"Pardonne moi, de ne pas pouvoir faire apparaitre ce visage souriant que tu aimes tant.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
J'aurais voulu que le temps passe et ne laisse aucune trace.
Sans rien ne vouloir remarquer, j'aurais voulu être aveugle
Être un humain et fuir toutes ces choses, ces décisions.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Comme un lâche ferment les yeux devant ce destin cruel.
Espèrent que le temps fasse son œuvre.
Espérant que la joie ne sollicitera plus de tragédie.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Pourtant le temps ne s'est pas rouillé et arrêté.
Cette notion s'est écoulé au travers mon cœur.
Perçant mes yeux fermés.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Que le voile épais recouvrant mes yeux s’effondre.
Que la réalité trouble et maussade se mettent à changer.
Que le temps s'écoule et me permette de visualiser.
Mais maintenant, nous n'avons plus besoin d'attendre.
Je fais maintenant face au monde auquel j'avais tourné le dos.
Auquel maintenant je ne peux plus détourner le regard.
Maintenant que je fais face à la tragédie qu'est devenue ton visage.
Toi la dernière preuve d'un temps disparus.
Toi relique d'un monde en ruine hors du temps.
J'aurais voulu t'éclairer durant ces moments sombres.
Pour toujours, comme ce soleil éblouissant que nous avons découvert.
J'aurais voulu te défendre de toutes ces choses obscures que tu as pus ressentir.
J'aurais voulu te faire vivre ces idées qui se trouve dans mon coeur.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Pour faire que ta tragédie ne soit plus qu'un souvenir.
Pour que ta tristesse vire au sourire.
Pour que tu profites de la paix que tu as voulu offrir.
Pour que tu puisses sortir de ce paradis mensonger.
Garde ce sentiment de paix et d'amour en toi.
Retiens ton souffle et tes souvenirs.
C'est le moment où je dois accomplir.
Ce pourquoi je suis encore en vie.
De détruire nos erreurs et les vestiges d'un monde détruit.
Afin de pouvoir enfin offrir la paix que nous souhaitions.
Afin que ce mensonge devienne ce paradis.
Celui pour lequel nous avons tous périt.
Il est temps de protéger quelqu'un qui m'est cher
Je vais devoir blesser quelqu'un d'autre, une personne.
Pardonneras-tu aux pêcheurs de cette ère?
Car de mon côté j'aimerais tant que tu me pardonnes
Car j'aimerais que tu me pardonnes."
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
J'aurais voulu que le temps passe et ne laisse aucune trace.
Sans rien ne vouloir remarquer, j'aurais voulu être aveugle
Être un humain et fuir toutes ces choses, ces décisions.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Comme un lâche ferment les yeux devant ce destin cruel.
Espèrent que le temps fasse son œuvre.
Espérant que la joie ne sollicitera plus de tragédie.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Pourtant le temps ne s'est pas rouillé et arrêté.
Cette notion s'est écoulé au travers mon cœur.
Perçant mes yeux fermés.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Que le voile épais recouvrant mes yeux s’effondre.
Que la réalité trouble et maussade se mettent à changer.
Que le temps s'écoule et me permette de visualiser.
Mais maintenant, nous n'avons plus besoin d'attendre.
Je fais maintenant face au monde auquel j'avais tourné le dos.
Auquel maintenant je ne peux plus détourner le regard.
Maintenant que je fais face à la tragédie qu'est devenue ton visage.
Toi la dernière preuve d'un temps disparus.
Toi relique d'un monde en ruine hors du temps.
J'aurais voulu t'éclairer durant ces moments sombres.
Pour toujours, comme ce soleil éblouissant que nous avons découvert.
J'aurais voulu te défendre de toutes ces choses obscures que tu as pus ressentir.
J'aurais voulu te faire vivre ces idées qui se trouve dans mon coeur.
J'ai attendu beaucoup trop de temps.
Pour faire que ta tragédie ne soit plus qu'un souvenir.
Pour que ta tristesse vire au sourire.
Pour que tu profites de la paix que tu as voulu offrir.
Pour que tu puisses sortir de ce paradis mensonger.
Garde ce sentiment de paix et d'amour en toi.
Retiens ton souffle et tes souvenirs.
C'est le moment où je dois accomplir.
Ce pourquoi je suis encore en vie.
De détruire nos erreurs et les vestiges d'un monde détruit.
Afin de pouvoir enfin offrir la paix que nous souhaitions.
Afin que ce mensonge devienne ce paradis.
Celui pour lequel nous avons tous périt.
Il est temps de protéger quelqu'un qui m'est cher
Je vais devoir blesser quelqu'un d'autre, une personne.
Pardonneras-tu aux pêcheurs de cette ère?
Car de mon côté j'aimerais tant que tu me pardonnes
Car j'aimerais que tu me pardonnes."
Un bruit sourd envahi la salle suite aux aveux du jeune homme, un hurlement de douleur en saccade sonnant étrangement féminin s'échappait de l'amas d'information.
Le bruit de la douille tombant au sol marqua l'ultime ponctuation du dernier chapitre, la fin de NW.
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"Te souviens tu ?"
Cela fait maintenant des années, mais je me souviens encore que tu m'avais fait perdre tous mes moyens à l'aide d'une simple question, elle semblait évidente pour bon nombre de ces gens qui nous entourait, pourtant je n'ai jamais eu la réponse adéquate à cette dernière. Je m'en souviens encore de ces mots, de cette simple question qui n'as fait que paraître tout ce que je pensais sur ce monde et cela en une fraction de seconde, me changent à tout jamais, mais ta présence était le dernier rempart, m'empêchent de croire à cette vision des choses.
"Yun, rêves-tu ?"
Cela n'était qu'une simple question parmi tant d'autre, ce n'était peut être que des mots normaux, une question que l'on poserait à n'importe qui, mais pourtant je n'ai jamais pu vraiment répondre à cette simple demande, aussi facile était-elle. C'était l'une des rares questions où même le silence ne suffisait pas en tant que réponse. Je ne savais quoi répondre, je n'avais jamais eu une seule image en dehors de ceux que j'observais dans ce monde et même ces images, même ces images me semblaient floues et surtout fausses, n'existant que dans un but artificiel afin de nous faire croire à un monde parfait, je n'étais sûr d'aucune chose que je pouvais voir, je ne faisais confiance ni à moi même, ni à mes yeux dans se monde qui sonnait si faux.
Il n'avait suffit que de ces mots pour me faire comprendre cette nouvelle façon de voir ce qui nous entoure, le monde sur lequel nous vivons.. Enfin... Pardonne moi, je n'ai pas voulu dire ces mots, car mon cœur bat peut être, mais je ne respire plus et lentement je sombre dans cette mélasse noire, que l'on avait eu l'habitude d'apprendre. Cette chose qui envahi tout ton corps, ton cœur et tes mots. Coulant encore et encore, me privant de cette douce lumière réchauffant mon cœur, faisant disparaître peu à peu ce que j'étais en ta présence, je sombre petit à petit dans un lent et gracieux chemin dans les profondeurs ténébreuse que l'on appelle désespoir, pourtant ton visage, me parait plus clair que jamais. Plus clair que je n'ai jamais pu le voir avant, comme si tous ces voiles avaient disparus, je me souviens encore de ta réponse sur mon silence à ta question, tu n'avais pas besoin de mes paroles pour comprendre ce qui n'allait pas avec moi, tu avais dit le plus naturellement du monde avec ton fameux sourire.
"Tu n'iras pas très loin sans rêve, ton cœur manque beaucoup d'imagination Yun, ne te laisse pas avoir par le hasard de la vie qui fera ce qu'il veut de toi."
Encore une fois cela semblait être que des simples paroles à tes yeux, mais pourtant dans ce cœur que tu disais vide d'imagination, cela avait eu l'effet d'une véritable bombe me faisant comprendre petit à petit la réalité des choses, pourquoi ce monde semblait si trouble et si faux à mes yeux, pourquoi mon cœur n'était pas sincère. Hélas à ce moment je n'étais pas encore prêt à comprendre, nous vivions encore tout deux dans cet étrange monde nous souciant de rien simplement de l'instant présent de nous deux de notre bonheur. Rapidement cette histoire avait disparu. Pourtant, au fond de moi, j'en gardais une trace, mais je n'avais jamais voulu comprendre, je n'aurais jamais pu le faire sans toi, comprendre ce que ces mots voulaient dire.
Nous vivions dans un monde bien trop parfait nous poussant à agir de la même façon comme si tout cela n'était qu'une vaste manipulation, nous étions tous les mêmes dans notre façon de vivre, dans notre comportement agissant pour notre bien et surtout celui d'autrui, nous mettions nos compétences aux services des autres, cela simplement pour leurs biens. Nous étions des puits infinis de ce qu'on appelle la bonté, agissant dans l'harmonie la plus pure de ce monde suivant les préceptes de ces faux dieux qui n'ont créé finalement qu'une pièce de théâtre géante par leurs noms et leurs pouvoirs, faisant disparaître tout libre choix.
Quelle est l'utilité de tout ce que je suis en train de dire ? Je ne vais pas mendier pour être réconforté, je déteste vendre mes émotions, je suis avare de bonheur.. De notre bonheur, de ton bonheur, mais ce dernier m'est plus permis me laissant simplement apparaître une âme sombre est froide aux gens qui me regardent maintenant. L'alcool, les gens, toutes les émotions ne me font aucun effet comme si j'étais devenus ivres de ces dernières. Je n'arrive plus à ressentir la moindre de ces choses, simplement le froid mécanique des mouvements de chacun, je ne vois plus une émotion ou un sourire, mais une réaction chimique ou musculaire. Je ne souhaite plus personne, ne plus entendre ces gens.. Je ne veux plus que l'on s'acharne sur moi avec cette simple question, je ne veux plus que l'on me demande si je vais bien, ce que je veux c'est l'indifférence, c'est quelque chose qui me ressemble maintenant que mon visage est devenu stoïque et a perdu toutes ses capacités à faire apparaître des émotions. Je n'ai plus d'âme, cette dernière a disparu en même temps que toi emportant tout ce que je savais faire de mieux.
Rendre ce monde meilleur et cela simplement par mon sourire quotidien et ce regard que tu disais enivrant, faisant faire un profond voyage au travers des mondes et de l'espace ou tout simplement donnant l'impression que l'on se trouvait au bord de l'océan. Il est devenu vide de toutes ces choses, ne reflétant qu'une toundra sans vie, ni émotions, je n'arrive même pas à ressentir cet instinct primaire risible qui transforme les humains en bêtes. La colère n'a plus sa place au sein de mon cœur et ne l'a jamais eue, l'amour ne crépite plus au cœur de ce dernier, je ne suis devenu qu'un froid calculateur.
Une coquille vide, sans âme, sans aucune attache, sans aucune crainte. Je ne crains plus rien maintenant, même la mort ne m'effraye plus depuis que tu voyages à ses cotés, même cette idée de mourir me plaît beaucoup plus que ce monde.
Mais je ne pouvais pas me permettre de mourir jusqu'à maintenant, maintenant tout est fini tu n'es enfin devenu qu'un souvenir.
L'âme en paix.
Je peux enfin m'endormir.
J'ai été le premier et tu sera la dernière.
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Hé..?! Hé ! Réveil toi !
Comment..?!
Ce n'est pas encore l'heure de dormir, monsieur Eldritch !
Comment pouvais-je ressentir le doux bourdonnements du sang traversant mes veines ?!
Les battements de mon cœur sonnait en rythme comme un tambour militaire.
Petit à petit les battements de mon cœur rebondissant se multipliaient
résonnant en échos l'un contre l'autre semblent une nouvelle fois
devenir infini.
Héhé c'est bien..
Finalement tu sembles bien plus solide qu'on aurait pus le croire en te voyant la première fois.
Finalement tu sembles bien plus solide qu'on aurait pus le croire en te voyant la première fois.
Lentement les sensations de mon corps engourdis refaisaient surface, ne me laissant le temps de faire le moindre mouvement.. je pouvais de nouveau ressentir toute ces sensations.. Ces sensations qu'une personne vivant pouvait ressentir, la douleur, la fatigue, mais surtout la sensation d'être en vie tout simplement.
Ce n'est pas encore la fin.. Pas maintenant.
La voix m'eut saisit me relevant lentement, démontrant tout de même un corps meurtris par le temps.
Il te reste encore des choses à faire, petit idiot qui se prends pour un Dieu.
Un sourire apparut au visage du jeune garçon, comprenant finalement sa position et surtout d'où provenait cette voix. Il se retrouvait dans le royaume du tout et du rien, dans celui que l'on nommait le monde, ou bien l’univers, le tout, ou tout simplement un.
Tu sembles encore une fois avoir bien de la chance, le monde ne souhaite pas te laisser partir.
Lentement ne lui adressant aucune parole, je lui tournais le dos en direction de la porte.
Hé.. Imposteur ? Tu devrais sans doute faire attention, si tu ne veux pas revenir ici rapidement.. La personne qui t'as fait revenir, elle n'as fait aucun sacrifice.. Et ça c'est intéressant.
L'entité exécuta un dernier rire alors que la porte d'un nouveau monde s'ouvrait pour le maitre de la mort.