Cette sensation était incroyable, c'était la première fois que je ressentais une tel chose. Mon corps se sentait tellement bien alors que ce dernier ce faisait emporter peu à peu dans le fond de cet océans sombre et glacial. Mais étrangement, je souhaitais ce que moment dur éternellement c'était bizarre mais cela faisait du bien d'être aussi libre et de n'avoir à penser qu'à rien d'autre que le moment actuel, mes doux yeux de couleur cyan s'ouvrit lentement sur ce monde de ténèbres. Tendis que mon corps continuait sa course dans la direction des fonds marins, un sourire s'afficha sur mon visage tendis que je touchais le fond de cet océan glacial. Je tendis la main dans la direction du ciel tout en apercevant un rayon du soleil perçant tant bien que mal cette obscurité omniprésente dans ce lieu, éclairant d'une douce chaleur agréable mon corps. Je voyais le corps d'autre personne sombrer dans l'eau mais ces derniers étaient déjà mort et pour certain à l'agonie, je me releva lentement dans le fond de cet océan et pris une position accroupis. Après quelque seconde d'un mouvement rapide je m'éleva dans ce profond océan en ayant produit une puissante onde de choc, réduisant en poussière le corps des malheureux agonisant dont on ne pouvait plus rien pour eux.
Je progressait rapidement dans ces eaux sombres vers une sortis certaine, le soleil m'indiquait le chemin à prendre tendis que j'arrivais enfin au niveau de la surface vers la quelle le soleil m'éclairait de toute sa puissance. Mon chemin continuait toujours alors que le vent frappais avec violence contre mon visage me faisant sentir vivant, le sourire qui régnais sur mon visage c'était transformer en rire sincère dont il était si rare d'entendre de ma part. Mon corps tomba en arrière alors qu'une chute débutait le soleil réchauffait mon cœur d'argent, je me laissa porter par cette dernière tendis que mes cheveux virevoltait alors que les océans avait repris leurs calmes original en conduisant les débris des bateaux dans leurs tombaux au fond de l'océan. Alors que j'approchais dangereusement de l'eau à grande vitesse mon corps ce transforma en un éclat azure, alors que je fermais les yeux lorsque l'éclat toucha l'eau je disparus de cet endroit à fin d’apparaître dans un nouvelle endroit.
L'éclat azure explosa en million de perle de la même couleur me faisant apparaître au grand jour, dans cet endroit majestueux le chant des cloches accompagnais ma chute vers ce dernier. Les cloches me guidaient tendis que je traversais les épais nuages blanc, à l'aide de ma magie la chute se ralentissais de plus en plus jusqu'à toucher enfin le sol lentement de mes deux pieds. Les gens me regardait en souriant alors que j'étais complètement trempée suite à mon aventure, je m'étira un long moment tout en gardant mes yeux fermés profitant de la température ambiante parfait après une plongée sous marine d'une telle envergure, je baissa lentement mes bras le long de mon corps et ouvris lentement mes yeux en les clignant plusieurs fois à fin de chasser les petites étoiles des mes yeux qui faisait leurs apparitions lorsque on fermait fermement les yeux et qu'on les frottait par la suite. Je me mis en route dans royaume tout en observant ce qui ce trouvait au tour de moi, la ville semblait être dans une ambiance très joyeuses les gens avaient l'air d'être heureux, ma progression ce faisait rapide jusqu'au moment où un groupe d'enfant ce forma au tour de moi tout en me demandant je jouer à la balle avec ces derniers.
Je leurs affichait un léger sourire et me mis à courir en prenant la balle tout en tapant dedans doucement avec le pied à fin de l'envoyer dans le camp adverse, les petits m'eurent tous traiter de tricheur tout en rigolant. Je me prêtais au jeu cela leurs faisais plaisir après tout, au fond de moi même si je ne le disais pas forcément je m'amusais bien avec ces derniers. Nous étions entrain de nous amuser durant de longues heures jusqu'au moment où quelque chose m'interpella, je cessa de courir après ces derniers et stoppa net tout mouvements. Cela ce voyais sur mon visage mon sourire avait disparus au profit d'un air un sérieux plutôt effrayent, alors que le ballon arrivait droit sur moi sans aucun mouvement un mur d'air solide ce forma sur le chemin de ce dernier et le fit rebondir dans leurs direction avant que le ballon touche le sol j'avais disparus me déplacement extrêmement rapidement dans la direction de la nouvelle source d'énergie tout en libérant une grande quantité de la mienne à fin d'effrayer le nouveau venu à fin de le dissuader de tout acte. En quelque seconde je traversa la ville en me déplacent de toits en toits, alors que les rares blessures restante du précèdent combat ce refermaient.
Roy se posa à l'entrée d'une des villes de Daein. Il sentit un appel de puissance depuis ici, mais depuis qu'il avait pénétrer dans la ville, l'appel semblait s'estomper. L'ange devait désormais qui était la personne ou la chose qui l'avait appelé. Le rouquin décida donc de se balader dans la ville jusqu'à trouver ce qu'il recherchait. La ville semblait animée et on pouvait voir beaucoup de marchands par ci par là, il semblait que Roy avait atterrit dans une sorte de marché. Les marchands vendaient de la nourriture, des habits voir même des armes blanches ou des arcs. Pour un continent médiéval qu'était Tellius, ce n'était pas très étonnant. Soudain, l'ange sentit une main tiré sur son vêtement. Il se tourna et vit un petit enfant lui demandé de l'argent. Regardant plus loin, il vit une famille complètement de mendiant dans une petite ruelle. Quelle misère ... Il fallait dire que Daein avait été ravagé par la guerre. Bien que le roi de ce pays, Ashnard, avait déclaré la guerre à Crimea et avait rapidement écrasé le pays et tué le roi, tout le continent c'était ensuite retourné contre eux, dirigé par Ike. Certes, il fallait repousser ce pays et Ike avait fait un travail absolument formidable, mais la population de Daein en avait particulièrement souffert et aujourd'hui, c'est un pays touché par la pauvreté et la misère. Le marquis de Pherae fit une grimace et donna une bourse remplie d'écus d'or au petit garçon en lui souriant et en lui disant de ramener ça à sa famille.
Alors que le garçon repartait, Roy sentit une énorme vague d'énergie arriver droit sur lui à une vitesse fulgurante. Il dégaina ses deux épées le plus rapidement possible et vit un garçon aux cheveux bleu lui foncer dessus à toute vitesse. Alors qu'il allait le toucher, le rouquin passa derrière lui à la vitesse de la lumière, l'esquivant de justesse. Le garçon repartit à la charge et, au moment de se déplacer à nouveau pour esquiver le coup d'épée, il décida de volontairement le prendre. Râlant de douleur, il poussa son opposant avec son pied et retira son arme de son corps avant de le la lui lancer. S'il avait décidé de prendre le coup, c'est que ladite famille de mendiant se trouvait juste derrière lui.
« Ecoutez, je ne sais pas qui vous êtes, mais je refuse de me battre ici, cela toucherait la ville et les habitants et il est hors de question que cela arrive. Sinon je vous ferais sortir de force ! »
Roy tentait de rester le plus confiant possible afin d'intimider son adversaire, mais il savait bel et bien qu'il n'avait aucune chance contre ce type. Comment allait-il faire pour s'en sortir ?
C'était vraiment surprenant personne n'eut jamais la vitesse nécessaire, pour faire face à l'un de mes assauts. Un sourire apparut lentement sur mon visage, tendis que ma lame ce trouvait au niveau de la gorge de mon ennemi au cheveux écarlate. Une douce lumière d'une douceur agréable ce reflétait sur son visage provenant elle même d'un reflet de la lame qui était la rencontre de ces rayons ternis. J'ouvris doucement les yeux de nouveaux en observant ce dernier gardant ma position, tendis qu'il souhaitais que nous combattions loin de cette ville. Levant légèrement la tête dans la direction du jeune homme ce trouvant face à moi, mon sourire ce fit plus grand que je relâchais mon bras. Sans dire un mot, je posa ma main sur son épaule et passa derrière ce dernier me dirigeant vers la famille de pauvre. Mon ascensions ce faisait plutôt rapidement vers leurs emplacements, je voyais la peur sur leurs visages mais je ne leurs souhaitais aucun mal. Je me mis accroupis face à ces derniers, en souriant toujours tout en tendant la main vers eux. Quelques éclairs de couleur bleus cyans, puis de nombreuses pièces d'or tombaient de mes manches comme si elles en étaient remplis. Après un bon moment ces derniers étaient partis en trombe,d'un mouvement léger je me laissa glisser le long du mur.
Ne t'en fais pas il n'y aura pas de suite au combat, ça ne sera pas nécessaire.
Je passa lentement mes doigts sur mes vêtements en lambeaux en voulant faire l'utilisation de mes pouvoirs, souhaitant réparer ces derniers mais cela n'eut servit à rien. J'étais vraiment au bout de mes forces, c'était la première fois depuis très longtemps que cela ne m'était pas arriver. Ce n'était pas un combat ordinaire, je n'avais rien pus faire contre cette ennemi Trascer avait vraiment des alliés puissant. Mon corps était vraiment lourd, tendis que je me sentais un peu plus mal. Mais cette faiblesse devait rester cacher, je ne voulais pas paraître faible devant l'un de mes alliés. Le silence était installer depuis bien trop longtemps à mon goût, je repris alors rapidement tout en m'étirant un peu alors que je penchais ma tête en arrière contre le mur à fin de pouvoir observer le ciel azure, ce reflétant dans mes yeux de la même couleur.
Tu es toujours aussi surprenant Roy, ta vitesse m’impressionnera toujours. Je suis désolé de t'avoir blesser, je ne t'avais pas directement reconnu.
Ne t'en fais pas il n'y aura pas de suite au combat, ça ne sera pas nécessaire.
Roy eut un très léger sursaut de surprise. Pourquoi diable l'homme qui lui avait foncé dessus à une vitesse exceptionnelle, qui avait tenté de le blesser, voir de le tuer dans la mesure où il avait tout de même essayé de lui trancher la gorge, désirait désormais mettre un terme à ce combat ? D'autant plus que l'homme en face du rouquin commençait à agir comme un homme parfaitement honnête, pur jusque dans les tréfonds de son corps et de son âme. L'homme aux cheveux bleu se dirigea vers la famille de mendiants, totalement apeuré, complètement tétanisé devant cet inconnu. Souriant, il se contenta de faire tomber deux rivières d'or de ses manches. Le rouquin l'observai, dubitatif. Il ne comprenait rien à ses agissements. L'ange passa sa main sur sa gorge, entaillée par l'épée de l'inconnu. Sa main s'illumina rapidement et la blessure cicatrisa très rapidement. Il enleva ensuite le sang qui tâchait sa gorge et se remit à observer l'inconnu aux cheveux bleu.
Tu es toujours aussi surprenant Roy, ta vitesse m’impressionnera toujours. Je suis désolé de t'avoir blesser, je ne t'avais pas directement reconnu.
Il connaissait son prénom ? Mais qui était-il ?! Le rouquin avait beau ressasser toutes les personnes qu'il connaissait ou qu'il avait rencontrer durant son périple, rien ne lui venait en tête. Élément, la petite fée, se mit à tournoyer autour de Roy pour lui apporter de l'aide.
« Tu ne vois vraiment pas de qui il s'agit ?
- Comment voudrais-tu que je le sache ? Il ne ressemble à personne que je connaisse.
- Allez, je t'aide un peu. Créateur, Flare, sacrifice. Quel est le lien de ces trois mots ?
- Je ne vois réellement pas où tu veux en venir, Élément ...
- Tu n'es pas très malin quand tu t'y mets. Je vais te donner la réponse sinon tu y seras encore dans des années. C'est Squall bien évidemment !
- S ... Squall ?! »
Dans un flash soudain, Roy revit la scène du Créateur, le long combat contre l'entité pseudo-divine et le sacrifice final de Squall, permettant d'enfermer son corps ainsi que celui du Créateur dans un portail des enfers. Il avait réussi à revenir à la vie, même après ça ? Le rouquin sentit une chose étrange également. Une sorte de domination par l'aura, cette même domination qu'il avait en face d'Azul, comme si son corps avait assimilé qu'il était son supérieur hiérarchique. Pourquoi cela le faisait-il également devant Squall ?
« Je crois que tu as beaucoup de choses à me raconter, Squall. »
Une sensation étrange parcourait mon corps, cette sensation était vraiment spécial. L'écoulement du temps semblait lent, je prenais quelque minutes pour faire quelque chose d'aussi simple et naturel que de respirer. Mon derniers souffles semblait quitter mon corps lentement, mais une unique pensée traversa mon esprit. Je désirais faire un tas de chose mais ce n'est pas forcément ce que j'avais en tête, je ne voulais certes plus de haine et savait au fond de moi que personne n'est aussi mauvais que nous le croyons. Mais cela ne pouvait pas être des idées sincères, à ce moment la aucune personne ne pouvait prédire comment cette rencontre ce finirait. Je ne savais plus exactement ce que je devais faire, pourrais-je pardonner aux gens, bien que je ne pense pas le pouvoir même un petit peu. C'était la premier fois que nous étions simplement tout les deux, et cette question me revenait encore une fois en tête. Pourrais-je aimer les gens que j'eus détesté auparavant ? Et au final, serais-je capable de m'aimer moi même après avoir fait mon choix ? Cette pensée ne se démêlera jamais contrairement à celle de l'homme au cheveux écarlate, il avait enfin saisis qui j'étais réellement. J'aurais aimer que le temps s'arrête à ce moment la, mais ce n'est pas les caprices d'un jeune dieu qui arrêtera le destin. Mais bien le contraire, les caprices du destin arrêtera la vie d'un jeune dieu. En effet je sentais mon cœur s’atteindre peu à peu, alors que am vision devenait de plus en plus obscure. D'un mouvement ample et lent, je frappa le coté gauche de ma poitrine avec mes mains. Le premier battement m'eut donner l'envie de pousse un cris de douleur et de laisser couleur ces larmes, devenus aussi rare que ceux d'une déesse. Mais au lieu de cela je resta comme un vulgaire pantin, inexpressif et inanimé, la note persistante d'un marteau sur la cloche d'une église, eut couvert le cris de douleur lorsque mon cœur eut retenti une seconde fois. Personne n'avait pus l'entendre, le son sombrait simplement dans un gouffre où personne ne pourrait le retrouver. La douce mélodie crée par la cloche disparus enfin, m'offrant l’opportunité de prendre le cours de mes pensées. Je ne devais pas être dans son cœur non plus, ni même la personne la plus important dans les moments clés que nous avions vécus. C'est vrais que parfois me rend malade de repensée à cette situation, mais je ne pouvais pas le dire enfin je ne souhaitais pas.
J'ai parcouru beaucoup de chemin depuis la dernière fois, je ne sais pas si tu ma reconnu à ce moment la mais j'étais présent au bal de Maiden. Je n'étais pas le même à ce moment la les ténèbres était le maître mot pour moi dans cette période, je t'avais permis de faire l'utilisation de mes pouvoirs dans ton combat contre Ghirahim tendis que je tenais ma promesse en combattant notre ancien ennemi. Ce n'était pas une tache difficile bien au contraire le combat fut rapide, ainsi ma promesse fut tenu ce dernier avait payer pour ses crimes. L'ancien Dieu de la mort n'avait plus besoin de moi, ainsi je fus bannis du Royaume de Celestia à cause des ténèbres qui avait envahis mon corps lors de l’entraînement d'Azul pour faire de moi un guerrier assez fort pour faire taire la menace ennemi. Lorsque une nouvelle menace c'était présenter sur le monde, celle d'Hadés ils étaient venu me chercher de nouveau pour que je les aides. Je refusa violemment en combattant la personne que le ciel m'avait envoyer. Enfin peut de temps après les autorités de la mort, ce trouvant au dessus de nous tous eurent condamné l'ancien Dieu pour diverse raison. Comme remplaçant d'Azul le panthéon m'avait choisis, ainsi il y'a quelque temps je suis devenus le nouveau Dieu de la mort et l'un des plus jeunes. Je suppose que tu connais la suite, j'ai combattu le seigneur du chaos portant le nom de Trascer. Comme tu le vois actuellement le combat fut peut concluant, j'ai failli y perdre une nouvelle fois la vie alors que ce dernier sortis vainqueur du combat. Peut de temps après je du comprendre de nouveau l'un des nombreux généraux du porteur de painswag, et cela ce solda par un match nul. Et maintenant me voilà devant toi, à bout de force.
C'était étrange mais en lui parlant j'avais l'impression que ma haine envers ce dernier, était morte au même moment que la jeune fille.
Flare. Il est temps de bouger. Tu es revenue à la vie, mais tu n'es pas encore allée là où tu devrais être. Si tu veux retrouver la place qui est la tienne, suis ton instinct et va. Tu pourrais avoir des surprises. Ta mère n'est peut-être plus là pour te guider, mais tu n'es pas seule. Ne ressens-tu pas leurs auras ? Leurs présences qui transforment vos personnes en deux ''nous'' distincts. Fini le repos, cours. Ne te pose pas de questions, concentre-toi sur ton objectif.
J'étais parti du village de Kamiki. J'avais dû quitté mon compagnon sans explication puisque je n'en avais pas à lui fournir. J'avais une intuition. Un chemin tout tracé était entré dans mon esprit. Je ne savais pas où j'allais ni pourquoi. Peu importe. Je me se doutais qu'au bout de cette route se trouvait quelque chose qui valait le déplacement. Je courrais à en perdre haleine. Jusqu'à ce que je parvienne à une ville et trébuche à cause d'un ballon. Plusieurs gamins se trouvaient autour, mais aucun ne prêtèrent attention à moi. Je me relevai et leur conversation m'intéressa soudainement. Ils discutaient d'un inconnu qui avait créé un mur invisible et qui courait super vite.
« Dites les enfants, par où est parti le garçon dont vous parlez ? »
Ils me pointèrent une direction et je déguerpis à la vitesse du son. Cela faisait un moment que je n'avais pas utilisé cette capacité. En vérité, j'avais presque oublié que je la possédais. Avant que je ne meure, il me fallait me transformer avec Kitty pour l'obtenir. Puis, j'aperçus deux silhouettes un peu plus loin. Elles ne m'étaient pas étrangères. Un sentiment de bonheur et de nostalgie m'envahit. Mais je n'étais pas certaine encore de leurs identités. Parvenue à moins d'une dizaine de mètres d'eux, je m'arrêtai net.
« Roy... Squall... » dis-je en les regardant tour à tour.
Un sourire illumina mon visage. Mais pas celui de la grande, la mature et l'adulte que j'étais. Celui de cette petite fille innocente que j'avais été. Après tout, c'était ainsi que je les avais connu. Les hommes les plus importants de ma vie se trouvaient devant moi. Je n'avais pas vu mon petit ami depuis trois ans. Quant au dieu de la mort, je l'avais aperçu à la tour, sans lui adresser la parole. J'avais été déboussolée par le fait que j'étais dans le passé, quelques semaines seulement après mon décès. Le bruit de mes pas brisa le silence. Je m'approchai du roux, et une fois assez proche, le serrai contre moi.
« Ça fait longtemps. Trop longtemps. »
Ensuite, je me tournai vers le ténébreux. Vu comment c'était terminé notre rencontre précédente, j'étais légèrement troublée.
« Hey... salut. Une chose : cette fille aux cheveux mauves que tu as vu la dernière fois, c'était pas moi. »
Roy se contentait de faire un signe de la tête vertical, pendant que Squall parlait, lui faisant signe qu'il suivait avec attention son long monologue. Le guerrier au Taijitu passa rapidement sur les diverses phases qu'il avait traversé depuis le bal de Maiden, le marionnettiste, ce même bal où Ghirahim avait ôté la vie à sa chère et tendre, Flare, en passant par son combat contre le faux monarque, lorsque l'ange avait transpercé sa compagne de sa lame, tandis qu'il était lui-même en train d'affronter Sebastian avec d'autres personnes. Selon ses dires, cela avait été bien plus facile que ce qu'il avait pensé, il était même parvenu à le tuer assez rapidement, le faisant payer pour les atrocités qu'il avait pu commettre. Par la suite, il avait été banni de Celestia par Azul, les ténèbres ayant envahi son coeur et son corps, ce dernier alla l'appeler à nouveau plus tard, mais Squall refusa de l'aider pour combattre Hadès. Finalement, il avait été élu nouveau Dieu de la Mort par le Panthéon, le plus jeune selon ses dires. Finalement, son périple se termina contre Trascer, le Seigneur du Chaos, mais perdit son combat. Il se battit après contre l'un de ses généraux et en sortir à égalité contre lui. Roy se mit à lever la tête légèrement vers le ciel, se remémorant chaque parole que le jeune homme en face de lui venait de lui dire. Tellement de choses s'étaient passés pour lui. A côté du nouveau Dieu, l'ange avait eu l'impression de stagner, de n'avoir rien accompli depuis que Flare avait été tué. Pestant, il serra les poings. Il avait juré vengeance mais n'avait pas été capable d'achever Ghirahim quand Dark-Angel s'était mise en travers de son chemin, et qu'elle en avait perdu la vie. Le rouquin se sentit très mal l'espace d'un moment. Il soupira et passa à autre chose, se tournant vers Squall.
« Je comprend pourquoi tu avais cette même aura dominante envers moi. Tu es donc le nouveau dirigeant de Célestia ... Tu as passé énormément de chose Squall, je me sens ridicule à côté de toi. Mais tu devrais apprendre à ne pas tout prendre sur toi, tu pourrais mal finir. »
Roy sourit à son nouvel ami. C'est vrai, il avait beau être Dieu de la Mort, personne ne peut porter une charge aussi importante sur lui, pas même un Dieu. Le rouquin entendit quelque chose au loin arriver très rapidement. Étrangement, il s'agissait d'une personne de déplaçant à pied, les bruits de pas résonnaient énormément. La personne arriva près des deux hommes et Roy relâcha tout ses muscles. Il était là, en face de cette personne, la bouche grande ouverte, la respiration saccadée, tout le corps tremblant, les yeux aux bords des larmes. En face d'une magnifique jeune femme blonde. En face de la femme qu'il avait aimé et qu'il avait vu mourir sous ses yeux. Flare. Lorsque la neko le prit dans ses bras, le rouquin relâcha toutes ses émotions, pleurant encore et encore, serrant Flare contre lui. Seulement, pour une raison quelconque, il sentait comme une gêne, un problème qui le bloquait. Quelque chose qui fait qu'elle n'était pas la même.
Au milieu de ce moment touchant d'une amoureuse se retrouvant enfin dans les bras de son amoureux après de longues semaine - ou même mois ou année - sans se voir, une éclatante lumière blanche apparut dans le ciel, non loin des deux personnes entrain de se serrer mutuellement l'une contre l'autre, comme si les divinités elles-même descendait du paradis pour marquer ces retrouvailles émouvante entre deux âmes vivant l'une pour l'autre d'un amour presque magique. Pour certain, cela serait certainement prit pour un signe que le couple ne se quitterait jamais, passant a travers les épreuves difficiles de la vie sans jamais douter, se soutenant l'un et l'autre dans l'adversité. Ces personnes aurait certainement eut raison, eus-ce été un véritable signe des divinités.
Malheureusement pour la neko et son beau guerrier aux poils roux, ce qui venait d'apparaître était simplement une brèche dans l'univers matérielle d'où pouvait se distinguer la forme d'un homme et d'une jeune femme. La botte qui sorti de l'aura éclatante du phénomène magique n'avait rien de divin et était même tâché de sang ... et l'habit de militaire déchiré porté par la personne qui en sorti ne pouvait qu'être reconnu par la blonde même si pour l'instant elle ne l'avait pas vu. Roy et Squall serait certainement en mesure de le reconnaître aussi, mais avant que la surprise ne puisse s'effacer de leurs esprit, il s'approcha des personnes entrain de s'enlacer et les séparas doucement l'une de l'autre en s'excusant.
- Pardon, loin de moi l'idée de briser vos retrouvailles si touchante, je suis juste passé récupérer quelque chose qui m'appartient, je vous laisses a vos câlins après.Sans véritablement se soucier de son impolitesse puisqu'il était - il le croyait - pressé, l'Empereur des Démons passa sa main sous le bras de Flare et tira sur un objet qu'il sorti avec précaution de l'endroit où elle était rangée, faisant bien attention de ne pas couper la jeune blondinette avec la lame de l'Épée de la Mort. Une fois celle-ci en main, il dégaina un sabre usé qu'il jeta par terre, mettant l'épée légendaire dans le fourreau a la place. Une fois ceci fait, il remit ses mains sur les épaules des deux amoureux et les rapprochas de nouveau l'un de l'autre.
- Désolé de vous avoir dérangés, vous pouvez reprendre d'où vous en étiez. Et Squall, tu pourrais leur laisser de l'intimité, petit voyeur. Merci d'avoir veillé sur mon épée sinon, petite !Une fois sa phrase de piètre excuse prononcé, le Démon sauta de nouveau dans la brèche dans la réalité qui se referma sur son passage, disparaissant sans laisser de trace.
En quelque seconde cet endroit avait ternis, il n'y avait plus aucune vie dans ces lieux à mes yeux. Il eut suffit d'un instant pour que cet endroit ressemble à une ville morte. Observant ce qui ce trouvait au tour de moi calmement tendis qu'un vent frais traversa mon dos, rafraîchissant mon cœur corps étant devenu ardent. J'affichais toujours mon visage serin comme si rien ne ce produisait, ce n'était qu'un masque car à l'intérieur j'avais l'impression de perdre peu à peu la lumière ce trouvant dans mon cœur. J'utilisais toute mes forces pour garder mon calme, mais mon regard semblait légèrement affolé à la recherche d'un réconfort. Puis l'écho d'une voix attira l'attention de mon regard, croisant les yeux remplis de vie de mon interlocuteur dont j'avais complètement oublier la présence. C'était fascinant son regard me disait tellement de chose en quelque second, j'étais absorber par les yeux du guerrier au cheveux de braise. Je brisa ma concentration après quelque seconde, tout était redevenu normal au tour de moi comme si tout cela ne c'était jamais produit. Je préférais garder tout cela pour moi et fit semblant que tout cela ne c'était pas produit. Mais je sentais cette lumière faiblir, et mon cœur devenir de plus en plus sombre pourtant j'avais parfaitement le contrôle de ces situations car je les produisait moi même.
Observant mes mains rapidement je m'étais dis que ce n'était pas vraiment important, du moins je souhaitais m'en persuader. Ainsi cela sera plus facile pour convaincre les personnes m'entourant que tout va parfaitement bien, c'était peut être une décision atroce au yeux des autres mais je n'avais pas encore le droit de faiblir ne c'était absolument pas le moment. Ils avaient besoin d'une icône pouvant faire face à leurs craintes tout en veillant sur ces derniers, cette personne c'était moi et ces choses que je porte qui pour certain serait des fardeaux sont les espoirs du peuple de ce monde. Mais pour moi ce ne sont pas des simples fardeaux mais simplement ce qui me pousse à combattre, c'est mon carburant mon énergie. Je ne suis qu'un simple protecteur de ce monde lorsqu'il aura plus besoin de moi, je pourrais enfin disparaître et connaître un repos comme je l'ai toujours voulu. Mais jusqu'à ce jour il m'était interdit de devenir faible et personne devait s'apercevoir des nombreux maux, qui jour après jour blessait mon cœur.
C'était bien une motivation comme une autre de vivre et combattre encore et encore, sans espoir de répit car il y'a bien trop de gens corrompu dans ce monde. Je tendis la main lentement vers l'homme roux, tendis qu'un sourire ce dessina sur mon visage avec mes doigts je fis un pistolet. Mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, mon cœur c'était mis à suivre le rythme des bruits de pas étant de plus en plus prononcer. Mon regard ce tournait lentement vers une jeune fille nous ayant rejoins, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu c'était une sensation vraiment étrange. Puis d'une manière anodine comme si elle nous connaissait elle avait prononcer mon prénom et celui de la personne qui m'accompagnais, j'avais rapidement compris qui était cette personne c'était devenu évident à partir de ce moment la. Je baissa la main qui était toujours tendu vers Roy, puis me souvenu de tout ce qui c'était produit. Je ferma légèrement les yeux me souvenant tout les événements ayant fait ce que je suis devenu, ayant produit cette description et la peur de crée des liens avec les autres personnes. Je me sentais seul depuis ce jour la...J'étais seul depuis de ce jour la sans aucun repère, sans aucun ami.
Le voile était tomber maintenant tout ces fois où je disais que tout allait bien, ce n'était que façon de me rassuré moi même ce n'était pas pour le bien des gens. Maintenant que je rencontrais de nouveau ma seul crainte, je venais de comprendre que tout cela n'était qu'un tissu de mensonge. Ce n'était pas leurs fardeaux que je portais et supportais c'était simplement le mien, le repos éternel ne m'était pas accessible à cause de mes propres démons. Mon regard semblait figé de nouveau sur ce couple heureux et cette sensation de solitude et de haine, elle n'avait pas disparus elle avait toujours été la mais maintenant elle était simplement plus prononcer pour que je puisse la sentir. Lentement je me releva tendis que mon ancien maître était apparut, je restais planté la devant ces trois personnes puis une phrase résonna dans mon esprit. «Et Squall, tu pourrais leur laisser de l'intimité, petit voyeur». Montrait que rien n'avait réellement changer de moi, mes démons étaient simplement assoupis me laissant croire que j'en avais le contrôle. Sans dire le moindre mot, je pris le chemin inverse de la jeune fille blonde.
Dans mes bras, je pouvais sentir Roy qui tremblait de tout son corps. Je n'imaginais pas la tristesse qu'il devait avoir ressenti quand j'étais morte. Je me mettais à sa place et je me demandais si j'aurai supporté de le perdre. Il commença à pleurer en resserrant son étreinte. À mon tour, je versai des larmes. Elles exprimaient toute la douleur que j'avais enduré à ne pas le voir pendant trois ans, ainsi que la joie de le retrouver enfin. Un héros que j'avais rencontré durant la bataille contre le Créateur. Cela remontait à si loin dans ma mémoire. À encore plus loin que les années qui s'étaient écoulées là-haut. J'étais passé d'enfant à adulte tellement rapidement. À 15 ans, j'étais incapable de m'exprimer correctement et j'étais très timide. Maintenant, lorsque je me regardai dans le miroir, je voyais une femme qui n'avait pas froid aux yeux.
Une intense lumière attira mon attention. Après sa disparition, une inconnue recouverte de bandages apparut accompagnée du seigneur de la mort. Il vint vers moi et me sépara de mon bien-aimé, si bien que je faillis lui coller une gifle. Mais il s'excusa et précisa qu'il était seulement venu récupérer un truc qui lui appartenait. Ce ne fut que lorsqu'il saisit son épée que j'avais conservé que je compris. Il vida son fourreau pour la mettre à l'intérieur. Puis, il nous repoussa l'un vers l'autre, comme si rien ne s'était passé. Il s'adressa à Squall en déclarant qu'il pourrait nous laisser notre intimité, me remercia, puis partit. En voyant qu'il comptait l'écouter puisqu'il partait, je lâcha mon petit ami (pouvais-je encore le considérer de la sorte ?) et me dirigea vers lui.
« Non ! Reste. J'aimerais qu'on aille de meilleurs retrouvailles cette fois... même si j'imagine qu'à cause de nos dernières tu ne veux peut-être plus rien savoir de moi. Je serai triste, mais je ne t'en voudrai pas. Je sais que ça t'as fais du mal que je fuis comme si tu étais un monstre. J'étais une trouillarde, faut se le dire. Mais je suis revenue car j'ai compris l'immense erreur que j'avais commise. Je n'ai jamais eu de meilleur ami que toi, Squall. Je t'admire. Lors de mon entrainement dans l'au-delà, je songeais que je voulais devenir aussi puissante et courageuse que toi. Pour que moi aussi, je puisse protéger mes proches. Je n'ai plus peur. Qu'on m'amène des défis, je les défoncerai à la force de mes poings. Et puis, je ne veux plus mourir d'une façon si pitoyable. Je crèverai en héroïne la prochaine fois. Et j'en serrai heureuse. Mais tant que je suis vivante, j'aimerais profiter de la vie au maximum. Et j'ai besoin de toi dans ma vie. Je sais que tu as souffert par ma faute, j'ai compris pas mal de choses là-haut... mais tournons la page, s'il te plaît. »
Je me souvins du moment où j'avais réalisé qu'il avait été probablement amoureux de moi. C'était évident. Peut-être que si je n'avais pas rencontré le rouquin, ça aurait été différent. Après tout, je ne peux pas nier avoir éprouver des sentiments à son égard. Mais j'avais eu le coup de foudre pour un autre. Et s'il s'était fait des espoirs comme je pensais, il devait avoir été détruit en l'apprenant. Ça serait affreux que Roy se soit trouvé une autre copine. J'en serai bouleversé. Ne pas être aimé de celui que l'on aime doit être l'une des pires souffrances. Je passai mon regard d'un individu à l'autre. Je ne leur avais même pas raconté pourquoi j'étais là. Quelle idiote ! Ils devaient se poser des questions.
« J'ai oublié de tout vous expliquer... je suis réellement décédée, si vous vous posez la question. J'ai eu un repos de deux ans jusqu'à ce qu'un type me réveille. Il m'a dit que le monde avait besoin de moi et m'a entrainé. J'ai développé plusieurs nouvelles habilités. Ça a prit un an. Je sais ce que vous pensez, ça ne fait pas si longtemps que je suis morte. Seulement, mon maître m'a envoyé dans le passé. C'est pour ça que je ne parais plus aussi jeune. J'ignore si c'était une erreur de sa part ou si c'était volontaire. Mais j'ai décidé que même si je risquais de changer l'avenir, je ne resterais pas les bras croisés à vous regarder vous battre contre le mal. »
Suite à ce monologue, j'essuyai mon visage qui se mouillait de nouveau. J'attendais leur réaction face à mes révélations, en espérant qu'elle soit positive. J'avais tant besoin d'eux.
Roy sentit comme une main se poser sur lui, pas la main de la jeune femme se trouvant dans mes bras, non, une main d'une personne plus âgée, d'une homme adulte sans doute. Ce dernier me sépara brièvement de Flare, prenant une épée ou une sorte d'arme blanche et la remettant dans son fourreau originel avant de disparaître et de nous recoller l'un à l'autre. Ce n'est qu'en le voyant disparaître, quand il s'adressa à Squall, que je me rendis compte que je le connaissais et qu'il ne s'agissait que bel et bien de l'Empereur des Démons, la grande faucheuse, Stip. Cette personne était particulièrement énigmatique et le rouquin n'avait jamais réellement su cerné sa personnalité. Observant son nouvel ami aux cheveux bleu, il remarqua qu'il se sentit légèrement gêné et qu'il rebroussa chemin. Roy voulu lui dire de rester mais Flare le devança. L'ange écouta patiemment son monologue et se mit d'abord à sourire, puis se mit à rire aux éclats. Son rire fut tel qu'il en versa même une larme.
« Décidément tu n'as pas changé, toujours aussi gentille et pétillante de vie. D'une certaine façon ça me rassure ... J'avais peur de t'avoir perdu à tout jamais ... »
Le guerrier continua à rire, versant à nouveau quelques larmes, de tristesse cette fois. Il s'en voulait toujours de n'avoir rien pu faire lorsque Ghirahim lui avait fait subir les pires souffrances sous ses yeux. Il avait été incapable de faire quelque chose, de se mouvoir, de la sauver. C'était une blessure qui avait beaucoup de mal à guérir dans le cœur du héros. Soupirant, il se mit à écouter attentivement l'histoire de Flare. Elle a donc encore grandis et est désormais une jeune femme. Ceci explique pourquoi elle paraissait beaucoup plus adulte et mature. La jeune femme fit couler quelques larmes après son discours. Roy passa sa main sur sa joue, essuyant une larme au passage.
« Flare, tu es morte en parti par ma faute, je n'ai pas su te protéger. Mais je te le jure, cette fois-ci, je ne t'abandonnerais pas. »
Roy plaqua son poing contre son coeur. Hors de question de reproduire les erreurs du passé. La prochaine fois, il aura la force de la protéger, la prochaine fois, il ne sera plus faible, la prochaine fois, il saura agir.
Poussant délicatement la jeune femme à côté de lui, Roy se tourna vers Squall, laissé un peu à l'écart. Il lui fit le même signe qu'il lui avait fait précédemment, à savoir faire un pistolet avec ses doigts et faire mine de tirer. Puis, il lui tendit sa main, ouverte.
« Squall, ne prend pas trop de responsabilité tout seul. Il faut que tu apprennes à te reposer sur tes amis. Tu en as un désormais. »
Je fixais poliment la jeune fille ayant interrompu mon départ, tout en quittant les bras de l'homme partageant son cœur. Je faisais mon possible pour ne pas avoir un contacte avec ses yeux, souhaitant à tout prix ne pas plonger mon regard à travers le sien. Je comprenais tout mes sacrifices maintenant tout cela pour une seule personne, ce n'est pas ses paroles ou alors les révélations faite lorsque j'ai levé le voile de mes démons qui m'indiquait cela. Mais cette douleur à la poitrine avec ce sentiment d'amertume, mes yeux étaient envahis de picotement suite à la prise de parole de la blondinette. En quelque second mes yeux furent fermé empêchant ce liquide si rare de se déversé,tout ce que je suis aujourd'hui c'était pour elle que je l'avais fait. Je ne combattais pas pour que les gens soient heureux mais pour que cette fille soit heureuse c'était bien différent, lorsque j'ai perdu cette dernière mon but resta le même. Je ne savais pas pourquoi je continuais ainsi c'était peut être simplement car j'étais perdu où alors pour me rassurer moi même, croyant l'avoir perdu pour toujours lors de sa mort je ne m'étais jamais fais à l'idée de la revoir. Mais maintenant que cette dernière est devant moi, je me demande ce que je fais encore dans ce monde.
Car j'ai compris que plus rien n'avait d'importance dans ce monde, cet endroit je le détestais depuis mon premier jour pourtant je n'ai jamais cessé de souffrir pour le préserver sans jamais ne recevoir aucun remerciement. Maintenant qu'elle ce trouvait devant moi cette sensation de solitude n'était que plus forte, car depuis sa mort personne ne ma soutenu ils étaient tous soudés entre eux et moi je n'étais que leurs anges gardiens comme si je ne ressentais aucun sentiment. Ainsi je me comportait comme les gens me voyait quelqu'un d’imperméable, ayant la présence d'esprit et la puissance tout en restant une personne sans aucune attache. Au moins si je mourrais personne ne me pleurait, car personne ne pense à ce que je suis ou ce que je ressens. Enfin cela particulièrement depuis que la jeune femme m'eut trahis m'abandonnant à mes sacrifices, maintenant elle était devant moi voulant une nouvelle chance. Je baissa lentement la tête gardant les yeux fermés tout en serrant un peut les poings alors que le fils de pute roux prit la parole sans levé la main.
J'observais son geste tendis que ses paroles perçais un peu les ombres dans mon cœur, je sentais que je ne pouvais plus tenir et cela devenait vraiment gênant. Je n'avais besoin de l'aide de personne car je ne suis qu'un simple protecteur comme les gens le disent. Je tendis lentement la main vers lui sans savoir pourquoi comme si je ne contrôlais pas mon corps, en vérité je le savais parfaitement mais je voulais me faire croire que cela comme une manipulation. Mais lorsque ma main approcha de la sienne une lumière blanche se créa au creux de nos deux mains unis créant un portail. On pouvait apercevoir la destination au travers, mais un nom étrange apparut au tour du cadre de ce dernier«Lyndis». Je ne cherchais pas vraiment à comprendre, je savais que cela était important pour ce dernier en voyant son regard. C'était son jour de chance on dirait, je tourna le dos à ces derniers serrant de nouveau le poing. Au moins cette apparition m'avait empêché de faire une nouvelle bêtise, soupirant légèrement tout en reprenant mon calme légendaire qui au final n'était qu'un masque.
«Je ne m'inquiète plus de tout cela maintenant, ni même des éventuel complications. En tout cas ta disparition ne m'avait laisser une simple douleur, et sans cesse cette question circulait dans ma tête «Que puis-je faire avec cette douleur ?». Et avant que je n'aie pu dire quoi que ce soit on ta emmené avant ton heure, en haut dans le ciel que j'ai conquis en ton nom. Sans savoir ce qu'il ce trouvait après tout cela, et peu m'importait le nombre de nuit que je passerais à cela. Je souhaitais simplement de nouveau te revoir, mais au final cette douleur à fait ce que je suis et maintenant que tu étais vraiment partis et que j'avais conquis les cieux à fin d'être plus proche de toi. Je pensais ne plus te revoir, en t'emportant on m'avait tout pris car je n'ai jamais eu aucun ami. Maintenant je me rend compte que tout cette acharnement et toute cette puissance, provient simplement de larme ainsi que de tristesse qui envahis de nouveau mon corps et mon cœur en ce moment même. Mais tout cela tout ce que j'ai fais, tout ce que je suis devenu simplement pour que tu me souris de la haut, je le déteste car maintenant je suis encore plus seul que jamais au milieu de tout ces personnes qui m'entourent. J'ai fais tout cela pour simplement ne plus être seul...»
J'étais entre les limites de la tristesse et des reproches, tout en me demandant pourquoi je disais tout cela. Je voulais simplement lui faire savoir que j'allais mieux, car après tout ce n'était qu'une routine pour moi. Mais une liste de tout ce qui allait pas dans ma vie est sortie, comme mon cœur rejetait tout les mensonges que j'inventais pour me faire croire à moi même que j'allais bien. Parmi toutes ces choses que je lui ai dit du début à la fin ma voix devenait de plus en plus tremblotante, et mes paupière retenait difficilement ce flot de liquide transparent coulant rarement de mes yeux azure. Je resta dans la même positon sans même réagir, je ne savais plus vraiment quoi faire, car j'étais perdu et je n'avais nul part où fuir.
Lorsque j'eus fini de parler au dieu de la mort, Roy se mit à sourire, puis à rire. Ce qu'il dit me fit chaud au coeur. Même si je n'étais plus une fillette, mon essence n'avait pas changé. J'avais simplement renforcé mon caractère et appris à avoir plus confiance en moi. Même si mes pouvoirs s'étaient multipliés, cela ne signifiait pas que j'allais parvenir à battre tous mes adversaires sans difficulté. Il y avait des plus forts que moi malgré tout. Mais je n'allais pas m'arrêter à ce simple fait, car j'étais une guerrière et j'avais mes amis avec moi. Je ne voulais pas tout accomplir seule, je n'étais pas orgueilleuse. Je croyais énormément en la notion d'équipe. Après tout, c'était ainsi que nous étions parvenus à vaincre le Créateur.
Mon explication terminé, je remarquai que mon copain avait pleuré. Celui-ci fit quelques pas vers moi et passa une main sur mon visage. Ce qu'il m'adressa me fit secouer la tête. Il n'avait pas à s'en vouloir.
« Non. Je suis morte à cause de ma propre faiblesse. Et puis, tu étais en mauvaise posture, toi aussi. Tu pouvais rien faire. Je ne considère pas que tu m'as abandonné. Ne te sens pas responsable. »
Mais quand même, le voir plaquer son poing sur sa poitrine n'était pas désagréable. Je me sentais importante. Il passa à côté de moi pour aller vers Squall, mimant un fusil avec ses doigts. J'écarquillai les yeux, silencieuse. Il avança sa main vers lui, s'exclamant qu'il devait se reposer sur ses amis de temps en temps. Et qu'il en faisait parti maintenant. Je serrai les dents, me demandant quel serait la réaction du concerné. Il s'apprêtait à lui serrer la main, quand une lumière blanche apparut, avec une inscription à l'intérieur. Un nom qui m'était inconnu. Il lui tourna le dos comme si de rien n'était. J'écoutai ce qu'il avait à dire.
Ses mots firent couler un bon nombre de larmes sur mes joues. Il avait conquis le ciel pour moi ? Je ravalai ma salive. J'étais tout pour lui. Depuis que j'étais partie dans l'au-delà, il vivait dans une solitude incomparable. À cause de ce qu'il était devenu pour revoir mon sourire. Sa douleur, j'avais l'impression de la ressentir. Elle me transperçait le coeur. Sa voix tremblait et je pouvais discerner l'eau que contenaient ses yeux. Et là, je ne pus m'en empêcher, même devant le roux. Je le pris dans mes bras. Mon rythme cardiaque s'accéléra subitement.
« Tu peux pleurer, ça fait du bien parfois. Si je devais toujours retenir mes larmes, je deviendrais folle. Mais sache que tu n'es plus seul maintenant. Je suis là. Je serai toujours avec toi, que ce soit de corps ou d'esprit. Je suis ton amie, Squall. Je l'ai toujours été, même si je n'ai pas toujours été à la hauteur. Cette fois, ça sera différent. Car je veux te voir sourire, moi aussi. J'ai envie de te voir heureux. Ça me rendrait infiniment heureuse. C'est pas parce que nous sommes des héros que nous n'avons pas le droit au repos et à la joie. Mais même en temps de combat, je serai ta plus précieuse alliée. On va casser la baraque ensemble ! » déclarai-je avec un petit rire, même si j'étais toujours ébranlée.
Au moment précis où Roy allait serrer la main de son nouvel ami Squall, une petite boule de lumière apparu entre leur main. Dans ladite petite boule se trouvait un prénom. « Lyndis ». Roy en fut choqué. Il ne savait plus comment réagir et, pendant un moment, ne bougea plus. Lyndis. Ce prénom lui résonnait en tête sans cesse, encore et encore. Lyndis. C'était le vrai prénom de sa mère, se faisant surnommer Lyn. Lyndis. Une voix dans sa tête le répétait, une voix de femme. Lyndis. Encore et toujours ce même prénom, et le guerrier reconnu à coup sur cette voix, c'était celle de sa mère. L'ange était bien trop perdu dans ses pensées pour prêter attention à ce qu'il se passait autour de lui. Bien trop occupé pour entendre le très beau discours de Squall, le garçon aux cheveux bleu. Bien trop occupé pour observer sa compagne prendre le Nouveau Dieu chaleureusement dans ses bras, lui adressant un discours tout aussi beau. Roy pesta, lâchant un petit "tss", et se tourna vers les deux personnes, la tête baissée.
« Désolé de gâcher ces retrouvailles .... TAAAAAH ! »
Roy frappa le sol de son poing et créa une fissure très grande. Ou plutôt, un trou, car la forme de la fissure était très régulière et formait un rond noir, comme s'il n'avait pas de fond. Le guerrier se tourna vers les deux amis, les larmes aux yeux, et sauta dans le précipice, le conduisant directement vers le Netherworlds.
Lorsque cette dernière m'eut saisis dans ses bras, le paysage autour de nous était devenus à nouveau ouvrant et levant les yeux au ciel une chose frappa mon esprit. Cet oiseau immobile dans le ciel cela suffisait pour voir que le monde ne tournait plus, les bras ce la jeune fille au boucle d'or ce trouvait toujours autour de moi empêchant tout déplacement. Je ne comprenais pas ce qui ce produisait dans ce lieu, une étrange lueur apparut non loin de moi, lorsque je tendis la main vers cette dernier je me rendis compte que ce n'était qu'une représentation d'un cœur humain ce déplacent vers le creux de ma main. Ce cœur battant ce trouvant au creux de ma main semblait remplis de traumatisme gravé au plus profond de ce dernier, c'était étrange comme sensation mais une seule idée me traversa la tête c'était de le mettre en sécurité juste là dans mes bras.
L'emprise de la femme sur moi semblait un peu moins forte, j'en profita pour m'en dégagé me retournant vers cette dernière le main servant de réceptacle au cœur. Maintenant j'avais tout compris il m'eut fallut du temps, mais j'avais compris. Depuis tout ce temps la haine et la tristesse ne m'avait pas permis de percevoir les sentiments des autres. Mais maintenant que je vois ce cœur battre au creux de ma main, je comprend ce qu'on peut ressentir dans ce genre de situation. Je pourrais très bien fermée cette main et à tout jamais la perdre tout en oubliant les douleurs du passées. Où alors ouvrir grand ma main au risque qu'il me glissera des doigts et qu'une autre personne le rattrape alors que j'avais de nouveau construit une relation avec cette dernière.
C'était un choix vraiment difficile dans les deux cas, j'allais souffrir l'un plus que l'autre si elle venait à vraiment disparaître voir me haïr. Je ne savais plus quoi faire toute cette haine, cette tristesse enfin tout ces sentiments négatifs que j'ai accumuler jusqu'aujourd'hui était lié à cette dernière que deviendra ma vie sans tout cela ? Elle est la raison pour la quelle je suis devenu ce que je suis actuellement. Après de longue heures me trouvant accroupis devant cette dernière la tête dans un bras et le second tendu tenant le cœur battant. Je semblais toujours aussi perdu mais une évidence ce trouvait devant mes yeux depuis le départ, je ne pouvais pas la perdre une seconde fois, à moins que ce soit elle qui m'abandonne au cours de ces jours inertes.
Une fois que ces larmes seront sèches, je me souviendrais simplement de ce choix. La souffrance n'est qu'un monologue, en tant que solitaire c'est ce qui est le plus présent dans ma vie. Même si tout cela m'avait épuisé et que j'ai semblé m’effondrer plusieurs fois, même si j'ai faiblis à cause de tout cela. Je sais que ce n'est pas la fin et j'aimerais voir cette véritable fin. Je me releva lentement tendis que tout redevenais normal une légère brise me traversa le cou, me faisant frémir tendis que je me trouvais de nouveau dans les bras de la jeune fille. Rien de tout cela ne c'était produit ? Ce n'était simplement le fruit de mon imagination ? C'était vraiment surprenant en tout cas maintenant mon cœur semblait plus léger
je ne sentais plus aucune pression sur ce dernier, je passa lentement ma main sur ce dernier passant par dessus celle de la belle jeune fille ce trouvant derrière moi. Un sourire saisis mon visage, alors qu'un bruit monstre me fit sursauter. Me trouvant sur les fesses tendis qu'un rayon de soleil faisait face à mon visage m'empêchant de bien voir mon interlocutrice, je souriais tout en plissant les yeux et en mettant ma main au niveau de mes yeux pour pouvoir l'apercevoir tendis qu'avec la seconde je refermais le trou dans le sol que le guerrier roux avait plutôt crée puis avec une voix amical avec de léger gloussement je répondis à la jeune fille.
Tu crois vraiment que j'ai besoin d'un chat de compagnie durant mes combats ? A ce prix la j'prendrais une loutre je trouve cela beaucoup plus mignon !
Un son émit par mon cher bien-aimé me fit relâcher Squall et porter mon attention sur lui. Le regard fixé au sol, il s'excusa de gâcher les retrouvailles. Je poussai un petit onomatopée d'incompréhension alors qu'il trouait le sol par sa simple force physique. J'en fus plutôt impressionnée, même moi qui possédait une force bien supérieure à celle-ci, voir surnaturelle. Si bien que lorsqu'il me regarda avec ses yeux remplis de larmes et qu'il sauta dans ce vide, je ne réagis pas immédiatement. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Venait-il de s'éclipser à l'aide d'un portail ? Je sentis la tristesse monter en moi. Depuis le temps que je voulais le revoir, le voilà qui partait sans révéler la raison de son départ. Je ne savais trop que penser. Peut-être ne m'aimait-il plus, mais n'avait pas eu le courage de me le dire en face.
Il s'était peut-être trouvé une petite amie. Il devait ne pas espérer mon retour durant ces trois ans... trois ans ? Non, ce temps n'avait existé que pour moi. Dans ce présent, j'étais morte il y un mois environ. Je bouillis de rage. S'il m'avait déjà remplacé, son deuil n'aurait pas été trop difficile ! Et puis, même si ce n'était pas le cas, j'étais quand même furieuse qu'il ne soit pas resté.
« ROY ! REVIENS ICI TOUT DE SUITE, T'AS PAS LE DROIT DE ME FAIRE ÇA ! »
Comme s'il pouvait m'entendre. Il était certainement parvenu dans ce lieu où quelque chose de plus important que notre relation l'attendait. Ou alors... c'était ma faute. Il n'avait pas apprécié que j'enlace le dieu de la mort et que je partage une telle complicité avec lui. Si c'était vraiment ça, et bien, je ne pouvais rien y faire. J'avais besoin de mettre les choses au clair avec mon meilleur ami. D'ailleurs, celui-ci semblait absent depuis que je l'avais pris dans mes bras. Mais il se réveilla soudainement et passa sa main au niveau de mon coeur, puis du sien. Ses paroles me surprirent. Il y a une minute, on se serait cru dans un mélodrame, et là il me sortait ça.
Je devinai que cette déclaration avait pour seul but de me taquiner. Je souris. Il me comparait à un simple chat de compagnie. Auparavant, j'y ressemblais sûrement. Mais maintenant, j'étais un félin sauvage qui montrait les dents. Lentement, je levai mes bras en l'air et les étirai. Puis, je me craquai les jointures avant de frapper la terre en-dessous de moi. Celle-ci se fissura sur une dizaine de mètres et se souleva en plaques à certains endroits. Rigolant, je m'exclamai :
« Une loutre peut-elle faire ça ? Je crains que sa mignonnerie ne te soit guère utile en combat. »
Le bruit et le tremblement causés par mon action attira quelques habitants hors de leur maison. J'avais oublié où je me trouvais... Je les rassurai et leur demandai pardon. Ils n'osèrent pas demander des réparations ou un dédommagement. De toute manière, ce ne devait pas être la première fois qu'ils voyaient un héros faire preuve de brutalité. Quoi qu'une demoiselle neko aux longs cheveux blonds, certainement. Un souvenir lui revint en mémoire.
« On dirait que j'suis toujours un chat stupide » m'exclamai-je en faisant référence à quelque chose qu'il m'avait dit lors de la bataille contre le Créateur.
Je me remémorais la scène où j'avais cru qu'il allait mourir. Il ne voulait pas que je m'inquiète pour lui et avait déclaré qu'il s'en sortirait toujours. Au final, il m'avait menti. Il avait trépassé, et j'en avais beaucoup souffert. Mais il était revenu à la vie. Comme moi. Il fallait croire que nous étions des âmes immortelles.
Je pensais que cette rencontre finirait de nouveau en noir et blanc, attrapant de nouveau un rhume qui se nomme solitude et qui me rendait tous les jours malade. Mais doucement le mur qui s'était dressé autour de mon cœur, j'avais réussi à le faire tomber en une rencontre. J'avais l'impression qu'à ce moment nous étions à la bonne vieille époque, un sourire s'afficha sur mon visage tendis que j'oubliais tout ce qui c'était produit et profitait simplement de l'innocence du moment. Maintenant j'avais réussi à franchir toutes ces marches m'enfermant au plus bas de moi même, remontant de nouveau vers un soleil éclairant ma peau ainsi que mon cœur. Me trouvant toujours au niveau du sol je posais un bras au niveau de mon genoux et le laissa pendre, tendis que ma main gauche se trouvait au niveau du sol utilisant l'alchimie afin de refermer les fissures créent par la jeune fille. Le monde ainsi que les larmes et la force n'existait plus à ce moment la, je me contentais des souvenirs de sa chanson qui m'avait remis sur la trace de la jeune fille lors de mon retour du paradis. Même si je ne peux plus changer mon cœur et qu'il y'a des monstres dedans, il y'avait cette magie qu'elle dégageait qui faisait sentir les gens vivants en moi et je n'avais besoin de rien de plus.
Le cœur léger je me remis sur pied puis me dirigea dans sa direction tout en posant une main sur on épaule, alors que sur mon visage Se trouvait toujours Se sourire. Elle avait certes grandis, mais pour le moment à mes yeux elle restait la petite fille que j'avais connu, d'un simple regarde je lui fis comprendre qu'elle pouvait vivre en me faisant confiance. Même si le matin arrive et que la brume ne disparaît pas, même si elle ne me verrait alors que des centaines de jours c'étaient levés, même si les ténèbres m'invitais, je rigolerais toujours, car je sais quelque part dans ce monde se trouve une lumière bien plus puissante que moi et que plus rien ne pourra me prendre d'effrois. Je retira ma main de son épaule puis lui tourna le dos observant l'horizon, puis repris d'une voix sereine.
Observe ce que tu es actuellement tu n'es plus un enfant tu es une protectrice, tu as réussie à faire ces sacrifices qui rendent plus forte tu as combattu pour devenir ce que tu es et tout cela pour une seule chose protéger tes amis. Nous avons choisi la même voie nous sacrifions tous les deux notre vie pour rendre celle des autres meilleurs, j'aimerais bien te dire d'arrêter de combattre, mais je sais que cela ne servirait à rien car tu as fais ton propre choix. En tout cas je sais que je ne suis pas le seul protecteur de ce monde, maintenant je sais que je n'ai plus à rien à craindre pour le monde, car si je péris je sais que qu'une lumière plus puissante que moi se trouve quelque part sous ce ciel et pourra protéger cet endroit.
Nous étions tous les deux décédé une fois. Nous avions connu une terrible souffrance, autant physique que mentale. Je me souvenais de mes membres cassés, du sang qui me bloquait la vue, du micro enfoncé profondément dans ma gorge. Ça avait été une morte lente et douloureuse. J'avais honte. Squall avait trépassé en se sacrifiant, mais moi, j'avais perdu la vie au bal de Maiden, marionnette de l'affreux Ghirahim. C'était tout bête. Tous les héros étaient tombés dans le piège, pourtant, j'étais la seule à y être restée. Certes, je n'avais pas eu de chance de me retrouver à la merci de ce fou d'hylien. Malgré tout, je m'en voulais. De ne pas avoir pu survivre. Pour mourir, plus tard, et que cela serve à quelque chose. Là, je m'étais tout bonnement faites assassinée.
Mon ami répara les dommages causés par ma frappe. Étais-je étonnée ? Lui, n'avait pas besoin d'un micro, d'un pinceau ou d'instruments pour utiliser la magie. Elle coulait en abondance dans ses veines. Il souriait. J'en étais très heureuse. Ses retrouvailles n'allaient pas être marquées par la tristesse et la colère. Il vint vers moi et je sentis sa main sur mon épaule. Le visage levé vers le sien, je plongeai dans un regard plein d'amitié et de gentillesse. J'étais pardonnée. Il me tourna le dos, et lorsqu'il commença à parler, j'eus l'impression d'entendre un vieux sage. J'en rigolai presque. Sa voix et ses paroles me rechauffèrent.
Nous avions la même ambition, et même s'il souhaitait m'éviter tout mal, il me comprenait trop bien pour m'empêcher de me battre. Nous désirions tous les deux protéger ce monde pour que des sourires puissent exister dans le futur. Je ne croyais pas qu'il avait une telle foi en moi. Je n'étais pas puissante que lui, c'est-à-dire. Je ne l'égalais même pas. Mais s'il venait à disparaitre à nouveau, je nous représenterais par le biais de mes dires et de mes actions. Je conterai son courage et à quel point il m'avait inspiré. Je le sentirais toujours derrière moi, me poussant à aller plus loin avec une énergie dépassant l'entendement. Car un Dieu veillerait sur moi.
« Je serai la lumière de ce monde si cela arrive. Mais pour l'instant, je suis ta suivante, puisqu'il n'y a personne en qui j'ai plus d'estime que toi. »
À ce moment-là, je souriais. Puis, un portail s'ouvrit à une dizaine de mètres de nous. IL revenait. Je doutais qu'il m'ait entendu, mais il était étrange qu'il disparaisse et réapparaisse à quelques minutes d'intervalle. Il s'approcha de moi à petits pas. Il avait les yeux baissés et se mordait la lèvre. Quelque chose n'allait pas. Où s'était-il rendu et qu'est-ce qui avait pu se produire ? J'ouvris les bras, l'invitant à s'y loger. Mais il resta immobile. Il retenait les larmes qui résidaient au bord de ses yeux. J'étais anxieuse et terriblement curieuse.
« Flare je ... Désolé. Je ne sais pas pourquoi mais je te sens comme une étrangère, comme si tu n'étais pas la personne que je connais. Comme si tu n'étais pas la personne que j'aime. Ça me fait très mal de te dire ça mais pour moi, tu n'es pas Flare. La Flare, ma Flare, a été assassinée sous mes yeux. Cette personne est morte et je n'ai rien pu y faire, parce que j'étais faible, encore une fois, je n'ai pas su protéger les gens que j'aime. Désolé mais t'aimer signifierait pour moi trahir la personne qui m'a aimé et avec qui j'ai passé des moments inoubliables. Même si d'une part, je sais que vous êtes la même personne, une partie de moi refuse d'y croire. Comprend-le, je suis désolé ... »
Ce fut le plus gros choc de ma vie. Je ne bougeai plus, je ne respirai plus. Mes yeux étaient si grand ouverts que je croyais qu'ils allaient se propulser en dehors de leurs orbites. Roy partit de nouveau. Ses mots résonnaient dans ma tête. Finalement, je pris une grande respiration et éclata en sanglots. Je pleurai si fort que j'en effrayai les habitants. Ils me regardaient de leur fenêtre et n'osaient pas sortir. C'était inutile, de toute façon. J'étais inconsolable. Je ne me souciais plus de Squall. J'avais oublié sa présence, même.
« Mais... je suis Flare... la même que la gamine... l'idiote... Roy, je suis revenue. C'est moi. Pourquoi tu dis des absurdités pareilles ? Je me rappelle de nos moments passés ensemble. Cela fait trois ans. As-tu oublié qui j'étais ? Je t'ai fait attendre trop longtemps ? Si ça n'avait été qu'un an, j'aurais été la même à tes yeux ? Je suis celle que tu as aimé. J'ai juste grandi, évolué. Je suis devenue plus forte... pour mes amis. POUR TOI ! PARCE QUE JE VEUX PROTÉGER LES GENS QUE J'AIME, MOI AUSSI ? TU DEVRAIS LE COMPRENDRE ! UNE PARTIE DE TOI REFUSE D'Y CROIRE ? QU'ELLE AILLE SE FAIRE ENCULER, CELLE-LÀ ! C'EST DU N'IMPORTE QUOI ! TU AIMAIS MIEUX L'ANCIENNE VERSION ? T'ÉTAIS UN PÉDOPHILE OU QUOI ? JE SUIS UNE FEMME MAINTENANT, TU M'AS BIEN VU ? J'aurais aimé que tu me le dises... que tu me dises que je suis belle... MAIS NON ! TU VOULAIS QUE JE RESTE FAIBLE ET INNOCENTE TOUTE MA VIE ? COMMENT PEUX-TU ? JE COMPREND PAS ! TES EXCUSES... NE SUFFIRONT PAS À... SUPPRIMER MON CHAGRIN... je t'emmerde, salaud. »
Je croyais avoir pensé tout ça. Mais en réalité, tout le monde m'avait entendu. Excluant le concerné. Mais je m'en foutais. Si je le revoyais, j'allais lui montrer toute ma colère. Dire que j'étais tellement enthousiaste à l'idée de le revoir. Il aurait fallu que je ne le retrouve jamais. Ce fut ce à quoi je songeai sur le coup. Seulement, cet évènement provoqua en moi un changement. Il réveilla un trait qui était enfoui moi. La vulgarité. Celle-ci forgea la nouvelle personnalité de cette Flare venue du futur, moi.
Je fis un signe de la main au ténébreux et je tirai ma révérence en déclarant que nous allions nous revoir. Mais que pour l'instant j'avais besoin d'être seule.