Le soleil sembla se calmer sous son regard. Roukine venait de se réveiller. Toujours sur le toit de cet immeuble qui lui servait de lit depuis quelques jours. Personne ne l'avait touché, bousculé ni même effleuré. Il était rare qu'elle restait au même endroit. Elle suivait souvent la personne dont elle absorbait la personnalité pour l'aider dans sa quête, s'il en avait une. Sinon, elle servait, en quelque sorte, d'animal de compagnie. Vous direz que c'est immoral, mais cela ne lui faisait rien du tout. Elle avait vécu la dernière année sans la moindre émotion, en tout cas pas qui lui appartienne. Elle n'était qu'une marionnette dont on contrôlait chaque fil à son gré.
La jeune fille se leva puis descendit par une échelle. Même si elle avait tout d'une poupée, elle n'en était pas une, et devait par conséquent se nourrir comme tout être. Elle se rendit au supermarché le plus proche et acheta une pomme et des céréales. Elle possédait un bon nombre de billets qu'elle cachait dans son ombre. Ce n'était pas qu'elle travaillait, mais plutôt que son pouvoir lui permettait de voler sans qu'on la soupçonne. Elle retourna sur l'hôtel et mangea son petit-déjeuner en regardant en bas. Elle savait déjà ce qu'elle allait faire de sa journée. C'était toujours comme ça, sauf quand elle devenait le clone de quelqu'un pour vingt-quatre heures.
La rousse fit apparaitre son arc « Emo » dans ses deux mains, puis elle banda la corde. Sa flèche « Tion » apparut, et elle visa un homme chez qui elle ressentait beaucoup de colère. Quand celui-ci la reçut, il se mit à battre sa femme. Elle regardait le spectacle, et une fois lassée, lança de nouveau la flèche sur une gamine qui était triste. Elle se plaça en boule et commença à crier en sanglotant. C'était une des choses qui l'intriguait le plus. Les larmes. Mais il y avait une émotion qu'elle trouvait encore plus mystérieuse. C'est pourquoi, lorsqu'elle sentit un individu accompagné d'une demoiselle qui l'éprouvait, elle lui envoya sa flèche dans le dos. Il prit l'adolescente par la taille et l'embrassa fougueusement. Elle les observa, couchée sur le ventre, le visage entre les deux mains, immobile.
À noter que la flèche qu'elle lance est immatérielle et donc ne fait pas mal o/.
Alors que le soleil se levait dans le ciel, la ville se mit à s'activer : d'abord les fermiers qui quittait la ville en direction de leur champ, bientôt les maîtres d'école qui se préparait à recevoir leur élèves turbulent. Par-ci par-là, des marchands commençait à ouvrir leur boutiques tandis que les miliciens du soir retournait chez eux, relevé par ceux devant occuper le poste du matin. L’atmosphère était à la joie ici car la nuit éternelle c'était dissipé depuis longtemps, son souvenir lointain dans l'esprit des citoyens. La vie était simple, les gens souriait et vaquait à leurs occupations routinière, tout le monde semblait heureux ...
Tous sauf moi. Tout ces gens ici semblait heureux, loin de toute corruption du Chaos, loin de toute mutation. Pourtant, une chose me dérangeait. Certainement pas le faite que ce monde était évidemment reculé technologiquement - cela n'aurait pas été très surprenant, plusieurs monde de l'Empire était encore à l'ère médiéval. Non, justement ce qui me dérangeait c'était que ces gens ne connaissait rien de l'Imperium ! Soi j'étais tombé au milieu d'une galaxie ou l'Imperium n'avait aucun contrôle - et donc j'étais en zone ennemis - soi j'étais totalement hors de l'univers connu - ce qui voulait dire que je n'avais absolument aucune idée de ce que je pouvais rencontrer ici. Tout ce que je savais c'était que les forces du Chaos m'avait envoyé ici, ce qui était loin d'être bon signe.
Enfin, au moins j'étais enfin en territoire amicaux - en terre humaine. Jusqu'ici je n'avais rencontré que des mutants, peu importe où je marchais. L'espoir avait commencé à me quitter lorsque j'avais trouvé cette contrée - Tellius m'avait appris un homme qui avait fini par comprendre ma langue.
Mes pensées furent interrompu lorsque du coin des yeux je remarqua une jeune fille assit sur le rebord du toit d'un bâtiment. Intrigué, je me mis à l'observé. Je ne pu cacher ma surprise de voir un arc apparaître dans sa main - puis une flèche apparaître à sa suite. La surprise de voir quelqu'un de si jeune corrompu par la magie du Chaos m'empêcha d'avertir la cible de la fillette - soi un homme ... qui se mit à tabasser sa femme après avoir reçu le projectile qui avait simplement disparu? Le manège se poursuivit d'abord avec une autre gamine qui se mit à pleurer dans son coin puis un homme qui sembla soudainement éprit d'un amour fou.
- Mais qu'est-ce que cette sorcellerie ?...Ma voix avait dépassé ma pensé, et je me précipita dans le bâtiment, arme à la main, courant pour rejoindre le toit d'où la rouquine avait perpétré sont petit manège. Une fois en vu de ma cible, je m’écriaiLes mains sur la tête disciple du Chaos ! Qu'est-ce que tu fais à ces pauvres gens ?
Roukine s'était toujours demandée qu'est-ce qu'il y avait de si particulier dans le fait de s'embrasser. Pourquoi cela était réservé uniquement aux personnes amoureuses et pourquoi elles rougissaient ainsi. Déjà, il aurait fallu qu'elle puisse comprendre ce qu'était que ce sentiment. Elle croyait avoir saisi ce qu'était l'amitié, même si elle ne le vivait pas, mais l'amour semblait beaucoup plus complexe. On avait déjà tenté de lui expliquer, mais... c'était flou. « Tu sens ton coeur battre dans ta poitrine » était l'une des réponses qu'on lui avait fourni. Mais c'était très insatisfaisant, puisque qu'elle avait déjà senti son coeur battre elle aussi, c'était normal.
Continuant son observation, elle se fit interrompre par un homme qui avait accouru sur le toit. Il possédait une arme qu'il avait l'air de vouloir utiliser sur elle. Mais pour quelle raison ? Elle comprit lorsqu'il lui demanda ce qu'elle faisait à ces pauvres gens. La fillette le fixa avec son regard vide, silencieuse pendant un bon dix secondes. Elle se mit en position assise avant de cesser de bouger.
« Je les force à exprimer leurs émotions. Tout simplement. »
Elle tourna la tête, pour regarder encore l'homme fâché, l'enfant en pleurs et le couple. Puis, elle revint vers lui. Elle eut envie de tirer sur lui avec sa flèche, mais étant donné que celui-ci était outré par son comportement, cela risquerait de la mettre dans une fâcheuse situation. Elle fit donc disparaitre son arme.
« Disciple du Chaos ? Qu'est-ce que c'est ? »
Dans ses pensées, la distinction de ce qui était bien et ce qui était mal n'existait pas. Elle n'avait pas de personnalité et aucun but propre. Elle n'était qu'un objet que l'on pouvait utiliser à sa guise si on savait comment elle fonctionnait.
La fillette de semblait pas particulièrement impressionné par mon arme, une nouvelle preuve qu'elle était certainement adepte du Chaos, peut-être même un agent de Slaanesh ! Après tout, c'était bien celui là qui utilisait les émotions comme l'amour pour les pervertir et en faire des abominations ... sauf que la petite venait de dire que son arc ne faisait que faire ressortir les émotions des gens ... peut-être ? Non ! Je ne devais pas me montrer faible, l'Empereur ne me le pardonnerais jamais. Pourtant, pourquoi une enfant aurait-elle était corrompue par les forces ruiniques du Chaos? ... Mais bien entendu, c'était justement car les hommes ne pourrait jamais se faire à l'idée qu'une gentille fille soi une servante des Démons ! Réaffirmé dans ma foi, je ne flancha même pas lorsqu'elle me demanda qu'est-ce qu'étais un disciple du Chaos. Je décida néanmoins de lui donner une chance de me prouver qu'elle n'était pas affilié aux puissances ruinique.
- Comment cela, tu ne sait pas ce qu'est un disciple du Chaos?Vérifiant que la sécurité de mon Lasgun était bien désactivé, je me mit à approcher de ma cible, tout en continuant de parler, plus pour me rassurer moi-même que pour répondre à la question.- Un disciple du Chaos, dans le sens large du terme, est quelqu'un qui, comme toi, utilise toute sorte de moyen, dirons-nous, psychique? Pour causer la confusion et le désordre.En terminant ma phrase, je fît un léger signe en direction de l'homme qui semblait être encore entrain de battre sa femme - aurait-il du aller l'aider d'abord? Non ! Chasser les sectateur du chaos était beaucoup plus urgent.
Maintenant a moins d'un mètre de la rouquine, j'avais un doute sur la suite. Qu'est-ce qui pourrait bien me confirmer que c'était bel et bien un agent du chaos? Normalement, la règle c'était de tirer d'abord et de vérifier ensuite ... mais la partie de mon cerveau qui avait conservé ses émotions aurait eux honte de tuer une enfant qui ne comprenait peut-être juste pas ses pouvoirs de psyker ... peut-être que de lui toucher pourrait calmer mes craintes?
- Prend ma main, petite.Conservant une main sur la gâchette, je tendis l'autre dans la direction de ma cible potentiel.
C'étais drôle mais, j'avais beaucoup voyager dans ma vie. Enfin je pense avoir fais ce que j'ai pu, quand j'ai pu et surtout au moment ou cela m'arranger le mieux. En fait, je crois que j'ai fais plus de voyage qu'une personne normale dans une vie. J'avais vécu dans le monde réel, dans ce monde, j'avais tellement marcher que je pense même qu'a un moment j'ai dû en avoir les pieds en sang, le voyage est important, il nous permet deux choses, prendre du recul par rapport a notre quotidien qui au fur et a mesure nous semble à la fois ennuyeux et pervers, et il permet aussi de découvrir, de faire des rencontres, j'en ai fais de belles rencontres...Mais est ce que je n'avais pas dépasser le quota habituel de ces rencontres ? Je veux dire, si je partais maintenant, ne-partirais je qu'avec seulement des bons souvenir ? J'en avais des tas, des tas de souvenirs, des souvenirs de personnes que je ne reverrais jamais et qui ont probablement disparu aujourd'hui. Des tas de choses horribles se sont produites quand j'étais là, j'ai vu des morts, des tas de mort, des larmes s'écoulées d'oeils rougis par la tristesse et le desespoire. Est ce que tout cela, j'en avais fais partie ? Sans aucun doute. J'avais participer au grand dessein de ce monde, de ce qu'il s'étais passé. Je n'avais pas participer tant au mauvaises choses et aux bonnes choses qui ont régis ici en brisant la monotonie des lieux, en detruisant l'équilibre parfait entre l'exaltation de la routine et l'ennuie du silence, secouant la population et provoquant dans les coeurs des hommes témoins, des lacérations violente, hémmoragique, douloureusement traumatisante avec la peur, l'angoisse et parfois l'idée du suicide. Tout ce dont j'avais fais ces derniers temps, c'est arriver au mauvais endroit aux mauvais moments, suivres des personnes que je n'aurai peut être jamais du suivre de ma vie. Après tout, Errae humanum est. Mais qu'est ce que j'y peux en fait ? Bien que j'ai participer aux malheurs général, je n'en étais pas moins un acteur de la paix, j'avais fais de mon mieux, et je pense qu'au fond je n'avais rien a me reprocher. Alors pourquoi étais-je parti ? Surement pour ces raisons, la culpabilité, le ras-le-bol. J'en avais marre, je voulais prendre du recul, tel des murs se rapprochant de plus en plus de mois, mes erreurs m'étouffaient lentement en m'enlevant la seule bulle d'oxygène que je m'accordais. J'étais partit dans le but de ne plus revenir, pourtant il y a quelques jours, l'idée a germer, le retour possible ? Les choses s'étaient gâtés, peut être pourrais je intervenir ? Non, au début, je m'étais refusé a cette idée. Cela n'aurait fais qu'envenimer la situation déjà opressante mais laisser cet endroit aux mains de ces gens au coeur noir s'étais refuser, abandonner. Pour revenir, j'ai du prendre le chemin vers Tellius, ce fus un long parcours, j'ai vu des mines tristes, des visages déconfit, et les maigres auberges dans lesquels je m'arrêtaient, furent toutes plombés par un silence de mort a chaque fois que quelqu'un évoquer la situation a l'extérieur de ces terres. Beaucoup de gens périssaient, je ne comprennais pas tout, je savais qu'il y avait quelque chose, quelque chose de grâve, qui se préparait et qui n'attendais qu'un mouvement de faiblesse pour mettre sa main sur le monde, s'en emparer et la serrer tellement fort que la sphère exploserai. Personne ne voulait le dire clairement, mais les rumeurs que j'entendais, l'ambiance de cette zone, je me rendis compte que la mort, dans sa forme de desespoire et mélancolique s'étais installer ici. Il faisais chaud en cette journée, très chaud, après un voyage de plusieurs heures, je voulu voir si je n'étais pas loin du bord du royaume. Daein n'étais pas sure du tout, je n'étais pas venu ici, jaais, mais je savais que ce n'étais aps le repère des gens heureux qui mangent des glaçes. Juste que cet endroit était terrifiant. J'avais trouver un immeuble assez basique. Je pensais de prime abord qu'il était desafecté, mais non, il était bel et bien abandonner, avec des locataires aux verrous si bien fermer que les forces de polices auraient eu du mal a y entré. Un hall basique, des pièces basiques. Je n'avais pas d'endroit ou passer la nuit, plus assez d'argent, le hall de l'immeuble me paraissait une bonne idée, mais avant cela, je voulas prendre une dernière foisl'air... Oui, l'air pur, me manquer. Ici c'étais difficile mais incroyablement calme. Je monta les marches une a une et je monta l'escalier en m'accrochant a la barre de fer graisseuse qui longer les marches aux niveaus de mon épaules. C'étais mal entretenu. Je poussa la grande porte de metal rouillée et arriva sur le toi Je pensais pas qu'il y aurai du monde, mais en effet, je n'étais pas seul, il y avait deux personnages avec moi. Deux droles de personnages opposé. D'un coté, la guerre, un homme en soldat, l'armure imposante, symbole de puissance, et de l'autre, une pettie fille, aux allures faiblarde, a la moue douteuse, aux cheveux roses et au trait fin. C'étais un véritable symbole guerre VS Paix. Je m'approcha du bord du toit et respira un grand coup.
-Ce monde part vraiment en morceau. C'est fou, il y a encore quelques mois, tout allez bien...
Le nouvel arrivant semblait se questionner sur son cas. Il avait l'air méfiant, mais réticent à l'idée de tirer sur une enfant. De plus, il ne pouvait pas être certain qu'elle était réellement du côté du mal. Difficile de croire qu'elle puisse servir le chaos avec son air d'ignorance et d'indifférence. Certaines personnes qui l'avaient rencontré avaient cru à un manque d'éducation ou alors une enfance sans parents, mais ils étaient loin de la vérité. Elle n'éprouvait rien et donc ne comprenait pas la moralité.
Legio ne comprenait pas qu'elle ignore ce qu'était un disciple du Chaos. Il lui expliqua que c'était quelqu'un qui causait la confusion et le désordre par toutes sortes de moyens. Comme elle. Il regarda l'individu qui frappait sa femme en disant cela. Roukine, toujours impassible, déclara :
« S'il la bat, c'est sûrement parce qu'il y a une raison. On m'a déjà parlé d'un sentiment appelé haine qui pouvait entrainer la violence. Peut-être que cette demoiselle l'a trompé ou a fait quelque chose de terrible qui ait engendré de la haine. »
Le guerrier s'était rapproché et n'était plus qu'à un mètre de distance désormais. Elle l'observait de ses grands yeux vides, sans réelle crainte qu'il ne lui tire dessus. Si elle sentait qu'il voulait l'attaquer, elle allait utiliser son pouvoir des ombres. Elle avait beau être une simple poupée sans but, rester vivante était primordial pour elle, même si elle ignorait pourquoi. Il tendit alors sa main vers elle et lui ordonna de la prendre. Elle lui obéit sans un mot.
Un changement se produisit en la fillette au moment même où le contact se fit. Elle absorba la personnalité de l'homme en une fraction de seconde. Son regard devint honteux, et elle s'inclina légèrement devant lui.
« Veuillez me pardonner. Ce que j'ai accompli est déshonorable. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas un disciple du Chaos, même que je chasse les gens de cette espèce. Tous ceux qui menacent l'humanité sont mes ennemis. »
Soudainement, elle entendit une voix derrière elle. Elle se retourna et attira une partie de l'ombre sur le toit dans ses deux mains, juste au cas où.
C'était étrange, lorsqu'elle avait mise sa main dans la mienne, je m'étais senti comme aspiré pendant une fraction de seconde - ce qui normalement aurait du me faire paniquer, puisque je savais que les forces du chaos possédait se genre de pouvoir - mais je n'avais rien sentie d’agressif ou de dangereux dans ce processus. Non, ce qui me surpris le plus c'est qu'au même moment, le regard de la fillette était devenu honteux, comme si elle se rendait maintenant compte de ce qu'elle avait fait. Ce furent les paroles de cette dernier, cependant, qui réussirent vraiment à lui prouver qu'il était tombé dans un monde très étrange - ce qu'elle venait de dire aurait pu laisser croire qu'elle avait passer au travers de tout le conditionnement mental de la garde impérial, alors qu'elle était beaucoup trop jeune et que quelque minutes plus tôt elle ne savait même pas faire la différence entre le bien et le mal. Je ne savais plus comment ils étaient nommés, mais je savais que certain humain dégageait une sorte de champ de force autour d'eux, qui empêchait les psyker ou les forces du chaos de lire leur pensées, comme si ils étaient vide ... peut-être que cette enfant était de se genre? Quoique cela n'expliquait pas vraiment ce qui venait de se passer.
- Comme c'est ét-Je ne termina pas ma phrase puisque derrière moi quelqu'un venait de parler, s'étant probablement faufiler là pendant que je ne portais pas attention à mon environnement ... le commissaire aurait eut ma tête pour cela, si il avait été là. Je me retourna vers la voix, arme levé et braqué directement sur son cœur ... même si celui là aussi paraissait humain. Pourtant, il était loin d'être habiller ou de se comporter comme les gens bloqué à l'époque médiéval qui se tenait dans la rue en bas.
- Qui êtes vous? Et que voulez-vous dire par "ce monde part vraiment en morceau" ?'Ce monde' est-ce qu'il savait comment voyager entre les mondes? Mais plus important, pourquoi trouvait-il que celui-ci tombait en morceau? La vie semblait plus ou moins tranquille ...
Si la situation aurait était differente, si les règles n'auraient pas été les mêmes, et enfin, si les lois qui régissent se monde répondaient toutes à une logique différente et des moins manichéene qu'elle ne l'était aujourd'hui, j'aurai du être effrayé par ces deux personnes sur le toit ou je me tenais. Bon, enfin, "effrayé", du moins je devrais ressentir une certaine crainte émanant d'eux, moins de la jeune fille aux allures adolescentes et au visage doux mais qui renfermait...un coté...plus ténébreux, cela se voyait, difficilement, mais il se voyait. Cette jeune fille ne m'avait pas vu arriver apparement, elle ne semblait pas trop entraîner, et je pense que ca faisait d'elle la personne la plus faible sur ce toit. Après tout, si elle ne m'avait pas vu ou entendu ouvrir une porte grincante et marcher jusqu'ici, elle n'entendrais rien si je me faufilait dérrière elle et si je lui brisé la nuque en lui ôtant la vie par la même occasion. Donc je pense pas que je devrais me sentir menacée par cette gamine. Encore que, j'avais croisé des gens tellements étranges depuis ces dernières années...et pourquoi pas ? Après tout, elle était peut être dotée d'une super puissance qui pouvait faire exploser le monde, je n'en savait strictement rien. L'habit ne fais pas le moine n'est ce pas ? Beaucoup de personne que j'avais croisé m'avait sembler abordable au premier regard mais la plupart s'étaient déssinés comme nocif, nauséabond, nuisible, auto-destructeur, parasitaire même. Aujourd'hui même, rien ne semblait plus vraie que la réfléxion de De genet dans son oeuvre théatrale "On ne badine pas avec l'amour" :
le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange". Ici, les phoques c'étaient nous, et là on se tordait sur un toit, pas sur des montagnes, je n'étais pas venu ici en rampant mais qui sait ? Peut être que ca allait bientot m'arriver si je contrariai le second personnage ou homme. Je dois l'avouer, celui ci semblait beaucoup plus menaçant que la jeune fille a coté de lui. Les deux étaient en train de parloter quand je suis arrivée, ils étaient au beau milieux d'une seance de jeu de dialogue on aurait dis. Elle fasait la souris, lui le chat. La ruse et la force. Si il semblait plus impressionant et donc plus menaçant, c'étais surement a cause de ses vétements qui rappeller un combat et la guerre. L'allure pugnace de cet homme était largement renforcé par son arme de metal solide et lourde qu'il s'était mis a me pointer en direction du coeur. Il semblait assez désarmé de ma présence, comme si je le dérangeai. Comme si il s'étais habitué a ne voir que cette jeune fille pendant des années et que soudainement j'étais arrivé et j'avais percé cette bulle d'isolement entre les deux compères et le reste du monde. Je crois que c'est à ce moment là, oui, que j'aurai du être effrayé, perdre la vie...me semblait...ennuyeux, c'est vrai. Mais pourtant je n'avais pas bronché quand il pointa son arme sur moi. Il me semblait juste que son arme me questionna, et non lui, le pouvoir dégager par l'etoffe de metal de cet appareil vengeur et tueur était plus imposant que celui qui le porter. Les deux ensembles formaient un être doté d'une puissance colossal et d'une allure guerrière. Mes yeux étaient vides. Vides mais vides vides. Je pense que je ressentais plus grand chose depuis quelques temps déjà. Je me sentais traumatisé par ma vie, par mon passé, j'avais l"impression que le fil de mon existence n'étais plus pris en compte par le grand dessein du monde et je me disais "A quoi bon ?". Oui, A quoi bon mourir ? A quoi bon vivre ? A quoi bon rester sur ce toi ? A quoi bon se battre ? A quoi bon essayer ? A quoi bon se rebeller ? Il me demanda de préciser ma pensée sur la destruction de ce monde. Ce monde qui s'emiettait de minute de minute, dont les morceaux se séparents heures par heures et dont les membres se déchirèrent mois par mois...Je me tourna vers le vide du ciel et la grande hall d'immeuble devant nous. Les gens en dessous semblaient heureux pourtant. Personne ne semblait préoccuper par les menaces qui régissaient notre monde depuis la nuit éternelle. C'étais triste, une telle inconscience. Je souris. Il faisait si doux dehors, pas froid, ni chaud, quelque chose comme 19 ou 20 degré, ou alors j'avais un sérieux problèmes de mesure de température. Je souffla un grand coup et me tourna vers les deux personnes qui étaient sur le toi avec moi. J'appuya mes mains sur le rebord du toit et je les dévisagea tout les deux. Non, toujours aucune crainte, rien d'autre. Ils attendaient ma réponse, les yeux rivés sur mes lèvres. Finalement, dans un moment mélé a la fois de lassitude et de révélation, je leur dis :
-Les alliés perdent, le chaos revient, les ennemis se multiplient, le nombre de gentil est 5 fois plus faible que le nombre de méchant, je suis prêt a parié que d'ici six mois, cet endroit ne sera que ruine et sang, et que le monde tel que nous le conaissons, enfin, tel que vous le connaissez, disparaitra dans un incendie géant qui vous consumera jusqu'a votre dernier souffle d'espoir.
L'homme semblait avoir senti le moment où Roukine copia sa psychologie. Cela ne l'effraya pas, il était simplement étonné et ne comprenait pas comment elle avait pu changé aussi rapidement. En tout cas, il avait l'air beaucoup moins méfiant. Son arme était désormais fixé sur le nouvel arrivant. De race humaine, très certainement, mais pas de cette ville. La fillette avait préparé de l'ombre s'il lui paraissait suspect. Elle doutait que ce soit le cas vu ce qu'il s'était exclamé, seulement on était jamais trop prudents. Et puis, elle avait adopté la personnalité de Legio, qui était... un tantinet paranoïaque ?
D'ailleurs, celui-ci ne perdit pas de temps pour poser la même question qu'elle et demander ce que signifiait ce qu'il avait dit. Il était vrai que si on regardait tous ces gens en bas, c'était calme. À part peut-être du côté de la victime de la flèche de l'archère qui donnait toujours des coups à la demoiselle. Elle tendit l'oreille lorsque l'inconnu donna sa réponse. Elle écarquilla les yeux. Franchement, elle n'y saisissait pas grand-chose... Comment pouvait-il affirmer que ce monde allait disparaitre sous peu ?
« Je ne ressens pas le chaos ici... est-il caché quelque part ? Quelque chose de gros serait-il en train de se préparer ? Qu'en savez-vous ? Depuis la nuit éternelle, rien ne semble bouger... »
Car oui, elle avait vécu cette période. Mais elle n'avait presque pas été affectée. Il lui était arrivé de se faire toucher par des personnes qui avaient perdu la raison, et à ce moment elle la perdait elle aussi pendant une journée entière. Autrement, elle était venu en aide à certains héros, avait semé la zizanie à cause de méchants. Comme d'habitude. Puis, le soleil était revenu. Et aujourd'hui, on pouvait croire que la paix était revenue. Mais allait-elle réellement exister un jour, cette foutue paix ?
L'homme qui se trouvait devant moi commençais légèrement a me faire chier, a prendre son temps pour répondre a nos questions, comme si il savourait pleinement le faite que des gens s'intéresse a ce qui sortais de sa bouche. En fait, ses mouvements et sa façon de nous faire attendre me rappelais vaguement ce que les instructeurs m'avais dit sur les Sorciers du Chaos il y avait de cela des décennies ... mais au vu de se que javais vu de cette planète pour le moment, les cours que j'avais reçu n'était pas forcément les meilleurs guides.
Pour preuve, la jeune fille que j'avais menacé tout à l'heure semblait maintenant être une personne a qui je pouvais me fier entièrement. Depuis que je l'avais touché, c'était comme si je me sentais connecté a elle d'une certaine manière. Est-ce que cela allait durer longtemps? Je n'en savais rien, mais au moins pour le moment je n'étais plus seul. Oh, ses lèvres bouges. Peut-être qu'il va enfin nous répondre?
-Les alliés perdent, le chaos revient, les ennemis se multiplient, le nombre de gentil est 5 fois plus faible que le nombre de méchant, je suis prêt a parié que d'ici six mois, cet endroit ne sera que ruine et sang, et que le monde tel que nous le conaissons, enfin, tel que vous le connaissez, disparaitra dans un incendie géant qui vous consumera jusqu'a votre dernier souffle d'espoir.
« Je ne ressens pas le chaos ici... est-il caché quelque part ? Quelque chose de gros serait-il en train de se préparer ? Qu'en savez-vous ? Depuis la nuit éternelle, rien ne semble bouger... »
La réponse du nouvel arrivant n'avait au final pas répondu à grand chose en plus de soulever plus de question dans mon esprit. Gentil ? Méchant? Étais-je tombé dans un univers manichéen? Néanmoins peut-être que cela était basé strictement sur les idéaux du moment, en quelle cas je pouvais comprendre ... Mais ce qui m'intrigua ce fût ce que ma toute nouvelle partenaire trouva à lui répondre. La nuit éternelle? Qu'étais-ce ? Une tempête warp peut-être? Décidément je ne savais plus quoi penser.
- Le Chaos qui revient? Il n'est sans doute jamais parti ! Je ne sais pas où j'ai atterri, je ne sais pas qui vous êtes, mais si vous savez où se trouve les serviteurs du Chaos, dites le moi ... j'ai des comptes a réglé avec eux, notamment pour m'avoir catapulté sur votre planète étrange !Je n'avais pas arrêté de braquer l'homme de mon fusil, néanmoins je descendais un peu le canon, décidant que si il avait voulu faire quelque chose il ne répondrait pas simplement a nos questions.
La naiveté de la jeune fille me faisait rire. Je n'avais pas vu d'enfant depuis bien longtemps je pense. C'est vrai qu'aussi loin que je me souvienne, je n'avais jamais vu d'enfants de très prés. J'en avais cotoyé a une certaine période; c'est sur, j'en avais même vu et comme la plupart des gens dans ce monde, je leurs avaient déjà parler, et je m'étais rendu compte que l'enfance est une période vraiment magnifique de la vie. La jeune fille était en plein dans cette période de joie et de naiveté, ou pour nous, le monde est super gentil et gloubi glouba, la joie, l'insouciance, vivre sans peur, c'est ca être un gamin, une gamine. Pas peur des cancers, de la guerre, du sida, de la rage, des maladies grave, de la famine, de la destruction massive du monde, rien de tout ca ne vient vous secouer dans votre lit et grignotte progressivement votre cerveau jusqu'a ce qu'il ne vous reste que deux choses qui vous maintienne en vie et ne vous laisse pas vous effondrer par terre en hurlant de toute vos force a quel point le monde sur lequel on tient n'est qu'une enclume fragile qui précipite notre chute au fond de la masse aquatique. Les adultes, sont propulsé dans l'ocean terrible qu'est la vie, la réalité, et bien que certain, pas beaucoup, mais certains résistent afin de maintenir leurs tete hors de l'eau, beaucoup acceptent leur sort et se laisse couler jusqu'a ce que leur dernière bulles d'oxygène qui rappelait un monde frais et sans limite n'éclate dans cette poche liquide géante. Les enfants avaient de la chance de ne pas connaitre le sentiment de peur, d'angoisse et de terreur qui vous ronge la nuit et qui vous secoue de toute ses force comme affoler par les cris des morts dans leurs derniers souffle (oh god je suis partis dans un de ces trip). J'aurais aimer savourer plus ma condition d'enfant quand j'en était un, mais je crois que je ne me rendais pas compte de la chance que j'avais, bien sur, ma famille avait été décimée, bien sur, je n'avais plus grand monde sur qui compter, juste un frère absent pour qui je ne compter pas, mais a cette période, d'aussi loin que je me souvienne, j'étais heureux, ou alors je pense que je croyais l'être, ou bien je suis dans l'erreur et je pense juste que j'aurais voulu être heureux dans cette période mais que je ne l'étais pas vraiment. En tout cas, ma situation était beaucoup moins problématique qu'elle ne l'est actuellement, je ne sais comment, j'ai reussis a passer de l'état d'une personne totallement comprise et absorber par la masse du faux bonheur qui innonde cette épave à un nageur invétéré, pret a tout pour un dernier bol d'air. J'étais enragé a l'intérieur, je ne pouvais pas, et je ne voulais pas l'exprimer. J'étais pret a hurler, secouer les gens, leur faire prendre conscience et les tétanisés avec mon regard, mais une part de résignation que j'avais laissé s'installer en moi prenait le dessus a chaque fois et m'empecher de le faire. J'étais en train de devenir un véritable mouton de cette société, cette petite fille, ne connaissait pas le sentiment qu'est d'entré dans le moule, faire comme les autres. Alors bien sur, le chaos pour elle, ce n'étais rien de plus que passager, mais l'homme avait raison, le chaos est partout, partout de chez partout. Il n'y a pas un endroit sur cette terre ou on le voit pas, il est dans le regard des hommes perdue, dans la detresse des femmes détruites, dans la peur dans les geste, les tremblement dans les démarches, la souillures des haillons, le chaos était partout, et de toute façon, on ne pouvait jamais rien faire pour l'empecher de revenir a chaque fois, plus fort. Tout ce que l'on pouvait faire, c'est vivre avec et attendre qu'il vienne nous manger, comme une créature fantomatique viendrait dévorer les rêve des enfants, je ne voulais pas être manger, mais ej sais que cela aller arriver d'un jours a l'autre. Alors j'approuva d'un acquiesement les paroles de l'homme en armure massive, me tourna vers la petite fille, lui fis un petit sourire et lui dis
-Je pense qu'il n'existera jamais de lieu, de monde ou le chaos n'existe pas, la nuit eternelle est finit...une nouvelle menace se dessine. Bientot, on en sera avertit.
Le chaos n'était jamais parti ? Legio avait certainement raison. Il pouvait se déguiser, faire croire qu'il n'était pas là, mais jamais il ne s'absentait totalement. Il était discret et n'attendait que le bon moment pour prendre par surprise et frapper fort. Cette pensée fit tourner la tête à Roukine dans tous les sens. Elle plissait les yeux, comme si cela pouvait l'aider à mieux voir si quelque chose paraissait suspect. Mais non, rien... il ne fallait pas baisser sa garde pour autant. La vision d'un humain est limité et ne peut pas toujours représenter la réalité. Peut-être que derrière ce calme se cachait une atrocité à venir.
Le combattant dont elle était maintenant le clône psychologique demande à l'inconnu de lui indiquer la position des serviteurs du Chaos s'il savait où ils se trouvaient. Apparemment, il n'avait pas apprécié d'avoir été envoyé sur cette planète. Comme ça, il n'était pas de cet endroit ? Voilà qui expliquait pourquoi il semblait ignorer ce qu'était la nuit éternelle. Mister ne lui répondit pas, déclarant simplement qu'il n'existait pas de lieu où le chaos n'était pas. Et qu'une nouvelle menace allait bientôt obscurcir le paysage.
« Je dois admettre que vous avez raison. Peu importe l'endroit, il y aura toujours des personnes aux idées noires qui menaceront la tranquillité du monde. »
Un grand vacarme la fit baisser les yeux. L'homme n'avait pas cessé de battre sa douce et quelqu'un était intervenu. Hors de lui, il lui avait fracassé la tête contre un mur de briques, et était maintenant muni d'un poignard. Effrayés par l'arme, les habitants s'affolèrent et ce fut la panique générale. Avant que le bandit ne saute sur sa femme, la fillette descendit du toit et transforma son bras en ombre en le faisant s'écraser contre le sol. Celui-ci s'étira et prit l'ombre de la jambe de sa victime, qui tomba et se fit ligoter avec des filets d'ombre sans qu'il ne puisse répliquer.
« Voilà qui est fait, un disciple du Chaos neutralisé. »