Bonjour à tous ici Roy ~. Bon beh jvais juste vous présenter ma nouvelle fic qui reprendra en fait le système d'un animé/manga que j'ai adoré à savoir Angel Beats!. Je vous conseille de regarder l'animé en entier avant de lire la fic (en cliquant juste ICI) car il y a possibilité de spoil. Sinon bah je vous invite à lire le prologue. Enjoy o/.


Mon nom est Roy et j'ai dix-huit ans. J'aurais pu être un lycéen comme tout le monde sur cette planète mais mon destin en a voulu autrement. Mais pour mieux la comprendre, il vaudrait mieux revenir quelque temps en arrière. Tout commence lorsque j'avais sept ans. Je commençais l'école tranquillement, je ne suis pas un des meilleurs élèves mais je me débrouille pas avoir des notes convenables. Seulement un jour, en rentrant de l'école, un camion déboula à toute vitesse à un carrefour et me renversa, me tapant de plein fouet. On aurait pu croire que j'étais mort sur le coup, mais pas du tout. Je restai six mois dans le coma pour finalement m'en sortir miraculeusement sans séquelle. Je continuai donc ma vie tranquillement comme si rien ne s'était passé. Étant absolument redevable envers les médecins qui s'étaient efforcés de me sauver, je m'étais dirigé vers la médecine, essayant d'être le meilleur dans les résultats scolaires. C'est à l'âge de seize ans que mon terrible destin commença. Je me rendais à mon lycée, comme chaque jour, en train, quand un accident technique arriva. Sur un pont, le train se mit à dérailler avant de faire des tonneaux sur le côté et de chuter dans l'eau, en dessous. Encore une fois, vous l'aurez compris, je ne suis pas mort, comment serais-je arrivé à dix huit ans sinon ? Je fus le seul survivant de cet effroyable accident, par miracle, mon corps inerte avait remonté à la surface en traversant une des vitres qui s'étaient brisés lors du choc. Quelle chance me direz-vous ? Pas vraiment malheureusement. C'est un homme d'une trentaine d'année qui m'avait repêché, quand je me suis réveillé j'étais chez lui, des chaînes au pied. Ne comprenant absolument pas ce que faisait lesdites chaînes, je tentai tant bien que mal d'avancer jusqu'à rencontrer l'homme en question. Il ne fit dire que je devais être redevable envers lui et travaillez gratuitement pour lui. Une bien élégante façon pour dire que j'étais devenu son esclave, n'est ce pas ? Pendant deux ans, je travaillais sans relâche pour cet individu ignoble, recevant une tonne de coup de fouet par jour car, selon lui, je n'étais pas assez efficace. Pourtant un jour j'avais enfin réussi à m'évader, j'avais brisé les chaînes de mes pieds au moyen d'une scie à métaux trouvé complètement par hasard dans l'atelier de mon « propriétaire ». Je courrai, courrai, courrai jusqu'à apercevoir une ville au loin. Enfin, j'allais pouvoir être sauvé et reprendre peut-être une existence normale, enfin pouvoir être soigné et me consacrer à mes études. Mais c'était sans compter sur mon tragique destin qui me rattrapa. Les séquelles de mon accident d'il y a tant d'années se firent ressentirent, d'un coup. Rupture d'anévrisme. Mon corps, inerte, s'écroulait au sol. J'étais mort alors que la possibilité de me sauver de cette vie de chien m'avait été donné.

Peu de temps après, Roy se réveillait dans la cour d'un lycée. En face se trouvait la vitre d'un bâtiment, il en profita pour s'examiner. Ses cheveux étaient toujours de la même couleur, rouge, et son bandeau bleu était toujours en place. Les traits de son visage n'avaient pas non plus changés. Seul sa tenue avait été troquée. Le rouqin était habillé d'un uniforme composé d'une chemise bleue à quatre boutons jaunes et d'un pantalon de la même couleur, alors que ses chaussures étaient en cuir et marron. Il ne comprenait vraiment pas ce qu'il pouvait faire là, ni où il était précisément. Roy en profita pour examiner les lieux. En face de lui se trouvait un large bâtiment d'environ cinq ou six étages, celui où il s'était admirer, Il faisait au moins une bonne dizaine de mètres de long, si ce n'est plus. Visiblement, il s'agissait du bâtiment des premières années. Ensuite, la cour, et de l'autre côté de ladite cour, qui devait un bon cent mètres carré, un autre bâtiment du même style. Celui là était celui des secondes années. En face se trouvait une large piste d'athlétisme non loin d'un terrain de base-ball. Derrière eux se trouvaient un troisième bâtiment semblable aux deux premiers qui semblait être le bâtiment des troisièmes années. Derrière le décédé se trouvait une large salle, c'était le réfectoire, qui, étrangement, avait une petite scène. C'était un endroit peu banal pour y mettre une scène ! A gauche du réfectoire se trouvait une petite bâtisse, l'infirmerie et c'était à peu près tout. Au loin, Roy pouvait aussi voir une petite forêt, derrière le bâtiment des troisièmes années, et derrière ladite forêt, une sorte de brume était présente. On ne voyait rien derrière, comme s'il s'agissait d'un épais brouillard. Une chose était certaine, ce lycée cachait quelque chose. Toujours perdu dans ses pensées, le jeune homme entendit une voix derrière lui, une voix féminine. « Tu ferais mieux d'aller en cours.
- En cours ? »

Se retournant, Roy découvrit une jeune fille d'environ seize ans. Une jolie petite blonde à couettes aux grand yeux, entre le violet et l'indigo, entre un mètre quatre-vingt et un mètre quatre-vingt cinq environ. Ses vêtements était composés d'une jupe blanche, bleu en bas et en haut au niveau du col ainsi qu'au niveau du bout des manches, des collants lui arrivant à la moitié des cuisses et des simples chaussures noires. Elle répéta : « La sonnerie a retenti, tu devrais monter en cours.
- En ... En cours ?
- Oui.
- C'est stupide ! Je viens à peine d'arriver ici et je ne connais même pas ce lycée. On est où ici ? Et d'abord, qui-es tu toi au juste ?
- Où on est ? Dans le purgatoire. Qui je suis ? Aether Zen, la présidente du conseil des élèves.
- Le purgatoire ? Le conseil des élèves ? C'est quoi tout ça, je ne comprend rien du tout !
- Ça veut dire que tu es mort.
- Que … Je suis mort ? C'est complètement insensé, ça doit être un rêve. Oui c'est ça, je me suis évanoui à cause de la douleur et quand je me serais réveillé je serais sûrement dans un hôpital et …
- Tu veux une preuve ?
- Une preuve ? Comment tu veux me prouv... »

Le jeune lycée n'avait même pas eu le temps de finir sa phrase qu'Aether avait sorti une sorte de clé en cristal, rapidement transformer en rapière, lui enfonçant droit dans le cœur. La douleur était intense et réelle. Crachant une gerbe de sang, Roy s'effondra au sol alors qu'elle retirait la lame lentement, partant, le laissant par terre, dans son propre sang. L'étudiant se réveilla quelques minutes plus tard, toujours baignant dans le liquide rouge, se levant avec stupeur. Il tâta de sa main droite l'endroit où la lame était rentré mais rien, seul son habit était troué. Cette fille n'avait pas menti, il était vraiment mort, la preuve étant que la douleur était réelle et qu'il s'était réveillé bien qu'elle lui avait transpercé le cœur. Qui plus est, Roy était bien dans l'autre-monde, ou plutôt dans le purgatoire comme elle avait dit. Regardant l'horizon, le nouveau venu dans ce monde s'était fais une promesse. S'il était dans le purgatoire, il pourrait se venger de cette personne qui avait tracé son chemin, qui lui avait fait subir toutes ces souffrances. Il pourrait se venger … De Dieu, et pour cela, il passerait par cette fille. Elle en connaissait beaucoup trop pour une simple personne. Roy en était persuadé, elle avait un lien avec lui.

Pas mal pour le début, j'aime beaucoup mais need un peu d'aethration (rage de mon jeu de mot en banane ?) Sinon bonne chance pour la suite jeune ours, j’espère que ta fic aura du succès et qu'elle ne finira pas comme un paquet de chips Leader Price au fond d'un tiroir !

C'est le début alors bon y a rien de croustillant pour le moment le temps que l'histoire se mette en place. Le prochain chapitre devrait être plus interessant avec les autres élèves :p.

Squall ---> Content que t'aimes bien et ouais j'essayerais d'aérer un peu plus ^^.

Link ---> Hmm bah certes comme tu l'as dis mais tous les persos vont pas apparaître tous en même temps, ça n'aurait aucun intérêt.

J'aime bien ! Mon perso apparait en premier tralala /wa



Mais j'pense que ca serait plus interessant à la troisieme personne.

Voila j'ai fais comme tu m'as dis Zen pour le prologue, ça enlèvera l'impression d'avoir un héros et des alliés à côté. Je raconterais juste les morts/vie à la première personne, en me glissant dans la peau du personnage.

Wow, une fic spéciale NW. Ça fait un bout de temps que j'en ai pas lu. Eh bien, ça commence bien par la narration. A propos de ça, je ne sais pas comment tu va faire ta narration, car au départ ça commence à la première personne, puis on passe à la troisième personne, c'est vrai que c'est un peu troublant. Je sais pas si tu compte faire ça avec d'autres personnages, mais si tu compte le faire. Tu pourrai faire une troisième personne intérieure, plutôt qu'une première personne. Ça serai un peu moins "choquant" comme changement.

Sinon, ça me tente bien de suivre une fic, bon courage pour continuer.

(PS: Si je suis dedans, j'te donne un cookie, sinon, j'te donne un wookie)

Bah justement Bowser, c'est le but recherché, je veux surprendre le lecteur en cassant les principes de base de l'écriture.

Sur ce je vous invite à lire le chapitre 1


La seule chose que Roy pouvait faire désormais était de suivre les recommandations d'Aether et de vite monter en cours. A en juger par son âge, le rouquin devait faire parti des troisièmes années. Montant quatre à quatre les marches, il arriva devant la salle d'une classe. Ne sachant pas vraiment s'il s'agissait de la sienne il eu la brillante idée … de toquer à chaque porte afin de trouver sa classe. La première tentative fut un brillant échec, la seconde ne fut pas mieux. C'est finalement la troisième qui sera la bonne. Toquant, le professeur dit à Roy d'entrer. Expliquant brièvement son retard, il ne trouva rien de mieux à dire qu'il était avec la présidente du conseil des élèves pour régler deux ou trois choses. A vrai dire, ce n'était pas totalement faux. Sans rien dire de plus, l'étudiant alla s'asseoir dans la rangée du centre, à la deuxième table alors que le professeur reprit tranquillement son cours. La salle était composée ainsi : trois rangées placé les unes à côtés des autres, toutes trois disposant de huit table et chaises ce qui faisait une petite classe de vingt-quatre places. Quatre places étaient encore vacantes, à se demander si l'institution savait vraiment compter. C'est en s'asseyant que Roy se posa cette question. Si c'était la première fois qu'il était venu ici … comment se faisait-il qu'il avait une place dans cette classe ? Comment se faisait-il aussi que le professeur connaissait son nom ? C'était particulièrement étrange. Le rouquin se mit à rapidement à regarder les élèves. Parmi tous les étudiants, Roy en releva deux. Le premier se trouvait sur le côté gauche, au quatrième rang. Il avait des cheveux blond, plutôt courts et très lisses, les yeux indigos brillant légèrement, regardant la fenêtre d'un air maussade. Ou plutôt d'un air totalement blasé. Il se balançait doucement sur sa chaise, les mains posés sur l'arrière de sa tête. Au niveau vestimentaire, il arborait l'uniforme traditionnel du lycée. Le second individu qui interpella l'étudiant fut un garçon assis au premier rang, sur la rangée du milieu, l'air légèrement tendu. Ses poings se serraient de plus en plus alors que sa mâchoire se crispait. Hurlant et tapant du poing sur la table, il se leva subitement.« CA SUFFIT, J'EN AI ASSEZ DE TOUT CA ! J'en ai plus qu'assez de faire comme si tout ça était normal ! Ca fait une semaine, ou deux, je ne sais même plus, j'ai cessé de compter depuis longtemps, que j'ai atterri dans ce lycée sans raison ! Qu'on me rende ma liberté, ou si je suis réellement mort, qu'on me laisse rejoindre le paradis bordel ! 

- Rasseyez-vous immédiatement monsieur Link et cessez d'être aussi grossier, ou prenez-la porte!

- Il a pas tort, moi aussi j'en ai ras le bol, tu vois.

-Vous me tutoyez maintenant, monsieur Gozen ? Sortez d'ici tous les deux, plus vite que ça ! »

Les deux compères se levèrent et quittèrent doucement la pièce. Roy en profita pour vite regarder le fameux Link. Ses cheveux étaient aussi blonds, mais ébouriffés et légèrement en pics. Ses yeux, quant à eux, était d'un bleu très beau. Il était facilement reconnaissable à ses longues oreilles pointues. Pour le reste, il était habillé de la même façon que les autres étudiants, de l'uniforme du lycée. A les entendre parler, ils étaient dans la même situation que lui. Le rouquin se leva brusquement et sortit de la pièce. Il devait absolument leur parler ! Sortant de la pièce, l'ex étudiant en médecine les entendit parler dans le couloir d'à côté. Se mettant au croisement entre les deux couloirs, caché, Roy écouta tranquillement la discussion.« Excuse-moi Gozen, j'avais juré tenir...

- Bah, c'est rien va. Moi aussi j'en ai marre sérieux. D'ailleurs, le nouveau là, avec les cheveux couleur carotte, il est différent non ?

- Je ne sais pas, je ne me suis pas trop posé la question. Tu crois que ce n'est pas un PNJ ?

- Un PNJ ? »

Gozen et Link se retournèrent sur Roy, qui venait d'apparaître derrière eux. Balbutiant quelques excuses, l'elfe semblait perdre ses moyens. Le garçon aux yeux indigos se contenta de poser la main sur l'épaule de son ami, avec un léger sourire.« Laisse, je suis sûr qu'il est différent des autres, je vais tout lui raconter.

- … D'accord, je te fais confiance Gozen.

- Bien, Monsieur Carotte, je vais tout te raconter.

- Je t'écoute … Mais je m'appelle Roy. Je connais déjà vos noms, Gozen et Link c'est ça ? »

- T'es moins bête que t'en as l'air. Bon bref, enchanté Roy. Par où commencer … Tiens, si on commençait par le début ? Ouais ça me paraît être un bon plan. On est arrivé dans ce monde avec Link plus ou moins au même moment, il y a de ça … Deux semaines je crois, j'ai du mal à compter les jours en fait. On a atterrit quasiment au même moment dans la cour du lycée. On se demandait se qu'on pouvait bien faire là. Puis, on a eu la visite de la Présidente du Conseil des Elèves.

- Aether Zen ...

- Ah t'as l'air de la connaître toi aussi.

- Disons que … J'ai pu discuter avec elle.

- Toi aussi tu t'es pris un coup de rapière ?

- … Oui.

- Ils ont des traditions bizarres ici. Enfin bref, on s'est réveillé en barbotant dans notre sang et on a décidé de mener notre enquête. Et c'est il y a exactement trois jours qu'on a découvert ça.

- Ça ? Ça quoi ?

- Attend, je met un peu de suspens.

- De … Suspens ?

- Bah ouais, faut bien intéresser le lecteur non ?

- Hein ? Le lecteur ?

- Rien, laisse tomber. Bref, on a surpris une discussion entre Aether … Et quelqu'un qu'on a pas pu identifier, cacher dans l'ombre.

- Tu veux dire qu'il s'agissait …

- De Dieu oui.

- D … Dieu ?! Et alors, que disait-il ?!

- Quelque chose comme ... »

Gozen leva subitement la tête, l'air pensif. Il tentait de se rappeler les mots exacts des deux personnes. Puis, il regarda à nouveau Roy et reprit la parole :« Maître ils sont enfin arrivés.

- Combien sont-ils ?

- Deux. Des garçons aux cheveux blonds. Ils ont dix-huit ans tout les deux.

- Je vois … Très bien Aether, tu peux te retirer. C'est la première fois que nous accueillons … Des véritables personnes ici. »

Gozen lâcha un soupir, expliquant brièvement que c'était ce qu'ils avaient dits. Roy se contenta acquiescer d'un hochement de la tête. Puis, une question lui vint à l'esprit, une question très indiscrète.« Désolé de vous demandez ça mais … Si vous êtes là tous les deux c'est que vous êtes morts non ? Comment … Êtes-vous mort ? »

Les deux garçons aux cheveux blonds firent une grimace et regardèrent le sol, le regard empli de haine et de tristesse. Le rouquin tenta de rapidement s'excuser mais Gozen bougea sa tête de droite à gauche en disant :« Ce n'est rien, je comprend ta curiosité. Ecoute, que dirais-tu de d'installer dans notre chambre, dans le dortoir ? Les élèves sont rangés par trois alors on aura juste à virer le PNJ et on sera tranquille. On parlera chacun tour à tour de nos morts.

- D'accord. Rendez-vous disons … Quand le soleil sera couché ? 

- Ça me va. Dans ce cas, on se revoit là bas! »

Gozen et Link tournèrent les talons et partirent par les escaliers tandis que Roy rentra en cours, s'excusant auprès du professeur pour cette sortie, prétextant une envie très pressante. La classe se mit à rire pendant cinq bonnes minutes alors que l'étudiant était rouge de honte, s'asseyant sans rien dire. Quel idiot, il aurait pu trouver une meilleure excuse. Les cours passèrent très lentement, du français à l'histoire en passant par la physique. La sonnerie finit par retentir et Roy sortit rapidement. Une fois dehors, il regarda le ciel et se dit qu'il lui restait encore pas mal de temps. L'étudiant en médecine décida d'aller explorer un peu les environs. En passant devin un distributeur, il se prit une canette de soda qu'il but en marchant avant d'arriver à un petit endroit sympathique. A côté de la piste d'athlétisme se trouvait une large étendue d'herbe et Roy s'y laissa tomber paisiblement. Sans s'en rendre compte, il s'endormit lentement. Se réveillant brusquement, il remarqua que le soleil se couchait, laissant petit à petit la nuit dominer. Le rouquin se dirigea rapidement vers les dortoirs et toqua à chaque porte. Dans la précipitation, il n'avait même pas demandé dans quel chambre se trouvait Gozen et Link. C'est au bout de la septième tentative qu'il trouva enfin la bonne chambre. Les saluant de la main, Roy s'assit sur un lit. La pièce était petite, mais disposé d'un lit superposé et d'un lit simple. Un petit bureau au bois et une chaise ainsi qu'une lampe se trouvait dans le coin. Sur ledit bureau se trouvait plusieurs livres de différentes couleurs. Sur le mur du fond se trouvait une petite fenêtre laissant entrevoir la piste d'athlétisme et le bâtiment des troisièmes années. C'était une pièce petite, certes, mais très charmante. Mais si le rouquin était venu ici ce n'était pas pour faire des compliments sur le mobilier. Non, loin de là. Hésitant légèrement, l'étudiant dit :« Et si on entrait … Dans le vif du sujet ? »

Quand il y a le récit, fait des paragraphes plutôt qu'un bloc ça sera plus agréable à lire. Mais c'est le seul inconvénient car tout le reste est vraiment bon à lire, on passe un agréable moment. Continue ^^.

Bah les paragraphes je les fais quand je passe d'un truc à un autre m'enfin là généralement ça parle de la même chose alors j'ai un peu de mal à trouver le moment où il faut couper ^^'. M'enfin merci /o/.

J'ai la même critique que Link aussi, tes chapitres sont trop en bloc. Le dernier paragraphe donne l'impression que ce n'est pas achevé c'est dommage. Tu aurai du séparer la dernière phrase qu reste du bloc. Et j'ai pas trop compris le passage aux écritures en bleu, c'est un flash back?

Sinon oui, à part ça c'est agréable à lire et l'intrigue se déroule pas trop vite, ça donne bien le temps de s'impatienter pour voir la suite, sans pour autant se faire chier.

Alors, LA SUITE !!!

Oui, c'est effectivement un flashback, c'est vrai que ça méritait d'être précisé ou séparé du reste du texte. Mais content que ça te plaise, j'écrirais le chapitre 2 sous peu.

Si je suis pas dans le prochain Chap jte pète ta gueule !

MDR TU POURRAIS DONNER UN AVIS QUAND MÊME CONNARD .

Jte l'ai déjà donné en PV enfoiré !

C'est du bon tout sa mon cher roux`\o/

Je trouve ta fic très sympa à lire, mais comme a dit Link, l'idéale serait de faire des paragraphes ^^.

La suiiiiite ~


Gozen, l'air tout d'abord surpris, finit par rire, un rire plutôt nerveux. Alors que Link allait s'exprimer, le jeune blond l'arrêta net et prit la parole:

« Laisse Link, je préfère commencer. Eh bien, ma mort … »

Je suis né il y a 18 ans de cela. Mes parents m'appelèrent Jonathan et j'ai hérité de mon nom de famille, Gozen. Étrangement, j'ai toujours été connu en tant que et appelé Gozen plutôt que Jonathan. Je ne sais pas ce que mon père est devenu, à vrai dire je n'ai aucun souvenir de lui. Peut-être est-il mort, peut-être m'a-t-il laissé seul avec ma mère. Je n'étais pas un très bon élève mais j'essayais de travailler un tant soit peu afin de poursuivre petit à petit mes études dans le but de devenir un petit artisan. Je ne visais pas très haut mais je voulais tenter de vite travailler pour aider ma mère financièrement, ne s'occupant que de moi sans se préoccuper d'elle. Seulement voilà, à l'âge de 16 ans j'ai attrapé une maladie incurable et très rare. Les médecins ne me donnaient qu'un petit mois à vivre, tout au plus. Je ne pouvais même pas profiter de ce mois, étant donné que je suis resté cloué sur mon lit d'hôpital. J'ai tenu pendant 2 ans pour ma mère, qui venait me voir tous les jours. Elle voulait sûrement me dire qu'elle m'aimait, qu'elle tenait à moi mais le schéma restait le même. Maman arrivait, un bouquet de jonquilles dans les mains qu'elle déposait systématiquement sur le petit bureau situé à ma gauche avant de s'effondrer en larmes pendant une bonne dizaine de minutes avant de me déposer un petit baiser sur le front et de repartir, séchant ses larmes. Chaque jour, toujours la même chose. J'avais envie de la consoler, de la prendre dans mes bras, de lui dire des mots réconfortants, mais j'en étais incapable. Puis un jour, pas de visite, pas de jonquilles de déposées, pas de pleurs, pas de baisers, rien. Pendant un jour, puis deux, puis trois, puis une semaine. Les fleurs commençaient à se faner. J'ai appris par un des médecins que ma mère avait mis fin à ses jours, trop éprouvée psychologiquement de me voir dans cet état. Détruit, je me suis laissé mourir, je quittais ce monde deux jours après.

« Et c'est comme ça que j'ai atterri ici et que je me suis lié d'amitié avec Link. Voilà, tu connais toute l'histoire. »

Roy se tourna en direction de Link, la tête légèrement baissée. Il se sentait réellement mal à l'aise d'avoir posé une telle question très déplacée. Secouant sa tête de droite à gauche, Link reprit en souriant.

« Allons, ne te sent pas mal pour ça. Après tout, tu es le premier non PNJ qui arrive après nous, il est normal de passer par là. Bon, à mon tour je crois. »

Mes parents avaient décidés de faire dans l'original en m'appelant Link. C'est vrai, ce n'était absolument pas commun comme prénom. Outre passé cela, mon enfance était globalement banale. Mes parents étaient relativement fiers de mes brillants résultats scolaire. Ma vie n'était en rien spéciale mais me convenait très bien. J'étais plutôt populaire et ma famille était assez aisée, ce qui me valait une vie très confortable. Du moins, je le pensais. Durant ma première année de fac de lettres, alors que j'avais 18 ans, je retournai tranquillement chez moi, après une dure journée. Je pensai me détendre mais le destin n'en avait pas voulu ainsi. C'est mes parents, attachés et bâillonnés que je trouvai en face de moi, sur une chaise. A peine eu-je le temps de m’effarer que je sentais la froideur d'un canon sur ma tempe. Je n'ai jamais eu le courage de regarder de quoi cet individu avait l'air. D'abord, il entama un rire qui me glaçai le sang. Il prit la parole, de sa voix caverneuse :

« C'est toi leur rejeton ? Eh bien gamin … ça te dit de jouer à un petit jeu ?» 

Sa proposition était simple, du moins en apparence. J'avais 5 minutes pour décider de décider du décès d'un de mes deux parents, afin de me sauver moi et le survivant. Si je ne disais rien, le ravisseur nous tuait nous trois. Comment voulait-il que je tue un de mes deux géniteurs ? Je fixai la pendule et regardai le temps s'écouler lentement. 4 minutes et 36 secondes, les gouttes de sueur commençaient à lentement couler le long de mon front. 3 minutes et 57 secondes, ma gorge se resserrait. 3 minutes et 4 secondes, les gouttes de sueur s'accentuaient et je commençai à lâcher quelques gémissements. 2 minutes et 40 secondes, les larmes accompagnaient les gouttes de sueur. 1 minute et 48 secondes, les sanglots s'ajoutaient à leur tour. 1 minute et 1 seconde, je me mis à trembler de toute part. 27 secondes, je tombais à genou, sans qu'aucun son ne puisse sortir de ma gorge. 5 … 4 … 3 … 2 … 1 … ma dernière vision a été celle du sang de mes propres parents me gicler sur le visage.

«Voilà, tu sais tout ...  »

Roy baissa la tête, tandis que Link se retenait de ne pas céder à ses émotions et pleurer à chaudes larmes. Ces souvenirs, imprégnés à vie dans sa mémoire, qu'il tentait chaque jour de chasser de son esprit, étaient tellement douloureux. Le rouquin continua le macabre échange en expliquant à son tour sa mort, ses successives accidents et les derniers instants de sa vie. Il releva lentement la tête, le regard empli de tristesse et dit :

 « Depuis que je sais où je me trouve … je me suis fais une promesse. Me venger de celui qui a décidé de mon destin. De … Dieu. Vous avez aussi eu un destin très malheureux alors … Me suivez-vous ?»

Link ne répondit pas, mais Gozen se leva, lui donnant une petite tape amicale dans le dos en souriant. Il dit par la suite :

« Je pense qu'on a tout les trois une revanche sur la vie à prendre et … Il faut mieux se serrer les coudes dans ses situations. Je pense parler pour mon camarade et dire qu'on te rejoins avec plaisir. Nous formons tous les trois le … Le … Herm, j'ai aucune idée de ce que nous formons, mais nous le formons. »

Les trois compères se mirent à rigoler, profitant du moment présent comme ils n'avaient pu le faire auparavant. Un silence de quelques secondes s'en suivit, avant que Roy reprenne la parole.

« Pourquoi pas le SSS ?

- Le SSS ?

- Le Shinda Sekai Sensen, le Front de l'Au-delà

- ... ouais, ça a de la gueule. Okay, alors, nous formons désormais le SSS, le Shinda … le truc que Roy a dit, quoi »

Levant fièrement le bras, poing fermé, les trois compères sentirent un élan d'espoir les motiver. Roy finit par s'installer dans la chambre de Gozen et Link, faisant un lit avec un matelas et les couvertures qui traînaient dans le placard. Chacun s'endormit en songeant à ce qu'ils venaient de créé, à ce qu'il allait créé et à leur revanche. Leur véritable vie pouvait enfin commencer.

Vraiment dommage que la fréquence d'apparition des chapitres soit si basse, parce que y a vraiment de quoi faire une fic mais super intéressante et prenante ! Le personnage de la mère de Gozen, est un personnage à exploiter, je pense. Ce serait vraiment bien de la retrouver plus tard, dans une situation difficile. Maman à combattre ou à sauver, une sorte de défi. Enfin je te laisse imaginer ^^.
Par contre pour l'histoire de Link je trouve ça un peu plus grossier. C'aurait mérité beaucoup plus de détails sur les ravisseurs et le pourquoi du comment (même si tu comptes, j'imagine, le dévoiler petit à petit).

Je mise vraiment sur cette fic, ça peut être juste fascinant à lire, mais soit plus réactif !

C'est damn epique /o/ !


Mais trop court éoè ...


Ca mérite plus de détails, comme l'a dit Link, mais il est bon d'être progressif par moment. Voir Gozen humain avec des problèmes d'humain, ca me fascine ...