Neo-Tellius, un lieu qui entre nous, ne tolère pas franchement la magie. A vrais dire, ses habitants n'en connaissent pas grand chose, à tel point qu'ils ne savaient pas reconnaître quelque chose de paranormal devant eux. Les rues de Begnion, cette cité montagneuse était donc plutôt tranquille, du moins ses habitants fermaient les yeux sur toutes formes de magie obscure pouvant rôder en ses lieux. Certains enfant dans les rues misait quelques babioles en jouant aux célèbre "Shi-Fu-Mi" , les marchands eux, attendait patiemment que quelques passant et clients s'arrête à leurs étalages. Tout ceci représentait en quelque sorte comment cet objet, disposer sur la table d'une vieille marchande, avait traverser les âges, de main en main. On le vend, on le pari, mais pour tout le monde, il n'a pas vraiment de valeur. Un simple collier, ou plutôt une pierre percée pendue au bout d'un fils de cuir. Et pourtant, une aura s'en dégageait, imperceptible pour les mortels ou tout être ne connaissant rien à la magie, mais une aura bien présence.
Les vieille dame, qui vendait divers objet exotique venant de plusieurs îles de l'archipel présentait donc ce collier venant d'Horuna à son étalage, sans en savoir vraiment l'histoire, ni l'âge ni... rien à vrais dire. Juste qu'il n'intéressait personne et qu'elle le vendait pas cher au vue des années qu'elle le transportait avec elle de ville en ville. La pauvre femme était devenue aveugle, aussi par manque d'argent, son étalage, aussi misérable soit-il présentait des prix très alléchant, bien en dessous de la valeur de nombreux de ses accessoires. Elle était à ses vieux jours, et surement qu'elle n'en avait avait plus gout à la vie. Ses lèvres était sèche, comme si ses dernières années avaient été amère dès qu'elle avait commencer à avoir la vue qui baisse. L'obscurité était dans ses yeux, on pouvait associer cela à la vieillesse, et pourtant, dans le collier, une créature se sentait en extrême bonne compagnie avec cette vieille femme, quand bien même elle ne pourrait pas être délivré grâce à cette dernière.
Ainsi, qui donc allait aujourd'hui donner quelques pièces à cette pauvre vieille femme ?
La chasseuse de vampires se baladait au crépuscule flânant dans les rues, elle ne passait pas inaperçu à vrai dire, son look était plutôt atypique mais elle s’en fichait. Elle soupira longuement, son estomac commençait à la tirailler. La jeune femme tourna dans une rue, puis dans une autre au gré de ses pas, elle se retrouva devant quelques étales, celui d’une vieille femme fît comme une résonance en elle.
"Comment ?!" Fit-elle en cherchant d'où provenait cette résonance.
Elle s’approcha de l’étal où se trouvaient diverses babioles assez étranges en saluant la vieille femme d’un informel "Bsoir" Une pierre se détachait du lot, elle était noire charbon mais brillait d’un éclat spécial, une aura, c’est ça ! La pierre avait une aura ! Elle paraissait pourtant simple accrochée à un cordon de cuir, mais elle ne pouvait pas laisser cet objet à la portée de tout le monde, elle pourrait causer des ennuis. Au delà d’être tueuse à gages ou casseuse de primes Erika se chargeait aussi de réguler les objets magiques au près des mortels. Elle décida alors de s’adresser à la vieille femme.
Cette pierre noire... difficile de s'en souvenir pour la vielle femme qui se voyait victime d'un trou de mémoire. D’où viens ce pendentif ? Combien d'année il a ? Elle ne s'en rappelait plus très bien.Les mains ridées et salles de cette pauvre dame se posèrent sur la pierre qu'elle touchât ne serais-ce pour se faire une idée de l'allure de l'article dont sa cliente réclamait le prix. Une pierre, rugueuse, froide, plutôt brute et un pauvre lien sans réel valeur. Quand bien même la femme pouvait voir les couleurs, elle était comme incapable de poser les yeux sur cet objet. Elle se les frottait de son autre main, s'excusant pour sa vue basse qui lui rendait difficile de savoir ce que demandait la chasseuse de vampire.
-Pardonnez moi, mes pauvres yeux ne sont plus ce qu'ils étaient dans ma jeunesse.
Après mure réflexion de la vielle dame, et sachant bien que le spectre de la mort était sans nul doute, dans la rue d'a côté pour lui arrachée la vie, elle tendis la main, le pendentif au creux de celle-ci. Offrant simplement la pierre et la ficelle de cuir qui la portait à la chasseuse de prime dont elle ne pouvait voir le visage ni l'apparence. Elle agissait ainsi, sans jugement porté envers la demoiselle dont le visage ne vieillissait pas.
-Tenez, si cela est bien ce que vous désirez... je ne vous en demanderait rien.... ça fait plusieurs années que je le possède sans l'avoir vendus, et m'a fois... ce n'est guère un article des plus travaillé... si autre chose vous intéresse... n'hésiter pas à me le dire. C'est un plaisir de faire affaire avec vous...
Polie, courtoise, simplement innocente mais malgré tout, au visage triste. Elle déposait la pierre dans le creux de la main de Erika. Une lueur sinistre, à cet instant traversât le pendentif, sans que la vieille femme, ne puisse le remarquer. Une faible petite décharge énergétique. De drôle de sensations en une simple fraction de secondes, comme des plumes vous caresses, qu'un chat se frotte à vos jambes et que les ultras sons de chauves-souris vous perçaient au point d'en faire bourdonner vos oreilles. Une simple sensation que la vieille femme, n'avait pas eu l'occasion de ressentir. Toutes ces sensations s’arrêtèrent là, quand les derniers rayons du soleil se couchant au crépuscule se posèrent sur la pierre tiré hors de l'obscurité de ce curieux petit étalage. Mais pour combien de temps le soleil sera là pour poser ses traits de lumière sur cette pierre dégagent une aura qui avait l'air, de plus en plus néfaste ?
La chasseuse de primes n’était pas insensible au sort de la vieille femme, elle était peut être à demie vampire, tueuse à gages et avait du sang sur les mains, elle n’avait pas perdu son humanité et sa sensibilité. Le sort de la grand-mère la touchait, certes elle était touchée par son geste de lui offrir la pierre mais elle ne pouvait pas se résoudre à la laisser comme ça. Elle prit la pierre qu’elle mit dans une poche interne de son manteau, pris la main de la vieille femme dans a sienne et y déposa une bourse de 300 pièces.
Merci pour cette pierre. Gardez la monnaie ! Vous en avez plus besoin de moi.
Sa voix était plus chaleureuse et douce qu’à l’accoutumé. Ca ne lui arrivait que rarement mais une des valeurs fondamentales qu’elle s’imposait était de défendre les plus démunis.
Elle prit de quoi manger au restaurant asiatique au détour d’une rue et rentra chez elle pour manger tranquillement dans son penthouse au cœur de la ville. Elle mangea tranquillement avant de poser la pierre sur la table et e l’examiner longuement à la loupe.
Alors ? Qui es tu ? Un démon enfermé ? Une sorcière ? Je t’écoute mais reste tranquille.
Dans cet appartement, ou plutôt ce logement tout à fait acceptable, s'élevait l'odeur de la délicieuse gastronomie asiatique. Par les fenêtres, on pouvait voir le soleil se couché, le ciel prenant des teintes rosées, orangées puis finalement violacée avant de laisser petit à petit place à la noirceur de l'obscurité livrant la lune s'élevant dans le ciel à un magnifique spectacle qu'est son rayonnement dans les cieux. Et pourtant la ville este agitée, c'est dans la pénombre que sont accomplis les méfaits. Donner une telle somme à cette vieille dame était-il réellement nécessaire?
Tu l'a condamnée, cette pauvre dame, faible mais maintenant avec un peu d'or sur elle, sera surement la cible d'une poignée d emalfrat se cachant dans l'ombre et ayant assisté à ta marque de gentille. Triste sort qui l'attend....
Un silence, le bruit du pincement des baguettes c'étaient arrêté. Une voix, comme sortie du néant, venait de se faire entendre, c'était comme un murmure. Une voix très calme, quelque peu lourde comme si l'entité qui parle sortait d'un long et profond sommeil. Il était évident que dans la pierre, quelque chose capable de pensée se trouver. Mais ou se trouvait la limite de l'étendue de ses capacités ? Néanmoins, pour en revenir au sujet de la vieille femme, si ce que l'entité supposait était vrais, il était surement déjà trop tard. Une loupe braquée sur une pierre, la chasseuse de créature démoniaque savait que l'objet n'était pas "normal". Tout comme l'entité s'y trouvant, avait deviné que celle ayant acheté son réceptacle était "anormale". Qui donc se serait intéressé à un pendentif caché par les ténèbres et l'obscurité, ignoré par la majorité du commun des mortels. Ce pendentif, ça faisait des années qu'il était au étalage, sans que personne ne pose les yeux dessus. Etre ainsi observé avait donc quelque chose d'assez ironique. Mais ce n'était guère une plaisanterie des plus chaleureuse et accueillante qui allait s'abattre sur la chasseuse de démon. Le froid s'installait doucement et lentement dans la pièce... mais d'un côté, cela avait un côté rafraîchissant en cette rude saison d'été.
Ceci, n'est point une question à laquelle je peux répondre. Celle qui mériterais d'être posée serait plutôt... qui es TU ?
Ombres noires, formée par la lumière d'une lampe éclairant la pièce. Les ombres dansent, elle s'agite, et dans la plus cruelle des ironie, l'ombre de la dénommée Nightblade, danse aussi, elle s’agrandit, se déforme, une masse noire qui s'étendue sur le sol et se glisse sur le canapé tout en se détachant des pieds de la chasseuse de vampire. Ou plutôt, cette ombre ci n'était point celle de la jeune femme, bien au contraire, il s'agissait rien de plus de l'avatar de son interlocutrice. Une créature monochrome prenait silencieusement forme dans le dos de la femme aux cheveux argentée. Des plumes, des crocs, des grippes et des yeux noirs comme l’abîme. Un immense sourire carnassier se trouvait sur le visage que c'était donnée l'obscurité, alors qu'elle tendais l'oreille, attendant les réponses de celle qui inconsciemment, par son touché, l'avait libéré mais surtout, frémissant à l'idée de voir son visage quand celle-ci sera enfin retournée. Les mains sur le haut du dossier du canapé, tout comme ses pieds griffus se trouvait a ce même emplacement. La créature se tenait accroupie, tel une gargouille sur ce canapé fort confortable, gardant parfaitement et sereinement son équilibre tout en humant légèrement l'air de la pièce. L'atmosphère était des plus étrange pour la créature qui ne reconnaissait guère le monde qu'elle avait quitter et qu'elle n'avait pas eu le temps de découvrir jadis.
Je doûte fort qu'observer cette pierre, puisse te permettre de "voir" ce que je suis.... Ksssksss... du moins... il s'agit là d'une façon de parlée.... derrière toi... il y a "rien" à voir...
La chasseuse de démons arqua un sourcil, elle avait affronté bien des monstres, démons et vampires en tout genre elle posa ses pieds chaussés de chaussures semblables à des rangers mais avec des talons hauts de manière très lourde ! Rien ne la forçait à coopérer avec cette "chose" mais elle le fi quand même, elle voulait en savoir plus.
Je suis Nightblade, tueuse à gages, chasseuse de primes ainsi que chasseuse de vampires et ici tu es chez moi et vu ton aura la somme que j'ai donné à la vieille est celle que j'aurais déboursé dans un magasin d'objets magiques. Maintenant, si elle ne vient pas me voir pour m'embaucher pour l'escorter ce n'est pas mon problème j'ai d'autres chats à fouetter.
Erika se retourna pour contempler ce qu'elle avait derrière elle, d'un geste vif qui fit voler ses cheveux argentés.
Tu es donc une ombre, est ce que je peux savoir comment est ce que tu t'es retrouvée dans cette babiole ?
Un sourire amusé se dessine sur le visage de la créature lorsque la chasseuse de vampire se justifie en disant qu'elle avait "d'autres chats à fouetter" Pour Obscurité, il était évident pour elle que ce mot était tout trouvé, pour la désigner, ce qui fit qu'elle ne put laisser échapper un rire tout en restant immobile dans sa posture.
Et plus qu'une traqueuse de démon, humouriste à ce que je vois ! Kss...Kss.... Mais il me semble donc évident que pour couronnée ce joli portrait, vous êtes, bien plus, qu'une simple humaine~ Néanmoins, Nightblade est un joli nom.... l'évocation de la nuit rappelle la froideur de cette dernière, tout comme votre visage reste froid et impassible à ma vue.
Son sourire était constant, comme si elle se jouait de la chasseuse ou soit, qu'elle restait seulement impassible face à l'aptitude de cette dernière. Balayant la pièce qu'elle jugeait rapidement comme étant trop moderne, l'entité commençait à assimilé le fait qu'elle devait surement se retrouver plusieurs années après sa créations, voir plusieurs siècles. Puis son regard ténébreux se posait de nouveau sur la chasseuse de démon qui, surement, ne devait pas être ravie de sa présence.
Ho.... ne me regardée pas avec ses yeux là... vous ne souffrirez de cette rencontre que si mes simples paroles vous déplaise. Je ne veux après tout écorché un si joli visage, surtout si il s'agit de celui de la personne m'ayant inconsciemment libéré ? Mais... ne soyez pas si cruelle avec ce pauvre bijou, à l'époque il fallait se contenté du peu que l'on avait après tout. N'est elle pas magnifique ? Si noire, si froide, si brute et pourtant si parfaite... la pierre je veux dire.... kssksss
Une ombre, en voilà une drôle d'appelation, mais pourtant, c'était si poétique, l'ombre sournoise, l'ombre silencieuse, celle qui garde les secrèts dans le nom. Elle aimait bien le point de vus de la traqueuse de démon. Son point de vus était, intéressant... Et face à ce compliment, l'entité lâchât se qui se rapprochait plus ou moins à un ronronnement de félin. Les poils de se fourrure se redressait alors qu'elle frissonnant, réagissant comme un animal qui se ferrait caresser dans le bon sens du poils.
Cette "babiole" comme vous l'appelez aussi méchament, est le petit nid douillet que mon créateur à trouver. Il faut croire qu'il n'avait guère envie que je croise le regard d’autrui. Mais aujourd'hui... à en jugée par votre "chez vous" je ne serais guère étonnée qu'il soit dorénavant dix pieds sous terre. Un mortel, même si il est un peu magicien, reste un mortel. Tout comme l'était sa fille. Alors traqueuse.... que vas tu faire, toi qui à acheté pour pas grand chose ce qui était mon petit cocon de tranquillité ? Je pourrais me montrée frustrée que tu m's réveillée après tout... mais le fait est que... je pense.... que tu n'es point une simple humaine kssksss....
Erika se leva se sa chaise, prit une jolie carafe en cristal ainsi qu'un verre et se servit un verre de Rhum ambré c'était sa petite habitude bien que ce soit un très mauvaise habitude. Elle s'appuya contre le comptoir de sa cuisine, bu une gorgée et questionna l'ombre
"Je présume que je ne te sers rien à boire ? Alors dit moi, que fais tu sur terre ? Quel est ton but ? Je suppose que ce n'est pas de tuer, tu as eu de nombreuses occasions de m'oter la vie mais tu ne l'as pas fait. Et que fais tu enfermée dans cette pierre ? Je suppose que ton créateur ne t'y a pas enfermé pour rien."
La demie-vampire enleva ses chaussures, jetta son manteau sur une chaise et attacha ses cheveux argentés en chignon négligé "Tu permet ? Je me met à l'aise j'ai eu une dure journée. Tu t'intéresse a ce que je suis ? Et bien je suis un demi-vampire, il y a des avantages à ça comme le fait de ne pas vieillir mais ça a ses inconvéniants comme le fait q'être sensible au soleil. Et quand a ce que je vais faire de toi, cala dépendra de comment tu agis avec moi"
Le sourire de l'obscurité rester inchangé alors qu'elle écoutait les paroles de la traqueuse de vampires et de démons. Ses questionnements était si futile et fugace. Questionner la créature sur ses origines était comme questionner un pauvre nourrisson venant tout juste de naître.
Pourquoi tu alors qu'il est possible d'avoir une discussion fort amusante avec une mortelle... ou plutôt... semie-mortel hihi...
Observant de ses yeux mystérieux et envoûtant, l'entité des ombres regardait la traqueuse se mettre à l'aise.
Ho... mais je n'ai point pour bute de tuer pour le plaisir, observer le malheur des autres me suffit emplement pour me réjouir. Pourquoi couper terme au plaisir alors qu'on peu tout simplement regarder les vers se tortiller dans la mélasse. Non..... je n'ai pas de but contrairement à ce que tu crois. Je suis comme un chat errant, la seule différence est que je parle et que j'ai des plumes pour me tenir chaud... Kssksskss... Je suis un simple vestige du passé, un vestige qui attend une opportunité d'accomplir la seule et unique tâche que j'ai à faire. Mais je pense également à ce que je ferais après... une fois cette tâche accomplie, j'aimerais apporter mon soutien à ce que je considérerais comme une semblable.
Tel un chat se déplaçant à pas feutrer, l'entité ténébreuse, se déplaçât en silence dans la salle, observant les babioles qui traînait. Et se les mains dans le dos, en se permettant même de tourner d'ailleurs se dernier à la traqueuse. L'obscurité agissait sans vraiment se soucier de celle à qui elle s'adressait. Mais, le sourire de la créature s’effaçât doucement pour laisser place à ce qui avait vaguement l'air à de léger menace, ou plutôt des recommandation.
Mais... tu aurais bien tord de me considérer comme un chat qu'on adopte dans la rue ou qu'on acheté à un refuge. Tu ne feras rien de moi, moi seule déciderait ce que je compte faire de moi car à mes yeux, nous nous sommes pas vraiment assez proche pour que je te vois comme une semblable. Je ne connais rien de ton monde, ce monde nouveau et moderne et je doute que tu connaisse réellement le mien. Ainsi, si j'agit avec la plus grande des indifférence avec toi, en fera tu de même et me laissera tu ainsi maîtresse de mes propres décision comme je le souhaite ? Enfin de compte, ceci n'est pas vraiment une question, j'imagine que tu te doute bien que ceci, est ce que je compte faire. A moins que ce qui reste de toi de mortel fait que tu ne t'attache trop à l'argent que tu as sorti de ta poche pour acheter ce pendentif insignifiant.
Le regard de la créature à la fois animal, difforme et obscure se posait sur la traqueuse alors que la main griffu de cette créature glissait sur la paume duveteuse de celle-ci à travers les divers meubles de l'appartement de la demoiselle.