La respiration courte, un mince filet de bave coulant le long de ma joue, les pattes étendue nonchalamment sur le gazon, le sommeil me gagnait depuis des heures déjà. Je n'avais pas souvent dormi à la belle étoile, mais je devais avouer que cette première expérience se montrait agréable. Avec mes trois compagnons à portée de vue, je ne pouvais pas m'inquiéter, ce qui me rendait encore plus rassuré avec mon dresseur pas loin. La plupart du temps je dormais dans la maison de Chrystian, dans une niche improvisée en carton avec une couverture d'humain comme matelas-couette ; en même temps vu ma petite taille je pouvais facilement m'emmitoufler quatre fois dedans tellement tout semblait grand pour moi. La seule chose qui était différente de sa maison, c'était le bruit des feuilles et l'exposition directe au climat, notamment le froid, le vent et la pluie. Parfois une faible brise venait remuer mes poils en me faisant frissonner de froid, mais rien de bien dérangeant quand on a une grosse fourrure comme la mienne. De temps en temps je bougeais et abattais ma patte sur le visage de l'un ou l'autre, ce qui me réveillait assez pour que je me montre plus prudent. Malgré tout je dormais relativement bien dehors, ça me rassurait beaucoup de ne pas être devenu un Riolu de salon habitué au foyer couvert. Après tout j'avais vu le jour dans un oeuf, alors je ne connaissais rien de la vie sauvage en-dehors des excursions forestières.
Au bout de quelques heures de sommeil intense, je me mis à montrer des signes de réveil avant de sortir finalement des bras de Morphée. J'essuyai le filet de bave qui coulait encore sur une partie de mon visage et je me redressai pour observer les alentours. Tout le monde se trouvait au même endroit, ils ne m'avaient pas abandonné. Quel soulagement ce fut pour moi de les voir toujours présents sur l'herbe au lieu de me constater seul au monde. C'est alors que mon estomac émit une plainte des plus claires et bruyantes en m'annonçant clairement qu'il voulait se sustenter. Je lui obéis alors en me levant pour m'approcher d'un des arbres qui nous entouraient, mais assez loin pour ne pas me faire entendre des humains et du Migalos. Une fois arrivé devant un arbre à baies Ceriz, je regardai autour de moi afin de confirmer ma solitude, et frottai mes pattes entre elles de satisfaction. D'un bond je sautai sur une des branches pour renifler une baie afin de vérifier si elle est mûre, et pris la première ayant "passé le test de validation olfactif". Bien ronde et bien molle, je pouvais déjà sentir le parfum dépicatement sucré alors que je léchais sa peau. D'un coup je mordis à pleines dents dedans et avala la première bouchée, un léger craquement se faisant entendre alors que ma mâchoire se dérouillait. Je connaissais bien ce genre de baies, j'en mangeais souvent en forêt quand Chrystian et moi étions en excursion.
Alors que j'arrachais de l'arbre une autre baie Ceriz, je vis deux paires de petits yeux en train de me dévisager. Je les fixais tout en mâchant la chair juteuse de la baie, sans doute voulaient-ils me dire bonjour et se présenter. Je reconnaissais deux Cheniti verts, qui semblaient vouloir jouer à la plus longue fixette, mais heureusement j'eus cite fait de faire exprès de perdre afin de me reservir. Alors que je tendis ma patte pour cueillir une troisième baie, les deux Cheniti crachèrent un mince fil de sécretion pour me détourner de mon but. Sans attendre plus longtemps, ils se mirent à me recouvrir de leur sécretion visqueuse en serrant assez fort pour que je ne puisse faire aucun mouvement pour me délivrer. Le corps presque totalement enroulé dans un cocon trés épais, je me débattais furieusement pour ne pas finir dans le ventre d'un Cheniselle vert. J'espérais qu'une âme charitable passe dans le coin et les fasse fuir, je ne pouvais pas me permettre de finir en repas ! Malheureusement je ne pouvais pas appeler mon dresseur car il se trouvait trop loin, il ne me restait plus qu'à croiser les doigts en fermant les yeux. Pour les doigts je risquais d'avoir du mal, mais au moins je rermais les yeux, suspendu à la branche d'arbre, attendant un petit coup de main de la part d'un humain ou d'un pokémon. Le ventre plein de préférence...
Au bout de quelques heures de sommeil intense, je me mis à montrer des signes de réveil avant de sortir finalement des bras de Morphée. J'essuyai le filet de bave qui coulait encore sur une partie de mon visage et je me redressai pour observer les alentours. Tout le monde se trouvait au même endroit, ils ne m'avaient pas abandonné. Quel soulagement ce fut pour moi de les voir toujours présents sur l'herbe au lieu de me constater seul au monde. C'est alors que mon estomac émit une plainte des plus claires et bruyantes en m'annonçant clairement qu'il voulait se sustenter. Je lui obéis alors en me levant pour m'approcher d'un des arbres qui nous entouraient, mais assez loin pour ne pas me faire entendre des humains et du Migalos. Une fois arrivé devant un arbre à baies Ceriz, je regardai autour de moi afin de confirmer ma solitude, et frottai mes pattes entre elles de satisfaction. D'un bond je sautai sur une des branches pour renifler une baie afin de vérifier si elle est mûre, et pris la première ayant "passé le test de validation olfactif". Bien ronde et bien molle, je pouvais déjà sentir le parfum dépicatement sucré alors que je léchais sa peau. D'un coup je mordis à pleines dents dedans et avala la première bouchée, un léger craquement se faisant entendre alors que ma mâchoire se dérouillait. Je connaissais bien ce genre de baies, j'en mangeais souvent en forêt quand Chrystian et moi étions en excursion.
Alors que j'arrachais de l'arbre une autre baie Ceriz, je vis deux paires de petits yeux en train de me dévisager. Je les fixais tout en mâchant la chair juteuse de la baie, sans doute voulaient-ils me dire bonjour et se présenter. Je reconnaissais deux Cheniti verts, qui semblaient vouloir jouer à la plus longue fixette, mais heureusement j'eus cite fait de faire exprès de perdre afin de me reservir. Alors que je tendis ma patte pour cueillir une troisième baie, les deux Cheniti crachèrent un mince fil de sécretion pour me détourner de mon but. Sans attendre plus longtemps, ils se mirent à me recouvrir de leur sécretion visqueuse en serrant assez fort pour que je ne puisse faire aucun mouvement pour me délivrer. Le corps presque totalement enroulé dans un cocon trés épais, je me débattais furieusement pour ne pas finir dans le ventre d'un Cheniselle vert. J'espérais qu'une âme charitable passe dans le coin et les fasse fuir, je ne pouvais pas me permettre de finir en repas ! Malheureusement je ne pouvais pas appeler mon dresseur car il se trouvait trop loin, il ne me restait plus qu'à croiser les doigts en fermant les yeux. Pour les doigts je risquais d'avoir du mal, mais au moins je rermais les yeux, suspendu à la branche d'arbre, attendant un petit coup de main de la part d'un humain ou d'un pokémon. Le ventre plein de préférence...