D'une certaine façon, cela ne m'étonnait pas. Je n'eus pas besoin d'ouvrir les yeux pour sentir le bourdonnement des âmes voler autour de moi avec liberté. Ce corps en stase ... je n'arrivais pas à l'identifier comme le mien à proprement parler plutôt qu'à une enveloppe que cette boîte avait générée pour me faire oublier mon incompétence. Le monde avait été détruit ... et je n'avais rien fait pour l'en empêcher. Je crois que ... c'est une notion qui se nomme la fatalité, et qu'on a tous, sûrement, oublié, dans ce monde qu'était Nintendo World. Ce monde qui n'existe désormais plus.
Est-ce que je me levai ? Impossible à différencier vis-à-vis de n'importe quelle élévation. Je ne distinguai ni sol, ni même pesanteur. L'issue de sortie de la boîte m'apparût comme un simple rai lumineux et vertical que je voulais à tout prix franchir pour savoir ce qu'était devenu mon monde. Combien de temps s'était écoulé ? Péririons-nous une fois cette porte franchie ?
Je sentis s'accrocher à moi autant d'âmes que possible. Toutes souhaitaient suivre mon sillage, et j'acceptai sans ciller. Nous devions renaître ensemble, et lutter ensemble.
Je stoppai ma course.
"Lutter".
N'avais-je pas passé ma vie à lutter ? N'était-ce pas ce que nous avions tous fait, et ce pourquoi la Pandorica s'était ouverte ? Nous battre ensemble, ou bien les uns contre les autres, sous le prétexte de la Justice, sous le prétexte du Chaos, et, plus récemment ... sous le prétexte de la conquête. J'avais, selon Squall, mené à bien ce projet, mais il m'apparaît encore impensable être l'auteur d'un tel désastre.
Ma gorge se resserra. L'idée de franchir le seuil de l'arche fit bouillonner en moi une force nouvelle : la curiosité.
Je devais savoir, plus que tout au monde, à quel point j'avais eu tort. Et pourtant, on m'avait assuré, avant d'entrer dans la Pandorica, que tout n'était que le résultat d'un excès chaotique. Mais pendant cette stase, ce sommeil qui m'empêcha de bouger, une seule question tourna en boucle dans mon esprit.
"Avais-je été cet excès ?"
Je m'en voulais de vivre encore. Mon existence brise toutes les lois. Et ces règles bien spécifiques ... je devais savoir à quel point elles s'étaient adaptées.
Tandis que je m'approchai du faisceau, je sentis le regard de nombreuses personnes se poser sur moi. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire et de repartir. Le mal avait été fait, et je n'avais désormais besoin que de réponses.
Je souhaitais ardemment savoir si ma présence serait, une fois cette porte franchie, importune ou salvatrice.
Alors je la franchis, accompagné de tous ceux qui se réveillèrent avec moi, sans distinction aucune sur leur race, leur nature, leur puissance ... et j'ouvris les yeux sur une sublime plaine à l'herbe montante et au ciel azuré. Un parfum de nature sauvage titilla mes narines. Je ne pus m'empêcher d'ouvrir légèrement la bouche en constatant que, par la seule force de sa volonté, Nintendo World, sans que je ne puisse me l'expliquer, avait ressuscité sous une autre forme que je ne lui connaissais pas.
Me mis-je à crier contre le rayon de soleil pas gentil qui s'était éclaté sur mon visage encore endormis. Non mais c'est vrai quoi, pourquoi le soleil il pouvait pas nous laisser dormir un peu au lieu de nous réveillé ? C'étais inadmissible ! On devrait pouvoir faire quelque chose genre envoyé un message a la lune pour lui dire de ne pas se transformer en soleil avant une certaine heure.Pfiou, je me rappelle pas de ce que j'ai fais hier mais en tout cas j'étais tombée comme une masse, j'avais l'impression de sortir d'un sommeil de plusieurs milliers d'années ! C'est pour dire ! Bien que encore très fatiguée et franchement dérangée par le monsieur soleil qui m'avait réveillée, je décida de sortir de ma chambre étrangement noire pour allez suivre la lumière qui m'aménerais dans le couloir de ma maison.Encore épuisée, les paupière collées et les cheveux en bataille, je me rendis quand même compte que j'étais pas dans mon lit et que je n'avais pas sur moi ma zolie petite couverture hello kitty, bah, elle avait du tombé de mon lit...mais faut fait, il été ou mon lit é_è ? Oh non...j'avais encore du confondre ma maison avec une autre ! Rohlalala fallait vraiment que ce genre de truc n'arrive qu'a moi ! Bon, dans mon lit ou pas, il fallait que je sorte quand même pour élucider ce mystère. Debout, je me dirigea vers cette lumière vive et chaude qui traversée une sorte d'arche. Tient, c'étais bizarre, j'avais jurée avoir une porte et pas une arche ! Ah ben comme quoi =o.Après quelques mètres a travers ma chambre qui me semblait bizarrement remplis de monde, je traversa l'arche et me retrouva baignée dans une lumière vive et chaude, je n'eu pas le temps de voir ce qu'il y avait devant moi que j'ouvris la bouche en grand et ferma les yeux pour bailler.
-WOUAAAAAAAAAH...AAARRGA...ARGAA AAAAARRRR..
Oh mon dieu ! Mais quelque chose était entrée dans ma gorge ! Argh ! Au secours ! A l'aide ! Au voleur ! Jambon ! Je me'étouffée ;w; ! Ou non..non...peut être que j'étais devenue un poisson et que je ne pouvais plus respirer dans l'air mais dans l'eau ? Arrrrgh en tout cas je n'arrivais plus a respirée c'étais atroce ! Bouuuuuh je veux pas mourir !!!Je m'attrapa la gorge a deux mains et poussa des râles écorchés et je me mis a courir de partout car paniquée : Il fallait vite que je trouve de l'eau pour pouvoir respirer dedans ! Je courra dans toute les directions possible et inimaginable avant de finalement percuter de plein fouet la paroi d'une sorte de boite géante.Sonnée, je me réveilla quelques secondes plus tard dans un champ d'herbe fraiche, devant cette paroi noire qui m'avait faite très bobo é_è.Un moustique sortit alors de ma bouche et je pu finalement reprendre mon souffle et respirer comme une personne normale, ouf ! Je n'étais pas un poisson.Je me redressa et finalement je me rendis compte que...bah j'étais pas chez moi =o...enfin je crois...je me rappelle pas avoir un champ d'herbe dans ma cuisine ! Ou étais je ?
-Mais...mais...mais c'est pas ma maison é_è...ou que je suis ?
Il est dit que l'on juge une personne sur ses actes, sur ses choix, mais qu'arrive t'il lorsque ses actes sont rendus a néants, arrête elle d'elle d'exister ? Je connaissais cette sensation, cette impression de stage, ne pas pouvoir agir et pourtant se demander... suis je mort ? L'acte de penser me définit il comme vivant ? Trop de questions venaient altérer mon jugement. Je ne pourrais même pas dire que tout c'est déroulé si vite, cela s'est fait de façon instantané, sans même comprendre pourquoi ni comment. Peut être était ce le destin de ce monde, les actions des destructeurs était probablement prévues par le monde lui même.
C'est à ce moment, ce moment ou je me posais la question "Qui a bien pu cessé d'exister, moi ou le monde ?" que je me sentit flotter, d'une manière étrange, je ne ressentais rien, comme si je ne bougeais pas mais que mon essence se déplaçait. Comme si mon âme pouvait se mouvoir, entrevoyant une sorte de porte de sortir, un nouveau refuge. Il me fallut du temps pour faire le vide dans mon esprit, trop de mystères de cet univers étaient encore flous pour pouvoir produire des explications logiques et valables.
Je ressentais alors, comme une sensation semblable à aucune autre, je ne pourrais même pas la qualifier de "réveil", de "renaissance", c'est comme si, tout d'un coup, j'existais à nouveau, sentant le vent, touchant la terre, jonché d'herbe qui dansait au rythme des courants d'air. Alors que je pensais être revenu sur le monde que j'avais délaissé, j'eu comme un sentiment, comme le sentiment que, ce n'était pas moi qui avait quitté le monde pour le retrouver mais que le monde lui même était partit pour revenir vers nous. Je ne ressentais, de la même manière, plus la vie qui se dégageais d'Halcandra, de même pour l'arche des rêves, comme disparues, leur existence même ayant été effacées, chose qui me paraissait impossible, je ressentais toujours la magie d'Halcandra couler dans mes veines, comme un liquide vital qui traversait sans cesse mon corps.
La première chose que je remarqua était que je n'étais pas seul, non, mes doutes semblaient bien fondé quant au fait que le monde avait abandonné ses habitants, nous étions tous la, tous ceux dont la volonté avait marqué à jamais l'histoire du monde... mais comme je le disais, lorsque nos actes disparaissent, nous disparaissons avec eux. Je ne comprenais encore vraiment pas grand chose à la situation, voyant que la boule rose était présente aussi, je souhaitait lui lancer un regard confiant pour signifier que d'après mes doutes, Halcandra existait encore, sous une forme comme une autre, sans que je ne puisse l'expliquer.
Arrachant quelques brins d'herbe du sol, je les laissa tomber, s'envolant avec la brise, contemplant le monde qui nous entourais.
Si ce monde n'est pas celui que nous connaissons, je le vois comme une chance de ne pas reproduire nos erreurs passées, une chance de veiller de l'usage raisonnable des puissances à notre portée.. mais au fond de moi j'aimerais me tromper, savoir que nous sommes toujours sur notre monde, sur nos terres, que nos efforts n'ai pas non plus étés vains.
Il était temps que tu ouvres les yeux, du moins si l'on peut dire ça. Quelque chose n'allait pas, mais tu n'arrivais définitivement pas à savoir ce que c'était. Peut-être le fait qu'à cet instant tu avais l'impression de ne rien ressentir ? Tu n'arrivais pas à différencier chacun de tes actes, si tu te levais, si tu marchais, c'était bien impossible à savoir. Il c'était forcément passé quelque chose pour que tu sois dans cet état, et ce n'était pas à nier. Quel était donc cet endroit ? Cette sensation tu avais l'impression de l'avoir déjà ressenti, et une certaine forme de peur vint à te faire trembler un instant.
Étais-tu dans ta tête ? Cette sensation où la pesanteur n'existe plus et où tu semblais être en éveil mais où tu ne l'étais pas pour autant. Cela t'arrivait dans le cas où le Cerbère avait pris ta place, où ce dernier avait pris ton corps, et que derrière il massacre tout. Tu espérais sincèrement que ce n'était pas cela. Mais si ce n'était pas cela, peut-être que tu étais mort ? Alors ne devrais-tu pas voir défiler ta vie comme des images de kaléidoscope ? Aller savoir... C'était vide... Mais une sensation que quelque chose s'était passé, sans savoir quoi. Mais dans certain cas certaines questions se posent, et mis à part celle sur l'endroit, c'était surtout : combien de temps c'est écoulé depuis que tu semblais en stase ?
Une lumière t'attira l’œil, quelque chose qui ressortait, quelque chose que tu semblais pouvoir traverser. Mais où tout cela menait ? Cela menait-il à la fin ? A un nouveau début ? Ou tout autre chose ? Tant de question se posait, mais elles n'étaient qu'hypothèses, et si tu tenais à avoir des réponses il était temps pour toi de traverser cette fine barrière. Tu te vidas la tête de question, décidant de laisser ta curiosité parler, et de franchir cette porte, ne perdant pas plus de temps.
Tes yeux s'ouvrirent alors sur un nouveau monde, baigné cette fois-ci par la lumière du soleil. Tu sentais de nouveau tes pieds sur terre, ton poids s'y poser dessus. Les sensations revenaient à leur normal tandis que tu respirais de nouveau cet air frais. Cette sensation de renouveau, de renaissance, était du moins indescriptible, et c'était plus que quelque chose qui était différent. Regardant alors le ciel et descendant ensuite ton regard pour essayer de voir le paysage, c'était loin d'être un paysage que tu connaissais, qu'importe le monde d'où tu venais.
Puis tu regardas simplement autour de toi, des personnes étaient présentes, tu entendis les cris d'une fille s'agiter, mais tu ne t'en préoccupais pas plus, regardant ensuite s'il y avait des personnes que tu connaissais. Tu l'espérais, et en parlant de chose que tu espérais, tu ne pus t'empêcher de regarder tes mains. A ce moment, l'instant de peur que ton Cerbère ai pu prendre le contrôle sur toi s'évapora. Pas de sang, en plus de cela ce n'était visiblement pas en plein combat, au contraire, donc qu'importe. Tu supposais alors que tu avais simplement sommeillé, mais pendant combien de temps ? Où êtes-vous en ce moment ? Tu étais un peu perdu, mais sans plus, mais les questions s’éclairciront petit à petit, sans aucun doute.
Quelque chose secouait dans la poche de son jean en émettant un son similaire à un petit moteur. Les yeux de Faust étaient encore fermés tandis qu'il respirait calmement. L'appareil continuait à vibrer. Agacé, le bouc plissa ses yeux tandis qu'il gigota légèrement. C'était la première fois que le cornérien se leva du mauvais pied. Faust fouilla dans sa poche pour trouver l'objet resposable de son trouble de sommeil. Il sortit son smartphone qui vibrait sans cesse à cause de la fonction réveil. Elle demandait juste à la désactiver, requête que le bouc fit immédiatement. Au passage, Faust ne se souvint pas d'avoir activé la fonction réveil dans son portable. Il avait dû l'activer par erreur. L'écran affichait minuit avec un message qu'il restait dix pour cent de batterie. Faust s'en moquait de la batterie restante. Par contre, l'heure lui intriguait. L'anthropomorphe ignorait combien de temps il fut resté dans les bras de Morphée. En tout cas, Faust avait l'impression d'avoir trop dormi, sensation que le bouc détestait. Le plus étonnant pour lui fut la présence d'une lumière naturelle au niveau de ce qui semblait être une issue. Le cornérien s'étonna de voir de la lumière à cette heure-ci. Le seul moyen de savoir si c'était bien la lumière du soleil était de se diriger vers la source. Seulement, son état qui se retrouvait entre le sommeil et l'éveil ne l'aida pas à se relever. Après avoir rangé son téléphone, Faust massa ses paupières, fit quelques étirements puis, se leva péniblement vers la sortie. Le bouc ferma ses yeux, en même temps qu'il se protège de la lumière avec ses bras, le temps de s'habituer à la lumière du soleil. L'air était pure et le ciel était dégagé. Bref, l'endroit était plutôt agréable à voir, même si il n'y avait que de l'herbe. Au moins, la présence de végétation lui apaisait. D'un autre côté, le lieu troublait également l'esprit de Faust. En effet, ce dernier n'avait pas ce lieu en tête.
A peine sorti, une jeune femme adulte se mit à prendre sa gorge avec ses mains. Faust sursauta de la voir dans cet état. Elle semblait avoir avalé quelque chose de travers. Le bouc voulut l'aider à faire cracher le morceau. Mais, il était trop tard. Celle-ci se prit un mur dans la figure avant de tomber par terre. En se relevant, elle allait sans doute avoir un bleu ou une bosse. Néanmoins, depuis qu'un moustique fut sorti de sa bouche, elle respirait mieux. Faust resta flegmatique. Cependant, dans sa tête, il ne pouvait pas s'empêcher de rire en même temps qu'il ressentit de la compassion d'être victime de cette malchance. Mais, tant qu'elle allait bien, Faust ne se précoccupa plus davantage de la blonde.
L'anthropomophe profita pour sortir à nouveau son smartphone. Il affichait cette fois minuit et deux minutes et ne restait à présent que huit pour cent de batteries. Cela confirmait une chose : c'était son portable qui n'était pas à l'heure. Faust allait régler l'heure plus tard, après avoir rechargé les batteries. Pour l'instant, le bouc éteignit son appareil. Pendant ce temps, il se demanda où il était. Seulement, les autres qui étaient autour de lui semblèrent également perdus. Il allait devoir se contenter de suivre le groupe.
Une douce sensation de flottaison entoura Link alors qu'il était en train d'ouvrir lentement ses yeux. Une sensation étrange l'empêchait de se mouvoir, comme si depuis beaucoup trop longtemps, il avait dormi, dans un lit bien trop confortable. Une voix mielleuse qu'il entendit dans son songe vint le réveiller, et l'Hylien crut à ce moment là qu'il s'agissait de sa chère et tendre. Le corps de Link voletait au beau milieu d'autres, que Link n'arrivait pas à distinguer. Chaque être présent dans cet endroit dont il n'avait aucune idée de la localisation ni du nom, était entouré d'une douce lumière rendant flou les silhouettes qu'il essayait d'apercevoir. La première personne a qui il pensa en rouvrant les yeux ce fut bel et bien la Magicienne...Est-ce que c'était bien elle qui était en train de lui parler ?
Un nouvel avenir t'attends, Link, au delà de cet endroit. Protège les Mondes, comme tu l'as toujours fait, mais ne soit pas surpris...Dehors, Héros, une nouvelle aventure t'attends. Et elle sera bien différente de celle que tu as pu connaître jusqu'ici...Oui, celle que tu as commencé depuis Delphino. C'est l'heure du réveil à présent. Tâche de remplir ta mission...Élu des Déesses.
~ Sakura..?...Sakura, non ! Je...Je ne sais pas ce qui se passe ! Nous avions pourtant décidés de vivre ensemble, à Halcandra, de nous reposer et de veiller sur ceux que nous aimons, ensemble. Réponds moi, où es-tu et...Où sont les autres ? Qu'est-il arriver à la Guilde, et surtout...Que m'est-il arrivé...Je...Je sens mon corps...Attirer par la sortie...Je... ~
Link ferma les yeux, essayant de se remémorer les derniers instants dont il se rappelait encore. La chasse aux ressources avec Kéro, et le balisage cette forêt, puis ce mystérieux incendie sans aucune raison. Link et l'ourson devaient retourner à la base quand soudain...Cette grande lumière, ayant fendu les cieux avaient provoqués un envol des volatives locaux de Halcandra...Et puis...Plus rien. C'était le vide. Le vide total. Link ignorait quel était cet endroit et ce qu'il faisait là, mais quelque chose de terrible avait du se passer. Cette sensation de mauvais présage fut donc vraie ? Trascer, Nightmare, Axem, Flandre et les autres...Ils avaient donc trouvés un moyen de détruire l'Univers. C'était donc fini ? Non...Ca n'était pas eux...Pas depuis Halcandra. Le corps de Link flotta lentement jusqu'à la sortie, attiré par cette douce lumière, et ses yeux mirent un certain temps à se réadapter à la luminosité ambiante. Lorsqu'il vit ce qui l'attendait, il tomba sur ses genoux, littéralement. Une prairie d'où soufflait un vent fort agréable, balayait les nuages au grè dudit vent, faisant virevolter des herbes et des fleurs un peu partout. Au loin, des espèces d'archipels se destinaient mais ce n'était pas bien clair, de nombreux nuages empêchant d'avoir une vision précise de l'endroit. Ils avaient été amenés quelque part, et lorsque Link se retourna, ce fut le second choc. Une espèce de boîte géante, recouverte d'inscriptions d'une langue inconnue, d'où jaillissait des lueurs bleutées...Voila la structure de laquelle ils venaient de sortir. Cette boîte géante semblait assez grande pour contenir des milliers...Peut être des millions d'êtres à l'intérieur. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, il n'avait jamais vu quelque chose de ce genre. Le Héros du Temps fut pris d'une sensation de malaise et dû s'asseoir un instant. Il devait se faire une raison...Il n'était pas en train de rêver. Et lorsqu'il releva la tête, il aperçu au loin un petit groupe. Il ne tarda pas à les reconnaître : son vieil ami Faust, Heine qui lui avait prêté main forte à Termina et qu'il comprenait avec son fameux Cerbère, mais aussi cette jeune blonde pas très intelligente qu'il avait rencontré un jour. Mais le plus intriguant...Le plus intriguant...C'était sans doute les deux autres silhouettes. Link n'en croyait pas ses yeux et se décida à avancer dans leur direction, quasiment sûr qu'il rencontrerait le chemin d'un mirage.
« Alors...C'est donc ça. Vous aussi vous êtes là... » fit Link en marquant un temps de pause, puis tournant la tête en direction de ce qui semblait être bel et bien Gozen et Eloaf...Les "Sacrifiés"...
« ...Vous étiez morts...Gozen et Eloaf...C'est bien vous ? A moins que... » Un frisson parcouru l'échine de Link en levant la tête, continuant de contempler les nuages qui se déplaçaient grâce à la brise légère. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer dans ce monde de fou pour qu'ils se retrouvent dans un tel endroit. Est-ce qu'ils étaient tous dans cette boite ? Est-ce que Sakura était encore vivante ? Et ceux qu'ils redoutaient...Ils étaient là eux aussi ? Les poings de Link se resserrèrent, luttant pour garder son sang froid, tandis que le collier des Cauchemars que lui avait transmis Nightmare était toujours autour de son cou et actif. Une nuée noirâtre s'empara de Link qui frappa avec force l'une des parois de la boite à ses côtés.
« QU'EST-CE-QUE C'EST QUE CE BORDEL ?! On est tous morts...C'est ça ?! »L'Elfe regarda le ciel d'un air à la fois triste et dépité. Si c'était bien "ça" le paradis...Alors...Non, impossible. Mettant genoux à terres et posant ses mains sur sa terre, la respiration de Link devint frénétique, incontrôlable, le collier l'étouffait. Il essaya de se calmer, retrouvant peu à peu un rythme normal, et une larme coula de son visage, tandis que les questions s’accumulaient, incapable de réussir à réfléchir à quelque chose de concret.
Une nouvelle aventure les attendait...C'était les derniers mots de cette voix qu'il avait entendu...Alors non, ce n'était pas fini. Link se calma enfin, affichant un air désolé, et préféra se retirer quelques instants, trop frappé par ce qui venait de se passer. Il devait faire le point avec lui même. Ce monde...Ce monde n'était ni le paradis ni quoi que ce soit. Il avait quelque chose de familier avec ce qu'il avait pu connaître un jour...
Roy se sentait flotter dans un océan de vide. Cette sensation il la connaissait bien. Il l'avait déjà senti, auparavant, lorsqu'il était mort. Ce sentiment de flottement, de voleter sans réel contrôle et de bien-être et de paix absolu. Difficile de décrire précisément ce que c'était sans l'avoir connu nous-même. En tout cas, l'ange la connaissait. Alors c'était comme ça qu'il allait finir ? Le monde s'était éteint, avec lui ? Soupirant, il cessa de bouger, acceptant son sort. Son dernier acte était d'avoir vu son propre monde mourir, sans rien n'avoir pu faire. Quelle frustration, quelle fin pathétique, quelle honte ...
Alors qu'il fermait les yeux, se laissant baigner dans cet amas d'âmes, résilié à se laisser mourir, Roy entendu une voix cristalline, presque inaudible. Rouvrant les yeux, il aperçut une grande lumière, une sorte de porte, peut-être un arche. En tout cas, quelque chose le poussait à se rapprocher de cette lumière, quelque chose l'appelait derrière cette grande porte. Il s'en approcha petit à petit, flottant librement vers cette dernière, jusqu'à complètement la traverser, entendant la voix de plus en plus forte, « Roy ! Roy ! Roy ! », hurlait-elle.
De l'autre côté de la lumière, le guerrier découvrit un nouveau monde. Il posa un pied au sol, à nouveau dans un corps tangible, le sien, et fut hébété d'observer que quelque chose existait toujours, mais qu'il ne ressemblait ni de près ni de loin à ce qu'il connaissait. Cependant, cette immense prairie verdoyante ainsi que ce ciel bleu et ce soleil éclatant lui arracha un sourire de la bouche. Ce monde, il était magnifique et il était présent. Tournant sa tête de gauche à droite, le Lycien fut agréablement surpris de revoir des têtes familières. Se dirigeant vers ses amis, Gozen et Link, une silhouette lui sauta littéralement dessus, manquant de renverser l'homme qui n'était réellement pas préparé à cette charge subite, réussissant à ne pas basculer en arrière grâce à la force de ses jambes et de ses ailes. C'est Élément sous sa forme humaine, sa partenaire, l'esprit des éléments qui l'accompagnait en tant que mentor et plus ou moins d'ange gardien, qui se trouvait désormais dans ses bras, en larmes, le serrant de toute ses forces.
« Roy ! Roy ... Espèce d'idiot, où étais-tu passé ... J'étais si inquiète. Je ... je .... je pensais que tu étais ...
- Tu sais, je suis réellement mort depuis un moment, après tout je suis un ange.
- Ce n'est pas le moment de plaisanter, imbécile ! Est ce que tu sais depuis combien de temps je t'attends ?!
- Je n'en ai aucune idée à vrai dire ... A l'intérieur de la Pandorica, le temps n'était pas réellement le même qu'ici.
- CA FAIT DES MILLIERS D'ANNEES !
- C-comment ? »
Un vertige immense s'empara de Roy. Autant de temps que ça ? Il avait du mal à y croire, mais Élément disait vrai. Il avait abandonné Nintendo World pendant des milliers d'années et le monde avait réussi à survivre sans aucune protection ni habitant. C'était ... assez dur à imaginer. Étaient ce eux les problèmes ? Mais pire, il avait abandonnée la personne la plus proche de lui, celle qui jamais ne l'avais ni laissé ni quitté, Élément. Se sentant absolument coupable, Roy contempla son amie. La belle jeune femme continuait d'écouler ses larmes, collée contre le torse de l'ange, sans le lâcher.
« Pourquoi ne m'as-tu pas suivi dans la Pandorica ?
- Je ne pouvais pas ... Je suis un esprit, je ne peux pas me permettre de disparaitre ... Je m'assure du bon fonctionnement des éléments dans le monde ... Je .. J'aurais voulu t'accompagner mais ...
- Je suis désolé Élément, je suis une mauvaise personne. »
Roy passa une main dans les longs cheveux blonds de la jeune femme, lui déposant une légère caresse sur la tête, avant de la passer lentement sur sa joue, lui essuyant une larme qui perlait le long de son visage. La regardant dans les yeux brièvement, il lui sourit, mais une profonde tristesse se dégageait de son regard. La fée posa timidement sa paume sur le plat de la main du guerrier, rougissant à vue d'oeil.
« C'est la dernière fois que je te fais pleurer Element, je te le jure. Je te prie de m'excuser pour cette absence prolongée, jamais plus je ne t'abandonnerais. »
Les larmes de l'esprit cessèrent de couler petit à petit, mais son rougissement, quant à lui, était exponentiel. Elle hocha timidement la tête, contemplant Roy quelques instants, plongeant son regard dans le sien. Pendant ces quelques secondes, l'idée de l'embrasser lui avait traverser l'esprit quelques fois mais elle réussit à se retenir. La jeune fée se dit qu'elle ne pouvait décider de si oui ou non ses sentiments étaient réciproques. Laissant glisser un petit « Merci » glisser entre ses lèvres, elle reprit sa forme initiale, celle d'une petite fée luisante de quelques centimètres, et reprit place à l'intérieur du bandeau de Roy. De ce fait, seul lui pouvait l'entendre et la voir.
Soufflant un moment et se rappelant qu'il n'était pas vraiment tout seul, Roy racla sa gorge et reprit son chemin en direction de Gozen ainsi que de Link, se plaçant en face de l'homme qu'il avait ramené. Lui posant une main sur l'épaule rapidement, il lui sourit.
« Je suis heureux de te revoir, Gozen. Même si Squall et moi avons eu à passer moult épreuves, nous sommes parvenu à te ramener en chair et en os ... Cependant il semblerait que cette altération du temps nous aient amené à une modification de notre destin. Je crains que mon désir d'unification ne soit irréalisable à présent. Mais Reclaimer n'est pas morte pour autant. Si tu l'acceptes, j'aimerais que notre guilde puisse apporter notre soutien à ce nouveau monde. Je veux le protéger et le comprendre, je veux l'explorer, je veux tout savoir de lui, et par dessus tout, je veux me prouver que je suis capable de défendre mes idéaux. Gozen, c'est aujourd'hui qu'une nouvelle ère commence. »
Il se tourna ensuite vers Link
« Je suis également très content de te revoir ici Link. Je sais que tu es perdu, mais je peux t'assurer une chose. Nous ne sommes pas au Paradis. Je ne le connais que trop bien et cela n'y ressemble pas du tout. Je le sens au fond de moi, ceci est un nouveau monde, pas une morte. Une renaissance. Nous devons y faire face, nous, les héros. Oui, nous le devons ... comme toujours. »
La douleur résonnait dans la tête du titan. Chaque battement de coeur était un supplice, alors qu'il était étendu à l'ombre de l'arbre où il s'était réfugié. Quel était cet endroit ? Pourquoi avait il tant de mal à respirer, à même se déplacer ? Pourquoi la lumière était elle si chaude et l'ombre si froide ? Pourquoi tout était si rouge alors qu'il fermait les yeux ? Pourquoi ne comprenait il plus rien ? Une douche glacée de sensations brulantes détruisait la santé mentale de Skyni... Ce monde était un supplice sans fin, pire encore que tout ce qu'il avait connu. Il se sentait confiné, écrasé, broyé, déchiré par ces odeurs et ces sensations indicibles, et en même temps, il sentait en lui des choses magnifiques... Poussant un long gémissement de douleur, il se frotta les yeux pour tenter de faire disparaitre sa migraine, sans succès. Il ne s'était pas senti aussi mal depuis... qu'il avait quitté Aether... Lentement, il laissa ses poings retomber sur ses cotés, et rouvrit les yeux, gémissant de nouveau alors que ses rétines le brulaient.
Autour de lui, il découvrit pour la première fois ce monde... Un ciel bleu s'étendait par delà les feuilles des arbres, et autour de lui, l'herbe foisonnait de vie. Mille grillons chantaient leur symphonie pour accueillir les héros de la Pandorica, et plus encore d'animaux fouillaient le sol à la recherche de nourriture, d'eau, ou de quoi que ce soit d'autre. Loin, dans le ciel, Skyni pouvait entendre les pépiements de quelque moineau apprenant à voler, les glatissements d'un aigle, et d'autre sons encore qu'il ne parvenait pas à identifier. Cet endroit, bien plus que le Plan Divin d'où il venait, recelait de la vie à chaque endroit. Et surtout... Un vague souvenir revint à la mémoire de Skyni... Les combats perpétuels dont il avait aperçu des moments à travers le prisme du Plan, les catastrophes s'enchainant sans cesse dans le monde qu'il avait quitté, et la mort, partout, à chaque instant... Il n'y avait plus rien en commun entre ces deux mondes, et pourtant, au fond de lui, le colosse le savait... Il était de nouveau chez lui.
Ce fut avec difficulté, mais vaillance, qu'il se redressa pour regarder son visage dans un étang non loin. Il ne l'avait jamais aimé, et cela ne changeait pas aujourd'hui, malgré cette célébration de la nature. En revanche, alors que ses sens mortels se réveillaient, il reconnut quelques personnes... Cette femme blonde hurlant à la mort et agissant n'importe comment... Ce guerrier roux angélique... Et... Non... Un instant, Skyni resta interdit. Il ne lui ressemblait pas. Ils n'avaient rien à voir. Et pourtant, c'était lui... Elle... Peu importe. Forçant sur ses jambes encore fragiles, il fit un pas en avant, encore un, et continua. Tremblant, peinant à retrouver ses forces tant le choc, à la fois physique et émotionnel était grand, il se mit à sourire. Oh, il n'avait toujours aucune idée de ce qu'il faisait là, mais il avait compris une chose.
Il était de nouveau dans un corps mortel. Il y'a un instant, il était dans le Plan Divin à méditer, et maintenant, il se retrouvait là... dans un endroit où même la puissance de sa Mère et d'Azul ne parvenaient à l'atteindre... Il se sentait confiné dans un corps, mais plus libre qu'il ne l'avait été durant ses siècles d'entrainement... Ou peut être que cela n'avait duré que quelques minutes... Le temps n'avait pas vraiment de sens, là où Skyni avait vécu. Mais en tout cas, il était sur d'une chose. Cette douleur, au fond de lui même, c'était son âme ne parvenant pas à s'harmoniser avec son corps... Peut être que la douleur s'apaiserait, et que son corps s'alignerait sur cette âme disproportionnée... Mais peut être que cette souffrance accompagnerait l'Egide ainsi... Mais si c'était le prix à payer pour La retrouver, tant pis.
Il avait aussi conscience qu'une des épées qu'il transportait n'était pas la sienne. Elle empestait, adromiquement, le rival de toujours de Trief, Sumaru. Mais aujourd'hui, il était mort, vaincu par un ennemi qui avait toujours été à ses cotés, comme le vieux général l'avait présagé, il y'a maintenant si longtemps. Si Skyni avait récupéré cette épée, c'était pour faire hommage au jeune guerrier. Préserver sa légende pour la commémorer, peu importe ce qu'il devait arriver. C'était un serment : quoi qu'il arrive, l'oeuvre de Sumaru aurait un sens. Après tout, il avait sauvé Aether le jour où Elle s'était perdue. Sans lui, l'oeuvre de Skyni aurait pour toujours été un échec... Il voulait La sauver autant que lui, mais il voulait aussi protéger ce monde... Alors Skyni accomplirait les deux missions à sa place.
Enfin, il arriva à portée de bras de Jonathan. Levant pesamment le bras pour le poser sur l'épaule de l'homme qui lui tournait le dos, il prit la parole.
"Aether... J'ai prié pour te retrouver... Désolé d'avoir du quitter ton service... Mais je suis de retour. Tombant sur un genou, il dégaina ses deux espadons et les croisa devant lui en baissant la tête. Me permettras tu de redevenir ton égide et de t'aider dans ta quête, quelle qu'elle soit dans ce nouveau monde ?"
-Rosstail: Oh non, putain, me dites pas que j'ai encore été téléporté dans une autre galaxie comme à Popstar...
Je venais de me réveiller. J'ouvrais mes yeux, mais ne reconnaissais pas l'endroit. En plus, j'avais du mal à voir car des larmes obstruaient ma vue. Je pris au moins deux minutes à la con pour sécher ces foutues larmes. J'avais l'impression d'avoir dormi comme un loir, alors je n’arrêtais pas de bailler et de m’interrompre. Et là, coup de théâtre en scénarium, une lumière divine ou celle d'un projecteur énorme illuminais partout. Et... J'avais la sensation de flotter dans les airs. Mais... Mais...!
-Rosstail: Putain, je flotte dans les airs, comment je faiiiiis!!! Chui oùùù!... Oh tiens, une porte. Pourquoi je n'ai pas hurlé comme à mon habitude? Tout simplement parce que j'ai subis tellement de trucs que je sais très bien que je vais m'en sortir vivant, en me faisant surement blesser ou kl'avoir dans le cul, si je fais quoique ce soit. Bref, après avoir râlé, je me disais que rejoindre la porte en nageant dans l'air ne serait pas une mauvaise idée, après tout, il n'y a rien d'autre d'intéressant autour. Pratiquant la brasse, tranquillement, je me dirigeais vers la porte, où un mot était écrit, mais surement pas dans une langue familière.
"EXIT"
Ne pouvant traduire, je me disais que c'était surement une porte dans le style "tu ne repasseras plus jamais par cet endroit, ou tu vas crever bientôt avec un piège." Allons bon, autant traverser cette porte comme ils font dans Monstres & Cie, et atteindre ce qu'il y a de l'autre côté. Et là, surprise. C'était une plaine. Tu parles d'une surprise, je dois être en train de rêver, peut-être pour ça que je baille autant.
-Rosstail: Génial, me retrouve dans une plaine, sans matos... Ah, si en fait j'ai tout, cool.
Je venais de me palper pour vérifier que je me trimbalais bien tout mon équipement, et heureusement cela était bel et bien vérifié. La brise était agréable, pas trop de vent, il faisait très bon. un temps magnifique... "Ah mais au fait, faudrait quand même que je regarde derrière moi" me disais-je. Et là, je vis une immense boite, et des silhouettes humaines un peu plus loin... Et là, second coup de théâtre. Je voyais Link, Faust, Eloaf, un épéiste roux, un chevalier, Heine, une blondasse et... D'accords c'est un rêve.
-Rosstail: Ah merde les mecs on est tous morts en fait? Aaaah... On fait une belle bande de con. Ah tiens, salut Général Gozen, ça faisait longtemps... Z'avez du bien vous emmerder au paradis...
... GENERAL? MAIS QU'EST CE QUE VOUS FOUTEZ LA? Z'AVEZ FAIT LE COUP DU "Je reviendraaaaaaaaaaais" A LA TOUR OU QUOI?
Un long sommeil. Profond. J'étais baigné dans ces rêves depuis si longtemps déjà, ces rêves n'avaient pas duré bien longtemps, du moins c'est ce que je supposais, j'ignorais si j'y avais vécu, 1 jour, 1 mois, 1 ans, 10 ans, 100 ans ou 1000 ans. Mais j'avais été bercé par ces rêves, cette énergie de l'imagination, de la création. Recroquevillé dans une position presque embryonnaire, l’esprit actif dans un ailleurs inexistant.
Je tentais de me souvenir, de retrouver les raisons, comment en était je arrivé à là ? Fuir la réalité pour me reposer dans un doux rêve composé, une vie que je n'avais pas vécue, car j'avais échoué dans la précédente. De mes bribes de mémoire je tirais ces premières conclusions. Nous avons échoué. J'ai échoué. Malgré mes efforts, mes combats, ma dévotion, le monde que j'ai connu est tombé. Puis plus rien. Mais maintenant il y avait cette étrange endroit dont je n’arrivais à rien percevoir, je ne pouvais pas échapper à la réalité, les choses serait différente si un jour je retrouvais le monde que j’avais échoué à protéger. Et je devrais faire face, revenir pour continuer de me battre, sauver et préserver ce qui pouvait l’être en vertu de mon serment, et de la guilde que j’avais fondé. Plongé dans ces rêves de secours, ces illusions préféré aux réels, j'avais presque oublié. Mais c'est fait je me souviens de tout ce que je peux me souvenir désormais. Alors que commençait à s'animé autour de moi d'autres êtres aux existences lié à un même monde, j'ouvris les yeux. Je me sentais différent, de peu de chose mais différent malgré tout. A l'intérieur comme à l’extérieur, je me sentais et me voyais différent.
-Bien. Je souriais, constatant cette lumière cet appel à revenir là où était notre place.
-J'ai presque faillis me rendormir.
Doucement comme flottant dans un espace vide rempli de silhouette floue je me dirigeais vers elle poussé par mon désir de la franchir. J’en passais le pas et la lumière se fit plus intense, elle était de nature solaire, un jour éclairé comme rarement j’en avais vu autrefois. Arrivé à l'extérieur, je vis mieux que je n'étais pas seul d'autres était là, le visage au vent à observer, tout comme eux mes yeux et mon corps sortait d’une torpeur bien assez longue déjà. Je fis de même l'espace d'un instant. Des nuages, grand nuages, nous flottions en quelques sortes sur une île ? Difficile à dire, mais le nouvelle état de NW me laissait perplexe. La pitrerie de cette jeune fille qui semblait s'étouffer un peu moins toutefois. Et le reste ? Les planètes ? Popstar et Halcandra ? Pas de réponse hormis ce ciel bleu et nuageux, ce vent d’une nouvelle ère. Eloaf était là aussi, et par un léger signe, je sus que comme moi il avait pensé à ces terres lointaines et qu'il savait qu'elles existaient encore. Après tout il y était intrinsèquement lié.
-Si ce monde n'est pas celui que nous connaissons, je le vois comme une chance de ne pas reproduire nos erreurs passées, une chance de veiller de l'usage raisonnable des puissances à notre portée.. mais au fond de moi j'aimerais me tromper, savoir que nous sommes toujours sur notre monde, sur nos terres, que nos efforts n'ai pas non plus étés vains.
J'approuvais d'un hochement de tête, mes yeux nouvellement vert émeraude scrutaient l'horizon et les différentes marques près de mon oeil gauche semblait briller légèrement, un coeur violet, un losange turquoise et un trèfle jaune. Je voyais en ce panorama quelque chose de si proche et si lointain à ce que j’avais arpenté autrefois. -Il s'agit encore de notre monde, je le sens dans les rêves qui s'en échappe, il a juste récupéré de ces anciennes blessures. Vieilli, ou peut être rajeunie. Mais je partage ton avis Eloaf, si nous sommes sortis de ce cube étrange c'est pour une bonne raison. Ce monde semble si paisible, mais s’il nous accueille c'est qu'il a besoin de nous. Pourquoi nous libérer ici et maintenant je l’ignore. Mais je suis prêt à reprendre mes activités passé, ce monde si nouveau pour nous, a besoin de ces Héros.
Gozen était là, rarement j’avais pu l’apercevoir, mais connaissant sa réputation je ne fus pas étonné, il avait eu sa place dans cette boite comme chacun d’entre nous malgré même sa plus que mort présumé. Faust était là aussi, et je lui lançais un sourire, il était après tout rien de moins que mon premier ami d'aventure et cela me faisait plaisir de le revoir. Et il y avait Link, qui semblait particulièrement étonné de la présence de Gozen et Eloaf, il semblait presque en colère, lorsqu’il frappa avec force la boite noire derrière nous. Tout cela était peut-être trop gros pour le héros du temps ? Non cet étrange collier autour de son cou, j’en percevais l’influence cauchemardesque de Nightmare, je me jurais d’étudier la question pour mon ami dès que possible… Et Link tomba à genoux, une larme coula sur son visage, il semblait si perdu, si malheureusement perdu, j’eu beaucoup de peine à le voir ainsi, et je pris la décision de m’approcher de lui pour lui porter aide et soutient. Arriva aussi un individu aux cheveux rouge, proche de Gozen et Link, il prononça de sage parole à leur destination. Assez proche je posais une main sur l’épaule de l’hylien encore à genoux avec bienveillance.
-Link, comme l’a dit ton ami, rien n’est perdu, tu peux te relever et continuer de combattre et d’agir, être le héros que tu es.
Kirby fit une pause et désigna la terre verte d’herbe que chacun foulait de ces pieds.
-Nous ne sommes pas là pour rien, nous pouvons sous la bannière de notre guilde d’autrefois, continuer par maintenant de chercher à préserver l’harmonie de ce nouveau monde qui semble si charmant. Eloaf a raison. C’est une nouvelle chance à saisir.
Puis Rosstail déboula, il ne m’avait pas vu, mais moi si, et il me fit rire légèrement, j’affectionnais beaucoup cet individu, il était unique, comme tous aussi, et à mes yeux quelqu’un de bien, même si il le nierait surement prétextant être maladroit ou égoïste.
Par curiosité, j’essayais d’animer un peu de ma magie, autour de moi quelques particules rosées s’échappèrent de mon aura. Ma magie des rêves était encore là je n’avais donc rien perdu de mes capacités ? Non les choses était différente, j’ignorais si mes limites étaient encore les mêmes mais cette sorte de stase m’avait altérer… Tout ce temps à rêver.
Le noir, un néant des plus total. Aucune lumière, juste les ténèbres. Il fait sombre mais néanmoins le froid qui serait capable de nous mordre chair et os est comme absent, il n'y a rien. Ni chaleur, ni froideur, ni couleur. Une obscurité des plus totale ou rien ne semble vivre, un noir de gaie qui semble avoir annonce la fin de toute chose. En rouvrant les yeux, je me suis sentie légère et volatile, je ne sentais rien, je pouvais seulement contempler cette obscurité dans laquelle je discernait presque rien. Est-ce que tout ceci était un rêve ? Ne suis-je donc jamais sortie de ma prison ? Je ressent un besoin incommensurable de verser des larmes, des larmes qui ne peuvent apparaitre du à l'absence de corps. Onee-sama ? Te cache tu dans cette obscurité qui m'effraie ? Pitier... A l'aide.... Ne me faite pas revivre mon enfer...
Je me sens épuiser, autour de mot, l'obscurité semble remuer alors que mon âme est recroqueviller et effrayée. Qui sont ses ombres ? Est-ce tout ? Mon ombre qui me suit constamment ? Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Beaucoup de question, pas de réponse. Pourquoi le noir ? Pour l'obscurité encore une fois ? Je réfléchie, prisonnière de mes peurs et de l'ombre. Je me rappel de ce que je suis. Je suis un "monstre" et les monstres n'ont pas le droit d'être libre. Une puissante douleur me déchire le cœur en plusieurs morceaux. Je voudrais que... que... que ce lieu n'existe pas. Que ma prison sois inexistante, que ma sœur ne me considère plus comme un monstre. Je supplie et prie pour voir la sortie de cette pénombre sans fin. Puis finalement je la vois... la lumière éblouissante et aveuglantes. Une lumière pure qui m'effrayait. Des ombres noires bougent, elles se déplacent toutes par là.
Quel est ce lieu ? Suis-je seule ou suis-je avec d'autres ? Pourquoi êtes vous dans ma cage ? Partez et laisser moi seule. Les ombres s'éloignent, une à une elles disparaisent dans la lumière. Petit à petit je me retrouve seule et isolée. Je n'osait pas avancer, la lumière... la lumière m'effrayait en même temps qu'elle m'attirait. D'une voix frêle, presque éteinte et inexistant du à une absence étrange de corps, j'appelais ma sœur vers cette lumière. Étais-ce la porte de sortie ? La porte de la cave que ma sœur aurait ouverte ? Suis-je libre ? Ou est-ce que c'est vous, ombres qui avez ouvert cette brèche ?
Ombres...^étiez vous dans mon rêve ? Quel était mon rêve ? J'avais rêvée durant combien de temps ainsi ? J'ai rêvée que j'étais sortie, j'ai rêvée d'avoir vue des paysages et vue des visages. Ceci a t-il docn jamais exister ? Tout cela n'était qu'illusions ? Je m'avance seule vers la lumière. Il n'y a presque plus d'ombre qui s'y dirige. J'hésite à sortir, j'ai peur. Lentement, je tend l'illusion d'un bras vers la sortie comme si j'avais besoin qu'on me la prenne, qu'on me tire hors de cette obscurité. Ma main plonge dans la lumière, j'ai l'impression de sentir le vent sur celle-ci, petit à petit, je crois entendre le chant des oiseaux. Je m'engouffre dans la lumière qui m'aveugle, des larmes coulent sur mes joues, je retrouvait gout à la liberté. Une liberté que j'avais crus acquise mais qui semblait n'être que celle d'un rêve illusoire.
J'arrive Onee-sama... je te promet... je te jure que plus jamais je n'essaierais de quitter ma prison sans que tu en décide avant. J'ai rêver de t'avoir perdue... J'ai crue rêver... me voilà dehors. Me voilà face à un monde coloré et à un astre qui me fit lâcher un cris de frayeur alors que je me recroquevillait et reculait comme si je voulais retourner dans l'obscurité. Mais je en fis que me heurter à un mur noir et obscur sur lequel brillait des lettres bleutés. Je me cache le visage avec mes bras, je vais bruler, au secours ! Le soleil ! Cette lumière n'était rien de plus que celle de l'astre du jour maudit. Je suis effrayée, apeuré, puis finalement, mon corps ne brule pas, ni ne me démange. Je tremble, me redressant sur mes jambes fragiles qui était presque sur le point de s’effondrer. Des visages... certains vienne de mon rêve. Je n'ai pas rêver donc... ils sont tous réunis ici... il y a le visage d'un ennemis que je reconnais, entourer d'amis qui le soutienne. Beaucoup de personne, ici, sont entourés de personnes qui leurs sont chères. Puis une violente douleur se fait ressentir dans ma poitrine, comme si j’assistais à quelque chose que je n'aurais pas. Je me retournât regardant l'immense boite. Des larmes perles sur mes yeux... ce... ce n'était pas Onee-sama ?
Je tombe, m'éfondrant de tout mon corps sur le sol, à genoux , les larmes tombent, le soleil fait briller ses dernières et projette des couleurs arc-en-ciel sur la parois du cube se trouvant face à moi à cause de mes ailes. Onee-sama ? Ou es-tu ? Je t'ai réellement perdue ? Ce n'était pas un rêve... plus jamais je ne te reverrais Onee-sama ? Je tremble, j'ai mal, quel est ce monde, pourquoi... pourquoi les autres ont droits au bonheur ? Il y a la boule rose, le maudit héros vert que je hais de toute mon âme, cet être avec un trou dans le torse , ce soldat de pacotille mais... OU EST MA SOEUR ?!! Alors que je suis en larmes, à genoux et dos à tout le monde, je marmonne à moi-même une phrase qui reflétait tout les sentiments qui me dévorait. -Pourquoi eux... pourquoi pas moi.... c'est pas juste... Onee-sama... je... je veux te revoir.... Onee-samaaaaaa....
J’essuyais en vain mes larmes qui refuse de s'arrêter. C'est comme si j'étais épris d'un sentiment que plus jamais je ne reverrais ma sœur malgré que ces visages souriant eux, retrouve des visages de personnes qu'ils croyaient mortes. Pourquoi... Onee-sama... si seulement tu était-là tu pourrais me dire pourquoi... mais tu n'es pas là... Revient... je t'en supplie, j'ai espoir que tu vienne derrière mon dos, me serre fort dans tes bras... Onee-sama... je t'en supplie revient...
Engourdi. C'est le mot qui décrit le mieux l'état de Merwen à ce moment-là. Il ouvrit lentement les yeux, les habituant à la vive lumière du soleil. Il se trouvait dans une prairie où se trouvaient déjà beaucoup de gens. Merwen en avait déjà croisés quelques uns, et il alla s'adosser contre un arbre en retrait, avant de se laisser lentement glisser au sol. Il regarda l'endroit où il se trouvait quelques secondes auparavant. Il y avait un immense cube qui traînait là. C'est de là qu'il devait venir. Il ferma les yeux et se concentra pour se remémorer les événements les plus récents.
Il se souvenait d'un combat contre un ennemi puissant, dans lequel il perdit son épée parlante. Puis d'un voyage, car après le combat il s'était retrouvé seul dans un endroit inconnu qu'il a du quitter tant bien que mal. Il avait également mis la main sur une nouvelle arme, qui avait l'air très puissante. Et voyagé, entendant parler des guildes, qui ne l'intéressaient pas. Tous ces gens qui se battaient pour gagner un peu de territoire... Il préférait continuer d'errer et aider les gens. Puis plus rien. Peu importe à quel point il essayait de se rappeler, son dernier souvenir consistait en lui en train de marcher. Puis le noir, et un long sommeil. Au réveil, une lumière, vers laquelle il s'est dirigé, avant d'arriver ici. Était-il mort ? Après tout c'était l'explication la plus logique pour le moment.
Il ouvrit les yeux et prit une grande inspiration avant d'observer l'environnement calme et serein qui l'entourait. L'herbe, le ciel, les arbres. Mais ce n'était pas en admirant le paysage qu'il en saurait plus. Après tout, même si l'explication de la mort était la seule qui lui venait à l'esprit ce n'était pas forcément la bonne. Il devait se renseigner, c'est pour cela qu'il se leva lentement et s'approcha des autres. Pour autant il ne dit pas un mot, se contentant de s'asseoir à proximité et d'observer la suite des événements, en écoutant attentivement.
Je ne me tournai point. Les âmes errantes dans la Pandorica s'étaient matérialisées en même temps que moi, et de multiples énergies tourbillonnaient autour de cette prairie. Des énergies que je distinguai parfaitement. Il y avait des amis, et des ennemis aussi. Mais je n'étais plus en mesure de déterminer ce qu'un "ennemi" était. J'avais outrepassé ce stade depuis quelques temps déjà ... depuis que l'on m'avait arraché au passé.
Quand je repensais à MissingNo°, je ne me voyais plus que comme mon seul et unique Némésis.
A cette pensée, mes cheveux et mes yeux prirent la couleur d'un amas d'onde brouillées, et mon cœur battit fort.
Tous les autres n'étaient plus devenus que des rivaux. Des rivaux de longue date, pour certains, et en devenir pour d'autres. L'ardent soleil ne m'aveuglait pas. Cela me surpris. Le regarder ne me faisait rien, comme si, d'une certaine manière, quelque chose d'invisible, d'imperceptible à l’œil nu, le recouvrait et bloquait toute la dangerosité de ses rayons.
Le vent soufflait différemment d'ordinaire. Peu importe sa direction, ce qu'il entraînait dans sa course n'avait rien à voir avec ce que je percevais désormais.
Le vent soufflait les éclats du Monde. Mon cœur se serra.
Les nuages, au sommet de la voûte, continuait leur inlassable chemin, mais quelque chose n'allait pas. Je n'arrivai pas à distinguer les limites du ciel. Je n'arrivai pas à savoir si les nuages tournaient ou avançaient. Je n'avais aucun indice sur leur voyage, tout simplement car celui-ci ne semblait plus être infini. Alors Link me demanda si j'étais mort.
Je baissai les yeux, songeur. "Oui et non" ? C'est ce que je devais répondre ? C'est ce que mon ami aurait souhaité entendre ? Je n'y suis pas arrivé. Affichant un sourire de façade, la brise repoussant légèrement ma frange, je murmurai :
- Hey ...
Sa colère traduisit facilement sa confusion. Je me tournai dans sa direction, prêt à tendre mon bras vers lui pour le rassurer. Je voulus lui dire que je devais être mort, et que lui ne l'était pas, que ma présence en ces lieux était une impardonnable erreur que j'avais encore du mal à tolérer, et que tout ce qu'il s'était produit était peut-être, d'une irrémédiable façon, ma faute, même si rien ne tentait à le prouver. Je voulais lui dire que je n'étais au courant de rien, si ce n'était des grandes lignes, et que moi aussi je n'avais pu arrêter ce désastre. Je voulus lui dire, de vive voix, que je m'excusais de ne pas avoir les réponses à ses questions tant mes propres interrogations prenaient de la place dans mon esprit.
Ce fut Roy qui attrapa ma main et qui la serra avec force. Mon sourire se dirigea sur sa personne. Le guerrier m'expliqua à quel point il était heureux de me revoir, mais enchaîna brièvement sur les contraintes liées à ce retour, tant sur le Temps lui-même que sur leur propre destinée. Voici l'une des notions qu'il me manquait. Je comprenais petit à petit ce que "défier le destin" signifiait réellement, et c'était au chef du Reclaimer que j'avais forgé dans une autre réalité que je devais cette sommaire mais pourtant importante prise de conscience.
"Reclaimer". Quel était son but, désormais ? Je n'avais aucun indice sur ma propre création. J'avais été ramené bien trop tôt, ou bien trop tard, il m'apparût impossible de déterminer cela avec précision, mais si un "Moi" alternatif avait mené ce projet à bien, je me retrouvais impuissant face aux Prismes et à leur réelle utilisation. Tout ce que je savais est que le monde avait fait une erreur en les brisant, une erreur que j'avais été incapable d'anticiper puisque je n'existais plus pour personne.
J'eus, depuis trop longtemps, laissé de côté une information qui gangrenait : le Chaos.
Mes cheveux et mes yeux prirent la couleur de l'espace l'instant d'une seconde. Mon cœur battit à tout rompre.
Ma vue commença à se brouiller. J'avais parfaitement distingué la voix de Rosstail, mais avais été incapable de lui répondre. Seul un bref sourire déforma mon visage. Le vent continuait de souffler et ce qu'il me faisait ressentir creusait un profond sentiment de mélancolie dans mon coeur. Force fut de constater que les souvenirs de Jonathan étaient restés ancrés en moi. Force fut de constater que j'avais, toutes ces années, parcouru le monde dans le corps d'un être qui ne l'avait pas demandé, et qu'il fut au final celui qui me suivit.
Force fut de constater que je n'avais jamais réellement prêté attention au seul souhait de ce garçon, et qu'il était désormais parti, lui, et le monde qu'il voulait découvrir de ses propres yeux d'enfant.
Et si j'avais été seul, j'aurais pleuré à chaudes larmes.
Mes cheveux et mes yeux prirent, l'espace d'une seconde, une couleur arc-en-ciel qui fit battre mon cœur une troisième fois assez fort pour que je place ma main sur mon torse, resserrant mes doigts sur mon haut.
Une nouvelle main se posa sur mon épaule. Je me tournai doucement, avant de constater un homme vieillissant, un genou posé face à moi. Celui-ci se nomma comme étant mon égide, et souhaitait reprendre son service auprès de moi. Je reculai d'un pas, le dévisageant. J'avais parfaitement compris qui il était, mais lui s'adressait à la mauvaise personne.
J'étais Gozen, et il était Trief. Cet homme n'avait connu que Jonathan et Aether. Cette homme n'avait connu que les deux personnes que j'avais parasité.
Cette nouvelle information agit en moi comme une puissante drogue. "Parasite". MissingNo° était le parasite d'un parasite. Mon existence n'était assurée qu'au travers des innocents que j'avais brisé.
Bien que mes cheveux blancs et mes yeux rouges ne changèrent pas, mon cœur battit à tour rompre, et, l'espace d'une seconde, les esprits d'Aether et du Cyborg que j'étais devenu se matérialisèrent, avant de ne devenir que poussière et de disparaître au gré du vent. Ainsi, dévisageant une nouvelle fois Trief, puis Roy, Rosstail, et finalement Link, je leur murmurai, d'une voix brisée :
- Qui ... qui suis-je ?
Cette question résonna à travers la prairie. J'étais Gozen, je le savais, je me souvenais de tout ... mais là était tout le problème. Je me souvenais de "tout". De Jonathan, d'Aether, de Cyber. Je me souvenais du Rainbow, du Mechtanium, du XYZ ... et désormais de l'Error. Je me souvenais du nombre d'existences que j'avais absorbé pour devenir l'être que je suis aujourd'hui, et, alors que je foulai le sol d'un monde dans lequel j'étais un intrus, né du monde dans lequel j'étais un parasite, je sentis ma véritable identité disparaître petit à petit.
Des mots tels que "Amis", "Ennemis" et "Lien" étaient soudainement devenus impossibles à comprendre, et pourtant ... leur définition se trouvait face à moi, dans le regard de toutes les personnes qui me connaissaient pour ce que je suis ou ce que j'ai fait. Alors le vent souffla une nouvelle fois, et, me détachant de chacun d'eux, le cœur lourd, je compris deux choses à l'instant même où mon corps pivota :
Je ne pouvais plus les regarder en face, maintenant que je ne voyais plus en moi qu'un intrus, mais aussi que pour la première fois depuis mon réveil, je prêtai réellement attention à la direction du vent, et non à celle des nuages. Et ceux-ci firent baisser mon regard en direction d'un bâtiment en ruine, et, sans me tourner, je murmurai à Link d'une voix faible :
- Nous sommes encore "ici". D'une façon ou d'une autre. Toi aussi tu reconnais cette église, n'est-ce-pas ? Il faut croire que ... tout n'est qu'un cycle destiné à se reproduire inlassablement.
Ce monde qui s'était soudainement effondré, il en avait conservé la saveur. Il avait conservé précieusement, jalousement, les éclats d'une souffrance que seule une mère, trahie, pouvait abandonner à ses enfants, devenus dans leur aveuglement ses tortionnaires, cannibales. Les larmes d'une planète.
Dans le vide froid que bâtissait son introspection, se dévoilait lentement les pleurs d'un enfant. Les pleurs d'un enfant à qui on avait tout volé. À qui ont avait volé jusqu'à son droit à un monde, qui le regarderait grandir. Qui le laisserait vivre. On lui avait volé sa terre. On l'avait privé de son ciel... Car le monde mourait. À cause de lui, et à cause de maint autres vies. Autour de lui, il pouvait le sentir, le désert qu'il arpentait se peuplait d'âmes dont il ne pouvait ignorer les chants laconiques, dont il ne pouvait ignorer les déchirement. Il ne pouvait ignorer leur tristesse, il ne pouvait ignorer leur douleur. On les avait privé d'un monde. Plus que tout, il sentait sa tristesse. Une tristesse infinie, comme une tristesse émergeant de toutes les époques, de tous ces Temps disparus qui réclamaient leur existence. Une tristesse qu'un seul esprit n'aurait du contenir... La tristesse d'une âme qui en avait connu tant d'autre... Il la sentir fuir. Il la sentait s'échapper de là où toutes les blessures s'étaient réunies, ensembles, partageant leur culpabilité au sein de murs qui n'existaient que pour elles. Ces blessures avaient des noms, il le savait, il les avait vu à l'œuvre. Il avait vu ce qu'elles avaient fait subir à leur Terre. Il les avait aimé alors de tout son être... Désormais, cette étoile s'envolait à nouveau, illuminant le Vide de sa détresse infinie, emportant avec lui toutes ces meurtrissures dans le tissu de son monde, qu'il avait voulu arrêté. Qu'il avait pourtant trop aimé.
Dans le Néant, un sourire s'était dessiné. Une comète, ayant échappé à la mort, fila dans les ténèbres. Perdu dans la luminescence de sa queue, un être en suivait un autre, incarnation de la volonté d'un Univers qui n'aimait pas ses enfants.
Le Roi Boo maintenait son sourire immense face aux nues, dont les nuances myosotis semblaient se refléter au fond de ses yeux embrasés. Le ciel n'avait pas changé. Le Spectre le savait, ce nouveau monde n'était que le fils de l'ancien, mort en couche. Autour de lui, les âmes reprenaient pied sur ces plaines à la nature devenue reine, reine d'émeraude dont les prétentions semblaient vouloir s'étendre jusqu'à la voute céleste, et de nouveau la foulait de leurs pas désormais hésitant. Il appréciait le ballet de la confusion, une danse qu'il admirait sans jamais réellement y poser le regard, car trop occuper à écouter les mélopées que cette nouvelle Terre lui faisait parvenir... Il pouvait toujours les entendre... Les cris et les pleurs. Comme toujours ils avaient persisté. Jusque dans le cœur des Héros.
Lentement, il se retourna. Il luttait pour ne pas exprimer cette volonté qui depuis longtemps remplacé ses émotions, cette volonté qui le poussait à sourire... Sourire...
Que cela soit grâce à Roy qui était lui aussi présent ou bien Kirby qui était venu le rejoindre, les compagnons de Link se trouvaient donc eux aussi à l'intérieur de cette boîte. Peu à peu, il réussit à se calmer, et à profiter de la douce brise qui continuait à faire balader au dessus d'eux les nombreux nuages.
« Ce serait donc toujours notre Monde...Mais alors... » Link était un peu perdu. Tour à tour, d'autres personnes arrivaient. D'abord cet homme à l'aura puissante qu'il semblait reconnaître, peut être l'avait-il vu une fois dans les Tours de l'Apocalypse, et puis ce fut au tour de Merwen de surgir, lui même qui les avait tant aidé dans leur lutte épique à Popstar. Il avait combattu jusqu'au bout, donnant toutes ses forces dans le combat. L'Hylien s'en souviendrait toujours et il lui était très reconnaissant. Que cela soit l'homme dont il ignorait l'identité, ou bien Rosstail qui lui aussi était présent, tous étaient autour de Gozen qui était totalement perdu. Sur son visage, on pouvait très bien lire le fait qu'il ne comprenait rien à la situation qu'ils étaient tous en train de vivre. Link posa une main dans le sac qui était toujours avec lui et Taya en sortie. Elle avait l'air endormie, et elle aussi n'avait pas pu résister à l'appel de la boîte. Quel était donc cette mystérieuse structure qui les avait tous accueillit ? Il sentit à travers son sac la clé de Gozen, celle du Temps, qu'il se tâtait à lui rendre. Link fit quelques pas pour aller le rejoindre puis s'immobilisa sur place. Devant lui...Se tenait l'une de ses plus redoutables adversaires : Flandre. L'Hylien songea à dégainer mais elle était en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Mieux valait peut être la laisser tranquille. L'Hylien passa devant elle, faisant mine de ne pas la voir, mais gardant une main sur sa garde. Si elle tentait quoi que ce soit...Il n'hésiterait pas une seconde. Link resta là, pendant quelques secondes, à observer la mer de nuages, quand, petit à petit, le voile se leva, dévoilant ce qui semblait être le Temple du Temps au loin. Un frisson parcouru l'échine de Link. Cet endroit...
« Hyrule...Nous sommes à Hyrule...Mais alors...Si le Temple est dans cet état et que nous sommes ici...Ça veut dire que... »
Un mal de tête prit Link qui dû arrêter sa réflexion pendant quelques instants. Bon sang ! Qu'est-ce-qui avait bien pu se passer ici ?! De nouveau, la malédiction autour de son cou contenue dans le collier des Cauchemars se mit à effectuer des mouvements de pendule de gauche à droite et à prendre une étrange lueur. Sakura n'était toujours pas à ses côtés. Et Trascer, Axem, Nightmare...Qui sait, même Ganondorf ou Maiden qui étaient morts, eux aussi, eux aussi ils sortiraient de cette boîte ?! Une onde de choc balaya le terrain, et la mâchoire de Flandre claqua contre la paroi de la boîte dont les reliefs renvoyaient une lumière bleutée. Link avait son bras dirigé dans sa direction, et le Susanoo, cette entité ectoplasmique qui l'entourait, venait de faire surface suite aux sentiments de Link, à la fois bouleversés et en danger. Le bras transparent et violet du spectre avait attrapé la vampire et venait de la frapper avec force contre la structure, tandis que Link s'approchait de sa direction, l'air menaçant, passant à côté de Element aux côtés de Roy et du fantôme, faisant absolument fi de ce que pouvait ressentir la fille à cet instant.
« Les autres ont raison...Je ne ferais pas la même erreur en vous laissant en vie. Flandre. Toi et tes copains. OÙ SONT-ILS ?! C'est VOUS qui avez déclenché ça ?! Une apocalypse sur les mondes ?! Un ticket pour le futur ?! Ça vous fait bien rire que Hyrule ressemble à ÇA maintenant ?! Je te préviens. Toi et les autres, Stip y comprit. Lorsque je les trouverais, crois moi, votre victoire sur Popstar ne signifiera plus rien. Vous vous êtes amusés à retirer la vie, alors, je vais vous...*SPONK* »
DU CALME, DU CALME, LORD LAMA, TU ES A MOiIiIiIIiI !
Cramponné sur sa monture, Pignouf, le Maskass Général autoproclamé Dictateur de son peuple, s'élança en direction du groupe, essayant de calmer sa bête. De l'herbe, il y avait de l'herbe fraîche partout ! Un tel repas après un si long sommeil ne s'oubliait pas. Alors qu'il avait tenté de maitriser la bête, Link et son Susanoo se retrouvèrent au sol, le Lama fonçant à vive allure. Renversant au passage Rosstail ainsi que Merwen, Pignouf faisait des petits sauts à répétition sur le dos du Lama qu'il venait de retrouver. Aucune idée d'où avait bien pu passer sa précieuse Ama', et cela lui brisait le coeur. Mais au moins...La bonne nouvelle, c'est qu'il avait retrouvé son lama ! Fou de joie, il ne se posait même pas la moindre question d'où il avait bien pu atterir, puisque cette dernière trouvaille le remplissait plus que tout de bonheur. Le lama, après avoir piqué un sprint, s'arrêta net pour mâchouiller de l'herbe, expulsant Pignouf sur le sol. Le Général roula en boule sur plusieurs dizaines de mètres, passa entre les jambes de Gozen, ceux de Trief, et rebondit pour finalement atterir dans les bras d'une Blondasse qu'il ne connaissait que trop bien. Pignouf ouvrit grand les yeux...Et...Et...Manqua de s'étouffer.
Bon c'étais vrais que je ne savais pas ou que j'étais mais au moins j'étais pas toute seule ! Plein de monde sortir de la boite magique qui m'avait faite très bobo tout a l'heure, il y avait un monsieur roux, la dame en vert avec un bonnet bizarre, un monsieur avec un trou dans le torse, une fille qui pleurait toute seule, un monsieur déguisé en fantome et même...même une énooorme boule de chewing gum toute rose ! Wouah mais c'étais vraiment un endroit bizarre remplis de gens bizarre ! Je me mis a regarder les uns et les autres pour bien voir attentivement si par hasard je m'étais pas retrouvée dans un carnaval et finalement les premières personnes commencèrent a parler. A part quelques personnes qui restaient un peu isolés dans leurs coins, le reste des gens se mirent dans une sorte de groupe et regardèrent en direction de l'espèce de grosse eglise qui était très moche et assez loins. J'étais un peu intimidée par tout ces gens bizarre que je connaissais pas mais qui semblaient tous se connaitre, arf ! c'étais un peu comme une rentrée des classes mais avec des gens bizarre ! Il fallait que j'assure ma première impression a ces gens sinon j'allais me retrouvé toute seule pour manger le midi et les gens allaient encore m'appeller "Blondasse" ! Je m'approcha du groupe composé d'un monsieur avec des cheveux bizzare, de la dame verte, du monsieur roux, du gros malabar et du monsieur en armure et je les entendais parler du monde. Ohalalala...ca devait être une discussion intelligente ! Vite ! Il fallait dire quelque chose pour les impressionner !
-Et le soleil d'abord c'est une étoile !!!
Héhéhé ! Alors la ils allaient tous être bouche bée devant ma connaissance ! Je n'eu pas le temps de voir leur reaction qu'un cris brisa le bref silence et quelque chose atterris dans mes mains, je regarda le petit être qui m'étais tombé dans les bras et je vis....
-GNOUGNOUF ?! GNOUGNOUF CAY TOI ?! JE CROYAIS T'AVOIR PERDUE POUR TOUJOURS !!!
Je me mis a serrer Pignouf dans mes bras très fort et je me mis a gambader de partout avec lui dans ce champs d'herbe humide, je me mis a hurler a quel point j'aimais pignouf et qu'on pouvait enfin se marier même si on ne savait pas ou on été, on allait enfin pouvoir tous être heureux et avoir plein d'enfants ! J'attrapa Pignouf par les bras et le fis tourner comme dans les films romantic tout en hurlant "GNOUUUUGNOUUUUUUUUUUF", malheureusement, parce qu'il faisait chaud et que j'avais les mains moites, je lacha Pignouf en pleine rotation et celui si s'envola dans les airs dans un hurlement de terreur.
-GNOUGNOUF ! JE VAIS TE SAUVER èwé !
Je me mis a courir comme une banshee vers là ou s'envoler mon pignouf d'amour et comme je voulais impressionner tout le monde, je sortit mon sceptre noir et décida de m'en servir comme une perche afin de faire un magnifique vol plané et sauver mon bébé dans les airs. Malheureusement, au moment ou je posa le baton sur le sol afin d'essayer de me propulser dans l'air, sous l'effet de la pression de mon corps et parce que j'étais pas chanceuse du tout é_è, mon sceptre s'envola dans les airs en rotation d'avant en arrière et il s'envola vers le pauvre petit gnougnouf qui continuait son ascension. Le sceptre atteint le niveau de Pignouf et dans sa rotation semblable a des ailes de moulins, et il frappa la tête de Pignouf violemment et arrêta la montée de ce dernier...pour le propulser en chute libre ! Oh non ! Déterminée a réparer mon erreur, je me placa en dessous de Pignouf le récupérer au moment ou il tomberait au sol. En une fraction de seconde, le sceptre retomba pile poil dans ma main, comme par magie, et subjuguée j'oublia complétement de rattraper Pignouf qui s'écrasa au sol comme une crêpe. J'attrapa le pauvre maskass applatis sur le sol et le serra dans mes bras en pleurant tout en m'approchant des autres.
-OH GNOUGNOUFF ;w; JE SUIS DESOLEEE J'AI PAS FAIS EXPREEES ! JE SAIS PAS POURQUOI CA N'ARRIVE QU'A MOI...snif.... *Seche ses larmes* Vous savez pas ou on est ;_; ? Elle est ou ma maison ? Et pourquoi vous êtes tous déguisé ?
Tony se sentait... bizarre. Il avait l'impression d'être en l'air, mais pourtant, il n'avait pas la sensation de tomber. Il avait l’impression de... flotter ? Difficile à décrire, surtout pour une horloge. Parlant d'horloge, quelle heure était-il ? Se posant la question, il chercha sa montre de poche.
…
Non. Il ne trouva étrangement pas sa montre. En fait, il ne trouva rien du tout. Pour une raison qu'il ignore, il était repassé de sa forme humaine à sa forme d'horloge. Mais, comment ? La dernière fois qu'il était conscient, il était sous forme humaine... non ? Ou peut-être que...
Et c'est à ce moment là que l'Horloge comprit quelque chose. Il ne se souvenait pas comment ni pourquoi il était là. Ses souvenirs les plus récents, c'était quoi, déjà... Non. Il n'y arrivait pas. Depuis combien de temps Tony dormait-il ici ? Et surtout, pourquoi n'arrivait-il pas à savoir de lui-même ? C'était une horloge, bon sang ! Le plus effrayant dans l'histoire, c'est qu'il n'entendait même pas le propre bruit de ses 'tic, tac' qu'il faisait normalement. Ou peut-être était-t-il habitué ? Tant de questions, aucune réponse... Au point ou il en est, il commença à regarder ses alentours. Mais il ne voyait rien. Tout était si flou, si sombre. Sauf un rayon de lumière. Tony se décida de se rapprocher, avec difficulté, de cette lumière. ...Était-ce une sortie ?
- Oh, well. Au point où j'en suis... ne perdons pas de temps.
Tony traversa ce qu'il pensait être une sortie (du moins, il espérait). Et la lumière l'aveuglait d'un coup. En ouvrant les yeux, il vit une plaine. Un ciel d'un magnifique bleu, avec une longue étendue d'herbe à ses pieds, d'un vert à en faire pâlir sa rivale.
… Sa rivale ? Le mot venait de traverser son esprit d'un coup. Il sentait qu'il y avait quelque chose d'important associé à ce nom. Mais... quoi ? Il ne s'en souvenait pas. Était-ce une amnésie passagère ? Ses rouages avaient-ils été déréglés par l'endroit ou il se trouvait ? Après tout, il ignorait l'heure ou le jour à laquelle il était. Enfin, il n'y avait pas le temps pour cela. Il vit d'autres personnes, un peu plus loin. Ils avaient l'air déboussolés, peut-être qu'ils avaient été dans la même situation que l'horloge ? … Oui, c'est probable, les gens étaient en train de regarder les alentours, comme si ils étaient perdus. L'horloge n'attendit pas que quelque chose se passe. Il se concentra, voulant reprendre sa forme humaine.
… … …
… A quoi ressemblait-il, déjà ? Oh non. Oooooh non, non, NON ! Il n'allait pas tout de même oublier ça, pas vrai ?!
- Meh... Meh... MEH !
La frustration de l'horloge pouvait se faire entendre avec ses 'meh', ressemblant à ceux d'un réveil électrique mis à fond, et aussi agréable à entendre que si on mettait un klaxon à air comprimé dans les oreilles de quelqu'un qui dormait à 3h du matin. Bon, ok, il avait été un peu fort et avait sûrement attiré l'attention de quelques personnes autour, mais bon sang ! Pourquoi avait il oublié quelque chose de si important ? Bon, pas le choix, il allait improviser sa forme en essayant de voir si il pourrait, par miracle, redevenir comme avant. Il se concentra en priant quiconque pourrait lui redonner un indice sur sa forme humaine.
POOF ! Un petit nuage de fumée assez épais apparu autour de l'horloge, qui avait visiblement retrouvé une forme humaine. Il fit bouger d'abord ses mains, puis ses jambes, avant de commencer à se regarder autant qu'il peut. Chose difficile, vu qu'il voyait flou. Comment... ? Ah. Ses mains passèrent sur une paire de lunettes, qui posa sur son nez. Et il essaya de se regarder de nouveau. Il était redevenu humain. Par contre, il avait sûrement du se planter quelque part, il n'était pas 'familier' avec son corps. Il avait l'impression d'être tout sauf lui même. Ses cheveux était longs... Étaient-ils courts avant ? Et son costume, était-il aussi long et grand ? D'ailleurs, il n'avait pas grandi ? Ou peut-être que c'est juste le fait que sa forme d'horloge était petite. Mais surtout, il avait des lunettes avant ? Enfin, c'est toujours mieux que rien. Il décida donc de se rapprocher du groupe de gens pas loin. Avec quelques chutes et des 'MEH !' par-ci par-là. Bon sang, comment faisait-il pour marcher, déjà ? L'horloge avait pas mal de chose à apprendre de nouveau. Il s'arrêta dans son chemin, en voyant que ça commençait à être le bazar dans le groupe. Il n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait. Un lama, une personne qui était dans les bras d'une femme en larmes, et une autre personne qui cherchait la bagarre avec une petite fille. Hmmm, oui, il voulait pas trop savoir ce qui se passe. Il resta légèrement à l'écart, un regard un peu inquiet et confus sur la scène.
La seule chose que tu avais fait depuis que tu avais posé terre ? Regardé le nouveau paysage, et te dire qu'il y aurait sans aucun doute de nouvelles terre à explorer. Le monde était sans aucun doute vaste, on voyait des nuages au loin qui cachait sans aucun doute de nouvelles terres. C’était clairement un nouveau monde qui s’offrait à vous tous. Respirant alors l’air, tu n’avais pas plus fait attention à l’arrivé des autres personnes, notant la présence de ceux que tu connaissais plus ou moins, ainsi que la présence pour toi d’inconnu, mais en même temps tu errais en solitaire auparavant, alors c’était clairement normal. La seule chose que tu notas en plus, c’était sans aucun doute la réaction de Link à tout cela, et notamment le ton de ses paroles qui te faisais souvenir de bien des choses, rappelant le fait qu’il était en proie à la folie du collier tout comme tu étais en proie à la folie du Cerbère.
D’ailleurs tu remarquais que ce dernier ne s’était pas encore manifesté, ce n’était peut-être pas d’ailleurs le moment. Autant profiter, avec ce qui a dû se passer, il doit encore sommeiller, ce qui n’est pas un mal puisque tu espérais ne pas le revoir de sitôt. Enfin, cela faisait longtemps que tu n’avais pas vue Link, la dernière fois c’était pour sauver une région de ce qui est potentiellement aujourd’hui l’ancien monde. On va pas dire que c’était une belle aventure, mais tu ne t’y attendais pas vraiment. Enfin, voilà, d’autres personnes arrivèrent, certains se retrouvaient donc, toi tu avanças légèrement pour observer sans la gênes des autres.
Tu écoutais à peine les autres parler, regardant les alentours, profitant simplement de ce moment calme et de ce magnifique paysage. Mais cela n’allait clairement pas durer, malheureusement. Un bruit qui ne faisait pas partie de ces magnifiques terres attira ton attention. C’était Link qui à peine avait-il remarqué certaines choses tira des conclusions bien hâtives. Tu grimaças, ce n’était pas le moment de se battre, clairement pas, c’était même totalement inutile au plus haut point.
Tu regardais alors, prêt à intervenir, mais bien évidemment c’était sans compter un personnage masqué avec un lama vient à sortir de la boite et venir propulser Link au sol. Un soupire traversa tes lèvres, a peine de retour c’était déjà bordélique il faut croire, je m’étais à peine préoccupé de ce qui se passait après la sortie du personnage… Enfin, tu finis par te rapprocher de Link encore au sol, ne tendant pas la main et voulant prononcer quelques paroles avant qu’il ne s’emporte encore
- Link… Cesse donc de tirer des conclusions trop hâtive… On ne sait absolument rien de ce qui s’est passé, si cela se trouve ce n’est même pas leur faute… Et puis, s’ils tenaient à la destruction du monde, il aurait fait en sorte de nous tuer au lieu de nous enfermer… Et je doute que certains que tu considères comme méchant se serait aussi retrouvé enfermé là-dedans… Si cela se trouver c’est nous tous qui avons fait des erreurs… Tirer des conclusions à la hâte sans réfléchir quelques secondes ne font que t’emporter facilement dans tes sentiments…
Et crois-moi que je doute que ce soit bon non seulement pour ton moral… Mais aussi pour ce collier…
Le rappelant à l’ordre en pointant le collier, tu savais ô combien ce dernier pouvait être sans aucun doute aussi dangereux que ton Cerbère à la vue des paroles que pouvait prononcer Link. Tu finis par finalement lui tendre la main afin de l’aider à se relever, avant de lui pointer le vaste étendu, continuant ainsi de parler.
- Ce monde… Il est peut-être nouveau, peut-être qu’il est une combinaison de certain, en attendant regarde comme il peut être magnifique, penses-tu qu’il serait le même si c’était des personnes aux noirs desseins qui se trouvaient au sommet ? Qui plus est, regarde, il semble vaste, nous n’en voyons pas le bout, si cela se trouve nous ne foulons qu’une petite parcelle… Il y a sans aucun doute encore beaucoup à découvrir, alors il est inutile de combattre en cet instant où tout le monde s’éveil… Il est temps que l’on se relève et que nous découvrons un nouveau monde, si cela se trouve nous croiserons de nouvelles populations ? De nouvelles personnes en soif d’aventure ? Bien d’autres hypothèse encore à soulever, des questions auquel nous aurons des réponses…
L'expression faciale de Gozen était à déchirer le coeur. Le jeune homme se sentait tellement coupable, presque dégouté de sa presque existence. Même la rage de Link n'était rien à côté de ce que le garçon arc en ciel pouvait ressentir à côté. Ses cheveux changeaient de couleur, à l'unisson des battements de son coeur, comme s'il cherchait son identité à travers toutes celles qu'il a pu avoir au cours de sa vie ainsi que celles qu'il a absorbé sur Nintendo World. Il se cherchait intérieurement. Roy n'eut pas besoin qu'il ouvre la bouche pour comprendre ce qu'il ressentait, il le savait, il le comprenait. « Parasite », devait-il se dire. Lui donnant un petite tape amicale dans le dos, lui aussi attristé par le trouble existentiel de son ami, il tenta de lui remonter le moral.
« Gozen, ne soit pas trop dur avec toi-même ... Je t'ai ramené dans ce monde car il a besoin de toi. Tu n'as peut-être pas tout le temps été du bon côté de la balance mais tu as toujours combattu ce qui était important pour toi. Vraiment, ne te sens pas coupable de ce qu'il s'est passé, tu n'as rien à te reprocher. Si je ne te croyais pas capable d'avoir un avenir dans ce monde, je ne serais pas allez te chercher. »
L'ange souffla du nez, fermant les yeux. Il aurait espéré pouvoir trouver des mots plus juste mais il était également perdu. Le monde qu'il chérissait et qu'il avait protégé toute sa vie avait disparu et désormais, il fallait repartir de zéro. De nouveaux ennemis devraient certainement faire leur apparition, interne ou externe, mais il est sur que ce monde avait besoin de protection. Comme si les proclamés héros amenaient les problèmes sur NW. Cette idée fit sourire le guerrier. Il fallait accepter la fatalité que le monde que tous connaissaient avait disparu. Certains le pourront, d'autre non ...
D'autre comme Link. Découvrant que nous étions finalement à Hyrule, il commença à perdre le contrôle sur lui même. Son collier se mit à trembloter, de gauche à droite, comme animé de la rage qui bouillonnait dans le corps de l'Hyllien. L'énergie de Susano se mit à se dégager de plus en plus abondamment de son corps. Une grande tension se mit à tomber sur la plaine alors que le héros du temps était de rentrer dans une rage folle, se dirigeant vers la petite fille, sortie quelques temps après Roy, qui était en train de pleurer. Il la connaissait et semblait dégager une certaine animosité envers elle. Lui hurlant dessus, il commença à la frapper de toute ses forces, l'écrasant contre la Pandorica. Le maître des éléments allait intervenir mais ce fut une surprise qui intervint à sa place : Pignouf. Lui rentrant dedans, sur un lama, Link tomba au sol, s'en suivi une scène assez comique entre une autre jeune femme et le Maskass.
L'ange se déplaça entre la petite fille et le blond, alors qu'une personne que le Lycien n'avait jamais vu l'aider à se relever doucement, et lui adressa un énorme crochet du droit, de toutes ses forces, l'envoyant valdinguer un peu plus loin, au sol. Le relevant par le col, il le dévisagea quelques instants alors qu’Élément se mit à paniquer légèrement, tentant de calmer son compagnon.
« R-Roy calme toi !
- Tu oses t'attaquer à une petite fille en pleurs ?! Je me fous de ce qu'il s'est passé entre vous deux, ne vois-tu pas qu'elle est perdue, tout comme toi ?! Tout le monde ici est dans le même bateau, Link, nous débarquons tous dans un nouveau monde, personne ne le connait et ce n'est pas le moment de céder à des petites querelles ! Le bien, le mal, qu'importe ! Tu ne comprendra donc jamais ?! Nous devons tous trouve une réponse au pourquoi du comment, ensemble ! »
Se retenant de le frapper à nouveau, Roy finit par le lâcher, soufflant. Encore une fois, il avait succombé à ses émotions. Cette fois-ci seulement, il avait réussi à se contenir un minimum pour ne pas lui mettre un autre coup. L'ange se tourna rapidement vers la petite fille, ferma les yeux et se tourna encore une fois en direction du Temple du Temps, alors méconnaissable. Il semblait vieux, en ruines, c'était plutôt triste à voir. Le pointant du doigt, l'homme s'adressa à tout le monde :
« Allié ou ennemi, qu'importe. Je veux des réponses, je veux savoir pourquoi notre monde a été détruit. Je veux savoir pourquoi nous avons tous été sauvé dans cette gigantesque boîte et je suis persuadé que la plupart de nos réponses se trouvent là bas, dans le Temple du Temps. Si vous désirez également connaître la vérité, eh bien suivez moi. Auquel cas, je crains que nos chemins se séparent ici. »
Merwen écouta les autres et comprit rapidement qu'il n'était pas mort. Il était à Hyrule, ou plutôt ce qu'il en restait. Il tressaillit mais resta de marbre, malgré la vive douleur qu'il venait de ressentir. Il venait de réaliser que toute sa famille devait être morte. Il se ressaisit rapidement, se disant que ce n'était pas le moment de sombrer dans le pessimisme, qu'elle n'était peut-être tout simplement pas encore sortie du cube. Mais... toutes les autres personnes étaient des gens puissants, il n'y avait pas de simple citoyen qui apparaissait... Merwen se releva lentement, ses expressions faciales masquées par son casque.
C'est alors que Link s'énerva sur une jeune fille en train de pleurer. Mais qu'est-ce qu'il faisait ? Même s'il était choqué, même s'il ne l'appréciait pas, ils étaient tous dans le même bateau. Elle n'avait vraiment pas l'air d'aller bien en plus. Merwen commença à se précipiter vers Link quand il le vit tomber à la renverse. Le temps qu'il comprenne ce qu'il c'était passé il se retrouva lui aussi à terre, poussé par un lama monté par un singulier personnage. Un cri retentit quand ce dernier atterrit dans les mains d'une jeune fille blonde qui fit des pitreries avec.
~ Oh, pitié... ~
Comment était-ce possible ? Cela faisait à peine quelques minutes que les gens commençaient à sortir du cube et pourtant c'était déjà le bordel. Merwen se releva et les laissa s'agiter, regardant en direction de Link, qui n'avait heureusement pas recommencé à frapper la fille. Quelqu'un était déjà en train de lui parler pour lui expliquer qu'il ne fallait pas se battre et l'aida à se relever quand ce fut le roux qui cette fois frappa Link. Heureusement il ne semblait pas vouloir le frapper plus et se contenta de lui faire aussi la leçon.
Bon, avec ce que Link venait déjà de prendre Merwen n'avait aucune raison de venir en rajouter, il se détourna donc et écouta le discours de la personne qui venait de frapper Link. Bien que Merwen doutait qu'on puisse trouver beaucoup de réponses dans ce vieux temple en ruine, il s'agissait du seul bâtiment visible dans les environs. Il lui semblait donc logique de s'y rendre avant de partir au hasard se promener dans ce nouveau monde. Et puis ça commençait à devenir agité. Il se dirigea donc tranquillement vers le vieux bâtiment.
Gozen était là, devant moi, en train de sourire après m'avoir écouté. Peut-être en a t-il rien à foutre et ne voulais pas répondre, ou j'avais peut-être fait mouche. Quoiqu'il en soit, des connaissances et des inconnus firent leur apparition, et... dans kle lot que voila, Flandre était présente. Il y avait aussi cette bouboule fantôme géante mais cet entité m'avais quand même retrouvée Flandre sur Bryoo, casiment dans un sommeil... oui bon d'accord, juste après elle a dormi. Je courais pour aller prendre de ces nouvelles alors qu'elle marmonnait quelque chose, quand tout d'un coup Link la frappa avant de l'engueuler. Mais de quoi il se permet?!!! Elle n'avait pas encore provoquée la moindre galère, et pourtant j'en ai bavé avec elle, donc je sais ce que je dis! Là, il dépasse les bornes, surtout pour l'accuser d'avoir détruit le monde d'avant.... Quoi? Le monde d'avant est détruit? pourquoi je suis jamais dans la confidence moi... Enfin bref, je n'allais pas le laisser passer comme ça. Il allait surement la tuer à cause de sa phrase, alors je me mis en tête de le contrer avec une bonne beigne en pleine tronche. Héros d'Hyrule ou pas, il va pas faire le con longtemps, c'est à moi de le faire!
-Rosstail (cliquez dessus): SUR LA TÊTE DE PIGNOUF SI TU LA TOUCHE ENCORE UNE FOIS PUTAIN T'ES MORT!!!
Et là, comme si que mon appel fut exaucé sans même que je ne le demande, je me fis rentrer dedans avant de rentrer dans Link à mon tour, laissant passer le mot "OWNED" sur notre tête. Allongé sur le sol, éparpillé, j'étais sonné mais je me repris, et commençais à me lever. Link était dans le même état que moi, mais j'en profitais pour attraper sa tête de ma main et de la cogner sur l'herbe, histoire d'avoir quand même de quoi lui dikre "fait pas le con, jacky." Ne me souciant plus de lui pour le moment, je rejoignis le groupe en me tenant le ventre, alors que... Mon Némésis, Mon adversaire ultime, mon ennemi suprême... j'en fait un peu trop, hein? Hé hé hé... Nan. Je voyais Pignouf, un crétin que j'avais castré pendant une de mes mésaventures en train de danse comme ceci avec une blondasse sortie du kinder Surprise massif.
Il venait encore une fois de me renverser avec son lama... Il a de la chance que je me préocuppe plus de Flandre actuellement, sinon il allait bouffer son propre pied... Me plaçant devant Flandre, je mis mes mains sur ses épaules avant de serrer légèrement les mains puis les desserrer régulièrement pour la faire réagir. Je m'en fout de ce que peuvent penser les autres sur moi, je suis p'tet un enfoiré mais on fait pas chier mes copains, aussi bizarres soient-ils. N'empêche, c'est la deuxième voire la troisième fois que je reçois Flandre comme ça alors qu'elle est n'est pas dans son assiette... espérons qu'elle ne va pas vouloir me bouffer quelque chose... Si elle ne se sent pas mieux bientôt, je tenterai un soin mineur, mais bon, je la connais, elle n'est pas en carton.
-Rosstail: Héo? Héo! Tu te sens bien, pas trop mal?
Hum, j'avais un goût pâteux en bouche, la gorge sèche, et la tête qui tourne, je sais que j'ai dormi, beaucoup dormi, enfin je crois, c'est l'impression j'avais... Mes derniers souvenirs? Mon affrontement... J'avais terriblement mal au crâne d'ailleurs... Arg j'avais beau avoir dormi, j'avais mal dormi, toujours ses mêmes cauchemars qui reviennent en boucle, tout ça depuis cet affrontement, je ne pouvais plus dormir tranquillement, alors que j'adore ça, je veux dire c'est ma passion, mon hobbies, mon passe-temps fétiche, y a rien de mieux que dormir, mais maintenant avec tous ses mauvais-rêves cela était devenu difficile....
J'ai beau avoir énormément dormi, je me sentais mal, tête qui tourne, je voyais flou, le réveille était vraiment de plus difficile, comme j'avais mal dormi, j'étais terriblement épuisé, mais j'entendais des voix autour de moi, certains hurlaient, d'autres parlait d'autre chose, puis il y avait une étrange masse rougeâtre qui flottait autour de moi, elle essayait de me parler je pense, mais je n'étais pas encore assez bien réveillé pour comprendre ce qu'elle me disait, je ne voyais même pas distinctement la personne. Puis, voyant je ne réagissais pas elle décida de me coller une gifle.
« CE N'EST PAS POSSIBLE, TU DORS ENCORE?!!! » Me hurlait-elle tout en me collant une gifle.
"BETTY" Hurlais-je d'un sursaut, sa gifle ne m'avait pas vraiment fait de mal, elle était petite et frêle et donc manquait de force, mais cela réussit à reprendre conscience plus facilement... Je comprenais enfin un peu mieux ce qui se passait autour de moi, mais je ne m'y intéressais pas, je préférais observé le paysage, c'était sublime, oui enfin la Croisée des Rêves restaient un milliard de fois plus beau que ce lieu, mais le dernier lieu j'ai vu avant m'endormir était sombre, triste, angoissent, gris, alors je profitais de ce beau paysage.
Puis, je décidais de me poser pour voir ce qui se passait autour de moi, il y avait beaucoup de mondes, je fis un léger tour de la tête pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un que je connaissais, peut-être, quand mon cœur se mit à s'arrêter pendant une fraction de seconde, je venais de le croiser, le regard du Roi Boo, enfin je l'avais aperçu, mais pas sûr qu'il m'est vu et je crois me faire discret pour éviter cela, Betty remarqua j'avais soudainement flippé, elle me demanda alors ce qu'il s'était passé, mais décida de ne pas lui offrir de réponse pour le moment, je préférais attendre un moment où il y aurait moins de monde autour de nous.
J'avais également remarqué Link, Pignouf, des têtes que je connaissais, Pignouf semblait embarqué avec une fille blonde un peu cruche, quant à l'hylien il semblait aussi un peu perdu, en fait après réflexion tout monde semblait perdu, personne ne savait ce qu'il se passait, bon le mieux dans ce cas, se poser et dormir! Quoi pas parce que j'ai dormi je ne sais pas combien temps, que je n'ai pas droit dormir?! Je me posais à l'ombre d'un arbre, puis commença à m'endormit quand soudain un cauchemars me réveilla subitement.
« AAAAAAAAAAAAH !!! »
Ce cris fut assez lourd pour être entendu sûrement pas tout le monde, vu que j'avais quelques regards en ma direction, je décidais leur expliqué la raison de mon petit cri de pucelle, oui car ça m'arrive de hurler comme une fille quelques fois.
« J'ai fais un cauchemars si vous voulez tout savoir.... »
C'est vrai, maintenant dés j'essaye de dormir, je fais des cauchemars, fais chier je vais être forcé de rester éveillé... Pfff...
Parmi le groupe des personnes qui furent déboussolés, Faust reconnut les membres de sa guilde, à savoir Kirby Bros, Link, Chao et Tim. Pendant qu'il comptait le nombre de personnes qui sortaient de la boîte au compte-gouttes, le bouc en profita pour suivre les conversations. Qui sait, il pourrait trouver quelques informations sur ce lieu à travers la parole des gens. Certains commencèrent déjà à poser des hypothèses sur leur arrivée dans ce lieu. Le premier à émettre une supposition fut Link qui pensait que les personnes venant de se réveiller avaient atteri dans le monde des morts. Malheureusement, parler de la mort fut une mauvaise idée pour lui qui commençait à paniquer. D'ailleurs, Faust n'avait pas le souvenir que la mort ressemblait à cela. Même si il ne se rappella plus de ce qui s'était passé quand il fut mortellement blessé durant l'affrontement avec Bowser, l'anthropomorphe avait quelques images d'une caverne et d'un trône. A moins que ce lieu n'était qu'un rêve. D'ailleurs, le gurrier aux cheveux roux rassura à l'elfe que cet endroit n'était pas le paradis.
Malgré ces propos qui pouvaient rassurer pour ceux qui craignaient la mort, le désespoir se fit également ressentir de la part d'une fille qui pleurait à l'idée de ne plus revoir sa grande soeur. Faust comprenait sa position qu'il se mit à sourire en se souvenant ô comment cela fut dur pour lui de garder la tête haute pour ne pas penser à ses parents. Avec le temps, il finissait par s'y habituer. Peut-être qu'elle allait s'y faire. Seulement, elle était jeune. La consoler ne serait pas une mauvaise idée.
Du côté de sa guilde, les membres furent optimistes. En effet, Eloaf et Kirby Bros vinrent comme une occasion de refaire une nouvelle vie, de rattraper le passé. Seulement, cela ne répondait pas à la question de Faust, à savoir : où avait-il atteri ? Le bouc continait à écouter les conservations, tandis qu'il quelques pas vers la petite fille.
Durant une des conservations, Faust arrêta sa course, sentant une onde qui lui déséquilibrait. En effet, l'hylien commença à agir de manière hostile, au point d'attaquer la fille auquelle le bélier se dirigeait à l'aide d'un bras spectral. Heureusement qu'un Maskass lui poussa pour lui renvoyer sa colère. Seulement, son entrée fracassante lui fit atterir vers une personne auquelle il ne semblait pas apprécier sa présence c'est-à-dire la blondasse qui avait avalé le moustique à son réveil. Faust haussa ses épaules, laissant la scène comique de côté. Après tout, ce n'était pas ses affaires.
A peine se relever, les tensions commencèrent à se ressentir du côté de Link et du guerrier aux cheveux roux. Ce dernier donna un crochet à l'elfe pour lui demander de se calmer. Faust ressentit la colère ronger sur lui. D'accord, Link s'était emballé sur ses ennemis. Mais, sachant que le Maskass avait interrompu la scène, était-ce une raison d'en rajouter ? De plus, son comportement de leader lui hérissait ses poils. A vrai dire, sauf en cas d'urgence, le cornérien ne supportait pas d'être aux ordres d'un inconnu, encore moins si celui-ci se comportait tel une personne prétendant "être la lumière du groupe". Du moins, c'était ce que Faust jugeait dans sa tête. Peut-être qu'il agissait sans le faire exprès. Si il ne comptait pas suivre le mouvement, Faust n'avait pas oublié d'aller consoler l'enfant. Seulement, Rosstail lui devança. Cela tombait bien. Le bouc cumulait la colère des gens et la confusion de cette situation. Le cornérien décida de s'éloigner du groupe. De toute manière, il comptait trouver ses réponses seules dans son coin ou plutôt, suivre le groupe discrètement. L'anthropomorphe ne restait pas trop loin des personnes, histoire de les surveiller de vue.
Quelques pas plus loin, Faust s'assit, recroquevillé sur l'herbe, profitant de respirer l'air pure. Il fit le vide dans sa tête afin d'oublier l'envie de frapper. Même si le bouc est de nature calme, il lui arrivait parfois de voulour utiliser la violence pour faire taire les personnes si une situation se dégénèrait. De plus, tant que le lieu était paisaible pour se reposer, autant en profiter.
Je pourrais rester ici à regarder le ciel pendant des heures, je me sentais bien, presque serein à vrai dire, ce monde semblait en paix avec lui même, aucun destructeur, aucune invasion, enfin c'est ce qu'il me semblait. Voir les nuages se déplacer dans les airs me permettait d'oublier toute mes pensées sombres, qui malheureusement vinrent me poser une autre question, n'aurait il pas fallu que nous ne foulions jamais ces terres ? Si nous étions restés pour mort, ce monde aurait pu rester comme il semble l'être en ce moment. Je le savais, les héros n'étaient que source de conflit, condamnant alors le monde sur lequel ils agissaient, sur lequel ils perpétuaient leur guerre contre leur nemesis. Je décidais de chasser cette idée, car la boite nous avait libérée, et il me semblait absurde que ça soit pas erreur, peut être avons nous une mission, une quête assez importante pour libérer ceux qui allaient probablement troubler ce nouveau monde.
« Les autres ont raison...Je ne ferais pas la même erreur en vous laissant en vie. Flandre. Toi et tes copains. OÙ SONT-ILS ?! C'est VOUS qui avez déclenché ça ?! Une apocalypse sur les mondes ?! Un ticket pour le futur ?! Ça vous fait bien rire que Hyrule ressemble à ÇA maintenant ?! Je te préviens. Toi et les autres, Stip y comprit. Lorsque je les trouverais, crois moi, votre victoire sur Popstar ne signifiera plus rien. Vous vous êtes amusés à retirer la vie, alors, je vais vous...*SPONK* »
La voix ahurie et reconnaissable parmi toutes de l'elfe confirmait mes pensés, il était d'ailleurs l'un des principaux acteurs du chaos qui s'étendait sur notre monde d'origine, la corruption de Nintendo World ne me manquait pas tant que ça en y repensant. Flandre semblait être la, la réaction de l'elfe le confirmait. Le soldat présent sur Bryoo était à ses cotés, ils semblaient êtres proches, ce qui permis de me rassurer à son propos. Pendant que les dires de Link avaient attisé la fureur de la foule, je passa a coté de ses menaces qui me semblaient être une sorte de monologue de héros bas de gamme pour remarquer qu'il avait violemment frappé la vampire, ce qui engendrait une haine envers l'elfe, haine que je cultivait au fond de moi depuis un moment. Venant m'accroupir près d'elle avec vitesse, je lui relevait la tête, tentant de detecter une blessure grave, ne pouvant plus trop utiliser ma magie aquatique pour soigner, je tenta de lui faire avaler une mes fhessadillas, tacos qui selon la boite pouvait soigner et retirer les altérations, espérant qu'elle allait s'en remettre rapidement, veillant près d'elle
Tacos utilisé
Coucou les jeunes, on à l'air de s'amuser ici, je pensais que tu savait de défendre seule contre les abrutis. Il ne faut pas réponde à ses minables menaces, il faut réagir avec sagesse et calme, c'est comme ça qu'on règle les problèmes, je vais te montrer.
Me tournant légèrement vers la zone de pugilat donc link était le sac de frappe, je leva ma main, la paume vers le sol, formant alors un poing de poussière arcanique sous les jambes de l'elfe. D'un geste latéral, le poing vint se blottir avec amour et force contre les parties intime du guerrier vert pour lui occasionner un coup douloureux certes, mais sans réelles séquelles. Je le savais très bien, au fond de moi, cette réaction était évidement contraire à mes principes mais depuis un moment, une rancoeur envers l'elfe s'était enfouie en moi. J'ignorais ce qu'il avait enduré, mais son acharnement pour détruire Trascer, dont je tentais corps de âme de sauver, voulant sauvegarder ce qui lui restait de bon, d'humain, m'avait persuader que le "héros du temps" agissait pas égoïsme et créait plus le chaos et le conflit entre les êtres que la paix. mais un autre personnage, aussi abrutit que l'efle mais tellement plus différent, vint attirer mon attention.
LEEEEROOOOY JEEEEENKIII..., merde j'ai raté mon entrée, bref, on va la refaire, vous avec rien vu ! TEEEEEED MCPAIN IS MAKING IT RAIN !
J'savais pas ce que je faisais la, honnêtement je me posais des questions, au fond de moi je savais que le monde nous réservait une mission importante, assez importante pour faire revenir le grand Ted mcpain sur le devant de la scène. Un objectif nous avait été donné, avec pour but l'unification, la paix et TOUT FAIRE PETER. Hum, bref, j'pensais être mort, un peu comme la dernière fois en fait, je ressentais pour la deuxième fois cette sensation de stase. La première fois j'étais revenu en slip, cette fois... Bah étrangement il me manque rien d'autre, on va pas se plaindre. Je m'étais retrouvé au milieu d'une bande d'abrutis pas très malins, je pouvait sentir l'herbe fraîche et l'air pur, cela me fit oublier tout mes problèmes pour penser à l'essentiel, cela me faisait penser à ... l'appel de la nature ! C'est sans prêter attention aux autres que je me rendit derrière un tronc assez gros pour démouler mon cake, la je me sentais bien, enfin j'étais serein. Et la, qu'est ce que j'entend, une bagarre ? Punaise, les mecs de toute à l'air étaient en train de se foutre sur la gueule sans même m'inviter ?
ELLE EST OU LA BASTON ? J'arrive vous donner une leçon les poulettes ! Dans la mêlée générale je vint foutre sur la gueule d'un peu tout le monde, allant même jusqu'à frapper de mon pied métallique la tête d'un lama chelou qui portait un masque ridicule. Bordel y a que des trucs bizarres dans c'te monde, on se croirait sur une autre planète, ahah.... Enfin je raconte quoi moi ? Pas de privilégié, ils vont tous passer sous ma botte s'ils veulent la bagarre. Alors que j'allais frapper une blonde avec un truc moche dans les bras, mon radar me fit détecter quelque chose, serait ce le chaton borgne ? SERAIT CE MON RIVAL ..... je crois qu'un courant d'air vient de me chatouiller l'entrejambe. Eh, où est passé mon fidèle slip de compagnie ? Je l'aurais laissé a coté de mon marquage de territoire dans l'agitation. Me retrouvant alors nu au milieu de tout le monde, je sentais que mon amour propre venait de prendre un coup, bien violemment sur le crâne pour donner une idée.
« Gozen, ne soit pas trop dur avec toi-même ... Je t'ai ramené dans ce monde car il a besoin de toi. Tu n'as peut-être pas tout le temps été du bon côté de la balance mais tu as toujours combattu ce qui était important pour toi. Vraiment, ne te sens pas coupable de ce qu'il s'est passé, tu n'as rien à te reprocher. Si je ne te croyais pas capable d'avoir un avenir dans ce monde, je ne serais pas allez te chercher. »
J'écoutai Roy avec attention, la tête embrouillée et l'esprit peu serein, mais ... je devais reconnaître que l'île où nous nous trouvions était, d'une façon ou d'une autre, magnifique. Du ciel à l'herbe, rien ici n'inspirait la crainte. Ce monde, farouche s'il en était, au vu des multiples auras dangereuses qui se dégageaient au loin, semblait être totalement extérieur au chaos de sa grande sœur dont les éclats s'étaient dispersées ça et là dans l'univers. Ce chaos ... voici une notion que Link définissait parfaitement. Lorsque je le regardai s'emporter, je comprenais le processus de malédiction qui s'emparait régulièrement d'âmes innocentes pour les faire devenir ce qu'elles étaient. Maiden ou encore Trascer en étaient les preuves vivantes, et, d'une autre façon, j'en étais la preuve ... survivante.
Je plongeai mon regard dans les paumes de mes mains, tremblant doucement. Ce qui coulait en moi n'était ni du sang ni de l'énergie. J'étais animé par mes propres ressentiments, et les paroles de Roy s'éloignaient petit à petit de mon cœur. Je n'arrivais qu'à reconnaître mon impuissance, non pas face à ce monde, qui finalement n'était peut-être plus celui que nous connaissions mais en avait gardé les plus singulières traces, mais envers moi-même et l'avenir.
"L'avenir", pour la première fois de ma vie, était une notion floue. Je sentis, en parlant de temps, l'aura de ma clé à l'intérieur de la besace de Link, mais je décidai de ne pas lui quémander. Je n'en avais plus besoin, mais surtout, je ne la méritais pas. Elle était la création et la source du véritable potentiel de Jonathan, et repenser à elle me mettait mal à l'aise, sans compter les autres clés qui étaient le fruit d'Aether et Cyber. Il y avait, quelque part dans ce monde, une petite quantité d'artefacts qui appartenaient à mes précédents hôtes, dont je n'avais pas encore décidé de leur conservation ou de leur destruction. Non pas car ils étaient puissants, mais car ils constituaient les reliquats de ma dépendance.
Je serrai le poing lorsque Link, contrôlé par ses désirs aveugles, frappa Flandre jusqu'à la faire se cogner contre la boîte. Mes dents grincèrent malgré moi, mais je ne bougeai pas directement. Roy, plus impulsif, frappa l'hylien avec assez de puissance pour le faire tomber au sol, et ce qui était certain était que si le chaos n'existait pas dans ce monde, Link venait de faire germer la première graine, et je me surpris à répéter une nouvelle fois "C'est un inlassable cycle." Je ne pouvais que le reconnaître. Cependant cela ne changeait pas grand chose, car bien que quelques personnes se pressèrent autour de Flandre pour tenter de lui porter secours, personne ne se pencha sur le cas de Link, qui, inconscient, venait de tomber à terre à cause des multiples coups reçus.
Mes cheveux changèrent de couleur une fois de plus. Je n'arrivais pas à comprendre qui j'étais, et qui je devais représenter, mais, dans cet immense puzzle que constituait mon apparition, de nouvelles pièces s'imbriquèrent, et je plaçai ma main sur l'épaule de Trief, lui murmurant :
- Relève-toi, chevalier. Je ne suis pas la personne que tu cherches, car je ne suis personne.
Me tournant, j'entamai une marche lente, d'un pas lourd mais assuré, traversant la foule. Au rythme de ma cadence, je murmurai ces simples mots, sans déloger mon regard de Flandre :
- Je ne pense aucun de vous prêt à admettre et réparer ses erreurs. Je ne pense aucun de vous prêt à changer et à préserver ce monde non pas comme nous l'avons toujours fait jusqu'à présent, mais cette fois en le respectant. Je ne me pense pas encore capable de respecter ce monde si je suis incapable de définir mon identité. En revanche, j'ai peut-être une convaincante conviction qui concerne l'ensemble de nos âmes, mais plus directement mon chef de guilde.
Je me penchai et ramassai Flandre, inconsciente, que je pris dans mes bras à la manière d'une princesse endormie que l'on portait avec délicatesse, et, libérant mon bras droit, ayant assez de force pour maintenir Flandre une seconde contre mon corps, je lançai à Roy son bandeau puis rééquilibra la jeune fille dans mes bras, murmurant à mon ami, avant de libérer quatre ailes duveteuses, deux blanches et deux dorées :
- Je pense savoir ce que je voulais faire de Reclaimer. Je comprends peu à peu où étaient nos erreurs. Je crois être en mesure de comprendre quel devait être mon cheminement de pensée. Tu avais raison, nous avons peut-être réécrit notre destin, et tant que je ne saurai pas qui je suis réellement, je vais me permettre de songer à quelque chose de risqué. Roy ... sans identité ... pas de destinée, n'est-ce-pas ? Je n'ai plus envie de voir ce qu'il nous arrive actuellement comme une chance ou un malheur. Le fait est que nous y sommes. Justice et Chaos ne sont plus des piliers acceptables désormais. Faisons simplement de notre mieux pour rendre le sourire à tout le monde, comme tu as voulu le faire pour moi.
"Bienvenuedanslaguilde,jeunefille."
Mes ailes battirent à tout rompre, et, soulevant un faible nuage de poussière, je m'envolai en direction du Temple du Temps, avant de m'arrêter et de clamer à l'ensemble du groupe :
- Laissez Link ici. Je lui ai prêté trop d'occasions de me prouver qu'il savait ce qu'il faisait. Maintenant que j'ai réellement défini ses actions comme dangereuses, je ne veux pas l'avoir dans mes pattes. Plus jamais.
Je repris mon envol, laissant libre choix aux âmes errantes de me suivre.