Ce fut le bruit des vagues qui le réveilla. Un bruit régulier et simple, légèrement, très légèrement dérangeant. Un dérèglement lancinant dans l'espace de silence, non, la bulle de silence, la bulle de rêve, qui s'était formé autours d'un jeune Nipponais, étalé au coté des morceaux du petit voilier ayant porté un nom en japonais signifiant "goéland". C'étais dommage. Le jeune homme se l'était fait offert quand il avait voulu partir. Par un ami.
Enfin. Plus qu'un ami. Mais ça... C'étais une autres histoire.
Actuellement, le jeune Ryu Kanda n'y pensais pas. Il n'avait d'ailleurs pas la capacité à penser. Il venait de lutter corps et âmes contre le kami du vent lui même, et avait réussi temps bien que mal à trouver une échappatoire contre les récifs. Goéland était en miette, mais lui... Allait parfaitement bien. Il était juste complètement épuisé.
Il trouva la force de se relever au bout de quelques minutes couché sur le sable. Son costume était ouvert sur son torse, son pantalon déchiré. Ses cheveux volèrent au vent: le soleil éblouissant l'aveugla. Ses pieds, nus, furent brûlés par le sable chaud. Une plage. Des arbres inconnus en forme d'ombrelle. Une chaleur contrastant avec un vent frais à l'odeur de sel... Et ces étranges insectes avec des carapaces et des pinces bigrement énorme passant dans le coin, ressemblant à des crabes, mais trop petit pour en être.
Pas de doutes: il n'étais plus au Nippon.
Il s'étendit. Regarda autour de lui. Il était sur une terre totalement inconnue. Une terre paradisiaque et tropicale. Le genre de chose qu'on ne trouve pas au Nippon: Ryoshima était une cote rocheuse. Ryu s'étendit. Bailla. Il ne savait pas trop quoi faire, mais il sentait qu'il n'était pas spécialement à l'abris.
Il fallait qu'il se trouve un refuge, et vite. Avant que quelques choses ne vienne le déranger; ou le tuer. Il ne connaissait rien du continent. Ne manquerai plus qu'il se retrouve piégé par il ne savait quoi.
Un bateau, au loin.
Il saisit sa chance. Cria. En agitant les bras avec toute la dignité qu'il pouvait.
Quand il entendit un coup de canon et vit une énorme boule de fer lui foncer dessus avec un sifflement aiguë, il se douta que ce n'étais pas forcément une bonne chose. Donc: un drapeau noir, avec deux sabre et une tète de crocodile souriante, ce n'étais pas bon: il aurait pensé à une troupe de mercenaire, mais il s'agissait vraisemblablement de barbare. Il courut comme il put, et se jeta à terre quand il entendit l'explosion du boulet de canon, derrière lui.
~Quelle bande d'affreux personnage! J’espère que les gens du continent ne sont pas tous aussi vulgaires avec leurs touristes...~
Il courut se réfugier derrière un rocher, se cachant comme il le put. Une âme charitable daignera-elle passer par là pour lui sauver la peau?
Le portail me mena à un endroit où je n'avais jamais mis les pieds. Avoir su son existence, je serais venue bien avant. C'était une plage. Elle pouvait sentir le sable chaud à travers ses semelles. La vue sur la mer était splendide. L'étendue bleue brillait par son contact avec les rayons du soleil. Le soleil... il était enfin de retour. Il m'avait manqué, comme à beaucoup de gens. Vivre dans l'obscurité était déprimant et apportait beaucoup de désavantages. En plus, la noirceur avait transformer la majorité des habitants de cette planète en fous dangereux. Heureusement, elle n'avait eu aucun effet sur moi. Je me considérais chanceuse : je ne me serais jamais pardonné d'avoir fait du mal à des innocents.
Je sursautai à l'entente d'un bruit qui m'était familier. Je tournai légèrement la tête et aperçut un bateau pirate qui avait tiré un boulet de canon sur une silhouette au loin. Je commençais à en avoir marre, de ces fichus bateaux... Leur cible se cacha derrière un rocher, mais ce n'était pas ça qui allait la protéger. Le navire tira deux autres boules meurtrières, qui atterrirent tout près d'elle, sans la toucher. Si l'une d'entre elles l'atteignait, elle était fichue. Je décidai donc d'intervenir puisqu'elle ne semblait pas sur le point d'agir. Je parvins à faire apparaitre ma lyre à ma grande joie. Je jouai quelques notes qui firent naître une vague des plus gigantesques qui s'abattit sur le navire. Celui-ci se fit engloutir presque aussitôt.
L'utilisation de mon instrument me fit redevenir de chaire et d'os.
« Tu aurais pu réfléchir un peu avant d'utiliser cette technique. C'est trop dur de concentrer deux magies à la fois dans ton état » me réprimanda la voix masculine de tout à l'heure.
En effet, je m'étais transformée en bois après avoir été attaqué par le Gardien de la pièce. Il avait enfoncé de toutes ses forces son épée dans ma jambe. Redevenue humaine, la douleur refit surface et je m'écroulai en criant par terre. Je parvins à m'asseoir pour observer la plaie. Grâce à Link, le saignement avait été stoppé. Mais la blessure était toujours aussi profonde et douloureuse. Et je n'avais plus assez de puissance pour la guérir. C'était vraiment la poisse. Je fis venir de l'eau jusqu'à moi grâce à ma lyre et je lavais le sang séché. Mon ventre grogna soudainement. J'avais faim, mais je ne pouvais pas me déplacer pour aller trouver de la nourriture dans la jungle en arrière de moi.
« T'es vraiment une idiote, tu sais. » *Je sais pas ce que tu fais dans ma tête, mais si t'es là uniquement pour m'insulter, va t-en.*
C'était peut-être la faim et ma perte d'énergie qui me rendait folle. Oui, sûrement. Je ne voyais pas d'autres explications.
La peur de Ryu Kanda était au plus haut. Deux énormes boulets de canons furent tirés. Il savait que le rocher n'offrirait pas une protection suffisante; aussi avait-il entreprit de s’enterrer dans le sable à la force de ses bras: il aurait pus sembler ridicule, de loin, mais personne ne le vit. Il s'arréta toutefois net quand il vit les deux boulets atterrir à sa gauche et sa droite, lui envoyant du sable dans les yeux. Il les regarda. Un long moment. S'adossa lentement au rocher.
~Cette fois, je crois que c'est la fin, mon vieux Ryu... Tu as échappé à des parents inquisiteurs, une communauté homosexuelle libérée, une ville archaiques remplies de coupes gorges, aux yokaïs marins, et enfin à la fureur du dieu du vent combiné à la force tranquille des récifs continentaux... Mais cette fois, ces barbares des mers vont en finir avec ta vie oisive de fils maudit des Kanda...~
Il eu un sourire en coin. Un sourire de résignation.
~Pourquoi je suis parti du continent déjà? Ah oui... Me trouver une raison de vivre... Je m'imaginais beaucoup de chose, mais pas "me faire écraser par des boules de fer géantes, ça non...~
C'est alors qu'il entendit quelques chose d'inhabituel dans le paysage sonore: une musique. Une envoûtante petite mélodie. Ce n'étais pas vraiment le son le plus beau qu'il n'avait jamais entendu; sur le moment toutefois, il lui apparut comme une musique annonçant son envol direct pour le pays des morts. Allait-il rejoindre ses ancêtres au coté du Kami de l'eau? Non... Le Kami de l'eau semblait en revanche lui venir en aide. Une tempête aquatique se déclencha, au loin; il l'entendit au cri des barbares et au déchirement du bois sur les récifs coralliens de l’île. C'étais une bénédiction des dieux. Mais il ne put s’empêcher d'avoir pitié des autochtones. Avaient-ils des familles? Des enfants? Si ils s'attaquaient à des innocents, c'était peu probable, mais il était peut-être de coutume d'entourer les touristes de boules de métal pour leurs souhaiter la bienvenue, ici...
Non, s'aurait été stupide.
Au bout de quelques secondes ou il s'était assuré qu'il n'y avait plus de dangers majeurs, il se releva, quelques peu secoué par les derniers évènements. Il se secoua un peu: le sable avait infiltré ses vêtements. Il ne connaissait pas le prix de ceux ci et, pour la première fois de toute son existence, il se fichait d'un quelconque prix. Il était en vie: c'était tout ce qui comptait.
C'est alors qu'il remarqua une vague, allant plus loin que d'habitude. Sur la jambe d'une silhouette humaine. Une silhouette féminine, tenant une sorte de morceau de fer avec plusieurs cordes... Le Koto local? C'étais peut-être elle qui étais responsable de sa survie. C'étais même extrêmement probable: musique, eau... Tout était cohérent. Il se rapprocha. Il remarqua ses cheveux blond, sa taille fine, ses yeux bleues et ses oreilles de chats; une incarnation de Kabegami? Non... Une incarnation divine n'était pas blessé. Et ne parlait pas toute seule, mue par la folie; enfin, la fatigue, peut-être. Il ne put pas juger de sa beauté, ni de sa capacité attractive, pour une raison évidence de préférences; néanmoins, il se dit qu'une demoiselle en détresse, si il avait la possibilité de l'aider, devait absolument être aidée.
Il s'approcha d'elle. Il n'était pas secouriste; néanmoins, il s'aida avant tout de son bon sens. Il entendit son ventre gargouiller à l'agonie: la faim. Elle parlait toute seule, fermait les yeux. Et surtout, surtout, sa jambe était très vilainement entaillée; mais elle commençait déjà à cicatriser, et n'était pas infectée. Pour l'instant.
~Priorité numéro un, la protéger du soleil aussi vite que possible.~
Il lui prit les bras par derrière, la tira sur le sable. Il aurait pus aussi la porter; mais il craignait ainsi d’abîmer d'avantage sa jambe. Toutefois, quand il vit que l'entaille était aussi de l'autres coté (il lui fallut peu de temps pour s'en rendre compte), il murmura une excuse, et la porta entre ses bras. Elle n'était pas lourde pour lui et sa force d'humain en excellente santé; et il put la transporter sous l'arbre en forme d'ombrelle le plus proche.
~Priorité numéro deux: la nourrir.~
La tache était déjà plus ardue: il ne connaissait rien à la nourriture du continent. Il aurait pus pêcher; il craignait toutefois de ne pas avoir le temps de cuire le poisson, et il ne savait pas couper les poissons du continent pour en faire des crus. De toute façon, il ne disposait d'aucune lame pour pécher...
En revanche, il y avait d'énorme fruit, en haut de certains arbre. Poilus, certes, mais sans doutes consommables, d'une manière ou d'une autres. Pas en haut du siens, encore heureux: ils auraient pus tomber sur la tète de cette fille. Mais il repéra un autre arbre, bien vite. Mais comment allait il grimper sans aucune branche aux ombrelles? La réponse lui apparut, et le contraria quelques peu.
~Quand il faut y aller...~
Il se déchira la manche de sa chemise. L'enroula autour de ses deux mains. La tendis. Et grimpa, à la force de ses bras, sans s’abîmer les mains. Donna des coup de pieds à ses sortes d'énorme fruit durs pour les faire tomber. Se laissa glisser, et atterris malheureusement sur les fesses. Se releva. Un de ses bras était désormais nu: il apporta un fruit sous son ombrelle. Senti son odeur.
Ça sentait incroyablement bon. C'étais sans doutes comestible, à l’intérieur. Mais il n'avait rien pour la briser. Et la fille se désèchait...
~Par tout les kamis...~
Mordez moi.
Il mit une partit de son bras dans la bouche. Serra les dents en sentant ses crocs se refermer brutalement sur sa chair: elle n'avait pas hésité une seule seconde, trop affamée pour discerner viande morte de vivante. Dégoûté par la bouche de la femme, il retira vite son bras, et vit son sang perler à grosse goûtes... Il détestait ça, mais il n'avait pas le choix.
Son sang coula plus vit. Le long de son bras. Forma une sorte de cône: une foreuse. Qu'il fit tourner. Sur le fruit, qui se brisa vie en deux. Du lait s'en dégagea; mais la chair fut intact. Son sang s'évapora alors en fumée. Brutalement, il eu mal, se sentit un peu faible. Avec une goûte de sang qui perlait encore, il découpa la chair, et la nourrit en lui mettant le fruit dans la bouche. Petit à petit, elle regagnait des forces.
Le soleil se couchait, progressivement. Il sourit, heureux d'avoir pus sauver celle qui l'avait aidé précédemment.
Je ne songeais même plus à ma jambe. La seule chose qui me préoccupait désormais était ma faim. Il fallait absolument que je mange. Après, peut-être allais-je avoir assez d'énergie pour guérir ma blessure grâce à mes pouvoirs magiques. Mes réflexions furent interrompus lorsque je sentis qu'on me prit les bras et qu'on me tirait. Qui était-ce ? Je devinai que c'était la personne que j'avais aperçu tout à l'heure par ses longs cheveux qui tombaient devant mes yeux. J'émis un petit cri de douleur en sentant le sable s’infiltrer quelque peu dans la plaie. Le jeune homme s'excusa et décida alors de me porter. Il me posa sous un arbre. Je l'observai, mais il devenait de plus en plus flou, mon esprit n'était plus totalement présent.
De la viande apparut soudainement dans mon champ de vision. Je ne savais pas trop de quoi il s'agissait, mais je mordis dedans sans trop me poser de questions. Je ne pus rien en avaler, puisqu'on me le retira. Je ne sentais qu'une substance liquide au goût douteux couler dans ma gorge. Non... C'ÉTAIT DU SANG ! Je le crachais, dégoûtée. On me tendit une autre nourriture. Je l'expectai avant de mordre dedans. Ça avait l'air d'un fruit. Je mastiquai et avalai les morceaux qu'on me donnait. Ce devait être le même individu que celui qui m'avait transporté, mais à cet instant je n'étais pas totalement consciente et ne le voyait pas. Au fur et à mesure que je mangeais, je me sentais mieux. Et je finis par revenir, complètement.
Je levai les yeux. Ce que je vus en premier fut le coucher de soleil. Le ciel avait prit une teinte orangé et rose. Il reflétait sur l'océan. C'était magnifique. Je tournai ensuite la tête et j'aperçus l'étranger qui était venu à mon secours comme j'étais venu au sien. Je remarquai alors que son bras était blessé. Mon cerveau prit quelques secondes à comprendre que c'était une morsure... la mienne.
« Mon dieu ! Je vous ai mordu ! Je suis désolée ! Je me demande pourquoi j'avais faim au point de ne pas me rendre compte que c'était votre bras... »
Je me mis à réfléchir. Ce fut la voix masculine qui me traita de lente qui me donna la réponse. Il avait raison.
« Oh, je crois comprendre... je viens de revenir à la vie, et je n'ai pas mangé depuis que je suis sur Terre. En tout cas, merci » dis-je en souriant légèrement.
C'est en me souvenant de mon entaille que je jetai un coup d'oeil à ma jambe. C'était toujours aussi désagréable à voir. Je tentai de la bouger. C'était toujours aussi souffrant. Encore un peu de repos et j'allais pouvoir entamer la guérison. Je pris de bonnes bouffées d'air. Ma bouche était asséchée : j'avais soif. L'eau de la plage avait l'air quand même assez propre.
« Vous pourriez me rendre un service, hum... vous vous appelez comment ? Moi j'm'appelle Flare. Enchantée de vous rencontrer, même si les circonstances ne sont pas idéales. »
Épuisé par les derniers évènements, il s'était assis contre l'arbre, à coté de la jeune femme-chat qui reprenait peu à peu ses esprits. Le coucher de soleil était magnifique, et si particulier... Il n'étais pas d'une pale lumière rougeâtre, comme au Nippon. Il était comme rosé, orangé, et le bleu azuré de cette mer tropicale en était le fidèle miroir. C'était absolument magnifique. Ryu se dis que, rien que pour cela, il était content d'avoir pus voyager jusqu'au continent... Bien que, sans le savoir, il se trouvait sur une île.
La jeune fille le sortit de sa torpeur en poussant un cri. Elle avait l'air sincèrement désolé pour son bras... Mais la plaie, bénigne, avait vite cicatrisé. Il n'eu le temps que de lui sourire, avant que la jeune fille ne murmure qu'elle était "revenue à la vie", qu'elle n'avait pas mangé depuis qu'elle était sur terre. Il ne fut pas sur de comprendre ce qu'elle voulait dire par là; elle était donc bien une envoyée des Kamis? Il fut presque gêné de l'avoir aidée, comme si elle en avait besoin... Mais elle le coupa dans son élan, en tentant de bouger. La plaie n'était pas soignée, et elle frémit de douleur: il fit un mouvement par réflexe pour l’empêcher de bouger.
Attention...
Elle se reposa, prenant une bouffée d'air, et toussotant. La soif. Il n'y avait pas pensé... De toutes façon, l'eau de mer n'était pas bonne à la consommation. Et, si ses fruits contenaient une sorte de liquide, il n'était pas disposé à réutiliser sa maîtrise du sang pour en ouvrir un autres.
Elle se présenta. Flare. C'était un nom assez étrange... Un nom occidental. Il eu un léger sourire, se leva. Salua en se penchant en avant.
Pardonnez mon incorrection, Flare-san. La situation quelques peu insolite me fait oublié mes bonnes manières, c'est impardonnable... Mon nom est Kanda. Ryu Kanda. Enchanté de faire votre connaissance... Et je ne saurais jamais assez vous remercier pour tout à l'heure.
Il se redressa, souriant.
Je serais ravis de vous rendre service mais... La nuit va tomber, et, sauf votre respect, vous n’êtes pas en état de vous défendre contre d'éventuels prédateurs nocturnes. De plus, il est dangereux de rester aussi longtemps sans boire une eau douce avec un soleil aussi dur, aussi, nous nous devons de nous déplacer dans un abri sur, et de trouver un point d'eau, avant que la nuit tombe, de préférence.
~Et puis, je dois bien l'admettre, cette journée fut plus que mouvementée, et je n'ai rien avalé depuis ce matin...~
Aussi... Pardonnez moi si je vous indispose en requérant à des mesures d'urgences...
Sur ces mots, le Nipponais la prit sur ses bras, comme pour tout à l'heure alors qu'elle était évanouie, sans gène. Il espérait qu'elle ne lui en voudrait pas... Mais la nuit tombait, et ce n'étais pas le moment de céder à des émotions réservées aux citadins. Il pressa le pas, se dirigeant vers une forêt. Ils marchèrent, tandis que le soleil se couchait, loin derrière. Il fallait trouver une source, et une grotte. Ou, en tout cas, marcher.
Il ne devait pas perdre sa force. Aussi, il s'encouragea, en lançant la conversation.
Flare-san, pardonnez moi si je peux paraître indiscret, mais une question me turlupine... Par quel miracle êtes vous arrivé ici avec une jambe dans un état aussi déplorable?
Il me révéla son nom en s'excusant d'avoir oublier les bonnes manières. Je fis un mouvement de main signifiant que ce n'était pas grave. Il me remercia aussi pour l'avoir sauvé il y avait peu de temps. Mais ce qui me surpris le plus fut qu'il m'avait appelé Flare-san. Il semblait accordé beaucoup d'importance à la politesse. Pas que moi je n'y prêtai pas attention, mais cela me frappa. En réponse à ma question, il déclara qu'il allait bientôt faire nuit et que je n'allais pas pouvoir me défendre si des animaux se pointaient. Il ajouta que nous ferions mieux de bouger afin de trouver une source d'eau. Bon, c'était sûrement une meilleure idée que de boire à même la plage.
Je sursautai lorsque je me retrouvai sur ses bras. Ah oui, j'avais oublié... ma jambe ne me permettait pas d'être debout. Il commença à marcher en direction de la forêt. Je regardai devant, sans un mot, observant tout autour. L'obscurité prenait de plus en plus place. Ce n'était pas l'idéal. Mais il nous restait un peu de temps avant que le soleil disparaisse à l'horizon. Je tendis l'oreille pour entendre la question de mon porteur. Il désirait savoir ce qui m'était arrivé. Je repensai à la scène, ce qui me fit frissonner d'horreur.
« Oh, ça me dérange pas de vous le dire. Je tentais de récupérer une pièce pour ralentir le compteur de la fin du monde. Malheureusement, j'ai pas vu le Gardien et il m'a enfoncé son épée dans la jambe avant que j'aie le temps de faire quoi que se soit. »
C'est alors que je cru aperçevoir un ruisseau à quelques mètres. Je levai le bras et le pointai avec un doigt, les yeux écarquillés.
Un gardien? Une pièce? Un compteur de fin du monde? Le jeune homme n'étais pas sur de tout comprendre, ou du moins, refusait de comprendre. Ryu n'étais pas un abruti, et avait compris que cette femme étais bien plus qu'une simple citoyenne du continent; une de ses protectrice, à n'en pas douter. Mais qu'il y ai un compteur de la fin du monde... C'étais une donnée toute nouvelle. Le monde tels qu'il le connaissait était-il en danger? Sa famille, ses amis, sont pays... Étaient ils aussi impliqués, ou cela ne concernait-il que le continent?
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas tout de suite la petite rivière d'eau claire découpant la forêt en deux. Le soleil était presque couché. Ils arrivaient juste à temps vers un ruisseau qui n'en étais pas un... En s'approchant, il remarqua en fait une source, et une sorte d'étang. Comme si le Kami de l'eau lui même les avaient sauvés de la catastrophe.
Vous n’êtes pas pris d'hallucinations, je vous rassure. Nous sommes sauvés.
~Merci, oh grand Nuregami...~
Sa prière silencieuse terminée, il déposa Flare sur la berge, tenant son dos pour éviter qu'elle ne tombe de fatigue. Sortant le reste de sa manche qu'il avait gardé, il l’imprégna d'eau, et la passa sur la plaie, délicatement, nettoyant les traces de sang et d'infections. L'eau était devenu son plus fidèle allié là ou, quelques heures plus tôt, elle étais son ennemie.
~Les voies des Kamis sont décidément impénétrables...~
*Background on*
Il n'était pas un spécialiste en matière de guérison. En cherchant dans la bibliothèque de Seian, il avait trouvé quelques documents sur les membres maudits des Kanda, et sur leurs maîtrises du sang, et savait que les plus grands seigneurs noirs de cette famille étaient aussi ses médecins; en somme, les Kanda sous l'influence du sang étaient condamnés à devenir mauvais, même si leurs pouvoirs étaient sous l'influence non pas du dieu serpent, mais du dieu de la renaissance, Yomigami. La création et la réparation. Au moment ou il avait lu ses ouvrages, il s'était juré de ne pas devenir comme ses ancêtres maudits; même si, au Nippon, l'homosexualité était déjà considéré, en soit, comme une perversion et une malédiction.
Le continent lui permettrait il de trouver un être qui maîtrisait le sang à des fins bénéfiques? En attendant, il ne savait faire qu'assez peu de choses avec. Construire des armes temporaires en faisait partis, et lui pompaient beaucoup d'énergie inutilement; de plus, celons les biographes sur le sujet, utiliser à outrance la maîtrise du sang menait au vice. Il se devait d’être purifié, et de trouver un sensei débarrassé du mal, avant de pouvoirs entamer ce que les érudits nommaient la "voie du sang". Ou le mal le rongerait.
*Background off*
Tout ceci expliqua pourquoi il préférait ne pas tenter d'attraper les délicieux poissons se baladant sur les courants aquatiques avec son sang, mais qu'il se mit à chercher, sans s'éloigner de Flare, quelques choses lui permettant de pécher. Au bout de quelques minutes à fouiller les roseaux bordant l'étang, il trouva une lance, d'une facture... Assez inédite.
Spoiler:
Lance du dieu de la guerre, Ares.
Qu'est ce que...
La lance émettait une lueur bleutée, sombre, effrayante, magnifique. Composée uniquement de métaux précieux, Ryu Kanda ne compris pas pourquoi cette pauvre arme s'était retrouvée ici, et n'osa, dans un premier temps, pas la prendre. Elle était accompagné, peu loin, d'une arme encore plus étrange...
Spoiler:
Lance-Patate de Déméter
Il entendit un bruit suspect. Pris les deux armes, par instinct. S'enfuit. Ce qu'il ne savait pas, c'étais que ces deux objets, qui ne lui étaient de base pas destinés, allaient changer sa vie...
Revenant vers Flare, il s'assit à coté d'elle, inspectant la lance; il faisait désormais noir, et il n'avaient toujours pas mangés. Les deux bouts de l'arme étaient apparemment mortels, conçue autant comme une arme de jet que comme une arme rapprochée; une arme extrêmement polyvalente. Il avait été éduqué à l'art de la guerre, enfant, bien qu'il n'y ai jamais porté grand intérêt. Et celle ci ressemblait fortement à une arme extrêmement polyvalente.
Il se décida à l'essayer, ne pouvant croire que cet objet n'était pas encore une fois un don des kamis.
Il enleva ses vêtements, sans gènes. Pris la lance. Et marcha vers l'étang.
Le silence.
Il se souvenait d'une balade que jouait sa mère dans son instrument. Elle narrait, lui avait elle dit, l'histoire d'un guerrier à la civilisation détruite, aidant les Kamis pour sauver le monde de Yami, dieu du mal. Il ne sut pourquoi, cette balade lui revint en tète alors qu'il se fit totalement silencieux et immobile. Les poissons et l'eau couraient autour de lui, et il ne fit qu'un avec le courant. Comme on lui avait appris. Il n'avait jamais pus contrôler le flux de l'eau... Mais il était capable d’être en empathie totale avec le remous.
Et soudain, un coup, vif, brutal, projetant trois poissons sur la berge.
Les poissons cessèrent, petit à petit, de respirer, sous les yeux de la femme chat.
Un effort de concentration tel acheva d'épuiser Ryu, qui se laissa flotter à la surface de l'étang, vers la berge. Cette lance... Elle était faite pour tuer.
Il attrapa la jambe de Flare. Sourit. Remonta sur la berge. Alluma le feu, et entama la préparation du poisson.
Quelques heures étaient passés, et ils étaient seuls, dans la nuit noire...
Le sol , voici la dernière chose que j'avais vue . Suivie d'une violente douleur . Je rouvris lentement mes yeux affaiblis mais par miracle , vivante . Regardant faiblement autour de moi je remarqua alors toutes les merveilles de la vie . De l'herbe , des arbres , de l'eau ... Je me trouvais justement allonger au sol , une partie de mon corps dans un étant qui emporta les morceau de tissus sales qui cachaient mon horrible corps osseux . Quelques lianes c'était accrocher à moi ralentissant par chance ma chute . J'avais surement atterrit dans une forêt assez danse pour que ma chute ne sois pas mortel .
Après avoir reprit mes esprits , encore un peu traumatiser par ma petite bêtise qui m'avais conduis ici , je me releva lentement en empoignant quelques branches d'arbres de mes griffes osseux et aiguiser . Un craquement sourd sortit alors d'une de mes jambes . Je remarqua alors que l'une de celle-ci était complétement fissurer et craqueler . Mais pourtant je n'avais pas mal malgré le fait que cela me ralentie encore plus dans ma marche . Je vis alors peu de temps après de m'être relever un poisson sortir et flotter sur l'eau . Un poisson mort par ma faute ! Je sortis alors immédiatement de l'eau pour ne pas faire plus de dégâts .
Mais peut importe se que je faisais j'avais toujours l'impression de faire du mal rien qu'en respirant l'air pure de cette forêt . Je tenta alors de marcher malgré ma jambe briser et fissurer à moult endroit . N'arrivant point à distinguer grand chose avec tant d'obscurité et tant de végétation je commença à tomber vers l'avent avent de me rattraper sur un arbre inconnu en forme d'ombrelle . Même avec un œil du plus ignoble des insecte pouvant distinguer le chaud du froid je n'y voyait rien tellement la végétation était danse .
Je soupira alors et ne bougea plus attentive aux moindres sons . Un vent ni trop chaud ni trop froid et saler planait dans l'air . L'air qui emplissait cette forêt dont la pureté était l’opposer de mon corps . J'avais enfin quitter ce lieux maudit emplit de cadavres ronger par d'horrible et répugnant insectes . Mais où étais-je ?
Bien, je n'hallucinais pas. Très bonne nouvelle. J'allais pouvoir boire. Quelle joie ! Pour l'instant, c'était tout ce qui comptait. J'avais aussi soif que si je venais de courir un marathon. Ma gorge me faisait mal. Après qu'il m'ait déposé sur le bord de la source, Ryu nettoya ma blessure avec un bout de ses vêtements. Je grimaçai un peu, ça piquait et j'avais envie de frapper ma jambe pour que ça cesse. Ce que je ne fis pas. Je n'étais pas rendue aussi folle. D'accord, j'avais mordu mon sauveur jusqu'au sang, mais j'avais repris totalement conscience après avoir mangé. Et je ne risquais pas de faire la cannibale de nouveau.
Une fois la tâche achevée, je le regardai chercher quelque chose dans les roseaux, au loin. Je me demandai ce qu'était l'objet de ses recherches, mais il était trop éloigné pour que je lui pose la question. Je pris de l'eau et la bu, puis recommença et recommença encore. Quelques minutes passèrent, puis je le vis revenir avec deux armes en main. Comment avait-il pu dénicher cela dans un endroit pareil ? C'était assez inédit. Il se déshabilla, ce qui me gêna et je posai mon regard ailleurs. Avec la lance, il parvint à tuer trois poissons qui allaient nous servir de repas. Nous nous déplaçâmes un peu et il fit un feu pour les faire cuire. J'avais hâte que ce soit près. Le fruit n'avait pas été suffisant pour apaiser ma faim.
J'observai les flammes danser sous mes yeux. J'aurai bien voulu entamer la conversation, mais je n'avais pas de sujet en tête. Et puis, j'étais fatiguée et vidée de presque toute mon énergie. Le silence était maître. Jusqu'à ce que j'entende du bruit derrière nous. Je tournai la tête, mais ne vis rien à cause des arbres et de l'obscurité.
« Vous avez entendu ? L'odeur du poisson a peut-être attiré un animal » m'exclamai-je tout bas.
Je serrai les dents. Les poissons étaient prêts, mais nous ne pouvions pas les déguster immédiatement en vue de l'éventuel danger.
Suivant l'étrange bruit suspect, un poisson, au milieu de l'étang, remonta à la surface de l'eau.
Puis d'autres.
Ce n'étais pas normal. Ryu Kanda avait reçu quelques notions de cuisines... Mais il ne fallait pas être un génie pour deviner que l'eau était en train de changer très légèrement de couleur, et infectait les poissons d'une sorte de...
De maladie.
Ne mangez pas ça, Flare-san! C'est du poison...
Il ne prit pas le temps de regarder si elle avait pris une bouchée ou pas. Il sentit les sueurs froides descendre dans ses yeux. Que se passait il? Des oiseaux fuyaient. Des insectes se regroupaient en amas.
Allaient vers un point précis, les uns après les autres. Il recula quand il sentit un groupe de blattes lui passer entre les pieds sans prêter attention à lui. Les insectes... Il n'en avait pas spécialement peur, d'habitude, ou en tout cas pas plus qu'une autres bestiole dégoûtante. Mais la masse grouillante se regroupant ainsi en amas, ce n'étais pas spécialement une idée qui le ravissait.
~Qu'est ce qui se passe avec cet endroit? Il y à quelques secondes, c'étais un paradis, et tout un coup...~
Il n'osa pas penser la suite quand il vit cette choses sortir des buissons pour s'accrocher à un arbre, de l'autres coté de l'étang.
N'osa plus faire un son, pas même respirer.
C'était un monstre. Un monstre humanoïde, certes, mais un monstre. Les insectes se regroupaient autour de lui. Ou de elle. Vraisemblablement, c'était plus ou moins féminin. Et ça regardait le poisson.
Et, étonnamment, ça avait l'air triste. Et c'était blessé.
C'étais mutant, malade. Mais pas monstrueux ou inhumain.
Ryu prit quand même sa lance dans sa main droite et l'étrange pistolet dans sa gauche. Sait-on jamais. S'approcha. Ils étaient séparés par l'étang: il ne voulait pas que Flare soit infecté par l'étrange mal des poissons, surtout avec sa jambe...
Puis-je... Vous aider?
Il ne savait pas comment communiquer avec cette chose. Il était en garde... Même s'il ne s'était jamais retrouvé en situation de combat réelle...
Je regardais l'eau prendre peu à peu une couleur violacer et empoisonner quand j’entendis des bruits de pas et une voix plus ou moins amicale mais à la fois méfiante . Je ne tarda pas à réaliser que j’avais été repérer à cause d'un amas d'insecte qui s'en allèrent m'entourer comme si ma présence les forçaient à venir devant moi...
Je tourna lentement ma tête vers le lieux d’où provenait cette vois dont la phrase était pour moi inespérée depuis des années . Je vis alors un homme armée d'une lance et un pistolet . Je me méfia alors de lui tout comme il se méfia de moi au risque qu'il m'attaque . La question qu'il m'avait poser était tellement inespérée que je n'osa pas répondre et son armement en faisait aussi partie des causes .
Un étant me séparait de cette homme et également de la jeune fille au oreilles de chat qui était avec lui..une Neko je devrais dire même . J'en avais jamais vus , mais la description que je pouvais y faire de loin était bien celle d'une Neko . Les animaux de la forêt avaient pas tardé à fuir à la vue de mon apparence , et à l'atmosphère de ma maladie . Il ne resta alors que Moi , le jeune homme , la Neko et les insectes plus répugnant sois t-il dans ce coin de la forêt .
Je me demanda alors si les intentions de ce jeune homme était bien se qu'il prétendait , c'est à dire m'aider . Un silence de mort régna pendant quelque secondes tendit que je réfléchissais... C'est alors que le silence fut rompu au moment ou les pinces remplaçant ma bouche se mirent à frémir et que ma voix se fit entendre .
-Il faut savoir...comment..avent....qui êtes vous ? Que me voulez-vous ?
J'étais très méfiante . Je savais pertinemment bien que mon apparence pouvait m’attiré moult problème et ma maladie moult problème au autre . Je resta agripper à l'arbre étrange en essayent de rester un maximum dans l'ombre des feuilles de celui-ci pour que les détailles plus ou moins dégoutant et repoussant ne sois pas visible..dont ma bouche et mes yeux .
Du poison ? Heureusement que je n'avais pas encore touché à la nourriture. Je me demandai comment pouvait-il affirmer cela. Les deux bouts de viande semblaient tout-à-fait normal. Je remarquai alors que des poissons avaient remonté à la surface de l'étang. L'eau changeait de couleur subitemment. Les oiseaux hurlaient et s'envolaient, affolés. Et puis, les insectes... il en venait de partout. C'était vraiment dégoûtant. Je ne pus m'empêcher de pousser un petit cri aigüe en sentant que certains passaient sur mes jambes. Quelques uns s'arrêtèrent sur ma plaie, prêts à se mettre à table. Je les frappai violemment avec mon poing, et ils moururent sur le coup. D'ailleurs, je n'avais pas su contrôler ma force surhumaine, car ma main était recouverte de sang.
Ryu arrêta subitement de faire le moindre bruit. Il ne respirait même plus. Il regardait quelque chose de l'autre côté de la source. Je suivis son regard et je le vis. Cette créature qui était la cause de cet envahissement soudain. En l'observant de façon plus attentive, je me rendis compte que c'était une femme. Mutante. Elle avait l'air blessée et déprimée. Elle était effrayante, mais ne paraissait pas particulièrement méchante. Mon camarade se leva, prit ses deux armes et partit à sa rencontre. Je ne pouvais pas le suivre. Je l'entendis proposer à la nouvelle venu son aide. Silence. Elle devait avoir peur qu'il l'attaque en pensant qu'elle était un monstre. À moins qu'elle ne sache pas parler. Ah, si. Elle lui posa des questions, méfiante.
Je les regardai de loin, alors que mon estomac grognait. Et je me demandai ce que j'allais bien pouvoir manger.
HRP : Désolé, je fais rien, mais j'peux pas faire grand-chose non plus xD.
Elle avait peur. Ce monstre démon avait peur. Ryu le voyait. La jeune fille insectoïde tremblait légèrement. Ou bien étais-ce de la simple douleur... Impossible de le savoir. Elle avait caché son visage dans l'ombre des feuilles. Étais-ce de l'intimidation? Ou bien, peut-être du dégoût de sois même?
Monstre, ou femme?
Strictement impossible de savoir quoi que ce soit sur elle. Mais Ryu étais un fils d’aristocrate qui, depuis son enfance, avait appris une certaine forme de politesse et de diplomatie. Il tremblait; pour Flare, pour lui. Mais il devait prendre des risques. Avancer. Apprendre, quitte à faire des erreurs. C'étais bien pour cela qu'il était venu, non? Pour prendre des risques et apprendre.
~Réfléchis, Ryu... Dépose au moins une arme au sol pour commencer. Détend toi. Si elle est vraiment méchante, elle t'attaquera tout de suite.~
Il fit un signe à Flare, lui disant de préparer son corps à un éventuel combat, tandis qu'il déposait, une à une, ses deux armes fraîchement acquise, au sol.
Lentement.
Très lentement.
Nous ne vous voulons aucun mal. Nous ne sommes que de simple voyageurs, perdus en ces lieux par la simple volonté des Kamis...
Il sentit une goute de sueur froide lui perler sur le front. Il se releva, lentement, avant de saluer en se penchant en avant, comme il était de coutume de le faire, dans son pays.
Je me nomme Kanda. Ryu Kanda. Enchanté de faire votre connaissance... En espérant ne pas vous avoir trop indisposée.
Il resta silencieux quelques secondes, faisant un signe à Flare pour qu'elle se présente elle aussi. Puis, rebondit.
Oh! Mais j'en oublie mes manières. Veuillez me pardonner... Que diriez vous de venir vous installer à nos cotés? Peut-être... Pourriez vous nous faire part de votre identité?
Il s’efforçait de sourire, mais le coeur n'y étais, en vérité, pas vraiment. Il attendait une réaction de la part de cette chose. Et prenait sur sois pour ne pas fuir. L'aura de cette créature féminine étais on ne peux plus effrayante, et le tas d'insecte menaçait à tout moment de le dévorer...
~Du calme, Ryu, du calme... Si ça se trouve, c'est quelqu'un de très aimable. Ne juge pas sans connaitre, ou tu ne te connaîtra jamais, disais le philosophe Hyuzumi. Plus que jamais, il avait raison... Et puis... Cette chose ne peux pas être pire que ma mère, si?~
Il ne sut pourquoi, cette pensée le revigora, et son sourire se fit légèrement plus large et plus sincère. Même s'il devait toujours faire un effort considérable pour ne pas trembler.
Je regardait l'étranger qui me parlait toujours cacher dans l'ombre des broussailles . Il avait déposer ses armes et me parlait comme si j'étais quelqu'un de tout à fait normal . Quand il me proposa cependant de m'installer à leur côté je me sentit comme figer . Avait-il vus mon apparence ou ne l'avait-il pas encore vus ? Allait-il s'attendre à pareil forme que j'avais pour corps ? Après ne pas avoir fait de bruit pendant un vagues instant de secondes je leur adressa enfin la paroles et présenta en premier lieux..mon nom .
-Enchanter...quand à moi....je me nomme...Shikkan . Je me doit cependant.....de refuser de trop m'approcher... à cause...de...ceci...
Je fit alors doucement un pas en avent malgré le fait que une de mes jambes osseuse sois fissure de moult sens faisant sortir lentement ma silhouette de l'ombre . Chaque partie de mon corps difforme fut alors à découvert à al lumière du feux de camp des deux étranger qui semblait tenter de ne pas avoir peur . A peine que je fis un pas la végétation se trouvant non loin où je toucha le sol se fana bien rapidement pour être ronger par les insectes m'entourant .
Une fois sortie de ma cachette faite à partir de l'ombre des feuillages je regarda alors en direction du jeune homme pour voir sa réaction à la vue de mon corps difforme . A la vue de mes bras squelettique , de mon œil de cafard , de ma mâchoire inférieur inexistante . Je me déplaça le plus doucement possible en évitant tout geste brusque . Avec ses lames tranchante comme des lames de rasoir à mes jambes et également à ma main il était facile de tranchant tout et n'importe quoi à mon passage .
Je levai la tête vers Ryu. Je devinai qu'il souhaitait que je l'aide si la fille s'avérait dangereuse et nous attaquait. Je voulais bien, mais avec ma jambe et ma faim, je ne pensais pas pouvoir utiliser mes pouvoirs ni même me lever. Il ne me restait qu'à souhaiter que la mutante n'ait pas d'intentions mauvaises, comme je le croyais. Je regardai mon compagnon déposer ses armes. Il prenait un risque en faisant cela, mais elle allait certainement se sentir moins menacée ainsi. Je l'écoutai préciser que nous n'étions pas ses ennemis et se présenter. Je me fis de même lorsqu'il me fit signe.
« Mon nom est Flare. »
Puis, il lui proposa de se joindre à nous. Je voyais bien qu'il faisait un effort considérable pour ne pas prendre ses jambes à son cou. Moi aussi, j'étais effrayée, mais quoi qu'il se passe, je n'étais pas en mesure de me défendre. Alors valait mieux ne pas contrarier la nouvelle venue. De toute manière, je pense que j'aurais quand même essayé de sympathiser même si j'étais en parfait état. Elle avait l'air plus d'une malade que d'un monstre. Celle-ci se dévoila d'ailleurs sous le nom de Shikkan. Elle s'exclama qu'elle ne devait pas trop s'approcher. Et elle sortit de l'ombre.
Elle était vraiment affreuse. Difforme, squelettique. Elle possédait un œil complètement rouge, des pinces à la place de la bouche, d'immenses mains indescriptibles et des jambes attachées à deux lames qui n'avaient rien d'inoffensives. Malgré, je fus d'abord dégoûtée. Ensuite, j'eus pitié. Avec une telle apparence, rares devaient être les personnes qui acceptaient de la côtoyer. Peut-être même vivait-elle dans la solitude absolue, dans la peur d'être pourchassée comme une créature nuisible. Alors que je tentais d'éloigner les nouveaux insectes tentant de s'en prendre à ma jambe, je déclarai :
« Ma pauvre... que vous est-il arrivé ? »
Peut-être était-elle née ainsi, mais j'en doutais. Cela ressemblait à l’œuvre de parasites. Je remarquai qu'une de ses jambes était brisée.
« Vous êtes blessée ! Si vous devez rester un peu à distance, soit, mais lorsque j'aurais récupéré des forces je pourrai vous soigner. »
J'avais moi aussi à guérir ma plaie éventuellement, mais je désirais plus que tout lui venir en aide. Mon cas était mineur à côté du sien. De plus, je me doutais qu'elle n'avait pas grand-monde sur qui compter, et que son moral devait être au plus bas. Si je pouvais le remonter un peu, j'allais le faire sans hésitation.
Il ne put retenir son souffle de littéralement se trancher en voyant le monstre qu'elle était devenue. Si sa silhouette était vaguement efféminée, ses jambes étaient des pâtes de criquets, sa bouche celle d'une blatte, ses mains des pinces de mante religieuse et son œil droit celui d'une mouche. Sa peau s'écaillait, par endroit, révélant une membrane hérissée de pointe.
Il vacilla légèrement, reculant d'un pas, mais, en voyant son autres œil, plein de tristesse et de solitude, il se redressa.
~Non. Je n'ai pas le droit de la traiter comme ça. Je sais ce que c'est. D’être seul. Regardé comme un monstre par les autres. Je n'ai pas le droit de lui faire subir la même chose...~
Il se promit de la regarder en face, dorénavant, et de la traiter comme un être humain. Sans différences par rapport aux autres. Car c'étais comme ça que devait se conduire un être humain. Il se força à ne pas vomir, et à lutter contre sa condition purement animale.
Flare fit alors remarquer que sa jambe était blessée. Elle aussi devait avoir peur, et lutter contre elle même... Non. En regardant Flare, Ryu ne vit qu'une seule chose dans son attitude: de la compassion. Elle n'avait pas peur. Elle avait pitié.
~Je me demande ce qu'elle préfère... La peur ou la pitié?~
Pour lui, sentir de la pitié à son égard était une insulte. Question de culture.
Il regarda de loin la blessure de Shikkan. Sa jambe, enfin, ce qui ressemblait de plus prêt à une jambe, n'était pas seulement fendillé: l'un des os la composant était cassé net en deux morceaux. Ce n'étais pas beau à voir. Mais dans un premier temps, il eu du mal à inspecter de plus prêt. Il du faire un gros effort pour s'approcher de Shikkan. La vue? Il s'y était habitué, ce n'étais plus un problème.
Mais les insectes et, surtout, l'odeur nauséabonde...
~Courage. Tu es venu pour être un médecin, oui, ou non?~
Il prit une bouffée d'air.
Installez vous ici.
Il s'approcha, et lui prit l'épaule, se mettant en contact avec des écailles dures et froides. Pas si désagréable que ça au toucher. C'était des épines assez grosses, donc lisse, et le reste, c'était des vêtements, avec dessous, une peau de pèche... Et quelques os ressortant. Rien de bien désagréable. Il y alla plus franchement, la poussant à s'asseoir.
Je vais examiner votre jambe, Shikkan-san. Arrêtez moi si vous ressentez de la douleur.
Délicatement, il toucha la jambe cassée en deux, cherchant à remettre doit les morceaux. Il trouva le bon angle. Déchira la manche restante. Noua en quelques chose de mieux. C'était de l'os: il ne prit pas la peine de désinfecter avec quoi que ce soit. Le parasite qui l'habitait ferait de toute façon parfaitement le travail.
Ne bougez plus, maintenant. Je vais chercher quelques choses d'un peu mieux que ça...
Il prit sa lance, laissant l’espèce de pistolet à la portée de Shikkan.
S'il y a un problème... Utilisez ceci, Shikkan-san. Je reviens dans peu de temps... Il faut que j'aille chercher de quoi manger, et de quoi fixer votre os. Essayez de dormir. Flare-san... Reposez vous aussi. Je ne pense pas qu'une quelconque bète sauvage vienne nous importuner avec... Vous, Shikkan-san.
Il avait failli dire une bêtise. Mais c'étais vrai qu'avec la jeune fille malade avec eux, aucun animal rationnel ne s'approcherai.
Il partit vers la foret. Il devait se dépêcher. Le soleil se lèverai bientôt. Il n'était même pas médecin qu'il se retrouvai déjà avec deux patiente sur les bras. D'on une avec un parasite d'origine inconnue.
Il se posa quelques secondes. Regardant la lune, pleine et étrangement rouge ce soir là.
~Tu vois, mère. Je peux faire quelques chose par moi même. Je ne suis pas un poids. Je deviendrai médecin, et, à ce moment là, je te montrerai que je ne suis pas un monstre.~
Quand le jeune homme posa sa main sur mon épaule j'avais peur . J'avais peur que rien que cela il pouvait lui arriver quelque chose . J’espérais qu'il la retira vite ne voulant pas voir un malheureux contaminer par ma faute . J'ignorais si me toucher pouvait s'avérer contagieux ; je voulut que la réponse à cette question sois : Non . Je m’assieds alors sous la pression de la main du jeune homme . Je fit comme même attention sur le comment m'assoir . Avec de pareil jambes c'était déjà compliquer mais avec une avec l'os fendu en deux c'était un calvaire . Et le mot s'assoir ne convenu pas vraiment quand je tomba sur mes fesses les jambes allonger sur le côté . Heureusement pour les bestiole visqueuse en dessous elle c'étaient retirer à tend avent que je touche le sol . Le jeune homme fit alors une sorte de bandage à ma jambe et s'en alla en laissant une de ses armes pour nous protéger , moi et cette inconnue qui se nommait Flare .
Avent de s'en aller il avait dit que j'avais qu'a m'en servir au cas où . Il ajouta aussi quelque chose que je ne comprit pas . Je le regarda alors s'en aller . Je regarda alors le pistolet à côté de moi au sol puis mes mains . Elles ne convenaient pas du tout pour prendre un truc aussi petit . Et je risquerait de blesser quelqu'un si j'essayais je m'en servir . Je détourna alors du regard et observa plutôt celle qui semblait ne pas vraiment montrer de peur envers mon égard . Peut-être que c'était de la pitié... mais peut importe je préférais peut-être la pitié finalement même si cela me peinais un peu cela ne pouvait pas être pire que de lire la peur dans le regard des gens . Pour le moment j'avais rien dis ne sachant pas vraiment aussi que dire devant cela . Je réfléchis alors un moment avent de m'adresser enfin à l'étrange personne au oreilles de chat qui sortait de sa tête .
-Merci... Merci de pas avoir peur . Moi même je sais pas .... se que j'ai vraiment ....
Je vit alors que déposer au sol se trouvait une broche de poisson griller qui avait été empoisonner . C'était d’ailleurs se qu'elle s’apprêtait de manger tout à l'heure . Elle semblais avoir faim sa se lisait assez bien sur son visage . Sauf que voilà , la nourriture était pas bonne vue que c'était du poisson très surement pêcher dans la rivière ou j'étais tomber . Je baissa alors légèrement la tête honteuse . Décidément le moindre gestes que je faisait était le plus souvent destructeur .
-Je m'excuse d'avoir plus ou moins ... empoisonner se qui allait vous servir de repas .... je ne l'ai jamais voulus ...
Ma voix devenait de plus en plus lente et mes paupière lourde . Après des nuits blanche à fouiller dans la station A.R.K un remède contre mon triste sort j'avais accumuler pas mal de fatigue . Et ma blessure arrangeais pas vraiment le cas . Je tenta cependant de rester encore un peu éveiller . Dans cette faunes il devait surement y avoir des bêtes sauvages assoiffer de sang . Enfin..j'en avait jamais vue pour le moment et tout les animaux que j'avais croiser fuyait mais j'avais un peu peur comme même.... même si je ne devait pas avoir peur vue l'odeur nauséabonde vue le groupe d'insecte répugnant dégageaient . Moi sa me dérangeais pas trop étant donner que j'avais fini par m'habituer mais pour les animaux et pour l'étrangère..je doute que c'était charmant pour leurs narines .
L'envie de dormir prit alors le dessus pour de bon . Je tanguais petit à petit vers le sol les paupières se fermant petit à petit malgré mon effort pour les maintenir ouverte . Puis je m'écroula sur le côté , épuiser.... La encore les insectes se dégagèrent à temps comme si ils savaient à quel moment j'allais faire telle ou telle chose . Ma tête reposait sur un os de mon bras qui était le plus doux et qui me servait souvent de repose tête pour me reposer et dormir . Tout mon corps était à présent allonger sur le sol et ne bougeais plus du tout . Seul mon abdomen bougeais légèrement au rythme de ma respiration . C'est alors que entre les pinces de ma bouche de blatte sortit un dernier mot s'adressant à la jeune fille ...
Mon compagnon en avait encore plus peur qu'avant. Je le vis faire un pas en arrière. Je craignais qu'il s'enfuit et que je doive m'en sortir seule avec la malade. Mais non, il s'arrêta, résistant à son corps qui devait certainement lui dire de déguerpir. Je soupirai de soulagement. Je sentais que même s'il était prudent, voir méfiant, il était un homme honorable. Je fus tout de même surprise qu'il l'approche malgré sa répugnance. Il l'attrapa par l'épaule et l'assit pour s'occuper de sa jambe. Il semblait vraiment doué. En l'observant, je me rendis compte que je n'aurais pas pu faire grand-chose : ma magie pouvait guérir des plaies, mais remettre des os ensemble, j'en doutais.
Après avoir utiliser sa manche restante, il saisit sa lance. Il prévoyait aller chercher quelque chose à manger et de quoi soutenir le membre. Il nous proposa de nous reposer puisqu'il était peu probable que les animaux s'approchent. Je regardai Ryu s'éloigner en demandant à mon ventre de patienter. Puis, je levai les yeux vers la fille. Elle me remerciait de ne pas avoir peur. Je souris un peu. Je ne la craignais pas, en effet, mais j'avais une légère nausée. À part de ça, je pensais qu'elle n'avait pas de chance. En plus, elle ignorait ce qu'elle avait. Comment pouvait-elle espérer se faire soigner dans ce cas ? C'était peut-être irréversible. Le cauchemar...
Shikkan s'excusa d'être le cause de l'empoisonnement du poisson. Je repoussai quelques insectes, dont un qui était parvenu à me mordre le pied avant que je puisse réagir. Je grimaçai pour ensuite lui porter mon attention.
« C'est pas votre faute. Je ne vous en veux pas du tout. »
Je ne sus pas si elle m'avait entendu. Elle avait l'air se battre avec le sommeil qui menaçait de la prendre. Après un moment, elle ne tint plus et se retrouva couché sur le sol. Je frappai une, deux, trois, quatre bestioles qui s'en étaient échappées. À son second « merci », je répondis par un petit « de rien » joyeux alors qu'elle s'endormait. Je me bouchai le nez, mes paupières se fermant à moitié de temps à autre. Je refusai de m'assoupir à mon tour au cas où un danger se pointerait. Mais je sentis une douce énergie qui m'apaisa au plus profond de mon être. Ma faim, ma blessure... disparues de mon esprit. Pour que je tombe dans les bras de Morphée.
Ainsi toute la forêt sembla se plonger dans l'endormit . Point un bruit se fit entendre à travers la forêt . Pas même les hululements d'une chouette . C'était presque un silence de mort comme on en trouvait dans les cimetières . Dormir..et plonger dans les rêves c'était la seule chose d'encore humain qui pouvait m’être accorder . Rêver d'une vie simple sans problèmes . M'envoler dans le monde parallèle du merveilleux hors de ce corps hideux . Une vie qui m'avait été voler . Une apparence humaine , des amies puis... une famille . Ce souvenir douloureux restait toujours là . Graver dans la mémoire et dans mon cœur malade . Quel spectacle atroce de les voir périr devant mes yeux . Mourir à cause de se qui c'était loger en moi . Mais pourquoi ne puis-je pas mourir . J'aurais tellement mourir aussi plutôt que de vivre ainsi .
Je repensa alors à ma tendre mère et mon très chère père . Plus le temps passait et plus il était difficile de ce souvenir à quoi il ressemblait...tellement dure de ce rappeler à quoi il ressemblait avent de devenir des carcasses ronger par les insectes devant mes yeux . Les minutes et les heures passèrent . Le silence lui ne changea pas..c'était éternellement le calme plat comme j'en avais l'habitude . Mon apparence repoussant la joie de vivre du monde . Mais il fallait que je reste forte . Que je ne me laisse pas totalement me ronger par mon malheur et mon chagrin . Que je m'accroche à la lueur d’espoirs que un jour je me réveillerais d'un simple cauchemar . Un miracle surement improbable auquel je m'y accrochais sans cesse .
Après tant d'heures à plonger et planez dans le monde merveilleux où tout étaient possible fut de retour la réalité . Ce retour si dure dans ce corps si difforme . Les première rayon du soleil se levèrent tendit que lentement j'ouvris les yeux avec une larme au coin de l’œil . C'était le matin ou n'importe qui pourrait entendre le doux chants des oiseaux et le hurlement d'un coq mais dans la forêt rien se fit entendre pour cause de ma seule présence . A première vue aucun animal était venu gêner le sommeil de la neko ou bien de moi même . Quoique ...peut-être si... les cafards . Je n'y prenait pas vraiment attention mais peut-être que c'était plus dure pour la neko qui se nommait Flare si je m'en souvenait bien de se qu'elle ma dit hier soir . Je me contenta juste de me redresser sans me lever et en évitant de bouger ma jambe pour regarder ou était le jeune homme . Il était pas encore arriver . Avait-il passer la nuit entière à chasser ?
Blanc. Peu importe où je posais les yeux, tout était blanc. Au-dessous, en-dessous, à gauche et à droite. Je m'étais endormie il y avait quelques minutes et j'étais déjà en train de rêver. Mais pourquoi le monde des rêves m'avait-il propulsé dans une toile vierge ? Il m'avait déjà entouré d'un vide noir. Aujourd'hui, c'était pareil, sauf en blanc. Cela faisait cependant toute la différence, c'était beaucoup moins angoissant. Je me tournai lorsque j'entendis du bruit derrière moi. Un vent s'était levé et un paysage commença à se dessiner. Une fois qu'il fut achevé, je me rendis compte que l'endroit où je me trouvais n'était autre que chez moi. Une maison et une cour dans lesquelles je n'étais pas allée depuis bien longtemps à cause de mes aventures et de mon périple de trois ans dans l'au-delà.
Du coin de l'oeil, je vis quelqu'un bouger. J'avançai dans sa direction et m'arrêtai face à un enfant blond. J'écarquillai les yeux en constatant qu'il possédait des oreilles ainsi qu'une queue de chat. On aurait dit moi version masculine. Une voix l'interpella soudain sous le nom de Heat. C'était ma mère. Secouée, je le suivis sous mon toit et le regardai manger avec mes parents. Maman que je n'avais pas vu depuis ma mort, papa depuis presque huit longues années. Je versai quelques larmes. Seulement, ce qui me préoccupait le plus était le gamin. J'avais deviné qu'ils ne pouvaient pas me voir, mais peut-être avaient-ils la possibilité de m'entendre. Je m'approchai de son oreille et chuchota :
« Qui es-tu ? »
Il ne réagit pas et continua de manger son gâteau au chocolat. En fait, c'était stupide de poser cette question. Il était probablement le fruit de mon imagination et n'avait jamais existé. Je pris place sur une chaise libre et les observai discuter. J'aurais voulu m'introduire, mais ce n'était pas si grave si je pouvais les voir.
« Petite fouineuse, t'es allée dans mes souvenirs ? »
Je sursautai. C'était la voix que je ne cessai d'entendre depuis un moment ! Elle venait même me déranger dans mes rêves maintenant ? Je pris une dizaine de secondes à analyser ce qu'elle avait déclaré.
« Qu'est-ce que tu racontes ? Ah et puis de toute façon tu es une illusion dûe à ma blessure, ma fatigue et ma faim. Ça fait rien. - Hum... hello, j'suis apparu avant que tu te blesses, idiote ! »
Elle avait raison. C'était elle qui m'avait inspiré la danse qui s'avérait être une technique. D'ailleurs, maintenant que j'y repensais, c'était vraiment hors du commun. Quoi que je fais de la magie avec un micro, un pinceau et des instruments de musique...
« Qui es-tu ? - Je suis lui. - Qui, lui ? - Le p'tit gars. - T'as une voix plus mature que lui. - Ouais, c'est moi quand j'tais gosse. - Tu peux me dire ce que tu fais avec mes parents ? »
En réalité, je me doutais de la réponse. C'était d'une évidence frappante. Pourtant, il me fallait une confirmation. De plus, je trouvais cela très improbable.
« J'suis ton frère, lente du cerveau. »
Heat me raconta son histoire. Comment il avait été pris en otage juste avant ma naissance, de quelle manière ses bourreaux avaient simulé sa mort. Il avait été vendu comme esclave et avait vécu plusieurs péripéties, pour finalement parvenir à s'enfuir et regagner la maison. Mais il n'y avait personne, puisque maman et moi n'y étions pas retournées depuis que j'étais passée au stade « d'héroïne ». Puis, la nuit éternelle l'a transformé et il a été tué par un groupe d'aventuriers. J'eus un haut-le-cœur en songeant que j'en faisais peut-être partie.
« Pis j'sais pas pourquoi, mais mon âme est pas monté là-haut. Alors quand j't'ai trouvé, j'suis entré dans ta tête. - T'as décidé d'habiter mon esprit sans me le demander ? - Ouais. Et franchement t'es vraiment... - Oh ça va, tu m'as assez insulté comme ça. »
Silence. Je me réveillai en me frottant les yeux. Le soleil s'était levé. Je ne croyais pas avoir dormi aussi longtemps. Je remarquai que les cafards m'évitaient désormais. Un bouclier semblait entourer mon corps. C'était mon frère qui y avait pensé pour ne pas qu'ils me dévorent la jambe. Je le remerciai faiblement. Je jetai un coup d'oeil à l'infectée, puis aux alentours. Notre compagnon n'était pas revenu. Je m'inquiétai.
« Ryu n'est pas encore revenu ! Il lui ait peut-être arrivé malheur... »
Mon ventre grogna comme une baleine.
« Si c'est le cas, je vais devoir me trouver quelque chose à manger moi-même, me soigner suffisamment pour pouvoir marcher et partir à sa recherche. »
C'était une bien grande ambition, mais s'il ne revenait pas je n'avais pas trop le choix.
La longue nuit de Ryu lui avait permis de s’entraîner à la manipulation de la lance. Il la maîtrisait, maintenant; bien que ce ne soit toujours pas un guerrier, il savait se défendre. Utilisée, elle brillait d'une sorte de lueur bleu-verte, idéale pour faire peur aux prédateurs et attirer les crédules herbivores cherchant protection et chaleur.
La forêt était immense. Aussi du-t-il se perdre plusieurs fois pour retrouver le chemin de la rivière, qu'il suivait. Au bout d'un certains temps, l'eau redevins claire, la rivière habitant de nouveaux poissons.
La lune était claire, le temps agréable. Ryu chassait sans y penser, cueillait des plantes, médicinale ou comestible...
Quand il trébucha, vers trois heures du matin. Dans un trou.
Un long trou.
Qui l'emmena dans un temple...
[Je trouve judicieux de regrouper les topics de la savane DK pour faire un seul RP, et faire un event éventuel sur la Savane.... Suivant donc==> It's a TRAP!]
[ Je suis désoler j'ai pas d'inspiration , je passe mon tour . Car vue que mon perso peut pas aider Flare et sue si je part directe ça la fait passer pour une baka qui abandonne flare bah...je sais pas quoi faire . Désoler . ]
Accueil
Nipponais paumé. [Ryu Kanda, Flare, Shikkan, un autre (MP)]
Pièces![Nipponais paumé. [Ryu Kanda, Flare, Shikkan, un autre (MP)] Arme_lance_i](https://2img.net/h/www.millenium.org/upload/arme_lance_i.jpg)
Lance du dieu de la guerre, Ares. ![Nipponais paumé. [Ryu Kanda, Flare, Shikkan, un autre (MP)] Cimg4672](https://2img.net/r/ihimizer/img188/3167/cimg4672.jpg)
Lance-Patate de Déméter
![Nipponais paumé. [Ryu Kanda, Flare, Shikkan, un autre (MP)] 1444833273-sao-bouton](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2015/42/1444833273-sao-bouton.png)
