Quelques temps après leur débarquement, les extra-terrestres (Aliens) réussirent à s’imposer sur Next Wave. En effet, ils obtinrent les pouvoirs politiques, commerciaux ou encore médiatiques. Haïssant les Héros, les Aliens faisaient comme bon leur semble, au point de vouloir les exploiter en tant qu’esclaves, cobayes scientifiques voire pire.
Les Héros qui étaient parvenus à s’échapper des griffes des Aliens s’étaient réfugiés dans les anciennes ruines du Temple du Temps. Conscients que la situation tournait à leur désavantage, tous et chacun se préparaient à livrer un combat qui pourrait marquer leur vie. Axem, qui était l’un d’entre eux, pensait qu’il existait encore un échappatoire. Ce dernier espoir pour les héros n’était qu’une réalité désolante pour le destructeur qui avait du mal à accepter sa propre faiblesse. Lui qui avait réussit à triompher de l’être le plus puissant de Nintendo World, savait qu’il ne pourrait mettre son plan à l’oeuvre sans l’aide de ceux qu’il considère comme des ennemis ou au mieux, comme des nuisances. Voyant que les protections magiques lancées sur le temple faiblissaient face aux assauts des extra-terrestres, le cyborg décida que le moment était venu pour lui de dévoiler son plan.
EH OH, UN PORTAIL VERS LA RICHESSE? criais-je, dernier prévenu de cet événement.
(mettre la musique à 1:20)
je couru, et je couru encore plus, esquivant horde d’ennemis à l'aide de ma petite taille. et je cours encore, je suis proche, le portail est enfin dans mon champs de vision.
J'ARRIVE! ai-je crié
j'y suis presque, encore quelque mètres, et je vois le portail à l'horizon!
il rétrécit! et merde il rétrécit! PLUS VITE! DÉPASSE TOI MEGUMIN!
encore 100 mètres, j'en approche!
50 mètres, j'y suis presque!
30 mètres, mes cotes me font mal.
15 mètres, mes poumons perdent leur dernières calories d'énergie.
10 mètres, ma vision se trouble.
5 mètres, je dois le faire!
2 mètres, mes muscles lâchent, je n'en peux plus.
je passe à travers le portail uniquement grâce à mon élan, tout en m'évanouissant.
Quand je voyais que le portail venait d'être créé, l'heure n'était plus à devoir penser. Une personne était déjà rentrer dans le portail, il fallait que tout le monde rentre. Personnellement, en regardant le portail, j'avais qu'une seule envie, rentrer à l'intérieur. Mais quand je me tournais et voyais Ross face à tout ces soldats, j'avais une boule dans l'estomac. Comment je pourrais me regarder dans le miroir si je laissais quelqu'un ayant besoin d'aide dans une merde pas possible. Je couru alors vers l'entrée du temple au côté de Rosstail. Si je comptais traverser un portail vers un monde plus sûr, je ne voulais pas y aller seul mais avec ceux avec qui je me suis battu pour ça. En voyant les tirs nous venir droit dessus, je ne pouvais que fermer les yeux et patienter, commençant à incanter une magie
- Tu peux traverser le portail si tu veux, je ne t'en voudrais pas. Mais personnellement, je compte laisser assez de temps à tout le monde pour traverser le portail...
Une grande quantité de magie fut déployé de ma part, je comptais pouvoir offrir la meilleure ligne de défense que je pouvais. C'est alors que le sol se mit à trembler en dessous de moi, le soutien de Ross me permettait de pouvoir déployer ce sort sans me rater lamentablement. Quelques débris du temple ainsi que de la terre et de la roche se mirent alors à se rejoindre à mes pieds pour ensuite m'élever dans le ciel tout en prenant une forme vaguement humanoïde. C'est cela, la forme d'un espèce de golem de pierre. Je ne comptais pas utiliser d'autres magie, alors j'allais tout gaspiller, quitte à vider mes réserves, c'était un sort que je maîtrisais à peine, et je comptais en augmenter la puissance en y offrant plus de mon énergie magique. C'était un peu fou oui, mais on en avait besoin !
- Les rôles se sont maintenant inversés, c'est moi qui vais vous attaqué !
Rosstail peut alors choisir, il peut partir en direction du portail car il est couvert par le golem et Electonse, mais il peut aussi se battre avec lui. Par ailleurs si il le désire, il peut lui aussi se mettre sur le golem et tirer d'en haut.
Marionnette de Golem:
La création de ce golem a consommé toutes les réserves magiques d'Electonse, il n'est plus capable de lancer de sort. Cependant il va créer un golem assez grand pour protéger le temple. Il bénéficie d'un +1 donné par le renfort de Rosstail Parfait: Le golem est extrêmement grand, un véritable géant de pierre, et il abat ses deux puissants bras de roches sur les soldats encore présent. Une secousse se laisse alors sentir dans les environs. Bien: Le golem est plus grand que ce qu'il ne pensait et il abat ses deux puissants bras de roches sur les soldats encore présent. Ok: Le golem a une grande taille, celle désirer et il abat ses deux puissants bras de roche sur les premiers soldats s'avançant vers le temple. Raté: Le golem apparaît mais avec le temps de construction, il n'aura pas le temps d'attaquer. Euh...: Rien à écrire, le bonus de Rosstail permet la construction du golem
Perdu dans mes pensées afin d’élaborer un plan d’attaque primitif, ou tout du moins une stratégie rudimentaire, je n’avais pas remarqué que les trois comparses qui m’accompagnaient durant cette tentative de sabordage étaient déjà partis au feu de l’action. Dégouté et horripilé de ce soudain revirement de situation et comportement de mes partenaires, je m’exclamai donc à haute voix :
- « Rah, ces humanoïdes, toujours à jouer à qui a la plus grosse en se jetant sans réfléchir dans la bataille. Leur manque d’appréhension des risques m’intriguera toujours… Bon que faire maintenant ? »
Nonobstant, j’avais moi aussi sous-estimer notre adversaire. En réfléchissant à haute voix et en rallant, j’ai malheureusement pour moi indiqué ma position aux différentes escadrilles aliens qui défendaient ce navire. Me voici donc sous le feu de leurs armes. Je réussis à esquiver la quasi-totalité de leurs coups, mais l’un me toucha de plein fouet au torse. Heureusement pour moi, si je puis appeler cela de la chance, le coup ne toucha aucun de mes organes et ne me toucha qu’entre la hanche et mes cotes, sur le bord de mon torse. La peau à cet endroit était calcinée et bien entamée par le tir. J’avais donc un beau trou dans le torse, auréolé de peau rougie par le sang qui s’en échappait, et noircie par la chaleur du projectile. Cette soudaine douleur me coupa le souffle et me plia de douleur, cela faisait quelques siècles que je ne m’étais pas blessé ainsi. Je réussi à contenir légèrement la douleur en redonnant son apparence initiale à cette partie de ma peau. En boule derrière ce qui semblait etre une console de commande des machines, je rongeais mon frein. Je commençais à voir rouge, la douleur m’embrumait l’esprit, l’adrénaline ainsi que l’envie de vengeance me montaient à la tête. J’articula donc entre mes crocs :
- « Bande d’immondice… de bachibouzouque… de raclure de fond de caverne … vous allez périr de ma main. Ça… je vous le promets au nom de ma propre existence... Cette affaire devient… personnelle. »
Sortant de ma cachette de fortune je leur cria donc :
- « Sur ce, ALLEZ EN ENFER ! »
Je pris donc une grande inspiration, sauta au-dessus de la console et me précipita sur le groupe le plus proche de ma position toutes griffes et crocs dehors. J’esquivai les tirs qu’ils me destinaient et y répliquait en leurs crachant du feu en retour. Certains commençaient à bruler puis à se tordre de douleur, comme un fétu de blé qu’on enflamme. Arrivé à mi-parcours, l’un arriva à me toucher une seconde fois, cette fois ci, sur la partie supérieure de l’épaule. Quel etre primitif et inconscient. Il n’arriva qu’à me mettre encore plus hors de moi. Tu seras donc, espèce d’alien, le premier à périr.
- « Alors toi… TOI ! »
J’accélérai ma course, et en un battement de cils, je me retrouvai devant lui, la main autour de sa gorge, et mes griffes en trains de lentement pénétrer dans sa répugnante chair. Les autres, ne comprirent que trop tard, que leur camarade était condamné. Le temps qu’il se retourne vers moi et leur compatriote, sa misérable tête se trouvait déjà dans mon estomac. Bien… il en restait encore une bonne dizaine debout, et chose intéressante, j’avais encore faim…
Je portais maintenant toute leur attention. Ils me tenaient déjà en joue… Comme c’est adorable, cette espèce avait donc un semblant d’esprit de conservation. Nonobstant, ils commençaient enfin à me craindre et à me considérer comme une vraie menace. Ce petit jeu n’en serait que plus intéressant. Je me précipitais donc vers le suivant, les yeux toujours emplis de flamme vengeresse. Je le saisis au torse avec ma main gauche, le soulevant avec mes griffes enfoncées dans sa poitrine, puis je lui enfonçai ma main droite d’un coup sec dans le thorax et en ressortis son cœur encore en train de battre. Cela fait, je laissai son corps sans once de vie, retomber lourdement au sol, puis enfourna son cœur frais dans ma bouche. Miam !
Plusieurs tirs arrivèrent en ma direction, dès que j’entendis les déflagrations dus aux tirs, je saisis avec ma queue l’alien le plus proche, le ramena près de moi, le désarma et m’en servis de bouclier humain. C’est que c’étais résistant comme espèce, car malgré la dizaine de tir qu’il avait amorti il était encore en vie. Malheureusement pour lui, ou tout du moins heureusement pour moi, je lui écrasai son torse avec ma queue en la serrant autour de lui, comme on le ferait avec une canette de soda vide. Il changeât subitement de couleur, puis le sentant partir, je relâchai l’étreinte, puis il tomba au sol, mort… Je dis alors en me léchant la bouche cerclée de sang avec ma langue bifide :
- « Bien, plus que quelques saloperies, LE BUFFET A VOLONTER NE FAIT QUE COMMENCER ! »
Je saisis le suivant sur ces mots. Je me glissai derrière lui, lui saisis les deux clavicules ainsi que la colonne vertébrale d’une main et les jambes d’une autre. Il était donc à l’horizontale, désarmé et à ma merci. Il amortit quelques tirs qui venaient encore en ma direction. Je tirai ensuite d’un coup sec. J’avais donc d’un coté sa tête encore reliée à sa colonne vertébrale qui hurlait de douleur et de l’autre coté un corps sanguinolent. Je lâchai donc le corps, puis utilisa la tête encore consciente et la colonne vertébrale comme d’un fléau, arme utilisée par le passé par les humains, il y a de cela quelques millénaires si je ne m’abuse… Coutume très étrange en effet que de frapper un ennemi avec une boule munie d’épines plutôt qu’avec une épée… Mais bref revenons-en à ses enfoirées de parasite… Où en étais-je… Oui, je saisissais la colonne et m’en servais de fléau avec la tête qui criais encore, puis je frappais à plusieurs reprises les trois aliens qui étaient à ma portée au niveau de leur vulgaire caboche, et au bout de quelques allées et retours horizontaux, les quatre têtes cédèrent au même instant. Celle au bout de la colonne se détacha et alla se loger dans un mur et verrouilla au passage la seule issue, alors que les autres sautèrent toutes trois comme des bouchons de champagne elfique aromatisé au skooma. Ce qui eut l’effet de produire trois magnifiques fontaines sanguinolentes.
- « AUX SUIVANTS ! RAMENEZ VOTRE POSTERIEUR COSMIQUES QUE JE PASSE VOTRE ESPECE EN VOIE D’ESTINCTION ! »
Je saisis celui à ma portée, essuya encore quelques tirs des survivants, m’en pris quelques-uns dans le torse et les jambes, mais sous l’emprises de la rage et de l’adrénaline je ne ressentais plus aucune douleur, à part le chaos et la destruction. Chaque cellule de mon corps souhaitait que ces aliens périssent. Je n’en voyais plus que deux, le plus proche essayait de me viser tant bien que mal tant il tremblait et le second reculait au fur et à mesure, tentant de fuir sa tragique et mortuaire destinée, qui était à son plus grand regrets inéluctable.
Je m’approchai donc des deux derniers, encaissa un projectile avec mon bras droit. Arrivés au niveau du tireur, je lui saisis son arme par le canon, lui tordis et lui dit alors :
- « Tu es bien courageux… ta mort sera la plus rapide, reste donc ici… Je m’occupe de ton collègue puis je reviens te voir… Si tu oses un semblant bouger je te promets que ce que tu connaitras fera passer l’enfer pour une plage paradisiaque. »
Puis je sautai en direction du fuyard. Arrivé en face de lui, il tenta de m’enfoncer une lame dans le corps quand je le saisis. Je parvins à le désarmer en lui attrapant la main avec ma queue, mais il réussit néanmoins à me balafrer le torse… Je grognai les mots suivants dans mes crocs à son intention :
- « Alors toi, TOI… TU VA CONNAITRE L’ENFER MON SALOPARD… LES CICATRICES SE RESORBENT MAL SUR MA PEAU… CREVE ! »
Je le frappai donc, il recula, puis encore, et encore et encore… Il finit donc acculer contre un mur, puis je le frappai encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore… et encore et encore. Tout en criant à chacun de mes coups :
Puis lors d’un coup, il traversa la paroi qui s’était enfoncée au fur et à mesure. Il ne ressemblait plus à rien, son corps avait été aplati par tous les impacts répétés de mes coups. Il n’en restait plus qu’un. Il était resté immobile et me fixait, les yeux remplis de peurs et d’appréhension. Il avait assisté à l’exécution de son camarade. Je m’approchai de lui puis l’attrapai par la peau du cou. Je le trainai alors vers l’une des conduites du produits de refroidissement du moteur. Je la cassai ensuite d’un coup sec puis lui saisis la bouche et saisis l’un des bouts de la conduite de l’autre. Je lui dis alors :
- « J’espère que les dieux de ce monde, s’il y en a, seront clément avec toi. Je te souhaite de rejoindre le paradis de ta SALOPERIE D’ESPECE PARASITAIRE, SUR CE CREVE CONNARD ! »
Puis je lui enfournai la conduite dans la bouche, son corps s’emplis de fumée, puis il commença à geler progressivement. Dès que son corps fut entièrement solidifié, je le retirai de la conduite, puis je lui soufflais un léger souffle enflammé dans sa bouche gelée ouverte. Il commença à fondre, et après quelques minutes il ne restait de lui plus qu’une flaque de liquide rougeâtre sur le sol. Cela fait, je m’assis sur la console, qui m’avais servi de cachette au début de ce sanglant affrontement, afin de me reposer, avant de rechercher mes camarades. Je récupérai quelques brides de tissus qui trainaient de ci de là sur les cadavres de la pièce et commença à panser mes plaies.
Soudainement j’entendis un léger bruit, comme des respirations autre que la mienne. Je croyais pourtant avoir tuer tous les aliens présents dans cette pièce… Il y en avait donc qui s’était cacher. J’huma donc l’air à plusieurs reprises avec ma langue afin de déterminer d’où pouvais bien provenir ces bruits de respirations. J’identifia une machine comme en étant l’origine. J’en avais plus qu’assez de combattre… Ce jeu bien que plaisant n’avais qu’assez duré. Je criai donc en direction de la cachette :
- « Je sais où vous êtes, SORTEZ OU JE VIENS VOUS TUER ! »
Puis, chose qui n’avais pas été le cas pour le moment, une voix me répondit :
- « Vous allez nous tuer dans tous les cas, donc nous ne mourrons pas sans nous battre. Venez donc nous chercher. »
Eh bien eh bien, c’est qu’il en a dans le pantalon celui-là. Mais à vos ordres madame la voix. Je repris donc enfin mon apparence draconique, mes pansements ne purent malheureusement pas supporter le changement de taille, puis je m’approchai de la machine. Je glissai alors un œil au-dessus de celle-ci, et pu y apercevoir trois aliens encore cachés, en trains de scruter les côtés de la machine et malheureusement pas le dessus. Mazette, c’est que ça en faisait de la viande fraiche, miam.
Je penchai donc ma tête par-dessus la machine et attrapa le premier. Et avant que les deux autres eurent le temps de remarquer sa soudaine absence, je repassai ma tête de l’autre coté tout en mâchant leur camarade. La viande d’alien, meme si elle n’avait pas un gout exceptionnel, me nourrissait et réveilla un instinct primitif enfouis au fond de moi… Je répétai l’opération pour les deux autres. Au fur et à mesure que leurs cadavres remplissaient mes estomacs, je sentis quelque chose grandir en moi, comme cette sensation de perte de contrôle que j’avais déjà ressentie sous le coup de l’adrénaline… Je n’avais plus qu’une seule envie… Détruire TOUT… Je poussai alors un cri monstrueux que je n’avais pas poussé depuis des millénaires… OH BORDEL QUEL BONHEUR !
Il n’y avait plus de dilemme entre gentil et méchant, juste le besoin de détruire. Tout était simple et clair. Après avoir brulé entièrement la salle des machines dans une magnifique explosion, Je fonçai donc dans les couloirs du vaisseau, détruisant, brulant et dévorant tous ce qui se trouvait sur la route. L’envie me pris soudains, au lieu de me concentrer seulement sur les couloirs, de creuser et détruire les parois. Je crachai donc du feu dans toutes les directions puis détruisais les parois dont le métal était encore en fusion. Je traversai le vaisseau depuis la salle des machines jusqu’au-dessus de celui-ci. Arrivé en haut du vaisseau, je me mis à broyer tous les éléments extérieurs de la coque que je pouvais trouver. Je griffais, mordais, arrachais, et piétinais tous ce que je trouvais. Je poussais de temps à autres des rugissements et crachais des gerbes de flammes.
Puis je remarquai des petites formes appétissantes au sol. Ainsi il y avait encore de la viande fraiche ici. Je plongeai donc dans leur direction en esquivant au passage des tirs de canon en ma direction, que je visai maintenant. Quand j’arrivai à leur niveau je leur soufflai la gerbe enflammée la plus grosse que j’eu craché pour le moment. Je vidai l’entièreté de mon foua sur ces maudits canon, puis en arrachai l’un du sol et le projetai sur les autres. Je revins ensuite sur ma première cible : de la viande fraiche.
La viande en question était quelques pauvres aliens qui avaient eu le malheur de se déplacer à découvert. Je leur plongeai alors dessus. Dès que je posai mes saa au sol, j’attrapai le premier et l’enfournai dans ma bouche, avant qu’il ne finisse dans mes estomacs. Durant ce laps de temps, les autres essayaient de se carapater. Mauvaise idée, j’attrapa les fuyards à l’aide de mes deux sii et de ma queue. Puis je les fourrai un à un dans ma bouche. Se repas terminé, je me remis en quête de proies vivantes… Mon appétit était insatiable. En survolant le temple, j’aperçu un golem, des personnes, ainsi qu’une jeune femme au sol. Mon estomac et mon instinct de plonger pour les dévorer mais ma conscience me dictait tout autre chose. Des paroles me revinrent subitement en tête :
- « Orion.... vous qui avez fait tant de recherche sur ce monde, qui avez passez tant d'années parmi nous... vous vous comptez vraiment commettre l'irréparable ? Et à tous les natifs venus se réfugier ici, dans l'espoir d'être sauvé par ces héros aussi vils que des serpents. Etes-vous réellement assez stupide pour marcher vers votre propre mort les yeux fermés ?! »
Je n’étais pas une stupide bêtes assoiffée de sang et de chair fraiche. J’étais un professeur, une personne digne de confiance responsable de l’éducation des générations futurs ainsi que de la transmission du savoir. Raaaaaaaaaaaaah, mais qu’ai-je fait… Pendant que je perdais le contrôle et assouvai mes pulsions et désirs primaux, des personnes se battaient et se blessaient. Je ne suis qu’un abruti fini. Je me posai alors à coté de ce que je devinai etre Electonse et un golem, sur lequel il trônait fièrement, ainsi que l’Hylien qui s’était blessé en arrivant. J’avais honte… Je leur dis alors, en élevant la voix pour que tous aux alentours puissent m’entendre :
- « Cher camarades, je m’excuse, je n’ai pas été à la hauteur de vos attentes. J’ai succombé à mes pulsions et instincts. J’ai, je pense que j’ai du au moins bien amocher le bombardier ainsi que réduit le nombre d’alien présent. Mais j’ai mal prévu mon coup, la bataille n’y était pas. Au contraire, vous qui avez été au sol avez permis l’ouverture de ce portail, je ne vous en serai à jamais reconnaissant… Je dois cependant vous abandonner tant que j’ai encore le contrôle sur mon corps et mon esprit. Je ne voudrais en aucun cas devenir une menace pour vous… Je m’excuse, j’espère que vous me comprenez… Sur ce, bonne chance pour cette bataille. »
Sur ces mots je crachai le foa que venait de créer la consommation des derniers aliens consommés dans une ultime gerbe de flamme qui eu comme conséquence de créer un léger rempart de flamme devant les deux héros encore dehors, puis je me dirigeai vers l’intérieur en direction de la jeune femme que j’avais aperçue au sol. Il s’agissait d’Una, celle qui m’avait interpellé lors de son arrivée en me critiquant. Quelle adorable et innocente créature. Je repris forme humaine puis j’allais récupérer le matériel médical que j’avais apporté, bandai les blessures d’Una ainsi que les miennes.
Je la pris ensuite dans mes bras et marchais d’un pas décidé vers le portail. Je criai alors avant de rentrer dans le portail :
- « Je suis désolé de ne pas pouvoir finir cette bataille avec vous. Je vous remercie tous autant que vous êtes de défendre ce monde. J’espère de tout cœur qu’on se reverra de l’autre côté, à il y a quelques siècles mes amis ! »
Au moment de pénétrer dans le portail quelques mots s’échappèrent de la bouche d’Una :
- « Lâ...lâche moi.......je vous dé... déteste.... vous... vous n'êtes que des tr.…traitres… »
Puis nous quittions tous deux cette époque vers le passé.
Faust regagna le temple, comme il le pouvait. Les Aliens qui bloquaient son passage ? Le bouc répondit par des sorts d'immobilisation ou pour les sonner pendant un certain temps.
Du côté de Wolf, alors qu'il s'apprêtait à foncer seul dans le vaisseau, l'adolescent de la jungle lui choppa pour faire la morale. Encore heureux que le jeune homme laissait le choix au loup. A vrai dire, Wolf n'était vraiment à d'humeur à suivre une personne qui se croit être le leader. Après tout, le loup avait également de l'expérience en lieux spatiaux, même si ce véhicule se différenciait du système Lylat. Le canidé continuait son propre chemin. Son parcours ressemblait à un niveau d'un shoot'em all. Wolf avait quelques millisecondes pour canarder les soldats les moins vigilants, au risque de se faire tuer.
-Y a juste des bleus dans cette équipe ou quoi ? Se disait le cornérien.
Des tirs venaient dans sa direction. Wolf fit une roulade vers une planque. L'anthropomorphe et ses ennemis furent dans un véritable duel de tir, tel qu'on voyait dans des westerns ou dans des films policiers. Au final, le loup en sortit vainqueur. Cependant, il n'arrivait pas à retrouver la salle de contrôle. Wolf hésitait vraiment à ragequit ou à péter davantage le vaisseau pour trouver le lieu facilement.
Une troupe d'Aliens qui furent derrière le cornérien profitèrent pour l'attaquer de dos. Wolf lâcha un juron, avant de se faufiler derrière le mur qui bloquait la vision des soldats. Sa jambe droite venait d'en prendre un coup. Wolf croisait les doigts pour que la marche ne soit pas trop douloureuse. Alors que le loup se préparait pour un autre duel de tir, les Aliens avaient rebroussés leur chemin. Le cornérien ignorait pourquoi ils l'avaient épargnés. La barbarie du dragon répondit à la question du loup. Celui-ci en fit qu'une bouchée des soldats.
-On dirait Fox quand il craque à cause de mes blagues. Commenta le loup.
Wolf aurait bien voulu le suivre. Qui sait, ce dragon trouverait la salle avant les autres. Si c'était le cas, cela femerait le clapet de l'homme de la jungle qui croyait connaître le vaisseau de A à Z. Cependant, le loup ne pouvait pas trop courir avec sa blessure. Il pouvait très bien suivre le dragon pour l'aider à détuire le vaisseau. Cependant, vu sa colère le loup estimait que cette créature pourrait faire chemin solo. Le cornérien décida de déambuler dans le vaisseau pour chercher Link. Si il avait pris son temps pour faire barrière, l'elfe devrait sans doute aller rejoindre les autres vers la salle des machines.
Le hasard fit bien les choses. En effet, Wolf retrouva l'hylien, quelques minutes de marche plus tard. Le loup fit quelques tirs sur les têtes des soldats qui se battaient contre Link.
-Besoin d'un coup de patte ?
Alors que le canidé s'apprêta à aider l'elfe, le dragon était déjà parvenu à effacer toute trace d'existence des Aliens. La bonne nouvelle était que le vaisseau n'était plus une menace pour le temple. La mauvaise était que son mode berserk fit que la créature avait négligé ses alliés. Wolf s'approcha d'une paroi trouée, due à la fonte provoquée par le dragon. Il constata que la machine de guerre qui était dans un état critique descendit à grande vitesse au sol. Le canidé courut, malgré sa blessure à sa jambe, vers Link. Il le choppa brutalement, avant de s'exclamer :
-Pas le temps de t'expliquer, travelotte !
Wolf sauta vers le vide, en emportant l'hylien à sa chute. Après être assuré de tenir Link avec une de ses pattes, il déploya son Parapente Faucon, avec l'autre patte.
-Ca ne vaut pas mon bon vieux Wolfen, pour un trajet à deux. Au moins, c'est mieux que de finir dans un crash. Je pourrais compter également sur mon bracelet pour désamorcer l'atterrissage. Mais, vu le peu de temps de maîtriser mon joujou, je préfère des solutions qui me sont familiers.
Le cornérien se demanda ce qu'il l'avait pris à sauver l'elfe, plutôt que de sauter seul. Wolf venait de se rendre compte qu'il avait oublié l'homme de la jungle. Trop tard pour faire marche arrière. Le loup attrapa les sangles pour contrôler la voile. Il essaya d'atterrir le plus proche de l'entrée du Temple.
Sur terre, Faust était proche du Temple. Il fallait accorder que les soldats ne lui aidaient pas sur son trajet. Un tir s'approcha dangereusement du bouc. Ce dernier qui n'eut pas le temps de s'arrêter pour créer son bouclier baissa sa tête. Le projectile traversa entre ses deux cornes. Il balaya également ses poils du dessus, manquant de lui faire une jolie tonsure. Un autre tir toucha le sol, à quelques centimètres des pieds du bouc. Ce dernier sursauta, à perdre son équilibre. Faust tomba en arrière. Il se redressa rapidement pour se protéger à tout prix. Heureusement, un golem et le dragon s'occupèrent des soldats terrestres. Le bouc en profita pour continuer sa course.
Faust était enfin devant le Temple. Cependant, il se décala rapidement, pour faire place à Wolf et Link qui débarquèrent depuis le ciel. Le loup se gamela à l'atterrissage. Le bouc s'approcha de son ami au sol. Il soigna ses alliés, à l'aide de ses sorts. Par la suite, Faust les aida à se relever et donna la voile au loup. Les deux mâles constatèrent que le portail était enfin en marche. Wolf entra sans rechigner. Quant au bouc qui n'avait pas assisté à l'affrontement se dirigea vers Coline. Il saisit ses deux pattes amicalement. Une manière pour la saluer, de la façon d'un proche.
-Bon ben, libre à toi de nous rejoindre ou non. En tout cas, les Aliens m'ont tout pris ici. Ca va me faire drôle de regagner Corneria. De toute façon, j'aurai besoin d'un bon bain, vu mon état. Au plaisir de te recevoir chez moi, si tu viens. Sinon, ça m'a fait plaisir de te revoir.
Faust se tourna vers le portail. Il fixa Axem brièvement. Certes, Faust ne supportait pas sa rancune. Pour cette situation, le bouc devrait le remercier. Cela n’apaiserait pas les relations entre les deux. Au moins, Faust avait saisi sa seule occasion. Il s'engouffra dans le portail, en ayant hâte de retourner chez lui.
Aly semblait exaspérée, elle n'eut pas le temps de rebrousser chemin qu'une énorme chose rouge s'élança sur elle en hurlant PPPPPOOOOOONNNNNEEEYYYYY. Bien que l'amas en situation d'obésité morbide se mit à courir vers elle, l'elfette pensait tant bien que mal à chercher un interrupteur à l'entrée de ce qu'elle croyait être un magasin. L'étrange amas de graisse de chaperon rouge masqué se prit les pieds dans un obstacle et roula boula pour ne faire qu'agrandir la porte du lieu.
Ne le regarde pas, tu vas passer discrètement et tout se passera pas bien.
La voilà en train d'exécuter de petits pas chassés sur le côté pour tenter de fuir ce qu'elle considérer comme un pervers psychopathe fou à lier.
Nan mais je suis faites pour attirer les abrutis? Ou alors... C'est moi qui suis débile?
Face à cette grande remise en question spirituelle qui on l'espère la fera grandir un tantinet, elle ne fit pas attention au gros "pervers psychopathe fou à lier" qui était à présent face à elle et se mit à la serrer de toute ses forces. C'était évident la chose était en manque d'amour, et se sentait seule... Très seule... Elle avait le choix ou l'amas de cholestérol dont elle ignorait le nom continuait sur cette lancée et lui brisait toute ses côtes l'entraînant au supplice et à une agonie certaine, ou elle se montrait impitoyable et se débarrasser de lui et ce très vite. Le choix fut rapide.
Vivre ou mourir telle est la question?
Elle prit dans son sac une petite figurine porte bonheur qu'elle considérait comme un trésor depuis toute petite, c'était le seul lien qu'elle avait encore avec son ancienne vie. Elle la serrait longtemps avant de ne plus avoir de souffle et lâcha à la créature mystérieuse.
Tu veux un poney magique avec des ailes? Va chercher!
L'étreinte étranglante se détacha à la vitesse de l'éclair d'Alyson, qui suffoquait encore.
Ca m'a dégoûté des pâtes pour la vie, faut que je me barre de là!
Elle fit un pas, juste un pas. Mais la douleur était si violente qu'elle s'écroula au sol.
C'est donc cela se sentir vivant? Et bien c'est pas désagréable... Quelle ironie j'ai eu de vouloir aller faire des courses ou de me croire autonome...
La curieuse petite fée qu'elle avait croisé le matin même sorti de ce qui n'était au fond qu'une grotte titanesque décorée. Elle lui fit comprendre qu'ils étaient tous les trois en danger et qu'un portail leur servirait d'abris. L'elfette comprit que la sorcière ne l'aiderait pas, dans tous les cas elles n'étaient pas sur la même longueur d'onde. Elle voulu retenir la petite fée qui avait déjà disparue dans l'amas de roche qui s'écroulait peu à peu. Son rythme cardiaque s’accélérait de plus en plus quand à ce qu'elle croyait être une accumulation de stress, mais la nausée qu'elle ressentait et ses toussotements sanguinolent soulignait la gravité de la situation. La chute du RER et les nombreux tonneau avait déjà provoqué l'hémorragie, mais l'elfette aussi impuissante au combat soit-elle était une dure à cuire, ne connaissant de base pas le mot douleur de part toutes les atrocités qu'elle avait encaissé. Aussi malgré son bref malaise, étant encore sur ses deux jambes elle avait mit cela sur le compte du contrecoup du traumatisme et avait repris son chemin, pensant à Ortinbras et Frogue. Naturellement, qu'elle avait peur, naturellement qu'elle avait remarqué que tout cloché mais dans sa tête il fallait rester dans le dénie pour ne pas être en proie à la peur. Un jet de sang sorti de la bouche de la jeune fille.
Alors c'est comme cela que tout se termine? Et bien jusqu"à la fin mon existence n'aura été qu'une bonne blague!
Alyson essaya tant bien que mal de se mettre contre le mur, mais l'effort lui coûta encore de son énergie, elle vit au loin l'homme au masque revenir triomphant de la petite figurine qu'il venait de trouver, et qu'il brandissait comme la plus belle des trouvailles.
T'es pas méchant dans le fond...
Prends en soin...
L'hémorragie interne continuait de se répandre, elle avait à présent froid et faisait tout pour ignorer ce qui se passait non loin.
A moins qu'un miracle arrive... Pour moi c'est la fin... Ou le commencement...
Elle trouva la force de sourire une dernière fois, avant de s'endormir face au théâtre géant qui s'écroulait et aux acteurs qui sortait de scène un à un, ou tombait eux aussi. C'était donc ça le monde qu'on lui avait promis? Un monde sans saveur, sans rien, sans amour, que de la haine, des guerre et du chaos? Un corps presque froid reposait contre la pierre souillait par les âmes jonchant la caverne qui était devenu le caveau du Temps.
Alyson ne l'avait visiblement pas entendu dans tous ce vacarme. Frogue avait beau appelé Aly', elle ne le regardait même pas. En même temps, la boule rouge qui avait rater sa cible en bondissant vers elle, était désormais accroché à elle. Alyson semblait souffrir de la situation, même s'il ne comprenait pas pourquoi son amie souffrait autant, le batracien se mit a courir vers eux. La distance qui les séparait semblait s'agrandir au fur et à mesure que la scène se déroulait sous ses yeux. L'énergumène finit par lâcher l'elfe, avant que celle-ci ne cherche à se mettre à l'abris dans un bâtiment, mais elle s'écroula dans l'encadrement de porte.
ALYSON......... ALYSON
Il finit par atteindre son amie, qui aurait pu paraître paisiblement endormie si on ne tenait pas compte du sang qui ruisselait depuis sa bouche. Complètement ahuri par la situation qui se présentait à lui, Frogue pensa tout d'abord que quelqu'un cherchait à lui faire un canular.
Eh princesse.... c'est bon j'ai compris.... tu peux arrêter de jouer la comédie maintenant....... Alyson.... relèves toi....... Aly'........ aller s'il te plait relèves toi......... Ayson........ ce n'est pas drole...... Aly'.......
Avec effroi, il compris (même s'il le savait déjà), que sa meilleure amie était gravement blesser, et que la situation qu'il vivait était plus proche de l'urgence médicale que du canular. Il se mit alors en mode automatisme pour la survie de celle-ci. Il commença par fouiller son sac en forme de glace, où il y trouva son téléphone. Bien sur il n'avait pas le code de déverrouillage, mais en appuyant sur appel d'urgence, il vit plusieurs numéros apparaître.
" Pas la peine d'appelé les secours, il ne pourront pas se déplacer."
Mais il vit deux autres numéros affichés, le sien et celui d'un certain Faust. Il décida donc de contacter cette personne dans l'espoir qu'il ( ou elle ) pourrait l’aiguiller. Pas de réponses. Il raccrocha avant de se pencher vers son amie pour entendre si son cœur battait encore. Une chance, les battements étaient faibles mais bien présents. Mais il fallait réagir vite, il décida donc de la déplacée dans un endroit qui serait moins mouvementé ( près du bâtiment mais à l'ombre ), avant de la positionnée en position latérale de sécurité. Pour qu'elle puisse respirer plus facilement, il finit de déchirer son pyjama licorne, qu'il avait souvent vu sur l'elfe, puis il dégagea ses cheveux, qui étaient collé par le sang, vers l'arrière. Il lui fallait réfléchir vite, pour trouvé une solution. Ça y était, Frogue c'était fait une raison, son amie allait partir et il fallait lui dire au revoir. Il prit la décision de lui offrir un cadeau. Lui qui n'avait fait que prendre sans jamais rendre. Il retira alors sa chevalière, sa première création en tant qu'orfèvre, et la glissa autour du pouce gauche de la belle au bois dormant,
Je souhaites que tu l'emporte avec toi mon amie. Elle te permettra de toujours savoir où je me trouve et me permettra de savoir que tu vas tu vas bien.
Ses yeux se remplir de larmes. Pourquoi, alors que même lorsque son père avait quitter ce monde, ses yeux n'avait pas coulés. Une larmes se mêla au sang qui coulait de la commissure des lèvres d'Alyson, et il l'embrassa sur le front, sans pour autant se résoudre à la laisser partir.
" Je souhaite que tout ceci ne soit qu'un cauchemar et que ma très cher amie se réveille. J'aimerais tellement prendre une partie de ta douleur pour te soulager."
Il ne se rendit pas tout de suite compte de la douleur qui s'insinuait lentement dans son corps. Mais quand il s'en aperçut, il se redressa vivement en se tenant les cotes. Tandis que l'elfette reprenait un peu de couleurs, Frogue se vidait petit à petit des siennes. Sa respiration se fit de plus en plus difficile puis il s'écroula à coté de son amie.
Sans le savoir, son vœux avait été exaucé, il avait pris la moitié des blessures d'Aly, et gisait maintenant au sol.
Bon, les choses étaient assez mal parties au début, mais... le fait d'écraser Una contre un mur pour laisser à Axem le temps de finir son portail avait bien marché, vu que le portail était là, maintenant. Et pile à l'heure, car Coline sentait déjà les effets du sucre commencer à disparaître, et toute son énergie avec. L'étagne était pas loin de s'endormir, même, malgré la poussée d'adrénaline d'il y a peu. Faudrait vraiment qu'elle se calme avec ça, qu'elle pensait. C'était pas mal dangereux, vu son état avec, mais... Au moins, pour cette fois, ça valait le coup. Il n'y avait plus qu'à traverser le portail, et dire au revoir à sa vieille vie sur ces terres, et à se préparer au passé.
Heureusement, on dirait que tout le monde fut rapidement mis au courant de l'ouverture du portail, les héros commençant à s'approcher et à le traverser. Coline commença un peu à s'approcher, se demandant bien ce qui allait lui arriver si elle tentait de le traverser- Et encore, si elle pouvait le traverser, vu qu'elle n'appartient pas au passé. Tellement de question, mais peu de temps pour y réfléchir... Mais de toute façon, vu son speech de tout à l'heure, c'est pas comme si elle avait d'autre choix que de le traverser. L'étagne avait absolument pas envie de continuer à traîner ici, tellement c'était le bordel avec ces aliens, et elle voulait pas qui lui arrive des trucs comme aux héros.
Bref. Coline allait sûrement pas tarder à tester le portail à son tour, jusqu’à ce que Faust se pointa et lui attrapa les pattes pour la saluer, et surtout lui dire au revoir si elle décidait de rester. Coline sourit légèrement à ce passage-là, avant de lui répondre, la fatigue tapant un peu dans sa voix.
- Ils m'ont pris trop de trucs aussi pour que ça vaille la peine de rester ici, ces foutus paladins de l'espace. Plus qu'à espérer que le voyage s'passe bien. Mais bon, devrais pas y avoir de soucis ! J'suis sûre qu'on se reverra bien vite, Faust. Sinon... Heh ! J'te souhaite un bon bain !
L'étagne ria un peu, avant de se diriger vers le portail à son tour, et sans aucune hésitation restante, elle le traversa. Elle aurait besoin d'un bon dodo, après ça...
~ ...Mais c'est quoi ce bordel... ~ pensa très fortement l'Elfe en observant le professeur recracher un morceau de foie. Il était recouvert de sang et affichait une expression particulièrement malsaine.
~ ...Je ne savais pas qu'il pouvait se montrer aussi violent...Je ferais bien de me méfier... ~
L'Elfe regarda par deux fois les individus qui se trouvaient autour de lui. Un véritable carnage venait de prendre place autour de lui. Il ne leur avait pas forcément rendu service : là bas, de l'autre côté du couloir de ce vaisseau, Orion avait fait un véritable massacre. La salle des machines était certes détruit à présent et le vaisseau voué à s'écraser, mais cela le ténaniser. Il repensa aux victimes qu'Axem, ou encore Flandre, pouvaient faire...Eux aussi ils étaient assoiffés de sang. Ses intentions malgré tout, n'étaient pas mauvaises pour le moment. Mais il l'aurait à l'oeil...Jusqu'à la prochaine fois. Avant que Link ne puisse dire quoi que ce soit, Wolf l'embarqua avec lui et tous deux sortirent du vaisseau. Il souhaitait faire une remarque concernant la présence de Cyprien qui ne s'était pas enfui, mais trop tard. Voila qu'ils étaient déjà dans les airs, prêts à rejoindre la surface. Link espérait vraiment que le garçon trouverait un moyen.
Non, Pignouf ne semblait pas plus inquiet que ça concernant Alyson qui était tout simplement en train de se vider de son sang devant lui. Alors que quelques instants plus tôt il s'était retrouvé accrochée à elle, la situation venait de changer lorsqu'il constata que cette abrutie de grenouille venait tuer la licorne magique...QUOI ?! ELLE VENAIT DE TUER LA LICORNE ?! Pignouf regarda, bouche bée, les morceaux de tissus en train de tomber en lambeaux, tandis que elle-même commençait à se sentir mal, écroulée contre le sol. Pignouf hurla de colère, puis se mit à courir dans tous les sens, les bras ballants. À une certaine distance, on aurait pu croire à une performance de capoeira, mais il en était tout autrement.
MAIS IL EST FOU, IL A TUÉ MON PLAN ! IL L'A TUÉ JE VOUS DIS ! QUE L'ON ARRÊTE CET ASSASSIN ET QUE ... *SBAFFF*
Pignouf se prit l'un des murs du Temple dans sa folle course, complètement affolé. Au moins, cela lui permit de se remettre les idées en place. Il se releva, réajusta son képi sur la tête puis reconsidéra la situation. Bon, il avait toujours son Amaterasu d'amour - si un jour, il la retrouvait bien entendu - alors tout n'était pas fichu. Et en attendant, il pouvait se soulager avec son lama de compagnie...Oups ! Voila que l'on en avait trop dit sur lui ! Son champ de vision se réduit autour de l'Elfe allongée au sol : c'était l'amie des licornes, alors elle devait être une bonne personne. Et en se tenant près de Frogue, il n'avait pas pu résister à sentir cette étrange odeur qui l'accompagnait. Oui, il ne pouvait s'agir que d'une seule chose...C'était l'odeur...L'odeur de l'argent ! Cette grenouille...Elle devait être riche aux as ! Alors, même si tout le monde était en train de se barrer, il pensa à la haute récompense qu'il pourrait obtenir. Il devait les sauver. Il pourrait obtenir de l'aide et se lancer dans son plan de conquête du monde. Oh oui, cela lui semblait être un excellent plan. Il remercia son génie sans aucune prétention, puis attacha le pied d'Alyson à l'une des pâtes du lama. Il en fit de même concernant la grenouille qui gisaient au sol. Lui même, étant trop petit, ne pouvait pas forcément traîner deux cadavres. En revanche...Son lama préféré...lui, le pouvait !
Seigneur Lama...Il est temps de se barrer d'ici ! J'ai bien l'impression que ce portail là bas va nous mener vers de nouvelles découvertes...Et un bon paquet de fric ! IL EST TEMPS DE DEVENIR UN HÉROS, ALORS PLEINS GAZ !!!
Pignouf attrapa son canon préféré, et le plaça derrière lui. En le secouant, un "gling, gling" singulier s'en échappait : il était rempli, et chargé à blocs. Pignouf se mit à rire comme un dératé puis activa la machine portative entre ses petits bras. Le canon commença à vomir une quantité astronomique de pièces, propulsant son fidèle destrier en direction du temple. Il atteint rapidement les cent kilomètres par heures tant la pression du jet de pièces était forte, et tous deux s'engouffrèrent à l'intérieur du Temple, en direction du portail. Puis quelque chose piqua littéralement le trou de balle du lama, ce qui le fait encore plus accélérer.
Taya qui était de retour à l'extérieur depuis quelques minutes venait d'assister à toute la scène. Elle était tellement absurde qu'elle avait envie de rire aux larmes mais se retint pour aller se réfugier contre lui. En étant de retour au sol, Wolf et Faust étaient partis en direction du sol. Il était sur le point de les accompagner lorsqu'il remarqua une jeune Elfe allongée contre le sol. Non...ça ne pouvait pas être...C'était bien celle qui lui avait hurlée dessus suite à l'ouragan qu'il avait fait pour flanquer une frousse à cette grenouille ? Le visage de Link devint pâle lorsqu'il constata qu'elle était dans un état peu positif, puis avant même qu'il puisse agir, son corps ainsi que celui de la grenouille passèrent devant lui, trainées à même le sol par ce lama bizarre. Pignouf, le maskass débile, était en train de le chevaucher. Il était sérieux ?! Link bondit sur place et tira avec son grappin sur l'animal, afin d'être lui aussi tracté et de se rapprocher de la cible. La scène ressemblait à une compétition de jet ski qui aurait pu faire trembler n'importe quel champion. En se hissant jusqu'en direction de Pignouf, Link appuya sur sa gachette pour être propulser et le stopper. Mais il n'avait pas calculé cela : le lama accéléra, et il passa par dessus sa cible, plongeant en plein dans le portail. Il avait voulu les sauver, et il espérait que cet enfoiré se dirigeait au même endroit.
Il ne le savait pas encore, mais lui...Comme les autres...Ce portail allait exaucer son vœu le plus cher depuis qu'il était sorti de la Pandorica. Celui de rentrer chez lui, à son époque. Cela allait être enfin possible. Et malgré les dangers qui l'attendaient, il serait prêt à tout pour prendre un nouveau départ.
Cependant, les aventuriers ne le savaient pas encore...Mais il allait y avoir un accroc. Un problème...qui allait sûrement coûter la vie de milliers...non, de millions d'innocents. Un courant d'air froid à vous glacer le sang pénétra au même instant dans le portail. Cyprien et Rosstail qui étaient encore sur place purent "le voir" s'engouffrer avec eux.
Une spore du Parasite...La "graine" de la Destruction qui allait ravager leur passé...Mais aussi leur présent.
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Pignouf : -1000
Suite pour Link&Pignouf : [Début Acte XIII] Un Passé...Parasité
Et voilà ! Plein de personne entrait dans le portail et mon golem, plus incroyable et plus grand que je pensais écrasais les aliens qui s'approchait trop près et balayait devant lui ses ennemis. Il avait même pris des rochers ou des gros débris pour les lancer sur des troupes ou des vaisseaux ennemis. Il y avait certe des tirs en sa direction, mais c'est un très grand amas de roche. Du coup il résistait plutôt bien au tir qu'il subissait. Mon but à la base était d'attendre que tout le monde traverse ce portail avant d'y entrer moi-même mais finalement, je voyais clairement que je n'allais pas pouvoir tenir éternellement. Je regardais alors Ross qui était à mes côtés et qui se battait lui aussi contre ces aliens. Après avoir échangé plusieurs coups face à ces créatures. Il répondit à la question que je lui avais posé:
- T'inquiète pas. avec ton golem, je vais faire un malheur. J'ai aucune putain de raison de traverser ce portail, alors vas-y toi !
Il voulait que je partes ? Réellement ? Je ne savais pas, le laisser derrière était certainement une mauvaise idée mais semblait aussi être la meilleure chose, celui-ci utilisa alors sa canne à pêche pour monter sur le crâne du golem. Je pouvais lui laisser le contrôle de celui-ci même si il devait avoir moins d'expérience que moi au mimétisme de golem (Déjà que de mon côté c'était limite, c'était même un miracle que j'arrive à créer ça). Je soupirais légèrement face à sa décision puis je souriais, si il voulait gérer quelque chose. Alors qu'il parvient à revenir car il avait bien mérité quelque chose. Un bon verre ! Pour Electonse c'était simple, les gens qui se battaient avec lui étaient un peu comme des frères d'armes et à deux ils avaient réussit à tenir les aliens en respect hors du temple.
- Si tu n'as aucune raison, alors laisse moi t'en donner une. De l'autre côté de ce portail, je t'offrirait un verre à notre victoire. Alors revient en vie.
Je tapais mon poing contre le sien, puis je pris une inspiration et me tournait, face aux aliens, sortant mon luth et déployant quelques notes en glissant mon doigt contre les cordes avant de tomber du golem, un peu comme un salut final, c'était la dernière fois que ces horribles créatures allaient me voir. Une fois au sol, je courrais en direction du portail, regardant une dernière fois derrière moi avant de relâcher quelques dernières notes et traverser le portail.
(Message écrit avec la réponse de Ross' à ma question afin que je puisse partir)
Plus de peur que de mal de note côté, au front: Electonse et Axem déferlèrent de puissantes attaques sur les soldats dont je venais de détourner l'attention, ce qui me fit penser d'ailleurs que le robot a bel et bien terminé son portail, laissant tout le monde retourner dans le temple... Tant mieux. Cependant... Aucune nouvelle concernant le gros vaiss-
SPPRRRRRRTTTTTCHHHHHH
Je disais donc, un... Deux... Non, de bien trop nombreuses détonations se firent entendre depuis les hauteurs, suivis de ce que je pu apparenter à de la destruction de matériel pur et dur. Levant les yeux au ciel, j vis tout simplement le vaisseau alien salement amoché et aussi troué qu'un gruyère. Des flammes surgirent du bâtiment tandis que tout le monde présent à l'intérieur se rua en direction du temple et par conséquent, du portail. Je ne regardai pas qui fut sur le chemin du départ mais l'intelligence artificielle, précédent ma pensée par son acte, me cria, terrifiée:
"Il... Il reste quelqu'un à l'intérieur, mais je ne sais ni où ni qui !"
"Merde ! Il faut faire quelque chose, ce truc va bientôt s'écraser..."
Nous suivismes la direction à laquelle l'épave sombra, et après un rapide coup d’œil, Delta et moi nous nous regardions en s'exclamant à l’unisson:
"SUR LE TEMPLE ?!"
Oh bordel... Et le pire c'est que Electonse, qui fut encore là, n'eu pas l'air de comprendre l'ampleur encore plus gargantuesque de la situation. Il me proposa alors que j'eu des sueurs froides de partir avant lui, mais je n'ai aucune raison de passer avant lui.... Ni même de quitter ce monde tout court. De plus, je regardai partout s'il n'y avais pas un moyen d'atteindre le vaisseau avant qu'il ne s'écrase ! C'est pas le moment pour jouer aux priorités... Enfin SI, JUSTEMENT .... Soudain, le golem de mon renfort me donna une idée folle dont j'avais l'habitude. Electonse me proposa comme raison principale de picoler un coup avec lui plus tard dans le passé, mais ce ne fut pas trop mon affaire. Lui répondant, je grimpai sur le golem à l'aide de ma fidèle canne à pêche, grimpant jusqu'au dessus de la tête de la créature. Avant que mon allié ne parte, je lui conseillai donc ceci.
"Tu me gardera une bouteille au frigo pendant mille ans ? Faut pas être fou, c'est du gâchis !"
Je ne sais pas manier ce genre de golem, en fait je n'ai plus aucune puissance magique. Cependant, le golem su lire mes mouvements de bras, lui indiquant comme quoi je voulais foncer... Vers le Titanic volant. Celui-ci s'effondra à une vitesse telle qu'il me serais impossible de l'atteindre, même avec la propulsion de SoundBreaker. J'eu donc une idée: sautant de la tête frôlant les nuages, je pris pied sur son épaule avant de lui hurler de se préparer à me lancer vers ledit vaisseau: me plaçant dans sa main, celui-ci jugea son tir tandis que Delta retint son souffle... avant de faire un magnifique mouvement imitant celui du lancer de poids. Dans les airs, je ne pu modifier ma trajectoire, m'empêchant de foncer rapidement vers un trou du vaisseau. Je pris donc la peine, deux secondes avant l'impact contre une paroi fragilisée de donner un immense coup de pied par le biais de mon animus, au point même de transpercer la carcasse, projetant une myriade de débris métalliques et d'étincelles sur mon passage, en plus de tomber au sol de douleur : en effet, malgré la puissance et la résistance de mon pouvoir, je n'aurai jamais cru que le choc serai aussi... Aussi violent ! Mais fi de la douleur, il faut que je retrouve la personne !
"Y'A QUELQU'UN ?!!"
Courant au travers du vaisseau et la proximité de Delta nous aidant dans la recherche, celle-ci pu trouver une source de chaleur humanoïde, au contraire des flammes qui elles avaient une autre apparence et des ondulations complètement erratiques. Je filai à travers les escaliers, avant de sortir mon lance-patate explosif et de tirer vers un mur qui sembla bloquer la personne, de lourdes caisses barrant la porte de secours... Et que ne fut ma surprise quand il s’agissait du solide gaillard qui était venu tout à l'heure au temple tandis que je défendais le front. Celui-ci sembla blessé, je le pris donc sur mes épaules, avant de faire le chemin inverse.
"Il est là... Parfait... Accroche-toi !"
J'eu à peine le temps de prévenir celui que voyant la distance qui s'était vraiment réduite entre le vaisseau et le temple que mon premier réflexe fut de pointer mon lance-explosif vers le bas, et après un saut des plus critiques j’appuyai sur la queue de détente: la patate au C4 explosa au contact de la surface trouée du vaisseau tandis que l'onde de choc nous propulsa vers le temple: le golem, lui, n'eut pas le temps de nous rattraper, nous étions ainsi donc en train d'imiter le vaisseau, c'est à dire nous exploser au sol. Voyant l'entrée du temple libre et que nous nous y dirigions par chance, je répétai la phrase "Tu fonces dans le portail et tu t'occupes pas de moi okay ? T'en fait pas j'ai l'habitude de ce genre de trucs, occupes toi et de toi et touuuut ira bien !" avant d'activer Soundbreaker derrière mon dos: ces jambes craquelées, fissurées me laissa penser que j'allais peut-être simplement pas survivre au choc, malgré l'immense armure qu'il peut me procurer. Tenant le protégé, je me préparai à l'impact, et...