Faust arriva devant une maison à l'apparence sobre. Du moins, à part quelques détails, la demeure ressemblait à celles de ses voisines. La boîte à lettres affichait "M. Voronin" alias, le scientifique que le bouc l'avait croisé sous la pluie avec Grey et Roy. Il était venu chez lui pour une seule chose : ses recherches. En effet, Faust avait déjà trouvé quelques livres pour alimenter sa rédaction. Cependant, il n'était pas contre pour élargir sa bibliographie. C'était en trouvant le papier contenant l'adresse de Nikolaï Voronin que le cornérien se rappela qu'il avait la possibilité de faire un saut chez lui pour consulter les recherches de ce dernier et qui sait, à les emprunter. L'anthropomorphe avait essayé de trouver ses recherches ailleurs mais, aucun moyen de les avoir. Faust se demanda si la personne n'était pas du genre à publier ses recherches à n'importe qui ou que le professeur était tellement connu que les étudiants et autres chercheurs s'arrachèrent pour emprunter les textes. Sinon, peut-être que ses recherches avaient crée tellement de controverses qu'ils furent retirés des bibliothèques rapidement, d'où le nombre très limité de textes sur lui.
Faust traînait devant l'entrée. Cependant, il ressentit un malaise. Le bouc se souvint de la première fois qu'il l'avait rencontré. Son apparence était plutôt excentrique et mystérieuse à la fois que même le guerrier roux se méfia la première fois. A vrai dire, son apparence était le cliché typique d'un savant fou obsédé par ses recherches, quitte à briser les codes éthiques. D'ailleurs, le cornérien ignorait son sujet. Au final, Faust retira toute idée en tête. Celui-ci se disait que c'était sans doute le contact humain qu'il lui faisait peur. A moins que le bouc connaissait la personne, Faust était souvent nerveux quand il devrait acceuillir des personnes ou quand il allait chez quelqu'un d'autre.
Le cornérien respira un bon coup avant de frapper doucement deux fois la porte. Puis, il attendait sagement à ce que quelqu'un ouvrit la porte. Cependant, le bouc craignait de ne pas avoir frappé la porte assez forte pour que le professeur l'entendre.
Nikolaï n'avait beau avoir aucune émotion, il ne comprenait pas vraiment ce qui clochait dans ses expériences. Il était pourtant toujours attentif à ce qu'il faisait, mais ces plantes qu'on lui avait demandé d'étudier étaient assez étranges. Il était assis sur une chaise, en face d'une table avec tout ses travaux dessus, et y était depuis... sûrement très tôt, il avait vu le soleil se lever.
- Allez, arrête de te plaindre, Niki', ça aurait pu être pire !
Et pour rajouter une couche, il avait maintenant quelqu'un sur son dos en permanence. Un monstre nommé Rosalia, qui l'avait forcé dans ses petits « plans » tout aussi louches que les affaires du scientifique.
La bonne nouvelle, c'est qu'il avait eu au moins la... « gentillesse » de se cacher sous une forme plus humaine.
Pour ne pas griller ses plans.
Évidemment.
Il était juste en face de lui, se réjouissant sûrement de voir son nouveau « partenaire » souffrir devant des recherches qu'il avait volontairement ralenti. Mais il cachait son sourire, planquant son visage derrière un livre.
Le truc en 5 minutes pour avoir une meilleur image de la personne, désoléééé:
Ce dernier avait même décidé de vivre chez lui, et il avait réellement tout ruiné, même la décoration anciennement sobre de la maison qui était dorénavant couvertes de fleurs colorées en tout genre, mais surtout de roses. Surtout des roses rouges.
Heureusement, il n'avait prévu d'inviter perso- Toc, Toc.
… Il avait parlé trop vite. Quelqu'un avait, comme par hasard, décidé de venir pile aujourd'hui.
La journée allait être longue.
- Rosalia, va ouvrir.
Nikolaï n'avait pas de temps à perdre, il était déjà en retard à cause de ce « colocataire ». Le monstre ria devant l'ordre qu'on osait lui donner, mais il se sentait assez généreux pour accepter la requête du scientifique fatigué.
L'homme désinvolte marcha tranquillement vers la porte, curieux de voir qui pouvait bien venir dans ce genre d'endroit, surtout pour quelqu'un comme Nikolaï.
Sa surprise était assez drôle à voir sur son visage en voyant qui était là.
Un bouc, mais qui avait des caractéristiques humaines niveau physique. Il n'avait pas vu ça, avant.
- Euh, Niki ? T'attendais la visite d'un bouc ?
Le nouveau surnom trouvé par le « dragon » déplaisait fortement au concerné. Mais bon. Il se leva, n'ayant pas réellement le choix.
- Laisse-le entrer, c'est sûrement pour mes travaux.
Encore une interruption dans son boulot. C'était sûrement l'étudient en sciences, Faust. Il allait devoir faire une pause sur ses recherches pour l’accueillir, par contre.
Quand à Rosalia, il donna une petite tape dans le dos de Faust pour le pousser à rentrer, et permettre de fermer la porte derrière lui avant de retourner à sa place, devant son livre.
Nikolaï, lui, s'approcha et tendit sa main à Faust pour lui dire bonjour. Il espérait que les choses n'allait pas durer trop longtemps, avec sa fatigue visible, et son colocataire agaçant.
- Je ne m'attendais pas à votre visite. Excusez le manque de rangement, j'ai... laissé mon colocataire un peu trop libre. Il s'appelle Rosalia, d'ailleurs.
Le concerné se mit à rire, avant de prendre la parole d'une voix mélodieuse... et provocante. Il savait bien qu'il avait le feu vert, vu que Nikolaï n'osait pas non plus trop s'opposer à lui.
- Heureux de te rencontrer, mon chou. Oublie cette histoire de rangement, c'est juste que Niki ne reconnaît pas la beauté de la na-ture ~
- ... Bref, je suppose que vous êtes là pour consulter mes recherches ? Donnez-moi une minute, je vais ouvrir la salle.
Sur ces mots, il laissa Faust avec Rosalia, parti pour aller ouvrir son bureau. Quand à ce dernier, il continuait à jeter des coups d’œil à Faust, sans pour autant trop lui parler.
Il n'avait pas non plus des milliers de choses à dire, et cela ne risquait pas d'être au goût du scientifique.
En regardant qui ouvrait la porte, Faust tomba sur une personne qui ne semblait pas être Nikolaï. En effet, sa couleur dominante était le rose et ne portait pas de masque. Quand le scientifique l'ordonna de le laisser entrer, l'inconnu fit entrer l'invité dans la demeure avec bienveillance. "Niki'", c'était un surnom plutôt mignon. Mais, vu le contexte, il ne valait pas mieux que Faust l'appelait comme ça. D'ailleurs, Nikolaï s'approcha du bouc pour lui accueillir, quelques secondes plus tard. La visite semblait lui gêner. Du moins, Faust avait remarqué ses cernes que le chimiste n'avait pas à sa première rencontre. De plus, il s'excusa pour le bazar à la maison.
-D'accord. Désolé... J'aurais dû passer un coup de fil ou envoyer un mail avant de venir.
Le cornérien commença à se dire si il devrait faire demi-tour, afin de le laisser dans ses préoccupations. Néanmoins, Rosalia prit l'invitation comme une partie de plaisir. Faust se mit à sourire nerveusement quand l'assistant tentait de justifier à l'anthropomorphe l'état de la maison. Certes, ce n'était pas son problème. Mais, ce qui lui gêna le plus c'est qu'il aborda comme si il ne connaissait déjà depuis quelques jours, au point de l'appeler "mon chou".
Faust restait silencieux tandis que Rosalia l'inspectait dans tous les recoins environ. Et encore qu'il n'était pas sur le point de le toucher. A vrai dire, le colocataire du scientifique possèdait le caractère opposé à ce dernier. En effet, si Nikolaï se montrait plutôt froid, son assistant était au contraire plutôt sociable. Parfois, il avait comme la tête dans les nuages.
-Donc, tu es Rosalia ? Je m'appelle Faust. Je suis étudiant en Sciences à la fac d'Horuna. Je suis venu en effet pour les travaux. Se présenta l'étudiant, histoire de rompre la glace.
Le bouc semblait assez... mal à l'aise avec la situation, et c'était compréhensible, vu la tête que tirait Nikolaï, ainsi que la présence même du colocataire « indésirable » était une souffrance pour n’importe qui. Il s'était même excusé de sa venue sans prévenir.
Le scientifique ne lui avait même pas répondu, car le mal était fait. Et de toute manière, il lui avait aussi proposé de venir, c'était aussi de sa faute.
De toute façon, il n'était là que pour des dossiers : Il n'allait pas rester trop longtemps, sûrement. Surtout pour une simple histoire de recherches.
Quand à Rosalia, il prenait plaisir à observer les émotions qui se montraient sur le visage du bouc. Ce petit sourire nerveux quand il l’appela « mon chou » en était presque hilarant. D'ailleurs, il décida même de tenter la conversation pour rendre la situation bien moins étrange.
-Donc, tu es Rosalia ? Je m'appelle Faust. Je suis étudiant en Sciences à la fac d'Horuna. Je suis venu en effet pour les travaux.
Rosalia ria un peu. Il savait très bien que la seule raison pour une âme de venir dans cet endroit régulièrement théâtres de sombres meurtres était pour son travail.
- C'est ça, Fausty ! Tu as devant toi le seul et l'unique ROSALIA ! T'es quand même un p'tit chanceux, mon chéri. Niki ne montre JA-MAIS ses travaux aussi librement aux gens ! Profite bien de l'occasion, mon chou, car tu n'en verras pas tout les jours, des comme ça...
Sur ces mots, l'homme s'approcha d'une fenêtre ouverte, calmement. Il sortit sa main dehors, attendant calmement.
- … Il faut toujours profiter des occasions que nous présente la vie, pas vrai, mon chou ? Après tout...
Un papillon qui passait près se déposa sur la paume de sa main. Doucement, Rosalia se tourna avec un léger sourire sur son visage, pour être sûr que Faust puisse voir l'insecte.
Mais ce sourire était terriblement faux pour n'importe quel personne doté de bon sens.
Et il le prouva en fermant sa main, écrasant violemment l'insecte avec quelques petits bruits de craquement.
Le sourire qu'il avait était devenu bien plus horrible, et bien plus grand.
- … On ne saura jamais quand notre petite vie s'éteindra comme celle de cette pauvre créature ! Kyahahahahahaaaaaa !
Le petit rire qu'il avait tout à l'heure n'était rien en comparaison de ce rire aussi étrange, et ô combien aussi horrible que son action.
Mais Rosalia se tut aussi rapidement, en entendant des bruits de pas s'approcher.
Nikolaï était enfin de retour, mais ce dernier n'avait pas hésité à le regarder plusieurs secondes, suspect de son comportement... dérangé.
- ...Faust, suivez-moi. J'ai ouvert la salle.
Le scientifique retourna immédiatement vers la salle concerné, laissant Rosalia à ses sombres pensées. Une fois devant, il poussa la porte de la salle ouverte, laissant accès sur une sorte de simple et petite bibliothèque remplie de dossiers plus ou moins épais, tous classés avec un bureau pas loin. La salle était vraiment sobre comparé au reste de la maison, heureusement qu'il laissait la salle fermée en permanence.
- Je vous laisse regarder ce qu'il vous plaît dans mes recherches, n'hésitez pas à demander quoi que ce soit en lien si vous êtes confus sur quelque chose.
Et sur une voix un peu plus basse, sûrement pour éviter que Rosalia s'amuse à espionner la conversation, il mit en garde le bouc :
- Et évitez Rosalia. Il me pose assez de problèmes, qui sait quel coup tordu il prépare encore.
Nikolaï soupira. Non pas pour exprimer une quelconque émotion, mais plus pour souffler de la tension que lui donnait Rosalia avec ses sales tours.
-Dans ce cas, passe le message que je suis honoré d'être l'un des privilégiés.
D'accord, Rosalia était plutôt excentrique dans son comportement. Mais, cela ne pourrait pas être pire que ça... ou presque. En effet, Faust assista à l’exécution d'un papillon qui venait de se faire écraser par l'assistant lui-même. Il prenait d'ailleurs un grand plaisir à vouloir le tuer. Le bouc gardait son sang-froid. Si Gonta l'avait accompagné, cela aurait tourné au carnage. D'un côté, cela ne lui faisait pas de mal de rappeler qu'il vaut mieux saisir les portes de la vie qui s'ouvrent, tant qu'elle ne sont pas encore renfermées. Le cornérien se souvint comment il en est arrivé là. Il s'était débrouillé seul pour avoir son logement et ses études. Pour cela, Faust avait saisi quelques opportunités qui lui présentait, notamment les gnomes qui envahissaient la maison. Ces derniers avaient permis de financer sa maison ainsi que son inscription à l'université. Un autre souvenir plutôt mauvais qui lui venait en tête était celle de la Forteresse de Dreamland. Ses alliés furent tellement focus à leurs adversaires qu'ils avaient oublié le prisme à détruire. Seulement, Faust ne pouvait rien faire à cause de sa faible force.
Faust sortit de ses pensées quand Nikolaï l'invita à entrer dans une salle plutôt difficile d'accès. La bibliothèque était petite. Cependant, elle ne semblait pas manquer de ressources. Les nombreux dossiers présents dans la pièce créa une admiration de la part de l'étudiant qui comptait avoir la même pièce, quand il sera chercheur connu.
Vu l'état du scientifique, le bouc essaierait d'éviter de lui appeler si possible. Après tout, il était là pour chercher des pistes à ses futures recherches. Cependant, Nikolaï mettait en garde l'étudiant à propos de Rosalia. Faust se contenta de hocher lentement la tête.
Le bouc n'aimerait pas être à la place du chimiste. Supporter une personne extraverti devrait être une sacrée épreuve pour une personne introvertie. Bizarrement, l'anthromorphe s'entendait très bien avec Rosstail. C'était peut-être le fait que son colocataire ne soit pas aussi hystérique pour que le cornérien pouvait vivre avec le guerrier.
Faust inspecta la bibliothèque en largeur, histoire de trier de ce qu'il avait besoin ou non en infos. Dans tous les cas, la séance de consultation risquerait d'être longue, surtout avec un assistant étrange à ses côtés. Si jamais il préparerait un "coup tordu", comme dirait Nikolaï, le bouc savait se défendre.
De toutes les réactions auxquels s'attendait Rosalia, il ne s'attendait pas à tomber sur quelqu'un qui arriverait à garder son sang-froid aussi facilement.
Ce bouc n'était pas un mur vide d'émotion comme Nikolaï, mais son calme malgré sa petite scène « menaçante » était à saluer.
D'ailleurs, une question germait dans son esprit plus qu'étrange :
Quels étaient les limites de son sang-froid ?
Il devrait essayer d'y répondre, tout comme Nikolaï essayait de répondre à ses propres questions par la souffrance psychologie et physique, ainsi que la mort.
… En fait, il essayait lui aussi d'y répondre de cette même manière.
Sauf qu'avec le scientifique dans le coin, et surtout le fait qu'il était étudient dans le même établissement, la tâche risquait d'être dur.
Mais pas impossible.
Alors que le bouc suivait Nikolaï, le sourire de Rosalia s'élargissait, un plan se créait dans sa tête pour atteindre son objectif.
Les choses allaient être drôle.
Quand au scientifique, il observait l'étudiant s'amuser avec ses documents et recherches. Il avait dit qu'il avait presque toutes ses recherches ici.
Mais quelques unes d'entre elles, les plus confidentiels et les moins "morales" se trouvaient dans son sous-sol. Il ne valait mieux pas que Faust tombe là-dessus, ou il allait devoir trouver de quoi se justifier.
De toute façon, tant qu'il observait les moindres mouvements de l'étudiant, il n'avait pas trop de soucis à se faire.
Du moins, jusqu'à ce qu'un étrange bruit se fasse entendre dans le-dit sous-sol.
- Hm ? Je reviens. Ce n'est pas normal, ça.
Il n'avait pas justement tué et jeté sa dernière victime ? D'ailleurs, il ne lui semblait pas que Rosalia allait chercher des gens pour ses propres raisons. Autant vérifier et éviter les mauvaises surprises.
Dans tout les cas, il s'en allait de la salle, allant vers la pièce bruyante.
Et peu de temps après, la porte de la bibliothèque bougeait, avec Rosalia qui était caché juste derrière, et maintenant seul avec le bouc. Il ferma la porte d'un moyen radical : Avec sa force surhumaine (surtout qu'il n'était pas humain à la base), il arracha les poignées d'un simple coup de main, laissant résonner sur le sol un lourd bruit de métal avant de fermer la porte.
- Bah alors, mon p'tit Fausty, on part en plein milieu d'une conversation ? C'est pas très sympathique ou respectueux, tout ça.
L'homme extraverti avait prit une voix exagérément triste. Il se fichait totalement du bouc avec sa comédie, en jouant la Drama Queen. Il s'approcha lentement du bureau de Nikolaï, avec un visage « abattu ».
- Franchement, ça me déçoit beaucoup, pour un invité et un étudiant. Je veux dire, tu n'as même pas réagi à mon spectacle de tout à l'heure, même pas un applaudissement !
Une fois derrière le bureau du scientifique, il tomba comme une demoiselle en détresse : Mais aucun bruit de chute ou de collision ne s'était fait entendre.
La seule chose qu'on entendait, c'était un rire bien discret mais bien associé à Rosalia.
Et peu de temps après, l'homme était sorti de derrière le bureau.. Mais sous sa VRAIE forme. Pas plus grand que Nikolaï, mais toujours aussi peu rassurante.
Spoiler:
Et il s'était presque jeté avec une vitesse phénoménale vers Faust, s'arrêtant seulement quand son visage était à quelques centimètres du bouc. Autant dire que Rosalia semblait à la fois excité d'avoir un nouveau jouet, mais aussi énervé de son manque de réaction. Cela s'entendait même dans sa voix.
- Alors, mon p'tit Fausty, t'essaie de jouer au jeu du "Garder son sang-froid le plus longtemps possible" face à moi ? Désolé de couper court à tout cela, mon mignon, mais je vais devoir t'envoyer... sur les roses ! HAHAHAHAHAAAAAAAAAH !
Le dragon recula d'un battement d'ailes, atterrissant cette fois sur le bureau.
- Mais comme je suis fondamentalement gentil, je te laisse le premier coup, mon chéri... Ou la négociation, si tu ne te sens pas capable de défier un dragon ancien ! HAHAHAHAH !
Mais rapidement, quelqu'un toqua à la porte. Nikolaï était déjà de retour, mais le rire de Rosalia lui avait vite fait comprendre qu'il l'avait piégé.
- Rosalia. Ouvre cette porte. J'ignore ce qui se passe ou ce que tu essaies d'accomplir, mais si tu oses t'attaquer à qui ou quoi que ce soit, si je dois passer à l'offensive, je le ferais.
Le scientifique toquait encore et encore... Avant de commencer à taper du poing, et d'hausser la voix pour exprimer son manque de patience face à la situation qui semblait dangereuse.
- ROSALIA. LA PORTE. Le dragon ria.
- Ah, là là. Mon Fausty, je crois que Niki sera pas de bonne humeur pour nous laisser nous battre jusqu'à la fin... Sauf si tu es une proie que je surestime ! Alors, dépêche-toi avant que je raccourcisse drastiquement notre interaction, mon chou ! ~
Rosalia siffla, rappelant le bruit d'un serpent sur ses gardes, montrant qu'il allait sûrement passer à l'attaque malgré les avertissements répétés du scientifique.
Faust fouilla attentivement les archives sous l'oeil de Nikolaï. En effet, ce dernier ne semblait pas vouloir à ce que l'étudiant tomba sur quelque chose de compromettant. Pour l'instant, le bouc ne remarquait rien d'anormal à part quelques incompréhensions sur certains termes techniques. Cependant, un bruit poussa au scientifique de devoir laisser le bouc seul pour un moment. Tant mieux pour ce dernier dans la mesure où l'étudiant cherchait un peu d'intimité. Enfin, presque puisque Rosalia épiait la scène. D'ailleurs, ce dernier profita de l'absence du professeur pour fermer la porte avec grand fracas, interrompant Faust dans ses recherches. De plus, il cassa volontairement la poignée, afin que l'anthropomorphe ne puisse plus sortir. C'était bête de sa part puisque Rosalia était enfermé avec lui, sauf si l'homme excentrique connaissait une autre issue.
Voilà le genre de personne que Faust ne supportait pas : les gens qui cherchaient à avoir leur attention. Le bouc resta de marbre en observant Rosalia s'affaler sur le bureau de manière excessive.
Cependant, le bouc fut réactif quand une créature avec une apparence peu amicale sortit du bureau. En réalité, il s'agissait de la même personne sous une autre forme. Faust était tendu qu'il dégagea légèrement quelques étincelles au niveau de ses poings serrées. Le dragon floral provoqua celui-ci en duel. Le cornérien ne voyait aucun intérêt à se battre. Seulement, il l'accepta de force puisque c'était soit ça, soit être dans les choux, à moins que Nikolaï intervienne. Si c'était le cas, il devrait trouver un moyen pour rejoindre le scientifique. D'ailleurs, celui-ci n'appréciait pas l'attitude de son assistant. Mais, ce dernier s'en fichait. Ceci et le papillon, Faust compris pourquoi Nikolaï le mettait en garde.
-C'est gentil de ta part. Cependant, si tu crois que je suis qu'un simple horunien, tu te trompes ! Répondit Faust d'une voix monotone.
A vrai dire, le bouc n'avait pas le caractère du héros dynamique et qui motive les gens par ses discours énergétiques. Il invoqua une brume épaisse à glacer le sang aux alentours de son adversaire. Tant que ce dernier était aveuglé par la brume, l'étudiant profita pour foncer à l'entrée afin de se connecter à l'esprit de Nikolaï. Certes, le cornérien n'était pas directement en face du chercheur. Cependant, c'était la meilleure configuration qu'il puisse trouver. La communication par télépathie de Faust fonctionnait de la même manière que le wifi. Plus il était proche de quelqu'un, plus le message passait mieux. Mais, plus il était éloigné de quelqu'un, plus le message aurait des chances d'être "brouillé".
-Nikolaï ?! Y aurait-il une autre issue à part cette porte ? Au passage, pardonnez-moi d'avance si la bibliothèque risquerait d'être un sacré bazar.
Si Parfait : Rosalia prend froid et se retrouve avec le museau et les pattes gelés qu'il faudrait un post pour se libérer. Si Bien : Rosalia prend froid Si Raté : La glace n'est pas assez froide pour frigorifier Rosalia Si Euh... : Je te laisse profiter pour faire une attaque gratuite, sans lancer le dé Action
Au plus grand bonheur de Rosalia, les choses commençaient enfin à devenir intéressantes pour le dragon !
Le bouc avait ENFIN réagi à ses menaces, et le combat allait pouvoir commencer sans aucune interruption.
Si on oublie les attaques incessantes de Nikolaï sur la porte.
Mais qu'importe ! Avec un peu de chance, le sang de son ennemi sera déjà sur le sol avant même que le scientifique puisse entrer.
Le combat ne semblait pas au goût de Faust, mais avait-il un choix ?
Avec Rosalia, cela ne risquait pas. Il était trop excité à l'idée de tuer quelqu'un de nouveau. Cela le rendait un peu nostalgique de l'époque ou il était très puissant, et l'idée de retrouver ce pouvoir ne le rendait qu'encore plus énergétique et dangereux.
-C'est gentil de ta part. Cependant, si tu crois que je suis qu'un simple horunien, tu te trompes !
- Parce que tu crois que je ne l'avais pas compris ? HAHAHA ! T'es trop mignon, mon chéri ! Avec un peu de chance, si tu me distrais bien, je te donnerais une mort avec moins de souffrances ~
Le dragon ria. Il ria tellement qu'il n'avait pas remarqué la brume qui commença à le geler... Et qui le transforma un peu en statue de glace.
Lutter pour sa vie... C'était une chose qu'il adorait voir en combat !
Mais apercevoir Faust qui s'approchait de la porte pour continuer à parler au scientifique ?
Hors de question. Rosalia commençait à doucement se libérer, sa colère grandissant avec sa progression.
Quand à Nikolaï, il put enfin entendre l'étudiant par télépathie.
- Nikolaï ?! Y aurait-il une autre issue à part cette porte ? Au passage, pardonnez-moi d'avance si la bibliothèque risquerait d'être un sacré bazar.
- La bibliothèque est le dernier de nos soucis ! Il n'y a pas vraiment d'issues, mais peut-être...
Le scientifique réfléchit, et vite.
- Écoutez-moi bien. Dans l'un des tiroirs de mon bureau, il y a quatre prototypes de produits chimiques assez instables et puissants. Ils se ressemblent tous, mais certains peuvent aider à détruire la porte. L'un attaquera la porte assez violemment pour la détruire rapidement, un autre à un effet similaire mais moins puissant. Le troisième ne fera rien à la porte, mais le quatrième risque de renforcer la porte et de ralentir mon travail. Je vais utiliser un acide pour essayer de débloquer la porte de mon côté, à vous de voir si vous préférez d'abord neutraliser Rosalia ou attaquer la porte avec moi.
Sur ces mots, il ne perdit plus une seconde, et prit l'un des acides qu'il gardait toujours sur lui pour commencer à le verser doucement là ou se trouvait la poignée.
- Ne vous amusez pas à jeter ces produits sur Rosalia, je ne les ai jamais testé sur des organismes vivants, qui sait ce qu'il pourrait bien arriver. Et j'ignore ce qui se passe à l’intérieur mais quelque chose me dit qu'il est loin de son état « normal ». Restez sur vos gardes, je commence à attaquer la porte.
Quand au dragon, il commençait enfin à se libérer. Mais sa rage était tout aussi présente : il commençait à cracher une fumée noire, et le regard qu'il portait à Faust n'était pas rassurant du tout.
- Petit insolent... Tu OSES encore te désintéresser de la situation ?! Je vais sérieusement te le faire PAYER, mon Fausty ! Il se remettait encore du froid, mais il était prêt à encaisser ce qu'il fallait pour se venger.
Bien fait pour Rosalia qui parlait trop qu'il se retrouva aussitôt congelé. A vrai dire, Faust commençait à ne plus supporter ses gros discours. De plus, cela permettait également à l'anthropomorphe de gagner quelques secondes de demander à Nikolaï si il y aurait une sortie. Seulement, la réponse n'allait pas plaire à Faust qu'il lâcha deux mots pour exprimer son agacement et son désespoir :
-Oh... fuck...
Le voilà coincé avec un dragon prêt à le réduire en méchoui, ou presque. Le scientifique informa au bouc qu'il y avait quatre fioles dans un des tiroirs de son bureau. Tout ce que l'étudiant aurait à faire était de fouiller le meuble et de jeter le bon flasque pour détruire la porte. Du côté du professeur, il essaya d'utiliser un acide qu'il n'avait pas trop mis de temps à chercher puisqu'il le gardait à ses côtés. Cependant, les quatre fioles ne devrait en aucun cas être dans les mains de Rosalia. Même si Nikolaï ignorait ses effets, Faust eut des frissons à imaginer les effets. En réalité, il ne préférait ne rien savoir. Tandis que le scientifique avait fini de donner les informations au cornérien, le dragon finit par se libérer de la glace.
-Je vais essayer de trouver les fioles. Je n'aimerai pas arriver à calmer Rosalia de manière brute. Mais, si je n'ai pas le choix...
L'étudiant fut assez bref, histoire de passer à l'action. De toute manière, Faust avait suffisamment d'informations pour sortir de là. Dans sa tête, il tenta la seconde option qui consistait à aider Nikolaï à détruire la porte. Cependant, si cela mettait trop de temps, le bouc allait devoir appliquer le premier choix qui était de neutraliser Rosalia. Dans tous les cas, Faust devrait faire en sorte de rester en vie. Et encore que ce n'était pas la première fois qu'il devrait se défendre.
Le cornérien se hâta vers le bureau. Il en profita pour serrer son poing droit qui commença à émettre de la lumière. Arrivé au niveau du meuble, il saisit la poignée d'un des tiroirs avec la main gauche tandis qu'avec l'autre main, il fit mime de lancer quelque chose sur son adversaire. Ce dernier se retrouva face à une comète qui s'approcha de plus en plus vite en direction de sa tête. En tirant la poignée du tiroir, il tomba sur quelques papiers. Mais, aucun objet en verre n'était présent. Faust ouvrit d'autres tiroirs rapidement, en espérant de retrouver les fioles en question.
Dé Action 1 : Comète lumineuse Si Parfait : Rosalia se prend la comète dans la gueule. De plus, il est ébloui par la lumière qu'il possède un malus d'un niveau à son prochain lancer Dé Action. Un Parfait devient un Bien. Un Bien devient un Raté. Un Raté devient un Euh... Si Bien : Rosalia se prend la comète dans la gueule Si Raté : Rosalia évite l'attaque Si Euh... : Ca fait juste de la lumière. Ne pas prendre en compte le 2e lancer de Dé Action
Dé Action 2 : Recherches des fioles Si Parfait : Faust prend les 4 fioles Si Bien : Faust prend que 2 fioles Si Raté : Faust ne trouve rien du tout Si Euh... : La poignée du tiroir contenant les fioles est cassée. Va falloir se débrouiller autrement
La discussion entre le scientifique et l'étudiant n'était des plus simples quand un dragon était sur son dos. Faust fit le choix de s'occuper de la porte d'abord, mais prévint que si il devait recourir à la violence pour récupérer les fioles sans avoir Rosalia sur le dos, il le ferait.
- Si vous n'avez pas le choix, faites-le. Vous faire sortir de là vivant est la priorité.
L'étudiant s'éloigna de la porte juste après, laissant le scientifique attaquer la porte du mieux qu'il peut avec les moyens du bord.
Quand à Rosalia...
Il avait remarqué le retour de l'étudiant pendant que la glace disparaissait, cherchant des produits dans le bureau du scientifique.
Mais il était doué. Il avait lui aussi pensé à tout, en lançant de nouveau une attaque, qui n'était pas des moindres :
Une comète visait sa tête.
Mais quelle idée d'attaquer une créature aussi agile et élégante que lui !
Le dragon esquiva la comèree à la dernière seconde, et commença à courir rapidement pour grimper sur les murs, et s'accrocher au plafond grâce à ses épines. -Pas mal pour un dragon fleuri - qu'il se disait. Il observait de nouveau sa cible.
Faust semblait avoir trouvé deux fioles.
Rosalia n'allait pas le laisser s'échapper aussi facilement ! Même si le dragon devait aussi s'attaquer à son précieux « colocataire » après ! Le dragon commença à siffler et à cracher une brume noire de nouveau, signe de mise en garde contre une nouvelle attaque.
- N'Y PENSE MÊME PAS, MON CHÉRI ! ~
Mais rapidement, un lourd bruit se faisait entendre.
C'était la porte. Ou précisément, Nikolaï était en train d'attaquer la porte physiquement, le temps que l'acide fasse de son côté. Et quelque chose lui disait que ce n'était plus une question de temps.
- Pas question de terminer ce combat ! ~
Plus de temps à perdre pour Rosalia si il voulait achever le bouc. Le dragon commença à se mouvoir, tel un chat prêt à bondir, et se lança depuis le plafond vers le bouc, à pleine vitesse.
Des dés, des dés, des déééés ! :
Dé action 1 : Défonçage de porte - Parfait : Finalement la porte part. Elle part même tellement facilement que Rosalia se la mange en pleine attaque. (Ignorer le dé action 2) - Bien : La porte est à deux doigts de tomber, encore un peu ! - Raté : On est pas trop loin mais la porte ne tombe pas encore, il faut continuer. - Euh... : Finalement, c'est pas du tout ça. Va falloir rajouter de l'acide, on perd du temps.
Dé action 2 : Attaque de Rosalia (ignorer si parfait au premier dé) - Parfait : Une jolie attaque. Et un joli plaquage avec les pattes. Il va falloir trouver un moyen de sortir de là avant qu'il fasse de sales dégâts. - Bien : Un bon crash sur Faust. Rien de bien méchant mais vu sa taille, ça fait un peu mal. - Raté : Mauvais calcul pour la cible, il tombe à côté. - Euh... : En plus de rater sa cible, il se mange le mur la tête en première. Au moins, il posera plus un problème vu qu'il est K.O.
Faust fut légèrement paniqué dans sa tête. Mais, quand il savait quoi faire, le bouc se concentrait sur son objectif, quitte à oublier son environnement. Le cornérien balaya les petits objets qui lui bloquaient sa vue sur le fond du tiroir. Il ne put s'empêcher de sourire quand il aperçut les quatre fioles que Nikolaï en avait parlé qui étaient assez bien planqués sur le fond.
Cependant, sa joie tourna court quand Rosalia cria gare. Faust eut les poils qui hérissaient en voyant la bête lui sauter dessus qu'il se planqua sous le bureau pour se protéger de la charge. Une chance que l’assistant du scientifique avait mal calculé sa trajectoire qu'il se retrouva face à un mur. L'anthropomorphe le regardait pour voir si son adversaire était sonné. Seulement, il ne valait pas mieux traîner. En effet, il n'était pas loin du bouc pour pouvoir l'attaquer une fois reprit de son atterrissage. Le cornérien prit deux des quatre flasques à la hâte, avant de regagner la porte rapidement. Il les tenait sur chacune des mains. Le bouc entendit Nikolaï défoncer la porte qui semblait être à quelques pas de céder. Cela lui rassurait qu'il était à ses côtés. Avec les fioles, la tâche serait plus facile. Du moins, si Faust avait pris les bonnes fioles car il n'eut pas le temps de les examiner en détail. De toute manière, elles se ressemblaient toutes.
Arrivé devant la porte, Faust était un peu essoufflé, entre la course et le fait de devoir ralentir son adversaire. Néanmoins, il s'approcha du but qui était de sortir. Il pourrait souffler quand il serait sortit de ce lieu.
-J'ai quelques fioles. Attention ! Je les lance ! Avertit l'étudiant, en tournant sa tête vers le bureau.
Le cornérien avait laissé le tiroir ouvert qu'il craignait que Rosalia apercevrait les fioles. En effet, Faust se rappela encore sur les effets de ces liquides qui étaient inconnus pour le chimiste qu'il préférait ignorer ce que cela donnerait quand Rosalia les ingurgitait. Il croisa les doigts pour qu'il soit trop occupé à régler le compte de l'anthropomorphe pendant que ce dernier lança les flasques une par une.
Dés Actions : Effet des fioles Parfait : +2 Bien : +1 Raté : 0 Euh : -2
Additionnez les deux résultats et voilà les dégâts de la porte
Le rosier sur pattes rata pathétiquement sa cible, se mangeant un peu le mur. Pas assez pour être sonné, même si d'autres choses pouvaient être plus agréables à se prendre.
Il pouvait néanmoins entendre distinctement le bruit de la porte commencer à céder. Il allait devoir agir, vite.
Quand au scientifique, il avait encore du mal à attaquer la porte correctement, car elle restait résistante avec l'acide. Du moins, jusqu'à ce qu'il entend la voix de Faust, qui avait dû trouver les bonnes fioles.
- J'ai quelques fioles. Attention ! Je les lance !
Nikolaï recula au cas où il trouverait les bonnes, qui pouvaient créer de sacrées réactions d'un rien. Dès que le bruit de deux fioles cassés se faisaient entendre sur la porte, il s'approcha immédiatement de nouveau. Il continua de verser le reste d'acide dans sa fiole sur la poignée de la porte, et continua de frapper violemment à coup d'épaule. Les bruits de craquement plus important lui indiquaient que c'était les bonnes fioles qui avaient été utilisées, et que la porte allait casser. Dès que Nikolaï avait le pressentiment que la porte allait vraiment casser, il recula, avant de s'adresser une dernière fois à Faust :
- Reculez, la porte va tomber !
Et d'un violent coup de pied bien placé, la porte s'ouvrit. Bon, il faudra la réparer après, mais elle n'était pas la priorité non plus.
Par contre, son bureau ainsi que sa bibliothèque semblaient avoir été plutôt épargnés, malgré les nombreux dossiers et livres mis à terre durant l'agitation de Rosalia. D'ailleurs, parlant de lui, il était revenu devant le scientifique et l'étudiant, crachant toujours une brume noire, et le cri inhumain qu'il lança aux deux personnes prouvaient qu'il était dans une véritable furie. Le manque de réaction de Nikolaï s'expliquait facilement, il n'avait jamais vu le dragon dans ces états pareil : on aurait presque l'impression que c'était la première fois qu'il le voyait tout court vu le temps qu'il mit à récupérer ses esprits.
Lentement, le scientifique approcha sa main de sa blouse, prenant l'un de ses produits au hasard, et se préparant à le lancer directement sur le dragon, quelque soit les dégâts.
Et Rosalia, vu son hurlement enragé, faisait clairement comprendre qu'il n'allait pas s'interrompre pour son partenaire. Il se préparait même à leur foncer tout les deux dessus, vu les mouvements frénétiques de ses pattes arrière.
Encore des dés ! :
Dé normal (6) : (ignorer le dé action 1 si le résultat est 5 ou 6) - 1 et 2 : fiole de léthargie - 3 et 4 : fiole de paralysie - 5 et 6 : fiole d'antipoison (sans effet)
Dé action 1 : Lancer de fiole - Parfait ou bien : C'est bon, il est touché ! (+ Ignorer le dé action 2 dans ce cas) - Raté ou Euh... : Ok, c'est pas du tout ça.
Dé action 2 : Contre-Attaque de Rosalia - Parfait : Faust et Nikolaï se retrouvent bloqué par le dragon colérique. - Bien : Faust et Nikolaï se prennent tout les deux un Rosalia en furie et à pleine vitesse. - Raté : Et un autre mur pour le dragon, un ! - Euh : Un autre mur, mais cette fois-ci, il est inconscient.
Faust eut de la chance puisqu'il avait pris les bonnes fioles. En effet, un bruit de craquement se fit entendre. En se décalant de quelques pas et un peu de patience, le duo parvint à briser la porte qui les séparait. Le bouc recula encore de quelques centimètres pour laisser le scientifique calmer son assistant. Celui-ci jeta un flasque sur le dragon. Aux premiers abords, cela n'avait aucun effet. Cependant, le liquide ainsi que les morceaux de verres éparpillés sur le visage du dragon avaient déstabilisé ce dernier qu'il volait dans tous les sens, jusqu'à se prendre un mur. Cette fois, Rosalia fut assommé à cause du choc. Cela lui faisait drôle au cornérien qu'il eut l'impression de voir un Arwing virevolter vers le sol quand le véhicule recevait des dégâts importants. Faust restait alerté pendant quelques secondes avant de lâcher sa vigilance. Le combat avait fini rapidement. Tant mieux pour l'étudiant qui ne voulait pas trop en arriver là.
-Il était moins une.
L'anthropomorphe marcha lentement dans la bibliothèque pour continuer ses recherches. Cependant, l'affrontement avec Rosalia l'avait un peu secoué. Mais bon, Faust ne pouvait pas partir bredouille qu'il décida de faire comme si il ne s'était rien passé. En marchant, Faust piétina sur un cahier abîmé par le temps. Il avait dû être tombé avec le grabuge. Seulement, il n'y avait rien écrit sur la couverture. Curieux, le bouc ouvrit et lit une page au hasard.
Plus Faust lisait en profondeur, plus il ressentit un certain malaise. En réalité, l'anthropomorphe lisait un sorte de journal intime racontant en détail des recherches faits sur des humains qui participaient à l'expérience à contre-coeur. Cela consistait tout simplement à appliquer des plantes ou des mélanges à l'organisme d'un être vivant et d'attendre leur effet. Mais, comme il s'agissait de mixtures dangereuses, l'expérience menait parfois aux troubles psychiques des cobayes, des altérations sur les organes et souvent la mort. C'était peut-être que du texte. Mais, Faust imagina le contexte, de la même manière qu'il regardait des vidéos privées d'expérimentations qui avaient l'apparence d'un snuff movie.
D'un autre côté, l'étudiant avait à peu près tout ce qu'il fallait pour ses futures recherches. Cependant, il ne s'attendait à ce que le chercheur allait au delà de l'éthique. Faust n'osa pas d'émettre au professeur, au risque d'avoir des chances de lui froisser qu'il se contenta de faire comme si il n'avait rien remarqué d'anormal. Le bouc sortit de quoi écrire, ainsi que son cahier de notes et se mit à piocher les informations qu'il lui intéresserait.
Le conflit qui venait de prendre place avait été résolu d'une manière très... inattendue, c'est le moins qu'on puisse dire.
Le scientifique avait jeté la mauvaise fiole, car le dragon ne semblait pas avoir réagi directement au liquide. Du moins, il réagissait plutôt aux restes de la fiole sur son visage. Ce qui ne l'empêcha pas de tenter d'attaquer... Mais la même fiole l'avait tout de même déstabilisé, à tel point qu'il en mangea un mur : et cette fois, il était K.O.
Le bouc décida, suite à ce violent combat improvisé par Rosalia, de continuer ses recherches tant que ce dernier était au sol. Nikolaï reporta son regard vers Faust, l'observant de nouveau. Il ne pouvait pas non plus le laisser tout faire.
Du moins, jusqu'à ce qu'il marche sur un petit livre que le scientifique ne connaissait que trop bien.
Mais il ne réagissait pas. Il laissait l'information couler. De toute manière, il apprendrait un jour ou l'autre la sombre partie du scientifique : mais autant tenter d'éviter les dégâts. Il ne pouvait pas perdre tout ce qu'il avait fait pour rien. Du moins, autant tenter quelque chose : il n'y avait pas que lui de sombre dans ce monde, de toute façon. Autant en profiter.
Faust sembla tout de même intéressé par le sombre cahier, qu'il commençait à prendre des notes. Nikolaï en profita pour lui parler un peu sur ce sujet, et lui révéler quelques petites choses qu'il devrait sûrement se méfier.
- Vous savez, si vous ne voulez pas vous retrouver à infliger des choses similaires sur ce petit cahier à certaines personnes peu consentantes... Croyez-moi, évitez de montrer votre génie à tout Horuna. Chaque société à un côté sombre, même les plus célèbres et les plus blanches... Si vous voyez ou je veux en venir. Je ne vous arrêterais pas même si vous avez lu des choses qui risquent de nous mettre tout les deux en mauvaise posture si un de mes collègues l'apprend. Je me fiche de ce que vous ferez avec ces informations en main. Embarquez ce cahier avec vous, si il vous plaît tant. Mais si quelqu'un, qui que ce soit, venait à tomber sur cet échange d'informations confidentiel et que les gens qui gèrent les hautes affaires à Horuna l'apprennent... Il y a fort à penser que nous nous trouverons dans la même position que ces gens dans ce carnet. Du moins, c'est ce qui est arrivé au dernier qui a tenté.
Le scientifique haussa les épaules, avant de s'approcher de son bureau, précisément vers un tiroir étrangement bien scellé. Avec une clé, il l'ouvrit, tira tout l’intérieur du tiroir et le posa sur le dessus du bureau avec un bruit très lourd, révélant un certain nombre de dossiers épais et étranges.
- Bienvenue dans la partie sombre d'Horuna, ou même les gens qui se font passer pour de jolis agneaux blancs ne sont que pure mascarade. J'ai bien évidemment brisé un maximum de contact avec eux dpuis le temps ou ces dossiers ont été rédigés avec l'aide de « collègues », mais ces archives resterons gravées dans ma mémoire comme de sombres tatouages qui me poursuivront jusqu'à la fin. Étrange qu'ils m'ont encore laissé en vie avec tout ces documents, d'ailleurs. Si vous voulez conserver quelques archives ici présentes pour garder un souvenir du petit plongeon dans cette phase cachée de cette... « petite société parfaite », allez-y. Ça pourra toujours servir pour des historiens dans le futur, sûrement, si je disparais "mystérieusement".
Le scientifique rangea la clé dans sa poche. Il avait réellement travaillé sur des choses avec Horuna qui n'étaient pas réellement légales, oui. Il avait même un peu abusé du système, mais il était libre : puis, il n'avait pas non plus à le lui dire. Tant qu'il disait une partie de la vérité, tout était bon. Et tant qu'il pouvait éviter à l'élève d'aller voir ses recherches plus récentes et encore plus malsaines cachés dans les bas-fonds bien cachés de sa maison, il n'aurait aucune raison de l'éliminer.
De toute manière, le scientifique laissa Faust chercher comme bon lui semble la bibliothèque. Avec Rosalia K.O., ce n'était plus vraiment un danger. Laissant le bouc à ses recherches, il était retourné dans le salon, à attendre calmement qu'il voit ce qui l’intéressait.
Faust sursauta quand Nikolaï lui avertit de ne pas trop dévoiler la science à Horuna. Pour une personne calme, le voir lui faire un gros discours était assez perturbant. Le bouc se demanda si ce n'était pas à cause du cahier que le scientifique se mettait soudainement à débiter plusieurs mots à la minute.
-Désolé ! Désolé ! Je ne savais que ce journal avait quelque chose de... euh...
S'excusa le bouc en paniquant légèrement, avant de le voir sortir une énorme pile de dossiers.
L'anthropomorphe était un peu déboussolé.. En effet, à la base, il voulait juste consulter des dossiers sur place. Le voilà désormais embarqué dans la "partie sombre d'Horuna" ou plutôt la réalité. L'étudiant aurait dû prendre la méfiance de Roy au sérieux. Cependant, il était trop tard pour faire marche arrière. De toute manière, cela évitait au bouc de rester dans sa vision où tout allait être rose, même si l'image était assez extrême. Un grand silence s'installa entre le professeur et l'étudiant. Quant à Rosalia, il voyait toujours les étoiles flotter sur sa tête. C'était le temps que Faust choisissait ses mots pour réagir au discours de Nikolaï. Une fois trouvé ce qu'il souhaitait dire, il se lança.
-J'ignore si ce que j'ai lu est vrai. Apparemment, ça a l'air d'être le cas. D'accord, ce que j'ai lu est assez particulier pour que vous soyez un peu dans cet état. D'un autre côté, j'admire votre courage. Personnellement, je pourrai lire vos résultats de vos expériences car je serai inapte à salir mes propres mains pour la science. Si cela peut vous rassurer, je ne suis pas le genre de personne qui va scander contre les expériences qui vont un peu plus loin de la morale ou qui va diffuser la science à n'importe qui. Ma foi, je tiendrai compte de vos conseils. Quant au cahier, je préfère que vous le gardez. Si vous avez peur que cela tombe entre de mauvaises mains, brûlez-le, planquez-le ailleurs ou demandez à votre assistant de jouer au garde du corps.
Le cornérien était encore bouleversé qu'il eut envie de sortir d'ici. En consultant son smartphone, l'étudiant constata qu'il avait beaucoup traîné. De toute façon, le mini-combat l'avait en quelque sorte exténué.
-Et bien, le temps passe vite. Je ne pense pas assez de temps pour consulter tout ça. Un autre jour peut-être. Si Rosalia ne s'était pas mêlé de nos affaires, ça serait volontiers. Je ne sais pas si vous avez des recherches plus... "soft" que je pourrais emprunter. Du moins, que personne ne puisse soupçonner de vos activités... euh... sombres.
Dès que le scientifique avait commencé à mettre le bouc en garde, il n'avait pas pu s'empêcher de s'excuser. Mais il arrêta rapidement en voyant l'énorme pile de dossiers bien rangés de Nikolaï, montrant tout un tas de dossiers bien plus sombres.
Le contenu de ce cahier n'était qu'une pauvre petite blague face à ses dossiers, très honnêtement.
Un silence s’installa assez rapidement après la fin du long discours du professeur. Autant dire que la situation avait prit un sérieux tour, et que ces deux-là allaient rapidement être en danger si quelque chose venait à fuiter par malheur. Le scientifique n'avait rien à dire, mais Faust finit par reprendre la parole après quelques moments dans ce silence plutôt tendu.
-J'ignore si ce que j'ai lu est vrai. Apparemment, ça a l'air d'être le cas. D'accord, ce que j'ai lu est assez particulier pour que vous soyez un peu dans cet état. D'un autre côté, j'admire votre courage. Personnellement, je pourrai lire vos résultats de vos expériences car je serai inapte à salir mes propres mains pour la science. Si cela peut vous rassurer, je ne suis pas le genre de personne qui va scander contre les expériences qui vont un peu plus loin de la morale ou qui va diffuser la science à n'importe qui. Ma foi, je tiendrai compte de vos conseils. Quant au cahier, je préfère que vous le gardez. Si vous avez peur que cela tombe entre de mauvaises mains, brûlez-le, planquez-le ailleurs ou demandez à votre assistant de jouer au garde du corps. Nikolaï ne pouvait clairement pas ressentir d'émotions, mais il se sentait légèrement moins tendu de pouvoir voir que l'étudiant était une personne qui semblait être de confiance quand il s'agit de garder le silence. Il écouta les suggestions pour son cahier, mais... Non, il préférait le garder. Il y avait toujours des choses intéressantes dedans, et laisser Rosalia le garder ? Même pas en rêve. Le scientifique préférait commencer à retourner dans son salon, pour éviter un réveil de Rosalia ou quoi que ce soit, mais la voix de l'étudiant l’interrompit dans sa marche.
- Et bien, le temps passe vite. Je ne pense pas assez de temps pour consulter tout ça. Un autre jour peut-être. Si Rosalia ne s'était pas mêlé de nos affaires, ça serait volontiers. Je ne sais pas si vous avez des recherches plus... "soft" que je pourrais emprunter. Du moins, que personne ne puisse soupçonner de vos activités... euh... sombres.
- Hmm. J'ai bien évidemment publié de recherches pour tous, je n'ai pas qu'un casier noir, vous savez. Donnez-moi une minute.
Sur ces mots, il commençait à fouiller une autre petite étagère, un peu discrète comparé au reste de la salle, mais elle aussi bien remplie. Il commença à récupérer quelques dossiers divers, avant de s'approcher de Faust et de les lui passer.
- Ce sont quelques recherches sur la faune et la flore d'Horuna sur quelques zones... dangereuses, que j'ai fait avec un collègue. Elles manquent encore de quelques petites informations, mais ça devrait toujours aider, je suppose. J'ai d'autres recherches plus importantes à terminer de toute façon.
Il se retourna cette fois vers Rosalia, toujours inconscient, mais il savait que ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il se réveille, encore plus surexcité dans le pire des cas.
- D'ailleurs... J'apprécierais si vous pourriez m’appeler et me prévenir d'une visite. Histoire que je sache quand je dois trouver un moyen d'éviter de nouveau ce genre d'incidents.
Il s'approcha de la porte totalement défoncé à coup d'acide et de force brute, sachant déjà qu'avec Rosalia dans tout ses états, il risquait de ne pas perdre que cela tant qu'il sera là.
- Enfin, ce qui est fait est fait. De toute manière, tant que vous voudrez récupérer certaines de mes recherches, il n'y aura aucun souci. Prévenez juste avant, c'est tout ce que je demande.
Nikolaï fouilla la bibliothèque pour retrouver quelques dossiers que Faust pouvait les emprunter que personne ne puisse soupçonner des activités peu radicales. En effet, il s'agissait des dossiers de recherches sur la faune et la flore d'Horuna, selon Nikolaï. Seulement, en feuilletant quelques pages, l'étudiant constata que les recherches étaient incomplètes. Voilà une belle occasion à ce dernier de contribuer à ses recherches, ou plutôt d'avoir quelques pistes pour ses futures recherches. Après rangé les dossiers dans son sac, le bouc observait une énième fois Rosalia dans les étoiles. Seulement, celui-ci ne comptait pas rester dans les étoiles encore quelques secondes. De toute manière, Faust ne voulait pas y rester trop longtemps dans la demeure du professeur. Il pensait avoir suffisamment dérangé le scientifique.
L'anthropomorphe traversa le seuil menant au hall. Avant de partir, Nikolaï lui avertissait de prévenir sa prochaine visite. Faust comprenait ce sentiment. En effet, personne n'aimerait accueillir quelqu'un à l'improviste si le hôte n'était pas en état d'accueillir ou si le lieu était une porcherie.
-Promis, je vous préviendrai de ma prochaine visite. Merci pour vos recherches. A bientôt !
Le cornérien quitta la maison, la tête vidée de pression. Le mini-combat et le contact social l'avait un peu exténué. Malgré la perte de temps avec l'assistant de Nikolaï, Faust pouvait rattraper le temps avec les dossiers qu'il avait entre ses mains. Même si il aurait tout son temps, il ne fallait pas non plus qu'il les gardait trop longtemps. Après tout, c'était un emprunt et non une donation.
Arrivée à l'arrêt de bus la plus proche, Faust mit ses écouteurs et lança une musique aux allures d'une ballade rock/métal pour tuer le temps. Il en profita pour consulter en détail les dossiers, en attendant que le bus venait le chercher. En tout cas, l'étudiant aimerait bien revoir Nikolaï, à condition que Rosalia n'était pas à ses côtés.