Quelle erreur pour Rosstail, Faust et Nikolaï qui s'étaient réunis pour ouvrir cette porte d'un entrepôt abandonné de Daein, de se retrouver dans un tel endroit. Tous les trois avaient obtenus à l'intérieur d'une lettre cachetée une mystérieuse clé rouillée, sur laquelle était affichée une adresse : celle de ce bâtiment qui se trouvait au beau milieu de Neo Tellius. Une première clé fut utilisée (a vous d'évoquer qui sera celui qui l'utilise) et le trio rentra à l'intérieur du hangar où la lumière n'était pas la bienvenue. A l'intérieur, il faisait froid et humide, et dans un fracas lourd, sitôt que le groupe pénétra à l'intérieur, la porte d'entrée se verrouilla. En fait, ils remarquèrent vite qu'il ne s'agissait pas d'une entrée classique mais plutôt de service : quelqu'un cherchait sans doute à les joindre et leur avaient demander qu'ils se retrouvent ici ? Mais dans quel but ?
Le trio remarqua en face d'eux trois fioles aux bocaux fermés, reposant sur une table. Derrière se trouvait des outils de bricolage : des marteaux, des clous, et même des scies. L'élément le plus intriguant fut une télé qui se trouvait au beau milieu de la pièce, n'indiquant rien de particulier mis à part qu'elle était en veille. Diverses caisses remplissaient les lieux et de nombreux articles de presse étaient dispersés au sol.
Peut être trouverez-vous des éléments sur votre raison de vous trouver ici ? Mais soyez-en conscient : vous allez vivre un véritable cauchemar.
Quelques jours plus tôt, Faust reçut une lettre contenant une clé ainsi qu'une adresse. Au début, l'anthropomorphe fut sceptique d'y aller. Après réflexion, avec la monotonie qui s'était installée chez lui ainsi que son expérience sur Nintendo World, le bouc se disait que ce qu'une visite à l'improviste ne lui ferait pas de mal. Cela ferait d'ailleurs une anecdote à raconter à ses amis horuniens.
La route fut plutôt longue à moto depuis chez lui. Malgré cela, le cornérien était parvenu à arriver à destination. Cependant, il n'était pas seul. Rosstail et son "professeur" étaient sur place. D'ailleurs, ils étaient devant un entrepôt laissé à l'abandon.
-Ross' ? Monsieur Voronin ? Je suppose que vous avez reçu une lettre, et ceci ?
Le motard fouilla son sac bandoulière pour trouver la clé jointe dans la lettre. Quelques bricoles comme son sifflet Maskass ou encore une fiole aux propriétés inconnues étaient dedans. Après tout, être ici via une invitation mystérieuse, Faust préparait au maximum son bagage, histoire d'avoir de mauvaises surprises. Le cornérien utilisa sa propre clé pour ouvrir la porte. Un vent glacial souffla sur le trio. Le bouc ferma sa veste de cuir. Mais, à peine entré, la porte se referma en dégageant un écho, tel un glas. Faust avait beau forcer la poignée et donner plusieurs coups de pieds à cette dernière. Rien ne se passa. A l'intérieur, trois conteneurs, des outils, une télé et quelques archives. Le décor était digne d'un thriller gore. En jetant un oeil rapide sur un des articles, le bouc se mit à frissonner. Il craignait que tout cela était réel.
Faust et moi avions reçu une drôle de lettre avec une adresse ainsi qu'une clé à l'intérieur.... Chacun. Etant de nouveau valide, je pouvais me permettre de partir à l'aventure... J’espère seulement ne pas recroiser ce type, après tout, nous n'allons pas dans un endroit sur: ne lettre, une clé, une adresse mais pas de nom, ça ne peut pas être livré par la poste, mais par un particulier. Cependant, vu que je passait mes journées à récupérer dans ma chambre ou à m'occuper de la plomberie très capricieuse. ca me permettait aussi de prendre bien plus de temps avec Tsubasa, vivant une vie paisible malgré nos... sacrés problèmes la dernière fois.
C'est d'ailleurs une fois à l'entrée du bâtiment que je croisais Faust du regard. Il avait l'air lui aussi sceptique. En tout cas, il devait s'être surement bien établi dans sa nouvelle baraque, mais il devait garder la pression des métiers banals à souhait. Moi, au contraire, je reçoit des primes quand je capture des criminels et que je rends des objets volés. Cependant, le métier est bien plus dangereux... mais au moins ça déduit aussi les taxes pour "service rendu à la ville".
- Alors Faust, ta maison est trop confortable, tu as reçu cette clé ?
En parlant de clé, j'eu un frisson dans le dos et je fermais les poings: ça me rappelait mon aventure passée au royaume champignon, entrant dans un monde de jouet à l'intérieur du coffre que je venais d'ouvrir avec la Mystérieuse Clé du grenier, après les événements de la tour du Chaos... J'ai de quoi me méfier, je me préparais donc à rattraper Faust au cas où... mais non, il put entrer.
Entre-temps, notre bon vieux Nikolaï nous avait rejoins. lui aussi avait reçu la clé. Le connaissant, j'aurai cru qu'il aurait envoyé les lettres, mais non. Ah, ce docteur... il m'en aura fait voir de toutes les couleurs, mais il m'a bien rendu service au passage.
Une fois nous tous à l'intérieur, la porte se refermait brusquement, ne laissant qu'une lumière très légère, glauque, nous éclairer la pièce. Faust voulu sortir en défonçant la porte, mais celle-ci était trop lourde et les murs trop solides pour que je les pète d'une frappe chargée. De plus,...
- Faust, je crois que tu viens de laisser la clé sur la porte. T'aurais pas une radio sur toi ?
En attendant, je fis le tour de la pièce, trouvant quelques fioles qui avait l'air d'avoir pas mal servis, une télévision en veille... Je ne m'éloignais pas beaucoup de mes camarades, même si d'après les récentes analyses me concernant, je possède de grandes chances de survie en milieu hostile. C'est d'ailleurs pour ça que je ne sentais pas trop apeuré, juste une sensation comme quoi on m’observe... et que l'on observe mes collègues.
Voulant vérifier si la télévision marche, je la sortie de son mode veille en appuyant sur l'un de ses boutons, après tout, Faust a l'air de stresser, une petite émission de cuisine ou ne serait-ce voir que nous sommes toujours reliés à l'antenne serait une bonne nouvelle, dans un lieu aussi peu ragoutant.
Tout comme les autres, Nikolaï avait lui aussi reçu cette étrange lettre avec la clé.
Au début, il pensait que c'était une blague stupide de la part de ses étudiants ou d'un gamin du voisinage.
Mais quelque chose lui disait d'y aller malgré tout, car il savait se défendre de toute façon dans le pire des cas.
Il partit le moment venu, tenue de scientifique comme à son habitude et couvert du visage aux pieds, la route allait être longue et il ne laissa qu'une simple lettre pour Grey et Rosalia qui étaient tout deux resté chez lui. Néo-Tellius n'était pas un lieu qu'il appréciait particulièrement, surtout avec le fait qu'il avait maintenant quelques pouvoirs magiques et que ce lieu avait du mal avec.
Quelle plaie.
De toute manière, ce n'était qu'une simple invitation, il repartirait si besoin est.
Mais en arrivant devant le vieux bâtiment, il ne s'attendait pas à tomber face à Faust et à Ross. Et les mots et la preuve du bouc montra au scientifique qu'il n'était donc pas le seul dans cette affaire.
- Appelez-moi juste Nikolaï. Mais oui, il semblerait que ce soit aussi mon cas.
Il montra à son tour sa lettre et la clé.
Mais sans plus attendre, le trio entra dans le hangar grâce à la clé du bouc. Bizarrement, le froid lui rappelait fortement sa salle d'expériences illégales chez lui. Mais il ne s'attendait clairement pas à avoir la porte se refermer derrière eux pour leur montrer une salle tout aussi... étrange. Du matériel plus ou moins intéressant, et une télé. Faust était en train de taper la porte, tandis que Nikolaï observait la télé plus précisément. Il gardait parfaitement son sang froid, pas que son manque d'émotion allait faire autre chose.
- ...En veille, huh...
Rosstail se chargea ensuite de la télé.
Nikolaï avait un peu de curiosité sur les lieux pour sa part.
Il se concentra ensuite sur les étranges fioles, curieux de leur utilité. Il en profita pour toucher quelques mots à Ross, sans pour autant détourner son regard des fioles.
- Attention avec la télé Ross, vu votre malchance, cela ne m'étonnerais absolument pas qu'elle vous explose au visage.
Les trois individus étaient rentrés dans la pièce, intrigués par cette mystérieuse invitation qui leur avait été envoyée. Finalement, ce fut Faust qui utilisa sa clef pour rentrer dans cette salle, un choix qui pourrait par la suite avoir une conséquence future. En ce qui concerne les coupures de journaux que le bouc était en train d'observer, un article en première page se retrouvait sur plusieurs d'entre eux : il indiquait clairement que ces derniers jours à Daein, des disparitions mystérieuses avaient lieu, et l'on retrouvait des cadavres mutilés, sans aucune raison. La seule particularité c'était qu'elles semblaient provenir d'un seul et même auteur, les victimes ayant gravement souffert quelques instants juste avant leurs morts, indiquaient les spécialistes. Ces journaux, dispersés par terre, ne rassurèrent pas vraiment le bouc. Quant aux fioles que le professeur était en train d'observer, des petites bulles remontaient de temps en temps à la surface. Sur l'une d'elles se trouvaient écrite l'inscription "HF", tandis que les autres ne comportaient pas d'étiquettes. Les liquides qui se trouvaient à l'intérieur étaient tellement visqueux qu'ils ne laissent même pas apercevoir ce qu'il se trouvait à l'intérieur des bocaux.
Quant à Rosstail qui observait la télévision en veille...Il finit par trouver près du meuble où était installé la télévision une cassette. Un lecteur VHS se trouvait sous ce même écran, et il entreprit donc le fait de la mettre à l'intérieur pour voir ce qui allait se passer. Au début, l'écran s'alluma accompagné de neige, puis une image apparut enfin : celle d'un tricycle rouge sur lequel se baladait un espèce de pantin, à la fois entre gnome et clown.
Spoiler:
Une voix grave retentit du poste : elle était clairement modifiée pour ne pas que l'on la reconnaisse.
Faust, Rosstail et Nikolaï, Bonjour. Je veux faire un jeu. Le soldat et le bouc, vous vous êtes tous les deux échappés de la Pandorica, accompagnés de votre égoïsme et de votre indifférence vis à vis des habitants de ce monde. Vous n'avez pas tenu compte de leur règle. Et ce, même en rencontrant un professeur tel que l'éminent Nikolaï Voronin. Vous n'avez strictement rien appris ou n'avez pas été capable d'enseigner, alors aujourd'hui, il est temps pour vous d'apprendre enfin quelque chose : le sens de la vie. En sortant de ces épreuves, vous ressortirez grandis. Voici en quoi elles consistent.
Un minuteur au fond de la pièce que le groupe n'avait pas vu indiquait très clairement 60 minutes et se mit aussitôt en marche. Il sera déduit à chaque tour par le PNJ via lancé de dé. Le pantin fantomatique sur le tricycle reprit ensuite la parole.
Voici la première épreuve. Vous avez face à vous six fioles, chacune numérotées de 1 à 6. L'unes d'entre elles, notée HF, la numéro 3, contient de l'acide fluorhydrique hautement corrosif et dangereux. Voyez par vous même.
La vidéo présenta un mannequin en bois sur lequel une simple goutte de cet acide fut renversé : le mannequin se mit à fondre, instantanément. La voix repris de plus bel, tandis que le groupe commençait à comprendre le danger de leur situation.
Au fond de cette fiole, se trouve une clef. La clef ouvre la porte qui fait face à vous. Autant vous le dire tout de suite, inutile d'essayer d'utiliser les clefs qui vous ont été remises... du moins pas pour l'instant. Quant aux autres fioles, vous ne connaîtrez pas leur contenu mais il se peut qu'une clef se trouve aussi à l'intérieur. Peut être est-ce moins risqué pour la récupérer que de plonger vos mains à l'intérieur de ces autres fioles ?...Ou...Peut être pas. Oh et inutile d'essayer de les détruire, le matériau dans lequel ces fioles ont été construites sont indestructibles.
Nous avons toujours le choix, et aujourd'hui je vous propose de réaliser celui qui pourrait sauver vos vies : allez vous préférer sacrifier l'une des mains de vos amis pour récupérer une clef certaine, ou jouer à la chance et tester les autres fioles ? Le choix vous appartient. Professeur, il est temps pour vous et vos élèves d'apprendre de vos erreurs.
Ce qui est sûr, c'est qu'une fois les 60 minutes écoulées, vous ne partirez jamais de cet endroit. Alors...Hâtez-vous.
Vivre ou mourir...A vous de choisir. Que les Jeux...Commencent !
...Et l'écran laissa de nouveau place à de la neige, laissant dans un chaos le plus total le groupe. Le choix les appartenait désormais.
M'ouais. un gars qui se permet de m'espionner et me critiquer mais qui sait même pas que je suis épris d'une native... C'est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. Et vu comment j'ai vécu jusqu'ici, ou plutôt survécu, je pense que je connais ce sens plus que quiconque. M'est avis que je vais lui donner une bonne correction, histoire de fêter ma revalidation, tiens !
Il nous indiqua les fioles numérotées, précisant que la troisième était d'office le pire endroit où baigner sa main, mais aussi le moyen le plus précis d'atteindre la clé, bien que d'autres fioles puissent en contenir. Bien que mon instinct de survie m'indiquait de ne clairement pas tenter de récupérer cette clé, je me doutais aussi qu'il y avait un moyen pour récupérer toutes les clés sans danger.
- N'y touchez pas les gars, ce genre de truc, faut penser...
Soudain, ce fut le déclic.
- ... A l'envers...
Une idée me sorti de la tête : pourquoi allez chercher les emmerdes quand on peut s'en détourner ? Les fioles, Ce sont juste des conteneurs. Et moi, j'en ai un . tâtant ma ceinture, je saisissais celle que j'avais acheté à une sorcière, une fiole vide. Ouais, vide. Elle allait me servir, elle aussi. Tout me sert dans mon inventaire, hé hé, une vraie mamie gâteau.
- Professeur, au lieu d'aller se dissoudre, transvasez tout ça dans ma fiole, puis récupérez la clé sans la faire tomber dedans.
Sur ce, je prêtais ma fiole vide à Nikolaï, avant de me pencher sur autre chose. Transvaser tout ça prendra moins d'une heure. Mais dans le cas où ça se passerait mal, je vais fouiller les alentours pour voir quel genre de merde on doit s'attendre.
- En tout cas, l'illuminaclown. Si je te croise, prépare toi à bouffer sévère !
Il n'avait aucune émotion, mais tout comme Ross, il allait lui faire payer ce qu'il avait osé dire et faire.
Un Voronin se venge toujours, quelque soit la manière ou le prix à payer.
Pour le moment, le prix à payer était, selon le pantin fou, d'une main.
Qui serait assez stupide pour faire une chose pareille ? De toute façon, le pantin n'avait dit aucune règle, tout était permis, pas vrai ?
Ross l'avait très vite compris, lui. Il s'était emparé d'une fiole vide qu'il avait sur lui, avant de la prêter au scientifique qui l'accepta volontiers après ses explications.
- Professeur, au lieu d'aller se dissoudre, transvasez tout ça dans ma fiole, puis récupérez la clé sans la faire tomber dedans.
- Très bien, je fais ça. Cela va prendre un peu de temps pour éviter toute blessure inutile, mais cela devrait être largement suffisant.
Sans plus attendre, Nikolaï prit d'abord la fiole 3, la plus dangereuse, commençant à faire transvaser le produit doucement, mais sûrement.
Du moins, jusqu'à ce qu'il remarque Faust, qui semblait avoir la même fiole que son ami. Il posa les deux fioles doucement, avant de retirer ses gants sur ses mains, et de les passer à Faust.
- Prenez-lez. Chargez vous des fioles 2, 4 et 5. Je me charge de la 1, la 3 et la 6. J'ai l'habitude avec ce genre de choses depuis des années, donc vous en aurez plus besoin que moi.
Rare étaient les cadeaux que faisait le scientifique, mais il n'y avait pas de temps à perdre, encore moins des membres pour une simple erreur. Il détestait travailler à mains nues, mais il n'était plus l'heure de se plaindre.
Il était l'heure de travailler, et il se remit immédiatement à son activité quelque peu... dangereuse.
- Ce n'était qu'un enregistrement audio... Mais je jure sur l'honneur des Voronin que vous n'aurez aucune chance une fois que je mettrais ma main sur vous, sombre pantin.
-Radio, non. Mais, smartphone, oui. Répondit le cornérien à son ami.
Nikolaï avertit à ce dernier de faire attention en utilisant la télé. Décidément, la réputation de malchanceux était connue chez le guerrier. Cela fit sourire Faust, jusqu'à qu'une vidéo se joua. Pour la résumer, le trio furent piégés dans un jeu macabre, avec un pantin comme hôte. Ils étaient enfermés afin de se repentir de leurs vices. Soixante minutes était le temps limite, au risque d'être enfermé pour toujours. A la fin de la vidéo, un blanc s'installa. Premièrement, de quoi se mêlait cet inconnu ? En se rappelant de la vidéo, le cornérien pensa peut-être que ce dernier avait également une haine envers ces Héros. Seulement, l'inconnu n'était pas au courant que certains comme Faust lui-même avait décidé de tourner la page. Deuxièmement, si le bouc n'avait pas eu Nikolaï en tant que professeur en Sciences et Médecine à l'université, c'était la faute à pas-de-chance. Troisièmement, le pantin ignora que l'anthropomorphe connaissait les deux compagnons de jeu. Bref, Faust pensa que l'homme qui les avait enfermé était aveuglé par sa justice. Le bouc ferait tout pour lui raisonner, si possible.
Seulement, l'accès à la pièce suivante était verrouillé. La clé se trouvait dans la fiole 3. Mais, elle contenait un acide extrêmement corrosif. D'autres verreries abritaient quelques liquides suspectes. Mais, quelques clés peuvent s'y trouver dedans. A moins d'être aussi bête qu'une blonde dans un film d'horreur, qui aurait l'idée de mettre la main dans quelque chose de dangereux ? Il s'agissait certes, un chemin pour avoir la clé. Cependant, en réalité, il y avait une infinité d'actions. De plus, le trio n'étaient pas venus les mains vides. En effet, Rosstail sortit l'une des fioles vides qui avait servi à stocker les potions. Il la confia à Nikolaï, afin que le scientifique puisse vider le contenu petit à petit, jusqu'à atteindre la clé. D'ailleurs, Faust en avait une également. Elle accueillait autrefois un élixir revigorant sa santé. Bref, il n'y avait pas de temps à perdre. Le chimiste confia ses paires de gants à son "apprenti" pour que le bouc puisse l'aider à vider les contenus sur les fioles vides, jusqu'à tomber sur un objet. Pour quelqu'un sans émotions, son coeur existait encore.
Après avoir hoché la tête, l'anthropomorphe équipé des gantes de Nikolaï prit la fiole 2 puis, inclina délicatement celle-ci au dessus du contenant vide, en espérant tomber sur quelque chose. Pendant ce temps, Rosstail fouilla la pièce, en quêtes d'indice.
L'idée ingénieuse qu'eut Rosstail permit aux trois compagnons de récupérer la clef sans encombre, néanmoins un détail fort intéressant qu'aucun d'eux n'aurait put rater fut la présence d'initiale au fond des fioles, en effet deux lettres était visible en relief une fois les fioles vides, tous affichèrent les lettres N.V. Une fois la clef en possession des 3 héros, ils purent enfin ouvrir la porte de leurs délivrances, cette première énigme fut assez facilement résolut et ainsi les compères put avancer dans leurs quêtes de délivrances, néanmoins à peine avait-ils franchit les portes de la nouvelle salle d'épreuve que la porte se fermât derrière eux avant qu'un gaz ne vienne envahir la pièce, ce gaz semblait être un puissant somnifère et tous tombèrent rapidement au sol.
Faust et Rosstail se réveillèrent en même temps, face a eux, Nikolai était déjà debout et fixait quelque chose de manière étrange, a son cou ainsi qu'a celui de Ross était accrocher un étrange dispositifalors que la salle était vide et assez petite, seul une porte et une télé était face a eux. Ils semblaient avoir changé de lieux et au bout de plusieurs longues minutes la télé s'alluma. L'écran était noir, mais une voix s'exprima, elle aussi était modifier, mais l'on pouvait reconnaître une voix féminine ainsi qu'une sorte de chant religieux en fond, cette voix annonça calmement. Vous êtes enfin réveillé mes enfants ? J'espère que cette première épreuve a su vous préparer a ce qui vous attend ! Vous trois avez reçu une clef avec une lettre avant de venir ici, et comme vous avez put le constater, cette dernière se casse lors de son utilisation...C'est pourquoi avant que vous ne continuez l'aventure vous allez être soumis à un petit dilemme, Le dispositif autour de votre cou vous décapitera si vous ne terminez pas toutes les épreuves restante dans l'heure, néanmoins soyez rassurez car vous pouvez le retirer dés maintenant avec la clef qu'il vous reste, néanmoins cette même clef vous permettra également d'ouvrir la porte en face de vous. Si vous réfléchissez suffisamment, vous comprendrez que l'un de vous devra obligatoirement garder son dispositif ! En espérant que cela vous apporte la vérité...
Ainsi, la télé se coupa, laissant les trois héros seul avec un dilemme pour le moins problématique.
Nikolaï s'était déjà éveillé, essayant de voir si il se souvenait des 2 personne malgré le manque de détails et la rapidité de la courte scène. Il était aussi curieux du collier. Mais le plus important, il essayait de réfléchir sur le papier que les deux étranges avaient fait tombé.
Il avait écouté ce qui s'était passé, mais le papier l'embêtait surtout.
Il se leva, réfléchissant longuement... Avant de s'exprimer au deux.
- … Ils sont deux. Une femme et un homme avec des cheveux longs noir. Tout deux dans des vêtements sombres, j'en suis sûr. C'est eux qui sont les responsables, je suis sûr de ce que j'ai vu.
…
Le scientifique se frotta les yeux. Il hésitait, mais il ne pouvait pas ignorer un indice aussi important.
- … Faust. Je dois vous montrer quelque chose qu'ils ont fait tomber. Je ne peux vraiment juger par moi-même, mais je peux assurer qu'ils ont fait tombé ceci après être partis rapidement en me voyant éveillé.
Nikolaï montra au bouc le morceau de papier. Il était abîmé, mais... Des passages étaient encore lisibles.
Le papier, légèrement brûlé:
« ...sieur Ross...ccepter de partici... il jou...role du traitre...Il devras pren...VHS ..our Lancer le timer...mmencer le jeux...semant la ziza......et la discorde !"
Nikolaï observait le guerrier un instant, avant de parler à nouveau au bouc.
- Je penserais normalement à une blague, mais la manière dont les deux sont parti me le font douter de même. Je ne le connais pas assez pour juger, à la fin. Je pense que tu sauras mieux que moi.
…
Pour les clés, à vous de décider de même, je me fiche de savoir qui aura le collier pour le reste, voir garder une clé d'avance. Dans tout les cas, hâtons-nous.
La séance de chimie fut rapide. D'ailleurs, deux lettres en relief montrèrent les lettres N et V. Faust fit le lien avec son professeur. Mais, pourquoi lui en particulier ? Bref, le trio avait la clé pour ouvrir la porte vers la salle suivante. Mais même résultat que la première porte : elle se referma derrière brutalement. Cette fois, un bruit de fuite de gaz se fit entendre. Le bouc se sentit fébrile. Conscient que le gaz était responsable, il essaya de se concentrer pour utiliser sa magie blanche. Mais, le sommeil l'emporta que Faust tomba dans les bras de Morphée.
Quelques temps plus tard, l'anthropomorphe se réveilla, la tête lourde, en même temps que le guerrier. Faust tâtonna sa corps toujours intacte. Il fouilla son sac. Rien à signaler. Cependant, un détail lui hérissa ses poils. Si le bouc n'avait rien, en revanche, Rosstail et Nikolaï étaient équipés d'un dispositif similaire à une guillotine portative. C'était alors qu'une autre vidéo où plutôt annonce sonore retentit. Le côté religieux, ainsi que la voix féminine lui mettait mal à l'aise. Du moins, il eut des mauvais souvenirs avec la rencontre de la grande oracle. Bref, la maîtresse du jeu annonça que si le trio étaient encore dans l'entrepôt au delà du délai, le dispositif que Nikolaï et Rosstail possédaient s'activerait, menant à une décapitation instantanée. Ils pouvaient utiliser leurs clés restantes. Cependant, ils seraient enfermés. La seule solution serait d'utiliser l'une des clés pour ouvrir la prochaine salle.
Après le message, le scientifique informa à l'animal et au demi-elfe qu'il avait vu les responsables en tenue sombre : un homme aux cheveux longs noirs et une femme.
-Deux personnes ? Euh... De quoi tu parles ? Tu les as vu avant nous ? Demanda Faust, d'un air confus.
Seulement, il n'eut pas le temps d'avoir les réponses à ses questions puisque Nikolaï enchaîna avec un papier. En le lisant, le bouc avait besoin d'une pause. Il avait trop d'informations et sa descente au désespoir ne fit que commencer.
-Une chose à la fois. Je remets les choses dans l'ordre.
Première information, deux personnes étaient présentes dans l'entrepôt. Ainsi, cela pourrait expliquer la différence entre la première vidéo et l'annonce "sonore". Deuxième information, ils avaient laisser tomber un papier. Malgré quelques brûlures, Faust pouvait distinguer le message que Rosstail serait le traître. Ce papier lui laissait dans le doute. Nikolaï commença à avoir des mauvaises impressions. Quant au bouc, c'était impossible que son ami puisse lui trahir, à moins d'être forcé.
-Je connais Rosstail. Cela m'étonne que mon ami puisse faire un coup pareil, à moins d'être victime de chantage. Quant aux clés, j'ai utilisé la mienne. Cela doit expliquer que je sois épargné du dispositif. Par contre, cela ne veut pas dire que la nouvelle m'apaise, surtout en vous voyant. Sinon, à vous de voir entre vous deux.
D'autres détails lui mit la puce à l'oreille. Déjà, le papier semblait être brûlé récemment. De plus, si Rosstail était le traître et si Faust était le maître du jeu, l'animal serait plus intelligent à ne pas dévoiler trop dévoiler le rôle. Ainsi, le cornérien se rapprocha de l'hypothèse que les responsables avaient écrit le message pour que le trio se méfie entre eux et du coup, rendre le jeu plus difficile.
-Dis-moi Rosstail. As-tu déjà une idée de l'identité des deux personnes ? Et, as-tu reçu des messages de menaces dernièrement ?
Le bouc voulait lire ses gestes. Il en profita pour voir si il y avait des caméras. Si c'était le cas et que Faust sentait que c'était la première fois qu'il vivait dans cette situation, c'était gagné pour lui.
- 'Tention les g- *Paf*, ça sort du conduit ! *paf*
La dernière fois que je me suis pris de la poudre, ça c'était fini d'une manière assez... Clownesque. cette fois, c'était du gaz pour endormir les gens, et n'étant pas équipé pour ce genre de cas, je fus pris au dépourvu avant de tomber lourdement sur le dos après m'être foutu deux claques pour me maintenir éveillé, vu qu'en cherchant des indices, je venais de voir et d'entendre le gaz sortir.
Lorsque je me réveilla, j'eu cette sensation d'être un peu trop serré dans mon armure... Ou d'avoir comme une nuque bien abîmée. Balançant ma tête doucement pour reprendre un peu plus conscience, me tenant la mâchoire vu que je baillais au risque d'avoir bien mal avec un craquement, mes yeux se penchaient sur mes deux compagnons... D'ailleurs, un détail avait changé sur le professeur... mais je ne sais pas quoi...
Faust avait l'air se s'être réveillé un petit peu avant moi, toujours un peu dans les vapes, tandis que le professeur lui semblait avoir une mine grave. Vérifiant que je n'ait pas été volé entre temps, Nikolaï nous expliqua avoir entraperçu deux personnes... Peut-être ceux qui nous ont déplacés ici... Mais soudain,
Vous êtes enfin réveillé mes enfants ? J'espère que cette première épreuve a su vous préparer a ce qui vous attend ! Vous trois avez reçu une clef avec une lettre avant de venir ici, et comme vous avez put le constater, cette dernière se casse lors de son utilisation...C'est pourquoi avant que vous ne continuez l'aventure vous allez être soumis à un petit dilemme, Le dispositif autour de votre cou vous décapitera si vous ne terminez pas toutes les épreuves restante dans l'heure, néanmoins soyez rassurez car vous pouvez le retirer dés maintenant avec la clef qu'il vous reste, néanmoins cette même clef vous permettra également d'ouvrir la porte en face de vous. Si vous réfléchissez suffisamment, vous comprendrez que l'un de vous devra obligatoirement garder son dispositif ! En espérant que cela vous apporte la vérité...
Le chant religieux hyper aigu et la voix me dressèrent tout de suite les poils sur la tête, de quoi me réveiller complètement par surprise. Ce qui se passe, c'est que j'ai eu la réponse à ce détail qui semblait m'échapper sur Nikolaï, il avait un dispositif bien macabre... Et...
- Oh merde, moi aussi... Allons bon, je pers un bras, et à peine on me le remet que je risque de perdre la tête... Tu parles d'une vie...
je disais ça avec une ironie légère que seul Faust avait l'habitude... D'ailleurs, même si le fait de perdre la tête est tout simplement létal face à moi ou même n'importe qui, je ne suis pas mort actuellement, de quoi avoir le temps de me débarrasser de ce truc. D'après le jet de dé du MJ, il nous reste 58 minutes pour nous en sortir. En tout cas c'est pas conseillé pour les claustrophobes, ce truc.
Après avoir légèrement discuté avec Nikolaï tandis que je me demandais si on avait pas un moyen de nous débarrasser de ces dispositifs sans trop de danger et gratuitement en terme de clé, Faust m'appela et me posa une question pour le moins étrange, mais bon avec lui j'ai l'habitude, et c'est pas en mal. Étirant un peu mes épaules puis mon dos, je lui répondais en même temps.
- Nan, la seule chose qui m'est arrivée dernièrement c'est le type en armure totale qui m'a bousillé mon bras puis juste après je me suis rué vers toi au temple et tu connais la suite. Même si ça c'était une sacrée menace de mort sur moi, ce qui se passe là est un peu trop calme par rapport à se prendre des lasers dans la rue ou des zombies explosifs.
De nouveau dans une posture présentable, Nikolaï me fournit sa clé pour que j'ouvre la porte suivante. J'y allait de ce pas, leur faisant signe de ne pas trop s'approcher.
- J’espère qu'il n'y a pas de claptor de Mazrok pour m'ceuillir...
Je plaçait la clé dans la serrure, ouvrant lentement cette porte grinçante...
Ainsi donc, Nikolaï avait donné sa clef à Rosstail pour ouvrir la porte, tandis que ce dernier gardait toujours une clef qui lui servirait soit à se libérer du collier, soit à leur permettre de poursuivre leur route. Le professeur donna des informations supplémentaires au groupe tandis que Faust se livrait à une vraie réflexion. Ce qui était sûr, c'était que, comme Faust avait utilisé sa clef dans la première salle, il n'en restait plus qu'une, y compris celles qui seraient potentiellement gagnées dans les épreuves pour sortir d'ici. La porte de la prochaine salle s'ouvrit...Et à nouveau, le crépitement d'une télé se mit en marche. La première voix qu'ils avaient entendu était de retour.
Si vous avez ce message, c'est que vous avez triomphé de la première épreuve et je vous en félicite. Mais voyez-vous, le jeu va se compliquer et il est temps pour vous de comprendre tout le sens du mot "Sacrifice". Car, si vous souhaitez Vivre...Il va falloir en réaliser un. On n'obtiens rien sans rien en retour.
Un rideau se leva lentement derrière la porte, dévoilant des individus bâillonnes sur une poutre. En dessous d'eux, se trouvaient une rivière de pieux, laissant facilement comprendre que si l'un d'eux perdaient leur équilibre, ils se retrouveraient en proie à une mer de rasoirs. Une sorte de vitre indestructible séparait le groupe des 5 individus qui risquaient désormais leur vie derrière l'autre côté du miroir. Du côté de Faust, Nikolaï et Rosstail - ce dernier, qui remarqua d'ailleurs la présence de caméra dans la salle - se trouvaient une espèce de machine à bout carré similaire à une agrafeuse sans en être réellement une.
Cinq personnes...Cinq sacrifices...Cinq vies...Cinq doigts. Votre destin est lié au leur. Si vous ne souhaitez pas qu'ils tombent, il va falloir être rapide : leur équilibre est instable et ils pourraient très vite tomber. Vous allez devoir décider de l'un d'entre vous pour vous rendre jusqu'à cette machine et y placer l'un de vos doigts. Elle cisaillera votre ongle, laissant le sang se répandre dans le petit tube situé juste à proximité. La poulie s'activera ensuite, sauvant la vie d'un innocent. Pour sauver les cinq personnes, il faudra donc que cinq de vos doigts passent à l'intérieur pour leur permettre de vivre.
Oh et une dernière chose. En appuyant sur ce gros bouton rouge à côté...Vous obtiendrez automatiquement une clef contre la vie de ces 5 innocents originaires de Horuna qui vous permettra de continuer. Si vous choisissez de les sauver, jamais vous n'obtiendrez cette clef et vous devrez continuer avec celle(s) encore en votre possession.
A vous de décider de vos choix...
Mais hâtez vous, le temps tourne.
La voix grave et modifiée s'interrompit, laissant la place aux doutes et aux questionnements. Il allait falloir faire vite et prendre deux décisions : appuyer sur le bouton rouge et obtenir une clef ou...se sacrifier et laisser place à la douleur pour sauver des vies ? Qui le ferait ? C'était désormais aux aventuriers de voir entre eux.
Une fois le choix fait à propos des clés, une nouvelle épreuve sombre allait se mettre en travers de leur chemin.
Nikolaï n'avait aucune émotion comme toujours, et voir tout ce qui leur arrivait ne lui faisait ni chaud ni froid.
Même si la prochaine épreuve se dévoilait sous leur yeux comme une épreuve de jugement, aucune réaction ne pouvait être tiré du scientifique, si ce n'est que regarder les personnes.
Quoique, il trouvait pathétique de la part des maîtres du jeu de gaspiller des vies humaines, alors qu'elles pourraient être bien plus utiles avec quelques expériences dessus...
Mais il n'avait pas son mot à dire, pas vrai ?
Il ne fit qu'écouter les instructions pour ce petit jeu, posant d'abord ses yeux sur la machine pour sauver les innocents, ou la machine pour tuer ces même innocents.
…
Pour le scientifique, la réponse était claire, et il n'avait pas besoin de se concerter avec les deux autres pour le faire savoir.
Sauf qu'il n'avait pas prévu que Ross s'approche de la machine aussi vite, sûrement animé par le désir de sauver les gens de leur terrible sort.
Nikolaï secoua doucement sa tête, trouvant presque l'action de Ross honorable.
Mais il était déjà trop tard, car le scientifique avait déjà la main appuyé sur le grand bouton rouge avant même que Ross puisse actionner la machine salvatrice.
Maintenant, il allait regarder l'exécution des innocents, le regard froid et sans réaction, ne voulant que récupérer la clé.
Il était égoïste, certes, mais...
- … Ce ne sont que des inconnus. Nous ne savons rien de leur implication dans ce jeu, et de toute façon, nos propres vies comptent d'abord. Quelque soit le sang à verser.
Le scientifique haussa les épaules. Il n'avaient plus de temps à perdre de toute manière avec ces choses futiles : il fallait maintenant partir le plus vite possible.
en fait, non, y'avait pas de piège, juste un rideau derrière la porte... Fiouuu.... Soupirant de soulagement, je percu une nouvelle épreuve, et bien sur, encore un truc macabre... Mais là de façon bien plus méchante. Pendant que le type indiquait l'intitulé de ce qu'on devait faire, je venais de voir une caméra... Y'en avait peut-être plusieurs d'ailleurs.
Sauf que, pas le temps de douter. M'étant approché de la machine, Nikolaï cru que je voulais prendre l'initiative de libérer les "innocents"... Ce qui était vrai : j'aurai préféré sacrifier un peu de temps et un peu de sang contre cinq vies.
Il se mit en tête d'appuyer sur le bouton rouge, ne me laissant pas le temps de réagir. Machinalement, je fis tout de même mon action, insérant ma main droite, les ongles tournés vers le bas pour éviter de me les faire arracher -car ça ma magie ne peut pas régénérer facilement- afin d'essayer de les sauver, avec surtout une action combinée: on allait peut-être avoir la clé, mais j'allais peu-être pouvoir les sauver en même temps.
Mon rythme pulmonaire s'accélérait, sous le coup d'un stress énorme... Mais je ne voulais même pas regarder.
Rosstail avait répondu au tac-au-tac, sans stress. Faust confirma que le papier n'était juste qu'un prétexte pour embrouiller le trio. Bref, le scientifique confia la clé au guerrier, permettant au groupe d'avancer vers la prochaine salle. Cette fois, le niveau monta. Derrière le rideau, cinq personnes sur une poutre. Au dessous, des pieux et des rasoirs n'attendaient qu'à être imbibés de sang. Pour sauver les cinq condamnés, il fallait utiliser une machine pour arracher l'ongle et verser le sang dans des flacons jusqu'à être remplis. Sinon, un bouton rouge les tuerait instantanément. En revanche, une clé serait donnée.
Faust ne savait pas quoi faire. Si les innocents étaient sauvés, cela impliquerait qu'il ne resterait qu'une seule clé pour sauver Rosstail ou Nikolaï, sauf d'autres pièges avec une clé en récompense venaient à se présenter. Mais, rien ne garantit qu'il y en aurait d'autres. En effet, cela pourrait être la dernière. Encore heureux que le cornérien avait utilisé sa propre clé au début pour être épargné de la guillotine portative. Cependant, il se sentit concerné par le sort du scientifique et du guerrier, malgré tout. Le bouc hésita encore plus en voyant les cinq personnes qui semblaient de ne pas avoir de lien avec le pantin. Faust mit trop de temps à réfléchir qu'il vit ces deux derniers séparer dans leur coin. Rosstail se sacrifia pour tenter de les sauver. Quant à Nikolaï, il avait décidé de les tuer, en appuyant sur le bouton.
Le natif n'avait pas tort qu'il s'agissait des inconnus. Mais, l'empathie de l'anthropomorphe ne pouvait pas s'empêcher de lui reprocher son égoïsme. Seulement, le passé est passé. Se préparant mentalement au pire, Faust observa le résultat final et de prendre la clé si le choix de tuer avait été décidé par le jeu.
Ainsi, les trois prisonniers du jeu macabre avaient réagit rapidement, en voyant le dilemme qui s'offrait a eux. Tous, à l'exception de Faust qui n'arrivait pas a prendre de décision. Néanmoins, ce manque de communication avait donné deux réaction bien distinctes. D'un coté, le Docteur avait pressé le bouton rouge pour sceller le destin des cinq innocents, alors que Rosstail avait décidé de sacrifier ses doigts pour sauver les 5 vies qui se tenaient sur la poutre. Hélas, pour lui, Nikolaï fut plus rapide, ayant appuyé sur le bouton, bien avant que la main de Rosstail ne finisse dans la machine salvatrice. Il put d'ailleurs remarquer que cette dernière ne s'allumait pas.
Une lumière rouge ainsi qu'une alarme résonna dans la pièce des cinq condamnée, ses derniers comprirent que leur destin était scellé. Ils se mirent aussitôt à hurler à travers leurs baillons, pleurant et paniquant, avant que les poutres ne descendirent d'un seul coup, plongeant les victimes dans un gouffre de pointes et de lames. La mort était maintenant inévitable pour eux. C'est alors qu'une clef tomba au centre de la pièce, comme prévu. Néanmoins, la télé se ralluma. Un écran toujours noir en guise de visuel et cette seconde voix féminine avec cette cérémonie religieuse en fond mettaient mal a l'aise les trois prisonniers.
Sacrée réaction, que voilà ! Je ne vous pensais pas capable de prendre une décision si rapidement. Néanmoins, réfléchissez un peu plus la prochaine fois. Je vous ai dit que ces 5 innocents étaient des personnes influentes sur Horuna dont les décisions avait plusieurs fois sauver la vie a des milliers d'innocents ? Leur mort scellera sûrement le destin d'innombrables familles. Mais, il semblerait que cela ne vous touche pas ~
Soudainement, du gaz apparut une nouvelle fois dans la pièce, cette fois-ci, en plus grande quantité et embrumant rapidement toute la pièce. Le premier réflexe des trois prisonnier fut sûrement de se couvrir la bouche...avant de rendre compte que le gaz avait une odeur de fraise et de banane.
Je vous ai eu ♥ Cessons de plaisanter mes enfants... l'heure du jugement final approche à grand pas ! Êtes-vous prêts ? Car, c'est maintenant que tout devient intéressant ! Êtes-vous prêt pour l'ultime sacrifice ?
La porte s'ouvrit, peu après que les trois héros utilisèrent une des deux clef en leur possession. Derrière la porte se trouvait une salle avec trois autres portes. Leurs noms étaient marquées sur chaque porte, les invitants tous à rentrer dans la salle qui leur était dédiée. La porte se referma a clef d'elle-même. Face a eux trois se trouvait la même chose : un tableau de commande avec deux bouton ainsi qu'un large orifice, les règles de ce nouveau jeu était simple et la voix leurs expliqua calmement ce qui les attendait.
Voici le dilemme du prisonnier ! Vous avez deux boutons en face de vous. Sur chacun des boutons, vous pouvez voir le visage de l'un de vos deux compagnons. Ici, le but est de simplement...sacrifier vos camarades ! Votre rôle est de presser un des deux bouton pour voter et de mettre votre bras dans le compartiment à coté pour valider le vote. Vous avez donc deux possibilités ! Soit, vous sacrifiez l'un de vos amis. Soit, vous ne votez pas... Si vous votez quelqu'un sans vous faire voter, vous êtes libre de partir d'ici. Mais, votre camarade restera enfermé, le temps que je m'amuse avec... Si vous votez quelqu'un et que quelqu'un vote pour vous, la machine se chargera d'arracher votre bras avant de vous libérer ! Néanmoins; si vous ne votez pas et que personne ne vote pour vous, vous perdrez simplement un doigt... Heureusement je ne suis pas un monstre. Les micros en face de vous vous permettront de discuter avec vos partenaires. Mais, vous ne connaîtrez pas leurs décisions ! Qui sait, peut-être qu'un traître se cache parmi vous et n'attend que ça : vous poignardez ! ♥
Et ainsi la communication se coupa...laissant les trois amis face à un cruelle dilemme ! Quelle serait leurs choix ?
J'étais arrivé trop tard... Pour une fois que je prenais une décision ne me concernant que très peu, il a fallut que Nikolaï l'atteigne avant moi... Je les entendais gueuler et chialer, j'ignore même s'ils nous ont vus. Ne regardant même pas au travers de la vitre, je regardais les deux autres, les yeux tremblants non pas de tristesse, mais de colères multiples. Faust pouvait entendre tout ce que je me disais dans ma tête sans aucun soucis, mais j'en avait rien à foutre.
Je n'étais pas en colère contre moi-même, j'ai pris la décision que je voulais, j'ai juste été trop lent.
Je ne peux pas en vouloir à Nikolaï non plus, il voulait sauver sa peau, c'est normal.
La générosité c'est pas mon truc, mais j'ai un minimum d'âme. Je peux dire que le type qui fait ça, emprisonner des gens pour les faire crever, il n'a pas le droit de reprendre qui que ce soit sur sa méprisante des autres ou plutôt de sa survie personnelle.
Restant silencieux, je suivi Faust et Nikolaï, me dirigeant dans la salle à mon nom. Un bouton, deux, et un endroit pour sacrifier son membre, d'après la salope dirigeant ce jeu. La porte était fermée à clé, mais j'en avait rien à foutre. Mon plan, J'en ai pas. J'en ai plus, je vais juste...
- Ecoutez moi bien, bande de salopes. Je vais sacrifier personne, juste utiliser les modalités que vous n'avez pas dis pour me libérer du collier de sadomaso, me sortir de cette salle, libérer mes potes, bousiller le jeu que vous avez prévu avec tant de minutie, exploser votre petit coin de paradis, retrouver vos sales gueules d'endives, éclater chacun de vos petits os de tafioles que vous êtes, vous couper les couilles à la pince et rentrer une barre en métal dans le cul, avant de vous envoyer en enfer en vous coupant chaque membre sans cautériser la plaie !
Vous sentez la colère monter au fur et à mesure dans mes mots ? Je ne sais même pas si je les pèse. En tout cas, fallait pas me faire chier autant, car LA, chers maîtres de jeu, je vais réduire en tas de merde tout votre scénario, ainsi que votre existence. Regardant dans vos posts au rp, je vois que cette fois, la porte est fermée à clé mais rien n'indique qu'elle est incassable. Le collier non plus d'ailleurs, et pis je m'en balance: je vais tout faire sortir de ces gonds, moi compris.
- PRÉPAREZ VOTRE FUITE OU VOTRE ANUS CAR JE VAIS VOUS FAIRE PASSER UN SALE. QUART. D'HEURE.
Sur ces mots, et pour la première fois de ma vie, je n'hésitais pas une seule seconde à bien montrer ma colère faire son travail. Sortant mon sabre laser, je déployais la lame en donnant un énorme coup dans le mécanisme servant à risquer son bras, afin de bien montrer que je vais pas me défouler, avant de percuter la zone mécanique du collier d'un coup de sabre bien ajusté, avant de me retourner vers la porte pour lui donner une myriade de coup bien plus violents qu'un impact chez Carglass. Non, là vraiment, je brise le quatrième mur, votre rêve, ainsi que ce cauchemar.
En fait, je suis le cauchemar, bien joué bande de cons.
Nikolaï se fichait des gens tués. Il avait déjà tué des gens de ce genre, de toute façon.
Mais il avait surtout remarqué que ses deux alliés semblaient se fatiguer du jeu, surtout Ross.
Lui aussi était fatigué. Il allait tout faire pour arrêter le jeu. En attendant, il entra dans la cabine, pour voir le prochain jeu proposé.
La même voix leur donna les consignes, mais quelque chose en lui... l'embêtait.
Il avait une envie soudaine de tout ravager.
De consumer les responsables de ce petit jeu dans les flammes.
De leur faire payer.
Ses attributs de lion, ses oreilles et sa queue, sortirent de leur cachette, au fur et à mesure.
Nikolaï avait même entendu un étrange bruit venant de plus loin. Est-ce que quelqu'un se rebellait et commençait à vouloir briser les règles du jeu ? …
D'un coup, sous l'envie de fuir et de vengeance, il changea de forme, passant totalement de sa forme humaine à sa forme lion. Sa fourrure brûlante et le changement de taille mettait vraiment le collier à rude épreuve... Voir même à quelques secondes de se briser, si ça se trouve.
Sans attendre, le lion fonça d'un coup sur la porte pour la percuter.
Encore.
Encore.
Encore.
Dès qu'il serait sorti, il irait aider Faust.
Mais sa forme lion révélait une sorte de colère noire qu'il utilisait pour s'attaquer à la porte.
Plus aucune pitié. Nikolaï rugissait violemment, suivant seulement ses instincts d'animal, ne souhaitant que de ressentir sur ses pattes la douceur du sang chaud, qui coulerait directement du sang des responsables.
- Rrr...ROAAAAR ! Je vous tuerais ! UN PAR UN, CHACUN D'ENTRE VOUS ! Je vous ne laisserais même pas la douce mort vous emporter... Je vous ferais subir chaque atrocité possible jusqu'à ce que vous me suppliez DE VOUS ACHEVER !
Une fois la porte défoncé... Il devait se débarasser de celle qui bloquait Faust. Il commença sans tarder à attaquer cette porte.
L'inévitable se prépara. Les cinq prisonniers se retrouvèrent empalés, malgré eux. Faust gardait son calme. Mais, il ne pouvait pas empêcher de méprendre intérieurement les responsables du jeu macabre. Le pire, ces victimes n'étaient pas n'importe qui. En effet, c'était des personnes ayant beaucoup de notoriété à Horuna. Faust estima heureux que Lola Belle ou le père d'Elspeth ne faisaient pas parti du jeu, même si pour ce dernier, il enviait parfois de taper le politicien. Bref, ils avancèrent vers la nouvelle salle où un gaz s'échappa de nouveau. Une chance que ce gaz n'était pas soporifique. Cependant, le trio devrait passer une dernière épreuve.
Faust entra dans la salle marquée réservée à son nom. La porte se referma. Il était face au fameux "dilemme du prisonnier". La règle était simple : coopérer ou trahir. Le choix fut facile pour le cornérien. Après tout, il connaissait les deux personnes. Avant de mettre son bras, il aimerait connaître quand même l'avis des autres. Seulement, ses compagnons choisirent une voie plus exotique. Ils avaient déclaré la révolution au jeu. Ces cris avaient secoué l'esprit de Faust. Du moins, il eut presque l'effet d'une gifle après un mauvais pas.
Le bouc entendit un coup de sabre ainsi qu'un rugissement. Un rugissement ?! Il suffisait que la porte de l'anthropomorphe céder pour que ce dernier remarqua un lion briller via sa fourrure brûlante. Faust n'avait jamais vu cet animal. Mais, le fait qu'il ait délivré l'étudiant, le bouc pensa que la créature était de leur côté. Marchant lentement hors de son urne de vote, le cornérien constata que Nikolaï était absent.
-Ni... Nikolaï ?
Faust resta paralysé devant ce retournement de situation. Au final, il esquissa un sourire. Certes, le trio était encore dans l'entrepôt. Mais, au fond, le bouc ressentit une lueur d'espoir. Qui sait, ils feraient le tout pour arrêter la mascarade et de ne plus utiliser un millilitre de sang, qu'ils étaient Héros ou innocents.
-Je rejoins votre cause. Tuer des gens pour un jeu ne me ressemble pas. Hors de question que je me fasse baiser par un pantin qui me dit que je me fous des horuniens, alors que je me suis fait des amis. Au fait, merci d'être là. Sans vous, j'aurais obéi aux règles les yeux fermés. Je n'aurais jamais osé de me rebeller seul. A vrai dire, je manque de confiance en soi.
Ainsi rien ne se passait plus comme prévue, l'instabilité des trois héros les avait poussé au craquage nerveux, en effet les trois cobayes de cette horrible épreuve qui ne semblait jamais ce terminée avait finit par se rebeller. Rosstail détruisant le système et ses boutons avant de s'attaquer a la porte qui ne put tenir bien longtemps alors que du côté du professeur, sa forme bestiale avait facilité la destruction de la porte de métal suivi de celle de Faust. Tout partait de travers et leur rébellion leur fit sortir de leur prison d'acier. Néanmoins des lumières rouges suivit d'une alarme résonna dans toute la pièce, la télé affichait de la neige accompagner de son fidèle bruit électronique et ce n'est qu'une minute après qu'une porte dérobée s'ouvrît aux milieux du mur alors que les haut-parleurs répétait inlassablement
Derrière la porte dérobée, un long couloir les attendait, couloir assez étroit cela dit en passant ce qui força le professeur maintenant devenue bête à se coller contre les murs. À force de marcher les trois compères arrivèrent à un escalier d'acier qui descendait, néanmoins à peine avait-ils descendu les premières marches que ces dernières s’aplatirent se transformant en véritable toboggan débouchant sur... Un trou ! Ainsi, les trois héros tombèrent pour se retrouver dans une très grande salle fortement éclairée. Sur le sol, un étrange symbole était peint et face a eux se trouvait une énorme vitre indestructible où ils pouvaient voir la responsable de leurs tourments.
Mes enfants...Pourquoi avez, vous abandonner ce jeux qui m'a prit tant de temps a crée ?! Ce petit jeu ludique n'avait que pour seule fonction de vous apprendre comment fonctionne le monde ! Il devait vous ouvrir les yeux et vous montrer la vérité ! Mais bien sûr vous avez laisser la corruption de vos esprits prendre le dessus ! La simplicité de votre manière de penser ainsi que les notions absurdes qui vous guide... Je savais bien au fond de moi que les Hérétique de votre genre ne pouvait être sauvée, néanmoins, j'ai voulu tenter l’expérience et voilà qu'au final vous détruisez tout... Ce n'est pas grave vous savez... Si vous ne pouvez aider le seigneur de vos prières, vous l'aiderais en temps que sacrifice ! GLOIRE A YOZX !!!
La femme qui leur faisait face avait les yeux bandés, de court cheveux blanc ainsi qu'un long vêtement noir cérémonial, assied sur un trône d'acier sombre elle était accompagnait d'une foule de personnes en tunique noire qui ne cessait de réciter les chants religieux que les trois compères avait entendu plusieurs fois auparavant.La Grande Oracle car tel était le nom qu'on lui donnait appuya sur un simple bouton sur son siège ce qui fit sortir trois cultiste plutôt, l'un était armée d'un katana, le second d'une lance et le troisième de deux dagues, les trois combattant dispérsérent les trois héros, l'homme au sabre affronta Faust, celui a la lance voulut profiter de son allonge pour combattre le Docteur et enfin le manieur de dague s'acherna sur Ross.