ! Et probablement se faire récompenser ! Du moins il l'espérait. Mais Waluigi ignorait bien que si le Roi Boo apprenait sa présence en ville et qu'en plus de cela il jouait au héros, il se ferait certainement executé en place publique...
-PREND CA L'AFFREUX !
Et il lança sa Bo-omb comme un boulet de canon et en tenant une pose qui aurait été comparable à celle d'un flamant rose. (dé 2) La bombe projeté roula sur le sol à grande vitesse et allait droit sur le pauvre monstre. Waluigi souria avant même l'explosion, et prit le petit être sous son bras avant de se tourner de l'autre côté, l'explosion souffla dans le tunnel avec une force surprenante Waluigi était très très fier, il venait de faire un carton après tout ! Et sa pose classe avec l'explosion derrière lui ne rendait que plus hommage à sa beauté incontestable !
~Je suis le meilleur !
Toutefois l'explosion venait de déclencher se qu'on appelle un très lent écroulement et dans une vingtaine de minutes il ne resterait plus grand chose des lieux, mais ça Waluigi l'ignorait étant trop occupé à s'auto-congratulé pour son attaque.
En chutant, comme il l'avait fait maintes et maintes fois auparavant, en ressentant le contact dur, froid, monolithique du sol sur lequel son corps rongé s'étendait, il crut, un bref instant, au repos. Repos.
Les voix se turent.
Puis sa carcasse fut prise dans le feu.
L'amas de champignons, de chairs mortes, se décomposa sous les flammes, et l'air s'emplit d'une odeur doucereuse, écœurante. La chair se changeait en cendre tendis que le sang bouillonnait pour maculer les parois de nouvelles tâches épaisses et sombres. L'explosion s'était transformée, dans un espace aussi restreint, en une véritable tornade calorifère de braises incandescente, de fumée âcre et noire, et de débris de vie calcinés, craquelés. En quelques secondes à peine, le bob-omb avait changé la caverne en enfer, où achevait de brûler un être sans logique, ni destin.
Le feu. Et les cris. La peur, immense, absolue, ses voix sans âmes, vides, noires, profondes. Ses murmures. Un déchet. Un déchet livré au bûcher. Inutile. Recyclé. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile. Inutile Inutile. Inutile. Inutile. Inutile.
Puis la haine.
Créatures absurdes sans but ni espoir, livrée à la lente agonie qui était devenu sa vie, mais fermant les yeux pour éviter son sort. Il avait ouvert les yeux. Ils fermaient les leurs. Ils ne les méritaient pas. Il allait les leur reprendre. Tout leur prendre. La Vie. La Chaleur, celle de leur feu. Ingérer. Assimiler. Évoluer. Recommencer. Toujours. Jusqu'à la perfection. Petit être imparfait. Petit être chétif, stupide.
Évoluer.
Malade jusque dans son âme, sans but, issu d'une espèce décadente, disparue, recluse sur sa folie, enfermée dans un désir de grandeur autodestructeur qui les avait tous transformé. Cette civilisation pervertie, il lui était impossible de la servir à nouveau. Pour ça, il se haïssait. Il haïssait les siens, morts ou décadents. Il haïssait les autres, aveugles. Une relique, une ruine d'un empire qui n'en avait jamais été vraiment un. Un vestige privé d'identité.
Évoluer. Intégrer.
Parodie de vie, minuscule face à un univers froid, profondément noir. Profondément hostile. Seul, jamais tranquille, torturé par son propre esprit. Abandonné par son corps. Seule restait la folie. Sans cette folie, tout ce serait alors déjà écroulé. Mais là, dans les flammes, au milieu de la douleur sourde, lointaine, les voix hurlaient à l'unissons, les mêmes mots, sans cesse. Toujours.
Évoluer. Intégrer. Dévorer.
Un grand homme, vêtu de violet, courait à travers les dédales d'une mine abandonnée par la lumière. Il fuyait.Il fuyait la destruction, le chaos, il fuyait ses propres actes. Un homme fait de désirs. Amasser. Trôner. Encore et encore. Satisfaire son ego, démesurément grand. Absurdement grand. Terrifiant. L'homme fuyait, mais ne fuyait pas seul, car dans ses bras, un petit être vil, corrompu, se débattait contre la peur, la terreur. Cette petite chose grotesque était une proie, passive. Prête à mourir. Et qui mourut.
Ses petits yeux sombres se voilaient d'une ombre carmin, et durant quelques instants suspendues dans le temps sa bouche s'ouvrit, pour balbutier des mots qui ne traversèrent pas le silence et, comme si un suaire mortuaire couvrait son visage, les champignons émergèrent. La chaire noircit sous la moisissure blanche et mauve, la disparut alors que de chaque pore les rhizomes sortaient pour développer leur réseau à l'air libre. Une forme sans vie, voilà ce que le Magicien était devenu. Ce qui ressemblait encore à un bras, désormais boursouflé par le sang qui s'épaississait lentement dans ses veines et les spores qui se développaient sous sa peau, se leva vers celui qui avait tenté de se faire passer pour son sauveur. Waluigi put voir son allié de circonstance se plier sous la douleur, sans que jamais un hurlement ne puisse sortir de sa bouche, quand le corps sans vie lui fut arraché.
Ce n'était pas un bras à proprement parler, ni même un tentacule. L'excroissance avait pris, sous la chaleur des flammes, une consistance carbonique et traversait de part en part le cadavre du Magicien, elle l'avait soulevé des bras du malfrat moustachu pour presser le corps gonflé contre la voute du tunnel, puis elle se désagrégea lentement, pour le laisser chuter. L'organisme infecté tomba lourdement au sol, créant des vagues d'ondes dans le liquide sombre. Le liquide sombre. Une immense flaque violacée, épaisse, bouillonnante. Ils baignaient dedans.
Progresser.
Du liquide sortit un bras. Un véritable bras, squelettique, dont la peau se détachait par plaques entières sous les effets d'une cruelle brulure, terminé par une pince, une pince acérée qui claquait frénétiquement dans l'air saturé par la fumée. un bras qui trouva sa cible. Un chuintement se fit entendre, puis un bruit de déchirure. Waluigi put alors sentir une douleur terriblement vive au niveau de sa cuisse. Quand il baissa les yeux, il put voir la longue taillade qui la parcourait. Taillade n'était pas le bon mot. Une véritable plaie, large, profonde, s'ouvrait le long de sa jambe. Une plaie à la douleur persistante. Car il pouvait sentir une brûlure sourde là où son sang coulait, car mêlé à ses fluides vitaux, gouttait de la blessure un autre fluide, mauve, qui produisait au contact de sa chair des vapeurs âcres, qui poussaient à vomir.[Dé Ac. = "Bien"]
Dévorer. Assimiler. Récupérer sa Vie perdue. Dévorer. Détruire. Détruire. Intégrer.
Face à Waluigi, désormais blessé, le corps du Magicien tressautait. Ce n'était plus de sa volonté propre, mais de celle de l'être qui lui avait ôté la vie. Le liquide violet semblait s'épaissir autour de la créature sans vie, et commençait désormais à grimper le long de ses membres sans plus de forme. Bientôt, tout le mage fut recouvert par la matière frémissante. Et sous la chaire liquéfiée, le cadavre se releva. Un être informe. Les jambes brisées, les bras déchirés, la tête creusée. Couvert par les champignons et les sucs corrosifs. Ce n'était plus le Magicien. Non, quelque chose tentait de le remplacer. Peu à peu, les lambeaux de chair se décollaient, mais ce n'était pas de la viande écarlate ou des os blanchis en dessous. C'était lui. La créature, exilée sur la planète de Nintendo World, rendue folle par la manifestation de sa propre nature, se trouvait sous les débris du Magicien. Non, elle se trouvait partout. Le Xhampi réduisait la chair en vestiges noircis au fur et à mesure qu'il les ingérait ou les expulsait. Les deux corps ne faisaient plus qu'un, et peu à peu, avec une lenteur atroce, la forme du champignon reprenait doucement le dessus.
Renaître. Se battre. Tuer. Tuer. Tuer. Vivre.
De nouvelles voix, de nouvelles douleurs, une souffrance devenue immense. De nouveaux souvenirs, un nouveau savoir. La complétude. Et l'ambition.
L'Individu matricule Xx-247 de l'armée de l'Empire Déchu des Xhampi se dressait devant Waluigi, son adversaire. Son ennemi, sur lequel était concentré la haine de toute une vie. Pour la première fois depuis longtemps, il fut vif. Un saut maladroit, mais étonnement puissant, le propulsa directement sur l'être humain qui obstruait son champ de vision. Il s'accrocha. Il planta ses griffes, sa propre chair dans la sienne, et planta ses yeux dans les sien. La créature violacée... N'avait pas réellement d'yeux. Deux orbites, creusés, gercé, et ces lumières. Ces lumières écarlates, froides, lointaines. Implacable et folles. Qui furent inondées par le sang. Un sang corrosif, un sang acide. Des pleurs sans émotion, mais brûlant de souffrance. Des orbites du Xhampi, se déversaient des geysers de larmes noires et destructrices sur le visage de l'homme. Sur le visage de la Vie. [Ipecac : Dé Ac. = "Bien"]
Le petit être venait littéralement de crever sous les yeux de Waluigi et ça c'était tout sauf rassurant... Et il s'était fait salement entailler la cuisse par cette chose sortit de la flaque noir... La question était de savoir si la pourriture serait plus pourrite que l'individu lui même. Ce petit être était mort et son cadavre venait de servir de réceptacle littéral à l'horrible champignon violet... Et ce truc lui sauta au visage avec violence et une vitesse insoupsonné, Waluigi lutta contre la créature qui s'accrochait à l'aide ces griffes, mais se retrouvait bien proche de ce truc, trop pour que ca soit agréable, il sentait une odeur absolument ignoble en sortir. Pas moyen de supporter ça. Mais le pire était à venir.
Car le Xamphi venait de projeter sur Waluigi un liquide acide, qui brûla le beau visage de ce faux héros. Waluigi hurla :
-WOUAAAAAAAAA.
C'était tout sauf agréable, c'était juste horrible, toutefois la douleur lui donna assez d'énergie pour repousser le petit être pervertit et violacé et le jeter à distance. Le visage de Waluigi était ravagé, et on ne le reconnaissait franchement plus, fébrilement il toucha celui-ci et sembla grimacer, il fouilla dans sa poche et en sortit un champignon, qu'il enfourna dans le trou qui visiblement sembler être sa bouche.(dé 1 = régénération + regain de vigueur) Tout en reculant, car la situation critique n'allait pas lui permettre de rester bien longtemps dans ce lieu... Et ce truc, ce truc abominable était dangereux. Le champignon fit ses effets et répara Waluigi refermant sa cuisse et régénérant son visage. Pfiuuu il avait échappé à une défiguration total et irréversible avec ce champignon... Et il avait même un regain d'énergie pour fuir.
-ESPECE DE POURRITURE.
La situation n'était pas l'idéal pour se laisser aller à des insultes mais Waluigi ne pouvait pas tellement s'en empêcher, aussi tandis que pierre et roche chutait, et que les galeries craquaient, il couru comme un dératé vers la sortie la plus proche, mais quelque chose lui faisait pensé que le monstre le poursuivait probablement, aussi il jeta une black shell dans son dos, une carapace noir en effet qui explose au contact d'être vivant seulement, de quoi donc éviter les drames.. (dé 2) Qui aurait pu penser qu'une pauvre taupe en serait la victime ? Les tunnels se mirent à trembler encore plus fort avec cette nouvelle explosion... Les tremblements de galeries s'accentuait encore et encore, il devait se dépêcher, car ceux-ci pourrait le gêner, ou à l'inverse peut être gêneront il la créature ? (dé 3- accentué par dé 2) Heureusement il fut cette fois-ci plus chanceux car ce fut un tunnel juste derrière lui qui s'effondra bloquant le passage à quiconque voudrait le poursuivre.
Ses pinces s'écartaient, tétanisées, pour se refermer frénétique sur le vide, sur la roche, sur sa propre chair dont il arrachait des bras des lambeaux entiers sans autre son que la déchirure sourde de la viande spongieuse qui se décollait de ses griffes osseuse, dévoilant un peu plus leur tranchant au fur et à mesure qu'il ôtait les fourreaux sanguinolent de peau crevassée que constituaient ses doigts agités par des désirs aveugles, contradictoires, destructeurs. La pierre froide, humide, se couvrait de cicatrice au fur et à mesure de ses attaques répétées. Il se taillait un chemin. À la seule force de sa folie.
Creuser. Creuser dans la pierre. Creuser dans la chair. Trouver la chaleur. L'arracher au muscle. Creuser. Arracher. Creuser. Arracher. Creuser. Arracher. Arracher. Arracher. Arracher. Dévorer.
Sa carcasse s'enfonçait sous le poids des éboulement, et ses jambes craquèrent. Cédèrent. Les genoux se tordirent. Ses membres se déchiraient, mais toujours le sang épais, la bile et les muscles liquéfiés remontaient le long des vestiges osseux pour assurer leur douloureux fonctionnement, sans jamais réussir à leur redonner définitivement forme. La créature monstrueuse et malade progressait à travers les roches coupantes et la poussière imbibée des vapeurs de sa propre souffrance. Lentement, elle avait reprit une forme qui semblait capable de conserver une certaine stabilité, pour qui ne le regardait pas de trop près... Son pas était lourd, traînant alors qu'il devait supporter les blessures que le simple fait de rester debout lui infligeait et pourtant... Pourtant il gagnait en vitesse, il se rapprochait. Son râle résonnait en écho à travers les galeries, si bien que l'homme qu'il avait choisi comme proie ne pouvait distinctement identifier sa provenance. Glissant sur l'étrange liquide sombre qui ne cessait d'émaner de son corps frémissant, il se déplaçait de manière non naturelle désormais. Dans l'obscurité des tunnels, sa silhouette difforme et amaigrie par les pertes semblait se déplacer comme sur des patins. Titubant, il se laissait porter par son désir de destruction sur la surface poisseuse et fumante de la bile et des toxines qui s'étalaient sur sol et parois.
-J-je... M... Moi. Tuer. T... Tuuuer... D-dévorer... Sa vie.
Des phrases déconstruites, adressées au Néant. Ses mots douloureux traversait les ténèbres rocailleuses pour se perdre dans les tréfonds. Elles n'avait aucun destinataire, le Xhampi ne parlait à personne, il gémissait face à l'Univers. Froid. Obscur. Hostile. Infini.
Un sifflement aigu, puis les silence. Les ombres, d'abord immobiles. Puis vinrent les spores, et le gaz. Une poussière fine, pâle, d'un blanc sale, poisseux, portée par les fumées violettes d'une vapeur âcre, un brouillard sombre... Toxique. Waluigi pu voir les galeries derrière lui, alors que son poursuivant-même ne l'avait pas retrouvé, s'emplir de cette brume épaisse, opaque, progressant dans sa direction comme poussée par le souffle d'une explosion, puis il fut entouré. [Dé = "Bien"] Un gaz épais, aveuglant. Brulant.
Waluigi courant entre les roches et les éboulements était lancé, jamais il n'avait été aussi rapide de sa vie sachant que d'ailleurs il courrait pour faire durer celle-ci idéalement de longue année en plus, pas envie de finir bouffer par cette horrible créature ! Pas aujourd'hui, ni demain ! Les enjambés du brigand violet se faisait de plus en plus difficile tant les gravats et autres déchets ralentissais sa course... -Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.
Esquive, saut, pas de côté, la grande carcasse de Waluigi commençait à se faire fatigue, mais il ne pouvait ralentir, il sentait que derrière lui le danger n'était pas encore estompé ! Alors remarquant un passage plus bas mais plus solide qui peut être le mènerait à une galerie il plongea vers le sol... (dé 1) Trop haut, il se prit la bordure de roche au dessus du passage dans le nez, les 2 mains sur son visage, hurlant sa colère et sa douleur au monde il s'était arrêté, grosse erreur car le gaz acide et brûlant relâché par l'ignoble champignon violet approcha et fit ses effets sur son derrière.
-WAHAHAHAHAHA.
Sous la douleur tel une fusée, il racla le sol s'enfonçant dans le passage exigu et en ressortant rapidement. Tapant son derrière encore fumant. -Bordel de meeeeerde !
Cette fois-ci considérant qu'il était sortit d'affaire cette partie des sous-terrains semblant tenir le coup et donc lui laisser le temps de sortir, il alluma une bob-omb... Obèse ? La Bob-omb disproportionné et gonflé exploserait quand il serait bien loin déjà, c'était un peu son cadeau d'adieu a cette horrible bestiole, la galerie s'éffondrerait pour de bon et qui sait peut être emportera elle avec elle le monstre.(dé 2)
-Tchao.... Crevard !
Allumant la mèche Waluigi détala, loin, et dans une heure il embarquerait alors sur le premier navire de Toadville discrètement afin de rejoindre Hyrule...
Perdu dans l'obscurité, une créature affamée cherchait sa proie. Avait-elle seulement une chance d'en venir à bout ? Non. Tout n'était que ténèbres. Encore. Et le froid... le froid...
Dévorer. ingérer. Compléter. Compléter la Vie. Imparfaite.
La douleur. À nouveau cette douleur sourde dans ses chaires molles, cette sensation de brûlure à la surface de sa peau crevassée. Cette sensation de vide. Il était creux. Une carcasse creuse, habitée par les voix de la peur, de la haine et du désespoir. Il ne pouvait les faire taire. Il avait pu, se tendant corps et âme vers un objectif dont il s'était emprunt, animé par sa folie glacée de machine de guerre, leur échapper mais, désormais, alors que son corps malade perdait sa force dans de vaines tentatives, il les subissait à nouveau.
Être minuscule. Sans incidence. Voué à la mort. Déjà mort. Agonisant.
Non. Chercher la Vie.
Une Vie malade. Comme lui. Petit être malade. Petit être malade destiné à la souffrance.