Tant de catastrophes survenues en à peine mille ans et voici que celles-ci reprennent de plus belle. Comment se sortir de situations qui empirent à chaque instant ? De bien nombreuses personnes ont bel et bien tenté de faire l'impossible. Certaines y réussissent, d'autre non. Pour le cas de notre héros, ce ne fut pas son cas.Lors de son voyage, il fit une escale à Toadville, du moins aux abords, ne sachant toujours pas quoi faire de sa misérable et éternelle vie. une forme bizarre, blanche, planant dans les airs, vint à la rencontre de Rosstail, se plaçant à ses pieds. Il ramassa cet amas de papier mal imprimé, journalauquel il daigna y jeter un coup d'oeil.

« Le Clown Gripsou est de retour en ville ! »

Rosstail ne connaissait pas ce cirque. Il ne se souvint en fait même pas être allé ne serait-ce une ou deux fois dans ce genre d'endroit: pourtant ce n''est pas ce qui manquait à Hyrule pendant son enfance, mais comme d'habitude, ce passé là, Rosstail s'en moquait. L'ex-soldat aurait préféré rester dans le futur à vivre des jours heureux. Peut-être que là, aller au cirque lui plairai un minimum. Pourtant, il se mit en marche dans cette direction, sans aucune émotion sur le visage, sur ce que vous lisez actuellement non plus. La raison ? Ce fut une voix, imperceptible par quiconque sauf lui. Celle-ci lui souffla, répéta, le harcela d'aller au cimetière. Sur le trajet qu'il parcourut à pied, nombreux furent les toads et autres créatures locales à courir dans la direction opposée, hurlant à l'aide, au désastre. Il marcha pourtant au même pas.  Et se retrouva finalement à l'entrée de son objectif. Lorsque tout le monde fut parti, il y entra finalement. S'enfonçant à l'intérieur du piège maudit, il marcha sur les galets, graviers, puis de la terre boueuse. Et il le vit finalement.



« ...As-tu vraiment...peur de la Mort ? »

Rosstail sursauta. ce fut comme s'il eu rencontré une vieille connaissance, ce qui fut par contre loin, bien loin de lui plaire. Son pouls s'accéléra, il put le sentir malgré son organe vital cruellement manquant, passant par la même occasion sa main sur son torse, ne ressentant sentant pourtant rien battre. Lorsque son interlocuteur se retourna, ce fut extrêmement brouillon: Rosstail répondit alors, la voix tremblante, à l'homme.

« ... T-tu n'en as... a-aucune idée. »

« Alors cela devrait être facile pour toi Rosstail, de me redouter.  »

Les particules brouillonnes, semblables au rêve de Rosstail une fois de retour sur Nintendo World, quittèrent les alentours de l'être avant de se disperser au hasard dans le cimetière, passant parfois, repassant régulièrement mais brièvement. L'homme qui se dressait devant Rosstail ne fut que son ancienne inspiration, puis ami, puis ennemi...

"L-Link ?!"



Le Héros du temps, tel est son surnom, l'observa d'un air carnassier, le sourire montant jusqu'à ces longues oreilles.Il sorti son épée du fourreau, la lame tachée de sang. ce sang coula rapidement au sol, dans des quantités impossibles, révélant un tracé écarlate sur la terre, se dirigeant vers un autel, plus loin. Rosstail ne pu voir quoique ce soit d'autre, son potentiel adversaire étant déjà en train de pointer sa lame vers lui.

"Mais Qu-qu'est-ce que tu as- AAAAaaaARGH !"

Là où Link visa, malgré la distance, le sang commença à jaillir hors de la poitrine de Rosstail, à flot. L'anti-héros hurla de douleur et de frayeur, ne comprenant tout simplement pas cette blessure. Aucun impact, aucune blessure. Juste du sang. Sa vue se troubla un instant, et il tituba légèrement. Se recouvrant la main de fluide vital en essayant de colmater la plaie, Link, vraisemblablement devenu fou, se moqua ouvertement de lui.

" IL y A dES dEsTIns piREs QuE la MOrt.... PrÉParE ToI à Y gOûTEr ! "

Rosstail plongea au sol lorsque Link le visa à nouveau, mais celui-ci fut surprenant et précis et parvint à toucher l'index du guerrier, faisant presque exploser celui-ci. la douleur fut insoutenable et Ross', pour la première fois depuis longtemps, se mit à pleurer de douleur. Link s'approcha de lui, confiant, empestant la volonté de faire souffrir le voyageur. Effectuant comme une danse macabre, il se mit à rire à gorge déployée, sans aucun remord. Il provoqua de nouveau Rosstail, qui de son côté fut tout l'inverse. Il se senti déjà impuissant, blessé mortellement, endolori et seul.

" VoIS-TU ? cONTinue de RéSiStER... tU pEUx m'ApPrOCHer mAis tU nE pEUx Pas FuIR ! AhAhahaHaHAhaH !!!"

Link multiplia ses assauts sans risque, face à un Rosstail dépité. celui-ci ne fit que plonger, et, tentant à un moment de se protéger avec son bouclier, reçu des éclats de métal venant de son écu dans son ventre. Il chuta au sol, ne pouvant se relever que difficilement... Et lentement. Pourtant, Link lui laissa le temps, sûrement pour un plaisir malsain de lui laisser de l'espoir, pour l'apeurer davantage.

" Rrrrrg... Non !", se dit l'hylien, désespéré. Il ne comprit pas la situation, il ne comprit pas ce qui lui arriva. Il ne comprit rien de ce qu'il était sensé faire. Pourtant, ce même désespoir, venant de sa proximité, des portes de la mort auxquels il était confronté, lui suggéra de tenter le tout pour le tout. Link s’avança de nouveau, dansant encore et encore. Celui-ci effectua des mouvements de plus en plus rigides, de plus en plus.... Mécaniques. Recouvrant légèrement ses forces, Rosstail saisis son bouclier à nouveau et avant même que Link ne le vise à nouveau, projeta son seul élément défensif sur l'arme de son ennemi, déviant l'épée et lui laissant à peine le temps de se jeter vers Link en lui enfonçant une lame dans le flanc à l'aide de son épée rouillée à l'aide de son seul bras valide, avant de tomber tous les deux. Link ria à nouveau, tandis que Rosstail se senti bizarre pendant un instant. Hormis son sang qui recouvrait désormais tout son torse, son ventre et ses jambes et ses bras. Il reprit une posture debout, malgré sa vue se troublant à nouveau et davantage longtemps. Link, se releva sans appui, avec des mouvements complètements erratiques.

"L'eSPoIr faIT vIvRE, HEin ?!"

Cette fois, le héros ne visa pas Rosstail mais se prépara à attaquer, ce qui laissa le temps à l'anti-héros de reprendre son épée et au lieu d'esquiver... Il lui fit face et avec toute la force qu'il eu, venant de sa peur, de son désespoir et de son inverse, il para l'attaque... Non sans une facilité déconcertante. Rosstail ne comprit toujours pas, mais Link multiplia ses assauts que Rosstail parvint à déjouer sans problème, malgré sa douleur et ses blessures. Soudainement, Rosstail eu une idée suicidaire, qui se révéla pourtant être la clé de cette affaire. Link, désormais complètement prévisible, fonça une nouvelle fois sur sa cible, avant de tomber seul au sol, désarmé. Il prit alors tout son temps pour se relever, pouvant voir et sans rien dire Rosstail, tenant la Master Sword par la lame avec sa main au doigt éclaté. Il venait de saisir l'arme et de la bloquer par sa seule force, par ce qui fait qu'il a toujours pris des risques, par ce qui lui a toujours fait peur. La peur venait de se transformer en courage, le désespoir venait de de faire naître l'espoir, et l'anti-héros venait de se le prouver. Link ne fit aucune remarque, alors que Rosstail serra la main ensanglanté, si fort, au point de détruire la lame en une myriade de petits morceaux. il regarda la Mort en face, l'épée brisée n'étant maintenant qu'un simple amas de rien. Link, circonspect, n'était plus lui-même non plus, bien que celui-ci ne l'ait jamais été.



Complètement mécanique, amas de bois et de fils et de tissus, Link venait de laisser place à l'imposteur qui se cachait sous ce déguisement, Jigsaw. Se faisant saisir, sa dernière phrase fut:

"tOUt Ce Que tU vOIs où FaiT... cElA... n'EsT... rIEN... eNCORE ! Ah, ah, ah..."

Et il lui répondit:

"Ne t'inquiète pas, je vais là où il y a quelque chose."

Serrant à nouveau ma main autour de son crâne, celui-ci explosa à son tour avant que tout le bois, fil et autre composants de ce pantin ne se mette à se décomposer. soudainement, la douleur, les blessures, tout disparut, ne laissant que Rosstail, le cimetière, et l'artefact, une tête, dont il s'empara, avant de jeter le journal pour se diriger à son tour vers le cirque.