YEAH!
J'ouvre un nouveau topic pour Warp. En effet: la première version n'était qu'une fic pour un concours. La deuxième version... C'est un rève qui se concrétise. Celui de pouvoir, un jour, vivre de mes écrits.
Mais ce n'est absolument pas la version définitive. Car je VOUS demande de m'aider.
De guetter les imperfections.
Les incohérences.
Pour me permettre de corriger.
Pour atteindre la perfection.
Et je vise Gozen. Oui, shui un fou. T'as intérêt à le lire, mon pote.
Je balance l'intro et le chapitre 1.
Introduction de l'auteur : La trame de la narration.
Flap…. Flap…. Flap….
Le lustre tournant du bar marque le rythme du temps. Un battement. Une seconde. Une seconde. Un battement. C’est simple. C’est la chose la plus simple qui soit. Le cycle du temps. Le vieillissement. L’avancée sur cette Ligne.
L’espace et le temps. Deux notions si liées. Vous ne pouvez pas savoir a quel point, n’est-ce pas ? Je vous comprends, vous savez. Vous ne connaissez pas le Warp, vous. Oh, non, sûrement pas.
Flap…. Flap…. Flap….
Cette histoire s’est vraiment passée. Enfin, pour moi, elle s'est passée. Disons que tout est relatif, même le temps. Pour vous, elle n’a même jamais eu lieu, ou plutôt elle s’est déroulée alternativement entre les temps et sur une autre Ligne.
Je parle. Je parle. Vous ne comprenez rien. C’est désolant de savoir que vous ne comprenez rien.
Flap…. Flap…. Flap….
Mon nom est Basil. Je suis un des rares protagonistes de cette histoire à me souvenir parfaitement de ce qui s’est passé ; par rapport au temps non relatif du Warp, tout du moins, vous m’aurez compris... Je suis donc le seul véritablement qualifié pour réunir ces écrits, ces films, ces témoignage de manière cohérente, les synthétiser, et vous conter cette formidable épopée.
Étrangement, c’est ce lustre tournant, dans ce bar, qui m’a donné l’envie de prendre la plume et de tenter de vous emmener dans les origines de notre univers, tels que vous le connaissez. Enfin, dans lequel vous vivez, tout du moins. C’est l’univers a une assez grande échelle d’on je vous parle ; un univers au-delà même des bordures de l’univers. Oui, je sais, c’est abstrait. Même moi, je m’y perds. C’est impossible de tout réaliser quand on est un humain. J’ai appris à m’y faire.
A travers mon récit, je tenterai de vous y habituer, à cette relativité de l’être.
Flap…. Flap…. Flap….
Enfin… « Mon » récit, c’est assez vite dit. Je ne suis pas le protagoniste principal de cette aventure. Je ne suis que secondaire. Ainsi, je ne vais pas intervenir, dans ce roman ; je ne suis qu’un lien ; je ne fais que réunir de la documentation et des fragments de mémoire. Je vais donc les laisser parler, ces morceaux de rien, ces pièces de puzzle qui, ensemble, forment l'histoire.
La vérité, au delà du temps, au delà des époques, sur d'autres lignes, des contrées au delà de votre univers. La vérité. Celle du Warp.
Chapitre 1 : Inclure les personnages principaux: carnet de bord, entre autre.
22 fevrier (matin)
Voila. C'est parti. Je lance un carnet de bord. Quand j'y pense, j'ai surement l'air d'une gamine de 5 ans. C'est ce que me dirais mes potes en tout cas. Mais bon, je suis pas sur qu'on puisse parler de potes: y'en a pas un seul que je connaisse vraiment. Ou qui me connait...
Quoique, me connaitre vraiment, ça doit pas être trop difficile.
J'ai toujours été un peu banal. Sauf que j'écris un carnet de bord... Enfin, j'ai vu une fois, dans une BD sur internet qu'un type m'a montré, qu'un carnet de bord et un journal c'était pas la mème chose. J'en doute, mais bon... Enfin bref. Je crois qu'il faudrait que je dise qui je suis, au cas ou, je sais pas, qu'Alys retrouve le carnet ou je dis plein de chose gentille sur elle, qu'elle voit... Ok, je me fait des films. Mais a quoi d'autre sert ce carnet? Je ne pense pas avoir acheté pour rien ce truc... Si?
Je me perd dans mes conneries. On va partir sur une base fixe avant de dériver complètement dans des délires de malade psychopate. En principe, la première page d'un carnet de bord, ça sert a se présenter.
Donc... Je sais pas trop quoi dire sur moi. Bah mon nom, c'est logique. J'aurai pas du prendre un stylo, je peux pas effacer mes conneries... Et puis je m'en fou, personne le lira, ce carnet alors merde, je fais ce que je veux!
Bref.
Mon prénom: Thibault.
Mon nom: Larouturou
Mon age: 16 ans
Mon genre: masculin.
Mon physique: sans interet.
Je sais pas si je dois trop dévelloper mon physique. C'est la gueule d'un mec de 16 ans, brun au cheveux court, les yeux bleu mais pas trop bleu, bleu un peu caca, vous voyez, enfin je pense... Je crois avoir tout dit. Ah, si, quand mème: j'ai pas une carrure de Chuck Norris. Je suis assez petit et assez maigre, mais assez gros, enfin je suis normal... Trop normal... Je dois considérer ça comme un complexe? Non, j'ai rien a complexer, en fait je suis normal, c'est assez complexant, mème si je sais pas si ce mot existe... C'est pas grave.
Je vais y aller et je continuerai ce soir, parce que là j'ai cours.
~
22 février 2009, 8h00
Ce garçon m'a encore regardé bizarrement, hier. Il a encore rougi. Je ne sais pourquoi il me regarde comme ça; je déteste qu'on me regarde. J'aurai voulu naître laide, qu'on ne me regarde pas.
Salim m'aurait il regardé si j'avais été laide?
Aujourd'hui, je vais m'habiller comme j'aime, pas comme les gens m'aiment. Je ne veux pas qu'on m'aime. Je veux rester en paix. On me prend pour une folle? Temps pis. Je veux qu'on me prenne pour une folle...
D'abord, aller m’empiffrer. Avec un peu de chance, je deviendrais grosse. Une bonne grosse noire. Conchita. Voila. Je veux qu'on m'appelle Conchita. Je mettrais un foulard, un tablier, et je laverai les vitres du lycée, avec la langue s'il le faut, tant pis, je m'en fiche, temps qu'on ne veux pas me regarder, me regarder avec ses yeux remplis de crainte et d'admiration, qu'on ne me regarde pas, tout simplement...
Non, le mieux, c'est que j'aille voir ce garçon, tout à l'heure, que je lui dise d’arrêter de me regarder, que je le fasse passer pour un pervers... Oui, c'est ça. On est dans le bus, ensemble, et tout les matins, il est bondé... Et je lui fait comprendre que je ne veux pas qu'il me regarde, en faisant croire qu'il m'a "touché", par exemple...
Je vais me faire remarquer, si je fais ça...
Et puis, je sais pas si je vais le reconnaitre. Il a tellement l'air d'un "monsieur tout le monde"... Je vais sans doute me tromper de personne.
Enfin, qui ne tente rien n'a rien.
~
22 février (soir)
J'ai oublié d'écrire un truc. Un truc important. LE truc du pourquoi j'écrit un carnet de bord. Cette fille. Alys Newman.
Je suis dans sa classe. Elle est super jolie. Une super jolie metis, avec des yeux bizarre, des yeux violets. Je crois que je suis le seul a regarder ses yeux, enfin, je les ais vu tout a l'heure... Les autres, quand je leurs en est parlé, de cette fille, ils m'ont dit "Ouais, elle est bonne, mais elle est space...".
Elle est bonne mais elle est space.
J'ai jamais compris comment ces mecs voyaient les filles en général, c'est la seule discipline ou je me démarque... J'ai fait comme les autres, sur le moment, j'ai ris. Je suis con. Les mecs ne regardent pas les yeux des gens. Ya que moi qui regarde les yeux des filles. C'est surement pour ça que je suis jamais sortit avec personne, les meufs veulent qu'on leurs regarde le cul, c'est évident, inconsciemment c'est ce qu'elle veulent, je crois...
C'est la première fois que je vois des yeux violets. Je me demande si c'est des lentilles... Non, elle met des lunettes, en cours. Ce serais des lentilles esthétique, alors... Mais non, elle met mème pas de maquillage. Elle veux mème pas que je la regarde. C'est bizarre, elle tourne la tète, tout a l'heure, elle est partis, presque en fuillant...
Ce matin, elle n'était pas dans le bus. J'aurais voulu lui demander des trucs... Je sais pas si j'aurais pu. Ce qui est sur c'est que je peux pas au lycée, il y a trop de monde...
Ma soeur vient me dire qu'on mange. J'y vais...
~
22 février 2009, 20h15
Mais quelle pauvre fille! Je suis partie en retard, ce matin, à vouloir m’empiffrer. J'ai loupé le bus qu'il prend... Et en plus, cet abruti m'a bousculé, dans un couloir, et il a vu mon visage... Je déteste qu'on regarde mon visage, je vais le tuer. Je suis sur qu'il l'a fait exprès! Juste pour me toucher, ce, ce... Pervers! Je déteste les hommes! Je déteste leurs regards! Je déteste leurs mains! Je...
J'ai encore pleuré. Pourquoi je pleure quand je m'énerve?
Ma tante m'a dit que je devrai bientôt allez voir un psy "un peu spécial". L'autre jour, je l'ai frappé, c'est logique qu'elle ai peur, qu'elle ne me parle plus, ne me regarde plus... Ils me prennent tous pour une folle. Pour une sorte de monstre. C'est pour ça qu'il me regarde, ce Thibault, j'en suis sure...
Salim ne me prennait pas pour une folle.
Mais Salim n'est plus là.
...
Ses yeux étaient bleus. Bleus comme la mer. Et il regardait MES yeux, mes yeux à moi... Je n'aime pas qu'on regarde mes yeux. Quand un homme regarde mes yeux, il... Disparaît.
Je porte malheur, peut-être...
~
Rapport de mission n°R348:
Menée par: Equipe des forces de redressement S403.
Paradoxe créé le: 23 mars 2013 Par: Vespuchi Anton, Irlandais d'origine Italienne, 45 ans
Type: Dérèglement familial.
Vespuchi, soldat de la première guerre Intermondiale, tombe dans un portail et se réceptionne en mars 2013. Orphelin de père, celui ci tente de sauver le sien, mort dans un accident de voiture, ce qui aurait très bien pus causer un accident on ne peux plus fâcheux: non seulement il transportait sur lui les armes Nife et l'équipement d'un soldat, mais il ne parlait pas tout à fait la même langue que sa famille.
Nous l'avons donc intercepté dans une gare de Glengariff, en Irlande, et l'avons "éliminé", sa disparition n’entraînant pas de conséquences majeures sur la Ligne.
~
"Comment l'ont-il tué?
-Ce n'est pas mentionné sur le rapport, monsieur le Juge, mais ils m'ont certifiés une mort discrète par étranglement. Ils l'ont brulés, et ont réquisitionnés les équipements.
-Parfait. Tu peux sortir, Basil."
Le Juge, comme a son habitude, ne m'avait pas adressé un seul regard. Je savais que c'était un signe de contentement; mais seul mes années d'expérience pouvaient me le dire. Je me demande encore si quelqu'un d'autres que moi, ou Arnold, pouvaient comprendre le Juge; mais personne, je pense, n'avait véritablement envie de le comprendre temps son allure inspirait la crainte et le respect.
Rien que sa stature n'était pas rassurante: personne n'aurait osé prendre ses exactes dimentions, mais il aprochait assez facilement les deux metres cinquante pour un metre d'épaules. Et encore, au niveau de la tète seulement: le Juge était bossu, et son excroissance augmentait sa taille d'au moins 20%. Cette stature imposante tranchait avec son maintient gracieux, presque dansant: le Juge était le créateur d'une instition chargée de la protection de la race humaine dans son ensemble, ce qui n'était pas rien. Pourtant, surement faute de trouver des vêtements à sa taille, il n'était vétu que de haillons, de loques trouées et délavés, pendant sur sa bosse et sa tête; son épaisse barbe noire, peu peignée, renforçait sa silhouette d'ombres, de masse noire et sale. De loin, on pouvait croire à un fantome.
Il suffisait pourtant de croiser son regard pour se rendre compte de sa présence: son allure de spectre n'était qu'un leurre. Ses grands yeux verts, légèrements éteints par l'age avancé de ce vestige d'humain, étaient la seule trace de couleur dans cette peau délavée et ses formes ombreuses. Une étoile couleur de flamme se distinguait au centre de l'un d'eux, a la place de la pupille, ce qui renforçait cette impression de malaise, d'embarras grandissant, quand on restait en sa présence, renforcé par l'éclairage de la pièce; en fait éclairée seulement par les multiples panneaux et écrans acrochés aux murs.
Je lui obéis; il avait l'air absorbé par quelque chose. Surement la vie d'une personne, ou du moins un passage de sa vie. Ses écrans montraient en effet un jeune homme d'envirron 15 ou 16 ans, aux yeux bleux foncés et aux cheveux bruns, au visage anguleux et quelque peu déformé par quelques boutons typiques de cet âge.
Il semblait se prendre un savon par une jeune fille habillée comme un homme.
Je ne pus m’empêcher de sourire. Sous les dehors menaçants du Juge se cachait une sorte de lutin farceur, un éternel enfant observant avec curiosité la vie des hommes de tout les âges comme on pourrait, par exemple, aller dans un cinéma du 21 ème siècle. Il restait reclus dans sa petite pièce au sommet de la Station, le QG de la Brigade, et regardait des lieux de la Ligne pendant des heures sur ses écrans. Le monde des humains le fascinait encore, malgré le fait qu'il ai quitté le temps des Hommes depuis des temps immémoriaux.
Peut-être étais-ce pour celà qu'il avait créé la Brigade. Il voulait peut-être que son film dure le plus longtemps possible, qu'il ne perde pas la mémoire du temps ou, comme nous autre, il était parfaitement humain.
~
23 février 2009, 19 h 45.
J'ai essayé de lui parler, aujourd'hui. Je lui ai demandé de ne plus me regarder. Je lui ai demandé de ne plus me voir.
Il ne m'a pas répondu dans un premier temps. Ses amis n'étaient pas loin. Lui voulait me regarder dans les yeux, me montrer qu'il n'avait pas peur, qu'il était un "homme" et qu'il ne savait pas de quoi je parlais; il en était parfaitement incapable.
Je lui ai crié dessus.
J'ai crié sur ses amis.
Un de ses amis m'a crié dessus.
Tous ses amis m'ont crié dessus.
Je leurs ai crié dessus.
Il avait vraiment l'air désolé. Mais il m'a crié dessus.
Je lui en ai mis une. Il est tombé au sol, sans comprendre. Je ne comprenais pas non plus. C'était partit tout seul. Un pur réflexe.
Les larmes coulaient tandis que je me jettais sur lui. Il ne se défendait qu'assez peu. Il ne voulait pas perdre la face, mais il ne voulait pas me faire mal non plus. Ses amis nous entouraient, criaient tels des chiens enragés, tels des animaux. Ils voulaient du sang.
Longtemps que je ne m'étais pas déchainé sur quelqu'un, comme ça. Je pleurais et je frappais en même temps. Toute la frustration de ses dernieres années. Partie. Sur Thibault Larouturou.
Chez le proviseur, je me sentais bien. Je ne l'écoutais qu'à moitié. Il ne m'a pas embété plus que ça, dés qu'il a vu mes résultat scolaires et mon impecable dossier.
Pour la première fois depuis plusieurs années, je me suis sentit bien... Mais ça ne va pas durer, j'en suis persuadée.
Demain, je vais voir ce "Psy un peu spécial". C'est un autre groupe nominal pour dire "Psychiatre". Je ne veux pas. Je vais être "fascinante", "incroyablement intelligente", j'aurais des "difficultés d'intégration"... Cette fois, il va pousser le vice encore plus loin: "Troubles de personnalité", "dangerosité pour ses proches", "troubles infantiles"... Je sais déjà tout ça. Je connais Freud. Tout le monde connait Freud, maintenant. Ils nous ressortent et nous rabachent encore et toujours les mêmes théories.
Je suis folle, et je le revendique. Non, pas exactement folle. Différente. Mais de toutes façon, pour eux, ce n'est qu'un euphémisme.
Lui ne me considère pas comme folle.
Deux fois que je croise son regard et c'est toujours le même bleu marine, un bleu hésitant, entre le noir et l'azur, comme lui, hésitant, suivant un groupe par dépit sans pouvoir totalement le suivre. Il n'est plus si banal.
Il me regarde. Dans les yeux. Il était au sol, et il me regardait. Dans les yeux. Je le frappait. Il avait l'air de n'en avoir rien à faire...
Je n'aurais pas dus le frapper. Je ne me sens pas bien pour lui... Je m'excuserai, demain. Si j'arrive a lui parler seul a seul. Je ne le vois jamais s'éloigner du groupe. Il veux se fondre dans la masse...
Quand au Psychatre.... Je ne sais pas quoi faire. Si je vais le voir, qui sait ce qu'il peux m'arriver? Ils peuvent tout a fait m'interner... Je ne veux pas.
~
24 février (matin)
Elle a voulu me parler. Je n'ai pas su quoi lui dire. Les autres ont répondus pour moi. Ça a pété.
Ils font vraiment chiez. C'est vraiment une belle bande de merde. Je ne sais même pas pourquoi je leurs parle. Pour fuir, sans doutes. J'aimerais leurs dire que ce sont des fils de pute, que je voudrait qu'ils crèvent... Je suis pas foutu de leurs parler. C'est quoi, parler? Dire ce qu'on pense? Je sais surement pas parler, alors...
Elle, elle sait.
C'est ça qui me fascine, peut-être. Que j'aime. Et ses yeux, bien sur. Je les ais vus. Je me suis plongé dedans. Et je ne sentais plus les coups. C'est bizarre, quand mème, de plus rien sentir. J'avais l'impression d'avoir un morceau de viande a la place du corps...
Par contre, c'est la première fois que je vais chez le proviseur. Et c'est vraiment bizarre, cette tension...
Je ne me suis jamais fait remarquer. J'ai jamais vraiment eu d'ennuis. En une journée, j'ai eu plus d'emmerdes que j'en ai eu dans toute ma vie. C'est bizarre.
Je sais pas vraiment si ça me plait.
Par contre, je suis à la bourre. Donc j'y go.
~
24 février 2009, 15h37
Je ne rentrerai pas chez moi, aujourd'hui. Je ne veux pas voir ce Psychiatre. Je sais qu'il va me prendre pour une folle. J'ai toujours été différente. Je ne veux pas qu'on m'interne. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est être enfermée. Je ne le sup_____________
La page s’arrête là. Un grand trait la cerne de part en part.
J'ouvre un nouveau topic pour Warp. En effet: la première version n'était qu'une fic pour un concours. La deuxième version... C'est un rève qui se concrétise. Celui de pouvoir, un jour, vivre de mes écrits.
Mais ce n'est absolument pas la version définitive. Car je VOUS demande de m'aider.
De guetter les imperfections.
Les incohérences.
Pour me permettre de corriger.
Pour atteindre la perfection.
Et je vise Gozen. Oui, shui un fou. T'as intérêt à le lire, mon pote.
Je balance l'intro et le chapitre 1.
Introduction de l'auteur : La trame de la narration.
Flap…. Flap…. Flap….
Le lustre tournant du bar marque le rythme du temps. Un battement. Une seconde. Une seconde. Un battement. C’est simple. C’est la chose la plus simple qui soit. Le cycle du temps. Le vieillissement. L’avancée sur cette Ligne.
L’espace et le temps. Deux notions si liées. Vous ne pouvez pas savoir a quel point, n’est-ce pas ? Je vous comprends, vous savez. Vous ne connaissez pas le Warp, vous. Oh, non, sûrement pas.
Flap…. Flap…. Flap….
Cette histoire s’est vraiment passée. Enfin, pour moi, elle s'est passée. Disons que tout est relatif, même le temps. Pour vous, elle n’a même jamais eu lieu, ou plutôt elle s’est déroulée alternativement entre les temps et sur une autre Ligne.
Je parle. Je parle. Vous ne comprenez rien. C’est désolant de savoir que vous ne comprenez rien.
Flap…. Flap…. Flap….
Mon nom est Basil. Je suis un des rares protagonistes de cette histoire à me souvenir parfaitement de ce qui s’est passé ; par rapport au temps non relatif du Warp, tout du moins, vous m’aurez compris... Je suis donc le seul véritablement qualifié pour réunir ces écrits, ces films, ces témoignage de manière cohérente, les synthétiser, et vous conter cette formidable épopée.
Étrangement, c’est ce lustre tournant, dans ce bar, qui m’a donné l’envie de prendre la plume et de tenter de vous emmener dans les origines de notre univers, tels que vous le connaissez. Enfin, dans lequel vous vivez, tout du moins. C’est l’univers a une assez grande échelle d’on je vous parle ; un univers au-delà même des bordures de l’univers. Oui, je sais, c’est abstrait. Même moi, je m’y perds. C’est impossible de tout réaliser quand on est un humain. J’ai appris à m’y faire.
A travers mon récit, je tenterai de vous y habituer, à cette relativité de l’être.
Flap…. Flap…. Flap….
Enfin… « Mon » récit, c’est assez vite dit. Je ne suis pas le protagoniste principal de cette aventure. Je ne suis que secondaire. Ainsi, je ne vais pas intervenir, dans ce roman ; je ne suis qu’un lien ; je ne fais que réunir de la documentation et des fragments de mémoire. Je vais donc les laisser parler, ces morceaux de rien, ces pièces de puzzle qui, ensemble, forment l'histoire.
La vérité, au delà du temps, au delà des époques, sur d'autres lignes, des contrées au delà de votre univers. La vérité. Celle du Warp.
Chapitre 1 : Inclure les personnages principaux: carnet de bord, entre autre.
22 fevrier (matin)
Voila. C'est parti. Je lance un carnet de bord. Quand j'y pense, j'ai surement l'air d'une gamine de 5 ans. C'est ce que me dirais mes potes en tout cas. Mais bon, je suis pas sur qu'on puisse parler de potes: y'en a pas un seul que je connaisse vraiment. Ou qui me connait...
Quoique, me connaitre vraiment, ça doit pas être trop difficile.
J'ai toujours été un peu banal. Sauf que j'écris un carnet de bord... Enfin, j'ai vu une fois, dans une BD sur internet qu'un type m'a montré, qu'un carnet de bord et un journal c'était pas la mème chose. J'en doute, mais bon... Enfin bref. Je crois qu'il faudrait que je dise qui je suis, au cas ou, je sais pas, qu'Alys retrouve le carnet ou je dis plein de chose gentille sur elle, qu'elle voit... Ok, je me fait des films. Mais a quoi d'autre sert ce carnet? Je ne pense pas avoir acheté pour rien ce truc... Si?
Je me perd dans mes conneries. On va partir sur une base fixe avant de dériver complètement dans des délires de malade psychopate. En principe, la première page d'un carnet de bord, ça sert a se présenter.
Donc... Je sais pas trop quoi dire sur moi. Bah mon nom, c'est logique. J'aurai pas du prendre un stylo, je peux pas effacer mes conneries... Et puis je m'en fou, personne le lira, ce carnet alors merde, je fais ce que je veux!
Bref.
Mon prénom: Thibault.
Mon nom: Larouturou
Mon age: 16 ans
Mon genre: masculin.
Mon physique: sans interet.
Je sais pas si je dois trop dévelloper mon physique. C'est la gueule d'un mec de 16 ans, brun au cheveux court, les yeux bleu mais pas trop bleu, bleu un peu caca, vous voyez, enfin je pense... Je crois avoir tout dit. Ah, si, quand mème: j'ai pas une carrure de Chuck Norris. Je suis assez petit et assez maigre, mais assez gros, enfin je suis normal... Trop normal... Je dois considérer ça comme un complexe? Non, j'ai rien a complexer, en fait je suis normal, c'est assez complexant, mème si je sais pas si ce mot existe... C'est pas grave.
Je vais y aller et je continuerai ce soir, parce que là j'ai cours.
~
22 février 2009, 8h00
Ce garçon m'a encore regardé bizarrement, hier. Il a encore rougi. Je ne sais pourquoi il me regarde comme ça; je déteste qu'on me regarde. J'aurai voulu naître laide, qu'on ne me regarde pas.
Salim m'aurait il regardé si j'avais été laide?
Aujourd'hui, je vais m'habiller comme j'aime, pas comme les gens m'aiment. Je ne veux pas qu'on m'aime. Je veux rester en paix. On me prend pour une folle? Temps pis. Je veux qu'on me prenne pour une folle...
D'abord, aller m’empiffrer. Avec un peu de chance, je deviendrais grosse. Une bonne grosse noire. Conchita. Voila. Je veux qu'on m'appelle Conchita. Je mettrais un foulard, un tablier, et je laverai les vitres du lycée, avec la langue s'il le faut, tant pis, je m'en fiche, temps qu'on ne veux pas me regarder, me regarder avec ses yeux remplis de crainte et d'admiration, qu'on ne me regarde pas, tout simplement...
Non, le mieux, c'est que j'aille voir ce garçon, tout à l'heure, que je lui dise d’arrêter de me regarder, que je le fasse passer pour un pervers... Oui, c'est ça. On est dans le bus, ensemble, et tout les matins, il est bondé... Et je lui fait comprendre que je ne veux pas qu'il me regarde, en faisant croire qu'il m'a "touché", par exemple...
Je vais me faire remarquer, si je fais ça...
Et puis, je sais pas si je vais le reconnaitre. Il a tellement l'air d'un "monsieur tout le monde"... Je vais sans doute me tromper de personne.
Enfin, qui ne tente rien n'a rien.
~
22 février (soir)
J'ai oublié d'écrire un truc. Un truc important. LE truc du pourquoi j'écrit un carnet de bord. Cette fille. Alys Newman.
Je suis dans sa classe. Elle est super jolie. Une super jolie metis, avec des yeux bizarre, des yeux violets. Je crois que je suis le seul a regarder ses yeux, enfin, je les ais vu tout a l'heure... Les autres, quand je leurs en est parlé, de cette fille, ils m'ont dit "Ouais, elle est bonne, mais elle est space...".
Elle est bonne mais elle est space.
J'ai jamais compris comment ces mecs voyaient les filles en général, c'est la seule discipline ou je me démarque... J'ai fait comme les autres, sur le moment, j'ai ris. Je suis con. Les mecs ne regardent pas les yeux des gens. Ya que moi qui regarde les yeux des filles. C'est surement pour ça que je suis jamais sortit avec personne, les meufs veulent qu'on leurs regarde le cul, c'est évident, inconsciemment c'est ce qu'elle veulent, je crois...
C'est la première fois que je vois des yeux violets. Je me demande si c'est des lentilles... Non, elle met des lunettes, en cours. Ce serais des lentilles esthétique, alors... Mais non, elle met mème pas de maquillage. Elle veux mème pas que je la regarde. C'est bizarre, elle tourne la tète, tout a l'heure, elle est partis, presque en fuillant...
Ce matin, elle n'était pas dans le bus. J'aurais voulu lui demander des trucs... Je sais pas si j'aurais pu. Ce qui est sur c'est que je peux pas au lycée, il y a trop de monde...
Ma soeur vient me dire qu'on mange. J'y vais...
~
22 février 2009, 20h15
Mais quelle pauvre fille! Je suis partie en retard, ce matin, à vouloir m’empiffrer. J'ai loupé le bus qu'il prend... Et en plus, cet abruti m'a bousculé, dans un couloir, et il a vu mon visage... Je déteste qu'on regarde mon visage, je vais le tuer. Je suis sur qu'il l'a fait exprès! Juste pour me toucher, ce, ce... Pervers! Je déteste les hommes! Je déteste leurs regards! Je déteste leurs mains! Je...
J'ai encore pleuré. Pourquoi je pleure quand je m'énerve?
Ma tante m'a dit que je devrai bientôt allez voir un psy "un peu spécial". L'autre jour, je l'ai frappé, c'est logique qu'elle ai peur, qu'elle ne me parle plus, ne me regarde plus... Ils me prennent tous pour une folle. Pour une sorte de monstre. C'est pour ça qu'il me regarde, ce Thibault, j'en suis sure...
Salim ne me prennait pas pour une folle.
Mais Salim n'est plus là.
...
Ses yeux étaient bleus. Bleus comme la mer. Et il regardait MES yeux, mes yeux à moi... Je n'aime pas qu'on regarde mes yeux. Quand un homme regarde mes yeux, il... Disparaît.
Je porte malheur, peut-être...
~
Rapport de mission n°R348:
Menée par: Equipe des forces de redressement S403.
Paradoxe créé le: 23 mars 2013 Par: Vespuchi Anton, Irlandais d'origine Italienne, 45 ans
Type: Dérèglement familial.
Vespuchi, soldat de la première guerre Intermondiale, tombe dans un portail et se réceptionne en mars 2013. Orphelin de père, celui ci tente de sauver le sien, mort dans un accident de voiture, ce qui aurait très bien pus causer un accident on ne peux plus fâcheux: non seulement il transportait sur lui les armes Nife et l'équipement d'un soldat, mais il ne parlait pas tout à fait la même langue que sa famille.
Nous l'avons donc intercepté dans une gare de Glengariff, en Irlande, et l'avons "éliminé", sa disparition n’entraînant pas de conséquences majeures sur la Ligne.
~
"Comment l'ont-il tué?
-Ce n'est pas mentionné sur le rapport, monsieur le Juge, mais ils m'ont certifiés une mort discrète par étranglement. Ils l'ont brulés, et ont réquisitionnés les équipements.
-Parfait. Tu peux sortir, Basil."
Le Juge, comme a son habitude, ne m'avait pas adressé un seul regard. Je savais que c'était un signe de contentement; mais seul mes années d'expérience pouvaient me le dire. Je me demande encore si quelqu'un d'autres que moi, ou Arnold, pouvaient comprendre le Juge; mais personne, je pense, n'avait véritablement envie de le comprendre temps son allure inspirait la crainte et le respect.
Rien que sa stature n'était pas rassurante: personne n'aurait osé prendre ses exactes dimentions, mais il aprochait assez facilement les deux metres cinquante pour un metre d'épaules. Et encore, au niveau de la tète seulement: le Juge était bossu, et son excroissance augmentait sa taille d'au moins 20%. Cette stature imposante tranchait avec son maintient gracieux, presque dansant: le Juge était le créateur d'une instition chargée de la protection de la race humaine dans son ensemble, ce qui n'était pas rien. Pourtant, surement faute de trouver des vêtements à sa taille, il n'était vétu que de haillons, de loques trouées et délavés, pendant sur sa bosse et sa tête; son épaisse barbe noire, peu peignée, renforçait sa silhouette d'ombres, de masse noire et sale. De loin, on pouvait croire à un fantome.
Il suffisait pourtant de croiser son regard pour se rendre compte de sa présence: son allure de spectre n'était qu'un leurre. Ses grands yeux verts, légèrements éteints par l'age avancé de ce vestige d'humain, étaient la seule trace de couleur dans cette peau délavée et ses formes ombreuses. Une étoile couleur de flamme se distinguait au centre de l'un d'eux, a la place de la pupille, ce qui renforçait cette impression de malaise, d'embarras grandissant, quand on restait en sa présence, renforcé par l'éclairage de la pièce; en fait éclairée seulement par les multiples panneaux et écrans acrochés aux murs.
Je lui obéis; il avait l'air absorbé par quelque chose. Surement la vie d'une personne, ou du moins un passage de sa vie. Ses écrans montraient en effet un jeune homme d'envirron 15 ou 16 ans, aux yeux bleux foncés et aux cheveux bruns, au visage anguleux et quelque peu déformé par quelques boutons typiques de cet âge.
Il semblait se prendre un savon par une jeune fille habillée comme un homme.
Je ne pus m’empêcher de sourire. Sous les dehors menaçants du Juge se cachait une sorte de lutin farceur, un éternel enfant observant avec curiosité la vie des hommes de tout les âges comme on pourrait, par exemple, aller dans un cinéma du 21 ème siècle. Il restait reclus dans sa petite pièce au sommet de la Station, le QG de la Brigade, et regardait des lieux de la Ligne pendant des heures sur ses écrans. Le monde des humains le fascinait encore, malgré le fait qu'il ai quitté le temps des Hommes depuis des temps immémoriaux.
Peut-être étais-ce pour celà qu'il avait créé la Brigade. Il voulait peut-être que son film dure le plus longtemps possible, qu'il ne perde pas la mémoire du temps ou, comme nous autre, il était parfaitement humain.
~
23 février 2009, 19 h 45.
J'ai essayé de lui parler, aujourd'hui. Je lui ai demandé de ne plus me regarder. Je lui ai demandé de ne plus me voir.
Il ne m'a pas répondu dans un premier temps. Ses amis n'étaient pas loin. Lui voulait me regarder dans les yeux, me montrer qu'il n'avait pas peur, qu'il était un "homme" et qu'il ne savait pas de quoi je parlais; il en était parfaitement incapable.
Je lui ai crié dessus.
J'ai crié sur ses amis.
Un de ses amis m'a crié dessus.
Tous ses amis m'ont crié dessus.
Je leurs ai crié dessus.
Il avait vraiment l'air désolé. Mais il m'a crié dessus.
Je lui en ai mis une. Il est tombé au sol, sans comprendre. Je ne comprenais pas non plus. C'était partit tout seul. Un pur réflexe.
Les larmes coulaient tandis que je me jettais sur lui. Il ne se défendait qu'assez peu. Il ne voulait pas perdre la face, mais il ne voulait pas me faire mal non plus. Ses amis nous entouraient, criaient tels des chiens enragés, tels des animaux. Ils voulaient du sang.
Longtemps que je ne m'étais pas déchainé sur quelqu'un, comme ça. Je pleurais et je frappais en même temps. Toute la frustration de ses dernieres années. Partie. Sur Thibault Larouturou.
Chez le proviseur, je me sentais bien. Je ne l'écoutais qu'à moitié. Il ne m'a pas embété plus que ça, dés qu'il a vu mes résultat scolaires et mon impecable dossier.
Pour la première fois depuis plusieurs années, je me suis sentit bien... Mais ça ne va pas durer, j'en suis persuadée.
Demain, je vais voir ce "Psy un peu spécial". C'est un autre groupe nominal pour dire "Psychiatre". Je ne veux pas. Je vais être "fascinante", "incroyablement intelligente", j'aurais des "difficultés d'intégration"... Cette fois, il va pousser le vice encore plus loin: "Troubles de personnalité", "dangerosité pour ses proches", "troubles infantiles"... Je sais déjà tout ça. Je connais Freud. Tout le monde connait Freud, maintenant. Ils nous ressortent et nous rabachent encore et toujours les mêmes théories.
Je suis folle, et je le revendique. Non, pas exactement folle. Différente. Mais de toutes façon, pour eux, ce n'est qu'un euphémisme.
Lui ne me considère pas comme folle.
Deux fois que je croise son regard et c'est toujours le même bleu marine, un bleu hésitant, entre le noir et l'azur, comme lui, hésitant, suivant un groupe par dépit sans pouvoir totalement le suivre. Il n'est plus si banal.
Il me regarde. Dans les yeux. Il était au sol, et il me regardait. Dans les yeux. Je le frappait. Il avait l'air de n'en avoir rien à faire...
Je n'aurais pas dus le frapper. Je ne me sens pas bien pour lui... Je m'excuserai, demain. Si j'arrive a lui parler seul a seul. Je ne le vois jamais s'éloigner du groupe. Il veux se fondre dans la masse...
Quand au Psychatre.... Je ne sais pas quoi faire. Si je vais le voir, qui sait ce qu'il peux m'arriver? Ils peuvent tout a fait m'interner... Je ne veux pas.
~
24 février (matin)
Elle a voulu me parler. Je n'ai pas su quoi lui dire. Les autres ont répondus pour moi. Ça a pété.
Ils font vraiment chiez. C'est vraiment une belle bande de merde. Je ne sais même pas pourquoi je leurs parle. Pour fuir, sans doutes. J'aimerais leurs dire que ce sont des fils de pute, que je voudrait qu'ils crèvent... Je suis pas foutu de leurs parler. C'est quoi, parler? Dire ce qu'on pense? Je sais surement pas parler, alors...
Elle, elle sait.
C'est ça qui me fascine, peut-être. Que j'aime. Et ses yeux, bien sur. Je les ais vus. Je me suis plongé dedans. Et je ne sentais plus les coups. C'est bizarre, quand mème, de plus rien sentir. J'avais l'impression d'avoir un morceau de viande a la place du corps...
Par contre, c'est la première fois que je vais chez le proviseur. Et c'est vraiment bizarre, cette tension...
Je ne me suis jamais fait remarquer. J'ai jamais vraiment eu d'ennuis. En une journée, j'ai eu plus d'emmerdes que j'en ai eu dans toute ma vie. C'est bizarre.
Je sais pas vraiment si ça me plait.
Par contre, je suis à la bourre. Donc j'y go.
~
24 février 2009, 15h37
Je ne rentrerai pas chez moi, aujourd'hui. Je ne veux pas voir ce Psychiatre. Je sais qu'il va me prendre pour une folle. J'ai toujours été différente. Je ne veux pas qu'on m'interne. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est être enfermée. Je ne le sup_____________
La page s’arrête là. Un grand trait la cerne de part en part.