Le réveil à l'intérieur de la Pandorica...Son duel face à Flandre, Rosstail, et Night...Son alliance temporaire avec la Grande Oracle afin de mieux la briser...La défaite de Astrid...L'arrivée des Aliens sur les terres nocturnes...Ces différentes scènes se mêlaient à l'esprit de Link, en proie à un rêve. Trempé de sueur, il avait du mal à respirer. Il avait même chaud, vraiment très chaud. Une désagréable sensation s'empara de son corps, un peu comme si il ne pouvait plus respirer. Il revit plusieurs visages familiers : Orion qui avait commis un sacré massacre dans ce vaisseau, Axem en train d'ouvrir un mystérieux portail grâce à un Pokémon, Wolf qui se dirigeait vers lui, Cyprien en train de tous les maudire, Faust en train de se faire plaquer par Aura...Et le corps inerte de Alyson, gisant au sol, avec à ses côtés la grenouille, et Pignouf qui les écrabouillait, s'esclaffant, mort de rire qu'il était devenu maître du monde. Tout devint ensuite rapidement très sombre...Et il vit Ganondorf, le Roi des Voleurs, celui qu'il avait tant combattu et qui avait été détruit finalement par Spike, l'acolyte de Stip. Ganondorf s'approcha de lui, puis apparut Pignouf. Pendant un temps, l'esprit du Malin s'était mêlé à son âme, et il était devenu lui aussi comme Ganon. Puis la forme qui s'avançait vers lui prit l'apparence de Bowser, souhaitant s'emparer du monde. Ses cornes s'allongèrent et sa peau se durcie, se transformant en masque puis en casque. Trascer. Il était en train de construire des tours...Et la Lune qui s'avançait vers eux annonça la fin du monde. De celle ci, surgit Astrid, la dirigeante de Horuna, le Hyrule du futur. Son corps se décomposa petit à petit, révélant des spores de Parasite : l'entité qui avait pris possession d'elle. Astrid disparue mais l'une des spores flottait à côté de Link. Elle se posa contre le sol, et des ondes se propagèrent, comme quand l'on jète un caillou dans l'eau. Tout devint sombre, mauvais, et chaotique autour de lui. D'autres silhouettes vinrent se rejoindre. Tour à tour Sebastian Maiden contrôlant des poupées, puis ce fut au tour de Stip et Morgoth d'apparaître, à la place des poupées en bois que le magicien contrôlait. Flandre prit leur place, pleurant la mort de sa soeur. Elle se retourna, haineuse, et des flammes consumèrent tout l'espace disponible autour de Link. Ce dernier, se réveilla en sursaut, respirant très difficilement.
« Qu'est-ce...que... »
Spoiler:
Le Temple du Temps...Il n'était plus en ruines. La lumière du soleil se reflétait contre les vitraux de l'édifice, affichant fièrement la Triforce et tout le savoir faire Hylien. Une aura incroyable bienfaitrice s'échappait du Temple. Ses amis quant à eux étaient allongés au sol, encore inconscient. Il souhaitait les réveiller...Mais un doute le saisit alors. Avant toute chose, il grimpa sur le toit en se téléportant avec le Vent de Faorre et observa l'horizon. Aucune trace de la Pandorica...Cette gigantesque boite qui les avait tous amenés dans le future, ayant apparue près du Temple. C'était elle qui les avait sauvés lors de la destruction de la planète et les avaient tous amenés ici mais...C'était différent. Tout était différent. Link revint vers ses amis, et alla d'abord s'assurer que Alyson et la grenouille allaient bien. Pignouf était assoupi non loin de là, avec son lama lui aussi inconscient, et en prenant le pouls de l'Elfe il constata qu'elle était encore bien faible. Il lui fallait des soins...Et rapidement. Link se dirigea donc vers celui qui l'avait aidé, et qui possédait des sorts de soin. Il tenta de le réveiller, en panique et rassuré à la fois.
« Faust...Faust tu dois te réveiller...On a réussi...Je...Je crois que l'on est retourné chez nous...À notre époque. Mais ces deux-là, allongés là-bas ont besoin de ton aide...Au plus vite. »
Le bouc allait très certainement avoir du mal à se réveiller ainsi que ses compagnons. Ils venaient d'effectuer un saut de plus de mille ans dans le passé qui était désormais leur présent...Et qui l'avait toujours été. Dire que son aventure avait commencé par de simples vacances sur l'Île Delfino ! Taya s'échappa pour aller aider les autres à se réveiller, notamment Axem envers qui elle devait beaucoup pour ce voyage. Link ramassa son équipement, puis alla se poster en face du Temple du Temps. Cela lui faisait un sacré choc de le voir dans cet état...La dernière fois qu'il l'avait vu ainsi, c'était avant l’exécution de Gozen, lui aussi porté disparu. Qui sait si d'autres n'allaient pas revenir par le portail dont il n'y avait cependant aucune trace ici. L'Elfe se gratta la tête et observa attentivement la Porte du Temps en face d'eux. Les Portes étaient scellées : il y avait certes les trois joyaux, mais il fallait entonner le chant du Temps pour que le tout s'ouvre. Quelque chose d'étrange semblait l'attirer là bas...Mais l'Hylien ne savait pas trop bien expliquer quoi. Il avait un mauvais pressentiment. Comme si tout cela chantait faux...Il y avait quelque chose qui clochait. L'Elfe s'avança alors, attrapa son ocarina dans son sac, et joua le Chant du Temps. Au gré des notes, la porte commença à s'ouvrir, lentement. Lorsque l'accès se libéra enfin, une odeur cadavérique s'échappa de l'antichambre du temps, où se trouvait autrefois l'épée du temps. Une odeur pestilentielle envahit tout le Temple, révélant un paysage presque tropical à l'intérieur de la chambre.
Spoiler:
« Qu'est-ce que c'est que ça... »
Il y avait un soucis. Ça en avait tout l'air. Ce n'était pas des plantes qui se trouvaient à l'intérieur. C'était des sortes de tumeurs organiques, des bulbes énormes qui ressemblaient à des gigantesques fleurs de la mort, qui venaient d'envahir tout le Temple du Temps. Les malformations semblaient dangereuses, et Link resta figé là, devant l'ouverture de la porte, tandis que derrière lui, les autres se réveillaient petit à petit. Ce rêve qu'il avait fait...Se pourrait-il que...? Une angoisse lui serra la gorge, et la même sensation que dans son rêve lui parvint.
~ Non...Se pourrait-il que...Le Parasite soit ici ?...Dans le passé ?... »
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Résumé : Vous vous réveillez petit à petit tous à l'extérieur du Temple qui n'est plus en ruines (aube). Vous voici dans le présent (et passé pour d'autres). Bienvenue et bon retour sur Nintendo World. Vous avez tous fait le même rêve concernant le Parasite (pour ceux qui ont connus Astrid) qui s'est engouffré dans votre voyage temporel. Pour les autres qui ne connaissent pas ce fléau, vous savez seulement qu'il s'agit de quelque chose d'extrêmement dangereux. Il n'y a plus de portails mais il est possible pour les retardataires d'apparaître ici (ou ailleurs, si vous le souhaitez).
Le noyau du Parasite se trouve quelque part en profondeur du Temple...D'autres sont blessés...D'autres encore auront peut être du mal à croire qu'ils sont de retour sur NW. Et vous...Qu'allez vous faire ?
PS : Les doubles comptes sont autorisés sur ce premier topic.
« Les destins nous conduisent ; le rôle de chacun est fixé dès la première heure de sa naissance. Il fait souvent sortir un grand désastre d'une petite cause, tout comme il peut créer la plus belle des bénédictions d'un simple être. Bonne ou Malchance, Squall, le destin semble t'offrir de l'encre sans réserve.»
Lorsque Squall était encore un enfant, ce dernier repensait souvent à ces mots qui aux travers les nuits lui offraient un certain réconfort ainsi qu'une source pour son imagination qui semblait infini, toutes ces paroles semblaient bien troubles pour le jeune garçon, Les notions de destin ou bien même de ces histoires héroïques lui échappait totalement surtout concernant le jeune enfant qu'il était, il avait beau avoir une certaine prestance ce dernier n'arrivait pas à voir en lui un héros, même s'il s'amusait parfois loin des regards indiscret à en rêver, une histoire dont il serait le personnage principal, plus qu'un simple spectateur devant le rideau qu'étais sa vie, mais bien le rôle principal, un véritable acteur. Ainsi devant ces images pures produit de son imagination, l'enfant fermait ses yeux, le sourire aux lèvres afin de poursuivre ces dernières dans le monde des rêves.
Combien de fois les couleurs des saisons ont-elles changées ?
La rose du destin en main, un sourire venez tout juste d'éclore sur le visage du jeune homme. Comme une fleur en proie aux premiers rayons de soleil d'un doux printemps, l'ancien combattant avait quitté cet aspect de coquille vide et froide, cela afin de parvenir ses premières effluves, ainsi que ses belles et éclatantes couleurs qui composaient actuellement son cœur après tant d'année d'errance. Il ne souhaitait pas paraître sous ces traits chaleureux, pourtant ce dernier semblait incapable de reprendre le contrôle, sur cette douce grimace déformant son minois. Cela semblait légèrement gênant, mais les choses en étaient ainsi, il n'avait plus besoin de faire taire ses émotions sous sombre tombaux de sentiments dérisoires et de devoir.
La rose brillait d'un écarlate éclatant, il savait ainsi pertinemment que cet endroit, n'était pas un simple choix du hasard,une destination comme une autre, mais bien un point culminant qui après ces temps infinis le réunirais avec ses anciens compagnons, il arrivait enfin à la fin de son périple.
La notion du temps était devenue très abstraites pour l'ancien élu, pourtant ce dernier savait que cela faisait bien trop longtemps. Les aventures avaient défilé devant ses yeux, traversant le monde et ses expressions les plus abstraites, des lieux où les lois de la physique étaient dictées par l'esprit d'un homme complètement fou, des univers complètements gelés et des créations se consumer seconde par seconde jusqu'à qu'il n'en reste plus rien. Il avait vu des tas de choses, des choses que ses camarades n'imaginerais même pas, des secrets qu'il devait taire, des connaissances qu'il ne devrait jamais révéler.
Effectivement après ce dédale d'aventure et de savoir, il n'avait plus besoin de voir les choses afin de pouvoir ressentir leurs existences, son cœur pouvait lui décrire l'odeur des fleurs lorsqu'il les imaginaient, son regard même clos lui permettait maintenant de voir le ciel qui brille toujours sans perdre de ses couleurs et puis il pouvait savoir que maintenant. Malgré tout cela, il avait perdu la chose la plus importante. Un endroit, un point culminant, un lieu qu'on pouvait appelé « chez soi » et le bien être que l'on ressent en sachant que l'on rentre enfin à la maison.
Pourtant, enfin, après tant de temps, l'ancien combattant du créateur touchais son « chez soi » du bout des doigts, même si ce n'était pas pour autant la fin du chemin, ce dernier allait enfin pouvoir rejoindre ceux avec qui il souhaitait partager le temps qui fane.
Rapidement une voix frappait comme une bourrasque le cœur incandescent du jeune homme, le faisant sortir instantanément de ses réflexions. Ces paroles n'était qu'une ouverture à un boucan infernal qui accompagnait très souvent les casse cou dont il faisait partie à une période. Son sourire semblait d'autant plus radieux qu'il se nourrissait de toutes les émotions et souvenirs qui envahissaient ses pensées tendis que son cœur d'argent maintenant incandescent donnait comme sensation à l'homme d'avoir de la lave circulant dans ses veines.
Lentement ce dernier s'approchait du groupe accompagnant son ancien camarade, puis d'une voix douce et apaisante, s'exprimait.
« Vous n'avez plus à avoir peur, vous êtes en sécurité maintenant, vous devriez chacun prendre votre temps avant de vouloir poursuivre votre aventure. Le temps n'est pas contre nous bien au contraire, vous lui avez survécu une fois, il serait bête de se hâter à nouveau vous ne croyez pas ? »
L'ancienne divinité s'approchait du bouc, puis s’accroupit à son niveau tout en lui tendant un objet.
« Tiens prends ça Faust, c'est une fiole avec une fée dedans, je suppose que tu sais déjà comment t'en servir, je te fais confiance pour prendre soin des autres, je m'en vais à la rencontre de l'autre ahuri.»
Après avoir échangé quelques mots avec Faust, ce dernier lui tapait amicalement sur l'épaule dans un geste d'encouragement, jusqu'à entamé son chemin en direction du dos de Link et faire de même, tout en déposant sa main sur l'épaule son ancien camarade ce dernier s'exprimait tout aussi sereinement.
« Ce n'est pas encore le moment Link, tes compagnons sont certainement épuisés après votre parcours. Que l'on s'en occupe tout de suite, demain ou bien même une semaine cela ne changera rien, crois moi. Reprends des forces et je te promet que je t'accompagnerai comme je l'ai fais pour le créateur. »
(désolé pour la qualité j'ai pas rp depuis un paquet de temps)
Faust ne vit que l'obscurité. Cependant, il sentit son corps flotter. Cette gravité lui fit descendre doucement dans un puits sans fond, de la même manière qu'Alice qui tombait vers le Pays des Merveilles. Durant son voyage, des personnes apparurent brièvement sous forme de glitch. Ces apparitions-disparitions fréquents étaient un véritable festival de jeu de lumière. Ces têtes allaient chacun à leur rythme. De simples inconnus comme des visages familiers, elles montrèrent au bouc ,avec bienveillance, une certaine joie de vivre. Cela lui rappellait le bon temps passé avec ses amis Héros ou encore les bonnes rencontres avec les Natifs.
Sa chute toucha à sa fin. Quand le cornérien fut posé doucement au sol. Il était arrivé dans une grande place d'une ville qui rappella son monde d'origine. Faust était tétanisé. Ce n'était pas qu'il était contre de retourner chez soi. Le fait de voir son monde tel quel était trop brutal pour lui. Il fallut quelques secondes pour trouver la motivation à aller explorer. Cependant, à peine fait un pas, le monde était entouré d'une neige de télévision. C'était comme si vous étiez dans un monde virtuel et que vous changez la texture des objets et du ciel. La neige disparut, au profit d'un ciel rougeâtre et des bâtiments détruits et incendiés. Faust hésitait. Il n'avait pas peur. Le bouc eut un malaise que ses repères changeaient sans cesse. Cette image de ville détruite reprit l'enveloppe enneigé. Faust se retrouva dans une grande ville cosmopolite. Gratte-ciels futuristes, bâtiments aux architectures médiévaux, maisons-champignons, cet endroit non-familier fit rappeller à Faust Nintendo World. La ville s'embrouilla de nouveau pour être une ville en ruines. Ce manège continuait puisqu'après la ville fourre-tout, c'en était une autre en plus moderne. Le cornérien reconnaissait Next Wave. Même scénario. Next Wave sous les cendres quelques secondes plus tard. Ce manège commença à devenir fou, au point d'enchaîner rapidement les trois endroits de manière aléatoire. Ce changement fut tellement rapide qu'il était bientôt impossible de le voir à l'oeil nu. Faust vit au final, un mélange abominable des trois mondes avec ses deux états : neuf et détruit. L'animal avait les jambes qui tremblent. Il avait perdu tout repère à sa propre réalité.
Une foule spectrale apparut progressivement. Qu'ils soient monde d'origine de Faust, des régions de Nintendo World ou des archipels de Next Wave, ils se battèrent entre eux. Le bouc avait l'impressiond d'une guerre pour une télécommande de télévision, afin de regarder leur chaîne préférée. Ceux qui étaient proches du cornérien crièrent « Aide-moi ! Non, aide-moi ! Non, écoute-moi. Pas les autres !». Ils étaient comme des morts-vivants où la présence de Faust leur attirèrent. Ils prenaient comme un saint qui ferait n'importe quel miracle. Cependant, ces inconnus étaient, en plus, égoïstes. Tous s'arrachèrent pour le bouc impuissant et voulurent garder rien que pour eux. Faust réalisa qu'il était dans un monde où tout partait en couilles et qu'il était une sorte de divinité aux autres. C'était une charge trop lourde pour le bouc qui préférait se replier, malgré qu'il ait développé son estime de soi. Il y avait trop de monde. Bref, l'enfer, c'était les autres.
[Pour ceux qui n'ont pas le temps de lire des pavés, vous pouvez commencer ici. La partie précédente est juste la description du rêve de Faust]
Faust sentit qu'on touchait son épaule. A ce moment, le bouc commençait à se réveiller. Cependant, il était encore dans son rêve. Si le cornérien fixait Link dans la réalité, dans ses mirages, c'était un elfe complètement défiguré. Il avait des airs du Parasite. Faust qui avait les yeux mi-clos écarquilla rapidement ces derniers. Le bouc se sauva de l'hylien à grande vitesse. Cependant, il trébucha à cause des aventuriers encore au sol. Le cornérien était fébrile. Il était encore sous les traumatismes de son rêve. En redressant sa tête, il vit que le Temple était dans un état neuf.
Cependant, Faust se sentit vidé. Sa tête n'allait pas bien. Il venait de subir un jet-lag de plus de mille ans. Couplé avec l'effet du cauchemar, le bouc ne savait pas si c'était la réalité. Néanmoins, la voix de Link lui ramena à sa raison. Elle semblait plus humaine. Quand l'hylien montra des aventuriers allongés en sale état, Faust se sentit démotivé. Il avait l'impression d'avoir soigné dix mille personnes à l'heure. Au bout d'un certain temps, le bouc s'en lassait. De plus, Faust avait l’impression que c'était le voyage de trop. Cela lui prendrait plusieurs jours pour refaire ses repères. De plus, le fait de voir le monde se reconstruire et détruire, couplé avec son caractère, il ne savait plus pourquoi il était vivant.
Le bouc pouvait les soigner. Mais, il serait moins efficace qu'habituellement. Faust se força pour essayer de remettre à neuf les gens blessés. Une voix lui interpella. Cela faisait longtemps que le cornérien ne l'avais jamais entendu. Squall était là pour calmer les ardeurs de Link. Et il n'avait pas tort. Le voyage dans le temps avait laissé de gros séquelles au bouc. Sa voix sereine réconforta le cornérien. Ce dernier avait la sensation que son père était proche, quand il faisait des cauchemars. Afin de lui faciliter la tâche, Squall confia à Faust une bouteille contenant une fée. Ce dernier ne savait pas combien de fois il devrait le remercier. Après quelques secondes de répit, le bouc l'ouvrit. La fée sortit pour soigner toutes les personnes présents devant le Temple.
Pendant que les deux personnes réveillés étaient déjà dans le Temple, Faust préférait assurer que tout le monde soit réveillé. C'était également une bonne raison pour recoudre sa santé mentale.
Est-ce que tout était enfin finit ? Un sentiment de liberté venait frapper ma poitrine au moment où mon corps traversa cette porte dimensionnelle, mais j'avais l'impression que tout ce que j'avais vécu dans ce précédent monde disparaissait petit à petit derrière moi. La vie que j'avais vécu sur Next Wave, mon réveil de la Pandorica, tout ce que j'avais pu en observé que ce soit le culte de cette oracle ou Astrid. Toute les fois où je me suis endormi là où je ne devais pas dormir, l'invasion des aliens et mon enfermement. Mon utilisation en tant que cobaye et ma libération jusqu'à la bataille finale là où j'ai déployé un pouvoir que je n'avais jamais perçu jusqu'à aujourd'hui. Finalement ma vie hors de la Pandorica aura été plutôt passive. Je n'étais pas beaucoup intervenu sur les événements qui se sont produit. Peut-être aurais-je dû ? Souvent une personne, même insignifiante peut grandement changer le destin d'un monde... On avait réussi, mais on avait aussi échoué quelque part. Toute ces personnes qui sont mortes pour nous permettre de revenir, j'avais là des personnes que j'aimais et que je ne reverrais peut-être plus jamais.
Finalement ces souvenirs là laissait place à autre chose... J'étais au milieu de l'herbe, en regardant à droite et à gauche je semblais être dans un autre monde et j'étais très petit... Tout petit... En regardant mes mains, c'était celle d'une petite personne. Le vent soufflais légèrement et en regardant le paysage, j'étais en montagne. Est-ce que c'était là que j'avais atterris ? J'entendis alors quelqu'un m'appeler, une voix de femme dont je n'ai aucun souvenir mais qui me semble tellement familier. Celui de ma mère. En me tournant, je la voix hors d'une belle maison en bois me faire un signe au loin et me demander de m'approcher, ce que je fais alors. Ma mère, je me souviens de cette apparence. Une peau pâle avec quelques écailles sur les joues, des griffes, des cornes, des yeux incandescents et une chevelure de feu. Elle était très belle et je la prenais dans mes bras.
Au loin quelqu'un s'approchait, il s'approchait avec une arme dans son fourreau et un gibier sur l"épaule. Lui c'est mon père, il avait une chevelure longue et brune, une légère barbe et il avait une carrure assez développé. Il revenait vers nous avec ce qui allait très certainement être notre dîner. Il mit sa main sur ma tête et la secoua de gauche à droite, ébouriffant ma chevelure alors que j'essayais tant bien que mal de le repousser, il se redressa et embrassa ma mère avant de rentrer. C'était une vie que j'aurai espérer avoir, une vie que l'on peut qualifier de belle. Mais je n'ai pas eu autant de chance et petit à petit ce rêve qui semblait si beau s'éteignit et laissa mes paupières s'ouvrir lentement sur l'endroit dans lequel j'étais vraiment tombé...
Lorsque j'ouvrais lentement les yeux, je voyais des murs, des murs qu'il me semblait avoir connu, en me redressant et en regardant autours du moi, je voyais que nous étions toujours dans ce temple mais cette fois-ci dans un état plus intact. Est-ce que nous avions réussi ? Je me relevais en me tenant la tête, les voyages temporels n'étaient certainement pas les plus agréable à vivre. Je me tenais au mur le plus proche en observant autours de moi et en regardant les personnes qui étaient présentes, la plupart toujours dans le coma, tout le monde ne résiste pas aussi bien au voyage temporel peut-être ? En tout cas au vu de la bataille dont nous avons fait face, il est sûr qu'on devait tous être exténué. Moi-même je ne sentais presque plus mes membres. Je ne voyais que 3 personnes debout pour l'instant et essaya tant bien que mal de m'avancer vers elles. En arrivant vers elles, je m'accoudais contre un mur en respirant légèrement fort.
- On a... On est finalement revenu... ?
En regardant les personnes encore dans le coma, je ne voyais pas Ross'. Je l'avais laissé encore se battre avec mon golem et j'espère qu'il va bien ou qu'il a réussi à s'en sortir. J'espérais même qu'il n'ait pas tenté le diable et qu'il n'y soit pas resté. Dans tout les cas, les aliens devaient très certainement l'avoir dans l'os. Avoir tout les héros qui disparaissent et remonte le temps, c'est sûr qu'ils doivent grincer des dents à l'heure qu'il est. Mais en ayant vu cette vision, je doutais que nous n'étions pas sorti de l'auberge, certe on était parvenu à revenir avant ces aliens. Mais une menace nous avait suivit jusqu'ici. C'est presque à croire que le monde ne veut pas nous foutre la paix. De toute façon, il ne semblait pas être encore une grande menace et nous laissait le temps de récupérer. J'allais donc au moins dire ce que j'ai pu voir lors de l'affrontement final histoire de les mettre également dans l'information.
- Je ne sais pas si Ross' est revenu, mais avant de prendre le portail, il m'a dit qu'il n'avait aucune raison de revenir. En tout cas j'espère qu'il n'a pas tenté le diable... Et est-ce que vous avez aussi vu ce que j'ai vu... ?
Malheureusement, je n'avais aucune connaissance en premier secours pour venir à l'aide des autres membres, je préférais laisser cette tâche aux personnes encore présente et reprendre un peu de force. J'avais aussi faim d'ailleurs, tout ce combat m'avait donné les crocs et pouvoir prendre un bon repas ne serait certainement pas de refus, surtout que maintenant nous étions dans un monde où les citoyens ne sortiraient plus de fourches et de fusil en nous voyant.
Quand je franchis le portail, une douce sensation vient m’envelopper le corps. L’enveloppe charnel d’Una que je berçais entre mes bras devient de plus en plus légère, puis s’évapora progressivement. Me laissant seul dans cet endroit, calme reposant et rassurant. Je me laissai alors allez dans ce bain, m’abandonnant dans ce flux incessant de flottement et bercement. Mais, cette impression sonnait faux, il y avait quelque chose de dérangeant, comme si quelque chose clochait ici… Ou étais ce moi qui sonnait faux, tout me semblait fade, prévisible, comme si je l’avais déjà vécu… Je me mis donc à m’interroger, au pourquoi de cette impression de déjà-vu…
La réponse de mon esprit ne se fit pas attendre. Cette sensation quand je passai ce portail, je l’avais déjà ressenti… C’était il y a de cela quelques années déjà. Quand j’arrivai sur ce monde, ou plutôt à cette époque, c’est celle que j’avais pu sentir à mon départ, lors de l’accident que j’eu le malheur de provoquer dans mon laboratoire, ainsi qu’au cours de mon long voyage temporelle… Ah moins que ça ne soit encore avant, c’était étrange. Il manquait un élément dans cette succession de souvenir vis-à-vis de cette sensation de flottement et d’abandon total propre aux voyages temporels. C’est étrange et troublant, j’ai l’impression d’avoir déjà vécu ce type de voyage non pas, une unique fois, comme si j’avais fait un allez simple de mon époque à celle-ci, mais comme si j’avais réalisé divers arrêts au cours de ce périple, comme si je m’arrêtais de temps à autre à une gare puis que j’attendais le prochain train. Et ces trous, cette sensation m’était trop familière, la sensation trop inscrite dans mes souvenirs pour que je n’ai réalisé qu’un unique voyage… Comme si, j’avais vécu une aventure à chaque arrêt à la gare au lieu de rester bien sagement assis sur le quai, dont j’avais choisi d’oublier l’existence. Comment ais je pu etre assez déterminer pour m’autocensurer un souvenir. Non pas un, mais… plutôt une multitude de souvenir, comme si, à chaque fois, je revivais la même boucle temporelle… Mais pourquoi cette absence de souvenir…
Mais, surtout, pourquoi me serais-je arrêté à plusieurs reprises et serais repartis sans aucune raison apparente. Est-ce que je fuyais quelque chose, une menace tel que le parasite il y a de cela quelques millénaires, d’après les héros qui sont arrivés en même temps que moi. Mais étais-je alors comme eux, un héros de cette époque révolue que j’allais rejoindre… Avais-je déjà foulé ce monde à cette époque… Ou n’avais-je été qu’un vulgaire voyageur. Mes actions, dans ce monde n’ont été que très peu influente sur ce monde. Ce n’est que très récemment, avec cette bataille, que j’ai enfin pris partis dans cette trame temporelle. Je souhaitais pour cela, remercier toutes les personnes qui m’ont permis d’y parvenir. Merci, Faust, Lord Light, Will, qui fut au passage mon plus beau cobaye, et plein d’autre. Je ne vous remercierai jamais assez, je ne sais si je peux vous considérer comme amis ou comme simple sujet d’étude. Je n’arrive pas encore à bien différentier ces deux aspects sociaux, les connaissances, les amis et les sujets d’études pour le travail… C’est un dilemme qui devient de plus en plus pesant sur ma conscience. Quel comble pour un psychologue de ne pas savoir classifier ses relations. N’en ai-je vécu aucun d’autre que celui de professeur ou docteur à élève et patient ? Ce n’est pas le moment. Mais mes amis, si je peux vous considérer comme tel, mille et une fois merci, car c’est c’est grâce à vous que j’ai enfin eu un impact dans ce monde.
Mais… Cette question me trainait toujours en tête. Pourquoi cette absence de souvenir ? Alors que mes sens ne me trahissaient pas cette sensation de déjà-vu. J’en allais en avoir pour un moment dans cet état. Essayons donc de découvrir d’où vient cette question avant de ne se faire happer par les bras de morphées… Mon subconscient me dit alors :
Vindiou, Orion réfléchit… A quoi cette perte de mémoire est-elle due… Réfléchis voyons, cela fait des millénaires que tu étudie les pensées des autres, et TES pensées, alors espèces de ramassis de dragon sans écailles, tu va te sortir les sii du derrière et me trouver une explication, du pourquoi du comment tu as réussi à oublier des passages entiers de ta vie, et pas seulement des bribes… Pourquoi as-tu oublié tout tes précédents voyages ?
Si tel est le cas, si tu as pu voyager à plusieurs reprises, c’est que soit quelqu’un était avec toi, soit tu as recréé le même portail que celui que tu avais ouvert à l’époque dans ton laboratoire. Réfléchis espèce de branquignole…
Ce que me disait mon subconscient était vrai, j’avais dû recréer un portail ou j’avais dû rencontrer une personne qui en avait un. Dans les deux cas, j’avais dû rencontrer des personnes, et vu la technologie employée, elles devaient être particulièrement intéressante. Bien, cela me permettait de me concentrer sur quelque chose de précis dans mes souvenirs. Je recherchais tous les moments de mon existence ou une personne atypique m’a attiré l’attention de manière, plus importante que les autres je puis dire. Des flashs de mon existence sur Next Wave, me vinrent en tête, Will et sa détermination sans faille malgré ses problèmes, que je pouvais déclarer de ténébreux, des cours que je donnais, des entretiens, des promenades, le seul élément marquant de cette période révolue était que j’étais seul…
Bien… Il me fallait alors remonter encore plus loin dans mes pensées…Quand n’ai-je plus été seul ? Question qui me semblait à répondre… Mais un profond voile me les cachait, c’était comme si je voyais ma vie au travers d’un écrans de fumé, des ombres bougeaient, des couleurs, des sensations, des odeurs… Mais… Ce parfum, cette chaleur, ça ne m’était pas inconnus… Je les connaissais bien, mais d’où pouvaient-ils bien provenir. De quel souvenir, de quelle partie de mon existence provenaient donc t’ils à la fin. C’était comme la sensation de ne pas arriver à mettre un mot sur quelque chose, ça m’horripilait. Voyons, des souvenirs ça ne s’oubliait pas aussi facilement. Si ? Mon subconscient revient alors :
Au lieu de t’intéresser aux personnes et à ce que tu ressentais, essaye de déterminer pourquoi tu te cache cette réalité… Je pense que ça t’aidera à faire un peu de lumière sur ton existence. Sur ce je te laisse…
Que voulais t il dire par là, que voulais je donc me cacher. Si j’avais eu quelque chose à me cacher, à oublier pour avancer qu’est ce que cela avait pu être. Et si mon sentiment de solitude que je ressentais depuis des années sur Next Wave était la clé de tous ce problème. Malgré, toutes mes rencontres, aucune ne m’avait comblé… Je me mis donc à réfléchir à haute voix :
- « Mais, je n’ai pas de souvenir à part ce parfum, cette douceur et ce sentiment de paix… Cet instant, ou ces instants à quoi sont-ils reliés, ou plutôt à qui… Car ce parfum… Il me rappelle toujours des souvenirs enfoui, masqué… Mais qu’ai-je fait ? Qu’ai-je fait de si atroce pour me le cacher aussi longtemps. Eh mon subconscient… Reviens ici, aide-moi, je n’en peu plus de cette balade mentale, dit moi qu’ai-je fait à la fin… »
Criais-je les larmes aux yeux dans le néant. Il revient et me dit alors :
Je souhaitais que tu le découvre par toi-même, tu te serais préparé pour ce qui suit. Mais vu que tu le demande avec tant de conviction, voici ce que tu cachais véritablement au fond de toi.
Je sentis alors un déblocage, comme si on venait de m’ôter une épine du pieds, mais dont on avait oublié l’existence avec le temps qui s’était écoulé, ou encore, comme si on venait de mettre en place la dernière pièce manquante d’un puzzle. Je retournais alors voir les souvenirs qui m’étaient précédemment masqué. Ils étaient, tous sans exceptions, entièrement visible et visionable par ma part. Mon esprit m’y avait enfin autorisé l’accès. J’avais une certaine appréhension. J’allais découvrir dans les instants qui allaient suivre, les raisons de ce sentiment de malaise, de solitude sur Next Wave, et la raison de ce blocage mental. Je pris donc une grande inspiration, fermais mes yeux, et me plongeai dans ce souvenir.
Je me trouvais alors dans un bureau, plus petit que celui que j’occupais sur Next Wave, des ouvrages et parchemins en jonchaient le sol en quasi-totalité. Des écrits et des peintures étaient encadrées et accrochées aux murs. La fenêtre derrière moi était ouverte. Je pouvais sentir le vent et les rideaux me caresser le dos, le soleil baignait mon dos de sa chaude lumière, des personnes se trouvaient dans la rue, je pouvais entendre leurs paroles et leurs discussions, c’était d’après ce que je comprenais le jours du marché dans la rue où je me trouvais. Puis j’entendis une voix… Cette voix c’était celle que j’avais perçu au travers du rideau de brume de mon esprit. J’allais donc en découvrir l’origine. J’entendis la propriétaire de cette voix courir au loin, sûrement dans un couloir, puis l’entendre glousser au travers de la porte, avant de toquer et de me demander si elle pouvait entrer…
Ce que le moi du passé fit, il se mit debout, s’approcha de la porte, et avant qu’il n’ait eu le temps d’avancer au-delà de son bureau, elle entra en lui sautant au cou et l'embrassant langoureusement… Son visage si doux, ses joues si roses, ses cheveux blonds, ses lèvres délicates… Son nom me revient en mémoire : Alice… Elle était la personne qui était peinte à mes côtés, ou plutôt de ceux de mon moi du passé. Elle était magnifique, aimante et compréhensible vis-à-vis de ma condition. Cependant, je n’arborais pas mes attributs draconiques. J’avais donc réussi il y a longtemps à les masquer entièrement… Pourquoi avais-je voulu oublier son existence… Cela me paraissait insensé, je n’ai que des bons souvenirs à ses côtés. Nos voyages et expéditions, nos soirées passé à débattre de tout et de rien, et de refaire le monde à notre envie… Tout me comblait et me rassurait chez elle, ses paroles, son rire, son parfum. Sa présence dans ces souvenirs m’apaisait. Son effet était comparable au skooma que je prenais anciennement. Mais, cette sensation, comment s’appelait-elle. Oui, de l’amour, Alice fut l’amour que j’eu durant une de ces « vie » ou plutôt, arrêt à une gare temporelle lors de mon trajet vers Next Wave. Mais, ce n’était que la seule fois où j’avais ressenti un sentiment et un attachement aussi fort pour un être humain… J’avais même réussis à la connaitre depuis « toujours ». En effet, mon moi du passé avait réussi à modifier son apparence corporelle de telle façon à pouvoir vieillir au même rythme que les humains et posséder l’âge de son choix. Il s’était alors fait passer pour un orphelin et avait vécu comme un humain tout au long de cette vie, aux cotés d’Alice, pour qui il se prit de sentiment en plus de ses volontés d’études. Il grandit et vieillît à ses côtés. Il, ou je connu ses peines, ses chagrins, ses joies, ses amours. Ils quittèrent l’orphelinat quand ils eurent l’âge requit, puis ils vécurent toujours ensembles, ou tout du moins à proximité, se rapprochant de plus en plus au fil du temps, comme une attraction mutuelle à laquelle il ne pouvait échapper. Ils vécurent ainsi ensemble, sous le même toit, partageant tout, leurs joies, leurs peines, leurs souvenirs, leur lit. Cette histoire continua jusqu’au jours où, quand ils semblaient avoir une vingtaine d’année, tous deux se marièrent… Ils continuèrent à s’aimer, à travailler conjointement, lui chercheur et explorateur et elle écrivaine, et rêver tout deux d’un monde différent où ils pourraient y vivre librement sans toutes les restrictions de ce monde… Ils avaient à présent une trentaine d’année, et continuaient toujours à vivre librement. Dès qu’ils le pouvaient, ils quittaient tout et partaient alors dans un périple loin de tout, de tous, de leurs problèmes… Ils s’emblaient si heureux, cette vie avait l’air de me combler, ce qui serait encore le cas actuellement. Cela fait si longtemps que je n’ai aimé personne. Alors…
Pourquoi alors avais-je oublié mon seul amour ? Et où étions nous au fait, plutôt quand étions-nous ? Mais avant de pouvoir trouvé une réponse à ces questions, je fus précipité dans un autre souvenir. J’observais alors mon moi du passé et Alice se prélasser dans un champ avec des hautes herbes. Ils semblaient calmes et sereins tout deux assoupis côte à côte… Le vent battait les brins d’herbes, certains s’envolaient, des fleurs tombaient d’un cerisier non loin et flottaient au gré du vent. Les montagnes alentours étaient tout bonnement splendide. Leur chapeau d’un blanc écarlate rayonnait à cause du soleil du printemps, contrastant avec leurs roches sombres. Des nuages passaient de temps en temps, cachant de temps à autre le soleil, qui nous baignaient Alice et moi d’une lueur chaude et apaisante. Nous nous étions encore enfuis au loin de nos responsabilités respectives, comme les deux enfants que nous étions malgré notre situation d’adulte. Rien ne pouvait gâcher ce moment de paix à moins que…
Je fu ainsi subitement embarqué dans un nouveau souvenir, qui n’était que le même quelques instants plus tard. Je reconnus immédiatement les montagnes et le champ d’herbe, mais le soleil n’était plus une figure rassurante. Sa lueur rougeâtre et sanglante emplissait alors le ciel, et au loin, je pu distinguer mon moi du passé, en train de faire signe à Alice de courir, puis des ombres émergèrent à ses côtés, il les combattait, de cette distance, impossible de déterminer avec quel monstre je me battais à ce moment, mais je fus contraint de retrouver et d’user contre eux de ma véritable apparence. Je regagnais alors ce corps du passé, ou en avait au moins la perception directe. Je ne pensais plus qu’à trancher et détruire ses ombres afin de protéger Alice, leur sang coulais autours de mon museau et ruisselais le long de ma gorge. Ce sang et cette chair fraiche, gagné avec mes griffes, réveilla, comme lors de ma rixe avec les aliens, mes instincts les plus primaires. Je détruisais tout et n’avais en tête plus que la destruction et l’anéantissement de tout… Il n’y avait plus d’ombre, elles étaient toute à mes pieds, je repris doucement forme humaine. Alice, qui s’était caché en haut du cerisier, en descendit et courrais à la rencontre de mon moi. Elle se jeta à son cou, lui qui lui tournait encore le dos… Encore sous l’effet de son instinct, il, plutôt je, n’arriva pas à déterminer qu’Alice était Alice et non pas une vulgaire cible à éliminer. Il était là, les bras le long du corps, tournant le dos à Alice, elle suspendu à son cou. Quand il se retourna… Je connaissais ce regard, empli de haine et d’envie, c’était le même que j’avais eu contre les aliens… Je n’avais pas… Alice me parlait, mais ce corps, ne souhaitait pas entendre les paroles d’une vulgaire cible. Quand je vu qu’il reculait son bras je me mis à crier :
- « NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN, NE FAIT PAS CA ! ALICE FUIIIII ! »
Mais elle ne pouvait m’entendre, je n’étais que spectateur de ces souvenirs… Il décocha donc un coup, en plein dans la poitrine de celle qu’il et que j’aimais, mon Alice, je l’avais tuée… Ce n’était pas possible, j’avais tué la seule chose qui m’avais rendu heureux et comblé dans cette misérable existence. Après que le coup ait touché, j’eu momentanément accès au corps de ce souvenir. Des larmes commençaient à couler en quantité sur mes joues. Je saisis donc Alice qui commençais à chuter sous l’effet de sa blessure. Je dis alors :
- « Alice, ce n’est pas possible… Qu'ais je fais ? POURQUOI ? ALICE ! NE ME LAISSE PAS SEUL DANS CE MONDE ! »
Elle me saisit alors le visage et m’essuya une partie des larmes, puis elle me regarda dans les yeux et me dit :
- « Cesse donc de pleurer, ça enlaidie ton jolie minois… Dis donc, tu en as fais du chemin sans moi mon Orion… Je suis partie il y a de cela bien longtemps. Cesse de me retenir ici, je ne suis pas ton Alice, je ne suis qu’un souvenir de celle que tu as connu jadis… Laisse moi partir. Cela n’est pas ta faute, c’est entièrement la mienne. N’arrête pas de vivre, de ressentir de la joie et de l’amour maintenant que tu sais. Tu as encore une longue et belle vie à vivre. Je t’aime mon amour… »
Puis je la vis doucement fermer les yeux, puis son pouls commença à disparaitre, je criais alors la tête levée vers le ciel :
- « ALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICE ! »
Je n’eus que peu de temps seul, dans le vide accueillant et rassurant du voyage temporel avant d’être encore emporté dans un de mes souvenirs cachés, et donc à un nouvel arrêt dans ce trajet temporel qui me conduisit jusqu’à Next Wave.
Je me retrouvais maintenant dans une grotte, sous forme draconique, à un autre moment. J’étais aigris et restais caché dans cette caverne depuis déjà une dizaine d’année. J’avais échos de temps en temps, par les aventuriers qui avaient reçu l’ordre de m’abattre, à la suite d’une énième plainte d’un des éleveurs de bétails de la région. Au lieu de les tuer sans vergogne, dès leur entré dans mon antre, je leur proposais l’échange suivant, leur misérable existence contre des actualités de ce monde. Nombre d’eux préférait le combat, mes sources d’informations furent donc très restreintes durant ces années. J’eu cependant vent d’activités politiques, de guerre, de rixe entre des personnes plus puissantes que les autres, mais rien de bien intéressant et de captivant afin d’y prendre part. Mon choix était de périr de vieillesse dans cet abris miteux dans un monde inintéressant et pathétique…
Jusqu’au jours, où durant l’une de mes nombreuses siestes j’entendis un convoi se faire agresser non loin de là. Pour le moment, rien de préoccupant, juste des personnes qui mourraient de temps en temps. Les brigands repartirent quand ils eurent terminé leur affaire. Mais, le bruit n’était pas terminé. Des cris et des pleures ne cessèrent de me déranger. Leur bruit était tellement insupportable que même en me recroquevillant entièrement sur moi-même, je les entendais encore. Rhaaaaaaa que ce bruit était insupportable. On ne pouvait plus dormir tranquillement dans ce fichu monde. Je me décidai donc à aller voir quel était l’origine de ce tintamarre. Je sortis de mon domicile, pris une apparence humaine approximative, me vêtis de fripes et me dirigeai en direction de l’origine du bruit. J’y découvrit, la scène typique d’une embuscade de brigands, des cadavres et débris de ci de là. Les cadavres que je découvris me feraient un excellent diné, et cela sans s’épuiser à chasser. Puis, je pu déterminer l’origine du bruit. Il s’agissait d’un panier, ou gisait trois petits humains, comment appelaient-ils cela, oui des enfants ou des nourrissons. Il y en avait trois. Je ne sais ce qui m’empêcha d’en faire mon diner, peut etre, le visage de la fillette qui me rappelais grandement Alice. Je laissa donc les cadavres, et pour une raison que j’ignorai, je pris ce panier avec moi, les bambins avec.
Je me mis donc, pour une raison inexpliquée à les élever. Je ne savais pas non plus ce qui me prenait, je ne souhaitais pas que ces enfants vivent seuls et reclus avec l’ombre d’un dragon. Une force, me poussais à leur offrir une vraie vie, une vie d’enfants normaux. Cela était-il pour rattraper le fait qu’Alice et moi n’avions pas eu d’enfant, ni même songé à l’idée d’en avoir. Je ne savais point. Je construisis donc une maisonnette à proximité de ma caverne, et commença à les élever. Je fus donc, tour à tour, un grand père aimant, qui laissa place à un ami quand ils eurent la capacité de se débrouiller tous seul, soit vers leurs 6, 7 printemps. A ce moment, ils rejoignirent un orphelinat, où je me trouvais déjà sous l’apparence d’un enfant de leur âge, qui devint au fil des ans leur meilleur ami.
Nous eûmes une bien belle amitié, Erir, Elen, Rendal, et moi. Oui j’avais choisi leur nom en écho à d’anciennes connaissances de mon époque d’origine. Rendal, devient un jeune homme fort et plein d’assurance, il possédait une force physique remarquable et était malheureusement légèrement sang chaud, étais ce moi qui lui avais transmis ce trait de caractère sans le vouloir, je ne le savais pas, il m’avait juste posé le plus de problème lors de son éducation, il me rappelait mon frère, bien que je ne l’aie que brièvement connu. Elen devient une magnifique jeune femme qui malgré son apparence fragile et précieuse cachait une redoutable guerrière et stratège, elle me rappelait en tout point Alice. Quant à Erir, il préférait lire des ouvrages durant des heures plutôt que de sortir avec son frère et sa sœur, il était le plus posé et le plus calme des trois, il me rappelait moi quand j’étais plus jeune, avec mon postérieur visé sur les bancs de l’académie… C’était il y a bien longtemps.
Nous étions donc, tout quatre, un groupe d’amis, d’une vingtaine d’années, explorant ce monde afin d’assouvir notre envie de liberté et notre curiosité. Nous errâmes comme cela des années, à vivre au jours le jours, de quêtes pour des commerçants et petit boulots… J’était nostalgique de cette époque avec Alice, je ressentais encore le poids de sa perte sur mon cœur, même si la douleur s’était atténuée avec les années et mes amis/enfants, elle était toujours présente. En tant que passager dans ce souvenir, je pu remarquer, que ce moi du passé était encore plus entreprenant et sang chaud que celui du précédent voyage temporel… La perte d’Alice m’avait modifié dans le mauvais sens du terme… Je n’avais fait qu’empirer mon défaut. Le Défaut, qui m’avais fait perdre ma précieuse Alice…
Nous étions heureux, c’était le plus important. Mais comme précédemment, cela ne pouvait pas durer indéfiniment. Nous visitions alors Hyrule, quand nous furent attaqués par un monstre gigantesque. Non seulement nous, mais toutes les personnes présentes furent attaquées par cette immense chose qui sortait du sol. Elle ne produisait que malheur et destruction. La ville fut détruite et engloutie par cette chose, cette masse tentaculaire et sombre en quelques instants. C’en était ahurissant… Pourquoi, dès que je vivais un moment heureux qui me comblait dans une époque, il arrivait à moi ou à ceux qui m’entourait toujours une abomination…
Les personnes plus puissantes, des héros si je puis dire, se bâtèrent contre cette chose. La bataille était rude, et notre petit groupe de quatre, ne faisait clairement pas le poids. Erir fut le premier à être balayé par cette abomination, ce parasite qui ne cessait de grossir et de se renforcer. Rendal couru directement à sa recherche. Il nous cria qu’il n’était peut-être pas trop tard pour le retrouver et lui sauver la vie. Comble de mal chance, le parasite projeta des pierres, qui stoppèrent nettes Rendal dans sa course. Lui qui souhaitait tant sauver son frère, avait péri de la manière la plus atroce, sans combattre… Je dû retenir de force Elen d’aller chercher elle aussi ses frères. Je la pris dans mes bras. Nous étions tout deux à genoux au milieu de cette bataille… Elle pleurait à chaude larme et moi aussi, la douleur déformait nos visages. J’eu un moment, d’absence, une unique seconde où je fermai mes yeux… Elen n’était plus là, je la vis courir vers là où se trouvaient ses frères, ou tout du moins leurs dépouilles mortuaires. Je ne pouvais accepter le fait que toutes leurs précieuses vies m’étaient prises le même jour. Je me devais de protéger Elen coute que coute. Même si cela revenait à lui montrer ma vraie nature…
Une pierre fondis sur elle, je ne pouvais pas la laisser se faire écraser. Je pris donc une impulsion, je bondis une fois, deux fois et au troisième saut j’ouvris mes ailes, pris mon apparence originelle et pris mon envol en direction de cette fichue pierre. La pierre se rapprochait de plus en plus d’Elen, ç’a allait être juste… Je volais de plus en plus vite, quitte à m’abimer les ailes au prix de la vie d’Elen, de ma fille adoptive, de cette amis… Pour Erir, pour Rendal… Pour tous ceux que je n’ai su sauver. Pour Alice… J’arrivais alors au niveau de ce débris mortuaire et le brisai d’un violent coup de sii dedans… Elen était surement sauve. Je ne la voyais plus à cause de toute la poussière qu’avais généré la destruction de cette pierre. Je l’appelais donc, en vain… Je ne reçu aucune réponse. Le temps que je la localise il était trop tard. La poussière se levait enfin, dévoilant un paysage chaotique et meurtrit. Hyrule n’était plus, et trônait au milieu de tous ce chaos mon Elen qui avait réussis à remettre la main sur le corps de ses frères. Mais à quel prix… Elle me regarda alors, le regard empli de larme d’adieu et de tendresse, un éclat de pierre en plein cœur, dans le même endroit où j’avais par le passé enfoncé mon bras pour tuer… Alice. Je me précipitai alors vers elle et ses frères… Je repris forme humaine en m’approchant d’elle, et elle s’écroula dans mes bras. Elle me murmura alors :
- « Nous t’aimerons toujours… Papa Orion… »
Puis elle ferma ses yeux, je sentis alors son corps se relâcher, et son pouls disparut. Ainsi ils avaient deviné… Quels braves petits. En repensant à eux, je pris leurs trois corps dans mes bras, dans un ultime moment de réconfort pendant que la mort me les prenait, encore une fois, et je leur murmurai en pleurant à chaude larmes :
- « Ne vous inquiétez pas, Papa est là, vous n’avez rien à craindre… Je vous protégerais quoi qu’il arrive, je vous le promets. »
Voyant qu’ils m’avaient tout trois étés pris je criai alors la tête tournée vers le ciel :
- « MES ENFANTS ! SALE RACLURE DE PARASITE TU VA PAYER POUR CA ! »
Il n’était pas le seul à devoir payer, j’avais en détruisant la pierre ôté la vie à encore une personne que j’aimais… Et toujours en plein cœur. J’appris ensuite, que même les héros les plus puissants de ce monde avaient échoué à détruire ce parasite. Je me retrouvai, ainsi subitement passager d’un voyage temporel que je n’avais en aucun cas… Ainsi, j’avais réalisé deux arrêts avant d’arriver à Nintendo World. Je me retrouvais maintenant encore seul dans ce monde vide, silencieux et étrangement rassurant qu’est celui du voyage temporel… J’en ressortais avec des réponses à mes questions… Mais surtout des interrogations. Je ne pus m’empêcher de les crier à haute voix dans ce monde si tranquille :
- « QU’AI-JE FAIT !? POURQUOI L’AI-JE FAIT !? QUI SUIS-JE A LA FIN ? UN MEURTRIER, UN DESTRUCTEUR ? POURQUOI NE PUIS JE PAS ETRE HEUREUX COMME TOUS CES ETRES HUMAINS ? QUI SUIS-JE AU FOND ? SUIS-JE ENCORE L’ORION DE CES SOUVENIRS QUI TU LES PERSONNES QU’IL AIME, OU SUIS-JE CELUI DE NEXT WAVE QUI SAUVE ET AIDE DES GENS ? JE NE SAIS PAS… »
Puis je murmurai alors les larmes aux yeux :
- « Je n’en peux plus de cette bestialité naissante… Je suis fatigué… S’il vous plait que tous s’arrêtent, Alice, Rendal, Eri, Elen… mon amour, les enfants… je…viens vous retrouver… »
Sur ces mots je m’endormis enfin, l’esprit plus clair et moins embrumé mais plus agités et penseur qu’avant. Mon esprit vagabondant et ressassant ses nouveaux souvenirs tout au long de ses rêves. Il les fusionna même par moment. J’était rongé par la culpabilité de ne pas avoir su les protéger et d’avoir réduit leurs existences au néant de ma propre main. J’eu donc des flashs durant ses rêves où tous les êtres aimés, que j’avais pu avoir au cours de ma misérable existence, m’encerclaient, les vêtements encore tachés des blessures qu’ils avaient reçues de ma faute, le visage avec un sourire démoniaque, enlaidis à cause de la souffrance, et ils me répétaient en boucle la meme phrase à l’unisson :
- « Pourquoi nous as-tu tué ? Pourquoi nous as-tu fait souffrir ? »
Je me tenais alors la tête entre les mains, et je leurs répétait :
- « JE NE VOUS AI PAS TUE ! C’ETAIT UN ACCIDENT ! »
Jusqu’au moment où, subitement, ils se transformèrent tous les quatre en tentacules du parasite et commencèrent à me happer et m’étouffer.
Pour ceux qui ne souhaite pas lire la psychanalyse et les rêves d’Orion vous pouvez commencer ici. Mais c’est bien dommage…
Je sortis ainsi de mon réveil en sursaut, je venais à peine d’ouvrir les yeux et de me redresser que subitement je criais :
- « JE NE VOUS AI PAS TUE ! C’ETAIT UN ACCIDENT ! »
Ce cri passé, je commençai à prendre conscience de mon environnement. J’étais encore sous forme humaine malgré ces rêves atroces et ce long sommeil. Certaines personnes, tel que Faust et Electonse étaient déjà réveillée. Ainsi, nous avions réussis, nous étions revenus dans le passé… Tout du moins c’est ce que m’indiquais l’état du temple. Au moins un évènement qui se finissait bien dans ma vie. Je me levai alors, m’étirai correctement tous les muscles, puis je dis alors aux personnes réveillées :
- « Alors, bien dormis ? J’aurais juste besoin d’un petit éclaircissement. Ais je été le seul à rêver d’un ennemi passé, dont je pense grand nombre de personnes, si on exclue les natifs qui nous ont suivis, ont affronté par le passé ? Car si tel est le cas, nous n’avons rien à craindre alors… »
Je ne pus finir ma phrase, car lorsque que l’hylien avec qui j’étais allé dans le vaisseau ouvris la porte du temple, un frisson d’effroi me glissa le long de l’échine… cette sensation, ce pouvoir, cette présence… Ne me dites pas que cela allait encore recommencer. Ma vie n’était qu’une succession de boucle de vie différente, d’expérience, de rencontre dont l’issue était bien souvent la mort des personnes qui me retenait à ce monde avant que je ne le quitte… Si mon pressentiment était le bon, la bataille pour Next Wave, ou Nintendo World ne faisait alors que commencer.
A partir du moment où il ferma les yeux, tout parut plus doux à Frogue. C'était comme si son existence entière n'avait été qu'un cauchemar. Cela peut paraître bizarre vu les circonstances dans lesquelles il était né. Mais il n'avait jamais été heureux durant sa vie, les seuls moments de bonheurs qu'il avait connu étaient au côté de sa chère Aly', alors vivre sans son amie, hors de question.
Au départ, il eu l'impression de flotter dans un nuage bleu et opaque, la température y était idéale et l'odeur douce et épicée (ni féminine, ni masculine). Le nuage finit par se dissiper, au bout de cinq bonnes minutes, et laissa place à un décor luxueux. Le genre de décor dans lequel il avait passé son enfance, mais avec plusieurs différences notables. Le sol n'était plus fait de parquet travaillé par un artisan haut de gamme, mais en pierres, tout comme les mur qui, eux, étaient quasi-totalement recouvert de tentures. La lumière du matin avait du mal a percée au travers des meurtrières, qui avaient remplacées les immenses ouvertures de la demeures de son enfance. Un nombre incalculable de mobiles au formes géométriques, de joyaux et de miroirs remplissait la pièce. Même si il ne connaissait pas leurs utilités, Frogue savait que tous ces objets avait une raison de se trouvé ici. Lorsqu'il sorti du lit, étonnamment sobre au vu des ornements de la pièce, il croisa son regard dans le miroir. Il n'eut aucune surprise à y trouvé un homme (plus une grenouille), il était d'une apparence charmante, mais ses expressions trahissaient une arrogance et une haute estime de lui lui-même. Frogue commença a ressentir un malaise, il savait bien que tout cela le concernait sans que vraiment il ne s'agisse de lui. Et le malaise commença a se changer en terreur. D'étrange ondulation apparurent sous sa peau, en commençant par ses mains, remontant le long de ses bras, passants par sa poitrine et finissant sur son visage. Ces ondulations était douloureuses, et se déplaçait comme un nid de serpents qui se serait glisser sous sa peau si lisse. Alors c'est comme si un millier de personnes se mirent à chuchoter en cœur:
Toi le serpent avare et blafard Toi qui te crois au dessus des lois Toi qui a pris sur le sol sacrée
Être impur subît ta peine A ton sort ta descendance j'enchaîne Tant que vous seraient ronger par l'individualisme Vous seraient prisonniers de cette malédiction
Son estomac se contracta violament, se qui lui fit vomir tripes et boyaux. Encore et encore, pendent que sa peau prenait une teinte verte digne d'une des tapisserie accrochait au mur. Il aurait bien détournait le regard, mais une force invisible l'en empêchait, la même qui l'avait incitée à se dirigé vers le miroir. Pour rajouter à l'horreur de la situation, le décor derrière lui se brouilla avant de changé radicalement. Sa vie ( je veut dire celle de Frogue ) défilait autour de lui. Sa naissance, son enfance, sa rivalité avec son cousin, le décès de son père, sa déchéance, sa fuite du château, sa rencontre avec Alyson, les aventures qu'ils avaient vécu ensemble...... Pendent que tout cela se déroulait sous ses yeux, le pauvre homme continuait sa métamorphose en ( vous l'aurait compris ) grenouille, vomissant désormais de la bile qui, au lieu de restait au sol, remontait le long de son corps et l'engluait complètement.
Pres-qu’à la fin de l’existence de Frogue (qui défilait autour du jeune homme), au moment où la grenouille se penchait vers son amie au bord de la mort, des parasites se rapprochaient d'eux et le jeune homme vomit le nid de serpent. Sa transformation était terminé, dans le miroir il n'y avait plus de jeune homme pompeux et imbu de lui-même. Mais un amphibien prostré et apeuré, et les parasites se rapprochaient d’avantage.
Frogue se réveilla en sursaut, et mis un certain temps pour reprendre ses esprits. Petit à petit, tout ce dont il avait rêvait lui semblait de plus en plus flou. Il ne gardait en mémoire que quelques bribes. Seule l'angoisse de la situation et la sensation d'avoir bien chercher se qui lui était arrivé restait. Après un instant pris pour se calmer, il prit conscience que quelque chose avait changé autour de lui. Il entendit des voix d’abord faiblement, puis un peu plus fortes. Il se dirigea difficilement dans leur direction pour comprendre se qu'il se passait, et vit un groupe de personne. Il en connaissait certains et d'autre non. Mais ce détail lui importait peu, une seule question lui trottait en tête. Et il n’hésitât pas à les interrompre pour avoir la réponse.
Axem avait réussit. C'est avec cette dernière pensée qu'il sauta dans le portail à son tour, alors que le vaisseau extra-terrestre s'écrasa dans la plaine d'Hyrule. À cet instant, le destructeur entra dans ce qui ressembla à une phase de transe, ou de rêve. Sa conscience sembla s'évanouir, sans réellement le plonger dans le coma. Devant lui, des images et scènes du passé apparaissaient devant lui, comme si sa propre vie passait en boucle. Au début, il n'y avait rien, que le néant et une image floue d'un plombier à moustache qui lui fracasse le crâne avec un marteau, l'envoyant de nouveau dans le noir. C'était de cette façon qu'il avait été tué. Franchement, cette scène resta gravée dans l'esprit d'Axem qui se jura de ne jamais revivre pareille situation. Toujours dans l'obscurité, le cyborg remarqua une lumière...plusieurs lumières. Celles-ci avaient la forme de pierres précieuses possédant un grand pouvoir. Elles étaient sans doute liées à sa résurrection et à sa nouvelle vie en tant que pantin du seigneur Maiden. La belle époque, non? Libre de détruire ce qu'il voulait, libre de répandre la misère autour de lui...puis vinrent Vaati et Shadow, les deux seuls êtres de l'époque qu'il considérait comme ses égaux. Suite à cela, de nombreuses visions déferlèrent à grande vitesse, laissant à peine le temps au spectateur de les voir. Peut-être n'étaient-t-elles pas assez importantes à ses yeux? Ensuite, ce fut Gozen qui apparut. Cette créature a laissé de nombreuses traces dans la vie du destructeur et fut longtemps considérée comme son ennemi numéro un pour de nombreuses raisons. La défaite qu'il subit contre le trio divin près de l'une des tours du chaos lui a prouvé qu'il existait un être plus puissant que lui dans ce monde, et il avait décidé de changer les choses. Ensuite, de nombreuses images et scènes de ses aventures défilèrent, mettant toute sortes de créatures en scène, comme les envahisseurs de Dreamland; Notamment Magicka et Link. Perdre son territoire et son gardien fut très frustrant pour Axem, mais il se dit qu'il pourrait très bien reprendre ce qui lui appartient. D'ailleurs, Stip et Trascer ont très bien fait leur travail et le cyborg ne serait pas surpris de voir que le peuple de la planète se souvienne de lui. L'instant d'après, ce fut Flandre qui se présenta à lui. Que dire d'elle? Elle représentait le désespoir et la destruction gratuite; Une alliée et plus encore: Une petite soeur. Malgré son manque total d'empathie et sa pensée glaciale, Axem a toujours désiré la protéger, au péril de sa vie. Plusieurs minutes plus tard, les tours apparurent, ainsi que le parasite lui-même. Celui-ci avait l'air encore plus vrai que nature et l'instant où il l'avait parasité était encore frais dans la mémoire du cyborg. Bien qu'il ait pu développer un nouveau pouvoir ainsi que de nouvelles aptitudes, cela n'en fut pas moins déplaisant pour autant.Soudain, un voile noir cacha soudainement la vue du cyborg, le plongeant dans l'inconscience. Le rêve étant terminé, il fallait à présent retourner dans la réalité.
Ouvrant les yeux, Axem pouvait à présent observer un ciel bleu, avec quelques nuages possédant de petits yeux, un trait typique du paysage que l'on retrouve sur Nintendo world. Cela voudrait donc dire qu'il avait réussi. Il le pensait en entrant dans le portail, maintenant il le savait. Se redressant lentement, Axem jeta un oeil autour de lui; Plusieurs héros gisaient ici et là, alors que certains s'étaient levés. Un petit attroupement s'était massé devant le temple du temps qui fut ouvert vers Link. Celui-ci n'était plus en ruine et semblait resplendissant. Tout semblait être revenu à la normale, mais Axem savait très bien que c'était faux. Il ressentait une énergie...une énergie très familière. Cette sensation se répercutait dans chacun des recoins de son être; La présence du parasite ne fut pas totalement endiguée. Prenant sa hache après s’être fait aider par Acrya, Axem se dirigea vers le temple pour y découvrir la même chose que le héros du temps: Une infestation parasitaire. Observant ce qui ressemblait à des plantes contre natures, le destructeur garda son calme : L’énergie dégagée par ces choses avaient beau être la même, l’intensité et la puissance de celle-ci était risible, comparativement à la créature cauchemardesque que les héros avaient réussis à terrasser. Rengainant son arme, Axem s’éloigna un peu de l’entrée. Il se dirigea vers Électonse qui semblait être au courant pour le parasite. Il dit alors à haute voix en s’adressant à tout le monde :
-Ce n'est pas le parasite...enfin, pas celui que nous connaissons. Cette chose en bas, est incomplète, un peu comme s'il s'agissait d'un fragment de ce que nous avons combattu. Je crois qu'il était là dans le passé, mais il a finit par fusionner avec les autres fragments afin de devenir l'être surpuissant qui a détruit notre monde. Nous devrions le détruire au plus vite, car j'ai le sentiment que nous aurons affaire avec le reste des autres fragments. Si vous n'êtes pas assez puissants, restez à l'écart, car s'il vous infecte...je vous tuerai sans hésitation.
la vision de megumin était floue, elle courait encore. le portail était à portée de bras, mais avant de l'atteindre, elle s'évanouie. la suite fût digne d'un bad trip, elle voyait des images inconnue, son corps passait par des cycles et cycles de naissances , morts et naissances encor, mais quelque chose n'allait pas. Elle ne ressentait pas de douleurs de ces changements rapides. Elle qui s'était habitué à ressentir tout changement d'une douleurs atroce, c'était anormal. De plus, elle se sentait comme en apesanteur. Et si elle l'avait atteint. Si il faut elle n'a pas ratée le portail, malgré son état d'inconscience. quelque soit le cas, il était clair que ce qu'il se passait n'était pas réel elle avait l'impression d'être contenue dans un cocon alors que ces cycles de vie inversés se répétait. il lui fallait quelque chose auquel se rattacher. quelque chose de fort. elle essaya de provoquer une explosion, en vain. elle n'avait rien auquel se rattraper, même ses souvenirs de l'époque ou elle ne faisait que survivre glissait entre ses doigts...STOP! enfin elle apercevait quelque chose de figuratif. un sorte d'automate, de robot lourdement armée avec un corps fortement similaire au sien. la machine essayait de lui parler, de lui prononcer une parole qui n'était audible. de toute façon, à en juger par le mouvement de ses lèvres, ce n'était pas dans son language.
-um...
ça se formait, elle commençait à recouvrer un peu de son ouïe. fort heureusement, l'automate répétait ces mots en boucles encore et encore. -allez, je peux le faire. se disait Megumin en portant l'oreille plus loin encor.
-umwe...
allez, c'était presque entier. Je pouvait sentir dans mon corps et ma chaire que c'était plus important que tout à ce moment ci. À ce moment même, un ombre clairement mauvaise et maléfique apparût derrière l'automate, affublée entre ses mains d'une faux, celle-ci portait une aura d'un noir inachevée encore jusqu'ici.
-UMWEG!!!
et sur un cri désespéré, j'entends le mot entier. umweg. à ces mots, un porte s'ouvre derrière nous deux, une sorte de losange qui mène vers un autre espace non figuratif, celui ci bien plus géométrique, calculé et précis. et alors que cette même ombre lance un coup de sa faux tentant de décrocher la tête de l'automate, elle me fonce dessus, et m'emporte dans sa dimension, refermant la porte derrière moi. elle nous avait sauvé, nous deux. j'ai compris. c'était pas une vision, c'était un souvenir. un souvenir de l'époque ou je n'était ni chair ni sang, rien qu'un tas d'énergie spirituelle qui se baladait, sur les circuits spirituels proches. la machine venait d'utiliser mon énergie spirituelle pour ouvrir ce portail. vidée de mon énergie, et sans circuit spirituel auquel me raccrocher, je me devait de rejoindre un corps au plus vite. mais je décidait alors de poursuivre ses action. le robot avait l'air d'être en train de se battre. de se battre contre un adversaire qui avait un ascendant à nulle autre pareil sur elle. l'être sombre pénétra elle même l'espace non figuratif créé, assénant un coup de faux qui lui, toucha actuellement le robot, et l'envoie voler à haute vitesse vers le sol. après un atterrissage des plus désagréable l'être sombre se montra de nouveau hors du nuage de poussière, et envoya un sort explosif dans le but d'enterrer ce robot dont les intentions semblait si nobles. non sans raté, elle fit descendre l'automate de dizaines de mètres sous le sol, et envoya sur celle ci une roche suffisante pour arracher une de ses jambes mécaniques. je semblait lire dans les yeux du robot un désespoir des plus grands. étant alors le seul esprit ayant daigné rester dans la zone, la machine m'appela encore, cette fois ci pour rentrer en contact avec une entité dont, même si elle semblait ne l’apprécier guère, la puissance était ridicule. l'ombre arriva encore, et déterra la machine afin encore de la détruire plus loin. après avoir été envoyée à autre vitesse dans des roches plus que dangereuses, l'automate se retrouvai au centre d'un cratère, dans un état ou elle ne devrait plus fonctionner depuis longtemps, et avec un lien stable à l’entité surnommée einzwig, le robot commença enfin l'offensive, qu'elle devrait tenir pour au moins 253 secondes.
-vorm. algorithme de combat contre l'inconnu.
à ces mots, des tuyaux, câbles, plaques de métal et autre composants électroniques sortais de ce petit corps robotique, pour former à la fin des ailes gigantesques, plus proche de l'armure que de l'outil. enfin élevée dans le ciel à son tour, elle prononce les derniers mots que j'entendrait d'elle avant des milliers d'années qui ne sont pas encore finies.
-Shuvi.
-pardon?
-Je ne t'ai jamais dis mon nom. Mais le voila. C'est un cadeau que j'ai reçu. De celui que j'aime.
-enchantée, et... au revoir.
après ces paroles, avec toute la faiblesse que j'ai accumulée d'être restée sans énergie hors d'un circuit spirituel pendant tant de temps, et malgré mon besoin de voir la scène complète, je m'était faite de force réincarnée, sur quoi mon souvenir s'arrêtait.
je commençait alors à me réveiller, cette fois avec des douleurs de courbatures suffisamment fortes pour m'indiquer que j'était bien dans la réalité. malgré ça je ressentait même avant de me lever du sol une force aussi sombre que celle de l'être maléfique que j'avais rencontré ces milliers d'années plus tôt. je me lève, non sans douleurs, et observe, mes alentours. j'observait un somptueux château qui malheureusement était la source d'ou émanait cette force. je sais que je n'ai pas la force d'affronter quoi que ce soit d'aussi puissant, je me rallonge alors, attendant de l'aide pour la blessure béante à ma jambe que la chute dans le portail m'avait causée.
-s'il vous plaît aidez moi!
je faisait la forte, mais avoir revue ces souvenirs dont je n'avais plus la moindre idée de l'existence m'avait bien secouée.
(je précise que l'écriture en rose foncé représente l'ombre qui attaque shuvi)
« Nous avons tous fait un horrible cauchemar, et cela n'est sans doute pas un hasard. Qu'on le veuille ou non, quelque chose a du nous suivre durant ce voyage, et il est malheureusement bien à craindre » lâcha sans hésitation Link à Orion et Electonse qui faisaient part de leurs suppositions au sujet de la mystérieuse entité. Link prit le temps d'observer chacun se réveiller, en faisant dos à l'horreur qu'il avait pu constater dans le temple. Chacun grimaçait et bougeait, revivant des scènes horribles de sa vie...et croisant quelque chose qu'il ou elle redoutait le plus. La plupart se mirent même à suer voir à crier, et à pleurer, comme venait de le faire la jeune elfe. L'Hylien ne souhaitait pas gâcher leur retrouvailles, alors il se tourna en direction de Squall qui lui avait indiqué de ne pas foncer là-bas tête baissée. Il avait raison. Mieux valait rester sage pour le moment. Le revoir ainsi, sous cette forme, était une bonne nouvelle. Depuis la Pandorica...il n'avait eu plus aucune nouvelle de Squall.
« J'ai du louper un paquet d'évènements depuis notre dernière rencontre...Il faudra qu'un jour, tu me racontes tout cela. » conclut-il en hochant la tête. Squall s'était toujours révélé être un allié fidèle, et surtout sage, encore même plus que Faust qui avait commencé à soigner ceux qui peinaient à se réveiller. Puis ce fut au tour d'Axem de le rejoindre à l'entrée du Temple et de constater les dégâts. Il ne tarda pas avant de réveler à tous que chacun pouvaient être contaminé par cette...chose. Comme ce fut le cas pour Astrid. L'Elfe essaya d'apporter des nuances à ce qu'il venait de dire, pour rassurer tous ces aventuriers autour d'eux.
« ...Ce que Axem essaye de dire, c'est que l'on ignore précisément les origines de ce qui nous a suivi...Nous ne connaissons pas en détail ce "Parasite" à la fois ni d'où il vient réellement, ni si il existe des remèdes pour soigner une éventuelle infection. La seule personne qui aurait pu nous donner des indices ici après s'être introduit dans la bibliothèque du Hyrule du futur...C'est sans doute Gozen. Mais en son absence, nous nous devons de mener l'enquête par nous même. Par précaution, évitez donc tout contact avec un corps étranger. Pour les volontaires, nous allons organiser une expédition à l'intérieur... »
Le but était de ne pas alarmer quiconque. Axem avait été franc : si quelqu'un se comportait comme Astrid qui s'était révélée terriblement puissante, alors il le ou la tuerait sur-le-champ. Mais pour Link, il devait exister un moyen pour éviter cela. Il continua de chercher Rosstail du regard - il aurait bien voulu faire cette exploration avec lui - puis retourna auprès du groupe pour aider les blesser à se relever. Megumin fut la prochaine à se plaindre d'une profonde entaille, et malgré leur accrochage récent, le jeune Elfe lui donna une petite potion de soin, en profitant au passage pour réajuster son chapeau.
« Megumin...Tu te souviens quand je te disais que ton aventure ici finirait par être dangereuse ? Eh bien on y est. Alors...Si tu ne le sens pas...Reste ici, à l'abris. Prends cette petite potion : elle ne te soignera pas complètement mais pour l'heure, ça devrait faire l'affaire... »
L'Elfe lui confia la potion puis se tourna rapidement ensuite en direction de l'Elfe et de la grenouille, fraîchement réveillés, bien que l'état d'Alyson n'allait pas vraiment en s'arrangeant. Link s'avança tout doucement vers leur direction puis mit un genou à terre, pour inspecter la demoiselle en sueur. Frogue se tenait à son chevet. Les deux compères avaient bien faillis trépassés par Pignouf et son lama qui étaient toujours K.O.. Il s'adressa à Frogue, puis observa Alyson qui tenait Faust avec colère. Link aida à le libérer.
« Le conseil que j'ai donné à Megumin vaut aussi pour vous deux. Je me fais du soucis, malgré notre affrontement récent. Et j'ai réfléchis, je vous dois quelques excuses. Je vous ai brusqué, essayant de vous préparer à ce genre de situation. Mais j'aimerai que vous évitiez à l'avenir de vous montrer...Comme avec Faust à l'instant, assez agressifs.
Bref, la préparation n'est jamais suffisante, il faut bien le croire...Je pense que vous avez du vivre quelque chose de terrible par le passé, et cette chose...j'en ai bien peur...a l'air de se nourrir de nos cauchemars. Nous l'avons déjà affrontée par le passé...Sous une autre forme. Il serait très dangereux d'entrer en contact, croyez-moi...et je souhaite, que tous les deux, vous... »
TOI...TOI LA PETITE MOUCHERONNE ! JE SAIS MÊME PAS SI ÇA SE DIT MAIS C'EST PAS GRAVE : TU M'AS RÉVEILLÉ ALORS QUE J'ÉTAIS ENTOURÉ DE PONEYS ! C'ÉTAIT MON GRAND JOUR ! TU ENTENDS ?! MON GRAND JOUR ! ET TOI, BAH NON ! T'ARRIVES, TU ME RÉVEILLES, COMME ÇA !...EN FAIT, TU T'EN FOUS DES GENS ?! TU VAS VOIR, JE VAIS TE GRILLER SUR PLACE ! COMME L'AUTRE EN VERT LA BAS, ET APRES J'EN FERAIS DES CUISSES DE GRENOUILLE !
Pignouf était en train de déblatérer tout son charabia, ayant échappé ne serait-ce que quelques secondes à la surveillance de Link. Le seul point positif ans tout cela, c'était que Pignouf, en voyageant dans le temps, n'était plus obèse. Ouf ! Alors que Taya avait essayée de réveiller chaque aventuriers et de s'assurer que tout allait bien, Taya avait apparemment commis le "crime" de le ramener à la réalité alors que ce dernier était plongé dans un doux sommeil. Pignouf était de retour dans le passé...enfin le présent, mais ça, il l'avait bien compris. Son plan de conquête du monde commencerait aujourd'hui ! Mais juste avant, il essayait d'attraper ce qu'il venait de qualifier de "moucheronne". Il se releva, tomba, se releva, tomba une deuxième fois car il n'était que trop peu réveillé, puis se mit à courir. Il rebondit sur le bide de Megumin à moitié effondrée au sol, et fit la roue à côté de Frogue, Alyson et Link. Le Lama de Pignouf fonça vers lui à toute allure, sentant que son maître était en danger. Il piétina au passage le grand Axem malgré sa carrure de rugbyman, rentra à l'intérieur d'Orion en le faisant basculer sur le côté, manqua de renverser Electonse, s'arrêta devant Squall. Il lui cracha simplement au visage...puis le lécha, signe d'affection. Squall, il l'aimait bien, il aimait les koala. Puis la poursuite reprit : le lama fonça à vive allure sur Faust dont il jalousait les cornes, puis après avoir faillit se faire prendre en german suplex, poursuivit Pignouf qui avait lui aussi rebondit sur à peu près tout le monde. Le maskass au képi sauta sur place une première, seconde et troisième fois, se mangea le mur d'en face, reparti dans l'autre sens, et courut de nouveau après Taya tout en levant les bras tel un dératé.
GÉROOOONIIIIMOOOOOOOOOO !!!
Pignouf fit un vol plané en direction des trois pierres précieuses qui maintenaient ouvertes les Portes du Temps. Il atterit au beau milieu de la structure à l'intérieur de laquelle elles étaient serties, glissa sur l'estrade en face de lui, puis passa de l'autre côté. Des gouttes de sueur coulaient de la petite fée qui répétait à tue-tête qu'elle n'avait rien fait de mal.
«MAIS RENVOYEZ CE CLOCHARD CHEZ LUI, PAR PITIÉ ! JE N'AI RIEN FAAAAAAAAAIIIIIIS ! »
Pignouf qui continuait de lui courir après était en train de baver littéralement sur place, marquant ses déplacements d'une longue trainée baveuse. À en voir le sourire qui était formé par son masque, il était difficile de certifier si il y prenait du plaisir, ou si il était sérieusement en colère contre elle. Pignouf et Taya s'enfoncèrent à l'intérieur du Temple, la lumière projetée par celle-ci éclairant les parois recouvertes de plantes toxiques et de spores contaminés par le Parasite. Leur silhouette commença à disparaître, alors qu'ils venaient d'emprunter un accès menant au sous-sol du Temple. Sur leur chemin, Pignouf venait de sauter puis rebondir sur des fleurs mortelles, en s'en servant comme trampoline. Mais l'organisme végétal en question qui avait muté n'apprécia pas trop ce geste et explosa sur place, libérant des petites créatures munies de tentacules et de mandibules qui s'approchaient de l'entrée du temple, en direction de leur sortie. Le lama de Pignouf suivit très rapidement puis sur son chemin, en explosa certains. Au final, il n'en restait plus que trois, s'approchant du groupe. À la vitesse où allait le Lama, il apparaissait clair que ces rejetons du "parasites" pouvaient générer une explosion au simple contact. Mais les laisser s'approcher pouvait s'avérer extrêmement dangereux, comme sus-mentionné.
Les trois parasites s'élancèrent en se divisant vers le reste du groupe d'aventuriers : un en direction de Faust et Squall, un vers Orion, Electonse et Axem, et enfin un vers le groupe Frogue, Alyson et Link.
Bref, les trois abrutis étaient désormais partis, sans le savoir, dans l'antre du Parasite.
Résumé : Link réponds à tout le monde et s'occupe des blessés. Pignouf poursuit Taya pour une querelle ainsi que son Lama en bousculant tout le monde à l'intérieur du Temple, dans les sous sols. Trois spores du parasite attaquent : [Faust&Squall] ; [Orion ; Electonse ; Axem] ; [Frogue ; Alyson ; Link] : ils sont ne sont pas agressifs individuellement et au simple contact, ils génèrent une petite explosion. En revanche...si leurs tentacules s'agrippent à votre système nerveux...
C'est ainsi que notre histoire s'achèvera. Quand les héros de jadis montrerons leurs vrais visages. Pourquoi ont-ils décider de tous nous condamner ? Pourquoi embrasser l'appel à la barbarie... Tous ces natifs, ils ne pouvaient fuir... Dans ce vaste monde appeler "poussière" ils meurent tous... ils s’effacent... et malgré tout ils se demanderons pourquoi : Pourquoi n'ont ils pas essayé d’abattre les aliens tout comme le parasite avait été terrasser. Pourquoi n'ont ils pas essayé de montré de la pitié ? De l'empathie tendis que pour tous les natifs le monde s’efface, nos histoires trépassent, balayées et détruites par le temps injustement modifié... Les héros sourient... les héros rigolent... festoient et pleures des larmes de joies à l'idée d'être rentré chez eux. Mais à quel prix ? Ils font tout cela tout en regardant un monde entier mourir. Se donnant le droit de voler aux natifs ce que le parasite leur avait arracher non... pas le parasite. Leurs propres choix... leurs propres décisions.
Pour la chroniqueuse, aucun cauchemar n'était possible dans son sommeil lourd. Car ce cauchemar n'était que la terrible vérité. Tout était noir dans son esprit... un vaste néant où de temps en temps passaient les visages d'anciens natifs, des amis... de la famille... un commerçant de sa rue favorite peut-être ? Des gens qu'elles reverrait jamais. La blessure qu'elle avait à l'abdomen continuait à laisser s'échapper le fluide écarlate qu'était son sang. Ses yeux quand à eux semblaient humides de larmes quand bien même ses paupières étaient fermées.
Je ne veux pas les rouvrir... je ne veux pas rouvrir les yeux... je ne veux pas voir ce monde affreux que je en connais pas.
Le néant était finalement combler par des silhouettes fièrent et héroïques... des silhouettes immondes... des êtres admirés et aduler pour leurs exploits... qu'importe le monde où ils posèrent pieds... pour la majorité ils étaient craints et respectés... cette image qui apparaissait dans l'esprit de la chroniqueuse était insupportable. Ils étaient son poison, sa hantise, son opposé à elle qui ne pouvait rien faire et juste subir les actes égoïstes de ses êtres puériles. Dans la prison de l'esprit, elle avait comme la sensation d'avoir des chaînes. Ses mains étaient enchaînées par une chaîne teinté bleu portant le nom de faiblesse. Ses chevilles elle, solidement attachés à une chaîne rouge que l'on nommait loyauté.
C'était évident non... évidement que ces "héros" n'était qu'une bande de rats... le loup ne s'en était jamais caché, que ce sois dans les montagnes, dans le voisinage où tout simplement quelques instants plus tôt... Il y avais aussi parmi heu ceux qui ne vivaient que pour rependre mort et désolation, tout en se proclamant supérieur mais en étant à la fois incapable de faire quoique ce sois contre des aliens. Qui était faible au final ? Qui était le plus enchaîné ? La native ou le héros lâche et couard... Au final c'était toujours le même cercle infernal qui se mettait e place, un flot de haine et de douleur, une boucle... un tourbillon de feu... elle était tellement en colère, tellement haineuse envers eux. Pendant son sommeil ses gémissements de douleurs semblaient être des grognements de colère. Était-elle crispée par la couleur ? Ou bien était ce la fureur qui la dévorait ?
Le cauchemar n'aura... JAMAIS de fin...
Péniblement, elle ouvrait malgré tout les yeux, elle voyait trouble, tout était si flou. Posant une main sur sa blessure elle tentât au mieux de faire pression dessus pour cesser sa perte de sang... mais elle se sentais si faible... et son bras qu'elle utilisait... rapidement la douleur à l'épaule se fit de nouveau ressentir... son regard dérivait vers le plafond. Un ciel bleuté... mes ces nuages et ces astres lui seraient surement inconnus. Et en daignant tourner la tête une seconde vision d'horreur qui étrangement ne procuras aucun frisson à la démone. Un temple parasité... aucune peur ne l'envahit... simplement l'esquisse d'un sourire à l'idée... à l'idée d'avoir eu raison. A l'idée que malgré tout, les héros ne retrouvaient pas le monde comme il l'aurait souhaiter.
-Ha...ha... vo... vous êtes... bi... bien "niquer"... maintenant... ah.... C'est en croyant l'évité... que souvent l'on rencontre... son destin... haarrggghh.... Vous tournez en rond... avec ce parasite... quel comble d'avoir abandonner le seul monde où... vous avez réussit à le "repousser"... Encore une fois... au pied du mur... malgré ces sacrifices... Il faut croire... que c'était le... karma... je n'ai plus rien... mais... vous n'avez néanmoins pas eu exactement... le monde que vous espériez revoir... ha... haaaarrrggghh !
Des paroles provocatrices, comme si elle se doutait bien que continuer à vivre n'était plus envisageable pour elle. Elle toussotât un peu, lâchant quelque gerbe de sang. Elle n'était ni une menace ni d'une grande aide, tout ce qu'elle pouvait faire était de rire de la sinistre ironie qui s'offrait devant ses yeux flous. Puis... vivre ? Pourquoi donc ? Surtout pas à une époque qui n'était pas la sienne, surtout pas à une époque pareille... Dans le fond elle espérait que l'étagne avait entendue ses quelques mots méprisant qui c'étaient échapper de sa bouche. Que cette garce de chèvre qui l'avait transpercer avait les yeux bien grands ouverts pour contempler ho combien l'ancien monde est magnifique... Alors que l'épée de maniwa et quelques autres de ses affaires traînait au sol non loin d'elle, la démone n'eu que la force de saisir avec son autre bras un livre pour le plaquer contre elle. Ce livre qui était si particulier pour elle et qui était probablement, à cet époque le seul ouvrage capable de mentionner le monde futur qu'était Next Wave... un monde qui dans cette temporalité n’existe pas.
Je me demandais pourquoi la chroniqueuse qui avait essayé de nous empêcher de partir avait été amené de force ici ? Peut-être que certaines personnes l'apprécient beaucoup ? Personnellement je n'ai pas d'avis à son sujet mais le fait qu'elle voulait qu'on reste dans l'ancien monde était pour moi quelque chose d'horrible. J'y ai perdu des proches lorsque nous avons été réduit en esclavage, j'ai transpiré, saigné et j'ai usé de toute mon énergie pour ces scélérats qui ont pris le contrôle de ce monde. Préférait-elle que des personnes innocentes meurent simplement parce qu'elle n'aimait pas certains "héros" ? Cette idée me répugnait, des choses que j'avais entendu sur elle auparavant, j'en attendais à des paroles plus avisée, surtout de la part d'une chroniqueuse. Je ne regardais pas dans sa direction, je restais face aux autres avec qui je discutais quand j'entendais hurler un idiot de Maskass et dont la voix s'éloignait au bout du temple. Mais qu'est-ce qu'ils étaient entrain de faire ? Enfin bref, mon instinct me fit directement parlé après la complainte de la jeune fille
- Le seul monde que nous avons abandonné est celui ou des proches et des amis sont mort, un endroit où il n'y avait ni espoir, ni futur, ni liberté. Nous avons récupéré ce que nous voulions, notre liberté.
Cependant lorsque je dis ces mots d'un ton plutôt sec, j'entendais dans le calme du temple mais également là d'où provenait la voix du Maskass débile, des bruits de frottement. Comme ci quelque chose rampait ou avançait sur le sol. C'est à ce moment que... Oh bordel qu'est-ce que c'est que ça ?! Il y avait des créatures... Ignobles... Avec des tentacules... C'était les fameuses créatures du parasites et ils venaient droit sur nous ! Beaucoup de gens étaient encore dans les vapes et il ne fallait pas les laisser les touchers. Je sentais encore le contrecoup du dure combat que nous avions fait contre les aliens. Bien que Faust nous avais soigné, la fatigue, elle, était toujours présente. Mais pas de temps à perdre, j'écartais vite Axem et Orion devant moi et tendais mon bras en lâchant une petite incantation.
- Axem ! Orion ! Attention !
Boule de feu:
Parfait: Sous le coup de l'adrénaline, la boule de feu est plutôt grosse et explose de plein fouet sur le spore du parasite pour lui infliger de sérieux dégâts. Bien: La boule de feu explose de plein fouet et lui inflige de gros dégâts. Ok: La boule de feu explose sur le spore et lui inflige de bon dégâts. Raté: La boule de feu explose proche du spore, lui infligeant quelques brûlures. Euh...: La boule de feu rate complètement et s'explose sur un mur.
Résultat: Raté
La boule de feu tomba devant elle et explosa. Malheureusement, la fatigue me faisait encore défaut, le spore avait quelques brûlures sur le corps mais ce n'était clairement pas suffisant pour la mettre hors d'état de nuire. Heureusement, j'avais réussit à prévenir mes camarades proches pour qu'ils puissent en finir avec elle. J'espère que les autres avaient pu remarquer les spores qui étaient sorties pour venir les attaquer également. Mon cri de prévention les ayant normalement prévenu que quelque chose se passait
[POUR EVITER LE RÊVE, DESCENDEZ JUSQU’À LA LIGNE PLEINE DE TIRETS ---------]
J'eu l'impression de vivre la pire et la plus bizarre expérience de ma vie. Me voilà donc debout, les jambes touchant le béton de quelque marches d'escalier modernes parsemé de taches de sang, de la chair putréfiée semblant même encore pourrir à cet endroit. Pourtant, je ne fit que presque la sentir, mais... Non, je ne senti rien. Les murs ayant subis des griffures immenses me rappelèrent la pauvre ville de Néo-Tellius. Soudain, sans vraiment le vouloir, je me mis à gravir les marches, mes bottes trempant dans ce liquide écarlate. En haut, je vis une porte, marquée "EXIT", cette fois-ci avec la lumière éteinte, à moins que le sang ne la recouvre aussi ? Je l'ignore encore. Je posai mes mains sur la poignée, avant d'appuyer fortement pour ouvrir la porte et de me retrouver dehors, sans même faire un seul pas.
Je me retrouvai donc sur le sommet d'un immeuble, d'une tour, pour être plus précis. Des traces de combat eurent lieu ici, mais ce qui me choqua presque davantage, ce fut mon champs de vision restreint: peu de lumière une fois dehors, que des nuages changeant doucement et en permanence de couleur: rouge, jaune, orange... mauve et vert... Mais pas des nuages comme on aurat l'habitude de voir: ceux-ci eurent l'air d'être... Comme de la neige présent sur les chaines de TV de l'époque. Il pleuvait, même, des sortes de pixels plus sombres, disparaissant en petits morceaux une fois au sol. De plus, ce fut comme un effet tunnel: les nuages ne furent pas seulement présents dans le ciel, mais englobèrent aussi ma vue, de sorte à ce que je puisse voir que devant moi. Tournant la tête sans aucune réèlle réaction, je ne vis que des tours en ruines: certaines ne me dirent rien, mais une, non, deux, me firent de l'effet: il s'agissaient de la tour des souvenirs, transpercée en son centre de son homologue du chaos, dont le sommet, bien plus haut que ma hauteur, fut comme percuté de plein fouet par un bombardement.
"TU n'Es tOuJoURs PaS mORt ? c'eSt... EnNUyaNt."
Je fus surpris d'entendre cette voix complètement hératique, suffocante, presque, mais pourtant je ne sursautai pas. En me retournant, la porte d'accès ainsi que les murs avaient disparus pour laisser place à un être décomposé de toute chair, d'os ou même de consistance: il ne s’agissait que d'une poudre noire mouvante, tentant de prendre une apparence humaine: le Parasite.
"oU PlutÔT... PouRQuoI eS-tu vENu ?"
"..."
Je ne répondais pas. En fait, je n'en avais aucune idée: est-ce moi qui suis venu ici ? Étais-je déjà venu dans cet endroit avant ? Et... Pourquoi le parasite s'adresse t-il à moi... A t-il survécut ? m'a t-il infecté ? Pourquoi s'en prendre à un type mille, cent mille fois moins puissant que Astrid ? Je voulu lui poser les questions, mais quelque chose m'en empêcha alors. Pas un panel d'administration, non pas moi-même, mais plutôt un manque de volonté... Ou peut-être que je ne me contrôle pas. J'eu beau fixer ce tas de poussière, je pu voir du coin de l’œil quelque petites tours en ruine apparaître et disparaître chacun leur tour, avec des petits êtres qui se battent, deux d'entre eux tombant des structures... Ce fameux combat contre Roy, Flandre et Axem, sous son emprise à lui ? e ne compris pas pourquoi cela me revint en tête. Je fut en train au final d'observer cet événement. Lorsque je revit le parasite, sa tête désormais formée prit successivement celles de ceux que j'ai croisé lors de notre fuite au Temple du Temps: Link, Flandre, Cyprien, Axem et Coline et Electonse pour ne citer qu'eux. la voix se déforma à chaque passage d'une tête à l'autre... Avant que les têtes ne se transforment en gueule d'animaux: loup, chauve-souris, bouc, grenouille, lapin... Autant de choses dérangeantes que chacune avaient des yeux injectés de sang. Entre moi et le parasite, une lumière représentant la barrière autour du Temple du temps s'anima, brisant la protection et laissant un groupe d'enfants s'infiltrer à l'intérieur. Je ne compris pas la signification de tout ceci et...
"tON aUteuR NON plUS nE lE SaIs pAs. MOi nON pLuS. PeRsoNNE. tU N'AurAi JaMAIs fAiT çA, SI ? AbAnDonnER cE MOnDe et CETte ÊtRE qUE tU ChéRIs TAnt ?"
La référence m'aurai en principe fait comprendre au moins une chose dans sa phrase, mais je me senti partir lentement, ne pouvant réfléchir que très peu... De moins en moins... En fait, plus rien: alors que je me forçais à comprendre ce que je savais qui m'échappait, les pixels prirent de plus en plus de place dans ma vue avant de m'englober totalement sans effort, réduisant ma vue à du noir total.
Les évadés de Next Wave eurent bien de la chance de retourner dans leur monde d'origine sans trop d'encombre. Ceux-ci se mirent immédiatement à s'occuper les uns des autres, constatant par ailleurs qu'un danger était bel et bien encore présent. Tous purent recouvrir des forces grâce aux fées de Squall qui virent les requinquer avant que des parasites ne viennent mettre la pagaille sur la prairie. Pourtant, je n'était pas là. Pas encore. Le portail avait disparut, leur laissant surement penser qu plus personne ne pourrait passer et pourtant, un violent impact se fit entendre tout près d'eux. Un bruit d'impact de verre, de métal, de pierres. Ce bruit ne s'arrêta pas, d'ailleurs mais au contraire il persista: j'ignore si quelqu'un y fit attention, mais si ce fut le cas, alors cette personne pourrait voir des fissures parsemer l'air. Tout d'abord finement, avant que des morceaux de la réalité ne virent en éclat, laissant passer mon corps encore inerte, poussé et frappé de plein fouet par la carcasse restante de l'aile du vaisseau alien de Next Wave.... Delta hurla à l'aide en traversant le portail, ne sachant absolument pas comment arrêter ce bordel. le morceau d'aile poursuivi sa route, m'écrasant au passage sous son poids tout en m’entraînant. Le portail ayant brisé la réalité se referma lentement en suivant les formes des restes du vaisseau, laissant potentiellement d'autres débris passer au travers avant de se refermer définitivement.
Je n’avais pas pensé revenir maintenant un jour, encore moins de cette manière.
... Aile d'acier ?:
- Parfait : l'aile fonce en plein dans l'un des petits parasites, lui rentrant salement dans le lard. - Bien: l'aile passe au travers des personnages présents dans le rp en foutant un bordel monstre, les parasites eux-même ne s’attendirent pas à ça et ont désormais un malus pour vous attaquer. - Raté: L'aile et Ross' glissent sur le sol mais ne heurte personne et passe loin de tout. - Euh..: l'aile passe entre les trois parasite, se soulevant à peine, laissant un Ross' HS en pâture aux parasites.
Faust surveillait attentivement ceux qui étaient encore au sol. Il était comme un rapace intimidant qui attendait l'éclosion de ses petits. Le bouc marcha quelques pas, pour dégourdir ses jambes. Arrivé au niveau de son apprentie, cette dernière, folle de rage, se mit à l'attaquer. Son mentor n'eut même pas le temps de répliquer. Il se retrouva au sol, après avoir été saisi. Faust fit une balayette dans le vide, avant de se relever rapidement.
-De grâce, c'est moi.
Il était dans une position martiale, respirant lourdement. Cet assaut lui avait bien secoué. C'était une attaque digne d'un film de frissons. Faust baissa progressivement sa garde quand il vit Alyson en larmes. Une grenouille dotée de paroles cherchait la même personne. Elle semblait comme un enfant qui se préoccupait pour sa mère.
L'anthropomorphe s'approcha doucement de l'elfe. Même si il eut des moments d'hésitation, Faust suivit son instinct. Il la serra lentement dans ses bras. Le bouc était comme un père qui venait en aide un enfant en mauvaise période, malgré qu'il n'avait pas encore la trentaine. Le cornérien ignorait l'origine de son instinct paternel. Dans tous les cas, il était sensible aux autres. Quelques secondes plus tard, Faust finit par la libérer de son étreinte.
-J'ignore ce qui s'est passé dans ta tête. En tout cas, c'est tout ce que je peux faire. Je vais voir les personnes qui se sont dirigés vers le lieu.
Tant que la majorité des personnes étaient debout, le bouc alla profiter pour voir de ce qu'il en était des autres. Cependant, sur le chemin, un lama déchaîné lui fonça dessus, surprenant à nouveau Faust. N'ayant pas le temps de se mettre sur les côtés, le cornérien créa un bouclier lumineux, à l'aide de ses bras. La charge de l'animal était tellement forte qu'il fit tomber Faust. Néanmoins, cela lui passerait des bleus de bousculades. Le bouc arriva, enfin, au sous-sol. Le paysage tropicale lui impressionnait. Mais, cela lui mit également mal à l'aise. Pignouf prit le lieu pour une scène de son show qu'il libéra, par inadvertance, quelques créatures explosives.
A la vue de ces bestioles, le corps de Faust vibrait. Ses membres étaient paralysés. Il avait envie de fuir. Des créatures sans yeux, munies de tentacules au sol pour se déplacer et d'autres qui oscillaient tels des serpents, prêtes à aspirer la vie des autres avec leurs mandibules sans fond. Elles venaient de toucher le point faible du bouc. Ce dernier avait une peur bleue des bestioles rampantes qui affecterait l'organisme du vivant. Asticots, sang-sues et autres joyeusetés parasitaires, c'était l'excellent moyen pour détruire les nerfs d'acier naturels de Faust. Ce dernier s'appuya contre Squall qui était proche de lui. Le bouc avait les membres tremblantes et un air craintif. Cela serait difficile pour Faust d'apporter ses sorts de soutien ou d'attaquer, avec la vue de ces bestioles.
Ma crainte se confirma malheureusement assez tôt. Quand un abruti d’être masqué se pris comme objectif de rentrer dans le temple et de jouer au trempoline avec le cœur du parasite. Ce monde était peuplé de plus en plus d’abrutis finis. Ce monde courrait bel et bien à sa perte qu’importe nos actions si des abrutis de la sorte continuaient à empirer les situations déjà critiques. Il couru donc accompagné d’un cheval au petit corps et long cou, un… comment ça s’appelait, ah oui un lama, accompagné de son lama, qui bouscula grand nombre de personne avant de pénétrer dans le temple et ainsi nous faire perdre tout contact visuel avec lui.
Et donc à la suite de sa pénétration du temple, des choses en sortirent… Ces choses ressemblaient aux plantes que nous avions pu apercevoir à l’intérieur du temple. Le seul point qui les différenciait des plantes était qu’elles couraient, et vers nous. Bon, la situation aurait pu être, j’aurais pu être à court de foa. Et c’est à cet instant précis que mon estomac fit un bruit assez impressionnant et perceptible par toutes les personnes présentes devant le temple :
- « Grmmmrlrlrlrlllmmmmmmmrrllrlrlr »
Mais… Pourquoi avais t’il fait ce bruit. Je ne me souviens pas avoir… Mais, mais attendez… Quel abrutis et inconscient je fais. J’avais consommé mes dernières réserves de foa lors de la bataille précédente. Je n’avais donc plus la possibilité de générer naturellement mon propre feu. Je n’aimais pas jurer mais la situation s’y portait bien. J’étais affamé, dans l’incapacité de générer naturellement du feu et des créatures parasitaires nous attaquaient. Je rectifie, la situation ne pouvait en aucun cas être pire… Je dis alors à mes camarades :
- « Cher compagnons de mésaventure. J’ai un peu forcé précédemment et ai consommé en totalité ma capacité de génération de feu naturelle. Mes ressources sont donc dès à présent limitées, à part si quelqu’un aurait quelque chose à me mettre sous la dent, n’étant pas amateur de la verdure… Je m’en excuse fortement… Je ne suis qu’un imbécile… »
Cela ne m’empêchait pas d’avoir recours à la magie dans ce cas. Je n’aimais pas générer des flammes par cette méthode, mais à situation particulière il fallait bien faire des concessions et des exceptions. Je repris donc mon apparence originelle en faisant attention à n’écraser personne par ma subite croissance. Cela fait, je devais maintenant m’occuper de ces immondices. Ne pouvant les frapper avec une précision absolue je choisi de générer un mur de flamme protecteur afin de limiter leur point d’entrée. La créature qui se dirigeait vers Electonse, l’homme mystérieux et moi-même n’avais donc plus le choix afin de nous atteindre, soit elle passait par le trou, soit elle brulait.
Elle choisit heureusement le trou. Ces choses craignaient donc le feu. C’était une bonne nouvelle. Je lui attendais donc, et dès quelle fut à ma portée je lui envoyai ma queue dans la figure.
Jet de dé action ::
Parfait : La queue d’Orion frappe violement le parasite et l’envoi balader avec celui face à Faust dans les flammes et leur inflige de lourds dégâts. Bien : La queue d’Orion frappe violement le parasite et l’envoi valdinguer au loin. Raté : La queue d’Orion rate le parasite, celui-ci continue à avancer Euh… : La queue d’Orion frappe la parasite et ce dernier reste accrocher à sa queue et se met à lui grimper dessus. Il attiendra sa tête dans quelques tours.
Toujours dans sa torpeur, Frogue aperçut enfin son amie. Tout lui semblait flou, rien n'avait de sens, un brouillard semblais flottais devant lui et les paroles prononcer autour lui parvenaient tel un brouhaha lointain. Ce qui était sur c'est que sa cher Aly' était en vie, et c'est tout ce qui lui importait. A côté d'elle, une grande ombre grise se penchait vers son corps meurtrit.
Aly', qu'y a t'il?.......... Pourquoi tu pleure?.......... Répond moi s'il te plait.....
La jeune fille ne pouvait pas répondre à se qui passait dans sa tête évidemment, mais pour lui, il avait parler et non penser. Il avait à peine conscience de son propre corps alors se rendre compte de ses actes lui était difficile. L'ombre grise s'éloigna et laissa place à une autre ombre plus petite, dominée par le vert, qui lui semblait étrangement familière. Celle-ci prononça quelques mots qui ne furent pas compris par le batracien. Tout ce qu'il arrivait à entendre clairement c'était les pleurs de son amie. Puis, une lumière passa rapidement dans son champs de vision, suivi de près par deux autres ombres tout aussi rapides. Ces deux ombres allaient d'un bout à l'autre de la pièce, bondissantes et repart-antes. Jusqu'au moment où une explosion se fit entendre et que la peur envahit le batracien. La chose qui les approchait semblait hostile. Et Alyson qui ne réagissait toujours pas..........
Une voie résonna dans sa tête:
NE RESTE PAS COMME CA !!!!! SAUTE!!!!
Il empoigna l'elfette, et obéit à cet ordre. Sans réellement savoir où, pourquoi ni comment.....
Plus loin.... où pas?:
Lancé de dé action:
Parfait: Frogue et Alyson attérisent sans dégâts 30 mètres en arrière, et Frogue se place devant Aly' après avoir récupéré ses sens. Bien: Ils attérissent 20 mètres plus loin, mais Frogue ne récupère aucune de ses capacités. Ce qui ne l'empêche pas de se mettre en travers Raté: Ils attérissent 10 mètres en arrière, et de part l'absence total de ses sens, Frogue perd l'équilibre. à toi Alison. Euh...: Ils ne vont pas bien loin car un mur se trouvant sur leur trajectoire, les empêche de fuir.
Ils finirent 10 mètres plus loin, en somme pas assez loin pour être hors de danger.
Le champ de bataille ne fait que révéler à l’homme sa propre folie et son désespoir, sans aucun réel but, car la victoire n’est jamais qu’une illusion des philosophes et des sots. Celui qui un jour plongé son regard dans l’œil vitreux d’un soldat mourant sur un champ de bataille, sait pertinemment que même si ce dernier remporte la guerre, il aurait perdu beaucoup plus dont la sérénité et la paix intérieur, tendis que le chagrin, lui emportera la victoire sur les deux camps. L'ancien combattant observant la situation savait pertinemment tout cela, pourtant cela n'empêchait pas l'élu de vouloir reprendre part aux conflits après tant d'années d'abstinences. Squall avait du prendre du recule sur les changements concernant les héros des mondes, il ne faisait plus partis intégrante de ces mondes et chacune de ses interventions pouvaient changer le destin.
Il avait bien compris toutes ces règles qui accompagnait son rôle. Hélas, avant d'atteindre ces hautes sphères, il est qu'un simple humain avec des idéaux qui valait indéniablement le coup. Le maitre de l'ether ne combattait pas pour les envies d'une nation ou par cupidité, mais bien pour ceux qui n'en était pas capable afin de pouvoir offrir un monde où la prospérité domine sans nuance. En disparaissant, les efforts de Squall fanaient, les efforts fournis, la puissance acquis, tout avait disparus au profit des nouveaux rôles qu'il incarnait le détournant de son chemin initial. Ce pourquoi il avait fait tout ces efforts.
Qu'un jour il existe un paix durable, une période où les héros n'auront plus besoin de souffrir et de se sacrifier pour des causes les dépassent largement, un monde où les morts ne seront plus nécessaire afin d'acquérir la paix.
Le lama se présentent face à l'ancienne incarnation de la mort, lui faisait apparaître un sourire au visage, jusqu'à que ce dernier décide de le faire revenir sur terre en lui crachant sans une once de vergogne au visage. Squall affichait une mine plutôt surprise par la suite des événements se déroulant devant ses yeux, mais rapidement un sourire envahissant le minois du combattant alors que ce dernier laissait exprimés un rire sincère malgré la situation. Il aurait beau incarné les plus grandes institutions de l'univers, dans l'esprit de certain il n'était qu'un garçon comme les autres. Le lama honorait le jeune homme d'une léchouille au visage avant de disparaître dans les tréfonds du temple.
Toujours sous l'euphorie du moment ce dernier rigolait à nouveau tendis que Faust se servait de Squal comme dernier rempart contre les insectes. Le sourire toujours sur le visage, ce dernier se retournait en direction de son camarade, puis tapait à nouveau sur son épaule tout en s'exprimant.
« Ne t'en fais pas mon pote, je m'en occupe rassure toi, vous n'etes plus seuls maintenant. »
Tout en levant le pouce, sans doute une façon de lui refaire prendre confiance et lui faire comprendre que maintenant tout irait bien. Avant d'intervenir l'élu se retournait à nouveau en direction de son ancien camarade d'infortune à la tunique verte.
« Il semblerait que nous avons tout les deux beaucoup de choses à nous dire, ma disparition n'était pas anodine, mais votre combat semble l'être tout autant, je ne sais pas ce que vous avez vécus la bas, pardonne moi d'avoir mis tant de temps à revenir. »
Il marquait une courte pause, puis reprit.
« Aujourd'hui, vous n'êtes plus seuls et comme nous l'avons toujours fait nous allons annihiler cette obstacle, comme le créateur et tout nos autres ennemis communs auparavant. »
Il marquait à nouveau une pause, puis affichait son sourire à l'elfe tout en indiquant le fond de la grotte.
« Mais avant tout cela, il semblerait que nous avons un lama à sauver. »
Continuant sa conversation avec son camarade Hylien, Squall semblait n'offrir aucune importance à la menace, mais sous ses apparences décontractés ce dernier dégainait l'un de ses derniers artefact un genre d'armes s'apparentent à un pistolets, mais aux finitions bien étranges, puis visait en direction de son ennemis.
Parfait : One shoot Bien : La « balle » lui retire une partie de sa structure mais il est toujours plus ou moins vivant Raté : Squall rate la balle Euh : Le pistolet refuse de fonctionné et ne sera pas utilisable au prochain tour.
( désolé si y'a beaucoup de fautes et un manque de structure, j'écris ça encore sous morphine et j'ai du mal à réfléchir et rester éveiller)
Link essayait de garder son sérieux, mais il était surtout très remonté envers le Maskass qui venait de sacager leur réveil. Rassuré de voir Rosstail - même si ce dernier était apparu accroché à une aile du vaisseau alien - l'Hylien alla tout de suite le voir pour s'assurer que tout allait, malgré le crash. Orion s'empressa de créer un mur de flammes, derrière lequel Unasarera s'était réveillée et était apparue. Ne s'était-elle pas battue face à Axem pour l'empêcher de créer le portail ? Il allait devoir se méfier d''elle...Mais ne louperait pas d'avoir une discussion sérieuse à son sujet. Squall essaya de rassurer l'Elfe, tout en restant mystérieux sur les raisons de son retour : il pouvait au moins le considérer comme un ami fidèle sur qui compter. Les attaques des uns et des autres contre les parasites ambulant, bien que petits et assez ridicules, semblaient assez vain : il apparaissait évident qu'en s'emparant de leurs hôtes, ces petites bestioles pourraient parasiter l'individu en question et en prendre possession. En revanche, elles semblaient craindre le feu : une évidence qui se vérifia lorsque Link se concentra pour utiliser le Feu de Din sur la grosse plante qui venait d'avaler l'Elfe. Celle-ci fondue literralement sur place, prenant peur qu'elle ait été infectée mais par chance, aucun signe apparent n'était à déplorer. Il siffla pour faire signe à la petite grenouille qui s'inquiétait de son état de santé.
« Hey. Garde un oeil sur elle, d'accord ? Je vous ai dis que ce serait dangereux et je ne serais pas toujours là pour veiller à votre sécurité. Ce qui se cache à l'intérieur de ce temple est très dangereux et je compte bien m'y engouffrer maintenant que notre ami à masque à libérer le passage... » fit-il avec un air très sérieux. Il espérait compter au moins sur Faust et ses sorts de soin, Axem et sa force, Orion pour ses pouvoirs de feu qui suffiraient à ralentir les ennemis si il venait à en avoir d'autres. Squall quant à lui, ouvrirait le chemin à ses côtés. Pour les autres, il ne souhaitait pas les mettre en danger mais ils étaient libres de faire ce qu'ils souhaitaient. Il souhaita cependant les conseiller une dernière fois :
« Nous allons essayer de voir ce qui se cache à l'intérieur...Reposez vous ici et attendez notre retour en attendant que la plupart d'entre vous retrouve leurs forces. »
[i]Link attrapa une branche qui ne semblait pas infectée et l'approcha du mur de flammes pour l'allumer. Il était fin prêt à explorer. En suivant la piste du lama, de sa fée et de Pignouf, une série d'escaliers les attendaient, au loin. Après les avoir traversé, ils seraient au sous-sol, là où dans le futur, Link n'avait pas exploré l'un des mystérieux étages, celui qui allait le plus en profondeur. Dans le futur, lui, Sayuri, Roy, Malon, Faust, Gozen et d'autres y avaient trouvés leurs réponses concernant Astrid. Et ce qui leur en coûterait de l'affronter. Traverser ces couloirs tortueux qu'il reconnaissait et qu'il n'avait jamais exploré malgré cette escapade dans le futu lui donnait des frissons.
~ ...Un véritable cauchemar...Je me demande bien ce que nous allons tous y trouver. ~
Après avoir traversé un couloir et une nouvelle série d'escaliers qui s'enfonçaient toujours plus dans l'extérieur, le petit groupe arriva devant une sorte de cul-de-sac. L'odeur était toujours plus nauséabonde et de nombreuses lianes et racines démoniaques parcouraient le sol jusqu'au plafond. Ce qui s'apparentait être un espèce de renfoncement en face d'eux, n'était autre qu'un gigantesque oeuf. Une sorte de barrière se tenait juste derrière, et semblait absolument innacessible. L'oeuf était visqueux, gigantesque, et semblait cacher quelque chose de pas très ravissant. Link fit un gloussement de dégoût face à cette découverte, et y approcha sa torche. L'oeuf commença à s'affoler et à vibrer, et il recula rapidement sa torche. La barrière en question, semblait directement connectée à cette...Chose. L'Elfe, désemparé, et craignant une attaque de grande envergure dans ces sous sols, se tourna en direction de ses caramades. Pour l'une des rares fois de sa vie, tout attaquer et brûler sur son passage ne semblait pas être une bonne idée. En plus de ne pas voir son amie Taya, Link avait un très mauvais pressentiment : une force obscure se trouvait de l'autre côté de cette paroi à la fois magique et technologique. Il pointa l'oeuf en question et demanda à ses coéquipiers :
« ...Bon...Qu'en pensez-vous...Qu'est-ce-que l'on fait ? Ça ressemble vraiment à un très gros problème... »
Bonus : Exploration dans le futur
Plusieurs options s'offrent à vous vis à vis de cet oeuf...Le détruire ou l'analyser ? À vous de voir. Ce qui est sûr, c'est que vous ne pourrez pas désactiver cette barrière et accéder à ce qui se passe de l'autre côté tout de suite. Vous êtes libres d'avoir d'avoir suivi Link dans ces sous sols. Pas de trace du lama, du Maskass et de la fée.