Le monde s'était embrasé, sans que les yeux malades de la Vie ne se soient posés sur les terres en souffrance, car toujours la Vie était aveugle. Sourde. Le monde avait tenté de s'en débarrasser, avait tenté de nier sa souffrance. Aucune conclusion n'avait été donnée. Le cycle resserrait un peu plus ses liens autours d'eux. La Terre, ses débris, les étoiles, éteintes, subsistaient. Lui aussi.
L'herbe, humide, froide, le vent. Le vent. Sa peau subissant l'assaut de ses caresse, il n'avait pas la volonté nécessaire pour s'entendre gémir. Seulement un souffle, étranglé par celui de la bise. Un râle.
Avancer. Fuir. Loin. Loin de cette structure de mort qui l'avait laissé seul dans cette obscurité qu'il ne reconnaissait pas. Les doutes ne s'étaient pas endormis, ils ne dormaient jamais. La peur avait assassinée la colère et la faim. Il ne savait plus qui il était. Il ne savait pas pourquoi. Pourquoi le ciel n'acceptait aucun de ses regards ? Car le ciel n'existait pas. Seulement une masse de vide entre la terre froide et l'immensité, cette immensité glacée et aveugle qu'il avait déjà traversé, il le savait, empreint de la folie qui avait été celle de son peuple.
Fuir. Fuir.
Ne pas retomber. Encore.
Ignorer les cris cachés sous le silence. Toujours avancer. Un pas. Un autre.
Tsubasa était d'humeur joyeuse, à chantonner. Comme d'habitude, à vrai dire. Enfin, c'était surtout parce qu'elle découvrait de nouvelles choses à chaque secondes : le monde à l'extérieur du Nippon était tellement différent, et pourtant tellement sympathique à visiter ! Elle était tellement heureuse de voyager qu'elle avait finit par arriver à Horuna. Beaucoup, beaucoup de choses étaient différent entre ce lieu et Onett, ou toute la région du Nippon en général : les endroits à visiter, la gastronomie aussi... Et c'était pour le mieux, elle adorait découvrir de nouvelles choses ! Enfin bon, les gens était encore plus surpris par ses vêtements et parlaient encore plus de 'cosplay'... A ce point-là, rien ne pouvait plus vraiment la surprendre. Et pour un peu plus de tranquilité, elle était partie marcher dans une plaine, bien jolie, et tranquille. Du moins, jusqu'à ce qu'elle voit quelque chose qui avait interrompu son chant.
- 何... ?
La jeune femme n'hallucinait pas. Pourtant, elle voyait bel et bien une sorte de champignon violet se déplacer bizarrement. Il ne semblait pas vraiment dans son état... du moins, de ce que connaissait Tsubasa en être vivant, cette créature n'allait pas l'air d'être bien. Peut-être qu'elle devrait aller voir... Chose qu'elle exécuta en marchant vers la créature, sans mouvements brusques. Elle avait peut-être vu des choses assez particulières durant son voyage, notamment sa rencontre avec Ratchet, une créature qui ne faisait pas partie des légendes japonaises. Et ce champignon n'en faisait pas parti de même, mais vu qu'elle était à Horuna, c'était peut-être une créature locale ? Enfin bon, ses questions n'auront pas de réponses si elle ne cherche pas. Une fois assez proche du champignon (mais pas trop pour éviter d'entrer dans son espace personnel), elle commença à lui parler.
- ええと... Bonjour. Vous allez bien ?
Elle utilisa le basique de cette langue, dont les ficelles étaient encore difficile à manipuler, et dont la prononciation était très bizarre (sûrement à cause de son accent). Elle n'osait pas trop parler, ne voulant pas lui donner l'impression qu'elle allait l'agresser ou autre chose. Mais elle ne voulait pas avoir l'air bizarre à l'aborder, comme ça. Doucement, elle prit son sac à dos pour sortir un de ses mochi, une pâtisserie du Nippon, quasiment introuvable à Horuna à l'exception de rares boutiques du Nippon, qu'elle posa doucement devant la créature.
- Vous, ええと... Sembu-semblez avoir faim. Pur-Prenez ceci, お願い.
En réalité, elle n'avait pas la moindre idée de si cette créature avait faim ou non, mais à ce point... Sa langue maternelle commençait d'ailleurs de nouveau à se mélanger avec l'autre langue, mais elle était un peu inquiète pour la créature.
Après son apparition, dans un endroit qu’on nommait le royaume Champignon, Chipp Zanuff voulut se rendre à la capitale afin de répandre la bonne parole : c’est à dire qu’il se présentait pour devenir Président de l’archipel. C’était d’un type comme lui dont on avait besoin, pour faire le bien et aider ceux dans le besoin !
Cependant, il avait un petit problème, c’est qu’il ne savait pas trop comment se déplacer. À l’origine, il faisait tous ses déplacement à pieds, en courant. Il faut dire qu’il court très vite et que son entraînement de ninja lui a donné une endurance hors du commun ! Ce que cet entraînement ne lui a pas appris, cependant, c’est à sauter d’île volante en île volante. Il avait bien déjà réussi à s’infiltrer sur le continent volant de Zepp autrefois, mais il avait plus de moyens à disposition ! Et c’était une autre situation. Là, il avait le temps de se déplacer autrement. Enfin, si c’était toutefois possible… Il appris assez rapidement que ça l’était effectivement : l’utilisation de portails permet d’aller d’une île à une autre, ce qui est assez pratique en soi. C’est donc ce moyen de transport qu’il utilisa pour se rendre à Horuna.
Avant de se rendre à la capitale à proprement parler, il voulait tout de même faire un tour : il ne pouvait tout de même pas aller s’imposer comme ça sans connaître le monde et penser que tout le monde voterait pour lui sans broncher ! C’est donc à nouveau qu’il se mit à courir, pour explorer.
À un moment donné, alors qu’il passait dans un coin, il entendit une langue qui ne sonnait pas totalement inconnue à ses oreilles… Alors ici aussi il y avait des gens qui la parlaient ! C’était une sacrée aubaine et il décida de se rendre dans ce coin. Lorsqu’il arriva en vue de la personne qui parlait ainsi, il fit une entrée spectaculaire à base d’acrobaties aériennes pour stopper sa course frénétique
En vérité, il y avait deux personnes dans cet endroit ! Pas de quoi vraiment s’inquiéter mais du coup il ne savait pas qui était qui… D’un côté, un champignon bizarre avec des bras et des jambes, de l’autre une personne normale qui ne lui semblait pas très dangereuse. Du coup, ne sachant trop à qui s’adresser, il décida sans plus de fioriture à parler de façon générale :
« Konichiwa ! Bonjour ! Vous êtes japonais ? Je tiens à ce que vous sachiez que je suis un authentique ninja du Japon, et oui et oui ! Mais ne vous en faites pas, tout est daijobu, je suis pacifique ! Vous voyez, je cherche à devenir le président, afin de répandre le bien et la justice dans le monde ! J’espère que vous n’avez été victime de rien, que vous vous portez bien ! Moi, je suis en pleine forme, mais on peut dire que je visite un peu, je ne connais pas bien le coin encore. Il faut rencontrer le peuple pour faire un bon leader, c’est ma philosophie ! »
Son débit de parole semblait assez élevé, sans laisser le loisir de répondre au milieu. Il ponctuait surtout son discours de mots japonais parfois au hasard, ce qui pourrait tromper quelqu’un qui n’y connaissait rien mais personne sachant parler la langue : il n’avait pas vraiment la moindre idée de ce qu’il racontait, bien qu’il ait une assurance déconcertante.
Naturellement mais sans s’en rendre compte, il s’adressait plutôt à la demoiselle qu’au champignon. En même temps, il était beaucoup trop étrange pour lui ! Il n’avait jamais rien rencontré de tel, ou alors rien de bon. Les gears ont parfois des apparences spéciales mais jamais à ce point… Ne sachant pas trop quoi faire, il se rapprocha pour chuchoter :
« Dites, c’est normal ça, il lui est arrivé quelque chose ? Je n’ai jamais rien vu de tel… En tout cas, il n’a pas l’air dans son assiette, je me demande ce qu’on peut faire pour lui. »
Comment cela faisait-il de temps qu'elle était atterie ici ? Une semaine ? Deux ? Ou alors peut-être trois ? Elle n'en avait pas la moindre idée, ayant été trop occupée à chercher si le Joker, Ivy ou même Batman avaient pu être transportés dans ce monde eux aussi. Seulement, ce dernier était vaste. Elle continuait de chercher, mais elle devenait de plus en plus désespérée, sans compter que tout ce qui l'entourait la rendait folle (encore davantage). Elle avait rencontré des tas de créatures étranges et ce n'était certainement pas terminé !
On l'avait informé de l'existence de portails qui permettaient de se promener d'une île flottante à l'autre. Ainsi, elle en traversa un qui menait à un endroit appelé Horuna. Sans surprise, les gens la dévisageant encore à cause de son costume. Elle s'amusait à leur faire des grimaces, en effrayant certains avec son énorme marteau. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur une scène des plus étranges. Une femme, un homme, ok ça va jusqu'à là. Mais... UN CHAMPIGNON VIOLET AVEC DES BRAS, DES JAMBES, DES YEUX ET UNE BOUCHE ? Son regard se fixa sur lui, les sourcils froncés, puis elle éclata de rire.
— Bien sûr qu'il y a des champignon de ce genre dans ce monde ! Pourquoi suis-je si choquée ?
Elle se donna une petite tape sur la tête avant de remarquer qu'on la regardait.
— Pourquoi vous me regardez comme ça ? C'est plus bizarre ici pour vous de voir un arlequin que de voir un champignon qui marche sur deux jambes ? dit-elle en agitant les bras, les yeux ouverts de façon exagérée.
La Chaleur. Cette Chaleur qu'il n'espérait plus. La Vie se jouait de ses sens, et le rappelait à sa condition de créature malade et perdue. Il ne s'entendait plus, et seule la faim, la faim libérée de toute considération faisait écho à ses pensées. La faim... et la fatigue. Le froid de la terre humide s'était étendu à ses membres, et il le savait, il ne pouvait se départir de cette faiblesse. La violence l'avait abandonné.
Dévorer. Dévorer. Écouter le seul hurlement encore présent. Intégrer. Ingérer.
Les voix... Extérieures à ses angoisses, cette fois-ci. Les voix de ceux dont il avait pu envier le ciel encore pur, ceux dont la terre n'avait pas encore été profanée par les infections successives. Absentes, les cicatrices du déclin programmé. Ces voix humaine... Déroulée, la mélopée de l'humanité, riche, trop riche. Adressés à sa personne, à d'autres... Les invectives, les questionnements... Les nuances du langage, des milliers de nuances. Un maëlstrom. On ne pouvait que souffrir. On ne pouvait répondre. On ne pouvait voir. On ne pouvait que sentir, se sentir guidé par le froid et la faim, guidé vers la fuite, vers la résignation car seul restait l'abandon, alors. L'abandon à cette main tendue, à la chute de la masse compacte, molle contre le sol trop dur pour ses pas.
Accepter. Souffrir. Tuer. Accepter. Se résigner. Accepter et vivre.
La pâte, sans goût, entre les dents. Difficile à avaler. Collante, sans vie ni chaleur. Il ne pouvait se sentir reconnaissant, mais la peur de la mort faiblissait. Les doutes s'étaient tues, il croyait au sommeil, mais la chaleur ne pouvait être ignorée. Elle se faisait sentir... Et pulsait, s'enfutait des corps fragiles, incapable de cacher la force des fluides qui les maintenaient debout.
L'extraterrestre n'était pas en mesure de communiquer. Ainsi son regard froid échouait à faire comprendre son incompréhension. Comme toujours.
La créature en forme de champignon avait décidé de manger ce qu'avait proposé Tsubasa. Honnêtement, elle ne savait vraiment pas quoi faire devant lui. Et il ne semblait pas du genre à parler, donc ça n'avançait pas. Alors que la jeune femme réfléchissait, quelque chose arrivait subitement vers eux. Précisément, un jeune homme faisant quelques acrobaties dans sa course avant de freiner juste devant eux. Il commença à observer le champignon puis Tsubasa, qui était bloquée dans une position ou elle regardait l'étrange personne avec un regard similaire à celui d'une biche prise dans les phares d'une voiture sur une autoroute, et elle avait déjà dégainé une partie de son katana (dont juste le bout de la lame était encore dans le saya). Il commença malgré tout à prendre la parole, sans même laisser l'occasion de laisser qui que ce soit prendre la parole.
- Konichiwa ! Bonjour ! Vous êtes japonais ? Je tiens à ce que vous sachiez que je suis un authentique ninja du Japon, et oui et oui ! Mais ne vous en faites pas, tout est daijobu, je suis pacifique ! Vous voyez, je cherche à devenir le président, afin de répandre le bien et la justice dans le monde ! J’espère que vous n’avez été victime de rien, que vous vous portez bien ! Moi, je suis en pleine forme, mais on peut dire que je visite un peu, je ne connais pas bien le coin encore. Il faut rencontrer le peuple pour faire un bon leader, c’est ma philosophie !
Oh. Tsubasa soupira, voyant que l'homme n'était pas vraiment un danger potentiel. Elle rengaina son katana, mais lui... Il ne savait pas vraiment de quoi il parlait, non ? Il parlait assez bizarrement et... Japon ? Elle connaît le Nippon, mais pas le Japon. Il ajouta quelque chose à propos du champignon. La jeune femme soupira de nouveau, et s'approcha de cette étrange... personne.
- こんにちは. Pour la créature en face de nous, il ne semble pas du genre à communiquer, mais j'observe au cas où il se manifeste. Pour le reste... Je ne sais pas ce qu'est le Japon... Mais je suis du Nippon, et non d'ici. De plus... Les histoires de politique et tout, c'est trop compliqué pour moi. Vous trouverez plus de personnes répondant à vos attentes dans des « conférences » ou je ne sais quel genre de rassemblement... Ensuite...
Elle se rapprocha très, très près de lui. Même avec ses geta, la jeune femme restait plus petite que l'homme, mais cela ne l'empêchait pas de subitement prendre l'oreille gauche de l'homme pour commencer à la tirer.
- … Vous croyez très sérieusement que vous pouvez dire que vous êtes pacifique et que vous seriez une bonne personne si vous vous amusez à sauter de nulle part et courir vers les gens avec une telle vitesse et de telles acrobaties ?! Vous auriez pu blesser quelqu'un, tout de même ! Soyez un peu plus responsable autant dans vos paroles que vos actions, si vous voulez devenir un leader ou je ne sais quoi ! ばか !
Elle lâcha l'oreille de l'homme, gardant un air plutôt vexé sur son visage. Très sérieusement, quel genre de comportement est-ce ?! Alors qu'elle était en train de reprendre son calme, une autre femme avait fait interruption, mais moins violente que la précédente. Du moins, jusqu'à ce qu'elle éclate de rire à la vue du champignon.
- Bien sûr qu'il y a des champignon de ce genre dans ce monde ! Pourquoi suis-je si choquée ? … Pourquoi vous me regardez comme ça ? C'est plus bizarre ici pour vous de voir un arlequin que de voir un champignon qui marche sur deux jambes ?
Tsubasa regardait bel et bien l'autre femme, mais plus parce qu'elle avait une question... Qu'elle ne put s'empêcher de lui poser.
- Non, mais je me disais... Vous aussi, par tout les hasards des mondes, auriez été prise pour une... 'cosplayeuse' par ici ? Les gens qui ne s'habillent pas d'une certaine manière ont une drôle de manière d’appeler ceux qui s'habillent comme ils préfèrent, et je me demande si d'autres personnes ont aussi été appelés de cette manière.
Tsubasa était assez curieuse sur la question. En attendant, elle regarda l'étrange créature de nouveau. Elle ignorait ce qu'elle pouvait bien faire vu son silence, et son premier réflexe était donc de lui proposer un autre gâteau. Un sakuramochi, pour changer. Au lieu de poser la friandise au sol, elle le lui proposa directement dans sa main, voulant voir si il allait la prendre ou non.
- ええと... J'ignore si vous avez encore faim mais... si vous en voulez un autre, allez-y. Elle ne savait pas si c'était une bonne idée de lui donner autant à manger, mais... C'était la seule chose à faire, non ? Elle ne connaissait rien de cette créature, et elle voulait éviter de s'attirer les problèmes. - Au fait... Je m'appelle Tsubasa. Tsubasa Hayashi.
« Aie aie aie ! Mais qu’est ce que j’ai fait, au juste ? Bien sûr que mes actes sont aussi pacifiques que mes paroles, regardez, je suis immédiatement venu quand j’ai vu ce… enfin là… Le champignon qui avait l’air mal en point ! Je suis en pleine maîtrise de mes actes et si je cours à une telle vitesse c’est que la justice n’attend pas ! »
Le ninja grommelait en se frottant l’oreille. S’il avait su, il serait peut être pas venu ! Si c’était pour se faire maltraiter alors qu’il ne voulait que le bien de tous, c’était vraiment pas juste. Finissant de bouder, il ajouta :
« Oui, bon, Nippon, Japon, c’est pareil, ce que vous pouvez être tatillons vous autres… En plus c’est super important la politique, il faut voter pour les bonnes personnes afin de s’assurer qu’il rende le monde meilleur, comme moi, plutôt que pour un type corrompu ou on ne sait quoi ! Il laissa un silence pour appuyer ses paroles avant de se frapper du poing dans la main et s’écrier : Mais oui, des conférences, totalement ! C’est ce qu’il me faut pour augmenter ma visibilité, c’est certain ! Il se croisa les bras contre le torse en hochant la tête un moment, avant de passer à un autre stade : Il va me falloir des contacts, pour ça. Vous avez des contacts, vous ? »
Ce disant, il lança un regard général autour de lui pour signifier qu’il demandait un peu à tout le monde. La jeune demoiselle nipponne avait proposé la solution mais elle n’avait pas l’air très politisée donc elle n’en avait sûrement pas. L’autre demoiselle avait l’air très excentrique, à cause de son costume de clown, mais ce n’était pas une raison pour la sous estimer. Enfin, il n’en attendait pas grand-chose mais on ne savait jamais. Quant au champignon, bah… C’était un champignon.
« Vous avez raison, votre costume n’est pas commun, mais… Un champignon violet qui marche, quoi. C’est carrément louche ! Je n'ai jamais vu ça, même s'il y en avait des trucs bizarres, là d'où je viens. Vous croyez que ça parle ? »
Pour appuyer ses dires, il s’accroupit pour se mettre à la taille du champignon et l’observa longuement avec un air interrogatif, penchant la tête d’un côté, puis de l’autre. Finalement, alors qu’il mangeait ce qu’on lui donnait, Chipp le toucha du doigt sur le chapeau, de manière à voir si ça le faisait réagir et s’il était plutôt du genre intelligent ou du genre animal, selon sa réaction.