"I'm a woman of wealth and taste I've been around for a long, long years Stole many a man's soul and faith"
Marche, marche, plus vite, ne laisse pas le froid te saisir, milady. Les affaires n'attendent pas, tu sais ce qu'on dit, le hasard fait des merveilles. Ce monde est ton terrain de jeu, ouvre ta porte aux nouveaux clients. Donne leur le pouvoir, Grimoire Weiss.
Un panneau, là bas. A deux minutes de marche. Peu lisible, mais toujours utile. - "Pics Polaires".
Ou quelque chose d'approximativement similaire. Peu importe.
La neige tombait à gros flocons. Caressant le sol à sa chute, elle créait sur ses proies de pierre et de végétaux un épais cocon de glace. Un cocon vraisemblablement destructible par le feu - feu que personne ici ne semblait avoir en sa possession. Seule une grenouille, arrivée sur les lieux probablement par miracle, continuait de croasser près d'un lac gelé. Le temps semblait simplement s'être arrêté. Comme dans les contes de fées merveilleux de son enfance, cette place était d'un blanc immaculé, à peine souillé par ses pas, lents et assurés, dont les empreintes dans le sol se retrouvaient aussitôt recouvertes d'un flot étoiles blanches et pailletées. Nier vagabondait. Cachée sous sa cape militaire, le visage à demi masqué par une écharpe d'un rouge écarlate. Ses cheveux blancs se mêlaient à la pureté de ce nouveau paysage, flottant dans l'air, guidés par l'autorité du vent. Les poings serrés, ses deux mains étaient emmitouflées dans des gants de cuir, protégés de la température extérieure. Elle cessa de marcher un instant, admirant de ses yeux avides de nouveautés ces montagnes enneigées qui semblaient en tous points l'émerveiller. Ce village lui avait vraiment l'air tout droit sorti d'un vieux conte de fées ...
Impressionnant.
Détournant son regard vers l'une des bretelles de son sac à dos, elle s'empara de celui-ci pour en sortir un paquet de cigares, piochant dans le tas. Un briquet en main, elle peina un peu à l'allumer. Mais la chaleur des flammes eurent raison de la fraicheur de l'air. Un flot de fumée s'échappa d'entre ses lèvres. Il était temps de reprendre sa marche.
La femme s'en alla vers la sortie de droite. Celle qui menait au cœur du village. Son chemin, bien qu'un tant soit peu marqué par les apparitions répétées de loups sauvages, fut plutôt rapide. Bravant la neige, éjectant les canidés enragés de sa route, le lieutenant s'enfonça dans les profondeurs de la montagne, en quête d'un signe de vie. Les seuls Gorons qu'elle avait eu le privilège de croiser étaient plus congelés que les lacs eux-mêmes. C'était à se demander quel genre de désastre avait eu lieu avant que cet endroit ne devienne ce qu'il est aujourd'hui.
Vraiment impressionnant.
Nier se perdait dans ses pensées, bien qu'essayant de se concentrer sur ses sens, pour rester à l'affut du moindre bruit qui par chance pourrait être celui d'un être humain. Son manque de contact commençait à se faire sévèrement ressentir. Elle qui s'était habituée au bavardage marchand de sa clientèle, le silence mortuaire de la montagne ne tardait pas à lui taper réellement sur les nerfs. Au point de pourfendre le calme (insupportable) de ces lieux.
« On arrête de jouer à cache-cache maintenant ! Vous avez les couilles trop gelées pour vous montrer ?! Allez les cocos, on s'bouge le cul, j'ai pas que ça à faire ! »
Un soupir souffla la fin de son impatience un brin trop marquée.
Pas un signe. Pas un bruit.
Mordillant son cigare à demi éteint par le froid, elle prit son courage à deux main et continua son périple, pénétrant au sein du village Goron.
"Du calme Arkalok, doucement!" Le Seigneur du Mal comprenait bien que son destrier avait quelques soucis pour galoper sur le sol recouvert de neige. D'ailleurs, les gros flocons ainsi que le vent glaciale qui soufflait en continue sur le duo démoniaques. Trascer ne souhaitait pas spécialement fatigué son cheval, surtout que ce dernier s'était, tout comme lui, que trop peu reposé depuis leurs départ de Thédas, délicieux Duché dont l'Indivisible était le théorique possesseurs depuis ses trente bougies (Ce qui en soit donnait la une terre vieille de plus d'un milliard d'années, imaginez donc le tas gigantesque de cadavre et de squelette pourrissant dans les profondeurs de la terre! De quoi facilement remplir tellement de cimetière qui ferait l'orgasme de n'importe quel nécromancien heureux de voir une horde de morts vivants débouler sur le monde!). Ainsi, un tel voyage accompagné d'une telle météo n'aidait en rien ni la motivation du cheval, ni même l'envie du Prince de la famille Cimeteri de continuer sur une telle route. Malgré cela, il fallait motiver le gentil canasson mangeur de viande fraiche humaine pour qu'ils puissent ensemble arriver à un village. Il avait entendu parler, rumeurs ou vérité, d'un village Goron non loin d'ici. Ah, les Gorons! Créature mythique des terres d'Hyrules ou de Termina! De grands guerriers aussi solide que la roche avec une force dans les poings capable de briser les pierres à mains nue! D'ailleurs, pierres que ces derniers mangent sans aucun soucis comme un homme mangerait de la viande. De valeureux combattants, réellement! L'ancien détenteur des Quatre Morts en avait combattu qu'en de très rares occasions et avait toujours apprécier ses affrontements avec de tels monstres de la nature. Peut-être les vieilles rancunes étaient effacés et qu'ils coopéreraient alors? Bon, il ne faudrait peut-être pas forcément compter la dessus, mais plutôt sur le faite de la nouvelle apparence du démon dans une armure flambant neuf dans un noir de jais tellement sombre que la lumière en était absorbé, mais aussi d'un rouge volcanique flamboyant qui serait capable de bruler toute personne la touchant. Contraste amusant entre les deux couleurs mais ô combien stylé. Et si il y avait bien trois choses que Trascer adorait dans ses équipements c'était bien : Être résistant, mortel mais surtout, surtout, avoir la classe pour des poses de combats.
Supprimons l'image d'une chorégraphie de danse avec Sorceress, l'ultime combattant continuait son chemin à travers la neige qui continuait de s'écraser avec force sur le sol, et ainsi, continuant d'augmenter la taille du tapis glaciale qui s’amoncelait sous les sabots du destrier. Rapidement, un panneau indiquant un village goron non loin fut percevable au loin. La bonne vision du Maitre d'arme, bien qu'obscurcit par le froid et les flocons n'avait pas empêcher de remarquer cela si bien que le Seigneur du Mal redoubla de vigueur. Mais bien vite, une autre chose se dessina dans le froid hivernale des Pics Polaire maudite! Une forme.... Mouvante? De dos, l'on aurait dit un être humain, dans une drôle de combinaison militaire hivernale portant un couvre chef du même acabit il semblerait. Heureux d’apercevoir quelque chose, enfin quelqu'un, de vivant, surtout que les dernières créatures ayant donné signe de vie étant un Dragon élémentaire ainsi qu'un Dodongo géant, voir un humanoide ne ferait que du bien à Trascer! Ralentissant l'allure de son canasson Arkalok afin qu'ils arrivent en tout facilité et sans effrayer la personne. Une fois à hauteur, et par un léger saut acrobatique, le Guerrier millénaire tomba à quelques mètres de l'ombre, encore un peu caché par la pseudo nuit apporté par autant de nuages et de neiges.
"Hola voyageur, je vous pris d'excuser mon intrusion alors que vous marchiez seul dans la tempête, mais..."
Alors qu'il s'approchait lentement, mains ganté hors de toute armes, le Manieur de Painsaw remarque que son vis à vis était... Oui, une femme! Borgne certes, mais une femme tout de même. Si il fallait la décrire rapidement on pourrait dire que s'alliant à son jolie minois se trouvait aussi une paire d'argument des plus solides et des plus convaincants. Ainsi qu'une stature solide et droite digne des plus grands. Une charmante vue, pleine de "chaleur" emplissait déjà un peu plus la vision du démon alors que le reste autours de lui ne symbolisait alors que le froid. Faisant de suite une révérence afin de saluer la dame et ainsi réparer son impolitesse.
"J'ai remarqué que vous étiez seule dans ce désert de glace. Cela ne doit pas être forcément évident pour vous ainsi et je remarque que nous allons dans la même directions! Si je puis me présenter.... Trascer de la maison démoniaque Cimeterie! Maitre d'arme de la maison Impériale des démons et premier général, Duc de Thédas, Ancien détenteur des Quatre Dieux Universelle, Porteur de la légendaire Painsaw et tant d'autres titres ô combien inutiles... Dans tout les cas, si vous le souhaitez, j'aimerais vous apporter mon aide via mon destrier pour vous portez au village Goron tout d'abord, ma destination de repos. Si votre route se termine avant je me ferais une joie d'abord de vous y accompagner, sinon, en fonction de votre route nous pourrons voir cela une fois au chaud, qu'en pensez vous, Mademoiselle.... Sans impolitesse, de ma part, aurais-je l'infime chance de connaitre mon interlocutrice?"
Dans un signe de galanterie, le guerrier fit encore une fois une révérence de politesse tout en restant attentif à la moindre parole pouvant sortir de la bouche de la jeune femme.
"Pleased to meet you Hope you guess my name But what's puzzling you Is the nature of my game!"
Quelques minutes de silence vinrent s'éteindre aux côtés de Nier, jusque là restée immobile sur le chemin du village. L'absence de réponse l'avait vraisemblablement calmée. Plus encore. La marchande affichait un air ... déconfit. Complètement déconcerté.
L'air du pays commençait à envahir ses jambes qu'elle sentait s'engourdir à chacun de ses mouvements.
Que deux Gorons retrouvés sur le chemin soient congelés comme du porc salé par le froid est une chose, mais qu'il n'y ait réellement personne dans ces montagnes en est une autre. Il y avait forcément un refuge dans lequel le reste de cette tribu pouvait rester confinée en toute sécurité lorsque le temps représentait un tel danger. Sinon comment parviendraient t-ils à survivre dans de telles conditions ? Son œil découvert scrutaient furtivement le paysage. Celui-là semblaient bien distinguer des formes rondes et larges au bout de la route, mais le vent glacial lui faisait office de barrage, soufflant sur l'image approximative capturée par sa pupille au point de l'en rendre indescriptible. La femme fit rouler son cigare entre ses deux doigts, avant de le laisser tomber à terre sans crier gare. Baissant la tête vers le sol, elle fixa sa friandise gâchée se noyer sous l'épaisseur des flocons glacés. Sa voix irritée laissa échapper un grognement légèrement décontenancé.
Il y a forcément quelqu'un qui traîne dans les parages. Hein.
Mademoiselle Grimoire canalisait son agacement avec difficulté. Son couvre-chef se faisait envahir par les cristaux de neige, tombant par dizaine, se chevauchant les uns sur les autres, couvrant la casquette d'un fin tapis cotonneux. Elle se remit à marcher, prudemment cette fois, relevant la tête face au vent. Son œil ambré luttait contre les bourrasques, se fermant lorsque ces dernières fouettaient la moitié de son visage que l'écharpe n'avait pas pour possibilité de couvrir. Avec une vision aussi trouble, arriver à destination allait s'avérer plus compliqué qu'elle n'avait pu le penser sur les quelques heures qui précédaient son arrivée. Ainsi, ses pas mesurés la faisaient avancer doucement, mais sûrement. Sûrement, avant qu'elle ne vienne se heurter à une surface chaude, chaude et mouvante. Semblable au corps d'un animal bien vivant. Sa main glissa, tâtant cette chose si familière à ses sens.
Un cheval. C'est un cheval. Il y a forcément quelqu'un. Même en plein désert.
La bête releva la tête à son contact, respirant brusquement, faisant reculer la femme sur deux mètres. Son œil à la couleur capricieuse scruta le noble animal, avant de réagir à ce qui semblait s'apparenter à son cavalier. C'était un homme. Un homme imposant. Un homme en armure. Que dire de plus. Un chevalier, probablement. Ou un démon. Nier lança à son égard un regard parfaitement nonchalant, rehaussant son cache œil de la main droite. Ledit cavalier pris la peine de l'approcher, de l'observer, surtout. Enfin il se décida à parler. Ou plutôt devrais-je dire la saluer, avec toute la galanterie du monde.
Un homme galant ... A sa plus grande indifférence.
Elle était seule, effectivement. Oui. Elle était seule. Pousser une gueulante à 1200m d'altitude était plus efficace qu'elle ne le pensait.
Weiss daigna afficher un sourire soulagé, avant de le dépasser, prenant les devants sur le chemin. Finalement, elle haussa le ton à son tour. Son sourire dit "soulagé" esquissa un air fourbe et satisfait.
Son regard fixa la courbette de monsieur, l'air légèrement amusé.
« Monsieur le grand guerrier fait preuve de politesse, mais sans vouloir te manquer de respect, c'est pas que j'm'en fous un peu, mais je cherche juste le refuge des Gorons pour y rester cette nuit. Ces gros cailloux souriants et musclés n'ont pas besoin de sniper; avec un temps aussi merdique que le leur, autant rester enfermé dans une grotte jusqu'au printemps ... Je ne pourrais pas faire de chiffre d'affaires par ici.
A moins qu'un type comme toi ait besoin de mes services, bien entendu. Toi et ton poney vous allez me guider chez eux, et on discutera de ça au chaud. Et bien entendu ne me dis pas "oui mademoiselle", fais le simplement. Tu seras gentil. »
Son sourire de vipère largement dessiné sous son visage resta dissimulé sous son écharpe de laine. Autant le suivre. On se les gèle par ici. Et ce type aura, par chance, une raison valable de lui faire vendre son arsenal de guerre.
Eh bien! Si Trascer s'attendait à une telle réponse, il fallait bien avouer qu'il était plutôt... Surpris. On aurait pût parler de stupéfaction si le Démon avait été rester toute sa vie nobliaux, mais il ne fallait pas oublier que lors de sa jeunesse de Général d'honneur de l'armée démoniaque, le polisson fréquentait souvent les bordel et autre coins à filles de petites vertues de la capitale de l'Empire avec, justement, son Empereur... Stip. Il était donc plus ou moins habitué à un langage, pas vraiment plus rustre, mais plutôt directe! Ainsi donc, cette charmante demoiselle se nommait Nier Juri Katharine Weiss. Et plus précisément, une marchande d'arme. Il fallait l'avouer, se genre de personne représentant la guilde marchande de l'armement était plus rare, si ce n'est inexistant dans la majorité des contrés en ce qui concerne la version libre service et globe trotteur! Il pourrait probablement en tirer profit... Enfin, tout du moins une sorte d'arrangement commercial. Ainsi elle souhaitait elle aussi rejoindre la grotte des Gorons? Prétextant donc de base ne pouvant pas vendre d'armes à des machines de force et de muscle que représentait les créatures de roches, ce qui en soit était vrai et logique, elle souhaitait seulement être au chaud un moment via l'aide du Maitre d'Arme et du gentil poney destructeur. Léger sourire en coin après la dernière phrase de Nier qui donnait un aire d'autorité à la chose, l'homme en armure se propulsa donc sur le canasson après avoir tourné vite fait le dos à la charmante militaire. Laissant claquer rapidement le lien qui l'unissait à son ami animal pour que ce dernier bouge délicatement ses pattes afin d'en retirer le maximum de neige. L'avatar du Chaos se tourna alors vers la jeune mortel qui se trouvait encore un peu loin.
"Bien, puisque vous y mettez tant de votre charme afin que je vous aides, je vous en prie, la place à l'arrière de mon cheval est parfaitement grande pour que vous puissiez vous y installer. J'imagine que si vous avez parlée de Sniper, vous savez ce qu'est un Tank! Monter un poney ne devrait pas vous demander beaucoup d'effort de plus. Si vous voulez bien prendre la peine, direction Cavernes des Gorons pour une bonne période au chaud!"
Attendant que la jeune fille monte sur le cheval via une pirouette acrobatique des plus respectables, si Trascer l'avait pu il aurait probablement sortit un panneau avec marqué 9/10, ce dernier repensa un instant à la proposition marchande que cette dernier venait de lui faire. Peut-être indirectement et sans même savoir que le possesseur de Painsaw serait extrêmement intéressé par cela! Lorsqu'il reçu le signal de Weiss, signal qui sortie le démon de ses pensées, il fit claqué son fouet suffisamment fort pour que Arkalok s'élança au galop.
"Accrochez vous! Mon cher Poney n'aime pas trop avoir de la compagnie humaine sur son dos! Il souhaitera donc sûrement vous faire chuter en espérant votre mort. Mais une femme de votre acabit telle que vous ne devrait pas avoir de soucis. Au pire, accrochez vous à moi." La course endiablé du destrier démoniaque se calma de temps à autre sur des pentes glissantes ou des routes de petite tailles entouré de neige ou de vide. Traversant d'autres gorons frigorifié jusqu'à arrive à de hautes falaises reliées par des ponts. Ralentissant alors le canasson pour passer sans encombre, l'Indivisible tourna légèrement sa tête vers sa nouvelle compagnonne!
"D'ailleurs, profitons de ce petit moment d'arrêt pour parler rapidement affaire. Je pense en parler d'avantage quand l'on sera au chaud, jeune demoiselle, mais ce serait, si possible pour une cargaisons importante d'armes dans mon Duché de prédilections. Je vous payerais grassement bien entendu soyez certaines, je suis un démon d'honneur."
La marche du cheval devint un trot, puis un galops alors qu'il traversa ilots de falaise à ilots. Rapidement le tout fût dépasser avant de rentrer de nouveau dans un cadre neigeux violent, puis finalement... De hautes montagnes gelée dans lesquelles se trouvaient divers portes ou gorons en positions de gardes frigorifié mais pas encore glacé. Calmant vite fait son fidèle compagnon de route pour éviter que ce dernier ne se rejette avec fougue sur les pistes en galopant, et risquant de blesser les habitants de se village, Trascer se tourna et hua un guerrier de roche au loin.
"Gorons! Je recherche un gite ou un hôtel qui pourrait m'accueillir moi, Mademoiselle et mon destrier! J'ai suffisamment d'argent pour cela. -Continuer tout droit, il y a normalement le refuge de repos des Gorons..."
Il ne se passe que peu de temps après sa phrase pour que le Goron devienne un glaçon et soit directement transporté par ses confrères dans un autre, probablement pour le réchauffer et ainsi lui permettre de continuer à vivre une vie paisible dans un froid qui semblait éternelle, destructeur, mortel et surtout pas mal démoralisant. Jetant un coup d'oeil derrière lui, il remarqua que la jeune militaire était encore la, confortablement installé sur le poney faisant l'on ne savait quoi. Sourire en coin, le démon avança donc jusqu'à arrivé à une entrée.... Gelé. Soupirant, il pointa son épée, face à lui, puis via un rituel d'incantation propulsa une puissante boule de feu qui dégela l'entrée et les quelques mètres de glaces aux alentours.
"Au moins comme cela l'on pourra enfin se reposer, Mi lady."
Rentrant à l'intérieur, une puissante aura de chaleur envoutante recouvrit finalement le corps du démons. Enfin! Joie et bonheur que de quitter un aire vicié par le froid et les ténèbres pour rejoindre la chaleur de la lumière. Se propulsant sur le sol en ayant préalablement retiré ce qui maintenant ses pieds à son cheval de guerre, le possesseur de Painsaw se tourna alors vers Neir. Il hésita un moment pour l'aider à descendre, mais finalement il voulait voir la jeune fille en action pour descendre d'un cheval! Et puis, il n'y avait aucune honte de profiter de la vue qui s'offrait alors sur une si jolie borgne! Puis sait-on jamais, il risquerait un coup de poing pour trop de bonté chevaleresque si il voulait l'aidé. Bien qu'un oeil gonflé et rouge via des pupilles améthyste soit jolie, ce n'était pas spécialement agréable pour le porteur, soit ici Trascer. Il profita à moitié de la vue mais profita surtout pour arrangé le lieux, donner un coin à son destrier démoniaque, mais aussi pour ce qui pourrait servir de couche séparé aux deux seuls habitants non gorons du bâtiment caillouteux. Une fois Weiss sur le sol, et la préparation du coins de repos terminé, le démon se tourna alors vers sa camarade d'un soire.
"Ainsi, comme j'ai souligné durant notre traversé, j'aurais peut-êtres besoin de vos services. Voyez vous, j'ai donc un Duché que j'ai du abandonné dans la direction pour affaire urgentes ailleurs. Mais je crains hélas quelques soulèvements mais aussi divers problèmes qui pourrait être occasionné par des créatures quelques peu... dérangeantes. Je suis prêt à vous fournir dix milles pièces d'or pour ce contrat afin d'une grande livraisons pour mes troupes. Cela devrait je pense être amplement suffisant. Si vous souhaitez plus de pièces d'or, l'on pourra réorganiser le contrat dans un autre sens. Cela vous convient, Miss Weiss?"
Alors qu'il parlait, le Démon avait retiré son casque, qu'il avait posé sur le sac à objets de son cheval, ainsi que divers partie lourde et encombrante de son armure laissant alors des vêtements de nobles plus simples d'une couleur noire / grises. La cape toujours accroché à son cou bien entendu. Le seigneur de l'ancien Universel gardait néanmoins tout son regard sur la jeune marchande d'armes avec un sourire plutôt lambda, restant ainsi courtois et polis comme il avait l'habitude dans ce genre de protocole de marchandise, même si il savait très bien qu'en face de lui il avait une personne qui se fichait probablement de certains protocoles sociales. Mais une fois son petit discours terminé, le maitre d'arme s'installa tranquillement sur le paillasson qu'il avait fabriqué, rajoutant un drap de soie rendant le tout confortable.