L'hiver approchait, les grandes fêtes surtout comme Noël et le Nouvel An. Faust se rappela de l'an dernier. Malgré les catastrophes durant les préparations, la fête s'était déroulée sans accrocs. Cette fois, retour à la case courses de Noël, décorations, repas. Le plat et la décoration étaient faciles à placer puisque pour le premier, c'était toujours foie-gras, produits de la mer et bûche de Noël tandis que le second, on pouvait réutiliser les décorations de l'an dernier. Mais le plus dur, ça sera de trouver de nouvelles idées de cadeaux. En effet, impossible d'offrir deux fois la même chose.
Le bouc se promenait dans les commerces afin de trouver des cadeaux originaux. Il était allé voir des vêtements, des gadgets et en ce moment, il se trouvait dans une boutique de jouets. Un pas dans le paradis des enfants et l'animal ne pouvait s'empêcher de sortir son âme d'enfance. Faust s'arrêta devant les peluches, objets classiques pour un gosse. Le fait de serrer dans les bras était comme câliner un animal de compagnie. Le bouc prit un ours en peluche tout mignon et le regarda avec sourire avant de le reposer. Dommage que les adultes ne pouvaient pas jouer avec à moins d'avoir les peluches juste pour servir d'objet d'ornement à la maison.
Le Koopa, déjà habillé chaudement pour l'hiver était lui aussi également à la recherche de quoi égayer son noël. Il était en train de s'amuser avec deux peluche, une qui le représentait et une autre qui représentait Mario. Et il s'amusait à les taper l'une sur l'autre, ça lui rappelle le bn vieux temps. Bang... Crève sale plombier de mes fesses ! Bang ! Bang !
Les gens étaient en train de regarder étrangement ce gros colosse de graisse en train de jouer comme un enfant de cinq ans avec des peluches... Bowser se sentit un peu observé, rougis et déposa les deux peluches sur leur étalage... C'était pas vraiment de sa faute si il se comportait comme un enfant la plupart du temps, il était pas comme ça de nature et se laissait souvent aller dans ce genre de délire. L'air de regarder ailleurs, il se demandait ce qu'il allait pouvoir offrir à ses amis, et se demandant quel genre de cadeau il souhaiterait lui.
Il n'avait pas d'idée de ce qu'il allait demander au père Noel, l'année dernière, il était déjà content de son gaveur automatique... Alors cette année? Que vouloir?
Une voix se fit entendre, une voix qui était familier pour Faust. Celui-ci s'approcha de la personne et voyait Bowser en train de jouer. Décidémment, les peluches étaient était l'arme tenace pour transformet les adultes en enfant. Faust avait failli de faire la même chose que son ami. Il tapota légèrement l'épaule du Koopa pour signaler sa présence en lui lançant un sourire.
-Toi aussi t'as cette maladie d'infantillage ? J'avoue que j'étais également tenté à jouer avec les peluches. M'enfin bref, relève-toi.
Faust tendit sa main pour aider Bowser à se relever puis il fit signe de sortir de la boutique en lui proposant de grignoter quelque chose. Le bouc s'assit sur un banc et partagea les marrons chauds avec Bowser après les avoir achetés. La zone commerciale était envahie de guirlandes et de néons. Les paroles des adultes étaient emmêlés aux cris et aux rires des petits.
-J'avoue que Noël est une très bonne fête surtout les enfants qui croient au Bon Samaritain. Dommage qu'on ne puisse pas retourner dans le passé. Sinon, t'as une idée comment tu vas fêter Noël ?
Roy se trouvait devant une boutique, en tenue très chaude pour une fois. En effet, il était habillé d'un pantalon plutôt épais, d'un pull en laine par dessus un tee-shirt à manche longue. Ce dernier portait également des gants en laine, sur lequel il soufflait dessus pour se chauffer, créant de la buée, tout en frottant ses mains l'une contre l'autre. Avec un froid pareil, il était plus que probable qu'il neige pour Noël. L'ange avait décidé de profiter de cette journée pour faire ses courses de Noël, des cadeaux essentiellement. C'est en se baladant à travers la ville et en faisant du lèche-vitrine qu'il tomba au hasard sur une boutique en tout genre, il décida d'y jeter un oeil.
~ Bon alors, réfléchissons ... Je devrais prendre des cadeaux pour Link, un pour Gozen, un pour Squall, un pour Doll, un pour Flare peut-être ... ? Je sais pas trop comment me conduire avec elle pour le coup ... ~
Le rouquin retira ses gants en rentrant et les mit dans sa poche avant de commencer à scruter les rayons en recherche de cadeaux intéressants.
Bowser réfléchit un instant, oui c'est vrai, préparer Noël, c'est bien cool... Mais revivre la magie de Noël quand on est un petit enfant... Ce serait juste merveilleux. Bowser ne pouvait pas clairement pas retourner dans le passé, il n'avait pas ce pouvoir là, ni le moyen de comment faire. Et puis de toute façon, il avait toujours passé Noël seul devant une grosse dinde et une ribambelle de jouets venant du peuple, car il était pas assez sage pour recevoir un cadeau du père Noël en personne.
Bah... Rien ne nous empêche de nous amuser quand même hein? Par contre, j'ai aucune idée de comment le fêter... Toute façon, Noël chez moi, ça tombe toujours à l'eau...
Puis il vit au loin une silhouette rousse fort connue. Bowser fit un signe de la main et couru vers celle ci.
ROYYYYY SALUUUUUUT !!!!!
Il lui bondit dessus et cela fit un énorme "BOUM" par terre. Bowser tenant Roy contre lui et l'écrasant avec ses innombrables kilos.
Et voilà qu'on reparlait de nostalgie. Faust eut un instant de mélancolie, comme si il avait raté des choses dans sa vie. Le bouc resta fixe pour se souvenir des fêtes qu'il avait passé ses parents mais il était fils unique. Il n'avait jamais connu ses quatre frères et soeurs succombés dans un incendie. Malgré les jouets, cela les lassait facilement à cause de sa solitude. Puis, Faust revint dans ses esprits quand Bowser reprit la parole.
-Tomber à l'eau ? M'enfin, regarde l'an dernier. Malgré cette catastrophe, nous avons pû réussir à nous rattraper. D'ailleurs, comment c'était le gaveur automatique ?
La réponse fut une grosse voix sursautant le bouc suivi des pas d'éléphants pour terminer par un mini-tremblement de terre. Faust ferma les yeux quand le roux se fit écraser. L'animal s'approcha des deux personnes et toucha la carapace du Koopa.
-Tu ne crois pas que tu lui en fait un peu trop ? Le pauvre, il va se finir par se casser une côte.
Puis, il se tourne vers l'humain qui lui semblait plus ou moins familier.