J'ai pas compris la référence aux vêtements mais j'ai jamais vu un poème sur le thème du temps ainsi fait, Oo et là bravo.

@Link C'est tout un jeu de mots et de métaphore entre les habits et le temps. Ce que je veux dire, c'est que l'on a besoin du temps comme l'on a besoin d'habits, mais ce sont des affaires encombrantes, des affaires que l'on aimerait souvent raccourcir, ou rendre moins étouffants (d'où l'utilisation du mot "bataclan", je joue sur sa double signification, à la fois "Attirail encombrant composé d'objets dont on veut se dispenser de donner le nom" et à la fois "tout le reste", ça, je peux pas l'expliquer comme ça, réfléchis juste un moment), car on ne peut pas les ignorer, les autres non plus d'ailleurs.

Mais peux-tu au moins vivre sans le temps ? Sans habit ? Sans tout ce tohu-bohu qui t'es essentiel ? Nu comme un ver ? Devant tout le monde ?
Peux-tu vivre en te décidant d'abandonner le temps, de l'ignorer ? Te dire "je n'en ai pas besoin"
Impossible. C'est trop indécent face aux yeux de tous. Seul, tu peux parfaitement te promener dénudé, tu peux parfaitement te jouer du temps, après tout, ça ne tient qu'à toi, tu es seul.
Mais dès lors que tu es en société, ta notion du temps change, tu y fais plus attention, tu adaptes même ton temps en fonction de celui des autres... tout comme les habits que tu portes (je parle pas de la différence de porter un jogging ou un jean, mais d'habits tels un kilt écossais ou un veston du XVIIe, par exemple, c'est indécent).

On est tous habillés du temps. Ceux qui ont oublié leurs affaires, on leur la remet souvent sur le dos, même si il les font tout le temps tomber, on les habille à leur place parce qu'ils n'en sont plus capables (Alzheimer et autres troubles de la conscience, ça te dit un truc ?)

C'est ce que je voulais dire à travers cette métaphore des vêtements, mais je pense que tout le monde n'aurait pas une interprétation aussi poussée que moi en lisant le poème.
(merde j'ai paumé mon smiley rondoudou)

Je me disais bien que ça avait un rapport avec les tenues vestimentaires selon les époques, après tu n'étais pas obligé d'en faire un tel pâté, mais merci bien.

Sérieusement, Scylaax, t'es doué, nah.. Même plus.. t'es awesome! O_O
J'adore le poème sur le temps. ~
Et ces mots qui.. Je sais pas.. Qui sont justes si bien choisis. C'est juste.. Trop! ~ x)
Je ne saurais décrire tes chefs-d'oeuvres.
Mais en tous cas, je suis ta fan. owo (quoi que je suis la fan de tous le monde alors.. xDD) *Sort*

Merci merci o/

Que meurent les Tourments
Perdue dans la ville, en pleine nuit, une fillette pleure.
Qui est-elle ? À qui appartient-elle ? Pourquoi crie-t-elle ?
Les passants transparents qui la croisent lui font sans-doute peur.
Ils l'ignorent, passent, dans la nuit grise où la masse s'emmêle.

Obstinés par leur vie, obstinés par leurs affaires.
Ils l'entendent d'une oreille glaciale dont le souffle est amer.
Ils entendent "Laisse ; va ; un autre s'en chargera" - je cite.
Ils entendent les sanglots dont l'éminence irrite.

Eux aussi sont harcelés des sanglots de la gamine.
Rien de plus contagieux que la tristesse abyssine.
Intimement, tout bas, ils coulent de cette fille qui chagrine.
Mais la foule les forces, la majorité marche, en ruines.

Et les cris stridents redoublent, un garçon doublé de sa mère,
pleure, lui aussi, il fait perler sa rancœur tout le long
de sa joue rouge. Affliction, chagrin, maussaderie, colère
sont les diables qui le torturent. Émétiques, nauséabonds.

Il en perd tous ses repères et a le regard qui brûle.
Il voudrait oublier et fuir cette réalité trop
Franche. À la vivacité acerbe piquant sans recul.
Sa compassion et sa délicatesse sont des fardeaux.

À la lumière nocturne. Il brille en le vulgum pecus.
Du feu du vain désespoir attisé sans retenue.
Les autres étaient cendres noires, éclaircies d'une lumière rousse.
Celle de l'humanité. De la compassion mise à nu.

Subitement. Ces sombres poussières se retournent vers ce jour
Rayonnant de souffrance, précurseur d'un espoir - peut-être -
Elles s'arrêtent un temps, s'animent elles aussi, à leur tour.
Se transforment donc en une forêt brillante et traître.

Un espoir est né, balayant les tourments, ces ombres viles.
Un espoir est né ! Brisons ces affreuses images.
Allons ! Neutres ennemis passés ! Une chance volatile !
Libérons ces consciences de ces maux. Ouvrons donc la cage.

Pour que se libèrent et volent les colombes de la joie.
Et répandent leur céleste blancheur sur toute la foule
Éclaircie, ravie. Afin que ces petites larmes qui coulent.
Soient d'euphorie. Et marquent d'un sceau heureux cet endroit
Anciennement incertain, anciennement trop froid.
Pour qu'il soit lavé de cette vieille commère sans honneur : la Peine
Pour qu'il soit marqué d'une jeune lumière, belle et sereine.

... Je ne saurai que dire, vraiment tu es impressionnant. .w.
Ce poème est très bien construit, je me demande si ça n'est pas le plus beau en fait.

Bravo! :3

Wouais, Evoli a trouvé le mot, c'est impressionnant, bravo ^^ !

Mais tuez-moi

Magnifique \o/ c'est l'un de mes préférés avec Attente. Par contre il est bien gore celui ci xD.

LOVE LOVE NIGHTMARE. <3

Mon préféré reste Grâce et Vénustés d'Algide. :3

Mais j'adore celui-là aussi, il est juste magnifique et représente parfaitement l'esprit de cette chanson.

HAHA

Tu écris toujours aussi bien...~
j'aimerais bien me promener dans ce parc. :3

ET BOF QUOI