Ce court voyage n'avait pas été de tout repos, pour moi, Faust et Genesect, nous avions traversé au moins 5 ville et étions passé dans un autre royaume de Nintendo World, bien différent de Termina. Ici les citées se faisait régulièrement la guerre et cela ne semblais déranger que peu de monde. Nous avions rallier la célèbre capital de l'empire ,Begnion, cette gigantesque citée en imposait et dépassait de loin Bourg-clocher en matière de taille. Dès mon entrée dans la citée, je pris soin d'aller payer avec quelque pièce d'or chaque crieur publique que je rencontrais pour qu'il fasse eloge de ma quête et qu'il indique à qui était interessé que nous attendions les potentiels combattants dans une auberge non loin.
Nous pénétrèrent l'auberge et à nouveau je payais le tavernier pour pouvoir occupé une grande table ronde pourvu de six chaises. En fond la musique joué par un groupe de barde était plutôt appréciable bien que rustique. Les habitués nous fixait d'un air étrange se situant entre curiosité et dégoût. En même temps, nous n'étions pas humain donc cela s'expliquait. Je décidais donc de commander 3 boisson spécial de la taverne pour nous fondre un peu mieux dans la masse.
-Tavernier ! 3 boisson spécial s'il vous plait.
-Tout de suite cher client !
Le tavernier revint à la table et déposa 3 bière don't l'apparence laissant entendre que leur goût n'était pas désagréable. Je n'avais jamais bu d'alcool avant aujourd'hui, si bien que je bu d'un coup le breuvage, avalant même le verre. Mes joues devinrent rouge et mes yeux se plissèrent. Je découvrais les effets de l'alcool... Heureusement mon organisme allait me débarassé de cet état quelque minute plus tard.
Ces paroles, celle de Faust... Il n'avait donc rien contre son nouveau coéquipier, mais il avait évoqué quelque chose... Et si son créateur pouvait retrouver sa création et mettre un terme à son existence? C'était peu probable, pour une raison toute simple et radicale: Son concepteur est mort, tué sans ménagement par... Genesect en personne. D'un coup, avec la pointe présent au bout de son bras droit qui avait empalé le coeur de celui qui a redonné vie au pokémon fossile. Cela avait profondément marqué l'insecte puisque la première action en revenant au monde avait été de tuer son "père". Celui-ci l'avait fortement mériter, puisque le pokémon ne voulait pas tuer, détruire mais aussi ne pas connaître la libertée. Et puis, le scientifique aurait pu mettre fin aux jours de sa création en le désactivant.
Le petit groupe avait fait un sacré chemin, puisque 5 villes au minimum avaient été traversées. Puis, voilà qu'ils était à Begnion, à Tellius, lieu connu du pokémon unique. Au bout d'un moment, nos héros s'étaient arrêtés dans une auberge de façon à se reposer. C'était pas trop utile pour un robot, mais pourquoi pas... Après tout un petit peu de repos ne ferrait pas de mal. Les trois s'étaient installés à une table. Kirby Bros avait demandé "3 bières"... "Mais c'est quoi ça?" devait se demander Genesect, puisque en entendant le nom de la boisson, il avait penché la tête. C'était fort gentil de proposer une boisson, mais un cyborg ne peut pas boire, du moins n'en a pas besoin. Tout ce dont l'insecte violet avait besoin, était de recharger ses batteries de façon à être en pleine forme. Le pokémon avait tourné sa tête en direction de Faust pour lui parler, à voix basse puisque c'était un sujet plutôt secret.
- Faust... enfin Metal, je n'ai pas pensé à te le dire pendant le trajet, mais... Mon créateur est mort. JE l'ai tué. Si je ne l'aurais pas fait, je ne serrais déjà plus ici pour t'en parler. Tu es la première personne avec qui je discute au sujet de mon "meurtre". Même si je ne suis pas censé posséder de sentiments, quelque chose, la peur me hante très souvent, parce que si quelqu'un le répète à son entourage, la justice va vouloir me désactiver. Or, tant que je ne suis pas connu en tant que héros je ne peux pas me balader la conscience tranquille, puisque les autorités ne feront jamais de mal à quelqu'un qui a sauvé des vies. Je dois aussi t'avouer que je t'ai menti, je n'ai pas été programmé de façon à m'afficher en spectacle, c'est moi qui ai décidé de le faire, pour les raisons que je t'ai dit à l'instant. Déjà, à Termina tout s'est très bien passé, donc là bas, c'est pour moi une terre hospitalière mais le pokémonde, du moins la région d'Unys, n'est pas sûre pour moi. J'espère que tu évitera de le dire à n'importe qui.
Puis, Kirby s’était installé avec le groupe. Il était temps de lui poser quelques questions.
- Dis, Kirby Bros, connais tu Kirby? Parce que par le passé, j'ai pu le côtoyer quelques temps et il te ressemble beaucoup. Mais encore... Pense tu qu'on a une chance? Enfin, de rétablir l'ordre sur Dreamland?
[Je vais essayer une nouvelle façon pour le dialogue comme Faust est muet. Les arobases permettent de savoir à qui le bouc parle par télépathie ce qui fait que les autres à part le ou les concerné(s) ne peuvent pas savoir ce qu'il dit. Ca fait chat sur internet mais bon.]
Enfin le trio pouvait s'arrêter. Métal, Kirby Bros et Genesect étaient arrivés à Begnion selon la pancarte. Sur place, le premier réflexe de la boule rose fut de donner un peu d'argent aux crieurs de cette ville afin de faciliter la recherche de nouveaux alliés facilement. Une chance qu'il pouvait détecter des auras. Grâce à ça, il y avait moins de chance de se retrouver avec des traîtres si ces personnes étaient du côté ennemi du guerrier rose. En attendant, le leader proposa de boire un coup dans une auberge. L'alter-ego accepta. A peine entré, le bouc se sentit mal à l'aise. Que des humains en train de regarder le groupe de travers. L'animal prit la place la plus discrète. Plus tard, un serveur arriva avec trois choppes de bières. Dommage pour Métal qui préférait le vin ou le champagne.
-@ Kirby Bros : Fais attention à toi. Imagine si tu te retrouves dans cet état face à un candidat.
Disait-il en lançant un ricanement nerveux silencieux. Genesect lui interpella pendant qu'il tournoyait légèrement son verre et mit ses lèvres dedans. Les robots allaient nous étonner décidément. Le Pokémon avait gagné une intelligence artificielle sur le point de tuer même son propre créateur qui à la base, l'avait conçu pour la destruction. Métal fut le seul à connaître le passé de l'insecte.
-@ Genesect : Je vois mieux. Ne t'en fais pas. Je garderai ce secret, bouche cousue.
Après avoir mis sa bouche sur la choppe pendant un long moment, Métal finit par boire quelques gorgées. Finalement, ce n'était pas si mauvais que ça. Sa magie lui manquait ainsi que son Poichigeon. Le punk regagna l'apparence de Faust et sortit sa Pokéball. Son pigeon apparut au milieu de la table puis se dirigea vers son maître qui lui caressait la tête en souriant. Un roucoulement se fit entendre.
Alors que j'étais en recherche d'équipiers pour former un groupe ayant les mêmes idéaux, on m'avait signalé que beaucoup d'aventuriers chevronnés venaient dans les provinces de Tellius, un pays en constant conflit de guerre entre factions, pourtant l'équilibre était de mise ici, étrange.
Je discutais avec Frerobot sur un sujet auquel nous n'avions pas le même point de vue.
Puisque je te dis qu'il existe bien d'autres artefacts similaires que les émeraudes du chaos. Crois tu vraiment que le monde serait tel quel seulement grâce a ces 7 pierres ? J'ai moi même fais l'expérience de 2 autres forces aussi puissantes.
Maître, je n'essaye pas de vous dire qu'il n'ai pu exister autres artefacts, voyez la triforce, mais je vous explique que rare sont celles qui ont pu être à l'origine de notre monde.
Tout cela provient d'écrits, de légendes, personne n'a ressencé le pouvoir des émeraudes de la résurrection, enfin, je les appelle ainsi, mais elle ont pourtant pu recréer ma civilisation et je suis persuadé qu'elles l'ont fait autrefois, c'est tout.
Attendez. Bip. Je perçois des présences malfaisantes dans cette zone.
Effectivement, deux bandits de passage sautairent des buissons, sortant violement leurs sabres.
Eh eh eh, que voila ? Un jeune homme et un robot qui parle, ça va nous rapporter gros ce truc.
Allez le gringalet, la bourse ou la vie !
Gringalet ? Je pense que vous parlez à votre ami, mais passons, si j'ai bien compris, soit vous prenez mon argent, soit vous me laissez la vie sauve ?
Heu... eh, Irgon, tu sais toi ça veut dire quoi déjà ?
Imbécile, ils nous prend pour des abrutis, tu ne vois pas ?
Ca m'aide pas à savoir ce que ça veut dire....
Mais, tu le fais expres, soit il nous donne son argent, soit on lui prend sa vie, c'est comme ça que ça marche.
.... Ah ouai, vu comme ça c'est logique d'un coups. Hein ?
Excusez moi de vous interrompre dans votre petite discussion, mais nous avions des affaires a rêgler.
Toi, tu va regretter de t'être foutu de ma gueule !
Le bandit qui semblait être plus malin que l'autre mais remarquablement plus petit, se jeta vers moi avec son couteau, je fis un pas de coté pour l'esquiver quand le deuxième, prenant du temps a comprendre, se rua enfin vers moi, alors qu'il allait me toucher avec la lame de son sabre, son corps s'immobilisa, enlacé des pieds aux mains, j'avais exécuter mon emprise aquatique sur eux, rendant leurs mouvements impossibles.
Bon maintenant, je vais vous retourner la question, vous vous eclipsez le plus vite possible et je pardonne ce que vous venez de faire ou sinon... vous connaissez la suite.
... Heu, c'est quoi la suite ?
Mais, tais toi espèce de gros pachyderme !
Gros pachyquoi ?
Bon, on accepte de s'en aller sans vous causer de soucis, je vous en supplie, épargnez nous.
Je soupirais en voyant leur numéro, Frérobot lui ne comprenait pas vraiment les comportements humains, mais je me retourna et repris ma route vers la capitale de Begnion. Je ne les entendais plus, sûrement était ils partis, mais malheureusement pour eux, ils ne l'étais pas, je tendis le bras sur ma gauche et ferma mon poings, alors, les deux bandits qui me suivaient de dos pour me poignarder furent pris dans des prisons aqueuses.
Je ne comprend pas pourquoi les gens sont aussi stupides, mais bon, je vous avais laissé une chance.
Refermant mon bras sur ma hanche, je fis monter la pression de l'eau contenu dans les prisons jusqu’à provoquer une explosion de sang qui se déversa quelques mètres aux alentours. En marchant encore un peu nous atteignions enfin Begnion. La ville avait l'air bien fortifiée et sa population était assez active, même agitée. Je pris la direction de la taverne la plus proche grâce aux indications d'un habitant, sûrement la bas trouverais je ceux que je cherche, ou au moins de la bonne bière.
Je portais sur moi la tunique kokiri hivernale, comme je savais que la vrai tunique dont elle est inspirée appartenait à un héros connu partout en ce monde, mon bon vieil ami Linkfan, que je n'avais pas vu depuis l'époque de ma forme de Chao, pour ne pas attirer trop l'attention, jamais mis une sorte de cape ornée d'une capuche. Arrivé au comptoir de demanda une grande bière au tavernier, voyant les 3 aventuriers étranges, je reconnaissais Faust, qui était dans le camps de l'autre robot écarlate, Axem je crois. Que faisais t'il ici ? Et surtout, dans quel camp était il vraiment ? En tout cas le tavernier ne connaissait pas grand chose non plus de ses 2 compagnons.
Frérobot, dis moi ce que tu sais toi, sur ces 2 personnes qui l'accompagnent.
Eh bien. Bip. Si j'en crois les données, l'un serait une sorte de sosie d'un héros de Dreamland, mais ses pouvoirs sont apparemment non très éloignés. L'autre serait une expérience scientifique secrète, enfin son résultat, je n'ai pas beaucoup d'information a leur sujet dans ma banque de données.
Je m'installa avec ma bière sur la table voisine a la leur. Apparemment ils chercheraient des coéquipiers pour faire équipe, mais je ne savais toujours pas dans quels camps ils agissaient, pareil pour leurs objectifs.
J'ouvris lentement mes paupières, je voyais légèrement flou et la lumière me brûlait les yeux. Je ne savais pas trop ou j'étais et la seule chose dont je me souvenais c'est que j'avais affronté Vanitas dans le NetherWorld et puis "Boom" plus rien. Je me releva avec difficulté en m'appuyant sur mes bras, une fois sur mes deux jambes, je titubas quelque instant le temps de retrouver mon équilibre, une fois ceci fait, j'examina les environs.
~ Bon, où est ce que j'ai bien pus atterrir cette fois ? ~
Visiblement je me trouvais dans une ville se style moyen-ageuse et visiblement très grande, l'activité était à son comble. De la musique s'échappait de la fenêtre du bâtiment derrière lequel je venais de me réveiller, il y avait sans doute de l'ambiance, surement une taverne, d'ailleurs elle tombait à pique, cela faisait longtemps que je n'avais rien mangé.
Je quittas la ruelle pour me retrouver en pleine rue, il y avait des charrettes, des commerçants qui vantaient leurs produit et des bardes qui chantaient les éloges d'un héro de petite taille mais plein d'ardeur et de courage.
~ C'est pas tout ça mais j'ai faim moi. ~
Je poussas la porte de la taverne de laquelle s’échappait de délicieux fumés, à l'intérieur, tout le monde discutait à voix haute, les rires se mêlaient aux chocs des verres pendant qu'un barde jouait dans le fond de la salle. A proximité de celui ci se trouvait une grande table rond autour de laquelle se trouvait des gens plutôt différent de ce qui nous entourait. Parmis eux se trouvait une espèce de boule rose de petite taille avec un chapeau....
- Kirby-Bros ?!
En effet, à en voir de plus près, c'était bien lui, la bouboule rose pleine d'ardeur et de courage qui m'avait aidé lors de mon arrivé à Hyrule, il était accompagné de Faust le bouc humanoïde et d'un... insecte robot violet avec un canon sur le dos.
~ Pourquoi pas, après tout... ~
Je m'approchas de la table avant de m’asseoir à celle ci.
- Et bien Kirby, Faust, ça fait un bail, qui est donc ce robot insecte violet ?
Non loin derrière le groupe, au fond de la taverne, un homme, sa capuche relevée afin de dissimuler ses traits, ses bras épais mais non dépourvus d'un je-ne-sais-quoi semblant signifier qu'ils n'étaient pas dédiés qu'a la puissance brute, à l'air libre grâce à sa tunique sans manche, une hache et une épée, toutes deux de bonne facture, dans le dos et une corne blanche sortant de son épaule droite, buvait chope d'hydromel après chope d'hydromel. Peut être en était il à sa cinquième, peut être n'était ce que la troisième... Mais il était sur d'une chose. Sa confusion ne venait pas de l'ivresse, il n'était pas plus grisé par l'alcool qu'il ne l'était par les hommes ou les femmes, depuis un certain temps, mais simplement de ses pensées, torturées en cette période de doute.
Jack Isaac avait disparu, au moins apparemment, pourtant, son Icone brulait encore contre son torse, lui rappelant sans cesse qu'un danger le guettait... Depuis qu'il avait approché cet homme, ou depuis que cet homme l'avait approché, il n'avait cessé de le sentir. Bien sur, Tya et Ka faisaient semblant de ne rien comprendre à cette menace "psychologique", mais Aaron savait parfaitement qu'ils étaient bien plus inquiets qu'ils ne le laissaient présumer. C'était pour cela qu'il se saoulait... Même si l'alcool ne l'empêchait pas d'avoir une pensée claire, ni ne perturbait son équilibre, il avait tendance à refermer son esprit. Ainsi, Tya et Ka ne pouvaient plus le rassurer de leurs élucubrations faussement bien pensantes. Aaron appréciait ce silence. Du moins mental.
En effet, dans la salle, les gens partaient dans des éclats de voix et de rires, un barde jouait. Une soirée normale, dans une petite bourgade où Aaron passait la majorité de ses nuits depuis que Jack l'avait relâché. Il se contentait de chasses dans la région, vendait les peaux a des marchands, et se payait des chopes tout en consommant la viande qu'il avait mangée. Bien sur, sa corne avait gênée beaucoup de villageois, au début, mais il s'était rapidement imposé comme un chasseur de talent, et les gens avaient fini par le respecter, par négliger sa corne et ses deux mètres trente. Et ils avaient raison, puisque Aaron avait fini par attirer divers marchands dans cette ville. Des bucherons, dont beaucoup étaient ici, ce soir, s'y étaient installés, et l'auberge avait proliféré. Mais ces étrangers... Ils semblaient beaucoup trop...
Il recula sa chaise, sans quitter le groupe central des yeux, et se leva sans faire le moindre bruit. Il s'avança doucement, puis s'accouda a une colonne. Un cinquième larron -le gamin a la table d'a coté était beaucoup trop excentrique pour ne pas être comme eux- se joignit à eux, et demanda à la sphère étrange qui était l'insecte géant non moins étrange. C'est ce moment que choisit Aaron pour prendre la parole, sa voix puissante ramenant immédiatement le silence dans la salle.
"J'aimerais bien le savoir aussi. Vous me semblez le genre de crétins à attirer la merde là où vous passez. Et là où vous passez, c'est là où je vis. Mon terrain de chasse. Comprenez bien que je n'ai rien contre vous, mais... Si vous avez une quelconque intention de gêner la vie de cette ville, je vous prierais de sortir de la Taverne avant que je vous botte le cul."
Alors que nous ne faisions pas grand chose, Genesect décida de me poser une question.
- Dis, Kirby Bros, connais tu Kirby? Parce que par le passé, j'ai pu le côtoyer quelques temps et il te ressemble beaucoup. Mais encore... Pense tu qu'on a une chance? Enfin, de rétablir l'ordre sur Dreamland?
-...Kirby ? Comment ça Kirby ? Je m'appelle Kirby Bros et je ne connais pas de personne possèdant comme nom la première partie du mien... Tu sais je n'ai jamais étudier mes origines et je ne sais pas grand chose d'où me vient mon apparance, je n'ai appris que de très récemment d'où me venait ma magie. Mais sur le point de la race tout cela reste reste un mystère.
Je fis une pause en regardant ma chope que j'avais vidé très rapidement.
-Bien sur qu'on va y arriver. Ensemble. Pour ça il faudrait utilisé une simple stratégie, faire avec ce qu'on à sur les lieux. Et je suis sur que Dreamland possède ce qui nous permettra de libérer les lieux. Ils suffit juste de trouver cette chose puis de s'en servir.
J'avais encore les joues rouges et ma voix semblait peu sur, alors j'entendis la voix de Faust dans mon esprit. Elle semblait par contre comme légèrement parasité... Peux être la boisson qui avait cet effet. Je secouait la tête pour reprendre un peu mes esprits chassant l'ivresse sans problème.
-Ne t'inquiète pas Faust. Je sais être présentable quand il le faut. D'ailleurs en parlant de candidat....
Je me tus instant pour observer la personne qui attirais mon regard, sous la vision des auras, celui-ci dépassait de très loin les poivrots et simple personne se trouvant dans la taverne. Il semblait nous observait d'une manière très discrète et a peine perceptible pour quelqu'un avec des sens normaux. Sous la capuche de celui-ci, on ne pouvait discerner son visage sans affiché simplement qu'on l'obersvait. Quelque mèche de cheveux d'un bleu profond semblait en sortir. Je m'adressais à mes 2 compagnons en chuchotant.
-Ce type là, celui dans le coin de la taverne, son aura est impressionnant, il serait judicieux de le convaincre de nous rejoindre. Je vais aller lui expliquer notre situation et lui demander tient...
- Kirby-Bros ?!
Alors que je m'apprêtait à sauter de ma chaise pour rejoindre l'inconnue, je fus surpris de voir Ventus ! Ventus le héros à l'étrange clée avec lequelle j'avais passé un court moment, je l'avais rencontré un peu avant la fin de la "nuit éternelle", c'était un plaisir de le revoir, il semblait affamé. Alors que je passais de vision normal a vision aura pour une des multiples fois de cette soirée, je remarquais que son aura était lui aussi très imposant, l'idée qu'il puisse être un équipier parfait me traversa l'esprit...
-Ventus ! C'est un plaisir de te revoir !
- Et bien Kirby, Faust, ça fait un bail, qui est donc ce robot insecte violet ?
Alors que j'allais répondre, un homme s'approcha et s'imposa d'une voix forte qui fit taire toute discution dans la taverne.
-J'aimerais bien le savoir aussi. Vous me semblez le genre de crétins à attirer la merde là où vous passez. Et là où vous passez, c'est là où je vis. Mon terrain de chasse. Comprenez bien que je n'ai rien contre vous, mais... Si vous avez une quelconque intention de gêner la vie de cette ville, je vous prierais de sortir de la Taverne avant que je vous botte le cul.
...D'accord, ce type est surement agoraphobe pour être gêner par un si petit groupe de personne... Nous traitez de crétin pour si peu c'est un peu fort. Mais il est évident qu'il n'a pas l'air de savoir faire les choses à moitiés. Va falloir que je calme la situation avant que celle-ci s'embrase.... Pas envie de revivre la même mésaventure qu'a bourgclocher moi. Et mais c'est quoi cette corne blanche sur son épaule, ca me rappelle quelquechose. C'est bon je sais ! Je l'ai déja vu à Hyrule au début de l'apocalypse ! Il était là.
Je passais de vision normal a vision d'aura à nouveau pour confirmer. Et là "boum" que ne fut pas ma surprise de voir un aura si grand si imposant. Visiblement ce type était maître dans son art et ca se voyait dans son aura.
-Ecoutez. Commencez un discours par "j'aimerais" et la finir par "je vous botte le cul", ca a de quoi laissé perplexe. Tout d'abord sachez qu'on ne provoquera pas de catastrophe il y en a déja bien assez sur cette planète. Cette ville est calme et nous apprécions ce calme autant que vous l'appréciez. Aussi pour dissiper vos doutes, je vais vous expliquer la présence de moi et mes 2 amis dans cette taverne. Nous cherchons tout simplement 3 membre assez compétent pour rejoindre notre groupe et accomplir une tache importante dans l'équilibre de ce monde, et bien sur moi et mes amis ne sortiront de cette taverne qu'une fois que nous aurons trouvé ces 3 membres.
Je fis une pause pour observer la salle et constaté avec plaisir que la plupart des gens en était retourné a leur activité.
-Sinon pour répondre a votre interrogation, à vous et à mon amis Ventus, cet étrange robot insecte, ce nomme Genesect et c'est un héros qui a accepter de rejoindre mon groupe qui était alors composé de moi et de mon ami faust que voila.
Je tournais mon visage vers l'homme a la corne sur l'épaule.
-Je me souviens de vous vous savez. Vous étiez a hyrule quand l'apocalypse à commencé. Quelle est votre nom ? Vous être brave et très bon combattant... Seriez vous interessez par une quête capable de mettre à l'épreuve vos capacité guerrières et de redonner un peu de difficulté a vos combat ? Vous qui étiez à hyrule en extase pendant ce combat face a Baltagnar le démon.
Puis je me retournais vers Ventus.
-Il en est de même pour toi Ventus, je ne sais ni ce que tu a vécu depuis la dernière fois que nos chemins se sont croisé, ni les épreuves que tu a affronté. Mais j'ai l'intime conviction que tu aimerais participé à ma quête. Aussi bien pour ramener l'équilibre là où il a été brisé que pour te mettre à l'épreuve.
Voila 2 demande rondement mené, la formulation de mes phrases était parfaite et faite pour convaincre leur interlocuteur. Il ne restait plus que la mysterieuse personne à la capuche dans le fond de la salle à questionner. Mais étant occupé avec les 2 autres, j'espérais que celui-ci à l'écoute de mes paroles, serait intéressé et rejoindrais la tablée qui se formait, de lui même...
"Je n'ai pris du plaisir à affronter Baltagnar que parce que c'était un être d'une puissance inouïe et que je n'avais aucune raison de l'affronter. Des personnes comme vous, qui vous compliquez la vie, vous cherchez des excuses, ne pourront jamais comprendre. Mes lames sont faites pour trancher la chair, mon corps pour endurer le feu du combat, et mon âme, pour être baignée dans le Chaos Simple d'une mise à mort. Vous n'êtes que des hypocrites, qui cherchez à flatter les autres, et surtout vous mêmes. Vous cherchez à attirer le bien au monde, sans même comprendre que vos pitreries naïves donnent naissance au mal... Si personne n'était sauvé, si tout le monde devait affronter le même destin, alors il n'y aurait ni jalousie ni haine. Il n'y aurait que la neutralité. Pas de sentiments. Juste des nuances de gris.
Mais cela... Oui, cela ne vous convient pas. Vous êtes persuadés que le monde doit être heureux, que rien ne vaut les sentiments... Ces sentiments factices nés de votre ennui. Pour quelle autre raison chercheriez vous à sauver le monde ? Qu'y a t'il a sauver ? Rien n'est blanc, rien n'est noir. Tout est d'un gris écoeurant et pourtant nécessaire. Je me bats, je mets à mort, simplement pour me distraire. Je me saoule, je cède à la partie la plus primale de mon être et je la relâche dans chacun de mes coups, parce que cela seul est la réponse que l'on peut donner à ce monde... Vous n'êtes que les produits bassement populaires d'une propagande utopiste. Le travail est vertueux, la guerre un fardeau... La Vie est belle, la Mort une Malédiction... Mais aucun de vous ne cherche même à remettre en question les présupposés de son univers. Vous avez une philosophie simpliste, et ces simples idiomes vous suffisent, parce que si cela est faux, alors vos vies n'ont aucun sens. Et c'est vrai. Ni vos vies, ni la mienne, ni celle de personne n'a de sens.
C'est pour ça que je ne me joindrais pas a votre quête. Sauvez l'équilibre de ce monde, allez y ! Courez après une vision du Bien -ou du Mal, pour ce que j'en ai à foutre- et vous finirez peut être par vous rendre compte que chacune de vos actions ne fait que précipiter ce monde à sa chute. Mais je vous fais une promesse. Si je vous retrouve agonisant sur mon chemin, j'abrégerais vos vies. N'y voyez pas de la pitié. Ce serait juste dommage qu'un autre idéaliste crédule reprenne votre flambeau. Mais vous n'avez rien à craindre de moi. Cela fait bien longtemps que je ne m'intéresse plus au destin de ce Monde."
Il avait encore perdu son temps. Ces gens ne pourraient pas le comprendre, ne chercheraient même pas. Ils se contenteraient de ne voir en lui qu'un bourreau. Et peut être n'était il que cela. Se retournant, et ne ressentant plus le besoin de dissimuler son identité, il secoua la tête pour faire retomber sa capuche, laissant ses cheveux blancs, atteignant maintenant le bas de ses épaules, cascader, dévoilant ses traits princiers et son absence d'oreille droite. Sans prendre plus de temps pour ces quelques personnes, il retourna à sa table, interceptant au passage une serveuse pour lui demander une nouvelle chope d'hydromel, et s'assit de nouveau en silence. Foutus Utopistes. Seul un Fils Doré Déchu pouvait comprendre ce que lui inspiraient ces idiots...
Faust continuait à chouchouter son pigeon pendant que Genesect et Kirby Bros parlèrent d'un clone de ce dernier ainsi de Dreamland. D'ailleurs, la boule rose avait trouvé un candidat potable. C'était marrant puisqu'il ressemblait fortement à Link. Il s'agrirait peut-être de son frère ou bien un de ses admirateurs comme il n'avait pas d'oreille d'elfe. Puis, le bouc entendit une voix familière. En se tournant, c'était Ventus, le jeune Keybladeur qu'il l'avait croisé dans un navire. Faust lança un sourire.
-@ Ventus : Hé bien Ventus. Cela faisait longtemps qu'on ne t'avais plus rev...
L'animal sursauta au moment où une personne se mit à parler fortement après Ventus. Comment le décrire ? Il portait deux armes blanches et une tenue de guerrier noire. Quelle mouche lui avait piqué ? Ce n'était pas parce le groupe n'était pas des humains qu'il fallait prendre directement pour des ennemis. D'un air méfiant, Faust voulait se manifester mais avec la foule qui regardait la scène, il n'avait pas le courage surtout que le bélier imaginait que les habitants étaient de leur opinion. Au lieu de se lever de son tabouret, il essaya de se faire discret jusqu'à cacher son visage derrière son verre. Une chance que Kirby Bros avait mis fin rapidement cette engueulade. Ca aurait pu être pire.
Faust avait plus ou moins suivi les propos de l'étranger avant de voir un détail qui l'attira à part la corne sur l'épaule gauche de l'inconnu. Ses iris avaient de couleurs différentes, orange et violet pour être précis. Le bouc médita les derniers propos. Qu'entendait-il par mettre le "monde à sa chute" si les gens se faisaient la guerre ? Tout ce qu'il se souvint, c'était des affrontements des créatures les plus hostiles quoique... quelque chose vint dans sa tête. Il se rappela d'une réunion au château du Roi Dadidou. Vaati et Metaknight s'étaient mis à se disputer pour un simple regard de la part du bouc. Axem Red était intervenu pour les calmer. Il avait proposé à Faust au passage son aide pour éliminer ses "anciens alliés". Les yeux de l'animal se mit à s'écarquiller. Il se demanda si ses souvenirs étaient vrais. Continuant à se remémorer de son passé, Faust à Hyrule avait bel et bien lutté contre Kirby Bros et Argaï. Avait-il réellement fait cela ? Même si il avait regagné le lien d'amitié avec le guerrier rose, paradoxalement, c'était de même pour Axem Red et compagnie. Les deux camps avaient le même but : imposer leur "Bien", leur paradigme par n'importe quel moyen. Plus il pensait à cela, plus Faust se sentait mal à l'aise. D'ailleurs, son visage était pâle.
-@ Kirby Bros, Chao, Ventus et Genesect : Excusez-moi. Je dois sortir.
Le bouc se leva et se précipita vers la sortie histoire de prendre l'air. Malheureusement, sans le faire exprès, il se trébucha et tomba sur une servante qui renversa ses breuvages au sol. Faust était vraiment très gêné.
Il s'était passé beaucoup de choses, en si peu de temps. Tout d'abord, Faust avait promis de garder le sombre secret du pokémon mécanique, chose qui avait rassuré la créature dépourvue de sentiments, au moins, Faust était un allié sur, Genesect aimait les personnes honnêtes. Puis, c'était au tour de Kirby Bros, le petit recruteur de répondre à ma question. Donc d'après ce dernier, Kirby lui était inconnu. Etrange, ils sont pourtant de la même espèce, peut être qu'il se fichait complètement de ses origines, comportement tout à fait possible, puisque pour tout dire, notre insecte ne connaissait pas ses véritables origines, de quel pokémon est-il issue. Personne ne pouvait dire qu'il avait été reconstitué à partir d'un fossile de Kabutops, le véritable prédateur ultime il y a 300 000 000 millions d'années, lui croit qu'il avait toujours été Genesect. Suite à cela, il avait souhaité consulté FATE, mais bizarrement, elle ne répondait pas et ce, depuis que le Kabutops robotique avait sauvé Termina. N'avait-t-elle pas apprécié le geste? Cette réflexion avait pris fin, quand un jeune homme, muni d'une arme en forme de clé avait fait irruption dans la taverne. Il semblerait que la boule rose connaissait ce garçon. Il se nommait donc Ventus, ce dernier voulait en savoir plus sur moi, l'insecte allait se présenter... Mais, un homme d'apparence robuste avait rejoint la table des héros. Il semblait aussi plutôt agressif envers le petit groupe. Kirby B avait donc calmé la situation, tout en expliquant ce pourquoi le pokémon avait rejoint Kirby II et Faust: Libérer DreamLand. Juste après cette discution entre l'homme et le petit rose, un autre homme était aussi arrivé, il semblait s'interroger au sujet du pokémon. Le petit être avait donc présenté Genesect à Ventus et à l'autre jeune homme, habillé en bleu. Le pokémon légendaire allait prendre la parole, mais le guerrier avait une nouvelle fois repris la parole, mais cette fois, encore plus longtemps que précédemment. Il était donc opposé à l'idée de Kirby Bros, ne semblait plus intéressé par l'avenir du monde. Ce comportement... Il était assez similaire à celui de l'unique, après la meurtre de son créateur, puisque il n'avait aucun but dans la vie, se fichait de l'avenir du monde... Jusqu'au jour où il avait rencontre l'homme qui avait changé la vie de l'insecte à tout jamais. Pour la première fois, depuis la dialogue avec Faust, le robot avait donc pris la parole.
- Monsieur... Je dois avouer, que je vous comprend. Voyez vous, j'ai pensé la même chose, durant des années et des années puisque j'étais un pokémon "brisé". Je ne croyais plus en quoi que ce soit, mais concernant la raison je préfère que cela reste secret. En faite, je n'avais que faire de l'avenir, j'étais seul sans que quelqu'un puisse me guider dans les première années après ma création. Je ne comprenais pas le monde, personne ne voulait me comprendre.
Le pokémon s'était tût un instant, puisque Faust avait communiqué par télépathie, il allait sortir un instant, certainement pour prendre l'air.
- Cependant, une personne qui m'est chère m'a appris que toute vie a un sens, chose dont vous n'êtes pas d'accord, et je respecte votre avis, vraiment. Puis, je suis sur que vous êtes un homme bien, mais vous avez besoin des bonnes personnes pour vous faire changer ne serais-ce qu'un petit peu. D'après Kirby Bros, vous êtes un guerrier d'exeption et c'est ce dont on a besoin. Si vous voulez, vous pouvez voir la requête de mon coéquipier sous un autre angle. Ce n'est pas sauver un monde qui devrait vous interesser, mais plutôt mettre au silence quelqu'un qui ne mérite pas de vivre. Si vous voyez notre invitation comme cela, accepteriez vous de nous rejoindre?
Eh bien... C'était la première fois que l'insecte robotique faisait de l'esprit, de façon concrète et sérieuse. Est-ce que ce premier essai allait marcher?
... Pas foutus d'avoir la paix. Laissant son poids se porter vers l'arrière, Aaron regarda quelques instants Genesect, sa chaise ne tenant plus que par deux pieds. Ni lui ni sa chaise ne touchaient le sol, et pourtant, il ne semblait avoir aucun problème à se tenir ainsi... Presque comme s'il avait peaufiné cette posture des heures durant, comme il avait peaufiné... Toutes ses positions d'amorce de combat.
Un clignement d'oeil, le fracas d'une chaise heurtant le sol et d'une chope renversée. Vingt deux pouces d'acier brillant pointant le cou de Genesect, la pointe contre sa trachée. Aaron, accroupi sur la table, l'air mortellement sérieux, prêt à bondir. Et, partout autour d'eux, le silence.
"Putain. Les élucubrations d'une monstruosité n'auront jamais été aussi assommantes. Ni aussi incohérentes. Selon toi, je pense qu'aucune vie n'a de sens, mais que certains méritent de vivre. Laisse moi clarifier ma pensée. Personne, ni toi, ni moi, ni le coeur pur d'un enfant ou une quelconque autre connerie, Personne n'a le droit de vivre. Vous ne comprenez rien, ne cherchez même pas à comprendre, et je m'en fous, parce que ma voie est une voie solitaire. Vos conneries sur ceux qui ne méritent pas de vivre, vous pouvez vous les foutre dans l'cul. "
Sur ce dernier mot, Aaron rangea son arme tout en se relevant, bien plus lentement qu'il ne l'avait dégainée, et laissa le tintement de la garde percutant son fourreau cloturer cet instant. Après quoi il descendit de la table, grogna quelques mots, et jette une bourse de pièces sur le comptoir du bar. Enfin, le silence quitta la salle, et les conversations reprirent, plus bas. Aaron, conscient de s'être attiré quelques regards haineux, comprit rapidement qu'il avait perdu sa place ici. Et l'accepta sans rien dire. Mais avant de quitter la salle, il passa de nouveau près du groupe, s'arrêta un instant a coté d'eux sans les regarder.
"Je me battrais a vos cotés. Pas pour vous. Pas pour ce monde d'hypocrites. Pas pour une quelconque vision du monde. Simplement pour le plaisir de me battre. Quand vous sortirez de l'auberge, prenez à droite, et, à la deuxième intersection, encore à droite. Je vous attendrais là."
Ces mots prononcés, Aaron attendit encore quelques instants, puis, lorsqu'il vit le dénommé Ventus hocher la tête, il reprit sa marche, sans baisser le regard le moindre instant. De l'épaule, il ouvrit la porte, puis s'enfonça dans la pluie battante et disparut dans le noir avant même que la porte ne se soit refermée. Le visage face au ciel, il sentait les gouttes heurter avec force sa peau, et soupira. Sortant d'une de ses poches un des derniers artefacts de Jack qu'il avait, une cigarette qu'il pouvait allumer par la pensée, et fumer indéfiniment, même sous la pluie, il ferma les yeux en tirant une première bouffée, puis s'adossa au lampadaire où il avait donné rendez vous au groupe.
Ok, j'avais pas trop suivis, il c'était passé un tas de truc dingue en très peu de temps mais je commence à avoir l'habitude, en effet, après avoir pris place autour de la table, un inconnu venant du bar nous aborda. Il était de très haute stature, deux mètres vingts, peut-être même trente et une corne blanche dépassait de l'une de ses épaules. Il coupa la parole à Kirby qui voulait me présenter l'insecte violet.
-J'aimerais bien le savoir aussi. Vous me semblez le genre de crétins à attirer la merde là où vous passez. Et là où vous passez, c'est là où je vis. Mon terrain de chasse. Comprenez bien que je n'ai rien contre vous, mais... Si vous avez une quelconque intention de gêner la vie de cette ville, je vous prierais de sortir de la Taverne avant que je vous botte le cul.
Je fronças les sourcils à l'intention de l’intrus tout en invoquant ma Keyblade sous la table.
-Alors pour commencer vous allez vous montrez poli et puis je pense que même si vous vouliez vraiment nous "botter le cul" comme vous dites, à 1 contre 4, votre défaite serait plus qu'assurée...
Je ne fus pas le seul à me montrer hostile envers cet homme et suite à cela, Faust se leva de table pour sortir, je retournas le regard en direction de l'homme. Kirby-Bros venait de mettre un terme à l'altercation en expliquant notre présence ici à l'inconnu, Kirby recherchait enfait trois personnes suffisamment forte pour accomplir une tache visiblement difficile.
-Il en est de même pour toi Ventus, je ne sais ni ce que tu a vécu depuis la dernière fois que nos chemins se sont croisé, ni les épreuves que tu a affronté. Mais j'ai l'intime conviction que tu aimerais participé à ma quête. Aussi bien pour ramener l'équilibre là où il a été brisé que pour te mettre à l'épreuve.
-Oh, trois fois rien, je suis mort puis j'ai ressuscité. Sache que ce serait avec plaisir que je rejoindrais ton groupe. J'ai beaucoup appris depuis notre dernière rencontre, la lumière, les ténèbres... il est impossible de les faire disparaître alors dans ce cas, il faut lutter pour leurs harmonies.
Après cela, j'appris que l'insecte robotique était en réalité un grand héro et ami de Kirby qui avait décidé de rejoindre le groupe, d'ailleurs celui ci adressa la parole à l'inconnu qui était fort désagréable. Genesect commença donc à raconter son passé, le "début" de sa création, la manière dont il avait changé d'opinion envers l'avenir du monde et une fois ce petit discours fini, il lui proposa de rejoindre le groupe, l'inconnu étant apparemment un guerrier d’exception. L'homme ne réagit pas totalement comme prévu puisqu'il bondit sur la table tout en renversant parterre ce qui si trouvait dans un fracas de verre et de porcelaine. L'inconnu pointa son immense lame sous le coup de Genesect mais ce qu'il n'avait pas remarqué, c'était que sous sa propre gorge se trouvait la lame de ma Keyblade, près à trancher la fine peau de son cou.
-Putain. Les élucubrations d'une monstruosité n'auront jamais été aussi assommantes. Ni aussi incohérentes. Selon toi, je pense qu'aucune vie n'a de sens, mais que certains méritent de vivre. Laisse moi clarifier ma pensée. Personne, ni toi, ni moi, ni le coeur pur d'un enfant ou une quelconque autre connerie, Personne n'a le droit de vivre. Vous ne comprenez rien, ne cherchez même pas à comprendre, et je m'en fous, parce que ma voie est une voie solitaire. Vos conneries sur ceux qui ne méritent pas de vivre, vous pouvez vous les foutre dans l'cul.
-Modérez tout de même vos propos, c'est préférable...
Sur ces derniers mots je fis disparaître ma Keyblade et l'homme en fit autant avec son épée dans son fourreau avant de nous tourner le dos. Avant de sortir, celui ci lança une petite bourse surement pleine de pièce d'or sur le comptoir avant de nous informer qu'il était prêt à rejoindre le groupe, il suffisait de prendre à droite puis à droite, je hochas la tête en signe d’approbation tout en affichant un léger sourire aux coins des lèvres. J'avais hâte de me battre aux cotés de ce type...
Je prenais du bon temps dans cette taverne, les gens étaient aimables, et semblaient me sourire. Je leur répondais par la même expression, mais tout en restant discret, la capuche baissée. Seul ce Bouc pouvait me reconnaître, mais je ne voyais pas vraiment en lui une grande menace. Gardant un œil sur le groupe, je vit la venu d'un jeune homme blond, a l'air ahuri, il portait à sa main une étrange lame en forme de clé, j'en avais entendu parlé, la keyblade, une lame purificatrice qui servirait a "sceller" l’accès à des mondes.
"-Putain. Les élucubrations d'une monstruosité n'auront jamais été aussi assommantes. Ni aussi incohérentes. Selon toi, je pense qu'aucune vie n'a de sens, mais que certains méritent de vivre. Laisse moi clarifier ma pensée. Personne, ni toi, ni moi, ni le coeur pur d'un enfant ou une quelconque autre connerie, Personne n'a le droit de vivre. Vous ne comprenez rien, ne cherchez même pas à comprendre, et je m'en fous, parce que ma voie est une voie solitaire. Vos conneries sur ceux qui ne méritent pas de vivre, vous pouvez vous les foutre dans l'cul."
Un autre homme, celui la bien moins joyeux, avait installé le silence dans la pièce, il semblait dire les choses avec ennuie et sérieux à la fois. Il se tenait d'une façon très décontracté, ou plutot débauchée, selon les points de vue, il pointa l'insecte géant, de son arme, il considéra ses phrases comme un tas de conneries. J'afficha un petit sourire, certes il annonçait les choses de façon odieuse, mais ses phrases avaient un sens. Je m’apprêtais a intervenir et maîtriser les probables perturbateurs mais l'homme décida de prendre la porte, grognant au passage.
Je me mit en arrière sur ma chaise, soupirant, je me demandais ce que j'allais faire de tout ça, ils avaient chacun une raison de se battre l'un avec l'autre mais divergeaient de leurs points de vue. Il donna rendez vous au groupe dehors, la ou la pluie claquait contre les vitres du rez de chaussez. J'étais agréablement surpris que le jeune homme eu une bonne réaction a l'attitude du "débauché".
Je pris la route de la sortie, lançant une bourse sur la droite de celle du mystérieux homme. Je tapota l'épaule du blondinet et pris la sortie. La pluie était encore plus forte qu'il y a un instant, j'étais dans mon élément. J'apercevais l'homme en train de fumer une étrange cigarette qui ne semblait pas se consumer, le plus impressionnant, elle continuait de bruler sous la pluie. Je lui lança un regard et me posa juste a coté, Frérobot s'était caché sous ma veste pour éviter la pluie.
J'ai vu votre petite scène tout a l'heure, vous ne m'avez sûrement pas remarqué mais c'est mon cas pour vous. Votre sortie était quelque peu exagérée, mais passons. Vous me rappelez quelqu'un , une personne qui pense tout savoir, tout avoir vécu, mais finalement, ne sait rien. Ces personnes ont toutes une raison de se battre, et toi aussi je pense. J'ai décidé de rejoindre leur groupe, et je me disais que vous parler un peu avant serait intéressant.
Je regardait le ciel, celle ci frappait mon visage tel une cascade, enfilant la capuche de ma veste, je fis un mouvement de la main droite, pointant le ciel, la pluie commença a s’atténuer, jusqu'à laisser place au soleil dans la ville. Je regarda l'homme, lançant un sourire puis je fixa la taverne, les bras croisés, attendant patiemment la venue des autres.
Aaron n'avait toujours pas remis sa capuche, et les gouttes de pluie ruisselaient le longs de ses cheveux de neige, révélant l'absence de relief là où aurait du se trouver son oreille droite, ainsi que sur son visage. Ses yeux, par contre, ne semblaient avoir en rien perdu de leur vivacité, et la pluie, même s'il n'y était pas habitué, ne le dérangeait aucunement. Il avait écouté ce qu'avait dit Eloaf, sans même lui accorder un regard. Il n'en avait pas besoin pour savoir qui il était. Le gosse en blanc, dans la taverne...
"C'est clair que t'es super discret. Vêtu tout de blanc, une tête de gosse qu'a jamais rien connu d'autre que la joie, et pourtant une assurance inébranlable. Mais tu m'as l'air d'un gars réglo... Ma sortie était peut être un peu trop exagérée, mais l'autre crétin m'a gonflé. Les gens sont pas foutus de fermer leur gueule, ils veulent forcément que tout le monde croie à leur bien commun, à l'existence du Mal contre laquelle il faut lutter... Ils me fatiguent. Et pour te répondre... je n'ai aucune raison de me battre. Pas de fiancée morte, pas de famille à protéger, pas même des amis sur qui veiller...
Quel âge me donnes tu ? Vingt, vingt cinq ans ? Un concept étrange que celui d'années... Là d'où je viens... Une île, un continent, peut être, qui a été arrachée de son monde original pour être jetée dans l'EntreMondes, bannir l'engeance dont je ne suis qu'un rejeton loin du monde parfait auquel nous ne méritions, bien sur, pas d'accéder... Le temps est figé. Nous sommes perpétuellement dans un crépuscule... Au loin, des oiseaux ont suspendu leur vol depuis... peut être des millénaires, qui sait ? Nous, les Dessura, continuons de vivre. Nos enfants grandissent, périssent par la lame, mais nous ne vieillissons pas... Je suis le sept-cents-trente-deuxième Prince de Dessura. J'ai été éduqué sans manquer de rien, et je n'ai jamais ressenti le besoin de que ce soit... Jusqu'à ce que... Il posa l'index droit en haut de la corne dépassant de son épaule gauche, puis descendit jusqu'à sa base avec une tendresse infinie. Cette chose me maudisse.
Ne te trompe pas, nous sommes tous des bâtards de démons, pour vous, même si la réalité est bien moins dramatique, mais... tous les Dessura possèdent une corne, de taille, de forme, de puissance variable. Parce que oui, nos cornes sont le réceptacle de notre magie... En fait, c'est une partie biologique artificiellement crée par la magie qui nous habite, parce que notre Corps est souillé de par notre propre nature, on peut donc vivre sans. La taille n'a cependant rien à voir avec la puissance magique. Pour en revenir à ce que je disais... Tous les Dessura possèdent une corne noire. Je suis le seul qui soit né, en un temps indéfini, avec une corne Blanche. Le premier de notre race.
Alors, on m'a caché. Pas pour me protéger. J'étais une honte pour mes parents, et ils m'interdisaient de sortir. La seule personne que j'avais le droit de voir était mon oncle, un maître d'armes du chateau. Alors je m'entrainais avec lui, encore et encore, jusqu'à devenir meilleur encore que lui. C'était un grand moment, pour moi... C'était lui qui m'avait confié mes armes, c'était lui qui m'avait appris à sentir les vibrations de la lame pour mieux perforer... Et, imagine ma joie, quand, le lendemain, j'ai appris la mort du Roi, mon propre père. Je n'étais plus persécuté, enfin... Sauf que... L'héritier suivant était mon oncle. Mais, du peu de frères que j'avais encore, tous les autres étant morts dans des querelles internes, presque tous ont tenté de le tuer. Ils ont fini par réussir, mais d'ici à ce que cela arrive... J'étais devenu le seul héritier en lice.
J'aurais du devenir Roi, mais j'avais prévu de fuir, avant mon couronnement. Je n'en ai pas eu l'occasion. Une révolution a explosé, on m'a coupé l'oreille droite pour me marquer, puis on m'a jeté dans la rue, avec seulement mes armes. Personne ne les voulait, après qu'un être aussi maudit que moi les aie touchés. C'est là que j'ai compris que tout cela n'avait aucun sens. Plus j'avançais sur ce chemin, plus je voyais se profiler ma Déesse, jusqu'à ce qu'elle me rende visite, et me lègue la statuette que je porte autour du cou. Ni la Noirceur, ni la Blancheur, ni rien de ce que nous montrent nos yeux, n'a de sens. Ce monde n'a pas de sens. Pour survivre, j'ai appris à tuer, et cela m'a occupé. Quand tu es destiné à vivre une éternité, mais que tu refuses de mourir, par simple esprit de contradiction, il faut t'occuper.
Alors je tue, je me bats, et, quand je perds un combat, je fuis. Je ne suis ni le meilleur des Guerriers, ni le pire des hommes. Je ne suis qu'une forme de Médiocrité, de Moyenne...
Et maintenant, je tire une latte sur une clope immortelle en aidant une bande de branleurs à sauver un Royaume. Une triste déchéance, non ?"
Aaron rit doucement, et ferma les yeux. Il espérait au moins que le Gosse lui raconterait à son tour sa vie...
~Vraiment ce type... Absolument incompréhensible. C'est comme-ci il pensait tout savoir, tout avoir compris, nous connaitre tous. Dommage qu'il soit incapable de comprendre qu'il a tort.~
Plus j'écoutais cet homme plus, je pensais qu'il avait tort. Mais a quoi bon le lui dire. Cela n'aurait déclenché qu'un autre de ses discours moralisateur...
-C'est pour ça que je ne me joindrais pas a votre quête. Sauvez l'équilibre de ce monde, allez y ! Courez après une vision du Bien -ou du Mal, pour ce que j'en ai à foutre- et vous finirez peut être par vous rendre compte que chacune de vos actions ne fait que précipiter ce monde à sa chute. Mais je vous fais une promesse. Si je vous retrouve agonisant sur mon chemin, j'abrégerais vos vies. N'y voyez pas de la pitié. Ce serait juste dommage qu'un autre idéaliste crédule reprenne votre flambeau. Mais vous n'avez rien à craindre de moi. Cela fait bien longtemps que je ne m'intéresse plus au destin de ce Monde.
Encore une fois. Il avait tort. Je sais très bien pourquoi je dois libéré Dreamland et ce n'est pas pour le bien ou le mal, que je projetais de faire cela, mais uniquement pour mieux me comprendre moi même. En rapportant l'équilibre qui y existait. Je retrouverais mon équilibre j'en étais persuadé. Vraiment cet homme était sans doute le plus tourmenté que j'ai pu rencontré. Il se contredisait de lui même. Après tout ça Faust qui semblait se sentir mal, sortis de la taverne pour prendre l'air sans doute. Genesect tentant une approche avec l'homme a la corne blanche. Mais celle-ci fut pour ainsi dire lamentable. Et il n'eu droit ainsi qu'a des remarques désagréable.
Mais contre toute attente...
-Je me battrais a vos cotés. Pas pour vous. Pas pour ce monde d'hypocrites. Pas pour une quelconque vision du monde. Simplement pour le plaisir de me battre. Quand vous sortirez de l'auberge, prenez à droite, et, à la deuxième intersection, encore à droite. Je vous attendrais là.
Voilà un esprit de guerrier. J'étais content d'apprendre qu'il acceptait de se joindre à l'équipe du moins...Pour combattre uniquement sans doute. Puis le "guerrier tourmenté" sortis dans la rue pour nous y attendre. Ventus ayant accepté de nous rejoindre. Il ne manquait plus qu'une personne... Mais celle-ci n'était plus a sa place. En effet la personne au cheveux bleu foncé était sortis elle aussi peu après le guerrier. Visiblement celui-ci voulait lui parlez. Le calme étant revenu je m'adressais maintenant à Ventus et Genesect qui était les 2 seuls coéquipier qui était resté à l'intérieur avec moi.
-Nous avons de la chance. Bien que ce type puisse semblé désagréable et même dangereux. Ils nous sera très utile. Quant a toi Ventus, je suis très content que tu me rejoigne dans ma quête, ta lutte pour l'équilibre est tout a fait compréhensible et noble, je t'y encourage.
Je regardais autour de moi, et levais mon chapeau pour me gratté un peu le sommet de la tête.
-Bon c'est pas tout ça mais sortons et rejoignons les membres de l'équipe. Je suis sur que le type à l'aura bleuté comme de l'eau n'est pas loin et a pris une décision favorable.
J'ouvris la porte de la taverne pour sortir, la pluie semblait tombé de toute part. Je pris le chemin indiqué par l'homme a la corne. Pour enfin retrouvé celui-ci et le potentiel membre de l'équipe sous un lampadaire. Il semblait avoir discuté avant notre arrivé. Faust apparus au détour de la rue.
-Parfait. Toi, le jeune au cheveux bleu foncé. Tu avais l'air de nous écouté dans la taverne. Veux tu rejoindre notre groupe ? Si c'est le cas, tu sera le bienvenue. Tu aura juste a me dire ton nom pour facilité le travail d'équipe. Et toi le fumeur, ton nom aussi sera sympa vu que tu compte venir avec nous.
J'affichais un léger sourire à l'écoute d'Aaron, un homme bien étrange. Je n'avais jamais entendu parlé des Dessura et pourtant, ce nom m'évoquait quelque chose. Il semblait bien plus tourmenté qu'il souhaitait le laisser paraître, pour lui, tout était déjà acquit, mais qui se dit sage a en fait encore beaucoup à apprendre. C'était son cas, et autant le mien. Mais son esprit était encore influençable. Pour se persuader que la vie n'a point d’intérêt, que l'on ne vit que pour soi, il était certain qu'il possédait un grand potentiel que je ne voulais pas gâcher. Il faisait mine de m'ignorer et pourtant me racontait son histoire, peut être voulait il seulement passer le temps mais je savais qu'en lui, quelque chose le poussait à vouloir s'ouvrir au monde. A son tour il me donna la parole.
Je dois dire que je peux concevoir ton point de vue, surtout que je suis loin d'être un donneur de morales, mais tu arrive a te contredire toi même dans ton point de vue, passons, si tu veux savoir l'identité de ton interlocuteur, je ne vais pas faire de politesses.
Je me mis accroupit pour pouvoir toucher le sol pavé, où l'eau tombée ruisselait entre les creux, tournant mes doigts pour provoquer des courants d'eau minuscule, l'eau tourbillonnant au sol.
Un peuple ancestral vivant sans conception du bien ou du mal, les Chao, pouvait être définie de pure, gardiens du chaos en quelque sorte. Ils ne représentaient la naïveté, l’inconscience, mais comme tout équilibre est résigné a se briser, il arrivait que certains, par une influence extérieur, sortaient de cette équilibre, formant un coté sombre et un coté lumineux.
Un gardien nommé Chaos était élu à garder la puissance indomptable du chaos, enfin, une once de cette puissance confinée dans 7 pierres, les émeraudes du chaos, dont l'origine remonte a des époques encore inconnus. Pour contenir cette force, une 8ème pierre fut, la master emerald. Mais un peuple, corrompu par le pouvoir, ne pu s’empêcher de vouloir profaner le lieu faisant office de sanctuaire aux Chao ainsi qu'aux émeraudes. Chaos, devant ce massacre, n’eut d'autre choix que de succomber a ce pouvoir, prenant la forme d'une abomination, dont la volonté n'était plus, et le but n'était que destruction.
Cette légende traversa les époques, certains êtres pouvant entrer en résonance avec ce pouvoir et exploiter une infime partie du chaos. Souvent ces pierres ont étés rassemblés, ne provoquant que malheur et désespoir, leur pouvoir sans limite finissant par dépasser les intentions. Chaos n'a plus été vu depuis un bon moment, et cela provoqua la décadence du peuple des Chao, qui arrivait à survivre jusque la. Par une anomalie, je réussis a m'en sortir, encore maintenant je ne sais point comment j'ai pu m'en sortir. De longues années ont passés, en ce monde j'ai continué ma quête, et à la fin de mon périple, a la frontière d'autres mondes, je pris délibérément la place de leur protecteur, Chaos étant maintenant consumé par la rage, mais j'ignore ce qu'il est devenu exactement.
Ce n'est pas par vengeance que j'agis, ni pour sauver mon peuple, mais pour préserver l'équilibre, car bien que le monde sera toujours composé de noir et de blanc, il est nécessaire que certains se sacrifient pour préserver ces deux faces opposées et pourtant si semblables. Voilà, je ne compte pas sur le fait que tu prenne compte de mon histoire, mais j'ai répondu à ta demande.
Lançant un rire discret, je me releva, remarquant la boule de gomme qui était en recherche d'aventuriers pour rejoindre sa cause. J'étais amusé devant sa demande de rejoindre son groupe, on aurait dit un enfant qui voulait jouer avec les plus grands a la cour de récrée. En fixant son visage rond dont l'ombre de son chapeau cachait la détermination, je reconnaissait la volonté d'un gran guerrier.
Rejoindre ton groupe dis tu ….
Je lança un grand rire cette fois, me serrant la poitrine. Les gens aux alentours avaits l'air surpris, ce qui me faisais quelque peu sourire. Je sécha mes larmes et pris un sourire accompagné de sourcils froncés. Je souleva de l'eau qui ruisselait au sol et souleva le guerrier rose pour le mettre à ma hauteur, le fixant, collant presque mon visage au sien.
Bien sûr que j'accepterais avec plaisir de rejoindre votre groupe... mais comme les actions parlent mieux que les mots, j'aimerais savoir ce que tu as dans le ventre, pour l'instant, je ferais simplement route avec ton groupe... Mon nom ? Appelez moi simplement Eloaf.
Ouf ! Une chance que personne n'avait remarqué cet incident. Aussitôt excusé, la serveuse reprit son travail. Faust prit la porte et rata le pétage de plomb de l'inconnu. Quel temps de chien ! Le bouc se plaqua au maximum contre le mur pour s'abriter. Quelques mots se firent entendre depuis l'extérieur. Il se regarda son reflet depuis une flaque d'eau avant de se tourner contre le mur. Le regard haineux, on pouvait entendre quelques coups de cornes de la part du bélier mais dissimulé à travers les voix à l'intérieur.
*-Mais quel con d'avoir accepté cette idée ! Je n'arrive pas à croire que j'avais fait des choses pour Axem Red. Et maintenant, je me retrouve au camp opposé.*
L'artefact avait laissé des traces de souvenirs de Faust qui était totalement perdu. Il s'était battu pour le robot et n'allait pas tarder pour Kirby Bros. Le voilà réduit qu'un simple soldat. Pourquoi les gens préféraient utiliser la force pour imposer leur idée ? Les personnes qui aimaient voir le sang en combat sans raison ? Tout cela dégoûtait Faust. Reprenant sa position initiale, il se laissa glisser sur le mur et finit par s'asseoir au sol. Il essaya de se calmer et devrait parler à son ami afin de mettre au clair cette histoire de Dreamland. Il était hors de question de se battre par divertissement. Faust écouta la conversation jusqu'à ce que la boule rose se pointa. Le bouc se leva, s'approcha de lui et lui tapotait pour attirer son attention. Il tourna sa tête vers l'arrière suggérant de le suivre. Dans un endroit tranquille, Faust lança la conversation.
-@ Kirby Bros : Il est temps de mettre au clair cette histoire. Parle-moi de Dreamland en détail. As-tu des liens avec Axem Red ? Ca va te paraître stupide mais j'ai l'impression de voir deux enfants qui se disputent pour une part de gâteau. Je commence à me souvenir de ce j'ai fait lui mais ça ne veut pas dire que je suis de son camp. Au contraire, j'ai l'impression que je sois avec lui ou avec toi, je combats de la même manière mais à différents buts selon vos idées.
Aaron avait cessé de fumer lorsque Chao avait commencé à parler, laissant le tabac s'évaporer doucement, entre les gouttes de pluie, et parfumer la rue. En réalité, beaucoup de gens devaient la détester, cette odeur, mais... Aaron se souvenait de l'époque où... Il pensait déjà que le Bien n'existait pas plus que le Mal, mais il fréquentait d'autres Dessura pensant comme lui. Ils se réunissaient dans le sous sol d'une taverne, proche de la capitale, et buvaient, clopaient, jusqu'à sombrer totalement et s'endormir, le sourire aux lèvres, alors même qu'ils avaient pleuré la mort d'un de leurs compagnons quelques heures avant. Aaron n'était pas aussi insensible, alors. Pas aussi faible.
Chao... Chao avait eu une vie étrange. Ce ne semblait cependant pas être un mauvais bougre. En fait, dans ce groupe, lui et Ventus étaient sans doute les gens qu'Aaron préférait. Tous deux combattaient pour l'équilibre, et, même s'ils étaient moins radicaux que lui, le Dessura à la corne blanche se reconnaissait en eux. Eux aussi, le temps venu, auraient probablement des choix radicaux à faire. Et s'ils n'avaient pas de chance, ils seraient peut être un jour comme lui. Baissant la tête pour laisser ses cheveux couvrir son visage, il soupira de nouveau, avant de fumer de nouveau. C'est alors que la voix de Kirby Bros vient troubler ses pensées. Il laissa Eloaf s'exprimer, d'un éclat de rire suivi de paroles gentiment moqueuses, puis il prit a son tour la parole.
"Mon nom est Aaron Dessura. Aaron suffira. N'hésitez pas à m'appeller, en cas de combat que vous auriez peur de perdre, je me ferais une joie d'affronter un ennemi en plus. Je me soumettrais à l'autorité du chef du groupe tant que je l'estimerais juste, et je vous demande à tous d'observer mon style avant d'essayer de vous battre à mes cotés. Je suggère donc de prendre la tête du groupe et de me laisser briser la première ligne. Mon style étant plutôt flamboyant et ample, je risquerais de vous blesser par inadvertance en cas de combat tendu. Je vous prierais de m'indiquer qui donnera les ordres, dans le groupe, afin de savoir quelle voix suivre dans la bataille."
Son ton était beaucoup moins pétri de haine qu'un instant auparavant, et il semblait, de façon générale, beaucoup plus compréhensif et docile. Sa physionomie même avait changé et, malgré la capuche sur sa tête, il semblait plus... doux. Aaron redevenait ce qu'il avait été, à une époque, un simple soldat obéissant aux ordres qu'on lui donnait, tant qu'on le laissait se battre et avoir sa part d'adrénaline. Une vie simple, mais une vie agréable, pour qui aime se battre.
Eloaf se mit alors à rire d'un seul coup, je ne savais pas trop si il se moquait de moi, où rigolait juste sans raison. Voyant nos réactions, il se mit alors à sourire en fronçant les sourcils, et soudain l'eau qui coulait au sol se mit à s'agglutiné sous moi pour former comme un pilier d'eau, ce qui me mit à la hauteur de cette individu, je ne doutais pas que c'était là la manifestation du pouvoir de cette homme, je ressentais avec quelle precision il modelait et contrôlait l'eau. Cela me fit pensé à moi, lorsqu'à Bourg cloché j'avais combiné un objet sensé augmenté les pouvoirs aquamancien et ma transformation des rêves d'eau, visiblement cet homme avait un bien meilleur contrôle de ce pouvoir, que je n'en avait eu auparavant. Cela me confortais dans l'idée que jamais on ne pouvait atteindre un degré de maitrise maximum dans quoi que se soit.
-Bien sûr que j'accepterais avec plaisir de rejoindre votre groupe... mais comme les actions parlent mieux que les mots, j'aimerais savoir ce que tu as dans le ventre, pour l'instant, je ferais simplement route avec ton groupe... Mon nom ? Appelez moi simplement Eloaf.
Parfait encore une fois, l'enrôlement se déroulait bien, et même si Eloaf voulait avant de combattre pour nous, voir de quoi j'étais capable, je ne doutais pas de pouvoir y arriver.
-Merci, je te ferais constaté mes capacités tôt ou tard, c'est certain, mais retiens bien que cette quête ne sera pas de la rigolade. J'espère donc que tu aime les défis.
Je fis un petit clin d'oeil amical, à Eloaf pour appuyer mes propos. Puis ce fut l'homme a la corne qui se manifesta a son tour :
-Mon nom est Aaron Dessura. Aaron suffira. N'hésitez pas à m'appeller, en cas de combat que vous auriez peur de perdre, je me ferais une joie d'affronter un ennemi en plus. Je me soumettrais à l'autorité du chef du groupe tant que je l'estimerais juste, et je vous demande à tous d'observer mon style avant d'essayer de vous battre à mes cotés. Je suggère donc de prendre la tête du groupe et de me laisser briser la première ligne. Mon style étant plutôt flamboyant et ample, je risquerais de vous blesser par inadvertance en cas de combat tendu. Je vous prierais de m'indiquer qui donnera les ordres, dans le groupe, afin de savoir quelle voix suivre dans la bataille.
Aaron Dessura... Ce nom de famille laissant entendre que cela était plus qu'un simple nom... Un fardeau peut être... En tout cas Aaron semblait, différent, moins agressif, plus calme, plus doux. Cette situation contrastait avec celle dans la taverne.
-Tu est bien courageux, cela ne m'étonne pas de toi. Je suis le meneur de notre groupe, c'est moi qui nous guidera jusqu'à ce que nous ayons accomplis ce qui dois l'être. Je suis un assez bon stratège par mon style de combat, je ne donnerais donc sans doute quelque ordre quand le besoin se fera sentir. Si tu veux combattre en premier ligne, il n'y aura aucun problème à cela Aaron. Pour finir, retener bien que je ne suis que le meneur au sens concret du terme, je serais avant tout un membre de notre équipe.
Alors que j'avais finis mon cours speech, Faust tapota ma tête pour attiré mon attention, il me fit signe de le suivre a quelques mètres des autres.
-Accordez moi quelque minute, puis je reviens.
Je sautais du piedstale aquatique qu'avait formé Eloaf pour moi et je suivis Faust un peu plus loin. Je sentis par la suite l'effet télépathique de la voix de Faust.
-@ Kirby Bros : Il est temps de mettre au clair cette histoire. Parle-moi de Dreamland en détail. As-tu des liens avec Axem Red ? Ca va te paraître stupide mais j'ai l'impression de voir deux enfants qui se disputent pour une part de gâteau. Je commence à me souvenir de ce j'ai fait lui mais ça ne veut pas dire que je suis de son camp. Au contraire, j'ai l'impression que je sois avec lui ou avec toi, je combats de la même manière mais à différents buts selon vos idées.
-Il n'y a aucun problème mon ami. Je comprend que tu te questionne sur la logique de ce que nous allons faire, si cela est juste, et si la cause en vaut la peine. Dreamland était un monde en paix, l'équilibre y était présent depuis l'aube des temps, et à cette époque il y avait sans doute des personnes qui y maintenait l'équilibre. Mais Axem est arrivé sur Dreamland et à brisé cette équilibre. Je ne connais pas Axem red. Mais je sais que ce qu'il fait n'est que Chaos, mort et destruction. Plus j'avance dans mes objectifs plus je comprend que rien n'est bon sans l'équilibre, et la paix est un de ces équilibres qu'il faut préservé a tout prix. Lorsque que tu combat avec moi, tu ne combat pas pour le bien ou le mal. Tu combat pour la paix.
Je le regardais dans les yeux un instant. Mon regard était franc et ne disais que la vérité.
-J'espère que tu comprend mieux maintenant.
Je me détournais pour retourné avec les autres suivit par Faust.
-Notre équipe est enfin complète, nous allons donc pouvoir partir je suppose. Armée vous de courage car notre prochaine destination ne se trouve pas à coté. Allons y !
La pluie avait cessé de tombé sur Begnion et l'aube pointait déja le bout de son nez dans la ville. L'air semblait orange et le froid nocturne abandonnait les rues. Nous partions donc en direction des bois perdus, c'est là bas que j'allais devoir selon Dreamantic utilisé le vieux vaisseaux pour aller sur Dreamland. Mais je doutais tout de même et me demandait bien comment un vaisseau endommagé et abandonné depuis une dizaine d'année pourrais nous conduire bien plus loin dans les étoiles...
D'après lui, Dreamland fut une terre paisible avant l'arrivée d'Axem Red. En réalité, Kirby Bros voulait jouer aux policiers et aux criminels. Maintenant, c'était plus clair. Son regard sérieux confirmait ses propos. Impossible de jouer les hypocrites dans cette situation.
-@ Kirby Bros : Si je comprends bien, tu veux juste affronter le chaos afin de mettre le monde tel qu'il était avant c'est-à-dire avant l'invasion des Destructeurs. Puis, tu ne vas pas aller plus loin. Je vois... ça change tout. C'est beaucoup plus limpide.
Le duo regagna le groupe. Il était temps de prendre les voiles... ou presque. Il manquait un véhicule commun puisque la plupart ne possédait pas de transport personnel. Une chance que la pluie avait passé au beau temps quelque fois nuageux. Le bouc observa Ventus, l'homme avec la corne sur une épaule et un homme en tenue bleu. D'ailleurs, ce dernier lui paraissait familier avec son visage. Faust ne se souvenait plus où il l'avait vu la dernière fois.
Faust se montrait moins motivé qu'avant. Heureusement qu'il faisait ça pour son ami au risque de lâcher un moment. L'animal avait l'impression qu'il fut réduit à un soldat manipulé par ses chefs. Il avait déjà l'expérience avec Hernea à l'époque de Maiden et Axem Red pendant l'apocalypse. Ces deux personnes étaient avides de pouvoirs ce qui fit dégoûter Faust. Pourquoi ne pensait-il pas aux autres ? En plus, ce n'était pas dans les intentions du bouc. Voilà qu'on arrive à des batailles sans fins. Ici, on lui donnait toujours des ordres, toujours dans le contexte du combat. A la base, Faust voulait faire de la magie non pour se battre mais pour la beauté des gestes.
Il avait hâte qu'une fois fini, il allait se réfugier dans une terre où il pouvait vivre tranquillement où il n'aurait pas à se battre.