Cyprien se baladait encore dans ce monde qui lui était totalement inconnu à la recherche d’une aide pour sauver ses amis... Amis dont il ne savait pas où les chercher... D’après le jeune orphelins ceux-ci seraient encore retenu dans le vaisseau avec lequel il aurait débarqué... Mais si ça trouves ils s’étaient tout simplement enfuit ? Peut-être était-Il encore sur son monde ? Impossible de le savoir... et cela l’angoissait énormément. Heureusement le jeune orphelin savait faire preuve de sang froid... Et cacher ses véritables problèmes. Après en avait-il réellement besoin ? Personne ne faisait attention à lui...
Ainsi sans trop d’idée de comment aider ses amis, il marchait sans trop savoir où aller. Lenny se trouvait toujours dans son sac à dos, la peluche animé n’avait pas de réel idée pour aider l’orphelin. Pour le moment la seule solution était de chercher sans relâche des informations, toujours et encore mais encore fallait-il qu’on l’écoute ?
Après avoir visité une petite ville, et s’être fait de nombreuse fois renié jusqu’à se faire mal traité pour ses origines d’aliens aux yeux des citoyens vivant ici, le jeune garçon n’eu d’autre choix de s’enfuir. Il s’arrêta après avoir courut quelques kilomètre dans une plaine plutôt tranquille... Pensant être seul il hurla :
« JE VOUS EMMERDE TOUS, VOUS ÊTES ENCORE PLUS PARANOS QUE LES GENS !!! »
Seul, Cyprien et Lenny pouvaient réellement comprendre la nature de ses mots... Enfin laissant ses émotions déborder, l’orphelin se mit légèrement à pleurer. Après tout Il ne restait qu’un enfant...
Se retrouver dans un endroit inconnu mettait mal à l’aise Leïa. Elle se sentait incapable de tout, elle ne reconnaissait personne et certains adultes étaient pour le moins qu’elle puisse dire… bizarres. Elle ne ressentait pas la même chose qu’auparavant en les voyant. Elle hocha les épaules, c’était de l’exploration pour elle en ce moment : elle devait se retrouver ici.
Elle sautillait en marchant dans les rues, observant les vitrines de certains magasins. Elle découvrit de nouveaux plats, de nouvelles odeurs et de nouveaux bruits. Tout ses sens étaient en éveils, comme à chaque nouveauté.
Elle fit de son mieux pour ne pas se faire happer par les sucreries. C’était, cependant, assez compliqué.
Elle se mit alors à accélérer son pas pour éviter cela. Une pensée traversa néanmoins sa tête : et si elle jouait le rôle de l’enfant perdu, sans parents ? Elle pourrait se faire une toute nouvelle réputation, ce qui pouvait être bien selon elle.
Maman était de son avis aussi, mais elle préférerait continuer de lui parler, de rester avec elle. Si Leïa venait à trouver de nouveaux adultes, alors Maman ne serait plus. Leïa secoua sa tête.
-Ne t’inquiète pas Maman ! Je serais toujours avec toi ! Elle s’exclama.
Des personnes l’observèrent, pourquoi parlait-elle toute seule ? Leïa les regarda avec un grand sourire et continua à marcher.
Elle se trouvait trop lente, hélas. Tout l’attirait dans cette petite ville et elle ne voulait pas perdre son temps à regarder ce qu’elle ne pourrait jamais avoir.
Alors, elle se mit à courir. Où ? Elle ne le savait pas. Elle allait sans doute se retrouver dans un nouveau village ou de magnifiques champs colorés. Ou rien.
Un cri attira son attention alors qu’elle se trouvait dans une plaine. Cela n’était pas un cri de douleur ou autre. Elle avait reconnu des mots. Peut-être y avait-il un combat ? Leïa se sentit amusée, elle pourrait observer ce combat et apprendre !
Elle se rapprocha de la source de ce bruit, et fut surprise en voyant qu’il n’y avait juste qu’une seule personne : un garçon.
Elle pouvait aussi l’entendre… pleurer ? Elle voyait bien ce que les adultes appelaient des « larmes » ? Elle ne savait pas quoi faire pour lui, ne comprenant pas la nature de ces pleurs.
Penchant sa tête sur le côté, elle ouvrit sa bouche.
-Tu vas bien ? Qu’est ce qu’il t’est arrivé pour que tu te mettes à pleurer ? Elle lui demanda en souriant.
Cyprien se croyait être seul, totalement seul... mais ce n’était pas le cas, quelqu’un s’était approché de lui, sans qu’il s’en aperçoit trop préoccupé par ses problèmes. Il entendu cette voix féminine cette question : « Qu’est ce qu’il t’est arrivé pour que tu te mettes à pleurer ? ». L’orphelin réagis au quart de tour il sécha rapidement ses larmes avant de lever la tête et voir la jeune fillette qui se trouvait prêt de lui. Une jeune fille un peu plus petite que lui, de très long cheveux rose, couleur improbable dans son monde origine à moins de faire une colo. Il devait l’admettre il la trouvait très jolie... Mais... il butait trop sur sa question. En dehors de Lenny et très certainement ses parents, personne ne l’avait jamais vu pleurer ! Cyprien était plutôt puéril et n’aimait pas affiché ses faiblesses ! Et voilà qu’une fille qui ne connaissait pas du tout l’avait surprise à pleurer !!
« Je ne pleurais pas ! Et je vais très bien !! Va plutôt retrouver tes parents gamine !! » répondît-Il de manière agressif.
Il voulait faire au mieux pour cacher ses soucis, mais sa propre rage le trompait. Déjà bien soulé par la situation de rejet, il supportait encore moins qu’on le surprenne à pleurer.
Même en séchant ses larmes, Leïa savait qu’il avait pleuré et qu’il mentait en prétendant le contraire. Il semblait bien en colère pour cette unique raison, la jeune fille avait envie de lever les yeux au ciel mais cela pouvait être assez mal vu de faire ceci. Il voulait vraiment ne rien avouer et être en colère avec tout les sentiments tristes qu’il pouvait ressentir ? Leïa, en pensant à cela, trouva ça assez drôle. Peut-être n’avait-elle pas changé de monde en fin de compte, et elle pourrait s’amuser ? Elle devait avoir ses réponses. Le mot « parents » rempli à nouveau la tête de Leïa de nombreuses questions, et aussi de réponses. Un enfant tel que lui, si il était comme elle, ne devrait pas utiliser ce mot de cette façon, dans cette forme de phrase et avec ce verbe. Tout ce dont elle avait réfléchie était donc prouvé faux avec cette phrase. Néanmoins, une idée lui traversa la tête. Elle soupira alors, croisant ses bras en haussant les sourcils.
-Tu es sûr que tu pleurais pas ? Tout ce que tu as fait à l’instant me dit que tu mens. Leïa afficha un léger sourire sur son visage et s’approcha de l’enfant. « Retrouver mes parents », hein ? Je pourrais dire la même pour toi… Oh !
Elle s’exclama en décroisant ses bras, elle s’empêcha de sauter sur place pour montrer une joie à son idée.
-Et si on les retrouvait ensemble ? Je me suis perdue ici et je sais pas où je suis… Je t’aide et tu m’aides, ça te va ?
Rha la merde, il ne se contrôlait plus et avait formulé le mot "parent". En plus son comportement peu crédible ne confirmait que les doutes de la demoiselle. Puis elle arriva sur un sujet épineux très épineux les parents de Cyprien. Que y avait-il de plus horrible à ce moment là ? Qu’elle était au courant qu’elle pleure ou que Cyprien allait devoir évoquer le sujet qu’il DÉTESTAIT le plus au monde ? En plus elle voulait chercher ses parents avec lui ?
Voyant la fille amusée, il avait aussi envie de bien la calmer, mais bon... même sous la colère, il avait encore suffisamment de sang froid pour éviter de taper une fille plus jeune que lui... De plus, plus il s’énerverait plus elle allait en profiter... Il devait se calmer avant de dire d’autre mot qu’il regretterait comme le terme "parent"
« Je ne suis pas d’ici ! Et mes parents ne sont pas avec moi ! » dit-il avec une légère pointe d’agressivité.
Voilà qui devait clore cette histoire de parent sans qu’il en ai besoin de l’évoquer d’avantage. Comme-ci il avait envie de parler de la mort de ceux-ci avec la première fillette qu’il lui adressait la parole ?
« Bien allons chercher tes parents ensembles ! »
Il parlait toujours avec le même ton mais néanmoins il avait accepté de l’aider pour s’en débarrasser plus vite bien sûr !
L’oiseau était presque dans sa cage, il ne fallait juste qu’arrêter sa colère croissante. Mais… cela amusait Leïa. Il était rare pour elle de voir des enfants aussi énervés. La plupart priait pour leur vie, pour survivre, face à elle. D’autres fuyaient, et Leia jouait au loup avec eux. Elle faisait tout pour leur faire croire qu’ils gagnaient alors qu’au fond, ils étaient tous tombé dans son piège. Mais cet enfant… il avait quelque chose qui rendait joyeuse Leïa, qui la faisait bêtement sourire. Elle ressentait une notion de défi dans son regard, dans sa voix, dans ses faits et gestes alors qu’elle venait juste de le rencontrer. Elle ne voulait pas s’arrêter à si bon chemin ! Tout juste arrivée, et tout juste avec un amusement qu’elle avait trouvé par hasard. Que demander de plus ?
Elle regarda le ciel en mettant son doigt sur sa lèvre inférieure, faisant comme si elle réfléchissait avec ce qu’il venait de dire. Elle baissa ensuite la tête.
- Tes parents… Si ils sont pas avec toi, ça veut qu’ils t’ont abandonnés ? C’est affreux de leur part ! Elle répondit avec une voix triste et en colère à la fin.
Puis, comme si elle avait oublié ce qu’elle avait dit, elle se rapprocha de l’enfant avec un grand sourire et attrapa son bras. Elle n’était pas très tactile de base, mais il fallait bien jouer, non ? Elle se retourna ensuite et pointa l’horizon du doigt, commençant à sautiller en emportant l’enfant.
-Youpi ! J’espère pouvoir retrouver papa et maman !
Ses mots sonnaient totalement faux pour elle, elle sentait avoir une nausée rien qu’en les prononçant.
Dans sa tête, Leïa pouvait entendre Maman rigoler et lui dire qu’elle était une bonne fille. Leïa sourit et s’empêcha de la remercier à haute voix.
... Quoi... Quoi ? QUOI !? Il grimaça...Elle était sérieuse ? Pas possible de dire ça, pas comme cela ! Le ton était peut-être triste, mais on pouvait pas dire de chose comme cela que pour chercher les autres !? Elle se fichait de sa gueule c’est ça ? Et voilà que maintenant elle s’agrippait à lui, comme-ci rien ne s’était passé... Il avait envie de l’étranger sur place en hurlant « Ce sont tes parents qui t’ont abandonné ! ». Un geste qui lui était plaisant dans le fond de sa pensée, mais qui savait qu’il ne lui apporterait rien de bon si ce n’est que dés regret au final. Mais cette fille était sûrement la pire tête à claque qui avait croisé !!
Comme-ci, il n’avait rien entendu il décidait de revenir au sujet des parents de... de...de cette fille dont en fait il ignorait le prénom. C’est vrai ça ? En vrai qui était cette fille ? Il ne connaissait rien d’elle et se demandait si elle ne l’emmenait pas en bateau ? Dans son école il avait été souvent victime de mauvaise farces de garçons mais aussi de filles et c’était les pire ! Heureusement il s’était montré plus fort et malin et on avait finalement arrêter de le victimiser. Moral de l’histoire les filles sont de vrais peste totalement vicieuse qui profite de leur charme ou atout physique pour arriver à leur fin.
« Bon alors dis-moi c’est quand la dernière foie tu les as vu ? Tu les as perdu dans quel contexte ? »
Mais si ça trouve... malgré son côté hystérique, elle était peut-être sincère et en difficulté ? C’était un peu la première personne qui avait un peu près son âge qui acceptait de lui parler... De toute façon si elle s’amusait de lui, il le serait tôt ou tard. Cela dit contrairement à elle, Cyprien se montrait distant, il n’avait même pas pris la peine de la regarder quand il lui avait posé sa question et s’était défait de son lien.
Elle continuait de l’énerver, c’était parfait. Elle était parfaite. Leïa s’empêchait de montrer un rictus satisfait sur son visage. Elle était de nouveau le loup, le grand méchant loup, qui allait dévorer cet enfant. L’éducation de ses « parents » a vraiment été médiocre pour qu’il la croit aussi facilement. Maintenant… le nouveau problème pour la jeune fille était de trouver un mensonge parfait dont il serait capable de croire. Mais elle n’y connaissait rien en liens familiaux ! Comment elle devait se montrer triste ? Devrait-elle plutôt être neutre ?
Toutes ses questions sans réponses lui donnaient envie de se baffer et de s’arracher les cheveux. Mais le faire devant ce garçon serait un peu bête et il se méfierait encore plus d’elle. Elle allait trouvé un moyen. Et au pire elle pourrait se poser en victime et chercher de l’aide au village où elle était précédemment, vu qu’ici, les enfant avaient des parents, sans doute les adultes aidaient les enfants ?
« N’aie pas peur ma chérie, tu vas t’en sortir. Je suis la pour te protéger. » la voix de Maman retentit dans sa tête et elle frissonna.
Leïa tenta de cacher cela en sautillant à nouveau, se retournant pour faire face à l’enfant qui s’était défait du lien physique qu’elle avait tenté de faire en lui souriant.
- Si je dois être sincère… je sais pas. Je me promenais dans les ruelles et d’un coup BAM ! Plus personne. Seule au monde. J’ai couru partout, et c’est la que je t’ai entendu. Et je me suis dit qu’on était sans doute pareil… seuls, abandonnés, sans aucuns repères…
Comment Leïa pouvait se montrer aussi triste d’un coup ? Elle ne le savait pas, elle regarda le sol et secoua sa tête.
- Mais je vais les retrouver ! Je ne dois pas être pessimiste ! Maman n’aimerait pas cela !
Elle s’exclama, elle voulait se taper mentalement pour avoir été proche de parler de Maman d’une autre façon. Heureusement qu’elle s’est vite rattrapée.
Tiens ? Elle semblait d’un coup plus anxieuse ? Elle avait du mal à trouver ses mots, la question de l’orphelin était pourtant simple ? Il croisait les bras en attendant sa réponse, montrant son impatiente... cette fille se jouait de lui... Il le savait et pourtant quelque chose le faisait encore douté ? Cyprien était tellement dans la merde et cherchait tellement de l’aide qu’il était prêt à accepté n’importe quoi...
Elle finit par répondre... Cyprien se décida à de nouveau l’observer encore une fois... malgré qu’elle le rendait folle... oui il la trouvait jolie... mais il ne comprenait pas une chose pourquoi cette fille qui semblait avoir plus ou moins son âge... parlait comme une attardé ? Une fille de de cinq ans ? Sérieusement, on dirait physiquement et mentalement c’était deux personne différent une gamine enfermé dans le corps d’une adolescente.
« Je te regarde là... et je comprends pas... t’es une gamine de 4ans dans le corps d’une ado c’est ça ? »
Marre de se montrer un peu trop gentil, voir trop con avec cette petite peste. Puis son histoire tenait pas la route... donc bam elle perd connaissance et sa mère la laisse là comme ça ? Quel parent serait capable de laisser son enfant seul ? Et puis si c’était le cas le premier endroit où aller c’est à un post de police ou chez elle si elle vivait vraiment dans le coin.
« C’est quoi ton délire ? Tu es en train me dire ta mère est assez débile pour t’avoir laisser seule ? Et toi assez stupide pour venir me voir au lieu de te rendre à un commissariat ? »
La colère était passé.. cette fille lui avait fait perde sa patient et il était devenu froid... mais c’était plutôt mauvais signe....
.. Oups ? Venait-elle de commettre une erreur irréparable ? Pouvait-elle s’en sortir ? Selon elle, elle ne parlait pas comme une débile. Elle parlait juste… comme elle avait envie, comme on lui disait. Si il n’était pas capable d’accepter cela, pourquoi continuait-il de lui parler ? Leïa leva les yeux au ciel et grogna. Ses sourcils se froncèrent et elle n’avait qu’une envie : étrangler ce gamin, le faire suffoquer et le refaire respirer pour l’étouffer de nouveau. Voir son visage devenir tout rouge, qu’il tente de respirer par tout les moyens possibles et imaginaux mais en être incapable. Elle le laisserait respirer pour son propre plaisir, il l’énervait et elle devait se venger. A la place elle croisa les bras, enlevant cette pensée dans sa tête même si Maman lui disait que cette idée était splendide.
- Et toi, t’es quoi ? 4 ans, c’est pas ton âge avec ton physique et ton visage juvénile ?
Elle voulut le regarder de haut, si seulement elle n’était pas légèrement plus petite que lui. Elle serra ses poings avant de hausser les sourcils en entendant ce nouveau mot.
-Co… commi…
Elle tenta de le répéter mais en était incapable, les syllabes n’arrivaient pas à se former dans sa bouche. Qu’était-ce qu’un « commissariat » ? Un nouvel institut pour les enfants ? Pourquoi les adultes ne l’avaient pas prévenus !
- Un « commaséria ? » Elle essaya de répéter, mais n’y arriva pas. C’est quoi ? Tu peux m’expliquer, s’il te plaît ? Elle demanda avec un doux sourire.
La remarque de la jeune fille ne lui fit ni chaud ni froid... Il réagit même pas, il sourcilla même pas rien, il s’en fichait tellement elle pouvait l’insulter comme bon lui semble il s’en ficherait royalement... sauf si... peut-être elle insultait ses parents. Bien la première remarque ne lui fit absolument pas réagir quand la gamine se mit à se demander qu’était un commissariat avec de nouveau le même regard d’ange qu’elle pouvait faire, Cyprien se mit à sursauté... Elle venait de totalement de changer de réaction en même pas l’espace d’une minute.
« Quoi... mais ? »
Elle se fichait encore de lui c’est ça ? Inutile de répondre à sa bête question elle jouait encore la comédie depuis le début elle jouait avec lui... L’orphelin s’approcha d’elle sans rien dire le regard tout aussi glacial et se mit à tirer sur l’une de ses longue couette rose assez fort pour la forcer à venir contre lui. Il voulait montrer par ce geste assez violent qu’il ne plaisantait plus du tout.
« C’est quoi ton problème à la fin !? Ça t’arrive souvent de prendre les gens pour des débiles ? Tu me veux quoi !?! »
Cyprien ne comptait pas là lâcher tant qu’elle ne lui aurait répondu sérieusement ! Il e avait plus que marre d’être prit pour un con ! Dire que au début il pensait vraiment aider cette fille...
Avait-elle bien vu un sursaut ? Elle s’empêcha d’esquisser un léger sourire satisfait. Peut-être que ce… gamin pouvait être enfin intéressant, même si il l’était par ses anciennes réactions. Mais, lui avoir « peur » d’elle ? Parfait. Totalement parfait. Plus que parfait même ! Néanmoins, il décida de répondre à tout cela par de la violence. Leïa poussa un léger cri surpris et de douleur. Par réflexe, elle secoua sa tête pour se dégager de la poigne mais la douleur ne fit que d’empirer à cause de cela.
Elle ne comprenait pas pourquoi il lui faisait ça. Elle lui avait juste posé une question simple, qu’il pouvait répondre en une phrase, et elle se faisait agresser d’une telle façon ? Elle ne sait pas pourquoi quelque chose en elle lui disait de couler des larmes, de pleurer. A la place, elle grogna de défense contre lui. Elle prit le poignet de l’enfant et le serra.
- Excuse moi, mais je t’ai posé une question. Le plus débile entre nous deux maintenant c’est toi, qui est incapable d’y répondre et qui utilise la violence.
Elle s’empêcha de rire d’ironie, elle qui a pour habitude d’utiliser la violence quand tout se passe mal, elle qui porte tellement bien son surnom.
Elle était toujours incapable de prononcer ce mot correctement et elle n’avait pas envie de se trouver encore plus honteuse. Au cas où, elle se prépara mentalement à utiliser son pouvoir. Il sera peut-être bientôt utile.
Sa colère sonnait plus vrai que quand elle jouait sa petite fille innocente... C’était sûrement le premier fois qu’elle sortait quelque chose d’intelligent sortait de sa bouche. Oui, oui Cyprien s’était emballer, il faut dire l’orphelin était très loin d’avoir une nature très patient.
N’empêche tout ceci n’apportait rien. Elle essayait sûrement de le faire lâcher en tenant son poignet et elle répondu à sa question par une autre question. Au final c’était drôle.... Enfin pas vraiment, mais leur réaction était presque semblable. Et Cyprien sentie la situation pouvait durer longtemps...
« Je m’énerve car tu ne fais que de te défiler ! Tu es incapable de répondre à une seule de mes questions... même ta réponse concernant tes parents n’étaient pas crédible. Je vais être encore gentil et te faire une fleur et répondre encore à ta question idiote ! Un commissariat est un endroit où travail des personnes qui peuvent t’aider dans ta situation. Maintenant à toi répondre... Qu’est-ce que tu me veux !? »
Cyprien avait parlé d’une voix lente et forte tout en articulant bien concernant sa question. Il avait même baiser la tête pour la regarder face dans les yeux. Par contre, il ne lui avait pas lâcher sa touffe de cheveux rose... Elle serait capable de s’enfuir comme ça.
Se… « défiler » ? Il n’y avait aucunes files d’attentes pourtant ! Cet enfant utilisait vraiment un vocabulaire différent et Leïa était totalement perdue. Il finissait sa longue phrase, et elle était toujours bloquée à trouver le sens du premier mot. Elle mit plusieurs minutes à décortiquer ses mots, ses phrases, et à trouver une réponse viable. Leïa continua de réfléchir. Sa situation ? Elle s’en fichait, et en vrai ce qu’il disait lui fit se poser encore plus de questions. Et si le commissariat n’était qu’un piège ? Il pouvait mentir sur l’utilité de cette… chose pour la piéger et la détruire.
Non, la situation ne devait pas se retourner. Elle ne sera pas l’oiseau pris dans une cage. Elle devait être la gardienne de l’oiseau, au contraire. Sa poigne sur le poignet de l’enfant se renforça. Si elle le voulait, elle pourrait lui briser l’os et le quitter, le laisser pleurer de douleur jusqu’à ce qu’on le sauve, mais elle n’en voyait toujours pas l’intérêt.
- J’vais pas me laisser tuer par une personne de ton genre, j’y crois pas à ton histoire de commi machin chose, ça se prononce comment déjà ?
Un sourire se montra enfin sur son visage, elle voulait le tourner en rond, l’énerver, le pousser à pour pour en faire un coupable ensuite. Il disparut rapidement quand elle décida d’avouer une part de vérité.
- Ce que je veux, mmh ? Comprendre ce qu’il se passe, car j’y comprends rien ici. Je suis où ? Je fais quoi ? Qui es-tu ? Soupira-t-elle à la fin.
Cyprien sentie la jeune fille serrer encore plus fort son poignet et elle faisait vraiment mal, elle s’attendait que cette fille ai autant force physique ! Elle semblait vraiment vouloir le faire du mal puis elle se mit a réagir de manière plutôt hostile à l’orphelin... Elle pensait même que Cyprien voulait la tuer !
Elle changeait si soudainement d’émotion, la voilà elle souriait de nouveau, il était impossible de réellement comprendre qu’elle ressentait, peut-être c’est qu’elle voulait divulguer cela. Ce monde était tout nouveau pour elle, totalement inconnu, et donc ses parents n’étaient peut-être pas ici non plus ? Pourquoi avait-elle créer cette histoire il en savait trop rien. Peut-être pour jouer, ainsi oublier pendant un instant ses soucis. Cyprien finit par lâcher ses cheveux rose. Il baisa la tête, peut-être un peu honteux d’avoir lui aussi mal réagis.
« Je m’appelle Cyprien... Et moi non plus je ne connais pas vraiment ce monde... Et... je suis... désolé... »
L’orphelin eu un peu mal à dire ce mot « désolé » d’ailleurs la prononciation n’était pas très clair. Mais suffisamment à son goût, fallait pas déconner non plus elle s’était sûrement bien fichu de lui aussi.
Elle était libre ! Libre de la poigne de l’enfant ! Si elle le pouvait, elle sautillerait de joie et entourerait ses bras autour des épaules de l’enfant pour le remercier. Et l’étouffer. Il faut toujours sembler gentille pour planter un poignard dans le dos des autres. Cela marche toujours et c’est douloureux. Il faut juste ensuite tourner le couteau dans la plaie, la personne hurlera d’agonie. Leïa eut un frisson à cette pensée, elle aimerait bien refaire cela bientôt.
Mais le temps n’était pas à ce genre de pensée ! L’enfant, dénommé Cyprien et Leïa avait même du mal à le prononcer dans sa tête, était autant perdu qu’elle ! Elle pourrait en profiter, comprendre tout ce qu’il se passe grâce à lui.
Elle lui sourit mais celui-ci disparut rapidement quand.. Oh non, pas encore lui. La peur ainsi que le stress étaient visibles sur le doux visage de la jeune fille, et le « désolé » presque inaudible de Cyprien n’arrangeait pas les choses.
Elle était en danger. Elle allait mourir si elle restait ici. La personne derrière Cyprien allait creuser sa tombe, elle en était sûre. Elle pouvait le voir, voir Frère, voir ce désastre devant elle. Il s’approcha d’elle, son premier réflexe était de reculer d’un pas. Mais la voix de Frère retentit dans sa tête, il prit la voix de Cyprien et son « désolé » fut totalement transformé. Elle dévisagea d’un regard noir le jeune garçon, elle savait qu’il allait la piéger, il était la raison de l’arrivée de Frère. Elle serra son poing et sentit autre chose frôler sa peau.
Elle se retourna et s’enfuit. Loin. Très loin. Elle ne savait pas où elle allait, mais il fallait qu’elle s’éloigne de l’enfant ou elle allait périr.