[RP Solo] Des conséquences plutôt désastreuses

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[RP Solo] Des conséquences plutôt désastreuses


Orion Feuille de personnage Objet(s): Familier : -Mouton laineux (Malgré une bouille adorable et le fait qu’il dort en permanence, le mouton a la capacité de générer de la laine qui bloquent les attaques) ===================== Véhicules : - Arwing gris pâle et rouge - Delorean de retour vers le futur ===================== Equipements : - Armure du Roi de La Nuit - Equipement tridimensionnel - Tome anima basique - Du thé, beaucoup de thé ===================== Pouvoirs : ------------------------------------------- Généraux : - Transformation humanoïdes/dragon : Orion possède la capacité de changer de forme entre sa forme draconique originelle et une forme humanoïde plus utilisable en rp. Pour cela il convertis dans un sens sa chair en énergie magique et dans l'autre inversement. Il est donc plus rapide et puissant magiquement sous sa forme humanoïde mais frappera plus fort sous sa forme draconique. - Télépathie et transfert de souvenir : Orion peut communiquer par la pensée dans n'importe laquelle de ses formes et peut transmettre ses souvenirs et en recevoir de la part de ses interlocuteurs. ------------------------------------------- Forme draconique : - Souffle de flammes : Qui a déjà vu un dragon qui ne crachait pas de flamme ? Orion peut cracher du feu sous cette forme sans emboutir ses réserves d'énergies magiques. Cependant, comme une lampe à huile, dès qu'Orion a épuisé ses réserves en Foa, il doit se restaurer afin de les recouvrer. Dégât : 1d6 Peau draconique : Etre un dragon possède certains avantages, tel qu'une peau ignifugée et résistante aux fortes températures (laves, plasma, etc...). Cependant, le froid rend Orion très faible, tout comme n'importe quel animal à sang froid. Cette peau ne le protège cependant que très peu des attaques physiques (épée, lance, hache, etc...) Croc et griffe : Un dragon sait ce battre, il ne va de même pour Orion. Sous cette forme, ça puissance physique est augmentée en échange d'une perte de vitesse et de mobilité. Il tape donc plus fort et avec plus d'éléments. Dégât : 1d10 ------------------------------------------- Forme humaine : - Maitrise et génération des flammes : Orion ne peut sous cette forme que générer magiquement des flammes et les maitriser. Grâce à l'utilisation du livre d'Anima, il a même gagné en puissance sous cette forme. Dégât : 1d10 - Cinquième membre : Orion conserve certains attributs draconiques sous cette forme, qu'il peut au loisir masquer ou laisser apparent. Il n'hésitera pas à s'en servir en combat, même si leur puissance est nettement diminuée par rapport à ses coups sous forme draconique. Dégât : 1d6 Pièces : 38392 Nombre de messages : 143	Mar 28 Juil 2020 - 17:41 Citer Éditer Supprimer IP (Note pour le lecteur : Ce rp solo prend acte après les évènements du Wanted #17, et dure quelques mois seulement, entre la date exacte du premier post du wanted et la de début de l’évènement d’été, et voilà une petite musique sympatoche qui va bien avec https://www.youtube.com/watch?v=hJqYc62NCKo ) Je me trouvais dans une taverne d’Hyrule, encapuchonné à cause des événements récents, en train de discuter avec certaines de mes connaissances. Je leur disais donc : - « Je vous dois à tous des explications. En effet, je me suis absenté plusieurs mois sans donner de nouvelle. Vous avez donc le droit de savoir… » [Début de l’histoire] À la suite de la bataille qu’il y a eu à Tellius entre plusieurs Héros, Axem et moi-même, et où je perdis quelque peu la tête, je fus gravement blessé, et la ville pâtit quelques peux des divers affrontements et rixes qu’il y avait eu. Axem quant à lui était introuvable à la suite de ces tragiques incidents. La seule chose qu’on pouvait en retenir était que Tellius avait été en grande partie détruite, Axem mis en déroute à la suite de ma défaite, car le sortilège pris fin, et je fus recueilli par Faust, qui pris soin de moi et m’évita ainsi de me faire lyncher par les habitants mécontents. C’est ainsi que je me retrouvai caché dans un hôpital d'Hyrule par Faust, mais encore sous ma forme draconique, qui n’est absolument pas encombrante. Je passais ainsi plusieurs semaines dans un profond sommeil, où les seuls flashs de mémoire que j’en gardé furent les suivants : J’ai tout d’abord ressenti, non pas de la souffrance comme cela aurait dû être le cas à cause de mes blessures, mais plutôt un sentiment de satisfaction. Comme si une partie de mon âme avait été ravie que je détruise cette ville et me laisse emporter par mes instincts bestiaux. C’était en effet la deuxième fois que j’y succombais. La première avait été durant la précédente bataille à laquelle j’avais dû faire face, celle sur Next Wave face aux aliens. Mais là n’est pas le propos. Plus je ressentais cet état de satisfaction, plus je sentais mon corps s’enfoncer, comme si je tombais de plus en plus profondément et de plus en plus vite. Cette sensation, bien que semblable au départ d’une transe hypnotique fut néanmoins nettement plus intense et violente. Faust me raconta en effet que durant les premières heures de ce sommeil dans lequel mon corps s’était volontairement plongé, je fus pris de spasmes en tout genre. Ce n’est maintenant que j’ai compris ce qui s’était passé à ce moment précisément. Ainsi, nous dragon possédons une anatomie bien différente de celle des êtres humanoïdes comme vous. Nous avons la chance de posséder quelques organes en plusieurs exemplaires, comme nos estomacs ou encore nos cœurs. Et ce sont ces derniers qui nous intéressent. Je vous avais précisé que nous en possédions déjà 2, chacun placé au niveau de notre tête, bien à l’abri derrière nos griefs, mais petit détail assez sympathique, nous en avons un troisième qui est un cœur dans le sens métaphorique du terme. Il s’agit tout simplement d’un organe permettant de faire une « sauvegarde » de notre âme quand nous sommes sur le point de mourir. Ce réceptacle forme lors de la mort d’un dragon des gemmes d’une puissance magique rare. Ce que j’ai donc compris maintenant avec le temps et mures réflexions, c’est que cette sensation de chute était tout simplement mon âme qui tombait dans ce réceptacle pour s’y reposer. Ainsi, après cette sensation de chute, je me retrouvais dans un bureau que je connaissais que trop bien, symbole de ma dernière erreur et incompétence. Nos connaissances ne sont donc pas perdues et peuvent donc être exploitées par les générations futures. J’étais donc l’interrogé et non l’interrogateur. Mais qui se trouvait donc en face de moi. Eh bien, moi-même sous forme draconique qui faisait face à mon apparence humaine. Ne comprenant pas la situation, je tentais de me lever, de quitter ce siège et ce lieu qui ne me rappelais que de mauvais souvenirs, mais une violente douleur dans tout mon corps m’en empêchais. C’était peine perdue, plus je tentais de partir, plus la douleur devenait intense. Je n’avais d’autre choix que de me faire face et d’assumer. Etrange comme formulation, se faire face, vous ne trouvez pas ? Mais reprenons… Mon moi draconique que j’appellerais Lui tout au long de ce récit me dit donc avec un grand sourire satisfait : - « Ainsi, tu as encore succombé à tes pulsions, ou devrais-je plutôt dire NOS pulsions, qu’en-dit tu ? La formulation est plus exacte comme cela. Nos pulsions. C’est vrai que ça sonne nettement mieux comme cela. Mais qu’est-ce que tu dois être renfrogné contre toi-même, pardon contre moi. Avoue-le… tu as pris du plaaaaisir à tuer ses gens. » Il allait juste trop loin… Il me jugeait, lui qui ne faisait jamais rien. Je lui répliquai donc sans réfléchir la phrase suivante : - « Juste ta gueule… » Il prit un air faussement choqué, puis poursuivis : - « Ohlala, c’est que monsieur deviens vulgaire… Ce n’est pas bien Moonsieur Orion, pardon Professeur Orion de jurer de la sorte, Erir, Rendall et Elen, que diraient ils de ta conduite ? Hein, seraient-ils fier de toi ou seraient-ils effrayés par ta conduite envers ces innocents ? » Puis il prit finalement un sourire qui disait tout. Il se délectait de ma souffrance et de tristesse. Il allait me le payer… Je lui hurlais donc : - « Je t’ai dit DE TE TAIRE ! » Cet enfoiré avait osé. Les larmes commençaient à doucement monter… Il avait osé prononcer leur nom, lui qui avait pris la vie d’Alice, de mon aimée il y a de cela des siècles et ne m’avais pas permis de sauver Erir, Rendall et Elen, mes pauvres enfants, lors de mon dernier passage dans cet époque…Il voulait donc jouer à ça. Je pris ma tête entre mes mains et me mis donc à pleurer, incapable de retenir mes larmes tant la douleur était grande. - « Ah ? Aurais-je mis le doigt sur un point sensible ? Oups. Comme je suis désooolé… » Il avait toujours son sourire satisfait voir carnier, comme un prédateur qui après avoir joué avec sa proie la regarde doucement agoniser et se délecte de sa souffrance et de ses implorations à lui ôter la vie afin d’abréger ses souffrances. Je lui répliquai donc entre mes dents tellement ma mâchoire était serrée et en serrant les points : - « Tu vas me le payer… » Il reprit son air faussement choqué avant de me répondre avec encore et toujours son sourire… Sa putain de sourire, si j’avais pu le frapper sur le moment je l’aurais fait, juste pour qu’il arrête de me regarder comme ça. - « Oh, on dirait que je l’ai énervé ? Il n’aime pas hein, qu’on lui rappelle son incompétence. Lui qui parait si clinquant, si parfait aux yeux du monde. Hein, en fait ce n’est qu’un vulgaire animal à mettre en cage, et il ose se faire appeler professeur… Quelle indignité, et ça se dit être un dragon. Tes ancêtres doivent avoir pitié de toi. Regarde comment tu es devenu, faible et squelettique… Comme l’une de ces amuses bouches que tu t’amuses tant à étudier, pardon côtoyer. » Il n’avait pas forcément tort sur ce coup-là. Nombre de personnes dans ce monde qui pensaient me connaitre savais finalement que très peu de chose à mon sujet. Ce n’était que la stricte vérité, et qu’est-ce qu’il y’avait-t-il de plus cruel que la réalité elle-même ? Pas grand-chose… Cependant, il avait tort sur un point : les humains… Je lui retorquais donc : - « Les humains sont des êtres intéressants et, bien que plus faible que nous, ils peuvent se montrer redoutable… Ceux de cette époque ne sont plus ceux que nous avions en esclave chez nous... » Il prit un air de dégout, comme si mes paroles lui avait fait avaler une immondice toute crue. Il me dit donc en me parlant avec dégout et rejet - « Yurk, tant de gentillesse et d’altruisme, tu es à vomir. Mais regarde-toi. Ton âme n’a même plus une apparence normale, tu es devenu l’un des leur jusqu’à même ton âme, et si tu me parle c’est que nous somme enfin deux aux commandes… Mon heure est enfin venue. Je vais te laisser ici, dans une petite prison de ma création, que j’ai mis quelques millénaires à construire en attendant ce jour avec impatience… Je te laisse donc te lamenter sur ton sort en observant tout d’ici sans pouvoir influencer sur le monde… » Il déploya ainsi ses ailes, ou plutôt mes ailes, et s’envola sur ces mots au travers de la fenêtre de mon bureau. - « Non ! Tu ne peux pas ! Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! » Et c’est ainsi que je me retrouvais seul dans mon bureau avec, au lieu d’une magnifique vue dégagée sur Horuna, j’avais vu sur les agissements de mes instincts. Qu’allait-il pouvoir faire avec le reste de corruption que je possédais encore d’Axem. Eh bien je n’allais pas tarder à le découvrir. Mais, avant cela je souhaitais éclaircir un point avec vous mes chers amis. Je ne suis en aucun cas schizophrène. Cette autre version de moi, Lui, est constitué de toutes les pulsions que j’ai réprimées pendant des années et qui se sont accumulées dans mon cœur et qui ont malheureusement développée une conscience et une intelligence assez avancée et maligne. Vous découvrirez plus tard ce qu’elle deviendra. Bien reprenons… Je me retrouvais donc seul, avec comme seule occupation, soit ressasser des souvenirs de ma propre mémoire ou soit observer ce que ce monstre faisait de mon corps. Je pris ainsi quelques grandes inspirations, pu enfin me lever de ce fauteuil, pris le miens, le positionna dos à la fenêtre, me rassis et me replongeais dans mes souvenir en quête d’un moyen de le vaincre et de reprendre le contrôle de mon corps. C’est ainsi que je revécu plusieurs passages, plus ou moins gênant de mon existence, tel que… les rixes avec mes frères et sœur, le début de mes études et… l’apprentissage de l’art du combat. Oui je n’étais pas et je ne suis pas un bon combattant, même si je m’améliore. Il me fallait absolument trouver une solution à ce problème, et donc un moyen efficace afin de le vaincre. Car oui, je pensais encore que le vaincre était là mon unique solution. J’ai donc ressassé ma mémoire, lu les ouvrages situés dans ce bureau maudit qui se trouvait être simplement mes souvenirs qui étaient tous stockées ici depuis des années et des années. Etrange non, de se dire, que physiquement, il existe un lieu où tous nos souvenirs se trouvent et que ce lieu puisse être consulté… Etrange, mais ce n’est que la stricte vérité. La question que je dus donc me poser était quand avais-je pu apprendre des informations au sujet des doublements de personnalités liés aux souvenirs et pulsions refoulées. J’avais reçu principalement des cours de sociologie, psychologie et d’anthropologie, où j’avais pu apprendre toutes les facettes des êtres des contrés de ma jeunesse ainsi que les méthodes et techniques afin d’en étudier de nouveaux. J’eu je pense le malheur, de négliger l’étude anthropologique de ma propre espèce. Malgré cela, j’en avais gardé quelques bribes de souvenirs, entre mes traditionnelles siestes que j’avais eu pendant ces cours. Je me dis donc que je devais obligatoirement retrouver ces quelques souvenirs. Ils devaient donc se trouver naturellement dans l’une des piles de livres qui jonchaient de ci de là ma prison. Je me mis donc à fouiller les piles, les amas ainsi que les diverses étagères et bibliothèques de cette pièces, mais en vain. Je n’arrivais pas à remettre la main sur ces fichus souvenirs. Cependant, l’idée me vient de regarder dans les pires endroits du bureau. En effet, la méprise que j’avais pour cette matière avait dû rendre ces souvenirs méprisables pour mon inconscient, qui les avait donc rangés dans les pires endroits. Je regardais donc sous les meubles, s’ils n’avaient pas été utilisé afin d’en caller un, ou encore dans la corbeille. Mais rien n’y faisait. Je ne les retrouvais pas malgré avoir fouillé et retourné de fond en comble se fichu bureau. C’est donc à peine perdu que je me mis à chercher encore une fois, une dernière et unique fois ces livres, avant d’accepter mon triste sort et de laisser définitivement la main. Je repris donc tout depuis le début et, de désespoir, je jetais les livres des étagères, des piles, dès que j’avais vérifié leur contenu. Jusqu’au moment, où comble de chance, ou de malchance, comme vous le souhaitez, l’un des livres, lors de son atterrissage, eu la merveilleuse idée d’aller se nicher sous le tapis du bureau. Cela déplaça assez le tapis afin qu’un léger, quasiment imperceptible, courant d’air s’en échappe et se mette à me caresser les oreilles. Surpris par ce soudain frais, j’en cherchais donc la cause, qui provenait de dessous le tapis. Je déplaçais donc les fauteuils et canapés qui le retenais, le retira de du sol en le roulant méticuleusement, et pus ainsi découvrir une trappe située en dessous de ce dernier. Celle-ci n’était pas présente dans mon bureau sur Next Wave. Elle devait donc être la clef de toute cette affaire. C’est donc avec grande précaution que je l’ouvris, mes muscles me tiraient et commencèrent même à ployer sous le poids de cette fichu trappe. Je pus ainsi me rendre compte que je ne possédais plus la même force qu’avant, ou tout du moins ce lieu m’empêchait d’y avoir accès. Mes forces furent poussées à leur limite afin d’ouvrir cette trappe, tellement mis à rude épreuve que j’en sortis tout tremblant et recouvert de sueur à cause de cet effort. Je repris mon souffle quelques instants avant d’observer ce que je venais d’ouvrir. Je pus ainsi observer une échelle descendant vers une masse obscure et informe. L’idée me vient alors d’allumer une légère flammèche et de la laisser tomber à l’intérieur de ce trou béant. J’essayais ainsi à plusieurs reprises d’en allumer une, mais rien n’y faisait, tout comme ma force, la magie que je possédais avait elle aussi disparue. Cet enfoiré m’avait, en plus de m’avoir fait prisonnier ici, diminué au plus haut point, et il allait le payer. Je descendis donc à l’aveugle dans ce trou, car même ma nyctalopie m’avait été prise, avec une torche bricolée à partir d’un pied de meuble et d’un morceau de tissu ainsi qu’une boite d’allumette. Je descendis une bonne trentaine de barreau, puis alluma ma torche comme je pus. Et ce que je découvris me laissa bouche bée un bon moment, des rangées d’étagères à perte de vue et cela tout autour de moi. Le bout des allées se perdait même dans l’obscurité. Je n’allais plus pouvoir retrouver aussi facilement ces livres, et leur recherche allait aisément me prendre des années, mais… Je n’avais pas quelques années à perdre ici. C’est donc encore abattu par le désespoir que je frappais l’un des piliers à proximité de l’échelle. Le coup me fit tout d’abord jurer, mais un bruit étrange, celui d’un objet qui tombais me mis la puce à l’oreille et mis un terme à mes profanations d’ancêtres en tout genre. Je me penchais donc, ma torche à la main et tâtant tout de même légèrement le sol à la recherche du dit objet. Et quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur un panneau sur lequel il était écris : « Abaissez ce levier afin d’allumer les archives, n’oubliez pas d’en consulter le plan si vous vous perdez ! » Il y avait donc un système d’éclairage ET un plan, mes recherches allaient être nettement plus rapides que ce que j’avais pu imaginer. Je me relevais donc, et avec ma traditionnelle maladresse et malchance, ma tête heurta le levier, me laissant avec une belle bosse sur le dessus du crâne, mais qui eut au moins le mérite d’allumer cette satanée lumière, rendant alors ma torche de fortune obsolète. Bien, je n’avais plus qu’à trouver ce fichu plan et trouver comment reprendre le contrôle de mon corps le plus vite. Trouver le plan ne fut pas une affaire bien ardue, il se trouvait en effet sur l’un des murs alentours entourés de torches. Et malgré l’éclairage général des archives il rayonnait tel un phare en pleine nuit pour des marins perdus. Maintenant que je le trouvais devant ce dernier il ne me restait plus qu’à déterminer ma zone de recherche. Les souvenirs que je cherchais devaient sûrement se trouver dans la zone de mon adolescence et début de vie d’adulte, aux alentours de mes premiers centenaires. Je réfléchis donc au chemin à emprunter à l’aide du plan, le mémorisa et me mis donc en quête de ces fichus ouvrages. Je me retrouvai donc à l’entrée de ladite zone, après quelques longues dizaines minutes de marches et de déambulation dans les allées de cette cave. Une grande arche marquait son entrée. Bon… maintenant que j’y était, il ne fallait plus que je me dépêche de remettre la main dessus. Car ce n’étais pas que cet endroit me déplaisait mais je ne pouvais imaginer ce que cet enfoiré pouvait faire avec mon corps. La dernière fois il avait tout de même tué Alice, mon seul et unique amour, alors avec le reste des pouvoirs d’Axem et les temps de chaos actuels il ne pouvait que se languir de bonheur et tout ravager. Je me mis donc à chercher au plus vite les souvenirs de ces cours. Ils devaient surement se trouver dans une zone, période bien précise de ma jeunesse. J’étais encore à l’académie, et ce cours était dispensé pendant le deuxième quart de millénaire que comportait la formation. Cela réduisait déjà la quantité de livre, pardon de souvenir à étudier, mais leur nombre restait tout de moins important, voir trop important. En effet, cela représentait tout de même 250 ans de souvenirs à traiter et étudier. Je pus ainsi au cours de mes recherches retomber sur des souvenirs que j’aurais préféré oublier, tel que par exemple mes premières tentatives de dragues, qui je l’avoue n’étaient pas très concluante. Qui voulait bien d’un vulgaire lézard gris pâle, sans écailles, terre et trésor et qui passait la majorité de son temps à voyager et étudier, eh bien personne, mis à part la libraire chez qui je passais plus de temps que chez moi. Je suis aussi tombé sur des souvenirs de mes premiers combats, qui furent, comme vous pouvez le pressentir, des défaites cuisantes de ma part. Mais bon ces défaites eurent lieu avant que je me mette à étudier l’art du combat ainsi que mes adversaires, afin de miser sur ma rapidité et mon agilité par rapport à mes adversaires qui misaient le tout pour le tout sur leurs forces physiques et leur imposante masse d’écailles… Bon, je vais vous raconter ma première déculottée si cela vous intéresse tant. C’était la première fois que je m’étais les sii et saa dans une arène, ce match avait lieu lors d’une compétition entre l’académie et l’école militaire. J’eu le booonnheur d’être tombé, comble du tirage aléatoire, contre mon frère. Cela faisait maintenant presque un demi-siècle que nous avions été séparé et ce dernier ne fut pas très enclin à la discussion et à la diplomatie. Il ne m’adressa même pas la parole c’est pour dire. Le combat fut vite plié, l’armé les avaient tous formé à ce genre d’épreuve, chose que l’académie ne fait pas, c’est donc en une charge et dix ridicules secondes que je finis au tapis éventré par mon propre frère. Je ne lui en voulais pas, l’armée l’avait endurcie et manipulée afin qu’ils ne répondent aux ordres que de ses supérieurs en ignorant tous les paramètres externes, tel que sa famille… Putain de lavage de cerveaux… Pardon, reprenons. C’est donc après la lecture de certains souvenirs et quelques larmes versées que j’eu l’idée de chercher les ouvrages ayant le nombre de pages le plus faible, en effet, mon activité et mon taux d’éveil au cours de cet enseignement avaient été quasiment nul. C’est donc un ouvrage comportant qu’une centaine de page, contrairement aux milliers des autres alentours qui attira mon attention et heureusement il s’agissait enfin du bon ouvrage. Je tenais enfin entre mes mains l’intégralité de mes souvenirs d’anthropologie draconique appliqué aux pulsions refoulées. C’était bien maigre mais cela devait faire l’affaire sinon je ne serais jamais sorti de cette prison. Voici une bribe de l’ouvrage, dont j’ai encore des souvenirs : [Début du manuscrit] - « ZZZZZZZZZZZZZZ ! » - « Monsieur Orion… DEBOUT ! » - « Hein, quoi où suis-je ? » - « Vous vous êtes encore assoupis, si vous n’étiez pas aussi doué je vous aurais déjà fait renvoyer de l’académie. Tachez tout de même de suivre car nous entrons enfin dans la partie intéressante de notre cours, et si l’envie vous reprenais de roupiller à nouveau, tenter de le faire en silence afin d’éviter d’importuner vos camarades… Compris et entendu ? » - « Oui Monsieur Rasneer… » - « Bien, maintenant que cela est réglé, reprenons le cours de de ce cours si vous le voulez bien. Je disais donc qu’il y a eu des cas, lors de notre longue et mouvementée histoire, de « dédoublement de la personnalité » chez certains de nos congénères. Les études portent à montrer que leur nombre augmente plus nous nous civilisons. En effet, le refoulement de nos pulsions par diverses méthodes et moyens tel que le skooma, les différents établissements d’apprentissage et autres, conduisent à augmenter les probabilités d’apparition de ces personnalités supplémentaires, surtout si le dragon possède déjà un esprit très puissant. La question que je sens poindre tout au bout de vos misérables museaux est comment en détecter l’apparition, eh bien la réponse est simple : Vous ne pouvez pas. Bon… vous pouvez tout de même identifier le début du processus par des pertes progressives du contrôle de votre corps lors de moment de stress, d’angoisse, de profonde colère et haine, ou encore de peur viscérale. Cependant, le moment où vous découvrirez l’existence de votre double sera quand vous vous retrouverez face à lui dans une joute mentale, qui aura comme enjeux tout simplement le contrôle total de votre enveloppe corporelle. Mais comment gagner cette joute, et vous préparer à l’éventualité de cette dernière, eh bien tout cela est ce que nous allons voir dès à présent donc ouvrez bien vos oreilles et nous somme parti pour un petit tutoriel. Vous devez tout d’abord assimiler que dans votre petit monde mental, votre autres vous qu’on appellera votre double, a les mêmes pouvoirs, la même force que vous, au détail près qu’il est une création de ce monde et qu’il le maitrise par conséquent nettement mieux que vous. Vous risquez donc surement de perdre. Mais ce n’est pas grave, vous n’aurez qu’à vous aussi vous entrainer dans ce monde et ainsi le battre à nouveau. Rusez, apprenez une nouvelle forme de magie, entrainez-vous, je ne sais quoi d’autres mais tentez tout afin de le battre car il se trouvera toujours dans votre monde mental, vous n’aurez qu’à le traquer. Compris ? » [Fin du manuscrit]


Orion Feuille de personnage Objet(s): Familier : -Mouton laineux (Malgré une bouille adorable et le fait qu’il dort en permanence, le mouton a la capacité de générer de la laine qui bloquent les attaques) ===================== Véhicules : - Arwing gris pâle et rouge - Delorean de retour vers le futur ===================== Equipements : - Armure du Roi de La Nuit - Equipement tridimensionnel - Tome anima basique - Du thé, beaucoup de thé ===================== Pouvoirs : ------------------------------------------- Généraux : - Transformation humanoïdes/dragon : Orion possède la capacité de changer de forme entre sa forme draconique originelle et une forme humanoïde plus utilisable en rp. Pour cela il convertis dans un sens sa chair en énergie magique et dans l'autre inversement. Il est donc plus rapide et puissant magiquement sous sa forme humanoïde mais frappera plus fort sous sa forme draconique. - Télépathie et transfert de souvenir : Orion peut communiquer par la pensée dans n'importe laquelle de ses formes et peut transmettre ses souvenirs et en recevoir de la part de ses interlocuteurs. ------------------------------------------- Forme draconique : - Souffle de flammes : Qui a déjà vu un dragon qui ne crachait pas de flamme ? Orion peut cracher du feu sous cette forme sans emboutir ses réserves d'énergies magiques. Cependant, comme une lampe à huile, dès qu'Orion a épuisé ses réserves en Foa, il doit se restaurer afin de les recouvrer. Dégât : 1d6 Peau draconique : Etre un dragon possède certains avantages, tel qu'une peau ignifugée et résistante aux fortes températures (laves, plasma, etc...). Cependant, le froid rend Orion très faible, tout comme n'importe quel animal à sang froid. Cette peau ne le protège cependant que très peu des attaques physiques (épée, lance, hache, etc...) Croc et griffe : Un dragon sait ce battre, il ne va de même pour Orion. Sous cette forme, ça puissance physique est augmentée en échange d'une perte de vitesse et de mobilité. Il tape donc plus fort et avec plus d'éléments. Dégât : 1d10 ------------------------------------------- Forme humaine : - Maitrise et génération des flammes : Orion ne peut sous cette forme que générer magiquement des flammes et les maitriser. Grâce à l'utilisation du livre d'Anima, il a même gagné en puissance sous cette forme. Dégât : 1d10 - Cinquième membre : Orion conserve certains attributs draconiques sous cette forme, qu'il peut au loisir masquer ou laisser apparent. Il n'hésitera pas à s'en servir en combat, même si leur puissance est nettement diminuée par rapport à ses coups sous forme draconique. Dégât : 1d6 Pièces : 38392 Nombre de messages : 143	Mar 28 Juil 2020 - 17:43 Citer Éditer Supprimer IP Je devais donc m’entrainer et élaborer une stratégie afin de le vaincre, mais quoi, où, comment et j’en passe tellement de question et si peu de réponses. Les seules informations que je détenais étaient, qu’il possédait mon apparence dans ce monde et donc mes faiblesses habituelles, tel qu’une résistance quasiment nulle à toutes les armes tranchantes. Je devrais donc le vaincre à l’aide d’une arme tranchante et de le rapetisser d’une tête au niveau du cou. Le problème était que sous cette forme et bien, je n’allais pas faire long feu face à lui et ses flammes. Je devrais donc le combattre tel un héros de chanson de geste. Mais avant de songer comment le vaincre, il fallait tout d’abord que je me sorte de cette prison. Mais avant de partir des archives je pris soins de prendre avec moi les ouvrages qui recensaient les différentes magies que j’avais bien pu apprendre ou côtoyer afin d’en déterminer une qui serait efficace contre ce squatteur. Je remontais ainsi des archives avec quelques ouvrages sous le bras, fermais la trappe après être rentré dans mon bureau. J’en profitais alors afin d’observer au travers de ma fenêtre ce que cet abruti avait bien pu faire de mon corps pendant tout ce temps, mais quelle durée c’était écoulée depuis mon arrivée ici. Avant de réellement observer je me mis à imaginer toutes les ignominies qu’il avait pu s’amuser à réaliser, tel qu’un petit génocide pour s’amuser, ou encore raser de la carte une contré entière pour son bon plaisir. Mais non, il n’avait fait rien de tout ça… Il avait simplement pris la position et l’apparence du dragon de l’une des îles de ce monde, qui prenait donc le nom d’île du dragon de manière tout à fait cohérente. Je ne sais ce qu’il avait fait du dragon qui était présent ici avant lui, mais tout ce que j’avais pu savoir était qu’il s’amusait à manipuler les habitants de cette île, et par des pouvoirs de contrôle et de manipulation, les avaient rendus dociles et en avait fait ses esclaves personnels, comme mes semblables il y a de cela des millénaires. Voici une représentation du souvenir que je gardais de cette vision : Spoiler: Ma mission était donc de le vaincre au plus vite. Mais que faire, je n’avais ni arme blanche ni possibilité de le rencontrer pour le frapper dans la bouche comme il le méritait. Je devais donc trouver un moyen, une solution afin de soit l’attirer ici, soit sortir d’ici… Cela me parut tout d’abord impossible jusqu’à l’instant où je me souvenu comment il était parti de cet endroit. En effet, il s’était simplement envolé par la fenêtre. Et si ce lieu était semblable en tout point, même au niveau de chacune des fissures et des taches des planches du parquet, si on omettait la présence d’une trappe gigantesque sous le tapis, il devait y avoir des plantes grimpantes tout le long de la tour qui feraient une parfaite échelle pour descendre d’ici. Je vous sens venir, pourquoi ne pas utiliser la porte du bureau ? Eh bien c’est tout simple, elle était fermée. Ainsi, afin de le retrouver, je me devais de quitter ce lieu et de me renseigner sur où il avait bien pus fuir dans mon subconscient. J’entrepris donc de descendre de ma prison à l’aide de cette échelle naturelle de fortune que m’offrait les plantes grimpantes. J’avais seulement pris avec moi le stricte nécessaire, ce qui revenait aux ouvrages sur les formes de magie que j’avais pu apprendre et côtoyer, et qui me semblait utile à maitriser pour lui botter l’arrière-train le tout fourré dans un sac à dos qui avait été négligemment oublié. Je me mis donc en quête de ce lézard gris et puant. Contrairement à mon bureau, il n’y avait aucune trace d’autres habitants en ces lieux, la ville d’Horuna n’existait pas ainsi que tous ses habitants. Il n’y avait qu’une forêt dense qui s’étalait à perte de vue. J’avais néanmoins une chance, cet abruti n’était pas l’être le plus malin du règne animal, malgré sa fourberie prédominante. Il ne devait donc pas se cacher de manière très importante, voir heureux de sa nouvelle liberté avait dû se créer un véritable palace quelques part afin de profiter de sa victoire et de s’en délecter. Cependant, cette absence de personnes autres que nous deux en ce monde me permis de relever un problème, et non des moindres. Comment allais-je me procurer et apprendre à manier une arme blanche ? Car comme je l’avais planifié, mes chances de victoires étaient bien plus importantes si j’étais en possession d’une arme blanche et que je la magnais avec aisance, afin de tout simplement le découper en rondelle. C’est donc arrivé en bas de la tour de l’académie qui m’avais servi de prison pour le moment, et toutes ses observations d’effectuées que je me dis à voix haute : - « Eh bien, je suis absolument pas mal barré… Il n’y a donc plus personnes pour me vendre et m’apprendre à manier une hache, une épée ou encore un fléau… Sapristi, reprendre le contrôle de mon corps risque d’être quelques peux plus complexe. Bon, réfléchis Orion, réfléchis… Si tu ne peux obtenir une arme, créé la par toi-même et entraine toi avec… » La voilà donc ma solution, apprendre tout seul comment créer et manier une arme… Mission impossible me diriez-vous, je vous répondrais que oui, mais les évènements prouvent malencontreusement le contraire. C’est donc avec très peu de connaissance et beaucoup de motivation que je me mis en quête de la fabrication d’armes, et du perfectionnement de leurs techniques de fabrications. J’entrepris tout d’abord de me créer une cahute assez rudimentaire afin de m’abriter des éléments et d’y stocker tout ce que je pourrais ramasser et glaner en explorant les alentours. Cette cabane fut tout d’abord constituée de branches de bois mort ramassées de ci de là tout autour de la tour. Je me mis ensuite à récupérer des pierres et à m’en faire des outils en les frappant les unes contre les autres. Je réussis comme cela à me créer une pelle, une pioche, ainsi qu’une hache, toutes trois rudimentaires, mais qui me permirent d’améliorer grandement ma cabane. Les branches furent remplacées par des troncs d’arbres, et des pierres ainsi que qu’un mortier fait à base d’herbe et de glaise fit lui aussi son apparition. Ma cahute ressemblait maintenant à une petite chaumière perdue au milieu des bois. Afin de récupérer du fer il fallait en trouver des minerais, ainsi que pour l’extraire, une forge et de l’eau pour refroidir le tout. La forge, il me fallait seulement de la glaise que je fis cuir afin d’en obtenir des briques, pour l’eau la magie pourrait se rendre utile, mais pour les minerais ça risquerait d’être un poil plus compliqué. Je me mis donc en quête de ces précieux minerais car sans eux je ne pourrais rien faire. Je n’avais rien contre cette plaine mais ce n’était sûrement pas ici que la concentration en minerais devait être la plus forte. Les reliefs tels que les chaînes de montagnes en sont de meilleures sources. Je me mis donc en route dans l’espoir d’en trouver. Chose peut aisée surtout quand on ne peut se déplacer qu’à pieds. Je fus néanmoins heureux que les besoins vitaux tels que l’alimentation ou le sommeil soient absent en ce monde. Cela me permis ainsi de me promener jours et nuit sans interruption. Je pris ainsi l’habitude de scruter tous les matins les environs quand le soleil commençait à se lever révélant les reliefs du sol à l’horizon, espérant enfin apercevoir ne serais qu’une augmentation de ce dernier, signe de la moindre colline, ou plissement de la terre… Je profitais néanmoins de cette longue et ennuyante marche afin de m’entraîner à manier une arme ainsi qu’à maîtriser de nouvelles formes de magies. Car cette enflure avait réussi à m’ôter ma maîtrise des flammes, mais cela n’allait pas m’empêcher d’en apprendre de nouvelles pour lui mettre la misère. J’avais donc à ma disposition divers ouvrages qui me permettraient d’apprendre de nouvelles formes. J’avais de base choisis la glace et tout ce qui y pouvait y toucher de prêt ou de loin comme l’eau ou autre afin de me protéger contre ses flammes, choix cohérent mais qui ne me permettrait pas d’être offensif. En effet, il devait s’attendre à ce que je trouve une technique afin de le contrer et me protéger. L’idée me vient d’étudier une forme de magie assez ancienne. En effet, il s’était amusé à contrôler des personnes, et pour ma part je m’entraînais à manier des armes... L’idée me vient donc d’apprendre des techniques de manipulation d’objets. Cela me permettait notamment de faire apparaître des objets que j’avais au préalable fait disparaître et surtout de les mouvoir dans l’espace. Cette magie fut très complexe à apprendre. En effet, bien que pour la magie de transformation que je maitrisais déjà depuis quelques siècles ou millénaires, au lieu de simplement modifier un individu existant à partir d’énergie et d’une représentation mentale, il me fallait décomposer entièrement et recomposer entièrement l’arme. Je ne vais pas vous mentir, je m’étais tout d’abord entrainé sur des pierres de plus en plus volumineuses, et bien entendu je n’y arrivai pas du premier coup. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais décomposé qu’une petite partie de la pierre ou n’en avais reconstitué soit qu’une partie soit l’avait reconstituée dans le mauvais ordre. Et l’une des particularités de cette magie était qu’elle a la fâcheuse tendance à… laisser des marques sur le corps du lanceur, et plus particulièrement sur ses bras. C’est donc après des heures d’entrainement où je cassai nombre de pierre et d’épée en bois que j’arrivais enfin à les faire bouger et les faire apparaitre et disparaitre jusqu’à une cinquantaine de mètres à ma guise. En continuant sur la maitrise des armes, les manipuler avec la magie était une chose, mais les manipuler avec mes petites mains en étaient une tout autre. Entre les parades et toutes les bottes, techniques et enchainements plausibles, mon entrainement fut rude et intense. Même s’il ne s’agissait que de vulgaires armes en bois ou en pierre, tel que des épées, des rapières, espadons, fléaux, marteaux, masses etc etc, je me blessais tout de même avec, certains soir je du même prendre plusieurs heures à extraire toutes les échardes que j’avais bien pus me planter dans les mains durant mon entrainement. Je préférais m’entrainer que de jours, même si je du bien admettre que vu mon niveau, qui n’était plus que déplorable, je me devais de m’entrainer tout le temps et sans interruption. L’entrainement de nuit eu donc comme conséquence d’aiguiser encore plus ma vision nocturne et me permis d’entrainer mes autres sens comme mon ouïe ou encore la spatialisation de mon corps quand je fermais les yeux, ce qui me permettrait je pense, un jour surement, de prendre le dessus sur un adversaire. C’est donc après un nombre important de succession de nuit et de jours que je pus enfin apercevoir un matin aux aurores en haut d’un arbre une ombre au loin. Je m’y repris à plusieurs reprises, croyant que mon esprit me jouait des tours, mais non, j’avais enfin trouvé une montagne, et pas une petite. Je pus enfin l’atteindre qu’après seulement deux jours et nuits de marche. Ce n’est qu’à ses pieds que je pus vraiment me rendre de toute sa taille… il m’aurait fallu plusieurs heures de vol à la verticale afin d’en atteindre le sommet, que je ne pouvais même pas déceler au travers des nuages. Bon… Trouver la montagne était l’étape la plus facile de mon périple et de ma mission, je n’avais plus qu’à « creuser et espérer tomber » sur du fer. Je n’étais pas mineur, mais heureusement pour moi, même si je n’avais pas d’intérêt à consommer des métaux afin de maintenir mes écailles en bonne santé, je possédais néanmoins l’odorat nécessaire afin de les détecter, et cela même sous cette forme. Ma traque aux minerais commençait donc. Il me fallait bien entendu du fer afin de le transformer en acier, pour dans la finalité forger des armes dignes de ce nom. Cependant, mon adversaire n’était autre que moi-même, soit un dragon. Une épée standard n’allait donc pas faire long feu, sans mauvais jeu de mot, face à lui ou à son souffle. Je me mis donc à la recherche aussi d’autres métaux, plus rare, mais dont les propriétés me seront bien utiles si elles sont alliées avec parcimonie dans la composition de mes armes. Prenons par exemple seulement de l’acier, ce métal, bien qu’étant l’alliage le plus utilisé dans la conception d’arme tranchante et qui a la particularité d’être en plus une base à grand nombre d’alliage plus ou moins puissants et résistants, il n’allait pas pouvoir résister seul à toutes les contraintes qu’il pourrait rencontrer au cours de mes péripéties. J’eu donc l’idée d’y implémenter d’autres métaux dans l’espoir de créer un alliage « parfait ». Je dû donc me souvenir de certains de mes cours de géologie afin de déterminer quels minerais je pouvais bien ajouter à de l’acier. Je m’intéressais ainsi tout d’abord à augmenter la résistance de mes armes. La kératine des griffes des sii et saa des dragons contenant du carbone ainsi que de l’acier, une arme standard ne pouvait donc pas y faire face et se ferait briser en un rien de temps. Quel métal avait une chance contre ces griffes acérées, eh bien seulement le titane et le mithril avaient une petite chance et avaient prouvé leur efficacité par le passé. Je ne pouvais compter le nombre d’humains qui avaient forgé des armes et armures anti-dragon légère et extrêmement résistantes aux coups que nous pouvions leur infliger. Cependant, ces mêmes guerriers ne faisaient pas long feu quand on leur crachait une petite flammèche à la figure… Ils fondaient à une vitesse déconcertante, eux et leurs équipements. Il me fallait donc trouver une solution à ce problème. Là encore, certains métaux me permirent de contrer cette fâcheuse tendance qu’on les arme à fondre et geler. Le tungstène et l'iridium, tous deux des métaux, étaient ceux qui permettaient la meilleure résistance aux hautes et faibles températures. J’avais donc déterminé les métaux qui composeront l’alliage de mes armes, de l’acier, donc du fer et du carbone, du titane, du mithril donc de l’argent, du tungstène et enfin de l’iridium. Ces métaux étaient plus ou moins rare et vu la quantité dont j’avais besoin je mis plusieurs jours à creuser et à en déterrer le bon nombre. La qualité de ces derniers ne fut pas transcendante, je dus donc en obtenir plus afin de tenter d’en obtenir une essence plus pure et propre. Le plus compliqué à obtenir fut l’argent. En effet, quand on souhaite forger du mithril, la qualité de l’argent utilisé doit être parfaite… La quantité que je dû donc en extraire fut donc plutôt conséquente. Il s’écoula donc deux bonnes semaines, durant lesquels je ne fis qu’extraire sans interruption des minerais, plus quelques heures afin de fabriquer une luge rudimentaire dans l’espoir de m’aider à transporter jusqu’à mon campement les quelques dizaines de quintaux de minerais que j’avais pu obtenir. Je ou apercevoir après seulement deux semaines de marche mon campement. Cette vision ne m’indiquait qu’une unique chose : L’heure de la forge était venue ! J’avais eu vent d’une méthode de manipulation des minerais afin de les rendre le plus pur possible et en extraire la majorité des impuretés pendant certains de mes voyages sur l’île du Nipon sur Next Wave. Pour cela les forgerons repliaient sur eux même les lingots après les avoirs aplati et cela un très grand nombre de fois. Je fis donc de même après m’être fabriqué un marteau et une enclume avec le surplus d’acier que j’avais extrait. Je pris donc plusieurs jours à forger une dizaine de lingots, qui me permirent ensuite de fabriquer quelques armes. Mais que pouvais-je bien fabriquer comme arme. Je savais que plus l’objet était lourd plus sa vitesse de manipulation était lente mais plus la force de ce dernier était puissante. Des armes lourdes pourraient donc être une idée mais des armes légères permettraient de prendre l’ennemi de vitesse. Par ailleurs, des armes tel que des fléaux n’ont pas de grande utilité. En effet, le fait que la boule soit séparée de son manche rend leur manipulation plutôt complexe. Je me mis donc à forger des marteaux de guerre, des espadons, des haches, des rapières ainsi qu’une hache de bourreau. Cette dernière n’étant que pour mon usage personnel uniquement, bien que la manipuler à distance aurait pu s’avérer une bonne idée, je n’aurais pu manipuler d’autres armes en plus de celle-ci vu la complexité. Et la garder seulement pour la manipulation à l’aide de mes petites mains me permettrait d’avoir une arme de réserve s’il m’attaquait de front. J'eu donc forgé à l’aide de mes quelques lingots, cinq espadons, quatre pour la manipulation et un pour mes mains, de même pour les rapières, deux marteaux de guerre et deux haches, ce qui me faisait au total pas moins de douze armes à manipuler et trois armes à manier. Les posséder et les avoir forgées était une chose, les maîtriser en était une autre. Je m’entraînais donc nuit et jours à affiner ma maîtrise à distance. J’arrivais donc à en manipuler environs quatre simultanément tout en vaquant à d’autres occupations après je dirais une bonne semaine d’entraînement intensif. Je ne sais si c’est à cause du fait de les avoir moi-même forgée mais l’aisance à les manipuler vient plus rapidement pour mes armes que pour les cailloux. Même si mon aisance n’était pas parfaite elle me semblait suffisante afin de prendre l’ascendant sur l’autre. En effet, mon objectif n’était pas de l’éradiquer mais de simplement le dominer afin de reprendre le contrôle de mon enveloppe corporelle. Il était une partie de moi-même que je le veuille ou non et sa disparition, son anéantissement aurait comme simple conséquence de supprimer une partie de moi-même, ce qui ne semblait pas être une idée fortement réjouissante et attirante. Cependant, connaissant la nature fière et imbu d’eux même des dragons, je savais pertinemment qu’il n’allait pas se rendre et préférerait mourir que d’abandonner. L’idée me vient donc de fabriquer avec les chutes de métaux et quelques herbes qui traînaient de ci de là, une bride et des outils de contorsions afin de l’obliger à se rendre. Il n’accepterait cependant que s’il serait capturé lors d’un combat à la loyale, je pouvais donc oublier toute tentative de piège ou de stratégie en tout genre. Ma seule et unique dernière question fut donc : Comment l’attirer jusqu’ici ?... Car c’était une bonne idée de vouloir le vaincre mais comment le faire sans adversaire. Question qui n’eut jamais eu de réponse si je n’avais malencontreusement pas oublié comme le dernier des abrutis le feu sous la forge. Ce dernier eut comme petite conséquence de mettre littéralement le feu à la forêt environnante. Le voici donc mon phare. Un incendie tel que celui que je venais d’inconsciemment créer ne pouvait être ignoré. Je me mis donc au centre de la clairière que l’incendie créait au fur et à mesure et l’attendis, la bride dans une main et la hache de bourreau plantée dans le sol et tenue à l’aide de mon autre main. L’attente ne fut pas aussi longue que ce que j’aurais pu penser. En effet, il ne mit même pas une heure à descendre de mon corps pour enquêter sur l’incendie. Je pus donc observer une ombre noire, plus massive que ce que j’étais dans mes souvenirs, fondre du ciel en direction de la tour. Je la vis y pénétrer puis lâcher un rugissement bestial tellement puissant que même à bonne distance de la tour je dus lâcher ce que je tenais afin de me boucher les oreilles de douleur. J’entendis ensuite un deuxième rugissement, toujours aussi fort, mais cette fois-ci accompagné de puissant bruit d’ailes… La douleur était telle que je ne pus remarquer que trop tard qu’Il se trouvait à présent derrière moi… Je ne pus lâcher que ces quelques mots avant qu’Il ne me crache une gerbe de flamme à la figure : - « Et merde… » Réaction d'Orion: Vous vous demandez comment j’ai fait pour résister à de tels flammes à une si petite distance, eh bien je dirais grâce à beaucoup de chance et quelques réflexes draconiques qu’il ne m’avait pas enlevé. J’eu donc le réflexe de générer une sorte de bouclier en glace juste avant que les flammes ne m’atteignent. Il explosa bien entendu à l’impact, mais il me permit néanmoins du fait du souffle de l’explosion, de me propulser assez loin pour que les flammes ne me fassent aucun effet. Cette explosion eut la bonne idée de produire une épaisse fumée de vapeur d’eau qui s’étala sur tout le sol se rajoutant aux cendres qui voletaient de ci de là. Nous avions donc une ambiance des plus parfaites pour notre affrontement. Voyant que j’avais survécu et surtout que je n’avais eu aucune égratignure à la suite de son attaque il me dit alors : - « Tu t’es bien entrainé dit donc. Comme quoi je n’ai pas été le seul à exploiter le temps qui m’était imposé en ce lieu. Mais surtout, que pense tu de cette nouvelle apparence… Elle ne te rappel personne dit moi ? » Il m’avait en effet semblé plus imposant, mais je n’avais pas fait plus que cela attention à son apparence. Maintenant qu’il le disait, son apparence ne me semblait aucunement inconnue. Je ne savais comment réagir entre l’indignation, le dégout ou la haine… Il avait récupéré l’apparence de mon, plutôt de l’un de nos ancêtres, celui de mon grand-père, lui aussi un gris mais dont la teinte était aussi noire que du charbon. Il était donc plus massif puissant que je ne l’étais, même sous forme draconique… Ce combat était perdu d’avance. Des millénaires de puissance nous séparaient. Face à cette découverte, je baissai donc la tête, tout penaud, me rendant compte de l’impossibilité d’une quelconque victoire. Je fixais donc le sol, des larmes commencèrent à couler le long de mes joues, et pour ne rien arranger, il rajouta tout en se rapprochant de moi : - « Ah bah voilà ! Je suis revenu ici pour une unique raison : voir le désespoir se marquer au fer rouge sur ton petit et tendre visage d’hideux petit humain… Sluuurp, tes larmes ont un goût si unique que ça serait tout bonnement un sacrilège que de les gâcher en les laissant vulgairement tomber par terre… » Je ne pouvais me laisser abattre, il ne faisait que des choses malfaisantes et horribles avec MON corps… Il était enfin à bonne distance, assez proche pour que je puisse enfin lui faire ce dont je rêvais depuis le début de notre joute. Je commençais donc à rire nerveusement, toujours la tête penchée vers le sol. L’Autre ne devait sûrement pas comprendre mon soudain rire, et tant mieux pour moi. Je me mis donc à marmonner doucement quelques mots, de tel façon à ce qu’Il ne puisse les entendre et les identifier distinctement. Mon plan était de l’attaquer dans le dos en faisant apparaitre discrètement deux rapières derrière lui et ainsi lui en planter l’une ou l’autre dans le dos ou les ailes. Je me concentrais donc et réussis à faire apparaitre en effet deux de mes rapières derrière lui, et profitais de son inattention envers l’environnement afin de l’attaquer. Malheureusement pour moi, les deux lames s’entrechoquèrent à un moment, ce qui eut comme conséquence d’émettre un tintement cristallin, l’alertant sur la potentielle attaque. Il se retourna donc brutalement dès que le son retentit avant d’esquiver avec aisance mes attaques. Je pus néanmoins lire de la surprise sur sa tête, mais cette dernière fut assez rapidement remplacée par de l’amusement. Il devait surement se dire que ce combat allait être plus amusant que ce qu’il avait espéré. Je ne pouvais jouer le tout pour le tout même si l’envie m’en prenait. Je fis donc profit de cette diversion malencontreuse afin de prendre l’avantage sur notre affrontement. Je fis apparaitre l’un des espadons dans mes mains et, après avoir fait disparaitre les deux rapières qui avaient raté leur cible, je fis apparaitre les deux haches que je commençais à faire tournoyer de plus en plus vite à mes côtés. Leur but et utilité était assez simple : Jouer le rôle de bouclier face à tout ce qui pourraient bien m’arriver sur la figure. Cela fait, je tendis l’une de mes mains vers Lui tout en courant vers ce dernier et je me mis à générer de la glace sur ses quatre pattes de tel façon à endiguer ses mouvements. Cela fait, je me retrouvais enfin à son niveau et le temps qu’il réalise que je sois déjà à côté de lui et qu’il tente d’esquiver en vain à cause de liens glacés, je lui infligeais un violent coup d’espadon de bas en haut au niveau du poitrail. Je ne sais quel effet cela avait dû lui faire de se prendre si soudainement un coup. Je pus voir dans son regard une légère flamme de haine. Comme quoi il aimait donner mais pas recevoir, comme c’était dommage. Après ce coup, je repris immédiatement mes distances afin d’éviter tout coups fourrés de l’Autre. Sa contrattaque ne se fit pas attendre. A peine j’eu repris mon équilibre après mon saut d’éloignement en arrière qu’il était déjà sur moi afin de me frapper. Je n’eus à peine le temps de placer deux de mes espadons volants entre lui et moi avant que son coup ne m’atteigne de manière in extremis. La violence de ce coup ne fut pas celle que je m’attendais. En effet, après avoir encaissé le coup et reculé de plusieurs dizaines de mètres, mes espadons encore au contact de ses sii crissèrent sous la force de ces griffes et de mes bras alors posés en appuis de ma manipulation. Il me dit alors en augmentant la pression sur mes armes : - « Eh bien eh bien, c’est qu’on a encore un peu de force dans les bras ? Si tu continus de la sorte tu ne risques de ne pas faire long feu tu sais. » Et sur ces simples mots, il augmenta encore plus la pression qu’il exerçait. J’entendis le métal craquer de plus en plus, puis je pus voir une fissure, puis une autre avant d’entendre comme un soudain bruis d’éclat métallique. Il n’avait pas fait ça tout de même ? Eh bien malheureusement si. Sous la puissance de ces coups mes deux espadons avaient rendu l’âme et se trouvaient à présent coupé en deux en leur sein. Je pus ainsi voir les deux pointes s’envoler en direction du ciel avant de voir s’abattre sur moi ses deux sii. Il était trop tard, je ne pouvais réagir et contrer cette attaque. Il m’avait dépassé et écrasé au niveau de la puissance. J’eu quelques temps un flash blanc au travers duquel je pus apercevoir les silhouettes souriantes de mes défuntes familles, tout cela avant de soudainement ressentir une violente douleur dans toute la hauteur de mon torse, avant de me sentir flotter dans les airs puis de brusquement heurter le sol et sentir à nouveau deux violentes douleurs mais cette fois ci dans chacune de mes cuisses. Ma vue était toujours troublée par cette vision angélique. Ce n’est que grâce à la voix de cet enfoiré que je reviens tout doucement à la réalité, m’éloignant au passage de cette image qui me plaisait tant. Je pus donc entendre les mots suivants : - « Moins de cinq minutes. Tu ne vaux vraiment plus rien… J’aurais dû m’y attendre venant d’une créature, pardon… D’une Chose si insignifiante. Tu ne mérites même plus d’être considéré comme l’un des nôtres. Tu es vraiment pathétique, mais tu es surtout sur le point de mourir n’est-ce pas. Tu le sens dans tout ton corps… Cette alternance de chaud et de froid allié à l’engourdissement progressif de tes membres. Ta fin est proche… Regarde donc ton bourreau et prie pour obtenir la clémence de nos dieux HERETIQUE ! » Je lui répondis alors en haletant sous le coup de la douleur : - « Non… Je… Ne… Mourrais… Pas… Ici… Aujourd’hui… Ou……. Tout… Du… Moins… PAS TOUT SEUL ! » Et sur ces mots je saisis les deux éclats de me épées qui s’étaient plantés dans mes cuisses, mes mains les ayant saisies violemment, du sang se mit à en couler, puis je pris une impulsion sur mes jambes en lambeau dans le but de me propulser en direction de la tête de cette enflure. Je ne sais ce qui avait pris le contrôle de mon corps mais je ne ressentais plus aucune douleur, seulement une rage interne violente et animale, similaire à celle que j’avais déjà ressentie avant de perdre Alice. Mon corps ne réagissait plus qu’à elle. Mes actes, mes pensées, tout mon être physique et psychique en était devenu l’esclave. Je me souviens d’avoir soudainement affiché un sourire carnier et d’avoir hurler durant mon saut les mots suivants : - « Toi, TOI !... MAIS TOI ! » Et sur ces mots l’Autre reçu mes deux éclats d’épées dans la gorge juste en dessous de ses cœurs. Il avait eu de la chance que mes jambes ne me portèrent pas assez haut, sinon il aurait péri. En effet, planter une lame à proximité de nos cœurs reviendrait à trancher la carotide pour un être humanoïde. Il grogna de douleur et secoua la tête afin de me déloger de sa nuque, en vain. Je ne savais pas par quelle sorcellerie j’arrivais à rester accrocher à ces deux lames et surtout qu’elles restent plantées avec mon poids au bout qui se balançait à chacun de ces mouvements de tête. N’étant plus maître de moi-même, je vous pris de m’excuser pour la potentielle violence des actions suivante de la part des deux belligérants que nous étions. Il arrêta donc de secouer sa tête et me saisis par ses deux sii et se mis à me sérer dans l’espoir surement de me broyer à mort. Chose qu’il arriva dans un premier temps. La douleur était telle que je ne pouvais penser à rien à part cette dernière. Elle était la seule chose dans mon esprit alliée à cette rage grandissante, augmentant en intensité et se nourrissant de ma souffrance en tant que combustible. Dès que mon esprit et mon corps s’étaient acclimatés à cette douleur, je me mis à lui dévorer les sii directement. Je ne savais pourquoi mais je lui pris deux doigts sur chacune. Sous le coup de la douleur, cette fois si de la sienne, il m’envoya balader au loin en me jetant négligemment. Voyant qu’il m’avait lâché je saisis l’occasion pour reprendre l’avantage et continuer mon carnage, le sang qui venait de rejoindre ma bouche avait déclenché une soif nouvelle, j’avais besoin de sang… J’enfonçais donc mes quatre membres dans le sol dès que je l’atteignis dans le but de ralentir au maximum mon atterrissage. Dès que je fus arrêté je me mis à courir vers lui comme la bête assoiffée de sang que j’étais. Je me mis à l’escalader pendant qu’il était encore occupé à observer ses quelques doigts manquants. Mon objectif était simple, atteindre le dessus de sa tête et plus particulièrement l’emplacement sous ses griefs… Ses cœurs. Je me retrouvais donc quasiment au sommet de sa nuque quand il sentit enfin ma présence et qui d’un coup de main m’écrasa comme on écraserait un moustique qui viendrait de nous piquer. Je ne vous décris pas la sensation de se faire écraser par une patte d’une demi-tonnes, si ce n’est pas plus, mais la sensation de sentir ses os un à un céder est je dirais la pire douleur que j’avais pu rencontrer jusqu’à présent. Cette dernière fut tellement forte qu’elle me permit de reprendre quelques instants mes esprits et de comprendre où j’étais et ce que j’étais en train de faire. J’étais bloqué sous sa sii et si je ne faisais rien j’allais finir écraser entre lui et sa sii. Je n’avais qu’une solution. Je fis donc apparaitre mes quatre rapières directement dans sa sii. Je ne sais combien cela avait pu être douloureux pour lui mais il retira tout du moins extrêmement rapidement sa sii de mon corps, ce qui me permis de reprendre mon accensions. Arrivé au niveau de ses cœurs je fis apparaitre ma hache de bourreau et lui dis alors : - « Voyons à présent qui est le bourreau… Je vais mes sustenter avec TON SANG Sluuuuuuurp ! » J’armais ainsi mon coup, puis je reçus un violent coup à l’instant où la lame devait toucher sa peau ne lui laissant qu’une légère entaille. Ce coup fut tout simplement sa queue qui comme un fouet chassant les mouches des bovidés, m’avait chassé de son point sensible. Je me retrouvais donc à présent au sol, l’autre étant encore occupé à soigner ses quelques blessures qu’à me traquer. Ma soif de violence quant à elle me poussait encore et toujours à l’attaquer. Je me remis donc à le charger quand mon pied frappa quelque chose et un léger bruit métallique s’en échappa. Je regardais donc ce que cela pouvait bien être… Il s’agissait tout simplement de la bribe et du matériel de capture que j’avais fabriqué pour lui… Qu’étais-je en train de faire ? Pourquoi en étais je arrivé à de telle fin ? N’étais-je pas devenu le bourreau que je combattais depuis tout à l’heure ? Qu’étais-je devenu ? Qu’est ce qui continuait de me différencier de Lui ? Non… je ne pouvais… Pourquoi… Pourquoi étais-je devenu comme lui ? Je ne pouvais le devenir… Il aurait gagné sinon… C’est donc désarçonné par mon comportement que je me rendis enfin compte de l’absence de différence entre nous deux lors de mes pertes de contrôles. Nous n’étions que très peu différent dans ce genre de situation et je me refusais de lui ressembler même si c’étais que pendant quelques cours instants. Je me mis donc à me calmer afin de reprendre le contrôle de mon corps face à la rage sanguinaire qui le contrôlait de puis maintenant quelques minutes. Au fur et à mesure que je me calmais la douleur refaisait surface, l’adrénaline redescendant progressivement. Nous étions donc tout les deux face à face à bonne distance, éreinté et en proie à nos douleurs respectives. Je récupérais le nécessaire de capture discrètement car une idée me vient soudainement à l’esprit. En effet, je ne devais pas le tuer mais simplement le capturer. Mais comment le capturer dans un affrontement frontal où j’avais plus de chance de périr qu’autre chose. J’y réfléchis pendant quelques instants pendant que nous reprenions tout deux quelques forces, mon temps était donc compté. J’avais pu observer des chasseurs humanoïdes il y a de cela plusieurs siècles ou millénaires. Ces derniers utilisaient afin d’attirer l’attention de leurs proies ou afin d’entrainer leurs volatiles des objets qui copiaient l’apparence d’une proie pour ces deux catégories. Comment appelaient-ils cela déjà… Ah oui un leurre. J’eu donc l’idée de créer un leurre afin de détourner pendant quelques instants son attention et donc le capturer pour de bon. Je ne pouvais cependant pas fabriquer mon leurre directement devant lui. Aller me cacher dans les bois à proximité n’était pas là non plus une solution viable. Il me fallait une diversion à ma diversion (diversion-ception). Une explosion de glace permettrait de me cacher quelques temps derrière un épais nuage et donc d’à la fois fabriquer et d’envoyer mon leurre à la charge pendant que je m’esquisserais par derrière. La question était à présent comment fabriquer un leurre avec ce que je pouvais bien avoir sous la main. J’avais en effet mes armes ainsi qu’un vêtement ample. L’idée me vient d’utiliser mes armes en tant que squelette d’une sculpture en glace qui me servirait en tout d’un corps articulé que je pourrais faire bouger grâce au control que je possédais sur mers armes, le tout recouvert de mon vêtement ample afin de masquer la supercherie. Maintenant que j’avais l’idée, il ne me manquait plus qu’à la réaliser. Je commençai donc par faire apparaitre subitement un grand mur de glace entre nous deux, il prit cela bien entendu pour une agression et tira une boule de feu qui eut comme effet de le détruire et de créer un important nuage de brume tout autour de nous. Je m’empressais donc de fabriquer mon leurre. Je fis donc apparaitre tout d’abord TOUTES mes armes sur lesquels j’avais un contrôle. Je les plaçais ensuite en l’air en position de squelette et me mis à faire apparaitre de la glace tout autours de celles-ci. Je vêtis enfin ce pantin avec mon vêtement ample et l’arma de ma hache de bucheron. Je l’envoyai enfin finalement au combat pendant que je me saisis de la bribe et me mis à courir de l’autre coté après avoir gelé les pattes de ce gros imbécile au sol. Il attaqua bien entendu mon pantin mais resta au sol à cause de la glace, et le temps qu’il se rende compte de la supercherie, je m’étais glissés sous lui et commençai à lui attacher les membres comme un certains héros l’avait fait avec une machine quadripède. Je tentais de faire esquiver le maximum de ses attaques à mon pantin, mais contrôler autant d’objets à distances était plutôt complexe et allait surement me laisser des séquelles, mais le jeu en valait la chandelle. De manière logique et inévitable il détruisit à un moment mon pantin d’une simple boule de feu et ne tarda pas à comprendre la ruse. Il hurla donc de rage pendant que je continuais à l’emprisonner progressivement, lui ne voyant pas plus loin que son museau à cause de la rage et de la haine qu’il avait à mon égard. Dès que je fus certains de la prise des liens au niveaux de ses membres il ne me restait plus qu’à immobiliser sa tête ainsi que ses ailes. Sa queue resterait quant à elle libre car elle me semblait impossible à contraindre sans attirer son attention. Je sortis donc de ma cachette et me mis à courir devant lui. Je l’interpellais au passage et ne pus retenir un léger rire quand il tomba de tout son long, s’affalant sur le sol comme une vulgaire proie. Je me mis ensuite à courir vers lui, me protégeant de ses flammes avec des boucliers de glaces que je générais dès qu’il en détruisait un. Arrivé au niveau de sa tête je pris impulsion sur le sol puis sur ses naseaux, ce qui eut comme effet de lui faire instantanément fermer sa gueule, puis chuta au niveau de ses ailes et me mis à les contraindre. Ce ne fut pas aisé mais dès qu’on connaissait les bons tendons à immobiliser afin d’empêcher un dragon de voler, la mission devenait tout de suite nettement plus facile, voir enfantine. Cela fait je me mis à glisser le long de son cou et arrivais à nouveau au niveau de sa tête, posée de coté de telle façon à ce qu’un seul œil soit visible. Je me mis donc au-dessus de cet œil et lui dis : - « Je te laisse le choix… Sois-tu te rend, soit tu retourne dans cette prison qui t’a vu naitre. Le choix est tien dragon… Je sais que nous ne sommes pas enclins à nous rendre habituellement, surtout face à une petite merde de quelques mètres de haut, mais n’oublions pas que nous ne sommes qu’un et qu’aussi bien que je sois toi, tu es moi… Je peux donc faire ça ! » Et sur ces mots je lui donnai une apparence humaine en raccord avec son caractère. Et poursuivis : - « Je te réitère donc la question : Que fais-tu donc ? » Je l’entendis tout d’abord hurler à l’hérésie, puis il me dit : - « Tu as gagné, je me rends… » Je ne saurais décrire avec exactitude ce qui se produisis juste après vu l’étrangeté de ces évènements… Je vous demanderais donc de n’en tenir rigueur. Je vis donc tout d’abord l’Autre disparaitre au fur et à mesure comme s’il n’avait jamais existé ou s’il avait fusionné avec ma propre âme et conscience, puis je me sentis aspiré vers le ciel, puis après un flash blanc je me réveillais à la place où lui se trouvait, c’est-à-dire sur l’île du dragon sous son apparence frauduleuse. Je ne vous décris donc pas l’étrange sensation de se réveiller dans le corps d’un autre et surtout après autant de temps d’absence à la réalité. Je pris donc la décision de m’enfuir après avoir pris une apparence humaine tout à fait normale et passe partout. Le dragon qui devait normalement habiter ses lieux eut, ainsi que tout les autres, les évènements qui venaient de se passer supprimé de sa mémoire. Je pus ainsi découvrir que j’avais gardé les pouvoirs et compétences qu’il avait développé dans le but de me nuire, mais j’avais aussi conservé les pouvoirs que j’avais acquéris afin de le battre, et les blessures qui en découlaient aussi malheureusement. Je possédais ainsi une belle balafre sur tout le long du torse, signe de son attaque qui me fit perdre les pédales, ainsi que plusieurs marques sur mes avants bras signe de l’acquisition de ces nouveaux pouvoirs. Les ouvrages que j’avais eu en ma possession lors de mon rappel à la réalité devinrent quant à eux une pierre blanche ainsi qu’un vulgaire calepin aux pages entièrement banche. Je ne savais bien entendu pas à quoi ces deux objets pourraient me servir mais connaissant leur origine je les gardais à présent précieusement avec moi. [Fin de l’histoire] -« J’entrepris enfin un petit voyage afin de tout d’abord jauger mes nouveaux pouvoirs et m’excuser et expliquer la situation auprès d’amis et connaissances que j’avais laissé sans nouvelle depuis cette petite bataille, tel que vous… Je suis donc désolé pour ce que je vais faire… » Et sur ces mots je supprimais tout souvenirs qu’ils pouvaient avoir eu de mon existence et sortis de la taverne après avoir fait de même avec tous les autres occupants du bâtiment. Je dis les mots suivants après avoir quitté la bâtisse : - « Bon… allons retrouver Wolf, il saura surement m’aiguiller sur ma situation… »

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