Elle était au sol, épuisée par son attaque sur le monstre. Elle l'avait tué. Elle avait réussi. Elle avait légèrement mal du coup porté par l'énorme bestiole, mais elle se sentait... Accomplie. Heureuse. Comme si elle avait réussi un gros contrat avec un bourgeois légèrement véreux, ou comme après un long discours polémique sur l'économie de Mobius...

Non. C'était bien plus fort.

C'était donc cela, la fierté? Pas la fierté de sois, mais la vraie, la fierté d'un acte, d'un acte utile? C'étais étrange de pouvoir se sentir fier de sois... Et en ayant, pour une fois, de vrai raisons de l’être.

Un vent glacial passa, très vite, et disparut.

Elle entendis des pas sur le sable, puis sur la roche. Quelqu'un s'éloignait, puis s'approchais... De l'activité. Deux? Trois? Pas plus de quatre personnes, c'était certains. Elle ouvrit les yeux. La femme de tout à l'heure. Elle avait l'air de se sentir mieux. Oxane sourit, un sourire espiègle d'enfant, et lui saisis la jambe pour se relever. C'étais douloureux, mais surmontable. Un sourire, et un merci sommes toutes très peu supportable pour quelqu'un de susceptible ou de légèrement paranoïaque, s’échappèrent de l'expression quelques peu sérieuse d'Oxane.

Elle vit le jeune homme sur le ventre, peu éloigné d'un rocher. Il était blessé, fiévreux. Derrière lui, une forêt: Oxane supposait qu'il s'agissait du parc municipal, qui avait été abandonné suite à la nuit éternelle. S'en échappèrent une dizaine de personnes, homme comme femmes. A la tète de ces survivants: Maxwell, son fidèle serviteur homme-lézard. Oxane vit de la mélancolie dans ses yeux; et même un peu de haine.

Ce n'étais pas le moment pour elle de se faire haïr. Elle se racla la voix et entrepris un discours: elle fit de son mieux, dans son état, pour y mettre une partie de son âme.

Mes amis. Aujourd'hui est un jour de grande perte, j'en ai conscience. La traversée à été rude, mais ce gigantesque Pokémon nous a fait perdre beaucoup. Amis. Famille. Amants. Quand je vous vois tous, je vois aussi de la tristesse, de la mélancolie, du dégoût et, même, de la haine pour moi: je comprends tout ses sentiments. Toutefois, permettez moi de dire une chose: si nous ne serions pas allez sur la terre ferme, le monstre ne nous aurait-il pas envoyé a vingt mille lieux, dans son royaume abyssal? Si ces étrangers n'était pas arrivé, aurions nous eu les moyens pour lutter? Si, au delà de tout égocentrisme, je ne m'étais pas avancé face à l'horreur même, le monstre serait-il mort? Seriez vous mort? Je laisse ses questions bien gardé à votre réflexion. Car il n'est pas encore temps de ressasser et de pleurer.

Elle s’arrêta quelques instant pour reprendre son souffle.

La bataille d'aujourd'hui, en plus d'avoir fait couler du sang, nous a aussi informé sur quelques choses: au milieux de cette nuit éternelle, rien ne nous épargnera. Les élus à y avoir échappés seront rares: aussi, méfions nous, et accueillons chaque nouvelle rencontre saine comme un don. De plus... Tout ces corps a vif, étendus sur le sable, sont autant d'invitation pour des êtres hostiles de s'inviter sur cette plage: dans l'heure, il faudra les enterrez, et sortir les blessés de ce tas de mort. Occupez vous d'eux... A commencer par ce jeune homme, là bas.

Elle pointa du doigt Tzadokiel, qui souffrait.

Au nom de ceux qui sont morts aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous permettre de mourir demain. Le Moyade permettra de nourrir tout le monde; après quoi, nous dormirons. Et nous pourrons pleurez. Amis... Rompez. Mademoiselle... Elle indiqua a Marion le feu de camp.

Et l'on se dispersa.

Elle n'avait personne à enterrer: elle devait d'abord aller voir ce jeune homme. Quelques part, elle lui devait la vie: son sabre lui avait permis de donner la mort au Pokémon... Au delà du sentiment d'accomplissement, elle n'était pas réjouies de cette exécution. Mais elle valait bien la centaine d’âmes partit dans l'autres monde... Elle s'approcha de lui en boitillant, et se pencha sur son corps, tremblant, fiévreux. Murmurant un "merci", elle déposa le sabre dans la paume de sa main, tandis que deux personnes s'affairaient sur son épaule.

Elle le regarda un petit moment. Elle aurait voulu... Le remercier, alors qu'il était encore conscient. Au delà de la figure de douleur qu'il affichait, elle le trouvait beau, sans être absolument parfait. Elle passa sa main sur sa joue dans un moment d'humanité rare chez Oxane. Comme pour lui dire de rester. De ne pas aller vers la lumière. Elle donna un ordre à l'homme qui s'occupait de lui:

Transportez le au feu de camp.

Elle s'y rendis elle-même. Là bas, se trouvait un homme étrange: l'air béat, habillé dans un mélange étrange entre la modernité et le médiéval, il semblait se trouver dans un autres monde. Ses traits fin lui donnait un air innocent, voir totalement simplet: pourtant, son katana attestait qu'il savait se défendre. Les nombreuses coupures sauvages sur le Moyade n'était pas non plus d'elle, Oxane en était certaine...

A coté de lui se trouvait un tas de choses totalement étranges: un coeur de métal, une tète, et surtout, une mallette qui, sans comprendre totalement pourquoi, attira Oxane. Elle tandis la main pour la prendre: l'homme ne semblant pas lui prêter la moindre attention, elle finis son gestes, et ouvrit la mallette.

Des oeufs de couleurs différentes, plutôt gros, y étaient soigneusement rangés.

Elle mis la mallette sur ses genoux (elle était étrangement légère) ayant le sentiments que ces oeufs avaient un rôle important. Elle reporta ensuite son attention vers l'étrange personnage. Elle ne remarqua qu'à ce moment qu'il faisait cuire un Noarfang, Pokémon chouette extrêmement rare... Elle le réprimanda.

Vous savez que cette espèce de Pokémon est rare en Unys, et donc, protégée? Je ne suis pas sure que ce ne soit spécialement goûteux, de surcroît...

Votre groupe à subis de nombreuses pertes, certains on juste besoin de repos. Son sang c'est infecté, il as subit une blessure à l'épaule. Il risque de bientôt mourir, je parle de l'homme à qui vous semblez offrir une importance plus grande qu'aux autres.

N'ayant pas détourner le regard vers cette dernière depuis le début de la conversation, je me concentrais toujours sur le feu et les choses que j'étais entrain de faire cuir. Voir des morts était banale pour moi, sauf que sur cette plages ces gens n'étaient pas des simples inconnu pour les survivants. Ils étaient des rencontres amusantes et stupides, des gens avec qui ils avaient des conversations sans aucun intérêt qui pouvait durer des heures durant. Je comprenais leurs sentiment, mais je ne pouvais rien y faire. Passant la mains sur mon dos, comme si j'étais à la recherche d'un objet. Je me rendis soudain compte, que je n'avais plus cette objet depuis un long moment. Prenant un morceau du pokemon que je venais tout juste de capturer, je l'avala difficilement et répondis à la jeune fille.

Les lois ne protégé plus rien, maintenant il faut être le plus fort pour protégé ce qui as de la valeur nos yeux. D'ailleurs ça n'as pas mauvais gout, c'est juste que je suis habitué aux choses sucrés.

Je me releva rapidement en faisant un saut arrière, tout me rétablissant sur mes pieds. Je me dirigea au milieu des victimes qui ce trouvaient tous au même point. Marchant entre les corps des voyageurs, les survivants étaient nombreux. Mais ils étaient tous, dans un état déplorable. Attendre ne ferait simplement que les tués, il fallait intervenir maintenant. Je devais savoir le nombre de personne, que je devais opérer au plus vite.
Arrivant au milieu de cette scène macabre, je mis ma main au sol et libéra une quantité d’énergie à fin de crée une onde. A chaque fois qu'elle rencontrait un battement, une quantité fixe se liait à la personne qui l'avait libéré. Lorsque l'onde eut disparus, j'ouvris les yeux et vis que j'avais une dizaine de patient encore vivant. Allant vers la carcasse du bateau, je m'adressa à la jeune fille aux cheveux brun.

Il me faut de l'eau chaude ainsi que des serviettes, je m'occupe du reste. J'aurais besoin de toi pendent les opérations. Je m'occupe des cas d'important si tu n'es pas prête pour ça, dit le moi maintenant je m'occuperais de tout seul.

Je savais qu'elle allait m'aider, sinon je lui aurais jamais demander. Contrairement aux autres les cadavres, ainsi que l'odeur du sang n'avait pas l'air de la gênée. La carcasse du bateau était une mine à trésor pour moi, il y avait des couteaux tranchants ainsi que des ciseaux. Je pus y extraire plusieurs objets qui me servirais, ainsi que des lits qui me servirais pour les gens que j'opérais. Pour le reste j'allais devoir me servir de la magie, même si je n'aimais pas montrer mes pouvoirs aux gens j'étais obliger de le faire. Sortant 4 lits assorties d'un lot de couverture, je les disposas les uns à cotés des autres. Arrivant devant le premier lit, sur le quelle il n'y avait pas encore de patient. Je pris mon écharpe et l'attacha en bandeau au tour de mon front, levant mes cheveux tout en bloquant la transpiration. Je fis un signe aux hommes de mains,de la fille blonde de me ramené un patient. Regardant la fille dans les yeux, je pris un air sérieux.

Ne t'en fais pas tout ce passera bien, je ne connais pas encore ton prénom mais moi c'est Taka Shinishi. Je suis de votre coter enfin je crois, je ne sais pas qui vous êtes. Mais pour l'instant ce n'est pas l'important, vous avez des blesser et je dois m'en occuper. Après on verra si on est ennemie, ou pas d'ailleurs.

Avant de commencer la moindre intervention, j'ouvris ma sacoche dans la quelle ce trouvait des seringues et pas mal d'objets médicaux. C'était des vestiges de la période, où je pouvais encore me soigner seul. Ayant trouver du plastique dans le bateau, que j'avais pris précédent. Je m'en suis servis pour crée une poche, qui pouvait contenir du sang.Je l'avais rendu stérile,grâce à la transmutation qui m'avait servit à la transformer en poche. J'utilisa la seringue à fin de remplir la poche de sang avec le miens, à fin de soigner le jeune homme qui avait une infection du sang suite à sa blessure. Je tendis cette poche ainsi que des médicaments à la fille blonde.

Tu dois lui mettre en perfusion ça devrait le soigner rapidement, mon sang n'est pas comme celui des autres. On s'occupe du reste t'en fais pas, j'ai simplement besoin d'espace et de calme vous pouvez vous reposer.

Je pris les mains de Marion entre les miennes, faisant apparaitre une lueur d’énergie de couleur rose. Cette lueur flottait au tour de nos mains, lorsque je lâcha sa mains la leur était toujours présente.Je lui demanda de posé une de ses mains au niveau de la bouche du patient à fin de l'endormir, je devais lui retiré les nombreux éclats de verre qui ce trouvaient à plusieurs points sensibles. De nombreux organes étaient touchés, je devais d'abord m'occuper des morceaux qui ce trouvaient en surface. Je saisis deux gros morceaux qui avaient provoquer une grande plaie au niveau du torse, à l'aide de mes doigts je les retiras et sutura avec l'aiguille qui ce trouvait dans ma sacoche.

Première étape la plus facile est faite, maintenant on doit retiré les morceaux qui sont à l'intérieur du patient.

Je passa ma main toujours enrobés d’énergie au niveau des nombreux éclats, que je voyais à travers la peau. J'avais ainsi désinfecter et définie l'endroit, ou j'allais faire l'incision. Lorsque celle si fut faite, je saisis les trois éclats de verre délicatement et demanda à Marion de referme pour moi. Tout c'était bien produit pour cette opération, il n'y avait pas eut d’hémorragie ou d'infection.

Merci pour les plaies, mais ce n'est que le premier patient il en reste tout un tas faut pas qu'on faiblisse maintenant !

Plus nous nous occupions de patient, plus il semblait y en avoir nous y avions passer la moitié de la nuit à soigner les gens qui en avaient besoin. Après plusieurs patient, j'eus donner comme ordres à mon assistante de prendre du repos.Elle était à bout de force, elle avait besoin de repos je pouvais finir seul. Elle avait refusé jusqu'à que j'aille lui faire croire que j'allais me reposer avec cette dernière, lorsqu'elle ferma les yeux comme le reste du camps. Je me releva et continua ce que j'avais à faire, je ne voyais pas le temps passer. Jusqu'à ce que je me rende compte que, le soleil devait être levé depuis bien longtemps s'il le pouvait... J'avais passer la nuit entière à soigner les gens, qui étaient blesser. Lorsque le dernier patient était soigner, je monta la garde sur une sorte d’arbre qui était isolé des autres. C'était étrange, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait au tant d'efforts pour des gens... Surtout que je ne les connaissais pas, je me demandais ce qui m'arrivait.

Le comportement de Taka intriguait énormément la jeune fille. Elle n'avait jamais vu quelqu'un se donner autant de mal pour des inconnus: ses troupes. Il donnait des ordres, soignant tout le monde... Il lui avait même donné une poche pour soigner le jeune homme. Au début, elle ne dit rien; et puis, en le voyant s'activer autant pour toute son équipe, elle finit par lui faire confiance.

Aider les gens, comme ça, sans raisons apparentes... C'étais peu commun.

Elle fit mettre une perfusion au jeune homme. Et il se produisit, au fur et à mesure que sa fièvre redescendait, une étrange transformation: le jeune homme se métamorphosa en un loup assez grand, et musculeux. Il semblait dormir, de plus en plus paisiblement... Elle sourit.

Ce Taka...

Il travaillait dur, avec Marion, et, tandis qu'Oxane sentait pointer la fatigue, ils soignaient sans relâche les gens à son service. Non: elle ne pouvait pas se permettre de dormir. Pas alors que tous ses hommes n'étaient pas encore en état de marcher. Il fallait qu'elle résiste au sommeil. Durement.

Elle vint s'installer a coté d'eux, les soutenant tacitement. Elle resta là. Accroupie. Au bout d'un moment, l'autre fille, sous l'ordre de Taka, alla dormir. Oxane était seule avec lui. Elle trouvait impressionnant. Ils étaient désormais les seuls éveillés...

Oxane s'assit en face de Taka.

Shinichi, c'est bien cela?

L'autre acquiesça et elle prit une position plus confortable.

Mon nom est Oxane Elias.

Pas de réponses.

Je me demandais... Vous ne nous connaissez pas. Je ne vous connais pas. Nous pourrions respectivement tout deux êtres des gens dangereux, assoiffés de pouvoirs et de souffrances d’autrui, ce qui n'est pas mon cas... Ni le votre, vraisemblablement. Vous êtes sortis du ventre d'un Pokémon géant, puis vous vous êtes mis à faire un repas pour tout le monde et à soigner tout les blessés... Vous conviendrez que ce genre de comportement, ce n'est pas... Commun, si je puis me permettre.

Le silence eu le temps de s'installer avant qu'elle ne reprenne.

Alors... Pourquoi?

Son regard étais brillant d'admiration, ce qu'elle n'oserai jamais exprimer. Elle n'avait jamais admiré personne d'autres qu'un membre de sa famille. Pourtant, cet illustre inconnu tentant de soigner tout le monde...

Ses yeux jaunes-ambrés se reflétèrent dans la Lune pale, tandis qu'elle se couchait, dodelinant de la tète lentement. Ce n'est qu'à cet instant qu'elle se rendis compte que, depuis un moment, la pluie s'était arrêtée.

Peu importe que vous soyez un ennemie ou pas, une personne dans le besoin n'as aucune identité. Je fais tout ce que je peux, pour pouvoir protéger les gens de la douleur de perdre quelqu'un simplement. J'aime voir les gens heureux, simplement on va dire que c'est un mauvais défaut. Car ça cause souvent du tort, à celui qui le possède.

M'éloignant un peu de la fille qui ce nommait Oxane, j’enlevai mon écharpe que j'avais mis en bandeau. Mes cheveux encore humide, me tombait sur les yeux lentement. Je me mis à sourire et leva les mains qui étaient toujours enrobés d'une aura rose, en direction du ciel qui était encore sombre. Je relâcha dans une simple impulsion toute la douleur, ainsi que l’énergie que j'avais emmagasiné dans mes mains. Ce qui produit une puissante, onde de choque qui fissura le ciel par des fissures de couleur rose. Je passa mes mains dans mes cheveux et me retourna vers la jeune fille.

Je serais partis du camps quand j'aurais réunis mes affaires, ne t'en fais pas pour ça je ne souhaite pas abuser de votre hospitalité. Les patients sont tous en guérisons constante, il le seront jusqu'à leurs remises sur pieds. Tu devais te reposer toi aussi tu as l'air épuiser.

Je marchais en direction de l'endroit où ce trouvait le cadavre du pokémon, et saisis quelque affaires qui ce trouvait à l'intérieur. Il n'y avait plus grand chose, des armes ainsi qu'un collier qui m'était cher. Lorsque j'eus tout pris, je me dirigea vers l'eau, et passa mon écharpe à fin de la laver ainsi que mes manches. J'avais l’habitude du sang, mais l'odeur me répugnais rapidement quand j'étais seul sur les routes. Je m'étais accroupis vers l'eau, et je fus pris de violent vertige. Je tomba à genoux, je ne savais pas ce qui ce passait. Je fis apparaitre rapidement ma lame, et disparus dans une nuée de pétales de cerisier jusqu’à la jeune fille.

Je sais que j'avais dis que je partirais maintenant, mais j'aimerais avoir un peu de temps de repos... Je me rendais utile, ne t'en fais pas.

Je n'avais pas l’habitude de vivre avec des gens, je m'étais habituer à ce que les gens meurt très rapidement. Donc ce n'était plus des amis, ma famille ou des humains. C'était simplement des personnes, qui disparaissait rapidement par leurs fragilités. Je ne pleurais plus maintenant, la mort était mon quotidien. Je posa ma tête sur le sable et tendis la main vers le ciel enviant ces étoiles qui étaient libre te brillante, nous narguant par leurs lumières.

Dites moi vous faisiez quoi sur les mers, c'est la première fois que je vois quelqu'un traverser ces eaux en survivant. D'ailleurs je te connais pas non plus, tu viens d'un autre monde toi aussi ?

Peu importe que vous soyez un ennemie ou pas, une personne dans le besoin n'as aucune identité. Je fais tout ce que je peux, pour pouvoir protéger les gens de la douleur de perdre quelqu'un simplement. J'aime voir les gens heureux, simplement on va dire que c'est un mauvais défaut. Car ça cause souvent du tort, à celui qui le possède.

Elle resta silencieuse, les yeux grands ouverts, incapables de saisir totalement ce qu'elle venait d'entendre. La vertu, la vertu pure, sans arrière pensée, c'étais une chose que, dans son milieux, l'on qualifierai de "totalement stupide". Elle le savait, c'est en tout cas ce qu'aurai dis son père. Elle était impressionnée.

Il relâcha son bandeau, et ses cheveux humides tombèrent. Puis, il "relâcha" une sorte de puissance de couleur rose pale. La douleur de l'homme souffrant à leurs pieds? Cette puissance étrange fendis le ciel. Lui avait l'air de trouver ça normal...

Je serais partis du camps quand j'aurais réunis mes affaires, ne t'en fais pas pour ça je ne souhaite pas abuser de votre hospitalité. Les patients sont tous en guérisons constante, il le seront jusqu'à leurs remises sur pieds. Tu devais te reposer toi aussi tu as l'air épuiser.

Il se leva et partis. Elle tenta, mollement, de le retenir, mais il n'avait pas tord: elle était épuisée. Elle se fit violence pour ne pas dormir et rester aussi éveillé que les blessés.

Quand elle le vit chanceler dans la mer, alors qu'il semblait nettoyer ses vêtements, elle se leva brusquement, sur le point d'aller le chercher... Mais l'homme disparut dans une nuée de pétale de cerisier. Il réapparut, de la même manière, derrière elle: elle sursauta.

Je sais que j'avais dis que je partirais maintenant, mais j'aimerais avoir un peu de temps de repos... Je me rendais utile, ne t'en fais pas.

Trop surprise pour protester ces paroles stupides, elle s'assit. Comment avait il pus se téléporter de la sorte? Elle avait vu de nombreuses choses en ce monde, mais jamais un homme n'avait défié les lois de la physique aussi nonchalamment... Quand elle eu repris ses esprits, il la coupa.

Dites moi vous faisiez quoi sur les mers, c'est la première fois que je vois quelqu'un traverser ces eaux en survivant. D'ailleurs je te connais pas non plus, tu viens d'un autre monde toi aussi ?

Elle resta quelques secondes silencieuse, abasourdie et gênée tout à la fois de cette familiarité soudaine. Puis, enfin, répondis à sa question.

Je... Je suis une Elias. L'héritière d'une des familles les plus nobles de cette planète, mais... Moi et mes hommes avons miraculeusement survécus à la nuit éternelle. Je ne sais si...

Elle s'interrompis, reprenant sa dignité.

Nous étions dans une villa, sur une île paradisiaque, au large. Nous avons tenus un siège plusieurs mois durant avant de partir. La traversée a duré relativement peu de temps. Nous avons eu de la chance, mais... A cause de ce Moyade, nous nous sommes écrasés sur la cote.


Elle omis de mentionner son erreur grossière.

Quand à vous... Vous pouvez rester. Non... Plutôt, vous DEVEZ rester.

Elle baissa la tète. Son expression se fit plus douce.

Mes hommes sont, comme vous l'avez constatés, blessés, meurtris, désespérés. Ils ont raisons: ce qui les attends dans les terres, j'en ai bien peur, est bien pire que ce Moyade... Et je dois absolument y aller. Ma maison principale, ma famille... Elle se trouve loin. Aux environs d'Entrelasque. Et... Je ne veux plus voir d'autres hommes mourir pour moi.

Elle le regarda. Plus déterminée.

C'est pour cela que j'ai besoin de vous. Ne serais-ce que temporairement, jusqu'à ce que je trouve un autre moyen... Je vous payerai, tout ce que vous voulez, si vous le souhaitez. Si l'argent ne vous intéresse pas... Je trouverai autres chose. Mais je dois retrouver ma famille, savoir ce qui leurs est arrivé. A tout pris.

Rarement elle n'avait été aussi franche avec quiconque. Et, même si sa fierté en prenait un coup, elle avait parlé a coeur ouvert.

Mon malaise n'était qu'un lointain souvenirs grâce aux biens faits de l'air frais, qui m'avait remis les idées en places et ma permis de prendre une grande bouffé à fin d'évacuer tout ce que j'avais accumuler depuis mon réveille. Le bruit des vagues terminant leurs course sur le sable fin, me servait de mélodie accompagner de la voix de la jeune fille. J'allais bientôt succomber aux bras de Morphée. Mais quelque chose m'en empêchait, l'histoire de la jeune fille me rappelait étrangement moi. Elle ne voulait plus aucune perte, simplement un endroit sain pour elle et ses amis. Tout ce que je voulais depuis que je suis arriver ici, un monde sain pour que les gens y puissent vivre sans crainte. Puis quelque chose me fis un choc, et me sortis violemment des caresses de la déesse du sommeil.

L'argent importe peu,je n'en ai pas besoin. Mais je vous assure, que vous avez plus de chance de survie sans moi. Vous n'avez pas vraiment idée de ce que je suis, ou qui j'étais.

Je ne pouvais pas les suivre, je perdais immédiatement tout ceux à quoi je tenais. J'étais comme les autres avant, j'avais ce qu'ils appellent une famille, des amis et une personne qui était ma raison de vivre. Mais j'ai tout perdu en quelque seconde, après tout ce que j'ai vécu. Je n'ai plus jamais pus être en compagnie d'une personne, car à chaque fois que quelque chose avait de l'importance pour moi. Il me la reprenait, je pouvais pas rejoindre ce groupe de personne. Sinon il leurs arriverait la même chose, et cette fois je n'aurais aucune chance de les sauvés...

Je vais pas te mentir Oxane, tu as été franche avec moi il faut que je fasse de même. Je suis un cadeau empoisonné si tu savais qui j'étais, tu ne voudrais pas de moi à tes cotés. Je suis le fils adoptive, de l'un des plus puissant ennemie de ce monde. Après lui avoir tenu tête pour le bien de ce monde, dans un combat à travers le temps et les mondes. Il as détruit tout ce en quoi je tenais, et à partir de ce moment. J'ai toujours été seul, ça fait bien un an maintenant que je ère de villes en villes. Sans m'attacher aux gens. Bien sur j'ai fais de mon possible pour, mais à chaque fois... Ne t'en fais pas, en partant je nettoierais la route pour toi.

Ca me faisait énormément de mal de me séparé de ces personnes, je ne savais pas pourquoi mais je n'en pouvais plus d’être seul. J'ai croiser plusieurs personne dans ce monde, mais ils étaient tous heureux. J'ai su que je n'étais pas seul, j'affichais un sourire lorsque j'avais vu ce couple qui combattais eux même Jack. Mais au fond j'étais dévasté, je comprenais pas pourquoi je ne pouvais pas être heureux. Je sentis un fort pincement au cœur et posa mon avant bras sur mes yeux. Je n'attendais pas vraiment de réponse, j'avais l'habitude que les gens prenait la fuite lorsqu'ils me voyaient.

J'ai l'habitude que les gens fuient lorsqu'ils savent qui je suis, ne t'en fais pas je ne dirais rien.

Elle resta assise et l'écouta, sans rien dire. Ce Taka... Il avait vécu des choses d'ont elle n'avait pas idée. Elle le regarda, avec un mélange d'admiration et de pitié. Quelques minutes de silence ou elle entendis les vague clapoter sur le sable et le goudron, les cotes détruites de Volucité...

Elle se leva, d'un coup, sur un déclic.

Vous n'avez pas le droit.

Le silence se réinstalla. Elle avait eu une sorte de révélation. Elle le regarda, farouchement, les yeux jaunes ambrés plongés dans les siens. Son expression était froide.

Vous n'avez pas le droit. Au nom de ceux qui sont mort, vous n'avez pas le droit de fuir. Pas le droit de rester seul. Malheureux. Vous n'avez pas le droit d'entrer dans le jeu de cet homme. Pour votre famille. Pour votre honneur. Au nom de tout ceux que cet homme a tué. Aussi puissant soit il.

Elle posa une main sur son coeur.

Moi, Oxane Elias, en ma qualité de future héritière de la famille Elias, je m'engage à ce qu'une telle injustice ne soit pas perpétrée plus longtemps. Si vous travaillez pour moi, je jure, au nom des pouvoirs qui me sont conférés, de ne plus laisser cet homme agir dans ce monde, ou dans un quelconque autre monde. Et toutes mes actions, tout mes ordres, faits et gestes, auront pour but de venger votre famille et toutes les victimes de
cet individu.

Elle lui tendis la main.

Mais je ne pourrais faire cela que si vous me jurez fidélité... Je ne pourrais faire cela qu'avec vous, Taka Shinichi. Et avec tout les guerriers que je rencontrerai sur ma route. Cette croisade, je l'exécuterez de tout mon coeur; je le jure, je ne perdrais pas. Car je ne perds jamais. Au nom de l'honneur des Elias.

Elle resta ainsi, main tendue, vers l'homme. Quelle serait sa réponse?

Le fait que je suis vivant maintenant n'est pas simple, j'ai chercher tout ce temps la force de le combattre. Mais je n'avais jamais réussi, les paroles de la jeune fille eurent l'effet d'une balle en plein crane. Je n'aurais jamais cru qu'elle voudrait m'aider, je n'avais pas été franc avec cette dernière. Il restait un groupe de deux personnes ayant la même quête que moi. Mais malgré ça lorsque j'étais avec ces derniers, je me sentais plus seul que jamais. Je savais qu'elle ne pouvait pas vaincre Jack, mais je ne pouvais pas les laisser seul comme ça. En réalité je ne pouvais pas partir, ça ce trouve que cette fois c'est bon j'ai trouver un groupe que je pourrais protégé. Regardant la main de la jeune fille, je disparus de nouveau à fin d’apparaitre sous forme de pétales de cerisier. Sous traits je saisis sa main, c'est alors que ce produit une puissante lueur rose libérant des centaines de pétales.

Je resterais ces pétales prouvent mon engagement, mais tu n'a spas besoin de combattre pour moi. Simplement à ta poigne je sens que tu tien à peine sur tes jambes.

J'affichais un légé sourire tout en faisant disparaitre la lueur de couleur rose, ça me faisait du bien de pouvoir faire confiance à quelqu'un. Ça faisait bien longtemps qu'une personne normal m'avait parler comme si nous étions égaux. Perdu dans mes pensées, je ne réagis pas d'instant mais je sentais sa poigne se relâché lentement.Elle s'effondra alors dans mes bras, la rattrapant doucement je la porta jusqu'à un lit de camp prêt de Marion. Je fis apparaitre une couverture sur les deux, en rajoutant une seconde sur Marion qui semblait avoir beaucoup plus froid que les autres.

Me dirigeant vers les patients qui semblait, tous en bonne état et avaient repris des couleurs. Je fis un diagnostic rapide de chacun, avant de monter faire la garde tout en posant mes bras sur mes jambes. Ces personnes avaient un effet sur moi, j'ai peur de les perdre... Je ne veux pas les perdre, je les protégerais tous et je n'échouerais pas.. Posant ma tete dans mes bras, eux même sur mes genoux. Je me reposa un peu, veillant toujours en surveillant les auras des gens tout en camouflant les nôtres.

Marion se réveilla quelques heures après qu'Oxane se soit endormie. Essouflée, elle tenta de se rappeller ses cauchemars. Comme d'habitude, elle voyait quelqu'un mourir... Mais cette fois, en plus d'Emily... En plus d'Emily, l'Homme qui se faisait appeller Taka Shinishi se faisait tuer par Isaac. Passant la main sur sa joue pour essayer de se calmer, elle fut surprise d'y sentir des larmes. elle les essuya rapidement, mais elle était immensément troublée. Elle n,'avait jamais pleuré à cause d ses cauchemars, et là, c'est comme si son coeur était déchiré par la perte de ces deux personnes... Bien sur, Marion n'était plus que l'ombre d'elle même depuis la mort d'Emily, mais... Elle venait de rencontrer Taka! Ca n'avait aucun sens.

Se relevant pour essayer de chasses ces pensées, elle regarda autour d'elle. Autour d'elles, tous dormaient et avaient regagné des couleurs, et un peu à l'écart, Taka était toujours assis, dans la même position. Souriante, elle prit une de ses couvertures -Depuis quand en avait elle deux?- et s'approcha lentement de Taka. Même si elle sentait que Taka l'avait entendue, il ne se retourna pas, et Marion continua son approche. Doucement, avec énormément de tendresse -Pour une Protectrice qui venait de perdre sa protégée, c'était incroyablement étrange-, elle déposa la couverture sur les épaules de Taka et vint s'asseoir à coté de lui.

"... Merci. Pour tout. Je m'appelle Marion Ellistonda."

J'étais toujours recroquevillé sur moi même, je pensais à toutes ces personnes pourquoi ils étaient aussi important ça m'échappait toujours. C'était plutôt marrant, y'a quelque temps je m'étais promis de changer et de ne plus agir comme avant de retrouver ce que j'étais en arrivant dans ce monde. Mais en faite c'est pas possible, j'ai changer et je dois faire avec je ne suis plus l'enfant qui as foulé ces terres tout en préservant son innocence. Je me mis à faire un petit rire, provocant le même geste que j'avais fais lorsque je suis apparut dans ce monde. Je fis apparaitre une pomme rouge dans ma main, elle était beaucoup plus jolie cette fois. Je la dirigea vers ma bouche lorsque, je sentis quelqu'un venir vers moi. Relâchant mon bras le long de mes jambes. Je gardais ce sourire je ne savais pas vraiment pourquoi, c'est alors que je sentis quelque chose sur mes épaules. Je me rendis compte que c'était une couverture, c'est alors que la jeune fille qui m'avait servit d’assistante se présenta tout en s'asseyant à mes cotés.

Ne t'en fais pas c'est normal, après tout vous avez besoin d'aide. C'est moi qui te remercie, sans toi je n'aurais rien pus faire. Enchanté Marion, je suis Taka Shinishi. Mince je crois que je l'ai déjà dis, ce n'est plus une surprise on dirait.

Je me mis à faire un petit rire et dirigea mon regard vers cette dernière, elle avait les yeux rouges. Comme si elle venait de pleurer, pourtant je sentais aucune douleur en elle. Enfin aucune douleur physique j'aurais du faire plus attention, je m'étais pas rendu compte mais mes joues avaient prit une teinte écarlate. Lorsque j'avais croiser son regard,je tourna la tête de nouveau vers l'horizon m'approchant un peu plus de Marion. Je passe la couverture sur son épaule, ainsi nous fumes tout les deux couverts.

Je pense que je suis pas le seul à avoir froid, t'en fais pas je te mangerais pas.

Je posa de nouveau ma tête dans mes genoux, tout en lui demandant d'un ton neutre.

Est ce que c'est l'un de tes proches que je n'ai pas pus sauver, je dis ça parce que tes yeux sont rouges comme si tu avais pleurer... Suis désolé, j'aurais pus faire mieux...

Même si elle essayait de ne pas le montrer en baissant la tête, Marion souriait presque béatement lorsque Taka l'attira sous la couverture. Se calmant, elle l'écouta parler, et fut surprise par ses paroles.

"Ne t'en fais pas, je ne connaissais personne ici. Et je suis sur que tu as fait de ton mieux, personne ne t'en voudra pour les morts pour lesquels tu n'as rien pu faire. Et ne t'en fais pas pour mes yeux, ils n'ont rien à voir avec tout cela. C'est juste... Dans mon monde, je suis une Protectrice... Mon rôle est de protéger l'Impératrice. C'était en plus mon ami d'enfance, et mon mentor... C'était un vrai héros. Il avait affronté une armée entière pour sauver l'impératrice que je protège alors qu'elle était seulement enfant...

Il m'a appris à me battre, il m'a appris à dissimuler mes sentiments, à ne pas pleurer devant les cadavres... Quand je me sentais mal, il me consolait... C'était un père, pour moi comme pour l'Impératrice... C'était comme ma soeur, et j'ai réussi le meilleur entrainement par le meilleur guerrier que comptait mon monde... Mais j'ai échoué, à cause d'un maudit crétin. Sans qu'elle s'en rende compte, Marion s'était mise à sangloter et à se blottir contre Taka. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle s'éloigna de lui en rougissant. Excuse moi! Je n'ai pas à t'embêter avec mes histoires, et je n'aurais pas du me rapprocher de toi comme ça.

Je sais même pas pourquoi je fais tout ça. Je ne sais même plus ce que ferait Corvos s'il était dans mon cas... J'ai peur..."

Ne t'en fais pas c'est rien, au contraire je suis honoré par ton mouvements ça montre que tu me fais un minimum confiance.

Je releva rapidement ma tête vers sa direction en affichant un grand sourire, je ne savais pas pourquoi je souriais mais j'étais content simplement. Je la regardais en riant bêtement comme j'en avais bien l'habitude à vrai dire, détendent mes jambes je me laissa tombé sur le sable fin. Tournant ma tête vers cette dernière, tout en écartant mes cheveux avec ma main je lui dis toujours avec ce même sourire.

Donc de ce que j'ai compris, tu as vécu beaucoup de chose horrible. Je suis désolé si je souris, mais en t'écoutant j'ai eu une idée pour te faire disparaitre cette peur et tout ces doutes que tu as. Un jour je te promet que je te ramènerais à un lieu spécial de ce monde. J'en ai entendu parler énormément de fois, à ce qui parait c'est un endroit magique. Un endroit où l'on peut voir les âmes des gens que nous avons perdus, ça serait le paradis de tout les mondes ici.

Levant la mains vers les cieux, j'essayais tant bien que mal d’enlevé ce sourire qui ce trouvais sur mes lèvres mais c'était impossible. Plus je me forçais à la faire disparaitre, plus il était grand. Faisant retombe immédiatement ma main au niveau de mon cou, je saisis mon collier avec comme pendentif une petite fiole d’énergie de cerisier. Je l'enleva et le tendis à Marion.

Pour l'instant c'est tout ce que je peux faire, il contient de l'essence de mon pouvoir. Si un jour on est loin l'un de l'autre et que tu as besoin de moi, tu aura simplement à tenir ce collier dans tes mains et à pensé à moi j'apparaitrais immédiatement. Quelque soit l'heure et quelque soit la situation, je te le promet !

Le collier apparut dans ses mains, je posa de nouveau mon avant bras au niveau de mes yeux et lui demanda

Mais dit moi, comment tu es arriver dans ce monde alors ?

Marion prit dans sa main le pendentif de Taka, et le serra contre son coeur, profitant que Taka ne voit pas ce geste. Lentement, une vérité s'imposait à elle, et même si elle voulait que ce soit faux, parce qu'elle n'avait pas le droit à cela, mais une part d'elle le désirait plus que tout. Cependant, quand il lui demanda comment elle était arrivée ici, Marion se tendit.

"C'est à cause d'Isaac."

Sentant Taka se raidir soudainement, Marion se retourna et le regarda un instant avant de continuer pendant qu'il se détendait de nouveau.

"On était en voyage avec Emily quand elle a attrapé la Peste. J'ai cherché un remède, mais pendant ce temps, Isaac a trouvé le moyen de me piéger dans ce monde. Quand je lui ai apporté le remède, il l'a détruit avant de m'envoyer ici..."

Elle continua de regarder Taka, puis finit par se coucher à coté de lui. Repenser à ça la rendait mélancolique... Et maintenant qu'elle savait que Taka n'était pas gêné qu'elle se blotisse contre lui, elle ne s'en priverait pas. Levant les yeux vers lui, elle l'enlaça et posa sa tête sur son épaule.

"Et toi, comment es tu arrivé ici?"

Le nombre de péchés que j'ai commis sont liés à ma solitude, mais est ce que elle pourrait voir tout ça et comprendre ? Je ne peux pas lui dire, je ne veux pas voir son regard quand Je lui raconterais mon histoire, surtout ce qui était lié à ce fameux Isaac dont je pensais savoir la véritable identité je n'en étais pas encore sur.Mais c'était une grosse coïncidence, mais il se faisait appeler Jack par tout le monde pourquoi cette fois avoir choisis Isaac ? Je n'avais plus le choix je n'allais pas lui mentir, surtout que je ne pouvais pas la fuir c'est étrange car toutes ces douleurs que j'ai subis, toutes ces tristesses qui me hantaient. Ne guérissait pas, et je pensais quelle ne guérirait jamais. Encore moi avec la solitude comme seul compagnons, mais aujourd'hui avant que je ne le sache moi même. Je sentais qu'elle avait disparus, elle était de moins en moins présente. Mon bras gauche me servait à enlacer la jeune fille, alors que le droit était sur mon torse.

Moi c'est un peu compliqué en faite, je suis la depuis un long moment ça fait bien un maintenant. Je viens d'un autre monde moi aussi, j'ai vécu un long moment dans la rue mes parents m'avaient déshérité car je voulais devenir un artiste comme eux ce qui impliquait de quitté l'école. Après plusieurs années, je suis devenu un musicien extrêmement célèbre dans mon monde. Lors d'un concert, un tragique évènement à eu lieu ce qui me ramena dans ce monde étrange...

Je ne voulais pas vraiment aller plus loin, mais elle n'avait pas hésiter à tout me dire. J'avais perdu ce sourire que je tenais sur mon visage depuis tout à l'heure, lorsqu'elle me regardait je voyais qu'elle voulait en savoir plus. Je n'avais plus aucun moyen de fuir maintenant, je devais tout dire au risque de perdre ces personnes. Au moins je ne leurs aurais jamais mentis, et je partirais plutôt avant de m'attacher encore plus à ces personnes.

Je me doute que tu sais que ce n'est pas la fin, surtout si je suis dans ce monde depuis un an. Lorsque je suis arriver, j'ai vécu dans une famille alors que le soleil était toujours présent. Après plusieurs mois, une attaque des seigneurs du chaos a eu lieu dans cette ville. N'ayant rien pus faire tous ceux qui m'avait accueille, avait perdu la vie. Après avoir jurer de les vengés, j'entrepris un voyage à travers le monde à fin de retrouver les seigneurs du chaos et de les tués par ma lame. Mais je fis une autre rencontre un homme qui ce nomme Jack Isaac.

Elle avait l'air troublée, comme je l'étais lorsque j'avais entendu le nom d'Isaac de son histoire. En prononçant son nom complet j’espérais avoir des révélations, je la serra un peu plus fort comme si j'étais effrayer de la perdre.J'attendais l'apparition de ce dernier à tout moment, espérant silencieusement que ça ne soit pas le cas. Après plusieurs seconde les yeux fermés, je vis que rien n'avait changer. Je poussa un soupir de soulagement, et repris lentement.

Désolé pour tout ça.. Tu comprendra avec le reste de l'histoire, cet homme Jack Isaac ma adopté et prenait soin de moi. Jusqu'au jour où la nuit éternelle tomba sur le monde, voulant des réponses pour libérer le monde. Je me rendis à sa rencontre, comprenant peu à peu ce qui ce passait. Étant forcé de le combattre, il me fit des révélations. Ma famille ne m'avait pas déshérité, ils étaient mort par sa mains ainsi que la personne qui était ma raison de vivre. Il avait fait tout ça, car je renfermait un potentiel en moi. C'est à ce moment la que j'ai développé mes pouvoirs, sans savoir les contrôlés.

Ça ne me faisais plus aucun effet, j'avais fais ce rêve des centaines de fois. Mais je ressentais tout de même, cette douleur au fond de moi à chaque fois que j'y repensais. J'avais pleurer ces gens, j'avais tout fais pour les faire revivre mais j'étais bon à rien et je n'avais jamais réussi. Passant ma main sur les siennes, je me mis à parler avec une voix tremblante, rapidement je me rendis compte et toussa tout en reprenant une voix normal.

Après un long combat à travers le temps et les mondes, je me retrouva seul au milieu d'un champs de ruine. Mon corps tombant en miette, suite à une exploitation massif de mes pouvoirs. Je me retrouvais seul, avec tout les gens qui me servait d'ami à mes trousses voulant me tué. Pendent plusieurs mois j'ai marché de ville en ville, sans aucune personne voulant simplement plus être seul et me venger. Récemment j'ai rencontrer un groupe, qui eux même avaient le même objectif que moi, c'était des rescapés de Jack. Mais avec eux je me sentais encore plus seul que jamais, car ils partageait un sentiment d'on j'étais jaloux de ne pas éprouver...

Marion était sincérement émue par l'histoire de Taka. Lorsqu'il la serra dans ses bras, même si elle ne comprenait pas pourquoi il le faisait, elle le serra aussi, et soupira. C'est à ce moment qu'elle se rendit compte que ce qu'elle craignait et espérait, sa pire angoisse et son désir le plus cher, était devenu réalité.

Mais autre chose la préoccupait. Ce Jack, pouvait-ce être Isaac? D'après ce qu'en disait Taka, c'était probable. S'il avait assez de pouvoirs pour affronter Taka, alors il pouvait surement voyager entre les mondes. Au fur et à mesure que Taka racontait son histoire, Marion le serrait de plus en plus. Lorsqu'il parla du groupe de "rescapés de Jack", elle sentit son coeur se serrer à l'idée de savoir que Taka avait été seul.

Se redressant légérement, elle le regarda dans les yeux un long moment.

"Je ne te fuirais pas, si c'est ce que tu crains. Au contraire, je me sens vraiment proche de toi... Et je ferais tout pour t'aider. Je donnerais tout pour te rendre heureux et je veux qu'un jour, on puisse de nouveau se coucher ainsi, et que cette fois, on parle de tous les combats que l'on a fait ensemble, que l'on se souvienne de tout ce que l'on a fait tous les deux, et qu'on puisse respirer librement.

Je veux rester avec toi."

Plus Marion parlait, plus son visage se rapprochait de celui de Taka, et plus sa voix se faisait faible. Sa dernière phrase n'avait été qu'un murmure, et alors que les volutes de fumées de leurs respirations se mélaient, qu'ils se regardaient dans les yeux et que leurs lèvres étaient à seulement quelques millimètres l'une de l'autre, Marion avait le coeur qui battait follement.

J'étais pétrifié par ses mots, je ne savais pas comment réagir à ce qu'elle me disais. ses mots remplissait mon cœur d'une douceur étranges dont j'avais perdu la saveur il y avait bien longtemps. Je voyais son visage s'approcher peu à peu de moi, je sentais ce pincement que je ressentais au cœur devenir de plus en plus fort. Je sentais son souffle doux et chaud qui se mélangent au mien. C'est alors qu'elle me regarda dans les yeux, ses yeux brillaient plus que ces étoiles qui nous narguait. Je n'avais jamais connu un tel bonheur, je leva ma main en direction de son visage. Je passa alors ma main dans ses cheveux, nos lèvres étant à quelque millimètre. Je franchis le pas et colla mes lèvres aux siennes. Je sentais ce bonheur d'un amour naissant, la douceur de ses lèvres m'emportait dans un flots de bien être. Je sentais les palpitations de mon cœur qui s’accéléraient. Je fis tout mon possible pour maitriser ce que je ressentais.

Entre le moment où tu la rencontre et celui où tu t'en sépares, une personne se change soudainement en démon. Voila ce que mon esprit ne cessait de répété, je savais pas si mon cœur était prêt à recevoir cette visite tragique. Les émotions débordantes en deviennent plus fortes, uh c’est difficile pour moi de dire ces mots qui me condamne à un futur malheur...À partir de maintenant, sans réserve, sans limites ni mensonges, je dois lui dire ce que... Je décolla brusquement mes lèvres des siennes, voyant son visage écarlate. Des larmes se sont mis à perlée le long de mes joues, coulant sur ses joues douces et rose. Je passa ma mains sur ces dernières, et me releva brusquement avec cette douleur toujours présente.

Je sais que ce n'est pas possible pour moi de t'oublier, je souhaitais que ce soir soit éternel, mais je ne peux pas être à tes cotés. Je ne devrais pas être dans ton cœur, ni même dans ces moments que nous avons passé. Parce que je sais comment cela va se terminer, je te condamne à une mort certaine. Si tu reste avec moi, c'est ce qui t'attend et je pourrais pas le supporter.

Me relevant brusquement, je la souleva elle aussi à fin de la remettre sur pieds. Je l'observa une dernière fois dans les yeux, tout en posant ma main sur sa joue, je ferma les yeux à fin d'oublier cette douleur qui m'envahissait. Je suis allé trop loin lorsque j'ai dis que je la protégerais tout le temps, sans seulement penser ce qu'il l'attendrait. En me mordant les lèvres, les yeux remplis de larmes je me retourna

Un jour je reviendrais... Ce jour où je serais libre, de pouvoir aimé sans craindre de perdre cette personnes à chaque instant. J'aurais voulu ne jamais, avoir ces sentiments....

Je commençais à disparaitre dans une brume rose me retournant vers elle, une dernière fois.

Marion avait écouté Taka dans un état presque extérieur, et elle venait de se réveiller. Lorsqu'il parla de ses sentiments et commença à disparaitre, elle se jeta sur lui et écarta les bras pour l'attraper. Sous l'impact, Taka fut envoyé au sol et Marion le bloqua au sol. Elle savait qu'il pourrait sans problème la jeter au loin si il le voulait, mais elle priait pour que ce ne soit pas le cas. Taka se retourna lentement et s'échappa de la prise de Marion en douceur, mais ne se releva pas, et Marion lui retomba dessus, des larmes coulant sur son visage.

"S'il te plait, non. Ne crois pas que je ne saurais pas me défendre, parce que je survivrais tant que j'aurais l'espoir de te savoir heureux. C'est tout ce que je désire et si je dois me battre avec le monde entier, y compris toi, pour que cela se réalise, alors je le ferais! Alors ne me force pas à te frapper, et reste avec moi, s'il te plait!"

Marion se sentait vide. Elle était dévastée par ce premier baiser et sa joie n'avait pour seule égale que son désespoir. Continuant à sangloter au dessus de Taka, elle sentait son coeur se serrer douloureusement à chaque battement.

Je suis fatigué de cette vie difficile, mon manque de compréhension. De ce futur incertain qui ce construisait. L'affrontent seul je ne pouvais plus supporter ça, les sentiments que j'éprouvais en était la preuve. Je ne pouvais plus survivre seul, j'avais besoin de elle et de tout ces gens pour vivre. La fille qui m'aime a l'air malheureuse,je disparaissais et effaçait les traces de mon passage car j'avais peur des gens, trop de pitié, trop d'encouragements je suis complètement déstabilisé.Ces gens ressemblent aux souvenirs qui ont constitué ma jeunesse, ma jeunesse qui n'était rien d'autre qu'un jeu pour ceux qui en voulait à mon potentiel. J'ai pense sérieusement à la mort de ces gens, dans cette nuit douloureuse. Je n'ai jamais été aussi heureux, j'avais peur de tout perdre. Même si tout le monde me laisse tomber,même si tout le monde me tourne le dos. Elle compatirais avec moi, ce pitoyable moi,le monde m'a dit que c'était complètement impossible et pourtant moi qui pleurais hier souris aujourd'hui. Même si ma chute n'en finit pas, je suis vivant.Je n'ai plus rien à perdre, je laisse le passé de côté et je passe à autre chose.Je me sens tellement vivant en cet instant,ressentir toutes ces émotions font frissonner mon cœur. En fermant les yeux je me noie dans le, ce flots continue de bien être. Me préparant à dire ce mot, que j'avais oublier ce mot que je pensais plus jamais dire.

Je...Enfin...Tu...Je...T'aime...

Prononcer ces mots furent une libération à pour moi, je ressentais des sensations incroyable que je croyais morte jusqu'à ce jour. Je sentis mon cœur s'animé d'une braise étrange. Je croyais que mon âme allait quitté mon corps, je me rendis compte que quelque chose avait changer en moi. Il y avait cette chose étrange, que j'avais perdu depuis bien longtemps qui était de nouveau apparut. N'ayant à peine le temps de prononcer le moindre mot, nos lèvres se rencontrait de nouveau. Mais cette fois il n'y allait pas avoir de séparation déchirante après. Mon cœur était libéré de tout ces désire de haine et de vengeance, à cet instant une vague d’énergie parcouru le continent tout entier. Faisant apparaitre une nuit éclairé, pas des millions d'étoiles. j'avais l'impression d’être transporter par mis ces dernières. Enlaçant Marion dans mes bras, je la tenais fermement ne voulant plus me séparé de cette dernière.

Je t'aime Marion...

Nous étions resté ensemble durant plusieurs heures, nous n'avions pas besoin de parler pour se sentir bien tout les deux. Le temps était passé drôlement rapidement, nous avions passé toute une nuit ensemble à parler de tout et n'importe quoi. C'est étrange c'est la première fois que ça m'arrive depuis,que mon premier amour dans mon monde fut tué par Jack. Après plusieurs heures, le ciel lumineux était encore présent,je sentais quelqu'un venir vers nous. Ayant toujours Marion dans mes bras, je leva la mains vers le ciel et fit un signe à Oxane pour lui dire que nous dormions pas.

Tu as bien dormi Oxane ?

~
Je me sens légère. Tourmentée, mais légère. Comme si ma tourmente ne se trouvait pas ici. Ailleurs. Un ailleurs familier, connu. Le vide. Le vide de ma vie. Le vide de mon existence. Le vide de mon âme. Le calcul, encore, le calcul, toujours. La rentabilité, le poids des mots, la valeur d'un champ, les priorités, les mesures des promesses, l'importance d'une personne. Le calcul. Tout à l'heure, je me croyais sincère, peut-être est-ce cette promesse que je savais intenable, peut-être est ce cette ferveur à accompagner mes hommes dans leurs douleurs, peut-être... Mais ce vide, toujours, ce vide des calculs, ce vide de vie. Je ne suis que vide. Je ne suis que calcul. Des chiffres creux. Qui m’enchaînent dans une constante routine...

Mais aujourd'hui...

Je me compare souvent à mon frère. Edmund. Il a trois ans de plus que moi, soit dix neuf ans. Et lui est trop plein: il ne calcule rien car sa vie est remplie. Son village natal détruit, adopté par ma famille alors que ma mère se croyait stérile, il n'a jamais jugé utile de réfléchir et a préféré se tourner vers l'action. Jamais, jamais il ne s'est séparé de son éternel sourire stupide. Je l'aimais, je crois; mais je l'ai toujours considéré comme un boulet...

Mais aujourd'hui...
~

Elle se réveilla en sursaut.

Pourtant, rien dans son rêve n'étais effrayant. Sa sueur et son cri n'étais donc pas temps due au rêve, mais au fait qu'elle ai rêvé. Elle ne savait pas quand elle s'était endormis; juste les souvenirs de la promesse faite a Taka. Après avoir été au manoir, voir sa famille... Elle devait tuer un homme. Elle ne savait rien sur lui, ni sur sa puissance. Mais quelques part, elle se sentait capable de tout. Pas pour lui: pour elle même. Pour son honneur.

Elle ouvrit les yeux et vit, en face d'elle, l'homme-loup. Il dormait plus paisiblement. Elle se sentait étrangement responsable de sa santé. Rare. Très rare qu'elle se sente responsable pour quoi que ce soit... Pourtant, cette nuit éternelle, aussi paradoxale que cela puisse être, lui avait ouvert les yeux. Elle détestait, assurément, l'odeur de la mort et le gout du sang. Elle caressa l'énorme canidé. A coté d'elle, la mallette était toujours là. Elle l'ouvrit encore, pour regarder ses étranges oeufs... Elle ne savait pas ce qu'elle devait en faire. Mais son instinct lui disait qu'en cas de situation critique, ils lui seraient utile.

Elle remarqua la présence de Marion et Taka, enlacés, plus loin. Et souris. Si Marion aimait Taka, elle resterait avec lui, c'était certains. Et donc, avec elle. Un allié supplémentaire, surtout aussi puissant, était toujours bon à prendre.

Elle se souvint alors d'une choses. La marque que Taka lui avait apposé, et qui l'avait endormis. Elle regarda sa main droite. Une fleur de cerisier était dessinée dans un encore rosé. C'était assez magnifique. Même si elle ne savait pas ce que cela signifiait... Elle se décida a aller lui demander, murmurant une sorte de "bon", tout en touchant le dos du loup. Elle marcha lentement, revigorée, sereine. Elle sentait que, au delà de cette nuit noire, le matin était là, présent, comme si cette nuit n'étais qu'une sorte d'écran, comme...

De la poudre aux yeux.

Elle avait compris quelques chose d'important. Une poudre. Un parasite. Des spores qui se dispersaient dans le monde, et qui rendaient les êtres vivants fous. Il y avait du y avoir un moment, un moment ou ils avaient étés à l'abris. Ou... Protégés.

Elle se fit ses réflexions jusqu'à Taka, qui l'accueillis assez chaleureusement, vraisemblablement de bonne humeur. Pas étonnant, se dit elle.

Oui, merci.

Elle s'assit à coté du jeune couple, regardant ses hommes dormir. Elle avait repris toute sa dignité et son prestige.

Mademoiselle... Si vous restez avec nous, et que vous décidez de suivre Monsieur Shinichi, nous vous serions grès. Nous nous rendons à l'intérieur des terres, ou je devrais m'assurer de la bonne santé de ma famille... Et, une fois cette tache accomplie, nous devrons... Mener une croisade. Et plus nous disposeront d'hommes et de femmes forts tels que vous, plus nous aurons de chance de réussir...

Elle se tourna ensuite vers Taka.

Je compte tenir ma promesse. Je les tiens toujours... Toutefois, il y a deux choses sur lesquelles je voudrait être éclairé... Le nom de l'homme que nous traquons, et puis...

Elle tendit sa main vers Taka.

La signification et l'utilité de cette marque...

Je connais que très bien les champs de bataille, ils composent la plus grande partie de ma vie dans ce monde. Je ne me berce pas d'illusion, je ne sais que je ne pourrais pas toujours être la pour respecter ma promesse de prendre soin du groupe et ainsi de toi Oxane. Les accidents arrivent rapidement, ce tatouage signifie que tu porte ma marque. Lorsque tu en aura besoin, des pétales de cerisier apparaitront dans tes mains pour crée une copie conforme de ma lame t'apportant ainsi un certain pouvoir tant que je serais en vie.

Tout en me relevant lentement, je quitta les bras des Marion qui était pour moi le paradis sur ce monde en proie à la destruction et à la folie pur. Observant l'horizon, je savais que nous devions partir maintenant. Nous sommes restés trop longtemps au même endroit, je fus enfin debout lorsque je releva lentement Marion. Je repris aussi tôt la parole sur un ton , beaucoup plus sérieux quasi milliaire tout en tenant toujours la main de Marion.

Déjà Oxane j'aimerais une chose avant que nous continuons, je veux que tu m'appelle Taka simplement nous sommes amis après tout. L'homme que je cherche, je te le dirais en temps voulu ce n'est pas important je pense pouvoir lui faire face assez longtemps pour que si il nous tombe dessus maintenant vous soyez en sécurité.

Je repris ce visage sérieux qui m'était propre dans les conditions extrême. Tout en relâchant la main de Marion, il fallait partir au plus vites je sentais qu'ils arrivaient de plus en plus nombreux. Je pouvais toujours y faire face, mais si on devait tenir un siège on aurait de nombreuses pertes inutiles. Je fis rapidement apparaitre mon arme dans un éclat dans la main observant Oxane, c'est ce qu'elle était capable de faire maintenant grâce à la marque qui la liait à mes lames.

Ils arrivent nous devons tous partir maintenant, réunis tes hommes les blessés seront sous les effets de mes cerisiers Ce qui leurs accorderont une source d’énergie, leurs faisant oublier la douleur et la fatigue. Du moins durant le temps du trajet après je vais devoir soigner de nouveau leurs blessures mais nous avons pas le choix. Oxane tu sais ce qu'il te reste à faire, j'ouvrirais la marche je prendrais l'homme avec l'infection du sang sur mon dos.

Me tournant de nouveau vers Marion, je me perdis dans son regard. L'heure était grave, mais tout semblait lent au tour de moi lorsque je l'observait. Je m'approcha lentement de cette dernière et l'enlaça, je voulais que ce moment dur sans cesse mais ce n'était pas possible. Je saisis son menton entre mes doigts, tout en plaçant ma tête à sa hauteur. Nous étions front contre front, je pouvais sentir son souffle se mêlée au miens.

Fait vraiment attention à toi, tu ma promis qu'il ne t'arriverais rien. Je ne veux que tu prenne aucun risque inutile, j'ai confiance en ta force, mais n'en fais pas trop je veux pas qu'il t'arrive quelque chose d'accord ? T'en fais pas pour moi, je contrôle la situation enfin... Je crois...

Oxane avait réunis tout le monde, ils avaient rapidement réunis leurs affaires et les choses indispensable. Je me dirigea vers l'homme loup, en laissant Marion un peu plus loin derriere moi. J'examina rapidement le patient, qui semblait guérir rapidement. Peu être que durant le chemin il se réveillerais j'en étais presque sur. Le posant sur mon dos, je me mis en route ainsi que tout les personnes qui ce trouvaient dans le campement sous les ordres d'Oxane.

La bataille commence à partir de maintenant.

Marion comprenait parfaitement que Taka prenne la tête, mais elle savait aussi que lors de l'escorte d'un convoi, il ne fallait pas concentrer toutes les forces en un seul endroit. Oxane semblant n'avoir une force que relativement restreinte, et Tzadokiel étant inconscient, Marion se plaça donc au milieu du convoi et scruta sans relâche les environs. Sa main droite était perpetuellement posée sur e manche de son sabre, et sa main gauche tenait le pendentif de Taka.

Mais le romantisme serait pour plus tard. Pour l'instant, même si le danger était sans doute assez loin, Marion ne pouvait s'empêcher d'avoir peur et de craindre ce qui allait se passer. La nuit planant sur le monde l'inquiétait, non par son existence en elle même, mais parce qu'elle indiquait la puissance des ennemis du groupe. Mais avec l'Outsider et Taka à ses cotés, Marion saurait sans doute repousser ces forces... Enfin, elle espérait. Mais d'après ce qu'avait dit Taka, il avait rencontré au moins deux personnes aussi fortes que lui, et aussi dévouées à sa tache que lui. Même si elle se demandait comment on pouvait être plus puissant que Taka, elle était certaine que tous ensemble, ils sauraient résoudre le problème.

Comme pour la sortir de ces réflexions, une vague d'énergie matérialisée par un coup de vent jeta au sol quelques personnes tandis que Taka semblait en reconnaitre la source. Faisant un signe pour apaiser tout le monde, il éclata ensuite de rire, et Marion crut entendre le nom de Sumaru sortir de sa bouche.

Convaincue désormais que oui, il existait des êtres vraiment incroyablement puissants dans ce monde, Marion soupira et reprit sa vigilance.

[pour le flux d'énergie, c'juste une allusion au topic actuel de Sumaru dans Unys, où j'vais relacher une vague de pouvoir au prochain post. Ca rend l'monde plus interactif, j'trouve. Enfin bref.]

Réveillez vous! Nous partons dans dix minutes! Dix minutes très exactement! Maxwell, occupe toi de réveiller tout le monde! Armando, Anita, occupez vous des restes du Moyade! Sylas, vérifie que les blessés sont en état de marcher, sauf le loup, Taka s'en occupe. Quoi qu'il advienne, obéissez autant aux ordres de Taka Shinichi qu'au miens: son expérience des batailles est de loin supérieure à la mienne.


Elle fit un geste a Maxwell pour lui dire de venir.

Occupe toi de surveiller cette femme au sabre. Ne te fais pas remarquer. J'ai autant confiance en Taka que je doutes de la bonne fois de cette dernière....


Elle n'avait aucune raison, en effet, de lui faire confiance: elles ne s'étaient jamais adressés la parole et, si elle les suivait, c'était uniquement pour profiter de la vertu de Taka, se disait elle. Il faudrait qu'elle prenne le temps de lui parler et de la jauger, mais plus tard. Pour le moment, Maxwell vérifierai de loin qu'elle ne faisait rien de suspect. Elle, elle voulait tester quelques choses....

~ Lorsque tu en aura besoin, des pétales de cerisier apparaîtront dans tes mains pour créer une copie conforme de ma lame, t'apportant ainsi un certain pouvoir tant que je serai en vie... Ce qui veux dire...~

Elle repensait à ses paroles étranges, la seule chose que Taka avait bien voulu lui apprendre. Cette marque... Lui permettrait elle vraiment d'invoquer le sabre de cette étrange énergumène? Elle testa. Se concentrant sur sa marque, elle s'en arrêta de marcher.

Tout d'un coup, le cerisier rose pale brilla intensément.

Un sabre, léger et aisément maniable, était apparu dans sa main. Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle fit deux ou trois moulinets dans les airs: il était incroyablement léger. Mais quand elle voulu trancher une branche, se fut comme couper du beurre fondu.

Certains de ses serviteurs la regardaient avec des yeux en forme de soucoupe, et elle leurs fit un geste pour leurs dire de marcher vers les autres. Ce sabre... Elle ne savait absolument pas le manier. Elle sourit. Il lui fallait un maître d'arme, et après tout ce qu'il avait fait, il était hors de question de lui demander plus.

Elle regarda l'énorme sabre, lourd, peu maniable, à sa ceinture. Cet homme loup ferait il l'affaire?

Elle fut coupé (si l'on puis s'exprimer ainsi) dans ses réflexions par un étrange vent du Nord, une bourrasque si puissante qu'elle l'envoya voler. Le sabre disparu, et elle se retrouva dans les bras d'un de ses hommes de main. Le remerciant, elle vit Taka, riant, parlant d'un "Sumaru"... L'un de ses amis disposait il d'une puissance aussi phénoménale? Pourquoi alors ne lui avait il pas demandé de l'aide pour tuer ce...



Encore une fois, ses réflexions furent éventées (si l'on puis s'exprimer ainsi) par... Des cris. Des tonnes de cris de pokémons. En l'air. Ils sortaient des bâtiments détruits par l'apocalypse nocturne: Roucouls, Ponchiot, Poichigeon, Chovsourir, Mascaiman, Abo, Nosferapti, Tournegrain, Fouinette, Zigzaton.... Des tonnes et des tonnes de pokémon très peu puissant, mais nombreux... La vague de puissance avait du les réveiller. Elle maudit ce "Sumaru". Ce n'était pas le moment: ils étaient dans une avenue large, mais rendue escarpés par les nombreux bâtiments écroulés sur la route.

Si ils voulaient se battre, ils leurs faudrait un terrain dégagé.

Courrez! Il faut trouver une place! Ou une grande avenue non encombrée!

Les Pokémons n'étaient pas encore sur eux, et ils se mirent à courir...

Courant sur les toits de la ville, je virevoltait dans les airs entre chaque bâtiments. Je n'avais rien à craindre de ces monstres, surtout depuis que j'avais ressentis l’énergie cette énergie qui m'avait fait sourire. Je me projeta dans une fenêtre d'un gratte ciel qui ce trouvait en face de moi, lorsque un plein saut je sentis quelque chose me donner un coup ce qui me projeta violemment dans une grande salle sombre. Ayant atterri sur mes pieds l'homme qui ce trouvait sur mon dos, n'avait subit aucune blessure. La salle semblait vide. Mais je savais que ça n'était pas le cas, cet endroit était plongé dans les ténèbres fermant les yeux pour voir les ennemies se dissimulant. Il y avait une dizaine de ces monstres, tous se préparaient à bondir sur moi. Marchant lentement comme si il n'existait pas, tous bondir. Une brise discrète et sec traversa la pièce, lorsque le cour du temps repris tous baignaient dans un bain de sang.

Continuant de marcher lentement comme si de rien n'était, je disparus dans une douce brise. Lorsque j'ouvris de nouveau les yeux, je me trouvait en bas. Voyant Marion se battre, je fis apparaitre mon katana et le projeta sur son ennemie. En lui faisant un légé sourire, mais l'heure n'était pas à la rigolade ces endroit était étroit il nous fallait plus de place. Me tournant vers Oxane l'air de dire, je peux ? Elle me fit un bref signe de la tête, je pris une profonde respiration. J'allais devoir utiliser des éléments que, je n'utilisais plus depuis que j'avais acquis ces pouvoirs.

J'avançais me déplacent à travers le groupe, je joins mes poing concentrant une grande quantité d’énergie. Je pris soin d'isolé tout le groupe de ce que j'allais faire. Je m'éleva dans le ciel lentement,une lueur étrange c'est mise à s’échappe de mon corps.
suivie d'une apaisante lumière blanche, qui parcouru le champ de bataille lentement. C'est alors que un puissant bruit de détonation, débuta où je me trouvais exactement. Je venais d'inversé la gravité, c'est ainsi qu'une puissante onde ce produit et repoussa tout ce qui ce trouvait au tour de moi créant un immense cratère. Je retomba lentement derriere Marion que j'enlaça tendrement tout en lui murmurant "Tu m'effraye vraiment quand tu te bats, je ne te savais pas aussi douée que ça". Je me dissipa tout en rigolant doucement à fin d'apparaitre de nouveau en bas, face à tout le monde. Elle était très forte, maintenant j'avais le conviction qu'elle n'allait pas mourir aussi simplement. Reprenant un air sérieux, je me retourna vers Oxane et lui dit.

Ils en reste encore énormément ne trainons pas ici, Oxane montre nous le chemin je te couvre.

Lorsque les premiers ennemis avaient commencé à apparaitre, Marion avait immédiatement réagie et abbatue plus que sa part d'ennemie avant que la soldatesque commune ait simplement dégainé ses armes. Mais elle laissait les exploits guerriers à Taka, et le groupe entier s'était dispersé. Une dizaine d'hommes avaient fui et n'arriveraient sans doute qu'à se faire tuer s'ils étaient seul. Après que Taka l'ait enlacée, elle s'était de nouveau mise à courir, et avait rapidement trouvé quelques réfugiés. Ce n'étaient pas des guerriers, c'était évident, et ils semblaient plus effrayés qu'autre chose. Un groupe incapable de se battre, en somme.

"Suivez moi." Se contenta t'elle de dire avant de faire demi-tour.

Marion n'était pas une combattante dans l'âme. C'était une ombre, capable de se déplacer en silence n'importe où. Et même si les hommes qui la suivaient étaient bruyants, elle saurait éliminer les ennemis avant qu'ils soient une menace.

S'accroupissant, elle commença à avancer lentement dans les rues en rabaissant sa capuche. Derrière elle, les hommes se grognaient des sous entendus lubriques, mais elle n'en avait rien à faire. Il fallait les protéger, même si c'étaient des déchets. Trois pokemons arrivaient par la droite, et cinq autres, plus loin, par la gauche. Marion fit signe à son "escorte" de s'arrêter, puis retint sa respiration. Sans même voir à quoi ressemblaient ses ennemis, elle en décapita un d'un coup d'épée, en assoma un autre avec le manche de son pistolet et abattit le troisième d'une balle dans le crane. Les cinq autres pokemons se mirent aussitot à courir dans sa direction, mais deux d'entre eux s'effondrèrent, des carreaux d'arbalètes enfoncés dans le crane. Marion ressortit son pistolet, changea de cartouche, et tira sur le pokemon du milieu parmi les trois restants.

Avant même que les flammes se soient éteintes, elle était de nouveau en route pour la place.
Cette fois, elle n'entendait plus le moindre commentaire derrière elle.

Les exploits gravitationnels de Taka avait, de manière totalement anarchique, séparé totalement le groupe. Pas directement, évidemment: seulement, un bâtiment s'était effondré derrière Marion, empêchant le reste du groupe de la rejoindre.

Oxane respira, gardant son calme. Elle indiqua une ruelle au reste du groupes. Ils la suivirent... Mais la ville était tellement modifiée qu'elle ne se reconnaissait plus dans ce fatras de pierres et de débris. Taka avait causé plus de dégâts qu'elle ne l’espérait.

Soudain, le sol se déroba sous ses pieds.

Ce n'était absolument pas logique: les fondation du sous sol ne pouvait pas céder aussi facilement... Elle fit pourtant une chute de plusieurs mettre. En tombant, elle ne pus s’empêcher de tenter de se raccrocher à Taka... Mais elle fit, à la place, tomber le Loup avec elle.

Le tremblement de terre avait déclenché bien plus que sa chute. Des immeubles environnants s'écroulaient, et la ville entière semblait choir autour d'eux; même Taka ne pouvait rien faire. Un Pokémon. Il avait du faire une Ampleur 9 depuis les sous sol. Rarissime...

Mais pas à exclure.

Elle était désormais seule avec Tzado. Blessée. Sa chute lui avait cassé la jambe... Et il faisait noir.

Je me réveilla dans une pièce noircis par le temps, à cause du choc produit par la chute.
Encore un peu sonné, je me releva sans trop de difficultés
La lumière pénétrait par le trou rejoignant la surface, me permettant de distinguer la fille blonde,allongée au sol. J'étais seul avec elle . Je ne comprenais pas ce qu'il c’était passé mais je sais qu'il fallais que j'aille l'aider.. Je commença à la questionner tout en l’examinant attentivement .C'etait une magnifique jeune femme que j'avais devant moi. Blonde au yeux couleur noisette, au teint un peu pale , au formes plutôt généreuses, très finement maquillé . Elle avais la jambe cassée. dans cette état, elle ne pouvais pas se déplacer.

Dis moi, qui est tu et que viens tu faire ici ? Et sais tu où est donc le reste du groupe ?
Que c'est il passé ? Et puis, où sommes nous ?

Je l'assénas de questions tout en commençant à explorer tranquillement le pièce où nous nous trouvions. Elle était plutôt grande mais je ne trouva rien de bien intéressant.
Je commença par soigner les blessures mineures de la filles avec les moyens que je disposais. Je m'occupas ensuite de regarder sa jambe. Elle avais été entaillée par je ne sais quel objet tranchant. Je repris ma forme humaine et déchira un bout de son pantalon pour panser la blessure avant de me poser en face d'elle, a l'attente de réponses a mes questions

Elle attendit longtemps avant que le Loup ne se décide enfin à se réveiller. Elle, elle était couchée sur le dos, la jambe brisée par la chute et la peau entaillée par les gravats. Elle se sentait faible, désarçonné par ce jeune homme loup sans doutes plus fort qu'elle. Au moment ou il se réveillerai, elle serai totalement vulnérable. Elle l'avait vu agir et ne doutait pas de sa bonne fois... Toutefois, elle se savait vulnérable. Et la lourdeur de son sabre, qu'elle lui avait prise pour vaincre Moyade, attestait de sa force...

Son immobilité, sa douleur et la force du jeune homme loup ne lui donnait pas le choix: elle mit en joue son revolver, derrière son dos.

Elle resta silencieuse quand le loup inspecta la caverne d'un pas légèrement titubant (sans doutes était il blessé ou tout au moins sonné par la chute). Idem quand il lui posa ses nombreuses questions. Son revolver 9mm était dans son dos.

Quand, métamorphosé en homme, il s'approcha avec des morceaux de son pantalon dans les mains pour lui soigner sa jambe, elle lui pointa le 9mm sur la tempe. Une vague de remords l'inonda: il avait prouvé sa valeur, elle avait veillé sur lui, s'était sentie proche de lui, Taka ne lui aurait pas donné son sang curatif s'il n'avait pas prouvé sa valeur... Elle les réfutas.

~Ce n'est pas le moment d’être sentimentale, ma vieille... Temps que je n'aurais pas au moins son nom et son éventuel employeur, je ne peux pas lui laisser la manœuvre...~

Son 9mm cessa de trembler. Son regard se fit plus froid. Le jeune homme était à sa merci. Elle invoqua le sabre, pour plus de précautions. Et ils restèrent ainsi, une seconde, une heure, une journée peut-être. Un temps incalculable et silencieux dans la pénombre des sous sols. Oxane ne se décida à parler qu'au moment ou elle fut sure et certaine d'avoir le contrôle total de la situation.

Vous allez me donner votre nom. Le noms des gens pour qui vous travaillez. Vous allez me dire ce que vous êtes, et d'ou vous venez. Asseyez vous, et n'omettez aucun détails.

Elle tenait à sa vie autant qu'à sa virginité: son ton fut froid, et sans équivoque. Elle n'avait jamais fait confiance à personne tout de suite... Ce n'étais pas maintenant qu'elle avait des armes qu'elle allait commencer.

Alors que je commençais à lui soigner la jambe, la fille me collas son revolver sur la tempe.
Sa main tremblais, etait ce à cause de sa douleur ou tout simplement que celle ci avais toujours peur de moi. Malgré sa réaction, je comprenais sa réaction . Je ne pouvais pas lui en vouloir d'être méfiante envers moi . Un long moment passa avant que l'un de nous deux se décide enfin à parler. Elle arrêta de trembler et se fis plus menaçante, plus froide et sur de son geste. Elle fis apparaitre dans son autre main son sabre. Elle etait encore méfiante et déterminée à me faire parler et ce, à tout prix. Je décida donc de faire ce qu'elle ce qu'elle me demanda et m'assis, face à elle, toujours confiant en elle.. Elle ne tirera pas, j'en étais persuadé.

Mon nom est Tzadokiel , je viens de la planète Eden et suis arrivé ici , il y a peu de temps. Je ne connais pas grand chose de mes origines . Et pour faire simple, disons que je suis un homme dont l'âme a été scellé avec celle d'un loup angélique . C'est un peu compliquer, je sais. Ensuite.. .. Je ne dirais pas vraiment que je travail pour quelqu'un. Disons que je suis plutot, son familier. Je veut dire.. Je suis le familier d'un dénommé Nightmare.
Mais, je ne pense pas que tu le connaisses.

Après lui avoir fournis les réponses que la fille me demandais , d'un mouvement lent de la main, je dégageais de ma tempe le revolver qui me menaçait .

Et toi, plutôt que de me menacer avec ton pistolet, parle moi un peu de toi je te pris.

Il semblait confiant. Calme. En fait... Il ne se souciait même pas de l'éventuelle dangerosité de la jeune fille, et décala son arme avec douceur, n'imaginant pas un seul instant qu'elle pourrait tirer... En fait, même si son jeu d'acteur ne trahissait rien, elle soupçonnait cet... Ange-Loup-Familier de lire une sorte d’appréhension dans ses yeux... Elle détestait tuer, c'était vrai. Et même si son expression était froide, ses yeux trahissait ses doutes. Elle avait toujours hais cette faiblesse.

Elle relâcha son bras, gardant tout de même son neuf millimètres à la main, au cas ou... Ce nom, Nightmare, ne lui disait rien qui vaille. Elle ne le connaissais pas, mais quelqu'un au doux surnom de "cauchemar" pouvait il être habité de bonnes intentions? Elle décida d'en avoir le coeur net.

Mon nom est Oxane Elias, fille de Ryan et Luuna Elias, destinée à être l'héritière de le fortune de Samael Elias... Tu en sauras peut être plus, une fois que je pourrais marcher. Si je suis de bonne humeur, cher Tzadokiel.

Elle tendis sa jambe nue et enflée vers lui. Il s'agissait d'un Loup: elle se devait d’être la dominante. L'alpha. Elle afficha une expression de confiance en soit inébranlable; et celle ci eu tout de l’authentique. Car elle savait qu'elle s'en sortirait, avec ou sans lui.

Les jambes nues, le sourire confiant et l'expressions de défi dans des formes mises en valeurs par des vêtements de lycéenne déchirés, le tout dans la pénombre ou seul des yeux ambrés brillaient... N'importe quel homme aurait été troublé par ce spectacle de séduction totalement involontaire pour une fois. Car elle pensait à autres choses....

Ses yeux de loups, verts émeraudes, brillant dans l'ombre des sous sols, enfermés pendant tout ce temps dans la fièvre et la blessure... Et cet étrange sentiment de liaison et d'empathie qui les liaient...

Le silence était tel qu'on pouvait entendre leurs respirations. Leurs coeurs battaient encore lentement. Mais à l'unisson.

Mon nom est Oxane Elias, fille de Ryan et Luuna Elias, destinée à être l'héritière de le fortune de Samael Elias... Tu en sauras peut être plus, une fois que je pourrais marcher. Si je suis de bonne humeur, cher Tzadokiel.

Cette fille, décidément, était vraiment mystérieuse et ça me plaisais. Dans ma tête, je riais de la voir ainsi. Elle voulais me voir obéir à ses ordres, devenir un soumis en quelque sorte.
Cela m'amusais , et je me prêta à son jeu. Je voulais en savoir plus sur elle, et j'étais près à payer cher pour obtenir la fin de mes réponses. Elle n'avais pas l'air méchante , tout chez elle m'inspirais de la confiance . Elle etait confiante en elle et je voyais sa determination. Mieux valais ne pas lui désobéir. De plus, elle avait encore mon sabre et je préférais est maitre des événements. Elle serais capable de l'utiliser pour me faire obéir à ses moindres caprices.
Je fus tiré de cette réflexion quand elle me tendis sa jambe boursouflée. Je la regarda un cours instant . Je n'aimais pas employer ma magie , et encore moins devant une inconnue, mais cependant, je pris ma forme angélique et commença à lui guérir sa jambe du mieux que je pouvais . Ce genre de blessure est trop important et épuisant à soigner pour que je lui répare entièrement. Mais au moins, elle allait pouvoir se déplacer sans mon aide si pour une quelconque raison, je ne me retrouvais plus à ses cotés pour l'aider a se déplacer . Je posa la paume de mes deux mains sur la jambe d'Oxane , lui tirant une petite grimace de douleur, et commença a émettre une très faible lueur blanche au niveau de la blessure.
Ma respiration s’accélérait peu à peu . Je n'etais pas en mesure de la soigner correctement mais je me devais de faire mon maximum, en échange du fait qu'elle avait veillé sur moi pendant mon sommeil .
Une bonne dizaine de minutes s'écoula avant que je ne m'arête. J'étais à ma limite .
Je leva la tête, un sourire au lèvres , la respiration forcée , m’empêchant de parler, et je regarda la fille, d'un air inquiet . J’espérais qu'elle etait a nouveau opérationnelle . Je m'attarda quelques temps , quelques peu troublé, sur les formes voluptueuses de la jeune femme, dont les habits étaient en partit déchirés . Je détourna rapidement le regard et m’allongeas sur le dos, respirant toujours aussi fortement.

La magie de Tzadokiel la traversa avec une force telle qu'elle en eu, dans un premier temps, le souffle coupé d'une douleur vive et brûlante. Toutefois, par la suite, ce fut une sensation de bien-être soulageant qui fit vibrer Oxane. Le soupir de soulagement indiquait que le traitement de choc marchait.

Ce fut son tout premier contact avec la magie, la vrai, la pure. Et ça lui plaisait, de par la douceur de Tzadokiel, qui reconstituait ses os lentement, avec précision, sans toutefois détailler ses soins. Il emboîtait juste les morceaux entre eux, ce qui étais suffisant pour tenir, et ce qui ne faisait pas mal. Toutefois, elle vit que le jeune homme haletait: sans doutes la fatigue due à cette utilisation tamisée de son art.

Dix minutes durant lesquelles Tzadokiel s'épuisa. Au final, tandis qu'Oxane savourait ce cours instant ou la magie s'était en allé de son corps, l'homme loup retomba contre un tas de rocher, épuisé. Il releva la tète, regardant l'état de la jeune femme, puis détourna le regard, rougissant. Il haletait toujours aussi violemment.



Elle plia la jambe, réparée: elle n'avait jamais eu aussi mal, et c'étais peut être pour cela qu'elle ne s'étais jamais sentie aussi bien. Ou, peut-être, étais-ce l'effet de la magie... Ou du jeune homme... Elle se releva pour totalement effacé cette pensée de sa mémoire. Son genoux était encore un peu rigide et sa cheville la picotait légèrement, mais elle n'y pensa pas, et essaya de se concentrer sur l'essentiel: un Pokémon de sol absolument gigantesque se trouvait dans les sous sol, et menaçait de faire s'écrouler la ville.

Ce n'étais pas le moment de dormir.

Elle regarda Tzadokiel, épuisé. Ils DEVAIENT bouger, au plus vite: retrouver Maxwell, Marion et, surtout, Taka, puis partir de Volucité, vers Entrelasque, en passant par Janusia. Elle détacha le sabre de sa ceinture et le lança négligemment sur l'homme loup. Elle sentit le poids de la lame s'enlever. Puis, elle pris la mallette des oeufs, un peu plus loin, rajusta ses vêtements et rangea ses armes. Ses armes... Son sabre pouvait il, par un quelconque moyen, l'aider à retrouver Taka? Elle le vérifierai plus tard. En attendant, il fallait réveiller un peu Tzadokiel. Sans être trop brusque...

Elle le prit sous son bras, et le souleva. C'étais douloureux pour sa jambe, certes, mais ils n'avaient pas le temps de traîner. Lui étaient épuisé, incapable de marcher seul. Temps pis. Oxane marcha pour deux dans les couloirs sombre des sous sol...

Avant d'entendre derrière elle un cri. Un cri que le Pokédex de son père connaissait. Beaucoup trop bien.


Elle alla le plus vite qu'elle put dans le tunnel, mais déjà, le Pokémon enragé l'avait entendu, et tapait sur le sol. Ampleur. Le tunnel tremblait au dessus d'elle...

Heureux.Heureux mais épuisé. Ce sont les deux termes qui définissaient au mieux l'état dans lequel je me trouvais en ce moment. Heureux d'avoir été utile, épuisé par cet effort.
Oxane me rendit mon sourire un bref instant avant de me rendre mon sabre auquel j'étais tant attaché. Soulagement, un autre mot expliquant mes pensées en ce moment .
Oxane , juste après s'être relevée , avais repris son sérieux et commença à s’exciter dans la salle. Je ne voulais pas croire qu'elle avais encore oublier de mentionner la présence d'une créature, aussi dangereuse que le Moyade voir même plus, dans les sous sol de la ville devenu ruine. Elle me releva avec délicatesse du sol et commença à marcher en titubant un peu dans les couloirs sombres des galeries souterraines de la ville . Je compris de suite que mes pensés se révélèrent fondées lorsqu'un cris retentit derrière nous, du fond de la galerie .
Oxane accéléra la cadence du mieux qu'elle le pouvais mais je savais bien qu'a ce rythme, elle ne tiendrais pas le coup. Le sol commença à vibrer sous les coups de cette chose, avant d'entendre avec frayeur que le plafond commençait à céder sous les assauts répéter du monstre. Je ne connaissais pas cette menace , contrairement a la fille, mais on n'avait plus le temps de se poser de questions, juste courir pour tenter de remonter a la surface.
Je me dégagea de l’étreinte d'Oxane et me transforma en loup, avant de la positionner sur mon dos et de filer a toute vitesse dans les galeries. Je m'étais fais un plan très rapidement de la ville quand j'étais arrivé sur les lieux et je sentais que cette effort n'allais pas m'être inutile. Je fonçais a vive allure, sentant la bestiole se rapprocher toujours et encore plus .
Soudainement, j'aperçus au loin , à l'autre bout du tunnel, que la lumière arrivais à passer le plafond qui s'éfritais dangereusement sur nos têtes.Une lueur d'espoir , enfin.
Je n'en pouvais plus de courir ainsi dans une obscurité presque totale, sans trouver un seul moyen de sortir d'ici.Malheureusement, le passage était étroit et hors d'atteinte pour nous deux, je n'étais pas sur de pouvoir l'employer pour s'évader de ce piège mortel dans lequel nous étions tombés. D'un seul coup, sans prévenir, les tremblements cessèrent et je distingua au loin une silhouette énorme se dessiner dans la noirceur des souterrain.

Qu'est ce qu'on fais ? On tente de se trouver une autre sortie ou on tente le tout pour le tout et on combat ensemble ?

Je n’étais guère enchanté d'avoir à combattre dans cette situation mais c'étais les seuls solutions qui s'offraient à nous. Une partit du tunnel s'effondra sous les pas du pokémon , soulevant un nuage important de poussière .
J'attendais une réponse de sa part, la peur ensevelissant peu à peu ce qu'il me restais de courage , mes pensés me projetaient dans le futur, me dévoilant un mort devenue presque certaine pour moi. Elle se refletait dans mes yeux, mais je ne pouvais pas laisser Oxane seul. J'attendais juste d'elle qu'elle fasse le bon choix.

Tzadokiel, ayant repris des forces, se retransforma en loup, et... La pris sur son dos. Avant de se mettre à courir. Elle s'accrocha au poil, tentant de s'habituer aux secousses intenses de la course de Tzadokiel.

Elle vit alors, au loin, une lumière, au bout du tunnel... Toutefois, elle voyait bien qu'il était impensable qu'ils puissent passer à deux. Tzodokiel seul, peut-être.... Mais elle ne tenait pas à finir avec la colonne vertébrale arrachée.

Elle tira sur ses poils pour qu'ils s’arrêtent.

Derrière eux, le gigantesque Pokémon les avaient repérés, et les Ampleurs successives s'étaient stoppées. Il marchait vers eux, sans se soucier des murs de la galerie, détruisant tout sur son passage.

"Qu'est ce qu'on fais ? On tente de se trouver une autre sortie ou on tente le tout pour le tout et on combat ensemble ?"

Le toit de la galerie s'écroula alors, derrière eux, rendant la réponse évidente. La lumière disparu... Enfin, aurait du disparaître. Elle continuait à s'écouler, depuis le monstre... Derrière son sceau...

Le Pokédex de Ryan disait que "Si on enlevait le sceau du monstre, sa puissance devenait incontrôlable." De la puissance magique pure se déverserait... Il finirait par s'épuiser, très peu de temps après. Oxane sourit. Un sourire radieux de gamine. Qui contrastait violemment avec la lueur déterminée dans ces yeux....

Ecoute. J'ai un plan. Quand je te dirais de foncer, tu fonces. Quand je te dirais de sauter, tu sautes. Et quand je te dirais de tourner, tu tournes. Si tu m'écoutes... On devrait s'en sortir. Mais il faudra courir... Très vite.

Le Golemastoc marchait vers eux, à une vitesse lente, mais destructrice. Oxane leva son sabre en l'air: une lumière rosée s'en échappa, et forma comme une flèche vers le monstre... Derrière le monstre. Elle sourit. Elle avait trouvé le moyen de retrouver Taka... Et il n'étais pas au dessus d'eux. Il était dans les sous sol! Elle repris une dose de courage pur, et pointa son sabre devant elle, comme pour lui dire de charger...

Le silence total se fit, un instant. Durant lequel les battements de coeurs des deux jeunes gens s'accordèrent.

MAINTENANT!

Le loup partis au quart de tour. Mais ça ne surpris pas Oxane, qui tenu le coup malgré le martèlement surpuissant des pâtes du Loup. Le sol se détruisait, de plus, sous eux, ce qui faisait bondir le Loup. Tzadokiel étais maintenant a une dizaine de mètres des pieds du monstre...

SAUTE!

Il obéis, et... Oxane sauta du dos de Tzadokiel. Sur le Golemastoc. Surpris, il n'eu pas le temps de réagir quand le sceau se coupa en deux sous la lame indestructible de Taka. Elle réatéri maladroitement sur le sol, en dessous du Golemastoc qui se vidait d'une énergie pure et radiante, détruisant la galerie autour d'eux, mais laissant passer des petits raies de lumière lunaire....

(Pour le sauvetage Marion avait prévu de le faire depuis un moment donc je laisse)