«Mon intelligence n'a d'égale que ma prétention»
Scylaax, inconnu cuistre du XXIè siècle.

Bon, énième topic dans la section littéraire du forum parce que j'aime écrire. Et que ça serait vite le bordel si je regroupais mes poèmes, mes récits et mes chroniques dans un seul topic.
Donc j'ai pensé "Tiens, pourquoi pas aller jusqu'au bout de ma vanité de cuistre et faire un topic de chronique pour donner mon avis sur des divers sujets de la vie, juste pour que les gens s'assujettissent devant une telle intelligence et un tel savoir histoire de pouvoir moi-même me cirer les pompes à l'envi en regardant ce topic."

Et voilà, une idée était née. J'ai voulu créer ce topic hier soir, j'avais l'idée depuis une semaine, mais l'inspiration me venait toujours pas et j'avais la flemme de le créer, sur le coup. Mais maintenant, j'ai l'INSPI§§§ donc je me suis décidé à le faire. Un peu comme un blog en fait, quand on y pense, sauf que j'ai pas envie de faire un blog pour ça et qu'un forum c'est un support plus marrant je trouve, puis j'ai pas envie du tout de libérer mes 4 pensées au GRAND MONDE donc ça restera entre vous et moi.

Je parlerai de tout ce qui me passera par la tête, ça pourra être de tout et de n'importe quoi, les TPE, l'inspiration, un événement d'actualité, le passé et le futur, ma vie, un bouquin, n'importe quoi. En gros, j'ai pas envie de me poser des limites à mes sujets, si j'ai un truc dont j'ai envie de parler, j'en parlerai. Point. Sautez une ligne.

Ce topic sera sûrement insupportable pour certains (je démens pas que je pourrai paraître comme un sale connard égocentrique tellement imbu de lui-même qu'il en vient à se sucer ses pompes), mais je m'en fous, je tiens à dire ce que je pense de la façon la plus personnelle possible histoire de montrer une partie de moi-même grâce à ce topic. :D
Bon, j'espère que ça en intéressera certains quand même, je tiens pas à être paumé

J'essaierai de pas faire des trucs trop longs histoire de pas vous endormir (tout le contraire de ce pavé en fait) mais compte tenu du nombre de trucs que je peux avoir à dire sur un seul sujet, ça risque d'être dur. Ah oui, mes pavés seront à géométrie variable, je risque pas de gratter un bouquin par sujet, je suis pas un malade non plus.
J'ai hâte de rentrer dans le vif du sujet en fait, mais je veux pas non plus tenir un rythme cinglant donc j'aurai une fréquence maximale d'un billet par jour (et pas sûr que j'aie l'inspiration tous les jours). Donc là aussi, ça sera variable, je pourrai faire un écart d'un jour comme un écart de deux semaines ou d'un mois (soyons foue).

Voilà, je pense que c'est tout. :D

ENFIN!!! Ya longtemps que j'attendais que tu ouvre un topic ou tu pourrait t'exprimer sans polluer le topic des autres. Tu commence par quoi? La réforme des retraites, ou plutôt les actions qui ont visés à l'empêcher? Les fics ou ya le nom des persos avant la phrase de dialogue? Le fait que les autres râles contre tes pavés?

Ou que j'ai hâte!!!

Mdr j'ai peur de ce qui va en sortir mais c'est une bonne idée =P

Ah, tu l'as enfin fait ce topic, ça fait depuis pas longtemps que tu m'en a parlé non?

Je te souhaite une bonne chance, je te lirai avec plaisir. :3

«N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive... et tu seras heureux.»
Épictète, philosophe grec du premier siècle. Probablement un grand cuisinier qui aurait pu révolutionner la cuisine anglaise, ou allemande, si il s'était mis aux mathématiques

Je suppose que vous tous, comme moi, vous êtes en train de vivre l'inéluctable événement qui marque la fin des vacances et le début de l'ennui. Je parle de la reprise. Des cours, ou de la recherche de votre boulot, bref. Vous le savez, vous devez vous remettre à bosser, à vous lever tôt, à sacrifier votre temps libre au nom de votre avenir. Fini les doux jours oisifs qui s'écoulent au rythme de votre humeur, vous êtes repartis pour de folles journées imposées par votre établissement scolaire pour de nouveau rentrer dans le cercle infernal de la routine. Certains doivent probablement trouver ça rassurant de retrouver tout cet environnement. Pour la plupart, c'est un véritable malaise, on retrouve les profs salauds, les enflures d'hier, les fumiers d'aujourd'hui, les connards de demain. On retrouve ce cher Jo qui a passé le premier trimestre à torturer tes cahiers, ce cher Thibault qui te prend plus ou moins pour un ami alors que tu n'as rien à foutre de son pauvre sort de bougre attardé, ces chers profs que t'aime pas et qui ne t'aiment de toute façon pas non plus.

Retrouver cet environnement presque familier a quelque chose de malsain. On s'y est fait, et pas par goût, mais par obligation. On se force à aimer à cette routine qui passe son temps à nous harceler. De nouveau, on s'habitue à toutes ces choses que l'on n'apprécie pas en réalité et que l'on aimerait fuir pour toujours. Mais l'autorité inévitable nous presse et compresse pour nous contraindre à endurer ce supplice continuel qui ne trouve de rupture qu'en les vacances.

Les vacances sont probablement le meilleur moyen inventé par l'homme pour tromper sa réalité et se croire pleinement en contrôle de sa vie. Pendant ces dernières, on se sent sortir de l'inévitable routine, on se sent libéré d'une autorité. Et le retour à la réalité est d'autant plus douloureux car on ne se sent plus maître de son temps. De nouveau, on retrouve les inlassables devoirs à faire, les inlassables retours dans ce bâtiment irascible, les même visages sans originalité, les similaires mouvements de va et vient du stylo sur la feuille, les incompressibles contrôles, etc, etc. On entre dans le monde terne de l'accoutumance qui bloque nos volontés et nous enferme dans l'espoir de la rupture du train-train au moyen de simples détails (un prof absent, un jour férié, une maladie). Et s'obséder sur des choses aussi mineures pour sentir une différence est la preuve de notre mélancolie qui passe et nous rend instable au moindre sinusoïde sur la ligne plate du quotidien.

En réalité, tout le monde est aussi déprimé de reprendre. Tout le monde déprécie autant de se remettre à bouger de chez soi pour gagner les endroits qu'il assimile à l'ennui et, par empirisme, à l'obligation, à la tension. Et comme tout le monde l'est, au final, la norme en est assimilée, et finalement, on a l'impression d'être le seul à être dégoûté, car on n'a pas vu le paysage changer de couleur pendant qu'on se cachait les yeux car on nous l'avait autorisé. Dès qu'on les rouvre, on est ébloui un court moment avant de se réhabituer à cette lumière qu'on a finalement vu tellement de fois qu'elle ne nous donne même plus l'impression de briller.
Alors oui, putain de routine, putain de vacances. Dès qu'on commence à se faire à l'une, on attaque l'autre, un coup on ne sait pas comment attaquer les vacances, comme un gros gâteau qu'on a en face de soit, et on préférerait presque garder sa routine continue. Un coup, on déprime de reprendre le train-train de la vie. Au secours.

J'adore, c'est super bien écris argumenté et réfléchis donc j'adore vraiment je trouve que c'est génial et l'humour ansi que les métaphores sont vraiment bien utilisé

Moi aussi j'adore.Un bon texte,bien écrit et qui dit des choses intéressante en rapport avec la rentrée scolaire 2011.

Moi j'ai carrément 8 semaines d'affilés devant moi à me faire,et je peux vous assurer que j'espère que il y aura de la neige jeudi,vendredi pour me donner un week-end de 5 jour rien que pour alléger ma tâche.8 semaines de suite c'est beaucoup,et en plus c'est au mois de janvier et février et j'ai toujours eu l'habitude de m'enchainer juste 5 semaines.

Je suis d'accord avec toi sur toute la ligne: a bas la routine.

Au passage; j'adore ta métaphore sur le gâteau. x3

Aujourd'hui, c'est plus un essai social-philosophique qu'une chronique à proprement parler.

«C'est une preuve de médiocrité philosophique que de chercher aujourd'hui une philosophie.»
Proudhon, précurseur de l'anarchisme. Ami des femmes à ses moments perdus.

Je voulais parler de l'anarchie, parce qu'Iwant est arrivé sur Thalie aujourd'hui et il a de beaucoup éclairé ma façon de penser dessus, ce qui fait que j'ai une vision bien moins manichéenne de l'anarcho-communisme et de l'extrême gauche en général. Ce qui a modifié ma perception de la chose et plus généralement de ma vision sur la politique, qui s'est relié directement à l'un des noyaux de ma façon de réfléchir.

Le problème c'est que l'anarchie est quelque chose de particulièrement filandreux et que le prendre nécessite des pincettes très très fines. Car elle n'est et ne sera jamais adaptable mondialement ou nationalement pour la simple raison qu'elle va à l'encontre de principes inhérents à l'être humain. On pourrait l'utiliser en réponse à la société démocratique-capitaliste d'aujourd'hui, cette dernière créant moults problèmes tels que la dépendance des personnes vis à vis de la propriété privée dans le contexte de leurs possessions individuelles et que l'anarchie corrige ce problème en anihilant toute forme de propriété privée afin de libérer les gens de ce complexe possessif. Le problème, c'est qu'il n'y a aucun régime politique absolument unanime. On n'aura jamais de régime parfait, il aura toujours ses défauts, l'être humain n'est pas fait pour vivre dans une communauté immense, d'où le fait que ces dernières présentent des défauts.

Dans une société comme la notre, le vol est nécessaire. Dans une société comme la notre, les pauvres sont nécessaires. Dans une société comme la notre, on a besoin d'une main d'oeuvre à bas coût. Le problème se situe à partir du moment où la civilisation a été crée. L'intelligence est une erreur, c'est la raison pour laquelle la civilisation, qui en est un fruit, nous paraît naturelle (aussi parce qu'on nous a baigné dedans depuis des milliers d'années) mais comporte et comportera toujours des problèmes, car l'intelligence n'est pas d'origine naturelle et régulière, l'intelligence est une anomalie qui nous a permis de sortir du cycle "parfait" de la nature Mais cette notion est encore plus difficile à saisir car on débat sur ce qui nous permet de réfléchir et on ne peut par conséquent pas s'empêcher de la trouver nécessaire, car sans cette dernière, on ne serait pas inculqués de tout un tas de lois morales ou de choses qui nous permettent d'agir inconformément aux "lois de la nature" (jalousie, frustration, peur, traumatismes moraux...). Faire une civilisation est contre nature. Mais pas contre l'intelligence. Et l'être humain s'est toujours démerdé pour agir selon cet intellect. Donc il y faudra toujours trouver compromis et concessions.

Sous cette optique, l'anarchisme mondial (même si je veux pas en parler dans cette mesure là, mais dans une conception de philosophie personnelle), pue autant que la démocratie, la démocratie étant un système parfaitement mauvais, car elle crée des désaccords et n'ira jamais dans le sens de tout le monde, car c'est impossible. Mais les religions, les maximes, les détails de la vie de tous les jours qui eux n'ont rien à voir avec l'instinct, auraient parfaitement pu ne pas exister ou exister dans une autre forme. Bref, donc dans le sens de notre ordre naturel humain, qui est à l'image de l'intelligence, c'est à dire parfaitement tronqué, on ne pourra JAMAIS trouver la vérité suprême, la perfection idéale, ce ne sont que des absolus et ils sont voués à ne jamais exister.

Bref, les régimes politiques et la préférence de régimes politiques ne découlent que de notre intelligence, de notre façon d'aborder les choses, d'un nombre incroyable de facteurs qui ont influencé notre personnalité, c'est une pure histoire de goût. Mais de goûts en rapport direct avec l'intellect, car ils ne sont pas déterminés par des préférences arbitraires (comme préférer le jazz au rock ou aucun des deux ou les deux), mais des goûts qui sont la conséquence d'un raisonnement logique, raisonnement qui n'est jamais le même entre deux personnes quelconques, tout du moins, il peut juste s'en rapprocher de beaucoup (comme si on essayait de peindre une photo avec de la peinture, il y aura toujours des différences). L'objectivité en réalité, c'est une subjectivité logique. Mais la logique elle-même n'a aucun sens, car elle se veut "universelle et sans faute" alors qu'elle découle de l'intelligence, qui je le rappelle, présente des aspérités.

À partir de là, on peut discerner deux logiques différentes : la logique mathématique et la logique "psychologique", je parle de la seconde pour ce cas là, la logique numérique étant quelque chose d'inhumain en principe, mais qui a pour objet d'étude les paramètres de l'environnement qui l'entoure, qui lui découle de la nature, c'est l'unique moyen pour l'homme de se rapprocher d'une vérité universelle, mais il n'a jamais été fait pour pouvoir l'appréhender, d'où le fait qu'il existe deux logiques. La logique psychologique étant donc une pure histoire de goût et de conséquence de facteurs empiriques (enfin, ça dépend de ce qui fait la personnalité de quelqu'un et j'ai pas assez étudié la psychologie et philosophie sur ce point pour fournir une explication concrète). L'être humain a besoin de l'anarchie à une échelle personnelle, entre ses amis par exemple, mais comme c'est inhérent à lui-même et qu'on s'éloigne des concepts de Proudhon (que je n'ai jamais étudié donc si je sors une ânerie, mea culpa) qui ont pour objet la société, on ne peut pas vraiment appeler ça de l'anarchie. Donc on ne pourra jamais avoir une réelle réponse à quel régime politique est le meilleur, au mieux on pourra se baser sur les résultats numériques, mais eux-même découlent d'autres facteurs qui eux, n'ont rien de "naturel", par corollaire, c'est comme un serpent qui se mord la queue...

Pour ceux que ça intéresse, pour expliquer ce concept des deux intelligences, au cas où certains penseraient ma définition trop abstraite. Celle en rapport avec les nombres ne peut pas être aussi arbitraire que la seconde pour la simple raison qu'elle se base sur les paramètres mis en place par notre univers, la seule chose de différente qui fait tout l'approximatisme de cette logique, c'est le fait qu'elle a des procédés métriques qui ne dépendent que de l'être humain et pas de l'univers, en simple, il a été fait par l'humain, pour l'humain, mais pas pour suivre les valeurs de l'environnement dans lequel on vit, d'où le fait qu'on aie des nombres aussi complexes pour représenter le chiffre pi ou le nombre d'or... La seconde forme d'intelligence est tout aussi logique, mais ne part pas d'une base "pure", mais du cerveau humain en lui-même, qui est infiniment variable, donc le raisonnement en est modifié selon la façon dont la personne perçoit les choses, la façon dont elle est paramétrée.

PS : Oui avec mes histoires des deux logiques je reprends probablement un principe philosophique connu depuis perpète mais bon, je suis pas vraiment spécialisé dans la matière, c'est juste un sujet qui m'intéresse au même titre que plein d'autres choses...