Le ciel d'encre disparus lentement, déchiré en morceau par une couleur semblable au plomb. Des gouttes de pluies se mirent à tomber, tout d'abord doucement, puis de plus en plus violemment. Faisant peu à peu disparaître le blanc immaculé des bâtiments à une couleur fade. Puis un silence assourdissant s'installa dans tout le royaume, tandis que la mélodie harmonieuse de la pluie sur l'asphalte sec résonnait les hirondelles forment huit lettres énigmatiques tout en disparaissant en volant au dessus de cette vallée de bâtiments. Étrangement il ne restait que des rares personnes dans la rue, se dirigeant rapidement dans la direction de leurs demeures. J'observais ces gens tendis qu'en quelques minutes je fus glacé jusqu'aux os par les orbes d'eaux gelées qui s'écoulaient doucement du ciel, donnant un air tout à fait mélancolique à cette scène avant de se changer en une véritable vague d'eau froide qui agressa chaque lieu, chaque personne et chaque être de vie qui s'y trouvait en dessous. Comme des soldats en proie à l'ennemie ces derniers traversaient les rues désertes tout en restant a couvert jusqu'à disparaître dans un mirage vacillant.
J'observais tous ces gens depuis le haut d'une petite bâtisse, ayant la main tendue accueillant les orbes d'eaux je pensais à tout ce qui se produisait. D'un mouvement je lâchas mon bras comme s'il n'était pas articulé tout comme une poupée de chiffon puis poussa un doux soupire ayant une pointe de tristesse voir de mélancolie. J'avais pris du recule sur tout cela et j'avais compris une chose que j'étais une simple machine de guerre et qu'en dehors d'une guerre je ne servais à rien, je n'avais aucune attache dans ce monde, je suis un simple combattant une chaire à canon. Maintenant que la paix était revenue, je sentais ma solitude grandissante, cela était vraiment étrange avant j'aurais tout fait pour avoir une paix, mais maintenant qu'il n'y avait plus aucune guerre la vie était devenue difficile pour moi. Je voyais tous ces gens qui furent dans la détresse devenir heureux, je croyais à cette époque que lorsque le monde irait mieux je serais plus heureux, mais cela n'était qu'un simple mirage je n'ai rien d'autre que le combat.
Je pensais pouvoir connaître ces sentiments nouveaux que tout le monde ressent et découvrir la passion de nouveau, mais j'avais rencontré le bonheur et l'avais aimé à en mourir. Mes choix, ma conscience, ma volonté inébranlable sont désormais tourmenter. Au fond de moi je savais que tout cela n'était qu'un simple mensonge, toutes ces illusions étaient maintenant rompues en même temps que l'espoir d'avoir une vie normal...Je croyais que j'allais être heureux, mais comme une mauvaise blague, je suis né sur le champ de bataille. J'ai grandi sur le champ de bataille. Arme à la main, des sirènes et hurlements...Ils étaient ma berceuse...Traquée comme des chiens, jour après jour.. Poussé vers des refuge déchiqueté...C'était..Ma vie. Chaque matin, j'avais un peu plus de sang sur les mains en me réveillant, je passais l'aube et me relevais en espérant que tout cela cesse. Mais maintenant je me rends compte que la guerre et la mort sont une part entière de moi et que sans ces dernières je ne suis rien.
En quelques secondes j'eus ressentis un sentiment étrange, étrangement tout se figea autour de moi, comme si tout semblait être pris dans le glas. Un courant électrique parcourra mon corps à grande vitesse, j'avais un mauvais pré sentiment comme si quelque chose de puissant et dangereux ce préparais maintenant non loin de cet endroit. Cela se voyait sur mon visage, je n'affichais plus cette mine triste qui me caractérisait ces derniers temps. Je la troqua au profit d'un air sérieux, plutôt effrayant, alors que la vie eut repris sont cours normal et que la pluie recommença sa mélodie et sans un bruit ou interruption j'avais disparu de l'endroit où je me trouvais, au profit de celui que mon instinct m'indiquait. J'avais beau être triste et mélancolique, je restais avant tout un protecteur et détruirais à n'importe quel prix une menace.
Roy avançait dans cette ville qu'il ne connaissait, à pas lent, sentant la pluie s'abattre sur ses cheveux, son visage, ses ailes et ses épaules. L'ange releva la tête, regardant le ciel assombri. Pour le temps était-il si mauvais ? Il faisait si beau pourtant, il y a quelques temps, le soleil était très haut et tapait très fort. C'était très étrange et Roy n'était pas réellement rassuré. Se disant qu'il ne s'agissait que d'une étrangeté météorologique, le rouquin continua à avancer dans la ville. Le coin était plutôt mignon, quelques magasins et commerces de ci de là, il y avait même un restaurant au coin d'une rue. L'endroit semblait très agréable, les habitants ne manquaient visiblement de rien. Seul une chose perturbait le combattant de Lycia. Où était passé tout les habitants de cette ville ? Les rues, les commerces, tout semblait totalement désert. Les fenêtres, volets et portes des maisons étaient tous fermés. Bien qu'il pleuvait visiblement très fort, il était anormal de ne voir absolument personne alors qu'il n'était que quatorze heure. Roy fronça les sourcils, trouvant tout cela très étrange et continua à avancer.
C'est à ce moment qu'il eut un gigantesque frisson lui parcourant tout le corps, allant jusqu'à lui faire perdre conscience l'espace d'une ou deux petites secondes. Quelque chose ou quelqu'un de très puissant venait de s'éveiller quelque part, ou peut-être de s'écraser. En tout cas, tout le corps de l'ange semblait réagir à cette force, tout ses poils s'étaient hérissés et son coeur battait la chamade. C'était un mélange d'excitation et de peur qu'il n'avait encore jamais ressenti aussi fortement à ce jour. Il ne pouvait pas rester ici les bras croisés à attendre que ça se passe, il devait allez voir.
« Roy ... Tu es sûr que c'est une bonne idée ? J'ai comme un mauvais pressentiment ... »
« Désolé, Élément, mais je me dois de vérifier, il me faut savoir s'il s'agit d'un danger ou pas. »
« Mais, ça pourrait être dangereux ... Promets-moi de faire attention alors ! »
« D'accord, je te le promet, je sortirais de là bas entier. Merci de te soucier de moi »
La petite elfette se mit à rougir et disparu aussitôt. Roy était vraiment heureux d'avoir Élément à ses côtés, sans savoir qu'elle était amoureuse de lui, toujours là pour surveiller sur lui. Prenant une grande inspiration, le rouquin déploya ses ailes et décolla, fonçant à une vitesse vertigineuse sur le point où il avait la force effrayante. Se posant délicatement au sol, il y découvrit une connaissance.
Bien loin de tout cela, dans une plaine ensoleillée, Sebastian Maiden lisait paisiblement un grimoire, allongé sur la branche massive d'un très grand arbre. Gozen, adossé contre le tronc, observait Jonathan et sa petite fille Ana jouer à Pierre-feuille-ciseaux sous le soleil resplendissant. Gozen leva sa main et observa son gantelet. L'extra-terrestre observait le dôme de verre vide et sans un sourire, ferma le poing, révélant l'ardent soleil qui dardait de ses rayons le quatuor paisible, bien loin de tous les problèmes actuels. La paix ... Eux aussi y avaient droit, par moment. Tandis qu'Ana courait après Jonathan, qui voletait en la narguant, Maiden leva la tête en direction du ciel et huma l'air.
- Gozen, ça sent l'orage.
- Oui. Mais j'ai une désagréable impression.
L'extra-terrestre écarquilla les yeux et tourna la tête en direction de l'Est. Au dessus d'eux, d'imposants nuages se formèrent à grande vitesse, et le tonnerre ne tarda pas à gronder, tirant les deux adolescents de leur rêverie infantile. Jonathan observa le ciel à son tour et murmura :
- Ce n'est pas normal.
Gozen acquiesça et murmura que c'était dangereux. Personne ne comprit de quoi il parlait mais l'extra-terrestre avait déjà remis sa veste. Brandissant son masque subspatial, il enferma l'âme du quatuor et rangea le masque, se téléportant en ouvrant une faille. Peut-être avait-il fait cela brutalement, mais un désir de protection s'était emparé de lui en ressentant l'immense flot d'énergie qui venait de s'abattre sur le monde. C'était bien plus puissant que Stip, Squall, Trascer, ou tous les gens qu'il avait croisé jusqu'à présent. La faille se résorba dans un craquement indistinct et résonna devant Squall et Roy. Déchiant l'air, Gozen sortit tranquillement, mais une très fine moue d'inquiétude, qu'il tentait de dissimuler avec un effort surhumain, se dessinait inexorablement sur son visage. Ce qui le rassura fut qu'il n'avait pas été le seul alerté par ce massif flux d'énergie. L'extra-terrestre se tourna vers Squall ainsi que Roy et les dévisagea sans sourire. Ce n'était pas l'heure pour les réjouissances.
- La paix. Qui a parlé de paix ? Murmura Gozen en observant l'Horizon, attendant que l'énergie arrive jusqu'à eux, les poings serrés et l'énergie tourbillonnant dans le dôme en verre de son gantelet spatio-temporel.
Je me relevais au beau milieu d'un immense cratère. Je regardai autour de moi d'un air lassé et déçu. Le cratère ne faisait que quelques kilomètres de diamètre. C'était bien loin de ce que j'étais capable de faire même dans ma simple forme de Sayan. Je devais vraiment avoir rouillé. Je me détendis les articulations, faisant retentir d'énormes craquements avant de me mettre en route en marchant. En route pour où? Je n'en avais aucune idée mais bon je finirai par arrivée quelque part. A vrai dire, je ne savais pas du tout où j'étais pas plus que les circonstances qui m'avaient amené là et …. oh, mais c'est pas vrai, qui a mis un de ces gros tas de cailloux appelé montagne pour bloquer mon chemin. Juste devant, il y avait un écriteau marqué « Mont Hercule ». J'allais quand même pas faire un détour pour ça.
*DEGAGE DE MON CHEMIN*
D'un revers de la main, je mis une pichenette à l'obstacle le vaporisant dans un grand fracas et me permettant de continuer à avancer. Autour de moi je sentis un tas de niveau d'énergie de fourmis. Il y avait de la vermine dans ce monde. Soudain je m'interrompis. Au loin je sentis plusieurs niveaux d'énergie extraordinairement élevés. Végéta?Goku? Leur fusion? Non ça ne leur ressemblait pas. Je ricanais avant de pester contre le sol qui s'affaissait à chacun de mes pas. Ils feraient mieux de le rendre solide plutôt que de faire des grosses montagnes inutiles. Je libérai légèrement mon ki, provoquant une onde de choc au passage, avant de m'envoler dans cette direction.
Quelques secondes plus tard, je vis à l'horizon ce qu'on appelait une ville. Tant de fourmi là-bas dont les grosses que j'avais senties.
Je concentrai mon chi autour de moi, m'auréolant d'une aura verte avant de libérer trois Blaster Meteor, des sphères d'énergies de la taille d'un météore qui se dirigèrent chacune en direction de l'une des trois grosse vermines.
dés action: BLASTER METEOR(x 3,un pour chaque cible. Dés 1: Squall Dés 2 :Roy: dés 3 Gozen)
- Parfait : Le météore frappe sa cible de plein fouet la mettant sur le carreau (lancer 1 dés 6 pour déterminer le nombre de tours pendant lequel tu sera ko) la laissant au fond d'un gros cratère.
- Bien : Le météore touche sa cible qui a néanmoins le temps de se défendre pour atténuer l'impact avant d'encaisser l'attaque et de finir dans un cratère, un mur ou projeter dans les airs.
- Raté : Le météore s'écrase à proximité de sa cible, celle-ci se retrouve prit dans la déflagration qui en résulte et en subit des dégâts.
- Heu...: Le météore s'écrase sur un obstacle en vue de la cible provoquant une déflagration mais celle-ci trop éloigné pour lui faire de dégâts
Alors que des flammes apparurent sur les lieux des explosions et que des cris de panique retentirent, j'atterris lourdement en plein de la ville provoquant un mini séisme autour de moi, Broly.
-KAKAROT!!!! Hurlant mon cri de guerre(dés bénédiction), bien qu'il s'agissait d'un terrible séquelle de mon traumatisme.
Observant l'horizon de la cité sans saisons où le chant des cigales recouvrant tout, avait disparus au profit d'une puissance extérieure à ce monde imposant sa domination envers les plus faibles. Mon regard portait toujours dans la direction d'où sembler provenir l'énergie de cette nouvelle menace, tendis que je n'écoutais que très peu ce que mes deux camarades disaient. Je sentais quelque chose de lourd au niveau de mon coeur, ce sentiment que je n'avais pas ressenti depuis longtemps me fit afficher un léger sourire au niveau de mon visage. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi serein, aucun sentiment négatif me hantait je ne ressentais aucun remord et aucune colère. Une simple joie de faire de nouveau face à un combat, d'un mouvement je retirai ma veste se trouvant sur mes épaules, libérant une énorme quantité d'énergie, d'une telle puissance qu'il balaya tout ce qui ce trouvait autour de moi, tout en levant des puissants vents. Maintenant que j'avais enfin fait abstraction de ma veste, mon regard semblait être dans la direction du sol ne daignent pas observer mon futur adversaire tout en gardant ce léger sourire sur mon visage. Il ne fallait pas être un grand scientifique ou même philosophe pour comprendre que je prenais ce combat comme un jeu, d'un mouvement je tendis la main dans sa direction puis prononça.
«UNITSURIHOGO!»
L'expression sur mon visage ne changea pas, d'ailleurs mon corps non plus ne changea pas de position à part mon bras qui auparavant était tendu dans la direction de la boule d'énergie qui maintenant était tombé le long de mon corps comme celui d'une vulgaire poupée chiffon. Le nom de ma technique résonnait encore dans les contrées, mais rien ne se produisait tendis que le météore s'approchait dangereusement de ma position. Finalement je relevai mon visage dans la direction de cette dernière tout en ouvrant lentement les yeux affichant une pupille sombre, au même moment des bruits sourds se firent entendre, le sol tremblait comme si la terre souffrait d'une maladie de type neurologique. La terre sous mes pieds se craquela, explosant un peu les environs puis en quelques secondes cela créa une énorme racine pleine de vie libérant le chemin pour les autres. Avec un petit sourire en coin j'observai la boule d'énergie qui était assez proche pour me cacher la vision du soleil et crée mon ombre sur le sol détruit, puis une légère voix se fit entendre.
«Protectiondel'océand'arbre»
Le bruit sourds de la terre se fissurent sous la puissance des racines que je venais de faire de n'être, couplet aux nombreux tremblements donnaient à cet endroit un air de fin du monde. Une chose était amusante dans cette situation c'est que cela n'était qu'une simple technique de protection, visant à créer une demi-sphère de bois m'entourant comme un dôme afin de me protéger de l'attaque tout cela n'était que de la simple mise en scène afin de faire de combat un glorieux combat, car je savais que je n'en vivrais aucun autre comme celui la. Le bois n'allait pas tenir très longtemps sous la pression du météore du guerrier inconnu, observant des fissures sur la structure j'eus joins mes mains très rapidement expulsant tout le bois qui se trouvait autour de moi prenant ce qui restait de l'attaque de plein fouet m'envoyant dans les airs. Sentent le vent contre mon corps, je me sentais ce parfum de liberté me faisant sentir enfin envie et plus comme un simple zombie il m'eut suffit d'un mouvement pour me redresser dans les airs j'eus joins de nouveau mes mains tout en craint de toutes mes forces d'une voix qui semblait omnipotente.
«DESTRUCTIONDUBOUDDHASOURIANT!HOTEIWARAI!»
Le soleil m'éclairait de toute sa puissance, tendis que le vent frappait avec une violente douceur contre mon visage me faisant sentir de nouveau vivant, tendis qu'en quelques secondes après la prononciation de ma technique des dizaines d'énorme bras de couleur couleur blanc clair, fait de bois sortirent de la terre avec fracas tout autour de notre adversaire pourchassant ce dernier à grande vitesse avec une hargne son nom tout cela sous mon contrôle. Ma chute se faisais rapide, mais au sol cela l'était tout autant, cela semblait plus facile que prévus mes créations menaient la vie dur à au combattant venu d'ailleurs même si ces derniers parvenaient à en détruire certaines ce n'était qu'une question de temps pour que je l'emprisonne. A force de persécution et de hargne je pus enfin saisir entre mes mains le combattant, tout en me redressant dans les airs je fis un mouvement de main tout en citant le nom d'une de mes techniques.
«TOMBEAUDELAFORET!MORISôsô»
Je venais de recouvrir ma cible sous une tonne de bois tout en lui donnant une forme de Bouddha souriant représentent l'une des sept divinités du bonheur, cela allait être son tombeau me trouvant encore dans ma chute je préparais ma technique finale qui donnerait fin à mon assaut. Traversant les derniers mètres qui m'opposaient du sol dans ce ciel bleu cobalt, j'ai compris qu'il me fallait beaucoup plus de puissance ainsi que de vitesse pour la pièce maitresse de ce combo qui semblait infernal. D'un mouvement je me retrouva à piquer dans la direction du sol, tout en ayant ma main droite dans mon dos absorbant l'énergie de la nature environnent l'attraction était tellement forte que les nuages se déplaçaient dans sa direction. Approchant de plus en plus de sol, je poussai un hurlement puis tendis ma main droite dans la direction du sol en hurlant de toutes mes forces.Durant tout ce temps j'avais voulu combattre, durant tout ce temps je n'eus aucune raison de vivre, durant tout ce temps je n'avais plus ressenti le plaisir d'être sur un champ de bataille. Mais durant actuellement tous ces moments d'hésitation et de solitude n'existait plus, car je faisais ce pourquoi je vivais ! JE COMBATTAIS DE TOUTES MES FORCES UN ENNEMI ! La phrase n'eut à peine le temps de résonner dans mon esprit que ma main avait touché le sol créant une énorme détruisant dans une puissante onde de choc le sol se trouvant sous cette dernière, créant au même moment un sceau d'une grand envergure. Le sceau n'eut à peine le temps de finir que je prononçai le nom de la technique finale tendis que l'arbre explosait violemment créant ainsi une énorme colonne de flamme tout en produisant un puissant souffle soulevant les débris qui n'ont pas été calciné.
Roy vit Gozen apparaître à son tour, mais il décelait dans son regard une toute petite once d'inquiétude. Arquant très légèrement un sourcil, l'ange fit la grimace. Savoir qu'une personne comme Gozen était inquiète ne l'enchantait pas réellement. La force semblait bouger subitement à vitesse moyenne. Elle s'arrêta subitement et, dans un énorme vacarme, fit exploser la montagne qui se trouvait près des trois héros. Le rouquin fixa les débris du Mont Hercule, le visage complètement décomposé, ayant totalement disparu sous ses yeux. La force de l'individu n'avait pas du tout bougé pendant l'action, comme si faire disparaître cette montagne avait été une banalité pour lui. Avalant sa salive, Roy fit un pas en arrière, observant encore les débris de l'attaque. Soudain, la force se mit à grandir subitement et à se déplacer à vitesse grand V vers eux. Ils allaient se battre ici, en pleine ville ?! Cela n'enchantait en rien le guerrier mais il n'avait pas beaucoup le choix. Trois boules d'énergie de couleur verte foncèrent tout droit en direction de Gozen, Roy et Squall. Grâce à sa vitesse prodigieuse, le rouquin put éviter la boule d'énergie assez aisément, mais la violence de la déflagration le surpris, l'envoyant voler un peu plus loin, tête première vers le sol, alors qu'il se réceptionna sur sa main et fit un demi-tour en tournant dessus avant de se remettre sur ses pieds. Si Gozen avait aussi évité l'attaque, Squall, lui, se fit prendre de plein fouet par la boule d'énergie et s'envola haut dans les airs. Pendant ce temps là, au milieu de la foule, une personne atterrit, créant une légère secousse. Roy n'eut pas du tout le temps de l'identifier, de par la poussière s'étant soulever lors de la chute de l'homme et par la contre-attaque presque instantanée de Squall.
Il était temps d'agir, pas de s'émerveiller devant la puissance de son adversaire. Il était temps pour Roy de déployer ses nouveaux pouvoirs, tirés de l'ether. Alors que Squall se battait de toutes ses forces contre le nouvel ennemi, le rouquin planta ses deux épées dans le sol, créant une légère fissure dans le sol. Le sol se mit à trembler et la fissure dégagea une étrange force de couleur bleue. Les deux Épées des Éléments s'enfoncèrent petit à petit dans la fissure jusqu'à complètement disparaître alors que la lumière produite par la force bleue semblait de plus en plus importante. Soudain, le manche d'un katana sortit de la fissure. Roy le pris dans sa main droite et, à mesure qu'il tirait le katana de là, son apparence changea. Ses cheveux poussèrent petit à petit jusqu'à atteindre le milieu de son dos, tout en s'assombrissant énormément, atteignant une couleur entre le rouge bordeaux et le marron foncé. Ses yeux, quant à eux, devinrent totalement rouges, dont la pupille était d'un noir total. Le katana sorti, la fissure se referma et disparu comme par magie. L'ange pointa son arme en direction de l'ennemi et hurla :
« NECROMANCIA : DEMON EYES KYO ! *click*»
L'arme que venait de sortir le guerrier était le légendaire katana Tenrô, d'une longueur d'un mètre cinquante, il est directement forgé par Muramasa. On dit qu'il enferme l'esprit d'un loup légendaire, voir de l'âme d'un roi oublié, le premier Roi Rouge. Squall avait finit son combo dévastateur et c'était à Roy d'opérer. Le guerrier de Lycia fonça sur Broly, l'attaquant rapidement de toute part, de coups de sabres très précis sur les membres et le torse de son adversaire. Reculant d'un petit bond en arrière, le rouquin ferma les yeux, se concentrant l'espace d'un instant avant de subitement rouvrir les yeux.
« Par la technique secrète dîtes du vent divin obscur ...SUZAKU ! »
Un phœnix apparu dans le dos de Roy, ce dernier absorba le guerrier et fonça sur Broly. Ce dernier le frappa de plein fouet à l'aide de son Meteor Blast, faisant s'écrouler le phœnix plus loin. Alors que le Saïyen légendaire allait reprendre son combo sur l'ange, le temps se figea l'espace d'un instant. Plus rien ne bougeait, plus personne ne respirait, même la lumière commençait à faire défaut, si bien qu'au bout de quelques secondes, il faisait totalement noir. Seule une lumière persistait dans la pénombre, la lumière du Suzaku. Tel le phœnix, le Suzaku renaît de ses cendres. L'oiseau de feu traversa le guerrier légendaire et laissa place à nouveau à Roy dans un silence absolu. Le rouquin se tourna légèrement et dit :
« Toi aussi tu l'as ressenti n'est ce pas ? Le souffle du Suzaku. »
A l'exact moment où ses mots furent prononcés, tout repris son cours normal, la lumière revint, la ville fut à nouveau en mouvement et Broly avait subit de lourds coups de katana au niveau de ses bras et de son torse.
Gozen ouvrit les yeux lorsqu'un nuage de poussière camouflé en une puissante brise fit doucement voler ses cheveux.
- Excusez-moi, j'ai pris trois ans pour méditer. Je suis opérationnel maintenant.
Marchant doucement en direction de Broly, leur nouvel ennemi, Gozen put constater les dégâts infligés par Roy et Squall à leur adversaire, mais cela ne suffit pas à l'extra-terrestre pour se sentir joyeux. Il y avait chez ce Broly une sorte de force grandissante instoppable qui le rendrait très vite ingérable. Ses deux alliés de toujours semblaient avoir parfaitement compris les enjeux d'un tel affrontement, et si Gozen ne pouvait pas se permettre d'y aller à fond dès le départ, il savait cependant qu'il n'irait pas non plus avec le dos de la cueillère. Alors que Roy, transformé, lui fit un petit signe, Gozen focalisa l'intégralité de son attention sur un Broly à 1% destabilisé par les enchaînements de coups portés. Il y avait une chance, même infime, que le guerrier légendaire tout en muscles les ait sous-estimé, et c'était une chance qu'il fallait saisir à tout prix.
Faisant craquer son poing, l'extra-terrestre dégagea une aura assez puissante pour mimer le bruit dissonant d'un réacteur d'avion lancé en plein régime, et l'énergie, partant sur le sol avec fracas, remonta brutalement et ses cheveux devinrent au couleurs de l'arc-en-ciel, reflétant ses ambitions et sa force physique à nul autre pareil. Gozen, le regard imperturbable, enchaîna Broly à coups de poings et de pieds, le frappant dans le ventre, sur les genoux ou au visage. Une fois son combo atteint, Gozen donna un coup de coude retourné dans l'estomac du saiyajin pour le dégager sur plusieurs mètres, avant de se téléporter face à lui. Le ramenant brutalement au sol en éclatant son talon contre son crâne, l'extra-terrestre profita du rebond du corps de Broly pour lui infliger un uppercut assez puissant pour le faire s'envoler. Une fois Broly dans les airs, Jonathan fit briller ses yeux et leva simplement son bras. Un laser, de deux fois la taille du corps du saiyajin, sortit de la paume de la main du héros, dans un autre bruit de réaction, déstructurant et dissipant les nuages jusqu'à disparaître dans la stratosphère.