Le parasite, sous la forme d'une Astrid sombre et défigurée par les blessures, se traînait aux abords d'Horuna. Ses fragments détruits par les divers groupes de natifs et de Héros recrutés par la Pandorica n'étaient pas revenu à lui et il ne pouvait plus se reconstituer. Tremblant, focalisé sur un seul objectif, celui d'achever son oeuvre de destruction, il ne marchait que dans une seule direction et souhaitait rejoindre le palais de la reine de l'Humanité. Malheureusement, il ne disposait plus d'aucune puissance ni d'aucune défense. Bien entendu, un civil normal ne pourrait lui infliger ne serait-ce qu'une seule blessure, mais un autre et inattendu groupe s'interposa entre le monstre et sa destination.
L'arwing de Rosstail, détruit de toutes parts, avait vu sa capsule s'ouvrir non loin du Parasite. A l'intérieur se trouvaient trois individus. D'une part Gozen qui, debout, était si blessé qu'il n'avait presque plus conscience de son entourage, puis sur son épaule se trouvait, lui aussi blessé, Poussière, le chat de Kat. Dans les bras de l'extra-terrestre siégeait la véritable Astrid, que Gozen avait protégé de l'explosion de la dimension de la Pandorica dans un ultime effort et une aide précieuse de l'IA contenue dans l'appareil de Rosstail. Le parasite grinça des dents et s'avança vers eux en traînant des pieds, sa robe déchirée. Il ne semblait plus lui-même conscient : il était devenu une bête enragée, prête à être sacrifiée pour un avenir commun.
- Oy, murmura Gozen, tu peux marcher ?
- Oui. Tu peux me poser, répondit Astrid.
- Tu peux te déplacer ?
- Je le peux.
- Tu peux frapper ?
- J'en suis tout à fait capable. Tu... Le peuple ne doit rien savoir. Tu devras rester un criminel. Est-ce que cela te convient ? Même après m'avoir sauvé ?
- Moi ou un autre... On était plein sur le coup. Je suis juste passé au bon moment. Je compte sur toi pour avoir une bonne discussion avec tes parents après ça. Puis tu transmettras mon bonjour à Roy.
Gozen sourit et décrocha sa clé de son collier. Il la plaça dans la main d'Astrid et la referma. Ce n'était qu'un emprunt, mais sans doute un emprunt nécessaire. Les deux personnes se dévisagèrent et l'extra-terrestre lui fit un léger signe de tête. Ses yeux se révulsèrent et il ouvrit doucement la bouche. Il tomba à genoux, puis sur le ventre, tombant dans l'inconscience. Il n'avait plus aucune énergie. Il était tant blessé, dans un tel état de faiblesse, que n'importe qui aurait pu le tuer sur le moment. Poussière se love contre lui et attendit patiemment, la queue battante. Astrid l'observa du coin de l’œil et se concentra sur le Parasite.
Les deux jumelles, l'une luminescente et l'autre obscure, étaient blessées de toutes parts et respiraient en parfaite synchronicité. Astrid resserra sa poigne contre la clé de Gozen et son corps devint plus brillant encore. Elle respira un bon coup, à cause de ses côtes cassées, et souffla d'une voix étonnement calme :
- Nous y sommes. Mille ans de vie commune nous ont amené à régner ensemble et à nous retrouver sur la plaine où nous nous sommes parlés pour la première fois. Je n'aurai plus jamais à subir son influence. Pour la première fois de ma vie je me sens légère.
Le Parasite la dévisagea, silencieux, et s'approcha d'un pas. Astrid ne cilla pas et ouvrit sa main. Un rayon en forme de lance uniquement faite de lumière perfora le ventre du monstre qui, malgré son sourire, écarquilla les yeux. Astrid plongea son regard dans le sien et lui murmura :
- Repose en paix, Nintendo World. Nous saurons prendre soin de ton enfant.
Le parasite voyait ses pupilles se dilater tandis que son corps disparaissait grâce à la lumière séraphine de la reine de l'Humanité. Des larmes de pétrole coulèrent le long de ses joues tandis que ses muscles se crispaient à cause de la douleur. Astrid resta impériale jusqu'à la fin de sa silencieuse mais meurtrière attaque. La frappe de lumière s'envola jusqu'aux nuages et les perça. Le Parasite disparut. Il n'avait pas été désintégré ou n'importe quelle autre mort laissant des particules. Tout avait été dévoré par la lumière. Il ne restait plus rien. Astrid posa une main contre sa poitrine et serra son coeur avec difficulté. Pour la femme, il s'agissait d'avoir détruit une partie intégrante de sa personne. Elle n'était désormais plus qu'un fragment brisé en quête de reconstruction. Un fragment secret qui devrait faire semblant d'être complète, jusqu'au moment crucial.
Elle se tourna en direction d'Horuna et joignit ses mains l'une à l'autre en fermant ses yeux. Le vent salvateur souffla dans son dos et lui murmura les prémices d'une nouvelle ère.
Fin
L'arwing de Rosstail, détruit de toutes parts, avait vu sa capsule s'ouvrir non loin du Parasite. A l'intérieur se trouvaient trois individus. D'une part Gozen qui, debout, était si blessé qu'il n'avait presque plus conscience de son entourage, puis sur son épaule se trouvait, lui aussi blessé, Poussière, le chat de Kat. Dans les bras de l'extra-terrestre siégeait la véritable Astrid, que Gozen avait protégé de l'explosion de la dimension de la Pandorica dans un ultime effort et une aide précieuse de l'IA contenue dans l'appareil de Rosstail. Le parasite grinça des dents et s'avança vers eux en traînant des pieds, sa robe déchirée. Il ne semblait plus lui-même conscient : il était devenu une bête enragée, prête à être sacrifiée pour un avenir commun.
- Oy, murmura Gozen, tu peux marcher ?
- Oui. Tu peux me poser, répondit Astrid.
- Tu peux te déplacer ?
- Je le peux.
- Tu peux frapper ?
- J'en suis tout à fait capable. Tu... Le peuple ne doit rien savoir. Tu devras rester un criminel. Est-ce que cela te convient ? Même après m'avoir sauvé ?
- Moi ou un autre... On était plein sur le coup. Je suis juste passé au bon moment. Je compte sur toi pour avoir une bonne discussion avec tes parents après ça. Puis tu transmettras mon bonjour à Roy.
Gozen sourit et décrocha sa clé de son collier. Il la plaça dans la main d'Astrid et la referma. Ce n'était qu'un emprunt, mais sans doute un emprunt nécessaire. Les deux personnes se dévisagèrent et l'extra-terrestre lui fit un léger signe de tête. Ses yeux se révulsèrent et il ouvrit doucement la bouche. Il tomba à genoux, puis sur le ventre, tombant dans l'inconscience. Il n'avait plus aucune énergie. Il était tant blessé, dans un tel état de faiblesse, que n'importe qui aurait pu le tuer sur le moment. Poussière se love contre lui et attendit patiemment, la queue battante. Astrid l'observa du coin de l’œil et se concentra sur le Parasite.
Les deux jumelles, l'une luminescente et l'autre obscure, étaient blessées de toutes parts et respiraient en parfaite synchronicité. Astrid resserra sa poigne contre la clé de Gozen et son corps devint plus brillant encore. Elle respira un bon coup, à cause de ses côtes cassées, et souffla d'une voix étonnement calme :
- Nous y sommes. Mille ans de vie commune nous ont amené à régner ensemble et à nous retrouver sur la plaine où nous nous sommes parlés pour la première fois. Je n'aurai plus jamais à subir son influence. Pour la première fois de ma vie je me sens légère.
Le Parasite la dévisagea, silencieux, et s'approcha d'un pas. Astrid ne cilla pas et ouvrit sa main. Un rayon en forme de lance uniquement faite de lumière perfora le ventre du monstre qui, malgré son sourire, écarquilla les yeux. Astrid plongea son regard dans le sien et lui murmura :
- Repose en paix, Nintendo World. Nous saurons prendre soin de ton enfant.
Le parasite voyait ses pupilles se dilater tandis que son corps disparaissait grâce à la lumière séraphine de la reine de l'Humanité. Des larmes de pétrole coulèrent le long de ses joues tandis que ses muscles se crispaient à cause de la douleur. Astrid resta impériale jusqu'à la fin de sa silencieuse mais meurtrière attaque. La frappe de lumière s'envola jusqu'aux nuages et les perça. Le Parasite disparut. Il n'avait pas été désintégré ou n'importe quelle autre mort laissant des particules. Tout avait été dévoré par la lumière. Il ne restait plus rien. Astrid posa une main contre sa poitrine et serra son coeur avec difficulté. Pour la femme, il s'agissait d'avoir détruit une partie intégrante de sa personne. Elle n'était désormais plus qu'un fragment brisé en quête de reconstruction. Un fragment secret qui devrait faire semblant d'être complète, jusqu'au moment crucial.
Elle se tourna en direction d'Horuna et joignit ses mains l'une à l'autre en fermant ses yeux. Le vent salvateur souffla dans son dos et lui murmura les prémices d'une nouvelle ère.
Fin