La belle asiatique fit un sourire charmant, tout en finissant d’emballer les pâtisseries. Son client, un jeune faun aux taches de rousseurs beaucoup trop proéminente pour être naturelle, rougit et se mit à balbutier tout bas qu’il était prêt à payer. Urgh, quelle plaie.
Il avait vraiment l’air stupide et très faible pour le coup. Mei-Ling aurait voulu le réduire en bouillie, mais elle ne fit que lui donner le montant qui s’affichait sur la caisse enregistreuse. Drôle d’appareil… Heureusement que sa collègue lui avait tout appris.
-Merci pour votre achat ! En espérant vous revoir bientôt ~” Susurra t-elle d’une voix sucrée. Elle fit un clin d’oeil malicieux au client qui fut plus rougissant que jamais. Il ressemblait à une pivoine vivante alors qu’il s’empressait vers la sortie, ses achats gourmands en mains.
Oui, elle s’était trouvé un travail dans un salon de thé/café moderne et abordable. Elle, la grande et puissante Mei-Ling, terreur des enfers, vendait maintenant des petits gâteaux et servait du thé aux clients. De quoi faire déprimer une bonne partie de ses anciens fidèles. Heureusement qu’ils n’étaient pas là pour voir ce qu’était devenu leur Impératrice. Mais ce n’était qu’une question de temps.
Il fallait bien commencer quelque part et la renarde était très patiente sur ce genre de chose.
Le client partit, il ne restait que ceux attablé autour d’un café, bien au chaud à l’intérieur. Mei-Ling en profita pour essuyer le comptoir d’un geste confiant et toujours avec une certaine grâce naturelle.
Même dans son uniforme de travail, la belle attirait les regards. Son apparence d’humaine normale ne gâchait en rien son époustouflant physique, bien au contraire.
Derrière le comptoir, elle pouvait sentir quelques regards indiscrets de la part de certains clients.
D’ailleurs, depuis qu’elle travaillait ici, la clientèle avait doublé et les affaires marchaient bien. Sa patronne était très contente et il y avait de quoi, les yeux de biche de sa nouvelle employés captivait assez le peuple pour vider leur porte-monnaie sur les divers délices que la maison proposait.
Aujourd’hui, il pleuvait. Encore. Il faut dire que la saison froide se faisait de plus en plus imposante. Le ciel était souvent gris en plein début d’après-midi. Les vitrines ouvertes du café se faisaient alléchantes aux piétons qui grelottaient au-dehors.
Mei-Ling profita de cet instant de tranquillité pour remplir les vitrines du comptoir des nouvelles fournées de pâtisseries, gâteaux et sandwich en tout genre. Il y avait vraiment un très large choix et une délicieuse odeur en dégageait, se mélangeant à celle du café. De quoi mettre l’eau à la bouche à n’importe qui sans compter que toute cette nourriture était chaude, toute droit sortie du four et parfaite pour se remplir la panse un après-midi pluvieux.
Une fois la tâche terminée, Mei-Ling se redressa et prit une profonde inspiration se laissant bercer par le jazz relaxant qui ajoutait à l’ambiance calme et cosy de son lieu de travail. Dieu qu’elle en avait marre. Elle s’ennuyait à mourir.
Un peu d’action n’aurait pas été de trop. Cela dit, elle devait continuer à garder cette mine reposée et chaleureuse. Elle fit un beau sourire au client qui la fixait depuis maintenant dix bonnes minutes, celui-ci s’empressa de poser son regard sur les plantes décoratives du café, une teinte rosé aux joues. Quel pathétique petit insecte.
Mei irait bien jouer avec cette pauvre âme plus tard. Pour l’instant, il fallait rester derrière ce comptoir, à attendre les prochains clients.
-Alors, tu vois que tu te débrouilles bien madame !”
Une voix féminine, basse et discrète, se faisait entendre dans son dos. C’était Eliza, sa collègue. De nature joviale et bon vivant, elle était l’employée qui s’occupait d’initier Mei au travail de barista. Senior de quelques mois, Eliza s’était attachée à la petite nouvelle comme à sa petite sœur, bien qu’elles avaient l’air d’avoir le même âge. Mei bien sûr, ne l’affectionnait pas particulièrement.
Un jour, cette fille passera à la trappe comme les autres. Cette pensée la fit sourire un instant avant de se retourner vers la brunette qui affichait un visage joyeux et détendu.
-C’est surtout grâce à toi Eliz’, jamais j’aurais pu y arriver toute seule.” Répondit l’Asiatique avec un léger rire. “Tu es la meilleure quand il s’agit de faire un café cela dit !”
-Hah ! Dis ça à mon père, il est jamais content lorsqu’il vient ici, la prochaine fois, je lui laisse ma place derrière le comptoir pour me faire un week-end sur la sphère océanique !”
Les deux jeunes filles rigolèrent avec complicité quand Eliza prit un air rêveur et joignit les mains.
-ça fait si longtemps que je ne suis pas allé bronzer sous le soleil, cette pluie me déprime un peu…”
-Je la trouve plutôt relaxante, je dois dire. Il ne manque plus qu’un bon coin au chaud et un bon thé noir pour que ce soit parfait.”
Mei-Ling avait eu le temps d’apprendre le langage courant et elle en était assez fière. Mais pour rien au monde elle n’aurait abandonner son beau-parler de monarque. Disons qu’elle se fondait beaucoup mieux en parlant le langage du peuple. Logique. Intérieurement par contre, elle ne se retenait pas de le dénigrer.
-Je t’envie un peu, un rien te fait plaisir.” Soupira Eliza, laissant ses bras retomber sur sa taille. ”Oh, je sais ! Il faudrait qu’on aille sur les plages un beau jour, toutes les deux. P’têt qu’on se trouvera un mec qui sait ?” Continua t-elle en jouant des coudes, poussant Mei avec un air complice et un peu séducteur. “Rien peut nous résister ~”
-Ah, mais tu veux bien arrêter, t’es vraiment incorrigible Eliz’” répliqua l’esprit renard en prenant une voix amusée, une gêne dans la voix. Elle rougit même un peu, se cachant le visage avant de rire avec son amie, charmant les clients qui suivaient la conversation de loin.
-Toujours ! D’ailleurs, Papa m’a dit de te dire que t’es invité chez nous ce week-end, tu ne peux pas refuser, il fait son célèbre Minestrone.” Eliza secoua la tête d’un air pensif et faussement préoccupé. “Si je ne le connaissais pas, je dirais qu’il essaye de te séduire avec sa soupe de vieux… Bref, t’as intérêt à venir, sinon je viens te chercher par les oreilles compris ?”
-Compris !” Répondit l’Asiatique avec un sourire moqueur. Hah, oui, son père aussi finira à la trappe. Rien que des insectes, vraiment. Juste bon à écraser. Elle se demandait d’ailleurs, si elle n’allait pas les torturer psychologiquement avant de les tuer. Ce serait plus amusant vu comment la vie était d’un ennui monstre ces temps-ci.
-Les filles, faudrait arrêter la papote et se remettre au boulot hein, je vous paye pas pour raconter vos vies ou vous bécoter en publique merci.”
La patronne avait fait irruption et les regardait en levant un sourcil tout en croisant les bras. Les deux s’excusèrent bien vite et retournèrent à la tâche, surtout que d’autre clients attendait de prendre leur commandes. Eliza remplaça Mei au comptoir et lui fit signe de s’occuper des tables à débarrasser, ce qu’elle fit après s’être emparé d’un chiffon propre.
Lorsqu’elle arriva à la dernière table à nettoyer, celle-ci était proche de la vitrine impeccable de l’établissement. Mais alors qu’elle passait le chiffon imbibé de produit nettoyant sur les tâches de chocolat, Mei-Ling leva remarqua quelque chose qui se passait au-dehors. Elle sentait aussi, de la colère et de la perversité. Fronçant les sourcils, elle s’arrêta un instant, comme figé sur place et se concentra sur ce qu’il se passait.
Là, sur le trottoir d’en face, une vieille dame se faisait agresser par un homme. Il était en train de tabasser cette pauvre femme. Mei-Ling ressentait son besoin de tuer. Il aimait faire ça. Il était assez bête de faire ça en pleins milieu d’après-midi, même caché dans une ruelle. N’importe qui pouvait le voir et Mei fut la seule à le remarquer.
Habituellement, elle l’aurait laissé faire, ce n'est pas comme si elle en avait à faire de la mort d’une personne. Mais là, elle n’était pas la monarque tyrannique insensible, là elle devait se fondre dans cet environnement de personnages juste.
Mei lança un regard vers Eliza qui flirtait avec un client et soupira. Pas la peine de compter sur elle, de toutes manières, Mei pouvait se débrouiller seule. Sans un mot, elle laissa le chiffon sur la table et sortit du café, bravant la pluie et le temps froid.
-Hey ! Vous là-bas !” Cria t-elle en se rapprochant du criminel. Il avait une carrure forte et était grand. Il portait un grand manteau sombre et avait tout du méchant cliché des films policiers. L’homme se retourna d’un coup en entendant la voix claire de la jeune femme, tenant fermement le sac ensanglanté de la pauvre dame qui était visiblement dans un mauvais état. Il était intimidant, mais pas assez pour faire hésiter Mei-Ling.
-Arrêtez cela tout de suite ! Vous n'avez pas honte ?!”
Mei retira ses lunettes qui commençait à prendre la flotte. Urgh, comme c’était ennuyant.
-Laissez cette dame tranquille, je vais appeler la police, je vous préviens !”
Menaçante, elle sortit un téléphone portable, le regard dur. Elle l’avait acheté il y a peu de temps et avait eu la chance d’avoir Eliza pour lui expliquer comment cela fonctionnait. Mais elle connaissant seulement le numéro du portable de cette dernière. Ces menaces étaient un coup de bluff. D’ailleurs, elle avait aussi regardé un film où le protagoniste agissait exactement de la même manière.
Bien sûr, elle pouvait le tuer tout de suite sans aucuns problèmes, mais cela salirait son persona de jeune femme amicale. Au pire, elle savait se battre au corps-à-corps, après tout, elle avait des siècles d’entraînement aux arts martiaux. Dans le pire des cas, elle avait toujours sa magie élémentaire, suffisait de les utiliser à leur puissance la plus basse. Mais au vu du temps qu'il faisait, ce n'était pas une très bonne idée...
-Écartez-vous d’elle ! Tout de suite !!” Fit-elle en se faisant plus pressante
Seulement, elle ne s’attendait pas à ce qu’il se jette sur elle pour la dégager violemment du passage. Elle eut le temps de faire un saut en arrière mais se prit un coup-de-poing si puissant qu’elle se fit projeter sur la chaussée avec force.
Un gros bruit sourd se fit entendre lorsqu’elle heurta le trottoir pavé.
La douleur lui brûlait le visage, le coup l’avait atteinte à la joue et elle fut sonnée pendant un court instant. Un filet de sang s’écoulait du coin de sa bouche tandis qu’elle essayait de se relever pour voir le coupable s’enfuir dans les ruelles.
Oh, il allait lui payer cela. Oui. Ses lunettes avaient été propulsées plus loin et le verre était brisé. Avec une colère intérieure qui lui brûlait le cœur, Mei finit par se mettre debout, reprenant son équilibre malgré la douleur se diffusait un peu partout dans son corps.
Ce fut à ce moment qu’Eliza sortit du café paniqué, elle avait tout vu et était sous le choc.
-Mei !! Oh mon dieu, Mei, j’ai appelé les secours, qu’est-ce qu’il s’est pass-”
-P-pas le temps Eliz’...Ne t’inquiète pas pour moi, occupe toi plutôt de cette pauvre dame et appelle les secours. Je vais attraper ce lâche.”
-Mais je-”
-S’il te plaît. Fais moi confiance d’accord ?” Coupa la jeune femme avec un léger sourire. Elle essuya son filet de sang et se mit à la poursuite du criminel qui tenait toujours le sac ensanglanté.
Quelques minutes plus tard, elle l’avait retrouvé et l’avait en ligne de mire. Mei-Ling profitait du fait qu’il y a de la foule pour attirer l’attention sur elle.
-Arrêtez-le ! C’est un voleur ! Un agresseur !” Hurla t-elle à la foule, dans une détresse notable. Son visage blessé appuyait ses dires.
Cette fois Dimitri ne devait pas tuer, au contraire il devait protéger une personne qui l’avait embauchée. La personne en question était une jeune femme plutôt jolie, de bonne famille. Le duo se promenait dans la ville pendant que la jeune femme faisait ses courses dans diverses boutiques de luxe.
La femme tenait dimitri par la main, ce qui donnait une scène assez étrange d’une armure massive & armée qui se promenait avec une jeune femme assez distinguée. La foule était assez dense, cette mesure était donc préventive. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Un cri se fit entendre au lointain. Cette voix rappelait quelqu’un à Dimitri, mais qui ?
-Arrêtez-le ! C’est un voleur ! Un agresseur !
Dimitri ramena la VIP vers lui et continua à marcher, malgré les réticences de cette dernière. Au loin la foule semblait s’écarter, comme si quelqu’un la fendait. Et ce quelqu’un venait précisément vers Dimitri.
- Arrêtez-le, je vous en prie !! Arrêtez-le, je vous en prie !!
La VIP tapota l’armure de Dimitri. Elle semblait triste.
- Vous arrêtez l’agresseur et je rajoute un tiers du salaire total en plus.
- Compris Madame
Le fugitif continuait à fuir à travers la foule qui s’écartait comme de l’eau sur son passage. Mais pas Dimitri. Et le fuyard le découvrit bien vite. Il se heurta à Dimitri
La rencontre en la tête de Dimitri et celle du fuyard se fit dans un gros “BONG”. La foule s’écarta alors et un cercle se forma. Le fugitif était lui au sol. Le coup de tète de Dimitri n'était pas pour tuer, mais pour amocher.
La pluie tombait sur la ville. Encore une journée banale... La déprime totale pour un journaliste qui n'avait rien à se mettre sous la dent. Il était donc, comme d'habitude, allé à cette boulangerie qui était délicieuse, et grignotait toujours ses macarons, sous son parapluie. Will soupira. Il mangeait de plus en plus ces jours-ci... Et pourtant sans prendre de poids. Ce qui était... Peut être du au sport qu'il faisait, soit son corps changeait avec son pouvoir. Allez savoir. Will rentrait donc du travail, toujours après avoir épluchés les faits divers... Il devait reprendre contact avec le marché noir. Sa vie serait d'avantage excitante. C'est à ce moment qu'il reconnut une voix familière.
-Arrêtez-le ! C’est un voleur ! Un agresseur !”
Son sang ne fit qu'un tour. Voleur ? Agresseur ? Sur quelqu'un qu'il connaissait ?! Will tourna la tête en direction de la voix et reconnu l'archère qui les avait accompagné durant la chasse. Elle était manifestement dans un état de détresse, et blessée. Des restes de sang étaient visibles au niveau de la bouche.
“Arrêtez-le, je vous en prie !!”
La foule se fendait pour laisser passer le criminel. Et devant lui... L'armure. Will prit donc naturellement une photo de la victime en pleine détresse. Puis pointa la caméra vers l'armure... Et mitrailla les photos quand ce dernier se pris un coup de tête magnifique de l'armure, qui protégeait une jeune femme.
Il alla tranquillement vers le criminel, encore sonné, sorti tranquillement un tazer, et électrisa ce dernier, pour être certain de son incapacité. Puis, toujours avec la même tranquillité, il rangea le tazer, et mis les criminel sur le ventre, les mains derrière le dos, sans grande résistance en face. Et comme conclusion, il se retourna tout souriant vers l'armure.
-"Comme nous nous retrouvons ! Se fut un plaisir de collaborer une nouvelle fois avec vous. Pourriez vous, quand vous aurez le temps, nous accorder votre témoignage ?"
Et sans lui laisser le temps de répondre, il se tourna vers la jeune archère qui les avait aidé lors de la chasse. Il était fort peu civilisé à ce moment là...
-"Comme le monde est petit ! Nous nous retrouvons !"
Will sorti une compresse et de quoi soigner la bouche de cette pauvre demoiselle, commença immédiatement les soins alors qu'elle venait d'arriver, et l'abrita sous son parapluie. La police ne devrait pas tarder à arriver.
Le plan de Mei-Ling avait fonctionné. En moins temps qu’il ne faut pour dire “ouf” que le criminel fut appréhendé. La foule était désormais spectatrice autour d’elle, du criminel sonné au sol et les deux sauveurs de l'après-midi.
On pouvait entendre des murmures et les commères qui commentait les événements, c’est sûr qu’avec le peu qu’il se passait sur cette île, les ménagères allaient se régaler.
La jeune femme était essoufflée par sa course et grelottait sous la pluie. Maintenant que la pression était retombé, le froid lui fouettait le corps, accompagné par la pluie. Son regard restait dirigé vers l’homme étendu par terre et elle réfléchissait. C’était beaucoup trop facile. Bien trop facile.
Comment cet imbécile avait pu agir en pleine journée sous les yeux de ce qui aurait pu être n’importe quel autre client du café ? Soit il était vraiment bête ou il n’avait aucune raison de s’en faire… Une pensée traversa l’esprit de Mei. Et s'il n’était pas seul ?
Elle regarda rapidement autour d’elle, balayant lentement la foule de ses yeux bleus. Rien. Personne qui n’avait l’air assez mauvais pour être un complice. Elle ferma les yeux pour se concentrer, enlaçant son propre corps pour retrouver un peu de chaleur. C’est là qu’elle perçue, non loin, quelque chose qui lui mit la puce à l’oreille. De la colère, de la tristesse. Pas celle de la foule, mais d’une personne bien précise. Qui était tout particulièrement touchée par ce qui venait de ce passer. Un complice ?
-"Comme le monde est petit ! Nous nous retrouvons !"
Une voix familière l’arracha de ses pensées. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, sa vision fut emplie par le visage du jeune homme qu’elle avait accompagné pour s’occuper d’ours envahisseurs.
Là, il s’occupa de lui administrer quelques soins avant que la police arrive. Quel bougre de petit crétin d’imbécile !! Elle avait perdu la trace du présumé complice maintenant !
Mei-Ling jeta un coup d’oeil vers l’armure qu’elle reconnut aussi. Deux crétins pour le prix d’un, c’était vraiment son jour de chance… Néanmoins, sans eux, elle serait encore en train de courir sous la pluie.
-O-oui, c’est une agréable surprise...” Répondit la jeune femme, essuyant le reste d’eau de pluie qui roulait sur une partie de son visage. L’humain partageait son parapluie et prenait soin d’elle, c’était..um...Gentil de sa part. “...Merci.”
Mei lui fit un sourire reconnaissant, rougissant un peu, tout en grelottant sur place. Elle leva les yeux vers l’homme de métal et lui fit un petit coucou de la main avant de regarder Will, un air inquiet sur le visage.
Elle lui prit gentiment la main, l’arrêtant dans ses soins.
-Merci beaucoup, mais je dois retourner au café” fit-elle en le regardant dans les yeux. Elle semblait désespérée, inquiète à en mourir. Elle se mordit même la lèvre pour témoigner de son stress. “J’y ai laissé mon amie avec la vraie victime de ce...Monstre. Une vieille dame en état critique. J’ai peur qu’elles soient en danger…”
Elle jeta un regard vers le sol et aperçut non-loin, le sac volé et ensanglanté de la vieille. Mei quitta le parapluie du jeune reporter pour aller le ramasser. Elle revient rapidement près de lui pour lui présenter l’accessoire. C’était bien assez pour témoigner de l’horreur des faits.
-Merci encore, à vous deux.”
Avec un petit sourire, elle se mit sur la pointe des pieds pour déposer un rapide et innocent baiser sur la joue de Will, sous les yeux des habitants qui continuaient à regarder la scène. Une manière pour elle de le remercier. Sans attendre une réponse ou un geste de sa part, elle se remit en route, rebroussant chemin. Elle avait un mauvais pressentiment.
****
Alors qu’elle était presque arrivée sur les lieux du délit, s’engouffrant dans une avenue, une grosse main surgit d’une ruelle sombre pour lui empoigner la gorge ! Prise de court -une seconde fois cette après-midi- Mei laissa échapper un glapissement étouffé, lâchant le sac, et se retrouva entraînée malgré elle.
-Tu aurais dû rester derrière ton comptoir Bichette.”
En le regardant de plus près tout en essayant de se dégager, elle s’aperçut qu’il faisait partit des clients qu’elle avait servi un peu plus tôt dans la journée. Maintenant qu’elle y repensait, il regardait souvent en direction de la vitrine. Cette réalisation l’avait frappée tel un coup de tonnerre.
-V-vous…”
Elle avait de plus en plus de mal à respirer, l’homme avait tellement de force dans les bras qu’il l’étranglait petit à petit avec une seule main. La vie de son enveloppe physique était comptée, si Mei se retrouvait privée de son corps, cela allait lui compliquer les choses. Elle pourrait le déchiqueter à l’aide de ses neufs queues, là dans cette ruelle sombre, mais elle ne voulait pas risquer sa couverture. Pas maintenant.
Elle n’avait qu’une seule chance de s’en sortir, il fallait qu’elle essaye…
-Oui, moi. Tu as complètement gâché l’initiation du petit bleu.”
Une initiation ? Était-ce un de ces gangs de rues qui faisait régner la terreur ces temps-ci ? Mei tenait fermement la main de son agresseur qui faisait pression sur sa gorge. Plus elle essayait d’y enfoncer ses ongles, plus il serrait fort. Mais il ne fallait pas qu’elle perde. Elle savait bien ce qu’elle devait faire.
-Je sais pas si je dois t’emmener pour qu’il finisse le travail ou si je m’amuse avec toi à la place ~”
Il l’approcha de son visage comme si elle n’était qu’une vulgaire poupée de chiffon. Son haleine sentait le reste de ce qu’il avait consommé au café. Mei pouvait aussi sentir le flux négatif qui émanait de cet individu. Colère, Plaisir, Gourmandise. Plus pour longtemps en tout cas.
Rapide comme un félin, Mei leva les jambes pour lui asséner un coup de pied assez puissant pour le faire reculer et lâcher prise. Pris de court, il jeta un regard à la jeune femme alors qu’elle se redressait, toussant et reprenant son inspiration, prête à recommencer.
Il était visiblement en colère. Très en colère même. C’était parfait. Mei se mit en position de combat, les arts martiaux lui réussissait toujours dans ce genre de situation.
-Je vois...Tu es de ce genre-là. Dans ce cas, je suppose que tu m’en veux pas de ramener des amis pas vrai She-Bruce-Lee ?”
À ces mots, quelques autres hommes arrivèrent pour bloquer la ruelle. Ils étaient au moins six. Tous de la pire pourriture qui existait. Mei eu un léger sourire en coin. Si seulement ils savaient qui était en face d’eux. La jeune femme ne cilla pas devant leurs provocations et leurs apparences des plus intimidantes.
-Peut importe comment le vent et la mer se déchaînent, la montagne ne ploie jamais.” Répondit-elle en fermant les yeux. Elle avait piqué cette réplique dans un des films minable que lui avait fait regarder Eliza. Mei-Ling les défia du regard.
-Je ne reculerais pas devant des gens aussi minable que vous. Attaquer des innocents pour prouver votre valeur. Pathétique.” On aurait dit une scène sortant d’un film de kung-fu. Cela tombait bien, Mei le pratiquait depuis bien des siècles déjà.
Mais six contre un, était-ce bien raisonnable ? Trop tard pour reculer, les premiers attaquants chargeaient déjà.
Une journée comme une autre. Un contrat de protection d’une jeune femme assez riche puis une promenade dans les avenues marchandes. Mais un petit malin voulait jouer au voleur, ce qui déplaisait à la cliente. Qui, grâce au pouvoir de l’argent, avait convaincu Dimitri d'arrêter le suspect. Dimitri lui avait donc naturellement mis un coup de casque.
Le voleur était en pls au sol, puis une connaissance vint tazer le criminel. Le journaliste. Ce dernier menotta le suspect et appela la police. Décidément ils se croisaient beaucoup en ce moment.
-Comme nous nous retrouvons ! Ce fut un plaisir de collaborer une nouvelle fois avec vous. Pourriez vous, quand vous aurez le temps, nous accorder votre témoignage ?
Collaborer ? Il avait juste tazé une personne déjà incapacité, mais bon. Dimitri acquiesça de la tête tandis que Will partit aider l'agressée. Dimitri continuait a sécuriser la VIP, puis partit un peu dans les rues marchandes.
-C’était super, merci beaucoup ! Grace a toi le méchant est désormais arrêté !
C’était la VIP qui parlait. Ses longs cheveux noirs, sa tête mignonne, et ses habits différait radicalement de Dimitri. On aurait aisément donné cinq ans de moins à la VIP. Un homme aurait probablement été charmé par elle, mais pas Dimitri. Faut dire que vu sa condition ce n’est pas vraiment le genre de chose qui l’intéresse.
-Une autre personne l’aurait peut être interpellé Madame. Je n’ai fait que mon travail.
L’autre répliqua avec un sourire.
-Car je t’ai payé coeur de fer ! Je suis sur que si j’avais pas ajouté la prime tu l’aurais pas fait !
-Probablement.
Répondit t’il en haussant les épaules. La jeune femme s’extasiait devant les boutiques et voulait acheter beaucoup de choses visiblement, donc Dimitri devait également entrer avec elle afin de la protéger. Quel ennui. Mais un peu plus loin une rue intéressa la VIP. Elle était sombre, et assez sale. Un vrai décors de film. La VIP tira Dimitri par là. Elle avait un joli sourire.
-Attends moi je vais prendre une photo de cette ruelle, on dirait les ruelles de mauvais film !
-Je viens également Madame.
Puis tout deux s'engouffrent dans la ruelle. Surprise. L’Archère de la chasse aux ours était là également. Mais pas que. Il y avait divers malfrats. Dimitri réagit au quart de tour, et prit la VIP par la main pour la tirer derrière lui. Elle avait sa petite voix et semblait un peu paniquée.
-F-Faut aider la dame !
-Trop dangereux
Son ton était froid & professionnel.
-S’il te plaiiiiit
Elle semblait au bord des larmes. Dimitri sembla soupirer. Puis il avança un peu en maintenant la VIP derrière lui.
-Comme on se retrouve l’archère
Dimitri faisait protection à la VIP qui était blottie contre lui. Il posa la main sur le pommeau de l’épée.
La demoiselle s'était approchée, balayant la foule du regard en grelottant. Will l'avait donc interpellée puis naturellement protégée avec son parapluie et soignée comme il pouvait. Cependant elle... Ne semblait pas si joyeuse que ça que l'affaire soit classée.
-"O-oui, c’est une agréable surprise......Merci.
-C'est Naturel."
Elle fit à Will un sourire reconnaissant, et bon dieu ce qu'elle était belle, même sous la pluie et légèrement blessée. Elle fit un signe à l'armure, que le journaliste avait complétement oublié l'espace d'un instant. Elle saisit la main de ce dernier pour l’arrêter.
-Merci beaucoup, mais je dois retourner au café.
Elle était désespérée et inquiète, c'était on ne peux plus lisible sur son visage. Elle se mordait même la lèvre.
“-J’y ai laissé mon amie avec la vraie victime de ce...Monstre. Une vieille dame en état critique. J’ai peur qu’elles soient en danger…
-Ne voulez-vous pas que je vous raccompagne ?"
Elle ne l'écoutait plus et était partie chercher un sac ensanglanté et probablement volé. Will la rattrapa vite et l'abrita.
[size=13]"-Merci encore, à vous deux.”[/size]
Will allait répondre, mais un doux et innocent baiser sur sa joue le fit taire. Outre la splendeur de la jeune femme, la délicatesse et l'innocence du geste rendait cette scène magique aux yeux de Will. Son cerveau refusa de répondre ou même de réfléchir alors qu'il la regardait partir, pressée, sous la pluie.
C'était beau...
Une minute. Ne cherchait-elle pas quelqu'un du regard au début...? Elle n'avait jamais précisé que ce malfaiteur était seul, mais elle a mentionné que son amie et la vieille dame étaient en danger. Avait-il un complice ? Mais pourquoi ne pas en avoir parlé ?! Ce n'était qu'une hypothèse, mais si elle s'avérait exacte, elle était en danger elle aussi ! Will se retourna vers l'armure-
...Qui n'était plus là. Évidemment. Avec un VIP il fallait bien la protéger. Will ne perdit pas plus de temps et se lança à la poursuite de la jeune archère en miniaturisant son parapluie. Il espérait arriver à temps... Le retard qu'il avait pris à réfléchir et agir était considérable. Il ne connaissait pas l'emplacement exact, mais si elle était reparti dans cette direction, c'est que son lieu de travail (elle était en uniforme de travail) et le lieu de l’agression y était.
En courant dans la direction, et avec un peu de chance, il aperçut l'armure voir quelque chose dans une ruelle, protéger la VIP, succomber aux yeux doux et y aller. C'était sa chance ! Will prépara un dé-grenade non létal, entama un virage, actionna la charge du dé, et vis la scène.
Le temps sembla se suspendre à ses yeux. La VIP était protégée par l'armure. L'archère manifestement connaissait très bien les techniques de corps a corps. Cependant Will avait une technique encore plus efficace. Il la saisit par la taille, laissa le dé grenade sur la face Tazer à la place, et recula avec elle avec un bond
-GRENAAAAAAADE !
Dé action:
Perfect : Les malfrats sont tous tazés. bien : une bonne partie est tazée. raté: Ils ont eu peur mais personne n'est touché. Euuuuh... : La grenade n'explose pas... mais elle est désamorcée...hein ?(joker scénario pour qui veux s'amuser x)
Ah les rues de Horuna, toujours aussi agitées. Les dans lesquelles se baladait Takeru étaient réputées pour leurs boutiques de luxe et restaurations en tout genre. Cela changeait beaucoup les habitudes de Takeru qui avait grandi dans un milieu plus modeste du Nippon.
Les mains dans poches, cachées sous son kimono, il piétinait le trottoir tout en levant constamment la tête, observant la hauteurs des bâtiments qui s’élevaient au dessus de lui. Perdu dans ses pensées, il tomba sur une boutique de tuniques dont les vitrines avaient attiré son attention.
Passant le portillon tournant, il passait ses mains dans les différents vêtements, cherchant a mieux s'adapter à la région. Il s'adressa à la vendeuse tout en s'inclinant, une stagiaire apparemment, semblant avoir du mal à s'y retrouver dans les articles du magasin.
"Bonjour madame, je m’appelle Tenkuji Takeru. J'aimerais vous prendre ses vêtements s'il vous plait."
"Bien sûr, pas la peine de vous incliner. Et excusez moi ma maladresse, je n'ai pas encore l'habitude.."
"Ne vous inquiétez pas, il s'agit juste d'une de nos forme de politesse au Nippon et vous débrouiller très bien."
A peine le temps de récupérer ses articles après avoir payé qu'une agitation imprévue se fit ressentir. L'explosion avait été entendu sur plusieurs centaines de mètres ainsi qu'un énorme :
"GRENAAAADE"
"Gardez mes achats pour moi, je ne serais pas très long."
Sortant en hâte de la boutique, Takeru siffla, appelant sa moto de Kamen rider qu'il attrapa au vol. L'enfournant en quelques secondes pour appuyer à fond sur l'accélérateur, il brûla la gomme de sa roue arrière sous la force de l’accélération et partit a toute vitesse après avoir drift sur quelques mètres. Se dirigeant vers la source de l'explosion, il remarqua que plusieurs personnes semblaient se trouver dans une ruelle louche. Faisant apparaître son GunGan Saber d'un mouvement du poignet, il fit un virage sur le trottoir pour pénétrer dans la dite ruelle. Ne distinguant que des silhouettes, il fit un saut de moto au dessus de la scène a la vue de tous, atterrissant juste de l'autre côté pour s’arrêter le pied a terre, pointant de son armes les suspects.
"Rien de cassé ? Quand j'ai entendu l'explosion je suis venu aussi vite que j'ai pu."
juste le temps de comprendre l'état des lieux, il remarqua deux hommes qui protégeaient de leur corps une femme, d'apparence plutôt riche. L'un en armure et l'autre en civil qu'il avait déjà aperçu avant de se faire recouvrir de neige. Ils étaient accompagné d'une très belle jeune femme qui avait littéralement une bande de voyous KO, mis en très mauvais état par la grenade ayant provoqué l'agitation. Ils n'étaient pas morts, une arme non létale probablement.
Descendant de sa monture, il fit disparaître le GunGan Saber en un instant, les apparentes menaces misent en déroute. Il ne pu s'empêcher de rougir tout en détournant légèrement le regard, non insensible au charme de Mei pour un jeune homme de 18 ans.
"Hum, je m’appelle Tenkuji Takeru. Le jour de mes 18 ans' mon père a disparu brutalement. Je dois désormais rassembler le pouvoir de 15 âmes des héros de l'ancien monde pour espérer le revoir un jour et je.. hum. Suis ravi de faire votre connaissance... "
"Je suis encore intervenu dans des histoires qui ne me regardent pas..."
Que c'était embarrassant. A la foi il se sentait intimidé par la présence de la jeune femme comme un pauvre agneau voulant bien faire se retrouvant devant un loup mais il était arrivé alors que la situation s'était déjà réglée d'elle même.
Le premier adversaire ne fut pas difficile à intercepter. Mei n’eut qu'à esquiver d’un geste rapide et fluide, laissant son attaquant frapper le vide. Une demi-seconde après, le deuxième malfrat arriva pour asséner un coup-de-poing vers la jeune femme. Toujours concentrée, elle lui attrapa le poignet avec agilité pour le tordre de manière à forcer l’homme à se retrouver en face de son coéquipier, totalement soumis. Ce dernier, pensant faire de Mei la cible de son uppercut, mis K.O son frère d’armes.
Surpris, il s’arrêta un instant, regrettant son action. Juste le temps qu’il fallait à la jeune femme qui lui asséna un coup de pied retourné. Combattre sous la pluie rendait le sol glissant et les deux finirent rapidement au sol, complètement sonné, Mei-Ling toujours debout et en position de combat. Elle était si concentrée, qu’elle n’aperçut pas l’homme de fer et sa protégée arriver sur les lieux, enfin, elle ne daigna pas à leur porter la moindre attention. Mais alors qu'un troisième et quatrième bandit se jetèrent sur elle, Mei senti quelqu’un lui agripper la taille ! Elle en fut déstabilisée un court instant.
-GRENAAAAAAADE !”
Tout ce passa très vite.
La personne qui l’avait agrippé et “sauvée” du combat n’était autre que le journaliste qui l’avait soigné sur la place. Pourquoi faisait-il cela ? Il s'inquiétait pour elle ? En tout cas, il s’était projeté avec elle pour éviter la décharge électrique monumentale qui se déclencha subitement. Une seconde plus tard, ils étaient tous les deux sains et sauf. Tous les bandits avaient été mis hors d’état de nuir. Mei leva les yeux vers le reporter qui la tenait toujours et lui fit un sourire.
-Vous m’avez sauvée encore une fois, à ce stade, je ferais mieux de vous appeler “mon ange gardien” n’est-ce pas ?” Fit-elle en rigolant légèrement avant de s’écarter un peu, rompant cette étreinte assez...Intime. Elle posa un regard sur ses attaquants qui baignaient maintenant dans les flaques.
Peut-être qu’elle enverrait Yâo et Siwang faire un brin de ménage dans les rues d’Horuna cette nuit…
"Rien de cassé ? Quand j'ai entendu l'explosion, je suis venu aussi vite que j'ai pu."
Ah tiens ? Une autre personne était arrivée en trombe. Un jeune homme, beaucoup plus jeune que le reste des personnes présentes. Il avait l’air paniqué et prêt à attaquer, mais en comprenant la situation, il se détendit et s’approcha du groupe, non sans rougir fortement lorsqu’il posa le regard sur Mei-Ling.
"Hum, je m’appelle Tenkuji Takeru. Le jour de mes 18 ans' mon père a disparu brutalement. Je dois désormais rassembler le pouvoir de 15 âmes des héros de l'ancien monde pour espérer le revoir un jour et je.. hum. Suis ravi de faire votre connaissance…Je suis encore intervenu dans des histoires qui ne me regardent pas..."
Pauvre enfant. Une vraie proie facile, c’était mignon. L’esprit renard pouffa légèrement et s’approcha de lui, tout sourire, avant de lui prendre les mains dans un geste confiant et rassurant.
-Enchantée Tenkuji, je m’appelle Mei. C’est très gentil à toi d’être venu, même tard. Tu es une bonne personne ! J’espère de tout coeur que tu reverras ton père...” Dit-elle avec sincérité.
Il pleuvait toujours et le vent la fit grelotter un instant.
Elle se tourna vers le reste du groupe en se frottant les mains en essayant de se réchauffer et s’inclina respectueusement.
-Merci pour votre aide, je n’aurais pas pu y arriver seule. Grâce à vous, un crime ne restera pas impuni.”
Elle se redressa et sortit son téléphone pour voir les 28 appels manqués d’Eliza. Urgh, elle était vraiment collante cette crétine. Mei-Ling eut un sourire en coin avant de balayer les trois hommes et la jeune fille riche du regard.
-Ne restons pas là, je travaille à un café pas loin d’ici, et si vous venez, vous réchauffer autour d’une table ? Prenez ça comme un geste de gratitude de ma part.”
Elle prit la main de Takeru.
-N’hésite pas à venir aussi, tu as autant de mérite que les autres !”
****
Arrivant devant le café avec ceux qui avaient bien voulu la suivre, Mei-Ling fut accueillie par une Eliza complètement déboussolée, le visage trempé de larmes. Cette dernière lui sauta au cou, l'étouffant presque.
-Mei ! J’étais trop inquiète !! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?? La vieille dame est aux urgences, je crois qu’elle est pratiquement morte, il y avait trop de sang et j’ai eu peur pour toi, je-”
-Calme toi Eliz’, je vais bien ! J’ai eu la chance d’être aidée par ces braves gens...Oh mon dieu ton visage, attend, je crois que j’ai un mouch-”
Eliza n’attendit pas et se rua vers le groupe qui accompagnait son amie et les remerciait, toujours dans tous ces états.
Son maquillage avait complètement coulé et elle était...um...au comble du pathétique. Mei essayait de la calmer quand ce fut au tour de la patronne de faire irruption.
Femme forte, elle ne pleurait pas, mais elle avait été tout aussi inquiète pour sa nouvelle employée.
Après avoir entendu le récit de cette dernière, la gérante remercia chaudement les héros de la journée.
-Je ne saurais pas comment vous remercier, Mei est comme une petite soeur pour nous. Entrez, entrez, je vous prie, la table vous est offerte ainsi que le repas. Voyez ça comme un cadeau de la maison.”
Elle regarda Mei-Ling et lui prit la main.
-Toi, tu viens avec moi te changer ma pauvre enfant, regarde comme tu es trempée... Considère que ta journée est terminée, après ce que tu viens de vivre…Eliza, prends soin de nos invités s’il te plaît.”
****
Vingt minutes plus tard, Mei rejoignit la table avec un plateau de boissons chaudes.
Elle avait troqué son uniforme trempé contre ses habits normaux, à savoir un collant opaque noir, des bottines rembourrées, une jupe prune et un pull brun, assorti à ses chaussures.
Ensemble simple, chaud et plutôt mignon qui lui allait bien.
Elle avait récupéré ses lunettes dont le verre avait été brisé lors de l’agression. En s’installant, elle eut un petit air triste et saisit une tasse de chocolat chaud à la crème.
-Alors um...J’espère qu’Eliza ne vous a pas trop embêté…On a reçu un appel de l’hôpital et la vieille dame n’a pas survécu...”
-Um, les gangs de rues font ravage ces temps-ci...Pauvre femme…” La gérante nettoyait les tables vides non loin et avait l’air contrarié. “Il faudrait que la police se bouge à faire un bon nettoyage moi je dis.”
Et Ô surprise, une grenade arriva. Et les malfrats finirent tous au sol, malgré le fait que l’archère en avait dégommés pas mal. Heureusement que la VIP n’a rien eu, ça aurait été problématique. Dimitri chercha du regard qui avait lancé la grenade, et il fut surpris de trouver le journaliste. Décidément, c’était la journée des retrouvailles.
Puis un jeune homme arriva avec sa moto. Et une arme.
- Rien de cassé ? Quand j'ai entendu l'explosion je suis venu aussi vite que j'ai pu.
Dimitri émit un petit grincement, puis ignora l’homme. Il s’approcha des malfrats qui étaient au sol. Il vérifia méticuleusement qu’aucun d’eux n’avaient un contrat sur leur tête, et malheureusement aucun n'était recherché. Il se contenta de relever leur identités et de les noter sur un carnet. Fait étrange, certains avaient un tatouage identique au niveau du cou. Il nota également cela. Ceci étant fait il retourna vers le groupe. Il ne put entendre le début
-[..] seule. Grâce à vous, un crime ne restera pas impuni.
Enfin, pas grâce à Dimitri ni grâce au nouveau. Tous deux n’avaient rien fait et cela agaçait légèrement l’armure.
-Ne restons pas là, je travaille à un café pas loin d’ici, et si vous venez, vous réchauffer autour d’une table ? Prenez ça comme un geste de gratitude de ma part.
Dimitri regarda la VIP, après tout il devait agir selon elle. Il aurait été partisan de partir sans rien faire d’autre mais la VIP semblait insistante. Il suivit donc le mouvement.
****
Ils furent accueillis par une femme à l’apparence peu soignée. Son maquillage avait coulé et avait l’air pathétique. Elle s’adressa au groupe.
-Je ne saurais pas comment vous remercier, Mei est comme une petite soeur pour nous. Entrez, entrez, je vous prie, la table vous est offerte ainsi que le repas. Voyez ça comme un cadeau de la maison.
Pourquoi toujours remercier avec des biens de consommation immédiate ? C’est un peu ennuyant à force. Mais bon. Il suivit donc le mouvement avec la VIP et du se baisser pour entrer dans la boutique, car visiblement les accès armure sont pas prévus ici. Durant le repas, tout ce qui était donné à Dimitri était attrapée par la VIP qui les mangeait. Malgré son petit format, elle avait bon appétit.
Peu de temps après, l’archère revint avec un plateau de boissons. La VIP regarda un peu les vêtements de l’archère, elle les trouvait très jolis.
L’archère saisit une tasse de boisson et s’installa avec le groupe. Elle avait un petit air triste et le groupe ne tarda pas à découvrir pourquoi.
-Alors um...J’espère qu’Eliza ne vous a pas trop embêté…On a reçu un appel de l’hôpital et la vieille dame n’a pas survécu…
Ah, elle avait clamsé, dommage. C’est ça d'être vieux après tout, mais bon, ça restait problématique.
-Um, les gangs de rues font ravage ces temps-ci...Pauvre femme…”La gérante nettoyait les tables vides non loin et avait l’air contrarié.“Il faudrait que la police se bouge à faire un bon nettoyage moi je dis.
La VIP parla en premier. Elle avait l’air toute triste.
- Comme c’est dramatique ! Encore une victime des gangs. La police va surement agir !
Puis Dimitri parla ensuite au VIP. - Sauf votre respect Madame, ce problème ne date pas d’hier. Nombre de gangs paient la police pour fermer les yeux sur leurs actions. C’est pour ça que beaucoup de gens commencent à se tourner vers le privé pour régler leur problèmes.
Puis ensuite il s’adressa au reste du groupe, tout en sortant un carnet avec le dessin des tatouages des malfrats. - J’ai entendu parler d’eux. La meilleure solution au problème des gangs est d’aller chez eux et de tous les tuer. Mais il faut faire attention qu’un autre gang n’en profite pas pour prendre leur place. L’armure sortit une vieille carte holographique de la ville. Il traça un cercle autour d’une zone avec son doigt.
- Ce groupe se cache principalement dans le quartier nord-est. J’ignore leur localisation exacte. On pourrait y faire un tour et chasser le nuisible.
- ça ne me pose pas de problème d'y aller car je sais que tu me protèges.
Tout s'était bien passé. Les malfrats furent neutralisés, et les demoiselles sauvées. Will avait cependant prié pour que la jeune femme ne le prenne pas pour un agresseur et se défende... Les choses auraient été bien différente... Et gênante. L'archère regarda le journaliste en rigolant légèrement.
-Vous m’avez sauvée encore une fois, à ce stade, je ferais mieux de vous appeler “mon ange gardien” n’est-ce pas ?”
A ces mots, Will rougit un peu, détourna le regard, souriant, et répondit en ressortant le parapluie :
-je vous en prie, appelez-moi Will...
Puis elle s'écarta, rompant la proximité entre eux deux. C'est alors qu'une moto arrive à toute allure sur les lieux du crime. Son pilote s'éjecta en une cascade spectaculaire avant de s'immobiliser, l'arme au poing vers les assaillants.... Qui étaient déjà a terre.
[size=13]"Rien de cassé ? Quand j'ai entendu l'explosion, je suis venu aussi vite que j'ai pu."[/size]
Le journaliste se contenta de le fixer, et d'attendre qu'il ré évalue la situation actuelle avec un air moqueur. L'armure de son coté ne perdit pas de temps, et alla directement vérifier sa liste de criminel à capturer, ce qui captiva l'attention de Will.
[size=13]"Hum, je m’appelle Tenkuji Takeru. Le jour de mes 18 ans' mon père a disparu brutalement. Je dois désormais rassembler le pouvoir de 15 âmes des héros de l'ancien monde pour espérer le revoir un jour et je.. hum. Suis ravi de faire votre connaissance…Je suis encore intervenu dans des histoires qui ne me regardent pas..."[/size]
Qu'est ce qu'il en avait à faire de son histoire...? Ce n'était pas le cas de l'archère. Elle vint lui prendre les mains. Will la suivit, pour l'abriter.
-Enchantée Tenkuji, je m’appelle Mei. C’est très gentil à toi d’être venu, même tard. Tu es une bonne personne ! J’espère de tout coeur que tu reverras ton père...
Bla...Bla...Bla. Elle était trop bonne. Elle se tourna vers le groupe.
[size=13]-Merci pour votre aide, je n’aurais pas pu y arriver seule. Grâce à vous, un crime ne restera pas impuni.[/size]
Le journaliste souria au compliment. La jeune femme se redressa et regarda son portable. Par dessus son épaule, on pouvait lire "28 appels manqués d’Eliza". Will détourna le regard, et il fit bien car dans la demi-seconde, l'archère balaya le groupe du regard, un sourire en coin.
[size=13]-Ne restons pas là, je travaille à un café pas loin d’ici, et si vous venez, vous réchauffer autour d’une table ? Prenez ça comme un geste de gratitude de ma part.” [/size]
L'armure regarda sa VIP dans un grincement. Cette dernière acquiesça. Après la fouille du garde du corps, bon nombre de tatouage identique étaient présent sur les corps des agresseur. Will prit note.
-Avec plaisir.
Elle prit la main du nouveau.
[size=13]-N’hésite pas à venir aussi, tu as autant de mérite que les autres !”[/size]
Clairement non. Mais Will resta impassible.
...
Accompagnant le petit groupe, Will tenait le parapluie, abritant la salariée, la VIP étant protégée par l'armure. Arrivés devant un café portant le même logo que l'archère, une femme bondit de manière désordonnée sur cette dernière.
-Mei ! J’étais trop inquiète !! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?? La vieille dame est aux urgences, je crois qu’elle est pratiquement morte, il y avait trop de sang et j’ai eu peur pour toi, je-”
-Calme toi Eliz’, je vais bien ! J’ai eu la chance d’être aidée par ces braves gens...Oh mon dieu ton visage, attend, je crois que j’ai un mouch-”
La supposée Eliza lacha Mei pour se tourner vers le groupe. Et Will put ainsi comprendre la phrase "Oh mon dieu ton visage". Ne laissant rien transparaitre, il se força à ne pas la juger. Elle remercia chaque personne, sans pour autant reprendre contenance. Puis une autre femme, apparemment la gérante, fit son apparition, et remercia encore une fois tout le monde, sans les larmes et avec des mots et un visage bien plus présentable.
"-Je ne saurais pas comment vous remercier, Mei est comme une petite soeur pour nous. Entrez, entrez, je vous prie, la table vous est offerte ainsi que le repas. Voyez ça comme un cadeau de la maison.”
Puis elle se tourna vers Mei.
-Toi, tu viens avec moi te changer ma pauvre enfant, regarde comme tu es trempée... Considère que ta journée est terminée, après ce que tu viens de vivre…Eliza, prends soin de nos invités s’il te plaît.
Ah, la récompense !
...
20 minutes plus tard, Will était inarrêtable. Il grignotait sans s’arrêter, et avait engloutis collation après collation. Bien sur, toujours de manière sophistiquée. Mais la quantité restait impressionnante. Mei revint. Elle avait troqué son uniforme trempé contre ses habits normaux, à savoir un collant opaque noir, des bottines rembourrées, une jupe prune et un pull brun, assorti à ses chaussures. Très élégant. Cependant, sa mine affichait un deuil. Will stoppa son action. Elle saisit une tasse de chocolat chaud à la crème.
-Alors um...J’espère qu’Eliza ne vous a pas trop embêté…On a reçu un appel de l’hôpital et la vieille dame n’a pas survécu...
Le journaliste fixa son assiette. Cette nouvelle lui avait fait l'effet d'un poing dans le ventre.
-Um, les gangs de rues font ravage ces temps-ci...Pauvre femme… [size=15][size=13]Il faudrait que la police se bouge à faire un bon nettoyage moi je dis.[/size][/size]
La gérante se tenait pas loin. La VIP également.
-Mais c'est dramatique ! Encore une victime des gangs ! La police va surement agir !
Heureusement, un être réaliste fit avancer la conversation.
-Sauf votre respect Madame, ce problème ne date pas d’hier. Nombre de gangs paient la police pour fermer les yeux sur leurs actions. C’est pour ça que beaucoup de gens commencent à se tourner vers le privé pour régler leur problèmes.
Il sorti un carnet avec le tatouage du gang vu précédemment.
-J’ai entendu parler d’eux. La meilleure solution au problème des gangs est d’aller chez eux et de tous les tuer. Mais il faut faire attention qu’un autre gang n’en profite pas pour prendre leur place.
Il sortit également une carte holographique, et désigna une zone du doigt.
-Ce groupe se cache principalement dans le quartier nord-est. J’ignore leur localisation exacte. On pourrait y faire un tour et chasser le nuisible.
-Ça ne me pose pas de problème d'y aller, car je sais que tu me protèges.
La scène était touchante... Mais il était temps de rentrer en jeu.
-Je ne connais pas ce gang, il a du se former il y a moins d'un an. Concernant l'affaire, je peux la faire remonter dans le journal.
Il se tourna vers Mei.
-Si vous êtes d'accord, j'utiliserai tout moyen nécessaire ,vos témoignages compris, pour faire remonter l'affaire.
Il demanderai plus l'autorisation pour publier les photos de Mei blessée et du coup de tête de Dimitri plus tard.
-Et, bien sur, je peux vous accompagner pour... La dératisation.
Tout s'était passé très vite pour le pauvre Takeru. Alors qu'il se sentait embarrassé d'être intervenu pour rien, il fut rassurer par la jeune femme qui présentait une aura très chaleureuse. Ce qui était loin d'être le cas des deux autres personnes présentent qui semblaient ne pas vraiment désirer la présence du jeune chasseur de fantômes.
"Enchantée Tenkuji, je m’appelle Mei. C’est très gentil à toi d’être venu, même tard. Tu es une bonne personne ! J’espère de tout coeur que tu reverras ton père...”
Cela rassurait quelque peu Takeru de savoir qu'il ne venait pas de créer un énorme malaise. Elle était très gentille envers lui, ce qui le gènait presque plus qu'autre chose, n'osa pas quoi dire à part un simple :
"Je vous en pris... Mei"
Il fut finalement embarqué dans cette histoire lorsque l'archère lui prit la main pour l'inviter à les suivre.
"N’hésite pas à venir aussi, tu as autant de mérite que les autres !”
Il doutait quelques peu qu'il ai eu beaucoup d'utilité dans cette histoire, cela semblait plus être des formules de politesses qu'autre chose mais peut être avait elle simplement un bon fond après tout. Acceptant l'invitation, il se retrouva alors dans ce fameux café ou la jeune femme travaillait, un endroit plutôt chic.
Une autre personne qui apparemment était la collègue de travail de Mei vint à elle paniquée, le visage dégoulinant de son maquillage qui avait surement fondu par l'effet des larmes. Elle en profita pour remercier le groupe, comptant Takeru qui n'aimait pas trop être félicité pour des choses pour lequel il n'était pas du tout responsable mais qui par gentillesse fit son possible pour rassurer la serveuse tout en lançant un regard a l'armure ainsi qu'au journaliste.
"Vous devriez surtout remerciez ces deux personnes ici présentent. En tout cas votre amie et vous êtes en sécurité tant que nous sommes dans les parages, je vous le promets."
Le groupe eu l'honneur de faire la rencontre de la patronne, plus sérieuse malgré la situation. Si Takeru avait bien compris, cette histoire de gang de rue avait commencé avec l'agression d'une personne âgée, qui aurait finit dans un sale état, cela le mettait dans un malaise certain.
20 minutes passèrent pendant que Takeru tentait de ne pas trop croiser le renard des deux autres personnes, accompagné toujours de cette femme très chic qu'ils semblaient protéger en priorité. Takeru sentait que le courant ne passait vraiment pas avec ces deux la. Cela ne le dérangeait pas pour le moment, mais plus le temps passait et plus l'envie de s'enfuir discrètement se faisait ressentir. Mei arriva enfin, habillée de façon moins formelle, aillant échangé son uniforme de travail pour un pull noir ainsi que des collants, lui donnant un air très jeune et plutôt mignon. Takeru se leva de sa chaise pour s'incliner envers la jeune femme qui venait de ramener chocolats chauds et autres consommations.
"Encore merci pour votre gentillesse madame Mei, nous vous sommes extrêmement reconnaissant de ce que vous faites pour nous."
Takeru en profita pour saisir une boisson chaude après avoir encore une fois remercier la jeune femme de tout cœur pour sa sympathie et son hospitalité, rompant très brièvement son silence malaisant. La discussion avait démarré sur le cas des gangs qui faisaient de gros dégâts dans la région. L'armure garde du corps semblait très bien s'y connaitre dans le milieu du crime, ce qui n'était pas spécialement plus rassurant.
Ne faisait pas spécialement attention à la suite de la discussion, Takeru se rendit compte que cela faisait maintenant un bon moment qu'il avait laissé en plan cette vendeuse de vêtements lorsqu'il tomba sur son ticket de caisse dans l'une de ses poches. Dans un empressement assez brutal, il se leva de sa chaise et s'adressa au groupe tout en s'excusant sincèrement.
"Cela à été un plaisir de faire votre connaissance mais j'ai quelques affaires à régler, je m'excuse de vous laisser aussi brutalement, que votre journée soit aussi rayonnante que possible !"
Tout en empoignant la porte de sortie, il se précipitât à l’extérieur pour appeler sa moto d'un sifflement. Celle ci apparu dans un léger nuage de poussière, ne perdant pas de temps pour rejoindre la boutique de vêtements. Takeru ne fit cependant pas attention au fait qu'en sortant son ticket de sa poche intérieur, il avait fait tombé deux de ses Eyecons sur sa chaise, légèrement placée de travers par rapport à la table. Il s'agissait de Ore Damashi et de Lumina/Roy.
Arrivant en trombe dans le magasin de vêtements, essoufflé, il récupéra son sac remplit de ses précédents achats tout en n'oubliant pas de s'excuser en dernière fois pour le dérangement occasionné. Sortant du magasin l'esprit plus libre, respirant l'air qu'il lui faisait presque défaut alors qu'il se sentait quelque peu oppressé par la présence des deux accompagnateurs de la VIP.
Un dernier détail fit un effet de tilt dans la tête de Takeru, alors qu'il s'empressait de sortir du café, il avait bien cru comprendre que ses nouveaux "compagnons" s'étaient mis d'accord pour aller nettoyer les rues des gangs de façon radicale.. trop radicale pour les principes moraux du jeune homme qui n'accepterait pas que l'on tue quelqu'un ouvertement. Il couru vers sa moto pour repartir d'un coup sec, espérant ne pas les rattraper trop tard, déterminé.
Le breuvage cacaoté réchauffait le corps de la démone tandis qu’elle écoutait attentivement la conversation générale. Alors comme cela, ces imbéciles voulaient faire le ménage dans l’heure ? Les imprudents. Ce n’était pas comme si elle en avait quelques choses à faire de leur vie ou bien de ce qui pourrait leur arriver. À vrai dire, ils pouvaient agoniser ou crever sous ses yeux sans qu’elle ne leur accorde la moindre attention quelquonc. Oui, cela ne la concernait pas ou presque.
Après le départ précipité du jeune homme aux cheveux clairs (départ qui fut d’ailleurs salué d’un “Eh bien dis donc, il a le feu aux fesses celui-là” par la patronne qui rangeait son chariot de ménage.) Mei reposa sa tasse sur le dessus de table scintillant de propreté et se racla la gorge, attirant l’attention des personnes restantes.
-Je ne sais pas vous, mais il serait plus que judicieux de partir en étant préparé correctement.” Elle marqua une pause, jugeant ses paroles un instant. Elle s’était exprimé beaucoup trop formellement et poliment qu’elle n’était censé le faire. Avec un petit rougissement, elle se cacha la bouche d’une main timide, renvoyant un petit moment de gêne passagère. “E-enfin...Je ne voudrais pas qu’il y ait plus de blessés…” Reprit-elle d’une petite voix.
Son regard se posa sur la gérante qui était partie voir comment était Eliza, dans la partie employés. Ils étaient seuls dans le café qui avait fermé ses portes beaucoup plus tôt après l’incident. L’air de jazz jouait encore, un peu trop joyeux et relax pour la discussion actuelle. L’Asiatique ferma les yeux un instant pour prendre une petite inspiration, laissant le son de la pluie s’écrasant contre la vitrine bercer son moment de réflexion avant d’expirer longuement, posant le regard sur le reporter.
Là, elle posa une main douce, presque protectrice sur celle du jeune brun et pris un air sérieux, non sans une once d’inquiétude dans la voix.
-Ce serait vraiment utile, mais ce genre de cas peut devenir dangereux, surtout en ce qui concerne les gangs des rues. Ils sont assez nombreux et cela pourrait...Comment dire, compromettre la sécurité de tous...”
Elle jeta un regard à la jeune VIP puis à cette sale boîte de conserve qui empestait la rouille malgré l’odeur de café qui flottait en permanence à l’intérieur de la bâtisse. -Bien que je ne doute pas de vos capacités en soi... Je pense juste qu’il faudrait agir plus... Intelligemment.”
Finissant son chocolat chaud, Mei-Ling prit un temps pour réfléchir et se triturait les doigts pensivement.
-Je pense, que je vais rester ici. J’ai eu ma dose d’événements turbulents pour la journée…Si vous voulez bien m’excuser…”
Après avoir présenté les faits, Dimitri attendit la réponse des autres. La première vint du journaliste. Il demande à l’archère s’il pouvait parler de tout ça dans son journal. Chose intéressante, mais pas prioritaire. Il proposa ensuite une chose bien plus intéressante pour la suite.
-Et, bien sur, je peux vous accompagner pour... La dératisation.
Cela était désormais bien plus intéressant. Connaissant les pouvoirs du journaliste, ça ne serait pas de refus. Comme Dimitri l’aurait parié, l’autre, le jeune homme qui les avaient rejoins par la suite se dégonfla. Il abandonna le groupe en lâchant des petites excuses. Pas grave, on avait pas tellement besoin de lui de toute façon.
Par la suite, ce fut à l’archère de parler.
-Je ne sais pas vous, mais il serait plus que judicieux de partir en étant préparé correctement
Ils sont pas près là ? Dommage, ça aurait été vite plié, mais bon. Elle marqua un temps d'arrêt, puis continua d’une petite voix“E-enfin...Je ne voudrais pas qu’il y ait plus de blessés…”
Des blessés supplémentaires ? Bah oui, c’est le principe d’une attaque...
-Je pense, que je vais rester ici. J’ai eu ma dose d’événements turbulents pour la journée…Si vous voulez bien m’excuser…
Dommage. Elle aurait été bien utile. Mais bon. Dimitri sortit deux petits morceaux de cartons prédécoupés et, notant quelque chose dessus, les posa sur la table.
-Si vous voulez rejoindre l’attaque, je vous donne rendez vous au lieu indiqué à l’heure donnée. Si vous voulez me parler entre temps j’y ai également ajouté un numéro de téléphone. J’ai prévu une attaque de nuit pour utiliser au mieux les capacités de certains.
Il marqua une petite pause, puis continua.
-Je vais devoir reconduire Madame chez elle, on se retrouve si vous le souhaitez. Au pire j’irai seul.
Puis il se leva, et accompagné de la VIP il se commença à aller vers la sortie.
Mouai, une excuse pour ne pas se salir les mains. Les héros sont de réels héros quand ils osent se salir les mains, pour la bonne cause. Mei but le contenu de sa tasse, et se racla la gorge pour obtenir l’attention.
-Je ne sais pas vous, mais il serait plus que judicieux de partir en étant préparé correctement.
Pendant un moment... Elle sembla un poil trop distante. Formelle. Froide, en fait... L'avait-il froissée ?
-E-enfin...Je ne voudrais pas qu’il y ait plus de blessés…
Hmm... Éventuellement réfléchir aux questions "ou", "quand", "comment"... Tous ces points restaient assez flou. Elle regarda son regard sur la gérante, qui allait voir sa collègue, toujours bouleversée par les évènements. Compréhensible... Tout ça pouvait retomber sur elles. L'archère ferma les yeux un instant, et prit le temps de réfléchir un peu. Will voulut parler, mais la main de Mei se posa sur la sienne. Le journaliste frissonna au toucher. Le charisme de la jeune femme plus le toucher de celle-ci le paralysa.
-Ce serait vraiment utile, mais ce genre de cas peut devenir dangereux, surtout en ce qui concerne les gangs des rues. Ils sont assez nombreux et cela pourrait...Comment dire, compromettre la sécurité de tous...
Elle jeta un regard à la VIP, puis l'armure. Will buguais, mais écoutait tout de même.
-Bien que je ne doute pas de vos capacités en soi... Je pense juste qu’il faudrait agir plus... Intelligemment.
Elle laissa Will pour finir son chocolat, et ce dernier reprit ses esprits. Venait-elle de dire qu'ils étaient idiot ou agissaient comme tel ?... Peut être. Et avec du recul... Elle avait peut être raison. Il fallait attendre et planifier.
-Je pense, que je vais rester ici. J’ai eu ma dose d’événements turbulents pour la journée…Si vous voulez bien m’excuser…
Si elle craignait une vengeance, elle avait peut être raison... Étant donné que les malfrats connaissaient l'emplacement du café. Compréhensible. Will lui fit au revoir de la tête. L'armure sortit des bouts de carton prédécoupés.
-Si vous voulez rejoindre l’attaque, je vous donne rendez vous au lieu indiqué à l’heure donnée. Si vous voulez me parler entre temps j’y ai également ajouté un numéro de téléphone. J’ai prévu une attaque de nuit pour utiliser au mieux les capacités de certains.
Bien... Elle mettait tous les atouts de son coté. Mais des cartons... S'il vous plait. Non. Will prit quand même.
-Je vais devoir reconduire Madame chez elle, on se retrouve si vous le souhaitez. Au pire j’irai seul.
Il se leva, accompagnée de la VIP à son bras. Il se demandait qui guidait qui dans l'histoire...
-Au revoir et peut être à toute à l’heure.
Ils sortirent.
Bon... Il ne restait que le journaliste. Il se leva, le moment de partir étant venu, cependant une chose attira son attention. A la place du héros factice se trouvait une étrange pierre... Will s'en saisit, et l'inspecta. Il sentait... Une espèce de magie et technologie à l’œuvre. Cependant il n'était pas du tout calé dans sujet, et n'en saurait pas plus. Il la rangea cependant dans sa poche, bien à l'abri.
SPOILER:
Will quitte le RP, faites un RP suite pour le continuer :)