A l'est de Termina ce royaume d'Hyrule alternatif à l'Hyrule de Nintendo World facilement accessible par quelques passages dimensionnelle éparpillé dans au frontière d'hyrule, se trouve la Vallée Ikana, un lieu maudit de mort omniprésente où par le passé le royaume d'Ikana aurait connu un age d'or mémorable. En sois l'endroit parfait pour ce que cherchait à obtenir le seigneur blafard...
En effet, ici les morts était bien vivant et aurait sans doute attaquer un être en chair et en os, par jalousie... Ou simplement haine. Mais le Roi Boo étant lui même de la grande famille des esprits, ne craignait aucune représailles de la part des sakdoss, et fantômes déambulant partout sur ces terres. Le spectre couronné, avait obtenu l'information par l'un de ses sbires que selon une certaine rumeur un artefact au pouvoir qu'il enviait se trouvait dans la vallée d'Ikana, et que pour en savoir plus il faudrait probablement commencer par le cimetière d'Ikana, où les sakdoss ancien soldat de base de l'ancienne armée du royaume d'ikana, passent leur temps à patrouiller, vivre, jouer au carte, passé le temps comme de bon mort le fond, et protéger les lieux des Garos les esprits d'ancien espion d'un royaume voisin envieux de l'ancien age d'or du royaume d'ikana. Le Captain Keeta, un sakdoss a la taille remarquable de 4 mètres de haut, général des armées d'Ikana, en saura sans doute plus pour vous. Du moins si vous arrivez à le réveillez !
Roi Boo qui avait donc porter son dévolu sur la forteresse, traversa les terres désolés invisible et fantomatique... Et pourtant.
Sa présence fut repéré, par qui ? Qui d'autres que des morts pourrait en reconnaître hein après tout ? Ainsi le monarque des Boos fut suivis de très près et lorsqu'il arriva à l'entrée de la forteresse de pierre, il se doutait maintenant de ce fait, autour de lui, il semblait percevoir des présences, comme des chuchotements... Soudain, un cercle de feu apparu autour de lui, l'emprisonnant dans ce ce qui ressemblait à une arène magique de la quelle on ne pouvait s'échapper qu'en triomphant. Face à lui 3 être venait d'apparaître.
Ceux-ci avait se qui ressemblait à 2 longues lames au bout des poignets... Leur yeux brillait d'une lueur assassine et d'une voix commune déclarèrent : -Monarque étranger qui ose fouler nos terres et s'approcher de notre forteresse... Nous t'avons espionné et vu discuter avec le capitaine Keeta tu es donc un ennemie de la cause des Garos, tu vas donc mourir, une fois de plus !
Alors les étranges individus bondirent vers Roi Boo afin de le lacérer de leur lames... (dé 1)
L'endroit était désolé, comme la vallée que le Roi Boo avait dû traverser pour arriver jusqu'ici, pourtant celui-ci devait bien avouer qu'il ne se sentait pas réellement en sécurité. Par cela il entendait qu'il n'était de toute évidence pas seul, des voix semblant s'élever à la limite de sa perception mais surtout car il captait pour ainsi dire une présence diffuse, comme pouvait en émettre des fantômes qui souhaiteraient camoufler leur position, mais que les-dites présences qui l'accompagnaient désormais n'avaient tout simplement pas l'air amicales... Et tous ces pressentiments spectraux se révélèrent justes.
Alors qu'il se trouvait en face de l'imposant édifice de pierre qu'il souhaitait tant visiter, trois créatures enveloppées dans de grands manteaux firent leur apparition devant le Souverain Fantôme, et ce en même temps qu'un impressionnant cercle de flammes qui désormais les isolait tous les quatre. Une rapide analyse permit de les identifier comme étant eux aussi des non-vivants, sans doute ces sois-disant Garos ? Cela, ils le confirmèrent de vive voix :
-Monarque étranger qui ose fouler nos terres et s'approcher de notre forteresse... Nous t'avons espionné et vu discuter avec le capitaine Keeta tu es donc un ennemie de la cause des Garos, tu vas donc mourir, une fois de plus !
Sans le laisser répliquer, ils bondirent sur sa personne, et il sentit alors le traverser les six lames de ses agresseurs, qui, à sa grande surprise alors qu'il ne s'était pourtant pas départit de son intangibilité, lui arrachèrent successivement des pans entiers de son énergie spectrale... Ils étaient bien équipés, et il semblait bien que le feu qui l'encerclait était du même ordre et par conséquent difficilement franchissable... Du moins sans séquelles... Décidément, encore des créatures qui bâclaient leur jugement... Elles ne se basaient après tout que sur un bref entretien avec le capitaine Keeta, et dont elles semblaient ignorer les tenants et les aboutissants. Il fallait croire qu'à la grande déception du Roi Blanc, la stupidité touchait bel et bien aussi les immortels... Quel dommage. Seulement, bien que le désir ne manquait pas, il fit le choix de ne pas riposter, préférant rassasier sa curiosité en premier lieu. Après tout, la négociation était préférable dans ce genre de cas. Et quand bien même, il était toujours plus agréable de savoir qui sont les créatures que l'ont renvoie dans les limbes en cas d'échec.
-Oh ! Mais quel accueil, très chers ! Voyons... Vous me semblez bien hâtifs dans vos réflexions, vous ne trouvez pas ? Je viens sur vos terres, je ne le déments pas, comme je ne pourrais vous cacher ma discussion avec l'officier Ikanéen du nom de Keeta. Seulement... Pourquoi tant de violence ? Je ne suis qu'un simple... Curieux. Un curieux qui, croyez-moi, n'a que faire de vos rivalités. Je ne suis pas là pour mener une opération militaire. Mais... Tout de même... Quelle est donc la nature de ce conflit qui vous oppose à vos voisins de la vallée ?
Les Garos avait frappé juste en effet, leur nature spectral leur permettait de toucher le Roi Boo sans problème et celui-ci avait goûté ainsi à de très efficace attaques. En effet les Garos frappaient juste, et leur éducation d'assassin ne rajoutait que de l'efficacité à leurs techniques.
Le Roi Boo quant à lui jugeait bien mal les membres de cette sectes aux origines oublié il y a bien des lustres, lui qui voyait là de la bêtises n'était chez les Garos que de la rigueur aux respects des règles établies par leur grand chef. Ces ninjas fantômes avait en effet bien écouté et espionner les mésaventures du seigneur blafard avec le général aux os blanc. Et il avait parfaitement jugé la situation et le don de ce parchemin dont leur ordre connaissait bien... Même très bien les origines, comme un acte ennemie, et donc faisant du Roi Boo une menace. Toutefois ce même Roi tenta de se défendre et de faire valoir sa neutralité.
-Oh ! Mais quel accueil, très chers ! Voyons... Vous me semblez bien hâtifs dans vos réflexions, vous ne trouvez pas ? Je viens sur vos terres, je ne le déments pas, comme je ne pourrais vous cacher ma discussion avec l'officier Ikanéen du nom de Keeta. Seulement... Pourquoi tant de violence ? Je ne suis qu'un simple... Curieux. Un curieux qui, croyez-moi, n'a que faire de vos rivalités. Je ne suis pas là pour mener une opération militaire. Mais... Tout de même... Quelle est donc la nature de ce conflit qui vous oppose à vos voisins de la vallée ?
Quel politesse, quel sympathie face à cette bande de violent encapuchonné qui l'ont pourtant bel et bien trancher... Le calme du monarque fantomatique est visiblement à toute épreuve, toutefois, les Garos lames bien dégainé n'en avait que faire, et n'allait pas revenir sur leur jugement que leur maître même avait approuvé. Ainsi ils se contentèrent de répondre par un commun.
-Silence, ennemi et meurt !
Pour une nouvelle fois se jeter sur le monarque qui allait peut être devoir réagir pour de bon, si il voulait savoir ce qu'il y avait à savoir, afin de récupéré le fameux morceau suivant du sortilège... Mais comment s'y prendre, probablement la solution était elle déjà en sa possession.
Dé = Attaques des Garos = Résultat parfait = Les Garos ont touché le Roi Boo encore plus profondément cette fois, celui n'est plus en forme et une nouvelle attaque combiné pourrait probablement mettre fin à son aventure en ces terres... Si tôt ce serait bien dommage.
Bien. Des fanatiques. Soit. Le Roi Boo n'appréciait pas vraiment ce genre d'individus. Ennuyeux la plupart du temps quand on essayait de discuter, car trop sérieux, et terriblement agaçants quand on se retrouvait face à eux.. Ils n'abandonnaient jamais. Mais il devait l'avouer... Quel délice, quand on pouvait les reléguer à leur place de stupides pantins d'une idéologie qu'ils ne comprenaient bien souvent qu'à moitié, de briser leurs convictions une à une... Cependant, le Seigneur Fantomatique était véritablement en mauvaise posture. Son désir de savoir l'avait placé comme une cible facile pour ces créatures qui usaient de plus en plus sa patience, qu'il n'était plus sûr de vouloir leur octroyer. Son sourire avait perdu un peu de son ironique politesse, pour se muer en une espèce de rictus carnassier qu'il ne cherchait désormais plus à camoufler...
-Me taire ? Me taire et mourir ? Voyons... Vous n'avez donc aucune notion de politesse ? Vraiment... Décevant. Oui, vous me décevez. Vous me feriez presque perdre mon temps... Et l'éternité m'a paradoxalement apprit que celui-ci est précieux. Je ne suis ainsi plus réellement sûr de voir un quelconque intérêt à ce que vous fréquentiez encore le même plan que moi... Hehehe... À moins que vous fassiez un petit effort pour vous faire plus... Amusants. J'aime quand mes partenaires de jeu y s'impliquent. Huhuhuhu...
L'atmosphère crépita. Une aura sombre enveloppa le spectre, faisant danser des ombres sur son teint immaculé, et alors que sa voix se chargeait d'échos métalliques, les Garos purent renouer avec une sensations qu'ils n'avaient sans doute jamais ressenti depuis la mort qui les avait plongé dans cet état de guerriers d'outre-tombe... Le froid. Le Roi Boo souhaitait abréger cette rencontre. Des orbes violettes apparurent à divers endroits de l'espace. Six, deux par Garos. Et ne tardèrent pas à fuser. Les explosions couvrir la zone de combat, dans un effet pyrotechnique du plus bel effet, ne put-il s'empêcher de penser. Seulement, ces êtres étaient vifs, et aucunes ne touchèrent leur cible... Tant pis. Il ne souhaitait pas s'arrêter là, et il devait s'avouer impatient d'exercer pour la première fois le pouvoir que venait de lui dévoiler ce morceau de parchemin... Sa volonté... Il pouvait la sentir. Il la sentait comme il l'avait déjà sentit peser contre celle de ses adversaires, mais cette fois-ci... Il réussissait à percevoir cette essence froide qui émanait de ceux qui avait essayé d'attenter à son existence spectrale, qui émanait de lui-même... Et tout cela allait plier.
-J'imagine que vous ne faites que suivre des ordres, n'est-ce pas ? Vous manquez tellement de personnalité... Et si vous suiviez plutôt mes ordres, les miens ? N'est-ce pas une merveilleuse idée ? Abandonnez le combat. Non. Mieux. Continuez le combat, entre vous. Ne vous inquiétez pas. Je regarde...
Une puissance qui lui était jusqu'alors presque inconnue pulsait maintenant autour de lui... Une énergie de ténèbres, de froid, de vide... L'absence de la vie se faisait sous son commandement présence de la mort, et cette mort, piégée en chacun de ces être réanimés, lui obéissait. Ils lui obéissait. La lueur assassine de leurs yeux s'éteignit aussitôt, pour laisser place à un regard vide, vitreux, et leurs corps se raidirent sous les injonctions de leur nouveau maître. Un bras, désarticulé, s'éleva. Une lame s'abattit. Encore. Et encore une autre. En quelques secondes, des trois combattants deux avaient rejoint l'au-delà. Et le dernier, la lame d'un de ses comparses plantée dans l'épaule mais toujours debout, attendait. Il attendait les ordres, sa volonté emprisonnée par une nature cadavérique qu'il ne maîtrisait plus. Les flammes se dissipèrent autour du tout nouveau Nécromancien. Enfin, en partie. Parfait. Il allait pouvoir avoir, cette fois-ci, un entretien digne de ce nom.
-Bien... Très bien... Pour être sincère, je ne pensais pas que je réussirais si vite à dompter l'essence de la mort... Elle est emprisonnée en chacun de nous, enfin... Pour toi, c'est plutôt ton être qui est emprisonné par celle-ci. Huhu... Quoiqu'il en soit, tu vas désormais répondre à mes questions précédentes, n'est-ce pas ? Et à celles déjà posées, j'en rajouterai deux dernières : Ton peuple de fanatiques a-t-il eu vent d'un parchemin occulte ? Nécromantique ? Et aussi... Qu'est-ce donc que cette Forteresse, au juste ? Tu seras gentil de me répondre, merci...
Forcer de faire usage de sa technique nouvellement acquise pour mettre fin à ses efficaces et puissantes attaques à répétitions, le Roi Boo n'eu pas trop de mal à prendre le contrôle des Garos en effet ceux-ci n'avait pas une nature très élevé et faisait partis des fantômes sans nom, simplement définis par un pseudo général, les "Garos", un fantôme qui manque de personnalité s'avère en effet plus sensible à pouvoir d'un esprit supérieur possédant les bonnes connaissances pour asseoir son autorité...
Ainsi donc les Garos s'était entre tuer très vite, peut être trop vite pour donner à voir un spectacle digne de ce nom, l'un d'entre eux avait survécu et toujours sous l'emprise du Roi Boo il ne put qu'écouter l'ordre donné par celui-ci :
-Bien... Très bien... Pour être sincère, je ne pensais pas que je réussirais si vite à dompter l'essence de la mort... Elle est emprisonnée en chacun de nous, enfin... Pour toi, c'est plutôt ton être qui est emprisonné par celle-ci. Huhu... Quoiqu'il en soit, tu vas désormais répondre à mes questions précédentes, n'est-ce pas ? Et à celles déjà posées, j'en rajouterai deux dernières : Ton peuple de fanatiques a-t-il eu vent d'un parchemin occulte ? Nécromantique ? Et aussi... Qu'est-ce donc que cette Forteresse, au juste ? Tu seras gentil de me répondre, merci...
Le Garos releva la tête pour faire face à son "maître" et d'une voix sans intonation se mit à parler : -Nous vous avons espionné comme nous espionnons tout individu étranger qui survient dans la Vallée, nous avons assidument suivit votre discussion avec le capitaine Keeta et après avoir jouer au Bras de fer, celui-ci vous à donnez, un morceau du parchemin qui a autrefois servit à lancer la Malédiction d'Ikana. Nous avons tout confié à notre chef et il a décidé de votre exécution. Nous en sommes en guerre avec l'empire Ikanien depuis toujours, leur puissance et leur richesse était notre hantise à nous les Garos un peuple guerrier vivant à l'extrémité des terres habitables de Termina, et la malédiction d'Ikana incanter grâce aux parchemins devait sonner notre victoire mais les déesses on surchargé le sort maudissant pour l'éternité toute la vallée et ses occupants sans distinction. Notre conflit avec l'ex-empire n'a pas succomber.
Il s'arrêta un instant pour réfléchir à la suite, car en effet la mémoire des morts n'est jamais si clair, qui plus est pour un sbire de l'ordre des Garos les informations et connaissance anciennes ou trop importante n'était que rarement partagé...
-Notre peuple fanatique a fait usage du parchemin au grand pouvoir, qui était un trésor Ikanien oublié et subtilisé par notre ordre. Mais le parchemin à été appris par le grand maître des Garos.
Disant cela, l'assassin eu comme un tique, visiblement l'évocation de son maître au Roi Boo venait de faire perdre un peu de contrôle à ce dernier sur l'encapuchonné... -Cette forteresse ... Est... TON TOMBEAU !
Hurlant de Rage le Garo, qui avait finalement réussis à reprendre possession de ses bras, se planta ses 2 lames dans le torses. En effet le suicide comme acte d'excuse à l'ordre et pour expier ses fautes était une méthode courante chez les Garos... Le Roi Boo venait donc d'en faire les frais. Il vit ainsi sa marionnette se dissiper dans des flammes bleutés. Le cercle de feu s'était dissipé.
Face à lui se dressait donc toujours l'entrée de la forteresse de pierre, celle-ci semblait s'élever à peine vers le ciel, elle semblait écraser, et de nombreuses statues et symbole de pierre se dressait partout... Qu'allait donc faire maintenant le fantôme couronné ?
[La suite pour ne pas être trop longue se feras probablement en rp chat et seras résumé en un poste par le Roi Boo jusqu'au prochaine événement intéressant]
Ces mots... Ce furent bien les ultimes paroles du pauvre soldat Garo à la dignité piétinée avant que celui-ci n'expie ce qui lui lui restait de corps et d'âme en les laissant à la merci des flammes de la mort, qui déjà devaient guetter son être tourmenté depuis quelques siècles. Le suicide, étrange et pittoresque rituel. Le Roi Boo, du haut de son cynisme d'éternel, considérait la scène en touriste qu'il était, et se contentait de s'étonner avec un mélange subtil d'amusement cruel et de mépris écrasant la mise à mort d'un pathétisme théâtral à laquelle se livrait, avec toute la passion qu'il lui restait, le guerrier sans plus d'honneur que de lucidité désormais. Patient, le spectre alla jusqu'à attendre que les dernières particules de corps desséché par la mort et le désert finissent de se disperser aux quatre vents, braises incandescentes et bleutées perdues dans le crépuscules. Là, il s'autorisa un léger :
-Hum...
Puis il éclata de rire. Un rire dur, métallique, un rire glacial, porté par le silence qu'il déchirait pourtant, un rire qui se faisait l'image de lui-même, comme clamé par de multiples voix sans gorge ni souffle. Un rire sans force. Un rire sans chaleur. Un rire sans âme. Un rire qui se tut sans jamais avoir été autre chose qu'un écho. L'écho d'une ombre blanche. L'écho d'un sourire qui n'en était pas un.
La Forteresse de Pierre... Les ans, les siècles sans doutes, les millénaires peut-être, étaient passés sur les murailles, les portes, les colonnes. Une structure torturée avait enfermée en son sein les vents d'un âge... presque aussi sombre que celui qui se profilait. Un âge maudit, qui sentait le sang, laissait miroiter les flammes dans le vent et imprégnait ses bourrasque de sanglots et de cris de guerre. L'endroit incarnait toute le maléfice qui pesait sur la Vallée Ikana, sur le désert qui l'englobait. Le présent n'avait ici que la valeur du passé, passé qui occultait le futur, et tout ici, malgré la sécheresse des ruines, suintait... La non-vie. Le lieu lui-même était non-vivant. Quelle charmante vision. Le Monarque Blanc traversait les airs dans une ascension silencieusement tout en tâchant de s'imprégner de l'atmosphère que le vent, mort, lui apportait, et mimait même parfois d'inspirer de grandes bouffées pour les expirer alors aussitôt. La mort lui donnait envie de jouer aux vivants. Jouer... En voilà une activité à laquelle il aurait dédié une vie entière... La vie d'un autre, bien entendu. Mais il devait bien avouer qu'au final, ce lieu maudit s'apparentait bien à une gigantesque aire de jeu, à sa légère déception... Des salles à thèmes, des mécanisme ensablés... Bassins, faisceaux lumineux, magma et interrupteurs... il leur accordait bien souvent quelques minutes de son temps, par goût des énigmes mais à plusieurs reprises, lassé, il se contenta de traverser murs et plafonds pour gagner du terrain, cherchant constamment à diminuer l'écart entre lui et les effluves de la mort, qu'il apprenait à discerner à la manière d'un requin pour du sang... Et ces-dites effluves étaient fortes dans la salle dans laquelle il pénétra alors. Circulaire, sombre car dénuée de fenêtre, elle pulsait à ses yeux de spectre d'une aura bien particulière...
Alors que le roi Boo pénétrait dans la salle qui l'avait attiré... Il put alors sentir ce piège se refermé sur lui, les murs de salles activé un étrange sortilège assez puissant et ancien pour l'empêcher dans ressortir. Le maître des Garos se tenant fièrement là en position aux centres de la salle où des braseros éclairant la salle d'un feu violet magique.
L'individu était visiblement un peu plus grand et massif que c'est disciple, probablement parce que sa cape l'était du moins, aussi il portait un masque dorée au long nez crochue semblable à un bec... Le Maître Garo de toute évidence se dressait là.
Le Roi contre le Maître. -L'on m'a bien tenu informé de votre parcours, et de vos... Actes. L'ordre des Garos n'aurait eu que faire de votre présence dans la vallée d'Ikana si vous n'aviez pas discuté avec le général Keeta et ses soufifres. Je sais aussi pourquoi vous venez à moi. Vous recherchez visiblement à maîtrisez l'art de la nécromancie, cette magie qu'autrefois nous avons utilisé sur ses terres, et qui galvanisé par la puissance de notre ultime artefact, à maudit à jamais le royaume d'Ikana... Et en effet j'en possède une partie. Toutefois vous vous douter que je ne vous la donnerait pas si facilement.
Un cercle de feu violet apparut autour des 2 entités ayant transcendé la mort, ce cercle magique ressemblait à celui que le Roi Boo avait déjà pu voir, mais était bien plus puissant et cachait d'autres priorités. -Chez mon peuple nous tenons aux traditions, les duels fermé sont un de nos loisirs favoris. Alors commençons.
La cape du maître Garo sembla alors légèrement s'élevé révélant une ombre sans fond, ombre de laquelle furent appelé des âmes piégé dans ce royaume sans passage pour le purgatoire. (dé normal(10)x2) 15 formes en sortirent, il s'agissait là plus de spectre-semi physique que de Garo complet, mais il était agressif et filèrent sur le Roi Boo afin de le frapper de leur lame multiple et à répétition,(dé 1), cela ne fut pas très concluant, le maître Garo quant à lui dégaina ensuite ses lames, qui était tranchante et semblait aussi avoir l'allure de crochet, ces lames s'enflammèrent et le maître Garo rejoignit la danses de ces âmes incarnés pour frapper toutefois bien plus fort que ces invocations.(dé 2) L'attaque fit mouche et le Roi Boo put sentir les flammes rongé son enveloppe physique, mais aussi sa nature d'entité paranormal... Un peu comme un acide pour fantôme.
Enfin. Le Roi Boo commençait à s'agacer de l'absence de présence autre que quelques insectes nécrophages et âmes errantes sans plus de conversation que les ombres qu'elles ne tarderaient pas à rejoindre... Enfin, un être avec qui il allait pouvoir avoir une conversation intéressante. Constructive.
La silhouette était haute, et l'on pouvait deviner des membres élancés sous les plis du massif manteau qui le recouvrait dans presque son entièreté, à l'exception de son visage, caché sous un lourd masque d'or. Magnifique décoration pour son Manoir réinvesti.
-De la compagnie ! Quelle bonne surprise...
Seulement, le Garo ne semblait pas enclin à la conversation... Ou, du moins, préférait-il faire parler le fer. C'est ainsi qu'un nouveau cercle de flamme fit son apparition, encerclant le Seigneur Spectral qui toisait désormais celui qui semblait être destiné à être son ennemi d'un regard prédateur. Le ninja d'outre-tombe fut le premier à lancer l'assaut, et de quelle manière... Les pans de sa capes virevoltèrent, laissant place... au vide. Le vide d'un Au-Delà inaccessible, le vide d'un Purgatoire interdit... Les limbes, où s'étaient réfugiées, piégées par les flux de la morts, des dizaines d'âmes sans repos, sans identité, échos d'une existence passée. Échos, ou alors images se reflétant sur les éclats d'un miroir brisé, dont les arrêtes tranchantes étaient pointées vers le Nouveau Nécromant.
-C'est ici que se perdent les âmes en peine de cette contrée ? En tant que hôte, n'avez-vous pas d'autre chose à faire que d'étaler à mes yeux la misère de votre condition ? Quel manque d'étiquette... Un souverain étranger tel que moi ne peut ignorer une faute de bon goût de ce genre...
Aucun des esprits n'atteignit le Roi Boo. Au milieu de la salle seulement éclairée par les feus d'un autre monde, le fantôme trônait au milieu des ombres sans forme ni voix, la mine moqueuse, dénuée de compassion pour ceux qui, égarés, formaient ce corps de ténèbres, initialement destiné à causer sa perte. Seulement... Depuis peu, les flux de la Mort lui étaient accessibles... Un poids invisible et glacé immobilisait les évadés des limbes, désormais perdus au milieu des ruines maudites, écrasés par le regard implacable que leur lançait ce qui fut leur cible dans leurs plus fous espoirs.
Seulement, écrasé, le Maître Garo lui ne l'était pas. Loin de là. D'un bond impressionnant, le guerrier des ombres traversa l'espace illuminé par les flammes, et alors que le grain de la seconde venait tout juste de s'écouler, il était déjà face au fantôme. Un coup. Deux. Deux lames traversèrent l'ectoplasme de part en part, embrasées par la non-vie elles aussi. Si le Roi Boo avait été mortel, il aurait souffert le martyr, il aurait déversé sa douleur au sol en même temps que son sens et sa chaleur... Seulement le Roi Boo n'était pas mortel. Au lieu de cela, il fut confronté au vide. À l'absence. Car si la souffrance physique lui était étrangère, chaque coup de cette ampleur le confrontait à sa propre non-existence.
-Comme c'est désagréable. Hu... Huhu...
Il sentait un peu de son être s'évaporer dans la réalité. Le coup avait été sans pareil, il devait bien l'avouer. Seulement, son sourire se fit encore plus grand. Encore moins naturel, aussi.
-Désagréable de savoir que tu cherche à m'effacer définitivement de ce monde ? Non... Je joue le jeu, crois-moi... Après, il faut bien un antagoniste à la grande histoire de vos existences, non ? Mortels comme éternels, qu'importe... Nous dansons tous le même ballet. Alors crois-moi, Garo, cela m'importe peu. Ce qui m'afflige... C'est ton état.
Le ton s'était durci. Le Roi Boo chantait ses paroles de mépris avec une joie qui ressemblait pourtant à e la rage, et toute formule de politesse volait désormais en éclat. Il n'avait plus le goût d'attendre. Il voulait s'amuser. Il rit. Comment un reliquat du passé pouvait-il se permettre de manifester encore autant de puissance ? Il n'osait pas imaginer quelle était sa force quand le Royaume Ikana était encore debout... Elle devait être impressionnante. Mais désormais...Presque plus rien.
-Ah. Oui. Une dernière chose... Bouh.
Plus de silhouette blanche, seulement les ombres... Quand le coup s'abattit. Le Seigneur Spectral venait de se matérialiser derrière le Maître des Garos, et sa langue serpentine s'enroulait déjà autour du bras de ce dernier, serrant l'étreinte jusqu'à ce qu'un craquement se fasse entendre. Le corps enveloppé d'une cape du guerrier s'éleva de plusieurs mètre en quelques secondes, et en moins d'une seule, il retrouva les dalles dures...
-Ton royaume est figé. Ton peuple stationnaire. Crois-tu qu'ils résisteront à ton répas définitif ? S'accrocher comme ça à l'existence, dans le but de servir de vestiges à l'Histoire oublieuse... Ce n'est pas raisonnable... Huuhuuu... Hehehe...
Dés:
Dé Action n°1 : Prise de contrôle des âmes du Maître Garo.
Le Maître des Garos était surpris... Cet individu venait de stopper littéralement ces âmes vengeresses pourtant nombreuses... Les pouvoirs du Roi était un danger, il maîtrisait trop bien un pouvoir que pourtant le maître maniait depuis bien plus de temps... Après que celui-ci ai attaqué avec ces sables enflammé d'une non-vie certaine. Il faisait face à son adverse autour du quel il tournait avec souplesse, mais le fantôme se contentait de parler, ce contentant de se moquer avec un certain mépris de celui qui se tenait en tant que chef incontestable d'un peuple sans-merci... Mais il fut surprit.
-Ah. Oui. Une dernière chose... Bouh.
Le Roi Boo venait de s'évaporer littéralement, le Maître Garo, surprit chercha du regard dans le moindre coin de la salle sachant pertinemment que son ennemie ne pouvait s'échapper du cercle de duel... Mais trop tard, car déjà le blanchâtre souverain, était réapparu dans son dos, sa langue avait fait craquer le bras du guerrier, heureusement toutefois pour celui-ci sa nature de mort ne lui imposerait aucun handicape si bien, l'intérieur même de son être n'étant plus qu'ombre animé... Mais il fut soulevé et frappa au sol avec une force certaine, si bien que lorsque celui-ci fit un salto arrière pour prendre de la distance, son masque était fracturé, et la noirceur sans fond de l'entité se laissait discerné... (dé 1) Se ressaisissant il fit appel à sa nature de mort et de guerrier sans faille afin de chasser la moindre hésitation, la moindre peur insidieuse qui pouvait l'habiter. Il fit faire un tour léger à sa tête, avant de se refixer bien vers son adversaire.
-Ton royaume est figé. Ton peuple stationnaire. Crois-tu qu'ils résisteront à ton trépas définitif ? S'accrocher comme ça à l'existence, dans le but de servir de vestiges à l'Histoire oublieuse... Ce n'est pas raisonnable... Huuhuuu... Hehehe...
Le Roi Boo ignorait peut être encore qu'en ces lieux aucun non-mort ne pouvait disparaître de manière définitive, car une fois supprimer, la malédiction s'arrangeait pour quoi qu'il arrive ramener l'habitant à sa demeure, la tirant du purgatoire ou son jugement aurait pu être prononcé, et la forçant de nouveau à errer en ses terres pour l'éternité...
-Tu parles trop.
Alors le Maître Garo ré-alluma une nouvelle fois ces sabres qui après la violente injure de son adversaire s'était éteint. Puis il se mit à courir, vite trop vite, pour que le Roi Boo puisse pleinement le percevoir, tournant autour de sa cible, il fit un saut, puis un deuxième, puis un troisième, que son adversaire ne put interpréter en l'instant. Mais une seconde plus tard le seigneur fantôme venait de sentir une morceau de sa nature tranché à vif, cette fois-ci toutefois, le feu avait prit, en effet les étranges flammes illuminant les sabres du démon masqué rongeait petit à petit l'enveloppe du grand fantôme blanc (2 tours)...
A nouveau à distance suffisante le maître des Garos, pointa un de ses sabres vers le Roi Boo, et une étrange énergie verdâtre, se projeta de celui-ci, tel un courant d'air fila jusqu'à traverser la cible, qui pu sentirent, littéralement quelque chose de terrible la transformer... De la vie au sens littérale du terme, le Roi Boo, voyait légèrement son corps valser du vivant au mort, nouvelles sensations, les flammes et ses blessures se mirent à lui arracher des rictus incontrôlé et ... De la douleur.
-Alors. Qu'est ce que ça fait de ce sentir vivant ?
Si il avait pu en cet instant, le Roi Boo aurait sûrement pu remarquer le sourire pervers et sadique se dessinant sur l'âme noir du Maître Garo.
De... La Vie ? La douleur. Il la connaissait. Et il souffrait. Pour la première fois depuis... longtemps. Et pour la première fois il expérimentait ce que s'était que d'être vivant. Vivant. Vivant et en proie aux flammes. Quelle souffrance. Quel plaisir.
Son sourire... Non. Plus de sourire. Un rictus gigantesque, béant, un croissant de ténèbres, un espace déchiré par des crocs immaculés au milieu d'un visage inhumain. Oui. Il souffrait. Oui, il ressentait la vie et la douleur. Oui, ses forces s'échappaient. Elles s'évaporaient dans la réalité, qui le rattrapait, lui. Il sentait sa nature de fantôme se débattre contre la matière qui essayait de prendre place en son sein. Oui, tout cela, il le subissait de plein fouet. Oui, pendant quelques secondes qui lui parurent interminables, lui qui ignorait pourtant le temps, il avait perdu le contrôle de sa nature... Mais il se nourrissait de la souffrance. Il prenait plaisir dans celle des autres. Seulement... Pour un être tel que le Roi Boo, la douleur d'un autre ou sa propre douleur ne faisait pas grande différence.
-Se sentir vivant ? Huuuhehehe... Eh bien... Je sens les secondes peser sur mon être. Elles s'étirent. Je sens la destruction de mes tissus par le feu. Je sens la dégénérescence dans mes tissus, qui tour à tour deviennent ectoplasme puis chair vieillissante... Et surtout... Oui... Je souffre atrocement. HAHAHA... Oui... Je ne suis plus que douleur... Et la douleur... HEHeheheHEhehehe... C'est mon péché mignon.
Le regard du Spectre n'était plus que feu et... sang ? Deux tourbillons écarlates, brûlant d'un plaisir pervers, d'une joie haineuse, non... Il n'y avait pas de qualificatif. Car ce n'était pas une émotion qui était exprimée, mais une nature profonde de désirs destructeurs qui avaient depuis bien longtemps dépassés la folie. Le Roi Boo n'était pas fou. Non. Car c'était bien le plus effrayant dans ces yeux : la lueur de lucidité glaciale qui y dansait en permanence. Il se savait empli de perversions. Mais c'était lui qui décidais, ou non, de les laisser s'exprimer. Il était au-delà des sentiments. Il le savait.
-Oh. Mais j'oubliais... Je parle trop.
La voix se réduisit en écho. Car il n'était plus de ce plan. Encore une fois, et malgré sa nature désormais changeante, il s'était extirpé de ce monde... pour y revenir. Derrière le Maître Garo. Et de longues incisives, d'un ivoire ectoblastique quoique organique par moment se plantèrent dans le bras du guerrier des ombres, implacables. [Bien] Encore une fois, la matière morte craqua, céda sous la force des mâchoires spectrales, qui s'acharnaient sur le bras qui déjà avait été la cible d'attaques. Seulement, cette fois-ci, le Monarque ne lâcha pas. Non, au contraire. Il dévorait. Il dévorait l'ombre qui formait le bras de son adversaire, la faisait sienne, la déchirait... Si bien qu'au bout de quelques secondes de luttes, celui-ci était réduit en une loque de tissu en lambeaux. Au sein du Roi Boo, translucide, l'on pouvait voir les ténèbres se tordent... Puis disparaître. Et l'on pouvait entendre le sifflement de l'air... Sous la lame qu'il brandissait désormais au bout de sa langue. La lame du Garo, qu'il dissimula lentement entre ses dents, à la manière d'un serpent rétractant sa langue bifide.
-Mais... Je dois avouer que mon état actuel n'est pas enviable... Non ? Il serait temps... De changer de peau.
Il se jeta sur les ombres. Les ombres... Constituées de dizaines des âmes errantes que le Leader des Garos avait jeté sur lui auparavant, et qui désormais gisaient à travers la réalité, victimes du contrôle du Roi Boo. Il se jeta sur elles, et les dévora. Toutes. Mais, en vérité, c'était l'énergie qui les faisaient exister qu'il absorbait. Cette énergie qui n'était pas celle de la vie, ni celle de la mort, bien que s'en approchant. La Non-Vie. Oui, il dévorait la Non-Vie. Du cannibalisme. Son corps bouillonnait, informe, les cloques se formaient sur sa face meurtries, des cicatrices, des brulures de la chaire en décomposition. Il mourait. Non. Il renaissait. Un bruit de déchirure se fit entendre, et les morceaux de viande malade tombèrent au sol. Les surplombant, une ombre blanche, parfaitement sphérique, parfaitement spectrale, débarrassée de toute vie. [Bien] Seules les flammes perduraient. Et l'expression. Un sourire assassin. Dont les dents reflétaient une lumière violette. Lumière violette provenant d'un gigantesque joyau, serti sur une couronne d'or pâle, qui pulsait au rythme... Au rythme d'un cœur.
Et l'éclair frappa le Gardien de la Forteresse de Pierre. Dans ce qui aurait du être son visage. Un visage couvert par un masque. Un masque parcouru d'une énergie malsaine, mauve, sombre, sifflante, se répandant, s'infiltrant. Elle causait douleur, folie, dégénérescence. Là où le flux vital que le Roi Boo avait reçu l'avait propulsé de force dans une réalité qui cherchait le détruire, la Néfastrose, essence corruptrice, déchirait les liens qui maintenaient le Garo dans cette même réalité, lui permettant de prendre corps, lui permettant de rester en ce monde.
-Je te retourne la question, Garo, que cela fait-il de sentir la véritable mort s'approcher ?
Le Roi Boo avait été terrible et venait d'arracher au maître un de ces bras. Puis l'avait ensuite frappé d'un éclair de Néfrastrose, un éclaire de trop. L'énergie Chaotique fit pulser la nature du non-vivant, son âme enfla, fit exploser en morceau son masque, déchira sa cape pour n'être plus que masse informe d'une énergie sur le point de se libérer, la chose, l'esprit, où ce qui en restait du moins, semblait presque avoir un visage, des crocs, et 2 flammes. Il regarda le Roi Boo un instant et tandis que son corps se couvrait de plus en plus vite d'arc électrique de Néfrastose ravageuse, il déclara avec un sourire à la fois désespéré et satisfait : -Très bien tu m'as vaincu mais je reviendrais malgré tout, si tu survis, ce que tu cherches ce trouve dans la prochaine salle. Le dernier, car ton avidité d'un pouvoir toujours plus grand t'y pousseras sans doute.... Est en possession du Roi d'Ikana. Mais ne crois pas pouvoir t'y prendre avec lui, comme tu t'y est pris avec moi...
Un spasme secoua la masse noir informe et l'interrompit dans sa déclaration :
-Nous les morts d'Ikana sommes condamner à revenir ici. Mais toi. Si tu viens à disparaître, le purgatoire veillera à ne jamais te libérer à nouveau. Fléaux de non-vie que tu es.
Plus de spasme encore, visiblement le maître Garo allait céder pour de bon et exploser, mais le Roi Boo ne pourrait échapper à l'explosion terrible de son adversaire, les flammes violettes le piégeant dans la zone ne voulant disparaître... (dé 1) Heureusement pour lui, les barrières se dissipèrent juste à temps pour qu'il puisse s'échapper de la salle et entendre derrière lui, l'explosion, ravagé le lieu, sans pour autant endommager sa structure de toute évidence, si le Roi Boo avait subit l'explosion, il ne s'en serait pas sortit sans sérieuse séquelle qui aurait endommagé la suite de sa recherche...
-Nous les morts d'Ikana sommes condamner à revenir ici. Mais toi. Si tu viens à disparaître, le purgatoire veillera à ne jamais te libérer à nouveau. Fléau de non-vie que tu es.
Le Roi Boo laissa échapper un rire planant, qui ne tarda pas à emplir la salle d'une atmosphère glaciale, seul écho de sa présence en ces lieux. Seul écho car il n'avait pas daigné rester assister à l'agonie de son adversaire, qu'il savait capable d'atteindre de dommageables extrémités dans le seul objectif de lui nuire... C'était incroyable ce que le désespoir rendait capable de faire. Tant mieux pour lui. Que serait son existence sans les failles psychologiques de ses contemporains, éphémères ou éternels ? Fade, sans doute, terriblement ennuyeuse... Et l'ennui était bien le seul péché impardonnable en ce monde.
-Moi... Fléau ? Huuuhuhu... C'est m'accorder bien trop de crédit... Mais... Bientôt. Soyez patients, amis maudits. Le monde bouge, et vous en serez témoins. Quant à ma modeste personne... Disons que j'ai quelques projets.
Et ce qu'il était venu chercher allait grandement lui faciliter la tâche. Dans la salle contiguë... Il ne croyait qu'à grand peine le fait que ces antiques guerriers n'avaient pu prendre pour seules lignes de défenses quelques pièges, visiblement à l'intention de pillards à l'incarnation légèrement plus organique, et un gourou ninja prisonnier du temps... et des traditions. Tout du moins, il n'allait pas s'en plaindre.
Le parchemin reposait sur la pierre nue. Une stèle immaculée, d'un blanc osseux. Une pierre froide malgré le soleil inondant les murs ocres. Non. Une pierre glaciale. La vie n'avait aucune emprise sur le marbre ciselé de symboles torturés. Des silhouettes, qui en dévoraient d'autres. Un homme. Un gouffre. Sa chute, interminable. Et les mains, rachitiques, qui se dressaient du sol au milieu de flammes qui n'en étaient pas. Des âmes. Et les âmes, aux yeux sans vie, se tordaient entre leurs doigts aux formes arachnéennes, des âmes que l'on piégeaient... Au milieu des ruines. Le fragment de papier, bien que le Spectre avait dans l'idée qu'il ne s'agissait pas de simples fibres végétales, n'avait pas le moins du monde souffert des affronts du Temps, et ni le destin cruel ni le hasard malheureux n'avait atteint ses écrits. Pourquoi ? Il était le Destin. Il était le Hasard. Il était ce qui avait recueilli les écrits de la Mort. Une véritable malédiction.
Parfait.
-Huuuhehehe... Si les héros, les innocents et les fous s'entendaient chanter les chœurs de l'existence... Ils sauraient qu'ils approchent du Dies Iræ...
Et ses yeux se plongèrent dans les écritures maudites.
Roi Boo apprit ce qu'il cherchait, un nouveau fragment du parchemin de nécromancie, de nouveaux pouvoir qui viendrait compléter les autres. Il s'agissait là d'une autre faculté lié à la vie et à la mort, celle de pouvoir jouer avec, absorber celle d'un vivant, la redistribuer dans un mort, rendre plus vivant que vivant, et plus mort que mort. C'est ce don qui permet à qui le maîtrise de passer outre la barrière majeur qu'est l'acte de mourir.
Un grand avantage en somme. A manier avec prudence car toutefois aussi instable qu'efficace, pour chaque manipulation le risque est grand, et le nécromancien qui échoue dans ses tentatives subit le contrecoup de ses sorts...
Roi Boo allait donc pouvoir circuler sans plus se faire déranger par les disciples du cultes insidieux de ce vieux maître qu'il avait supprimé, ceux-ci sans leur gourou n'étant plus que des âmes égarés et sans ordre à suivre...
Il n'attendait plus qu'une dernière étape pour compléter ces pouvoirs maintenant et il s'agissait de celle que lui avait déclaré le Maître Garo... Le château d'Ikana vestige d'une civilisation riche puissante et prospère, avant bien sur que la malédiction ne les frappe et ravage leur monde. Ne laissant qu'ossement animé et le supplice d'une non-vie éternelle. Roi Boo ne pourrait s'infiltrer de toute évidence dans cette structure car trop bien garder elle serait, notre spectre couronné allait devoir trouver une autre astuce pour pouvoir s'approcher du roi d'Ikana... Et s'emparer de son trésor.
Le Soleil, éternellement crépusculaire en ces contrées étouffées par les ombres et la poussière, seule réelle gardienne de la mémoire des lieux, plongeait la Vallée dans une lumière mordorée, épaisse, huileuse, qui s'étalait, sans consistance, sur les roches sèches, nues... Mortes. Une lumière sans chaleur, une lumière épuisée, dont l'éclat s'était perdu quelque part dans un monde qui n'était pas le sien, un monde invisible qui prenait, peu à peu, le contrôle de l'endroit. Un monde que l'on percevait du coin de l'œil, que l'on pouvait sonder au fond des failles, que l'on entendait dans le vent qui transportait dans l'air sépulcral des odeurs de fumée. Rien n'avait pourtant brûlé ici depuis longtemps.
La vie avait fini de se consumer il y avait bien des siècles. Seules restaient ses cendres, agitées sous la tempêtes. Et ceux qui y étaient nés. Les Ikanéens déambulaient sous le soleil pâle, leurs pas étouffés dans le sable froid. Il avaient été hommes, femmes, enfants peut-êtres ? Désormais ils étaient ossements. Souvenirs. Souvenirs d'une civilisation prospère, puissante, crainte et respectée, qui s'accrochait malgré elle à une existence de ruine glorieuse, de vestige arrogant. Chacun de leurs gestes n'avait de sens que dans son éternelle répétition, car ils ne vivaient plus, ils s'imitaient vivre. Un monde d'illusions. Déchiré par un sourire taillé dans les ténèbres.
Quel plaisir était-ce de retrouver le cimetière Ikana... Plaisir... Le Roi Boo se réaccoutumait, peu à peu, à cette sensation... Le jeu des émotions. Plus qu'un jeu, une incarnation, car il vibrait réellement d'une certaine forme de joie à la vue de ces squelettes errants entre les tombes vidées de leurs occupants cadavériques et desséchés. Cet endroit... Il commençait à s'habituer à le côtoyer, et le vide de l'air mort vibrait de volutes nouvelles depuis qu'il s'était ouvert aux écrits du Parchemin Maudit... Il les voyait... La Vie, la Mort, et cette énergie spectrale, pâle, corrompue qu'ils appelaient la Non-Vie... Cet entre-deux dans lequel il naviguait, lui aussi, au milieu des âmes enchaînées... Et devant lui se dressait un véritable vortex de flux, émanant d'un corps massif, informe, sans vie. Un immense squelette, à la taille inhumaine, reposant au milieu du sable et de la poussière, dégagé de la terre qui aurait l'accueillir dans l'éternité. Le Capitaine Keeta, de l'Invincible Armée d'Ikana. Mort. Réduit à l'état d'ossements léthargiques. Risible.
L'air crépita, les énergies convergèrent, l'équilibre fut, quelques secondes, boulversé, et un souffle glacial siffla entre les os blanchis polis par le temps.
-Réveille-toi donc, ô ami trompant vie et mort... Huhuhu... Cher capitaine, j'espère que je ne dérange pas trop ton sommeil, mais en ma qualité de Souverain étranger, je demande une audience... À ton Roi.
Ainsi donc le Roi Boo avait une nouvelle fois réveilla le Capitaine Keeta pour demander audience au roi de celui-ci. Pour Keeta tout cela était plus de temps perdu à reposer en paix qu'autre chose mais il devait bien accepter en effet, le Roi Boo étant lui aussi un seigneur, la rencontre du Roi d'Ikana et de celui-ci était une action politique à ne pas négliger, ainsi le géant délégua un message écrit à une troupe de Stalfos qui l'escortèrent ainsi à travers les terres désolé de la Vallée, jusqu'à l'imposant château, structure ancienne et antédiluvienne, celle-ci portait malgré sa taille les traces du passé, si un exorciste se promenait en ces lieux fort à parier qu'il serait devenu fou tant l'abondance d'âme et de mort maintenue en ces lieux par la malédiction est intense...
Le spectre couronné cherchait là le dernier parchemin pour compléter sa collection, mais surtout afin de compléter ses pouvoirs nécromantique...
Ainsi circulant dans les dédales de pierre, Roi Boo fut finalement amené dans une grande salle, probablement celle du trône, étrangement sur son chemin il n'avait pas croisé nombres de créature... Probablement les monstres se cachait il et voyant arrivé un mort comme eux n'avait pas eu l'envie de se manifester...
Assis sur son trône Igos du Ikanaa semblait avoir été prévenu de l'arrivé de Roi Boo, il s'agissait là d'un très grand Stalfos pourvu de nombreuses parures et décoration sur son grand squelette dont une coiffe en croissant de lune, sur ses épaules une sorte de toile avec de nombreux collier et une cape à moitié déchiré, une partie de ces os, dont son coccyx était entouré d'un tissu semblable à celui qu'on peut utiliser pour les momies. Il avait aussi sur lui de nombreuses bracelet d'or, ainsi que sur certaine partie de son squelette des sortes morceaux dorée, peut être celui-ci s'était vu de son vivant réparé à coup de ce précieux matériaux... A sa droite et à sa gauche, se dressait deux Stalfos plutôt semblable et tout aussi élancé et guerrier que leur Roi bien que plus petit, probablement sa garde rapproché.
Igos du Ikana, se leva et écarta les bras tout en exclamant simplement et sur un ton théâtrale :
Bienvenue à Ikana ? Une formule creuse, à l'image de la poitrine d'où cette semblait prendre forme. Il lui semblait bien qu'on ne pouvait être le bienvenu à Ikana. Personne ne l'était, pas même les âmes en peine qui, toujours, avaient foulé la terre sèche de la Vallée. Kana était un royaume mort, une nation perdue, une civilisation oubliée dont le souvenir se décomposait dans le vent au fur et à mesure des âges qui se plaisaient à peser sur les carcasses innombrables de son peuple maudit. Si certains se muraient au centre de leur mémoire déformée, dénaturée par le temps, répétant encore et toujours les même actes en écho à leur vie passée, perdue, d'autres abandonnaient la lutte et, à l'image du Capitaine Keeta, s'abîmait dans un sommeil sans but aucun, sauf celui d'oublier leur condition, dans l'espoir de retourner à la mort.
Le Roi Igos du Ikana n'avait donc pas à s'embarrasser de telles illusions protocolaires, le Roi Boo les maîtrisait et passait outre, amusé, les formules de politesse à son égard. Un simple murmure des anciens temps, emprisonné entre les côtes d'un vieux squelette n'ayant sans doute plus que l'orgueil sur les os. Charmant personnage.
Le Monarque Spectral, sans jamais effleurer le sol, couvert par les sables pâles et gris d'une terre sans vie, mima l'équivalant pour son être d'un geste de révérence, puis leva, lentement, les deux torches pourpres que constituait son regard dansant jusqu'au niveau des deux orbites creuses du crâne royal et, sans jamais briser son sourire, sans jamais esquisser le moindre mouvement, fit résonner sous les voutes de la salle du trône ikanéenne sa voix chantante, murmurante mais aux accents métalliques, dénuée de toute chaleur...
-Bienvenu... Huuhuhu... Oui. En ces terres, là où vous avez bâti votre royaume, je me syuis senti le bienvenu, et cet accueil royal confirme mes sentiments de la plus aimables des manières... Cependant, si les politesses sont de mise, je pense qu'il est dans mon devoir de ne pas voiler plus longtemps le but de ma visite. Huhehehe... Vous faire croire que ma petite incursion dans votre demeure est purement désintéressée ne serait pas vous faire honneur. En vérité, je suis ici pour compléter un artefact, dont deux tiers me sont déjà acquis, et qui serait profondément lié à ce lieu... Un parchemin. Nécromantique.
-Bienvenu... Huuhuhu... Oui. En ces terres, là où vous avez bâti votre royaume, je me syuis senti le bienvenu, et cet accueil royal confirme mes sentiments de la plus aimables des manières... Cependant, si les politesses sont de mise, je pense qu'il est dans mon devoir de ne pas voiler plus longtemps le but de ma visite. Huhehehe... Vous faire croire que ma petite incursion dans votre demeure est purement désintéressée ne serait pas vous faire honneur. En vérité, je suis ici pour compléter un artefact, dont deux tiers me sont déjà acquis, et qui serait profondément lié à ce lieu... Un parchemin. Nécromantique. -Oh vraiment ?
Le Roi semblait intéressé, mais malgré tout il s'était très vite rassis sur son trône. il gratta même son menton squelettique, ces gardes du corps, semblait tout autant attentif, près à intervenir même si il le fallait.
-J'ai en effet en ma possession un des 3 parchemins, il s'agit d'un des plus puissants car il transcende certain règle fondamental... En effet il donne à celui qui est capable d'accueillir son pouvoir sans disparaître, la capacité de tirer depuis le royaume des morts et des individus en "paix" les âmes de son choix, bien sûr cela necessite énormément d'effort selon la dite âme et la dite personne...
Puis il replia ses bras squelettique et jeta un regard plus...Instigateur sur son invité : -Mais pourquoi donc cherchez vous à posséder cet artefact ?
-Mais pourquoi donc cherchez vous à posséder cet artefact ?
Voilà que son interlocuteur avait subitement changer le ton de l'entretien... Car plus que de la simple interrogation, ses mots tenaient désormais bien plus de la véritable inquisition. On se méfiait de lui. Il le sentait. Ou plutôt... On se méfiait du parchemin. On craignait encore ses pouvoirs occultes, qui avaient jadis abattu sur l'antique Royaume d'Ikana... Si la sévérité des suppositions que pouvait se faire le Roi Igos lui était parfaitement parvenue, il n'avait pas fait abstraction pour autant de cette peur qui semblait désormais couler le long des os du monarque squelettique, comme les résidus collants de quelques fluides organiques de son cadavre décomposé. Il se devait de le rassurer.
L'espace subit alors une brusque torsion, pourtant invisible, et le Roi Boo se retrouva à quelques centimètres de son interlocuteur, fixant ses orbites vides de ses prunelles embrasées. Les deux gardes Ikanéens se dressèrent violemment, pointant leur lance sur le fantôme mais leur seigneur et maître leva mollement un index osseux, et ils s'écartèrent.
-Voilà des manières qui ne passeraient pas à toutes les Cours, spectre ! Cependant... Exposez-moi vos arguments, me voici impatients de vous entendre me les conter.
-Fort bien... Je vois avec plaisir que vous n'avez pas l'intention de livrer un artefact aussi puissant au premier venu. Voyez-vous... Mes raisons de rassembler ce manuscrit sont multiples. Je ne vous cache pas que l'instinct de collectionneur y est pour beaucoup, mais il n'est pas mon unique motivation.
Son sourire s'élargit.
-Jadis, un... ami a abusé de ma confiance, et s'est retrouvé avec une dette immense à mon égard. Cependant... Ilets mort avant d'avoir pu s'en acquitter, et j'aimerais lui rappeler ses devoirs...
Le Roi Igos inclina légèrement le crâne, comme perdu dans quelque réflexion, puis fixa à nouveau le Roi Boo avec intensité, se dressant de toute sa hauteur. Une hauteur formidable.
-Je veux une promesse. Je veux que vous me promettiez... De rétablir notre gloire. Notre gloire à tous, oubliés.
Un rire sans âme s'empara des ruines, un souffle glacial.