Pv l'Oracle
Je suis repassée par le Ranch ce matin. Le nouveau Ranch... A mon arrivée, Epona galopait dans le pré. Elle s'est arrêtée en me voyant, puis s'est dirigée vers moi. Elle a henni et je lui ai répondu en chantonnant sa berceuse, comme pour dire "moi aussi je suis heureuse d'être là". Mais les mots auraient simplement caressé ses oreilles, sans laisser de traces, tandis que l'émotion que les notes portaient atteignait le stade de la compréhension. Si elle ne parvient pas à traduire les phrases, Epona est peut-être supérieurement intelligente. Inutile de lui mentir sur vos sentiment, elle s'en apercevra. Et inversement, elle savait que j'étais sincère sur ma joie.
Je l'ai laissé s'amuser dehors le temps de parler à mon père. Du moins, c'était mon intention. Je étais encore au rez-de-chaussée que je l'entendais ronfler. Et bien, il valait mieux qu'il dorme dans un lit que dans la cour du château d'Hyrule ou d'Horuna. Ça ne le dérangerais pas. J'en ai déduit que personne ne s'occupait des animaux. Il vaudrait mieux qu'il prenne des employés. Je m'en voulais un peu de le laisser seul à la tâche. J'ai passé la matinée à faire ce que Talon avait ignoré. Nourrir les bêtes, traire les vaches, ramasser les œufs... Il m'a rejointe aux alentours de midi pour nettoyer les enclos. Cela pourrait vous sembler des corvées mais pour moi, c'était un moyen de me sentir utile et de passer du temps avec mes proches. Et oui, « mes ». Pourquoi ? J'y inclus ma jument, bien sûr.
J'étais pleinement heureuse, même si je me doutais qu'il me faudrait repartir, pour mener à bien la mission que je m'étais confiée. Mais au fond de moi, je savais que je souffrirais de m'en passer. Comment allais-je donc arriver à y dédier ma vie ?
Je l'ai laissé s'amuser dehors le temps de parler à mon père. Du moins, c'était mon intention. Je étais encore au rez-de-chaussée que je l'entendais ronfler. Et bien, il valait mieux qu'il dorme dans un lit que dans la cour du château d'Hyrule ou d'Horuna. Ça ne le dérangerais pas. J'en ai déduit que personne ne s'occupait des animaux. Il vaudrait mieux qu'il prenne des employés. Je m'en voulais un peu de le laisser seul à la tâche. J'ai passé la matinée à faire ce que Talon avait ignoré. Nourrir les bêtes, traire les vaches, ramasser les œufs... Il m'a rejointe aux alentours de midi pour nettoyer les enclos. Cela pourrait vous sembler des corvées mais pour moi, c'était un moyen de me sentir utile et de passer du temps avec mes proches. Et oui, « mes ». Pourquoi ? J'y inclus ma jument, bien sûr.
J'étais pleinement heureuse, même si je me doutais qu'il me faudrait repartir, pour mener à bien la mission que je m'étais confiée. Mais au fond de moi, je savais que je souffrirais de m'en passer. Comment allais-je donc arriver à y dédier ma vie ?