Aujourd'hui était un grand jour pour le Royaume d'Hyrule. Depuis plusieurs années maintenant, la succession du trône avait été compromise, avec la disparition de la Princesse Zelda et la mort de l'ancien Roi. Dans cette période d'incertitude, un homme qui les avait déjà dirigé auparavant avait profité de l'occasion pour s'emparer de la couronne une seconde fois. N'ayant pas souffert lors de la première conquête, et préférant un prétendant a une période de chaos, le peuple l'avait facilement accepté. Cependant, un Roi, aussi bon soit-il, ne peu garder très longtemps le support de son peuple si sa succession n'est pas assuré. C'était pourquoi les célébrations d'aujourd'hui était si importante : une Reine pourrait assurer la descendance du Roi et fournir une nouvelle dynastie au Royaume d'Hyrule.
En cette journée ensoleillé, le Quartier Est de la ville était bondé, le peuple entassé de chaque côté de la rue qui menait du château directement jusqu'au grand Temple des Déesses. Sur chaque bâtiment flottait haut et fier le drapeau de la nation Hyllien, une croix blanche centré sur la gauche, sur un fond mauve, avec la triforce représenté au centre de la croix. En effet, pour apaiser ses vassaux, le Seigneur de la Mort avait du ré-instaurer l'ancien drapeau du Royaume et promettre de se marier sous les yeux bien veillant des Déesses d'Hyrule. Le Démon avait excepté, ne voyant aucun problème quant a la manière dont il serait marié. L'important était de démontrer son attachement à sa nouvelle compagne - et de prouver à ses citoyens qu'il pouvait assurer sa succession.
Les préparatifs avait été fignolé par lui, sa future épouse et Maka Albarn, sa nouvelle apprentie, qui avait insisté pour apporter un coup de main. De ce fait, les centaines de fleures décorant la ville, les stands de nourriture et de rafraîchissement à l'extérieur pour ceux ne pouvant assister directement au mariage depuis l'intérieur du Temple ainsi que les différends habits des témoins et de la mariée avait tous été réglé par leur coopération. Par ailleurs, les grandes portes de la muraille était ouverte, laissant entrée les visiteurs étranger voulant assister a la célébration, et surtout laissant entrer les gens spécifiquement invité par le Roi. Le plus important étant évidemment la personne qui présiderait la cérémonie, celui qui les marierais devant les regards des hommes et des dieux : Link, Héros du Temps et Sauveur du Royaume.
Le Démon et ce dernier se tenait d'arrière l'un a côté de l'autre, sur l'Autel du Temple. En effet, ils attendaient tout les deux le signale de départ de cette cérémonie : l'arrivé de la mariée, qui ne devrait plus tarder d'ailleurs puisque les places était presque toute remplie. Malgré le fait qu'il avait déjà été dans cette situation plusieurs fois par le passé, le vieillard ne pouvait s'empêcher d'avoir une certaine inquiétude et quelque peu d'excitation pour la suite des événements ... même si en se moment, il était surtout impatient de voir le mariage - son mariage - commencer enfin. Il avait hâte de voir sa future épouse dans sa tenue de mariée. Lui-même était habillé avec ses habits cérémonial, complété par la couronne héréditaire du pays. Attendant toujours l'arrivée de sa sorcière bien aimée, le Monarque se pencha légèrement en directement de Link et lui dit :
- Je ne me souviens plus, est-ce que Sakura avais mise autant de temps à arriver a ton mariage, lorsque j'étais votre prêtre?La question pouvait sonner taquine, puisque la relation entre Link et Sakura n'avait pas si bien finit que cela au finale, mais en fait, le Démon était simplement curieux.
Alors que j'avais pris place du coté des boissons pour oublier quelque peu toute ses questions que je me pose, sans pourtant me saouler car chose impossible pour mon corps, je dégustait donc les fins délices qui pouvaient se présenter à boire et oublier mon éventuel rôle dans cette histoire. Mais une chose me revint a l'esprit, chose que je n'avais pas vraiment remarqué lors de ma conversation avec le démon, c'était cette charmante femme a ces cotés, qui a part avoir l'air d'y être fidèle n'avait rien de spécial a première vue mais lorsqu'elle posa son regard dans le mien, celui ci me transperça, sans que je ne puisse expliquer pourquoi, je sentis une forte lueur qui s'illuminait dans mon torse, après notre discutions je me retira sans rien en dire, tombant par terre a cause de cette étrange sensation qui pourtant n'avait rien de douloureux, on dirait que la tristesse qui emplissait mon regard avait touché un organe dont je suis moi même dépourvu, un cœur. Comme si elle fit naître en moi la compassion.
Quand plusieurs personnes inquiètes vinrent pour me relever, je les repoussa pour me mettre debout de moi même, voyant que cette femme avait déjà disparu, j'aurais souhaité connaitre son nom mais sa présence s'était déplacée vers un couloir plus lointain plus tôt. Elle était apparemment troublée par l'amour que lui éprouvait le géant, de ce que j'ai pu entendre et ressentir. Je savais que cette personne étrange allait néanmoins elle aussi avoir un rôle important dans cette histoire, pour elle même m'apprendre d'un simple regard ce qu'ils ont pu vivre. Je cherchait dans la foule qui pouvait bien autant préoccuper la "compagne" de Trascer. Mais ce n'était pas vraiment mes affaires, en tout cas pas pour l'instant. C'est donc que je pris par au buffet en observant le spectable haut en couleur du démon qui lui était bien plus qu'un peu éméché.
Je vint enfin m'adresser au roi ainsi qu'a la nouvelle reine. Ceux ci par contre formaient un couple qui se montrait exemplaire, les deux éprouvaient un amour réciproque, enfin je supposait, car je ne comprenait pas ce concept qui parait si simple de l'extérieur.
Je viens vous féliciter pour votre union, je n'avais pas eu l'occasion avant cela de le faire donc vaut mieux tard que jamais. Le spectacle de votre ami a été dur a ne être remarqué. Je me présente en tant que Eloaf Chao, simple spectateur des événements de ce monde qui tient a ce qu'un équilibre soit préservé. Je ne doute pas de vos compétences a diriger cette terre, j'ai confiance en vous et vous pouvez avoir confiance en moi. Pour vous servir.
Je me pencha une fois devant chaqu'un des deux mariés en signe de révérence.
(désolé Flandre je dois skip parce que tu as ton virus je ne sais pas combien de temps ça doit prendre et j'ai déjà mes plans avec Yûko et Trascer donc je ne peux pas les retarder - mais on se fera un rp tranquillou tous les deux)
Gozen avait relâché la petite fille, que Bowser cherchait finalement désespérément, et n'avait pas non plus cherché à comprendre pourquoi celle-ci espionnait les autres invités avec tant d'ardeur. Peut-être s'embêtait-elle tout simplement ? Il était vrai que ce mariage n'était pas très exaltant pour les enfants ... Et pour les adultes non plus d'ailleurs. Ce n'était pas vraiment le genre de fête dans lesquelles on pouvait s'amuser librement. Il y avait des codes à respecter, et puis des tenues exigées, beaucoup de travail, et finalement peu de temps. Gozen s'était échappé de tout ce tumulte. Aider à la cour était sûrement une bonne chose en soi, mais l'extra-terrestre détestait rester à la même place sans rien faire. Il devait bouger, c'était comme ça.
L'homme s'était ainsi dirigé vers les jardins. Ces jardins où il avait joué à toi-tu-vis toi-tu-meurs avec de nombreux soldats pour créer une armée dont il se fichait royalement, tout cela pour bénéficier du soutien de Stip dans la mission qui lui avait accordé. Non, il y avait quand même un petit avantage à tout cela : Sa tenue de militaire qu'il trouvait géniale. Gozen n'avait plus les cheveux arc-en-ciel depuis sa fusion avec le quatuor. Ceux-ci étaient redevenus blancs et variaient selon le mode de combat de l'extra-terrestre. Il ne regrettait pas sa couleur pour autant. Il était tranquille. En harmonie avec lui-même. En fait, il était ... Complet. Complet depuis son combat, et sa victoire, contre Jack Isaac, patriarche de cette famille désormais éteinte, qui avait vu survivre la famille Staÿlis qui avait obtenu leurs pouvoirs. Mais malgré cette complétion, il manquait de nombreuses choses à Gozen. Des choses dont il était spectacteur mais qu'il ne pouvait entrevoir par sa propre pensée. Non pas car il ne les avait jamais vécu, mais parce qu'il ne les avait jamais même imaginé avant être complet. Le principe même d'imagination lui était trop vague à l'heure actuelle.
Sa rêverie - encore une chose nouvelle - l'avait conduit à se perdre dans le labyrinthique jardin du château d'Hyrule. Certains gardes patrouillaient et se mettaient au garde à vous en voyant leur supérieur arriver, mais celui-ci ne remarqua même pas leur présence, bien trop insignifiante. D'autres présences plus importantes le tourmentaient. Enfin ... Etait-ce de la tourmente ? Il ne le savait pas vraiment. Cela y ressemblait. Et cette tourmente prit forme lorsque, revenant brutalement à la réalité, l'homme entendit :
- Qu'est ce que tu veux ?
Il lui fallut une seconde et demie pour comprendre que l'on s'adressait à lui. Gozen baissa la tête et plongea involontairement ses yeux dans ceux de Yûko, cette fille qu'il voulait fuir inconsciemment mais sans grand succès à priori. L'extra-terrestre détourna les yeux et les plongea à nouveau, comme si c'était la première fois, répondant avec le même ton :
- Je ne le sais pas moi-même. Et toi, qu'est ce que tu veux ?
Un silence. Gozen n'aimait pas ce silence précisément. D'habitude, il appréciait que tout le monde se taise, jusqu'aux atomes eux-mêmes, pour se retrouver en phase avec lui-même, mais ici ... Même les voix dans sa tête que représentaient le quatuor se turent. Troublé, Gozen balbutia :
- Arrête ... de me hanter.
Un ordre étrange. Etrange pour n'importe qui. Et pour lui le premier. Qu'on le hante ? Première nouvelle !
Et pourtant, il n'arrivait pas à se débarrasser d'elle, ni de son image, ni de sa voix, toutes deux gravées dans son esprit et remontant subversivement, comme pour dire "n'oublie pas que j'existe, et affronte moi".
Affronter ... Yûko ? Un combat ? Oui. Mais non. Cette fois, ce n'était pas un combat qui le débarrasserait d'elle. Il n'était pas bien sûr d'ailleurs qu'il voulait s'en débarrasser. Lui qui ne comprenait que les termes "amis-ennemis", cette nouvelle donnée rentrait par une oreille mais ne ressortait pas par l'autre. Pas l'essence même de cette donnée. Alors ...
- Qu'est-ce que tu es ?Lui demanda-t-il, évasif.
Evasif et curieux. Non pas curieux de savoir cela mais ... Curieux de comprendre pourquoi même il le devenait à son sujet. Il pouvait devenir beaucoup de choses à son sujet.
Cette migraine, à quoi était elle due ? Pourquoi ici, et maintenant ? Et Trascer, qu'allait il faire sans elle ? Yûko s'interrogeait. Et c'est un vent doux qui vint l'accompagner dans le fil de sa réflexion. Une légère bourrasque, une brise délicate, soufflant dans les plis de sa robe, s'aventurant entre les pétales de ces beaux camélias blancs, qui se soulevaient, et s’envolaient pour certains, doucement, tout doucement autour d'elle. Les lueurs de l'astre lunaire la soutenait dans ses pensées, tout comme cette présence venant subitement l'en détacher. Une présence masculine, et pas des moindres. C'était lui, encore lui ... L'affronter était donc une obligation ?
Soupirant, la jeune femme rouvrit les yeux, déplaçant son regard dans sa direction, confirmant que son intuition ne l'avait pas induise en erreur, que sa question comme sa voix étaient bel et bien parvenues aux oreilles de son interlocuteur. Et cette même question lui fut renvoyée, mais elle se contenta de l'ignorer. L'ignorer, oui ... Comme si l'ignorer allait l'aider à avancer. Était-ce vraiment la meilleure solution ? La magicienne serra d'une main le tissu de sa traîne pourpre, mordant sa lèvre inférieure. "Que voulait elle ?" C'était encore l'une de ces questions auxquelles elle n'avait absolument rien à répondre. C'était sûrement l'une de ces questions auxquelles elle ne voulait pas répondre.
Un lourd silence vint prendre ses quartiers entre les deux individus. Le silence était bien une de ces choses qu'elle savait apprécier en temps normal. Pourtant l'Impératrice s'en retrouvait particulièrement dérangée, si bien qu'elle prit cette décision de se lever du banc, et d'avancer au hasard, élevant son regard terne vers la lune et ses étoiles. Gozen était là, et Gozen ne s'en irait pas de si tôt. Il était temps de se rendre à l'évidence que prendre la fuite n'était pas une option. Mais la demande de l'homme ne fit que la troubler davantage. "Arrête ... de me hanter", disait il, avec hésitation. Ce à quoi la demoiselle se retourna, avançant vers lui, avant de marquer un arrêt, venant caresser un de ces nombreux camélias du bout de ses doigts.
« "Je te hante" ... est ce une véritable hantise ou un simple fantasme, es tu vraiment sûr de toi, de ce que tu penses, de ce que tu désires, au fond de toi, est ce que tu sais ... ce que tout cela signifie ? Moi aussi, je te fuis, je te fuis, mais en vain ... J'aimerais t'extraire de mes pensées, mais je n'y arrive pas ... »
D'un pas lent et mesuré, la chimère s'approcha dans son dos, venant lui murmurer à l'oreille :
« ... Je ne comprends pas ... Tu saurais m'expliquer pourquoi ? »
Puis elle recula, s'en allant un peu plus loin. Était-ce une provocation ? Non ... Pas tout à fait. C'était un terme inexact, inapproprié à la situation. Elle pouvait sentir son cœur s'affoler contre sa poitrine, mais maintenait son calme en conservant une expression des plus neutres sur son visage pâle. "Qu'est ce que tu es ?" C'était une autre question qu'il avait demandé plus tôt, à laquelle la demoiselle n'avait pas répondu jusque là. Elle se contenta de murmurer :
« "Qui je suis" ? C'est une question que je me pose souvent, moi aussi, mais ... »
Yûko revint sur ses pas, pour lui faire face cette fois.
« ... C'est autre chose qui me perturbe, là, maintenant ... »
Sans trop attendre de réponse de sa part, la protégée de Trascer fit un pas en avant, ne s'arrêtant qu'à quelques dix centimètres de ses lèvres seulement, avant de rehausser le ton, toujours avec douceur :
« Une chose qui me trouble, qui affole les battements de mon cœur ... »
Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne vienne agir. Doucement, l'Impératrice laissa glisser sa main le long de la joue de Gozen, caressant cette dernière, puis ... La belle déposa un délicat baiser sur ses lèvres, avant de prendre du recul, et de baisser la tête en rougissant. Le tout sans vraiment lui demander son avis. Son cœur avait agi pour elle, semble t-il. L'aveu aurait pu être un brin plus clair sans doute, mais ... Ces quelques mots directs et précis - aussi simples soient t-ils - avaient encore quelques difficultés à sortir spontanément pour le moment.
Bowser était genre... Mort d'inquiétude, mais vraiment... Personne n'avait vu Flandre et cette enfant pouvait vraiment être instable, la laisser seule pendant trop longtemps était vraiment dangereux, il s'en voudrait si elle faisait sauter le temple et causait pleins de problèmes... Finalement, ce fut Gozen qui lui ramena la gamine, la tenant comme un sac à patate et la balança dans ses bras. Le Koopa la regarde en fronçant les sourcils. Pourquoi était elle partie comme ça sans le prévenir? De toute façon il était temps de partir. Il avait encore énormément à faire et puis Flandre s'ennuyait, c'était pas la peine de rester d'avantage. Après tout, Trascer n'était pas dangereux, ce soir du moins, il n'y avait rien d'important pour l'instant.
Pourquoi est tu partie comme ça? On y va de toute façon... Il se fait tard.
Bowser poussa un soupir... Mais avant de partir, son regard tomba sur la table des buffets qui paraissait bien appétissante. Malgré l'avertissement de Hawke sur son soit disant exercice, le gros Koopa décide alors de se goinfrer un maximum, encore et encore. Embarqua quelques pâtisseries qu'il partagera avec la gamine puis quittèrent le temple après avoir salué une dernière fois les "jeunes" mariés.
On m'avait promu Caporal, et, en suivant les ordres de Luciole, je réunissais mon escouade, en leur expliquant le fait qui venait de m'arriver, et ils ont tous applaudis, peut-être pas du fait de mon ancienneté, mais plutôt quelle action m'avait donné l'occasion, c'est bien sûr mon rééquipement lors de mon tour de garde...
-hem, et ben merci pour cette acclamation, ca me fait chaud au coeur... ah et aussi, on a trois quarts d'heures de repos devant nous, pourquoi ne pas grignoter quelques chose?
Mes comparse montraient tous la même direction, je suivais lentement la direction de l'oeil, pour finir les yeux rivés sûr cette silhouette énorme...
-Bon d'accords, oubliez ce que j'ai dis,radotais-je en baissant la tête et fermant les yeux, en même temps que mes camarades ricanaient de leur nouveau supérieur, amusé du fait: première proposition, première contradiction, je veux dire, Bowser. De loin, J'observais Bowser s'empiffrer d'au moins les trois quarts du buffet servit pour les invités, et il a bien raison la dessus: c'est un buffet à volonté. Je souriais à l'idée de voir l'état de la nappe une fois qu'il aura finit sa "dégustation", et environ quarante-cinq centièmes de secondes plus tard, je m'apercu que les miennes et la graisse ne se trouvaient pas sur la nappe, mais bien sur Bowser. Je tournais la tête, observant les autres invités qui sortaient du temple, des invités que je ne reconnaissais pas en grande partie, mais bon, j'avoue que je n'ai pas que ça à faire... Et que c'est aussi la première fois que je les voyaient... Enfin bref. c'est à ce moment précis que Bowser passa devant moi accompagné de... de...:
Lentement et lourdement, Le Roi des Koopas s'en alla, je ne sais où. J'attendais que les deux mariés sortent du temple parce que quand même, rester debout pendant deux heures la tête droite, le dos droit, et ne rien glander, c'est légèrement chiant.
-Vivement une bonne séance d'entrainement après ça...
Je repensais à mon passage au rang de Caporal. J'étais fier de ce titre, de plus que je n'ai jamais vraiment cherché à l'obtenir. En fait, c'est principalement car l'organisation et moi, ça fait deux. Je n'aime pas beaucoup gérer des camarades au combat: je ne veux pas risquer de blesser un ami. De plus, je suis un soldat fait pour combattre, pas pour donner des ordres: le bourrinisme détruit la stratégie. Mais quand même c'est un honneur que de recevoir cette promotion, surtout lorsque l'on ne s'y attends pas. Mon capitaine m'a promu du fait de mon ancienneté et du fait que je me suis ré-équipé, cela m’intrigue. Le Capitaine Luciole aurais aussi des doutes sûr l'avenir de cette fête? Enfin. Mon escouade et moi-même avons bénéficié d'une pause de trois quarts d'heure afin de nous restaurer et de nous reposer. Bonne nouvelle, car je me sentais trop droit, en plus d'avoir des fourmis dans les jambes.
Un de mes compagnons d'armes qui lui aussi eut une permission, me dis à voix assez forte, en me tapotant amicalement l'épaule:
-Et ben, qui aurait cru que ça t'aurais servis à quelque chose, de t'enfuir dans les vestiaires pour prendre ton matos? Ah ah ah!
- Pour tout te dire, je n'en sais rien. Ca me fait bizarre... Enfin, j'espère être à la hauteur pour ce lourd fardeau qui... qui... enfin tu vois le discours inutile quoi! Hé hé!
-Enfin, ne te la pète pas trop, hun, on est tous potes dans not' garnison! Faut pas tout gacher, hé hé!
Je secouais la tête, faisant une grimace pour dire: "j'oserai jamais!". Je ne voyais plus Bowser: quand même, celui qui a massacré Mario après un, deux...trois cents essais qui ne se comporte qu'en simple gouteur de buffet plutôt que d'essayer d'"acheter" le temple, ça m'impressionne...
Gozen recula doucement lorsqu'il comprit - bien trop tard - le geste de la demoiselle. Celui-ci n'était pas trompeur, bien loin de là. Le problème principal fut que l'extra-terrestre eut du mal à en comprendre l'intention. Tout ce qu'il sentait était cette machine lui servant de cœur battre à tout rompre. Rougissant très doucement, bien que cette rosée montant sur ses pommettes partit vite, Gozen fronça les sourcils en posant son index ainsi que son majeur sur ses lèvres. Il ne comprenait pas cette sensation. Il ne comprenait pas ce qu'il ressentait. Tout ce qu'il entrapercevait était cette immense douleur inconnue qui lui prenait au niveau des tripes et que son cerveau ne pouvait ni calculer ni analyser. Tout du moins il n'en comprenait que les faits scientifiques : Une brutale augmentation des endorphines, peut-être la matière la moins exploitée depuis qu'il était complet. Gozen ferma les yeux quelques instants et les rouvrit pour faire face à Yûko. Il ne dit rien. Quelque chose en lui c'était débloqué. C'est indéniable. Il sentait quelque chose de nouveau poindre petit à petit.
Lorsque l'extra-terrestre s'apprêta à ouvrir la bouche pour demander à Yûko ce que signifiait tout cela, lui-même étourdi par les sentiments qui naissaient brutalement en lui, une immense énergie le parcoura et le força à se tourner. Sa cape flotta avec la brise et l'homme leva doucement la visière de sa coiffe de général avec l'index. Un vent puissant souffla et l'extra-terrestre fronça les sourcils en voyant celui qui s'était présenté à lui.
La fête continuait de battre son plein. Link était à ce moment même au sommet de l'une des tours d'Hyrule, où il avait une belle vue vers la contrée de ses terres natales. En tournant la tête sur le côté, il pouvait aisément voir à l'aide d'une grande baie vitrée ce qu'il se passait à l'intérieur de la fête. Trascer avait fait comme une sorte de spectacle, tandis que Yûko était en train de parler à Gozen...Enfin...Est-ce que parler était seulement le mot ? Elle semblait un peu trop proche de lui à son goût, mais à cette distance et sans les sons, l'Hylien ne pouvait pas très bien comprendre ce qui se passait. Vers le chemin jusqu'à cette tour, on avait accosté Link pour le saluer et pour lui demander des nouvelles. L'Hylien avait répondu qu'il avait à faire, qu'il devait "accomplir son devoir". A l'heure qu'il était, seul Gozen était au courant de sa position puisque c'était précisément lui qui lui avait donné rendez-vous en ce lieu. L'Elfe se tourna vers l'horizon et observa le crépuscule : une boule dorée, luisante, donnant sa teinte orangée au ciel qui s'assombrissait à chaque seconde. Selon les données recueillies dans la Forteresse de la Légion, la dernière Tour allait recevoir le maximum d'énergie de la part des anciennes. Une sorte de système de sécurité, détectant le fait qu'il n'y en avait plus qu'une. La Tour du Chaos. Celle que l'Elfe attendait, très précisément. Quand est-ce que le "passage" vers Lorule allait-il s'ouvrir ? Déçu de ne pas pouvoir profiter pleinement de cette cérémonie de mariage, Link dégaina son épée. Effectuant quelques pas, il se mit à fouetter l'air avec sa lame ; une sorte d'entraînement avant l'heure fatidique. Mais il serait prêt. C'était certain.
L'alcool... Et bien, on peu dire que ça avait été une idée de génie sur le moment! Pouvoir se saouler et tout oublier de l'immensité du vent qu'il s'était pris par la personne qu'il avait jurer de protéger. Boire jusqu'à ne tout simplement plus savoir réfléchir sur les actions qu'il allait, ou non ne pas faire. Et quel action d'ailleurs! Un cirque mesdames et messieurs! En plein château d'hyrule! Et dire que le Démon qui était bourrer de puissances, d'artefact et de magie avait fait... Oui, le bouffon, c'est bien ça le mots. Bon après, peut-être qu'il avait fait quelque chose de bien, non? Difficile de dire si les gens avaient réellement ou non apprécier le spectacle, le démon n'était pas rester très longtemps pour y assister pleinement, ne souhaitant pas voir les réactions à la base. Mais maintenant... Ah! Forcement que la, maintenant c'était compliqué de savoir ce qu'il voulait réellement avec son crâne martelant de tout les côtés. Démons insensibles aux effets néfastes de l'alcool? Par la barbe d'un Slivoide des Marais embrochant un nain! Si Trascer pouvait tenir l'idiot qui avait oser proférer de tels inepties, il passerait un quart d'heure si... Si détestable que même son corps réincarner par Stip ne serait pas reconnu par sa mère.
Et puis... Toutes ces voix. Bien entendu, ils avaient été libérer pour faire le spectacle, le show comme disait certaines personnes d'une lointaines contrées d'habitants faiblards mais protéger pour des raisons X ou Y. Mais maintenant... L'Indivisible ne les avaient pas renfermer dans leur isolement, et ils parlaient maintenant. A l'unisson, d'une même voix ou de quatre voix différentes. Les promesses habituelles, les stupidités continuelles. Le démon n'en tenait pas rigueur de toute façon, il savait que tout cela ne mènerait qu'à la corruption de son enveloppe charnel et de la porte dans le warp de son esprit. Qui n'avait jamais lut les longues tirades Impériales concernant les promesses de Tzeentch? Les propositions alléchantes de Slaanesh? La puissance pure de Khorne ou que savions-nous encore de ce que pouvais réellement proposer Nurgle? Mais la ça en devenait presque insoutenable. La migraine, les voix, la cacophonie... Il fallait trouver un lit. Mais bon sang! Toute les portes étaient fermer, et les rares ouvertes n'étaient même pas des chambres mais divers placards ou autre stupidité! Un seigneur d'un tel rang n'allait pas s'abaisser à dormir par terre tout de même? Et puis, défoncer une porte... Dans un lieu où on était inviter n'était pas spécialement une bonne idée non plus. Car de un le Grand Destructeur n'était pas connu pour la plus grande des discrétions, alors ne parlons même pas dans un tel état d'aveuglement par l'alcool...
Bon, et bien puisque c'était comme ça et qu'aucun domestique n'était présent, il ne restait plus qu'un lieux qui serait agréable, niveau sommeil : Dehors. Rapide détection pour savoir si tout était ok niveau équipement. Bien qu'il ne craignait pas spécialement un danger dehors, le Démon ne souhaitait pas spécialement retourner dans le château après coups. Surtout qu'après le mariage, le cessez le feu aura sans aucun doute été retirer et une bataille aurait été engager, et en tant qu'invité malgré tout, on ne combat pas dans le lieux qui vous a convier pour un dîner officiel, et encore plus lorsque ce dîner est un mariage royal! Une nuit dehors, moui ça se tien. Quelques sortilèges du chaos pour passer un bon moment, puis partir directement. De toute façon le démon était trop las pour réellement se téléporter par un des portails du Chaos, enfin, las pas réellement, mais disons que c'est le genre de moment ou même l'indivisible à la flemme et que le plus simple des moyens de dormir est à ce moment la le meilleur.
Il fallut malgré tout encore quelques minutes pour que le sens encore atténué du démon ne repère une sortie vers l'extérieur. C'est à ce moment la qu'il comprit qu'il faisait tout de même nuit, après tout ça faisait déjà un bon moment, normalement, que le cirque était terminé, et la nuit était déjà en train de prendre possession du ciel par l'arrivé du crépuscule, douce nuit englobant le monde dans les ténèbres, avec douceur et vigueur, par le froid, comme la mort. Une perspective plutôt charmante pour le Démon qui après tout rêvait de tant de chose. Alors qu'il déposa un pied dehors son énergie commençait à revenir à flots à l'intérieur. La brise froide et le doux parfum des fleurs agirent comme un contre à l'alcool et un rejet de la fatigue. Tout d'abord, l'attention du Destructeur se rapporta sur la Lune qui commençait enfin à prendre contrôle du ciel. La mort. C'est un peu ce que l'on pouvait penser en voyant un astre qui dans un certain sens n'était que froid, après tout. Une optique, différente de la fin que souhaitais le démon. Il voyait bien trois avenirs possible pour lui. Trois chemins qui lui semblaient tout tracer et qui le guiderait vers, enfin, un long moment de répit, si il n'est pas infinis.
Premier des chemins, qu'il n'espérait pas spécialement mais dont il rêvait maintenant depuis tant de millions d'années et dont il ne pouvait jamais voir le bout arriver... La mort. Oh non, pas une simple mort qui indique résurrection sur le monde, cela il ne connaissait que trop bien cette folie d'affronter encore et encore les représailles, et d'alimenter la vengeance, la il pensait réellement s'endormir et vivre dans le Royaume qui était destiner à tous ceux qui ne souhaitait plus combattre. Ce royaume qui était tout le temps fermer... Trascer avait longuement réfléchit, hésitant sur Stip, Slaanesh, l'ancien Destructeur ou une force d'un ancien mage qu'il avait affronter, mais réellement... Hormis Slaanesh, aucune autre n'était fautif. Mais voilà, signer avec le Dieux des secrets n'était pas spécialement la chose la plus intelligente ou intéressante à faire, et il préférait donc ne rien faire, tout simplement. Mais il ne souhaitait pas arriver à ce chemin, il avait tellement de nouvelle chose à faire. Il voyait plus le deuxième chemin arriver...
Le chemin qui le mènerait vers son nouveau Monde! Enfin, nouveau? Non, ce serait s'approprier une terre qu'il souhaitait réellement parfaite, une terre qui ne connaitrait pas les sorts qu'il avait put voir, une terre... Qui tout simplement ne connaitrait pas le même destin que Trascer ai pût connaitre. La trahison, la mort d'une famille, la vengeance inépuisable, les sacrifices, malédictions, souffrances, et tant d'autre chose qui brûlait encore le coeur du Démon, cœur qui venait tout juste de se remettre à battre pour une once de lumière. Il rêvait d'une terre qui ne connaitrait pas la guerre, pas la vengeance, qui ne connaitrait pas les génocides de ce qu'avait pût provoquer Trascer, Stip et tant d'autres hommes de pouvoirs qui se sont enchainer et surpasser dans la cruauté que ce soit des "gentils" ou des "méchants" car tout le monde se ressemble, mais seul les objectifs, les Dieux, et la stupidité de certaines personnes peuvent diverger... Un monde oui, un monde parfais, parfais pour le rêve de tous et pas que de Trascer, un monde neutre où il n'existerait pas de barrière stupide que les uns dressent pour se protéger inutilement des autres, mais un monde crée dans le délicieux but... De ne pas se sentir haïs ou qui n'aurait pas l'envie de meurtre, de trahir ou tant d'autre chose. Mais bientôt, bientôt... Il faudra tout de même se battre pour obtenir cela, et l'Indivisible, Painsaw, les quatre dieux du chaos ainsi que leur "harmonie" avait nettement de quoi prouver aux héros que, au moment de la dernière tours, le combat sera l'aube de la reconstruction. Malgré tout, et en y réfléchissant bien, le dernier chemins pouvait tellement se coupler au second... Oui...
La rédemption. Oui, envolé les péchés de meurtre, envolé la vengeance, les trahisons, les sacrifices. Car son coeur était enfin en train de battre comme il le faisait avant de sacrifier une si magnifique personne à Nurgle! Enfin le moyen de voir la lumière et non plus l'augure destin des ténèbres néfastes douée pour la simple fin de l'univers... Enfin, enfin! Il fallait si peu. L'amitié était en bonne voix, pour la reconstruction entre Stip et Trascer. Déjà ils ne s'étaient pas entretué et n'avaient même pas essayer durant le mariage, meilleur que tout, le discours de l'Indivisible avait eu l'aire de nettement bien fonctionner pour renouer quelque chose avec son très, très, très vieil amis et Némésis. En ce qui concerne la notion du sacrifice de ces amis et familles, le démon avait trouver quelques personnes qui semblaient exceptionnel, et surement dans la voix de l'aider, mais est ce que cela marcherait réellement? Le dernier point qui venait tout juste d'être remis en question était bien entendu celui de l'amour, ou tout du moins le simple fait d'être aimé. Son impératrice... Et bien, elle avait tout simplement fuit lors du moment le plus important qu'était la danse. Et la? Et bien... Et bien?
Cet aura... Ce parfum... Elle n'était pas si loin que ça après tout. Renonçant à la beauté de la lune et reprenant quelque peu ces esprits en retirant son énergie de la pensée intérieur, il se tourna et continua un peu à marché dans les jardins d'Hyrule afin de retrouver la douce demoiselle a qui il avait promit Protection éternel. Mais au fur et à mesure qu'il s'approchait, il y avait une seconde aura, difficile à distinguer dans un sens, mais présente comme un voile. Elle semblait connu mais pourtant? Bah, de toute façon le démon serait sûr de la personne une fois qu'il serait sur place. Mais il aurait peut-être bien fallu que le démon ne sache jamais, ô grand jamais... Ce qu'il se passait dans les jardins d'Hyrule, dans ce début de soirée entre la jeune Yuko et Gozen.
Ils.... Ils étaient si proche... Ils n'avaient pas?... Ils ne s'étaient pas?... Et pourtant... Il fallait tout simplement voir comment ils s'observaient, la réaction des deux, la position, et l'étrange parfum qui pouvait indiquer ce qui se passait et qui flottait dans l'aire. Difficile de dire ce qui gangrenait maintenant le cœur du démon... Quelque chose de... Réellement fort. Un sentiment qu'il n'avait jamais connu, ou tout du moins si peu. La.... La jalousie. Mais il n'y avait pas que ça pourtant pour se mélanger avec ardeur avec se sentiment qui pouvait détruire des empires. Il y avait la colère, la haine, l'envie de meurtre et de faire couler le sang. Le sentiment de ce sentir encore une fois... Isolé? Abandonné? Non, ce n'était pas réellement ça, mais malgré tout, sans que le démon puisse déchiffrer ce sentiment et réellement ce qu'il ressentait, il savait qu'il était en colère. La tristesse, la colère et l'envie de tuer par jalousie la personne qui était si proche de Yuko, celle qu'il souhaitait protéger.
Encore immobile, le démon vit Gozen se tourner vers lui au bout d'un moment. Forcement, il avait dût ressentir la présence du démon qui avait totalement oublier de continuer à un minimum la cacher devant l'abasourdissement dont il était victime à présent face à un tel spectacle. Le regard du démon ne cachait pas réellement ces sentiments. Les yeux plissé, mauve dans lesquelles se voyaient à présents les runes du Chaos mouvant et pleine de rage se déplaçait alors que les pupilles fixaient avec violence ceux du vis à vis à présent. Serrant de plus en plus fortement Painsaw, deux voix s'explosèrent en parole dans la tête du démon. Celle de Khorne, enragé, et celle de Slaanesh plus tendre.
*TU NE VAS PAS LE LAISSER AINSI VOLER CE POUR QUOI TU TE BAS! DÉMON! ALLONS! FAIT COULER LE SANG DE CETTE PERSONNE QUI OSE AINSI VOLER CE POUR QUOI TU CHERCHE TANT A TE SOIGNER! MONTRE LUI QUE TU N AS AUCUNE FAIBLESSE! MONTRE LUI QUE LORSQUE L ON SE MET EN TRAVERS DU CHEMIN DE L INDIVISIBLE C EST POUR MOURIR! LA TÊTE DÉCAPITER PAR LE SERVITEUR DE KHORNE! DU SANG POUR LE DIEU DU SANG ET DES CRANES POUR MON TRÔNE, TRASCER! COMBAT AVEC HONNEUR FORCE ET VIOLENCE POUR LA GLOIRE DU CHAOS ET RÉCUPÈRE CELLE POUR QUI TU SOUHAITES REVIVRE!*
*Je suis rarement d'accord avec ce décérébré qui ne combat que pour la guerre mais il est vrai que tu risque de laisser échapper un intense délice en te faisant voler celle que tu aimes par cette personne. Montre lui simplement la puissance que tu détiens, la puissance de Painsaw et notre puissance. Nous t'accompagnerons dans ce combat, encore plus Khorne et moi car le délice d'un tel raffinement n'en sera que plus délicieux pour moi. Mais fait donc plaisir à ma personne, choisit l’assoiffé à ma place pour combattre, il en meurt d'envie. A toi de nous faire honneur, et élimine cette personne qui ose s'opposer au dessin des Dieux Noirs et de leurs champions.*
Ils avaient raisons, et le démon le savait. Pour cela, il fallait juste les laisser un peu s'intégrer en lui... Un tout petit peu... Laisser les démons prendre un meilleur ancrage dans le corps de Trascer pour accéder à une panoplie de puissance encore plus grande. Mais, ne risqueraient-il pas de le corrompre plus facilement? Non, le Seigneur de Guerre veillerait, et au pire il resterait Stip si jamais les choses devaient tourner mal. Mais pour l'instant... Il fallait se venger, il fallait... Anéantir Gozen. Laissant un léger grognement fondre et traverser la gorge du guerrier, il laissa tout d'abord Khorne intégrer l'entité physique qu'était Trascer. Le symbole du démon, rouge en presque forme de huit s'éleva, derrière le Guerrier, un peu au dessus avant de rentrer avec force à l'intérieur du Némésis de la Mort.
Surpris devant cela, il ressentir la puissance du Dieu du Sang encore plus férocement et plus profondément encore comme si ce dernier se rapprochait petit à petit du Coeur du guerrier sans l'atteindre encore. Les mains déjà sombres du guerrier le devinrent encore plus, illuminé du rouge de Khorne. La musculature du Démon grossissant encore plus dut à la transformation par la rage Berserk, Painsaw devenant une lame encore plus imposante au titre de Lame à deux mains, les aiguilles de la tronçonneuse ayant atteint une gigantesque forme. Alors que la transformation Physique de Trascer se finissait, une légère bourrasque vint retirer le chapeau haut de forme de sa tête, s'envolant à travers le caprice du vent. Toujours en train de fixer celui qui allait dorénavant subir son courroux, il prit la parole.
"Je vais commencer et finir cette rencontre de la même manière. DANS LE SANG ET LA VIOLENCE! PAR KHORNE!"
Cet homme était donc un duc. Elle ne connaissait pas l'endroit, donc le reste lui parut futile. Stip répondit à la question de celui-ci, puis se retourna vers elle pour lui lancer un regard signifiant qu'il donnerait une réponse à la sienne plus tard. Mephiles, quant à lui, déclara que c'était l'avenir qui se préparait. Un avenir plein de scènes délicieuses, d'après lui. La sorcière fronça les sourcils, commençant à douter que quelque chose allait se produire. Mais pour l'instant, un Trascer ivre et mort de rire attirait son attention. Il portait une tronçonneuse, ce qui la fit un peu s'affoler au départ, avec laquelle il frappa le sol à deux reprises. Des portails s'ouvrirent et de ceux-ci sortirent des éléphants roses. Éléphants qui couraient d'un portail à l'autre, contournant leur maître qui semblait s'amuser fort bien. Puis, il fit apparaître un cercle de feu dans lequel les animaux sautèrent sans difficulté.
Le seigneur du mal invita tout le monde à assister à ce qu'il appela un spectacle de magie. Acrya se mit à rire, pensant que cela promettait d'être intéressant. Pour la suite, il fit sortir quatre sphères colorées de son chapeau haut de forme et commença à jongler avec elles. Ne sachant pas ce qu'elles représentaient, la sorcière ne put comprendra la blague du démon. Du sang, des livres, des ronces et de l'or se mirent à tomber, se transformant en autre chose en touchant le plancher. Désormais, des lapins couraient à travers la pièce, pour le grand bonheur de la mariée. Elle ne put s'empêcher d'en prendre un, songeant à son propre lapin, Ralf, qu'elle avait laissé à ses appartements avec Chibi Silent. Elle craignait qu'ils ne fassent des bêtises...
Trascer avala les sphères une par une, crachant du feu, de la neige, de la menthe et des roses multicolores. Puis, les colombes retournèrent dans le chapeau, ce qui eut pour résultat de couvrir le sol de plumes de toutes les couleurs. De la brume apparut au niveau du plafond, créant une ouverture permettant de voir le ciel étoilé. Les lapins s'envolèrent vers celui-ci, propulsés à une vitesse folle. Et ils explosèrent. La blonde porta la main à sa bouche, surprise. Mais aucun sang ne gicla, seulement de la lumière. Pour clouer cette magnifique représentation, le magicien improvisé envoya les sphères colorées dans le ciel, les faisant exploser à leur tour. Un arc-en-ciel de la forme de Stip et Acrya se forma alors. La concernée éclata de rire, à un tel point qu'elle eut les larmes aux yeux.
Alors que le démon exécutait une révérence, la jeune femme se mit à applaudir, ce qui incita certains invités à faire de même malgré leur hésitation. Et il s'en alla. La reine se tourna vers le seigneur de la mort, souriante, recommençant à danser avec lui.
« C'était plutôt divertissant, non ? »
Silence. L'air sembla moins pur tout d'un coup. L'air sembla gonflé de sentiments néfastes, de noirceur qui grugea l'ambiance festive. Était-elle la seule à le ressentir ? Le temps n'était plus à la réjouissance. Le temps avait passé et la joie ne pouvait rester trop longtemps. Elle était vite balayée par les ténèbres. On entendit hurler. La voix était familière, mais se déforma à la fin pour prendre un autre ton. Acrya prit la main de Stip dans la sienne et se précipita dehors, intriguée et inquiète. Il était dans les jardins. Deux autres personnes s'y trouvaient aussi. Elle s'approcha suffisamment pour pouvoir déterminer l'identité de celles-ci. Yûko et un des invités. Ils étaient très près l'un de l'autre. On pouvait facilement deviner ce qui avait précédé. Et la fureur était au rendez-vous. Le combat ne tarderait pas.
Ah, cet homme qu'il avait fait Duc était décidément bien excentrique. Il déclarait que l'avenir était très intéressante, se citant lui-même comme un simple observateur. Le Roi rigolait doucement dans sa barbe. Si Mephiles croyait vraiment que le Seigneur de la Mort laissait le future à la chance et qu'il n'aurait qu'un rôle effacé a jouer dans les événements à venir, alors il avait décidément mal développé son don de vision de l'avenir. Mais il ne dit rien de tout cela, se contentant de le saluer de la manière la plus digne possible, telle le gentlemen qu'il était. Après tout, le respect du code féodale était de mise si il voulait conserver sa main mise sur l'aristocratie. L'hérisson parti, il se tourna de nouveau vers sa douce pour reprendre leur danse, quand il ressentit une puissance qu'il connaissait très bien.
Dès qu'il sentit l'aura de son vieux Némésis commencer à se relâcher, le Démon avait lâché les mains de sa femme pour se tourner vers la direction de celui-ci, déposant dans un mouvement fluide sa main sur son épée cérémoniale attaché à sa ceinture de son costume d'apparat. Si le Destructeur décidait de véritablement déchaîné Painsaw, son petit sabre de cérémonie ne pourrait pas rivaliser, mais au moins il pourrait gagner un peu de temps aux invités, avant de passer à des attaques autres que physique.
Mais toutes ces pensées ne servait à rien, puisque le Seigneur du Chaos ne déchaîna pas une vague sanguinaire sur la salle, mais bel et bien une marée d'éléphant rose qu'il évitait de manière experte, comme cette fameuse bataille sur Drealdan où les deux acolytes avait dû déjouer un rodéo de rhinocéros ! Mais c'était un très vieux souvenir, et le monarque décida de se concentrer sur le présent pour une fois, en ce qui concernait son rival millénaire. Les éléphants se mirent ensuite à sauter à travers un anneau de feu, devant le regard ébahit des autres invités. Ce manège dura quelques minutes, puis le Grand Destructeur décida littéralement de jeter les règles les plus élémentaire de la sécurité par la fenêtre : il se mit a jongler avec l'âme des Dieux noirs !
- Ah ! Ce vieux fou est complètement saoul ... cela me rappel de bon souvenir !Mais Stip venait de se promettre de ne pas penser au passé pour une fois et de se concentrer sur le présent. La présence de cinq traître dans la même pièce le mettait légèrement sur ses gardes, même si quatre de ceux-ci était en se moment même utilisé comme balle de jonglerie par le cinquième. La remarque de son vieil ami, concernant Khorne et les enfants, le fit littéralement rire aux éclats, ce qui lui fît gagner quelques regard interrogateur de la part des nobles autour de lui. Mais il n'en avait cure et continua de profiter du spectacle.
Au fur et a mesure que les balles tournait dans les mains experte du jongleur saoul, des objets venait envahir la salle : des colombes, des serpentins, des lapins et finalement de l'or ! Sans broncher, le Roi d'Hyrule fît un signe aux gardes dans la pièce de ramasser le butin et de le transporter vers la salle des coffres, car après tout, il ne fallait pas gaspiller le cadeau de Slaanesh et laisser les autres invités en avoir plein les poches ! Dommage pour les soldats cependant, qui manquèrent la magnifique finale des lapinartifices , clôturant avec un dessins enflammé de Stip et de sa magnifique nouvelle épouse. Celle-ci se mis d'ailleurs a applaudir, en soulignant que cela avait été très divertissant. Lui-même se joignit aux applaudissement, avant de répondre à Acrya :
- Certes, très divertissant, mais surtout inattendu ! Je ne l'avais pas vu s'amuser comme cela depuis ... depuis ...Pendant quelques secondes, la nostalgie s'empara du vieillard et il ne finit pas sa phrase, perdu dans ses souvenirs, un regard à la fois triste et joyeux jouant sur son visage. Mais cela ne dura pas bien longtemps, puisqu'un de ses invités l'avait interpellé pour lui souhaiter à lui et a sa succube une joyeuse vie de couple. Il lui fît également savoir qu'il avait confiance en sa capacité à gouverner. Bah ! Évidemment qu'il en avait l'habileté, il le faisait depuis des millénaires, mais il apprécia tout de même le vote de confiance :
- Votre confiance est apprécié, Monseigneur Chao. Pour vous remercier de votre soutiens, sachez que le Royaume d'Hyrule sera toujours prêt à vous héberger en cas de besoin, où de vous soutenir de quelque façon possible. Passez une bonne fin de soirée !
Finalement, l'ambiance redevint calme et Stip espéra pouvoir reprendre sa valse avec sa bien-aimée, mais il savait au fond de lui que le temps des célébrations tirait à sa fin : les héros se rassemblait entre eux dans un coin, certainement en prévision d'un événement dont il n'avait pas été mis au courant, probablement en rapport avec les tours. Ses généraux avait disparut sans l'avertir, ce qui ne prévoyait rien de bon, et surtout, Trascer était sorti par la porte du jardin après son spectacle, visiblement désorienté. Comme si il avait invoqué le malheur en y pensant, un cri retentit, la voix venant indéniablement du dernier susnommé, mais avec une légère pointe de folie sanguinaire vers la fin. La mariée attrapa sa main et l'entraîna vers l'extérieur, là d'où était venu la voix. Il remarqua aussitôt que son Némésis avait relâché les Dieux noirs. Pourquoi? la réponse se trouvait sous les yeux, ne serait-ce que la proximité entre son nouveau Générale et Yûko.
- Ce que l'on fait, ma chère? Rien. Trascer est perdu trop profondément dans la rage Berserk pour être raisonné. Nous ne pouvons qu'observer ... et essayer de réduire les dégâts pour ne pas que ces deux là sortent du jardin royale
Tout était passé si vite, on pouvait déjà voir le soleil s'incliner au loin pour laisser place a la lune quand celui ci sera partit pour un long sommeil, mais il n'était cependant pas encore temps de clôturer la cérémonie, au contraire les festivités ne faisaient que continuer toute cette soirée. Après sont numéro extravagant que tout le monde ne pouvait que remarquer, Trascer semblait influencé par cette ivresse qui l'emplissait, mais pas seulement. Un sentiment bien différent que la simple folie provoquée par un simple verre était présente et l'on pouvait presque toucher cette tension autour de lui. Son regard caché sous son visage semblant imperturbable laisser très clairement passer un sentiment de jalousie, de haine, mais non sans raison, on pouvait apercevoir sa demoiselle et cet étrange homme aux cheveux blancs qui m'inspirait quelque chose de familier.
C'est alors que voyant les invités, nobles et autres habitants de ce royaumes leur coupe a la main que je me pris a m’amuser un peu, en sortant de ma main une sorte de masque de carnaval bleu aux délicates gravures dorée assortie a ma tenue que je me plaça sans un bruit vers le centre de la salle de fête du château, levant les bras vers le ciel d'un geste d'oiseau, comme un cygne , je pointais chaque vers en faisant un brusque mouvement du bras pour faire jaillir un grand courant d'eau de chaque coupe créant des fils d'eaux parcourant de part en part la salle.
D'un claquement de doigts les courants d'eau aériens se figèrent laissant lentement pousser dessus des roses dont les pétales apparaissaient une a une d'une légère explosion d'eau. Créant ainsi un immense rosier dans dans l'enceinte ornée de magnifiques fleurs bleues. D'un claquement du pied gauche sur le sol cette fois une pellicule d'eau pris place sur le sol pour laisser apparaître le reflet de la salle et donc moi au milieu de celle ci, écartant la foule pour former un cercle tel une piste de danse.
Je regarda rapidement autour de moi les gens présents, choisissant une parfaite inconnu pour cette improvisation. Une jeune femme aux cheveux verts qui devait faire partit des nobles, elle semblait savoir danser, je fis glisser l'eau de la scène que j'avais crée sous ses pieds pour la faire glisser sans la faire tomber vers moi et la pris ses poignets en les tenant délicatement pour ne pas lui faire mal. Elle semblait encore plus perdue que tout a l'heure mais une femme quelconque faisait l'affaire, aussi différente des autres peut elle être, cela n'avait aucune importance.
D'un geste rapide, je la lâcha en reculant, commençant a chanter, il s'agissait d'une chanson que j'avais en tête sans vraiment savoir d'ou je l'a tenait mais elle faisait partit des innombrables choses dont je ne connais l'origine. Habillé de mon costume noir, ornements dorée et bleus ainsi qu'une rose bleue au niveau de mon col, je commença a effectuer en danse, semblable a celle d'une valse dont je prenais par seul et parfois prenait la jeune femme dans mes bras pour effectuer les pas de cette dite danse.
Une fois celle ci fini , je la laissa retourner vers la foule en glissant sur ce ruban d'eau au sol et en projetant mes bras vers le ciel, fis exploser en une myriade de cristaux d'eau ce rosier aquatique, laissant tomber des milliers de cristaux d'eau qui reprirent place dans les verres respectifs des personnes présentes, l'eau sur le sol elle s'évaporant sans se faire remarquer, je salua la foule modestement et repris ma place sur une chaise ou je pouvais observer tout les invités techniquement.
Quel était donc ce bruit ? Link, du haut du château d'Hyrule, surplombait toujours la fête qui se déroulait dans le coeur même de ce lieu. Mais depuis quelques instants, l'ambiance festive et joyeuse procurée par le mariage de Stip venait de changer radicalement. Marchant en direction du jardin, l'Elfe eut la surprise de constater que Trascer était prêt à se battre face à...Gozen ? Pourquoi donc ? Les festivités avaient elles déjà commencées ? C'était plutôt ironique, Gozen lui même lui ayant demandé de laisser la vie sauve à ce pauvre fou...Mais à en regarder de plus prêt, le Seigneur Démoniaque n'avait pas l'air dans son état normal. Faisant résonner Painsaw ainsi que sa voix caverneuse, l'Elfe se demandait s'il devait intervenir pour ce combat. Mieux valait sans doute rester discret. Ne pas se faire repérer, afin d'aider Gozen en cas d'une situation critique. Et puis il était puissant. Face à Trascer, nul doute qu'il saurait s'y faire.
Spoiler:
Un tremblement de terre vint soudain stopper les pensées de Link. La plaine, le château...Tout était en train de trembler ! Link du se tenir à la paroi de la Tour d'en face pour éviter de dégringoler la toiture du château. Que se passait t'il ? Au loin, la nuit écarlate vint se couvrir peu à peu de sombres nuages et de vents violents tandis que progressivement, le tremblement de terre diminuait d'intensité. Un halo lumineux provenant du ciel vint éclairer la Tour sur laquelle Link était en train de s'appuyer, révélant quelque chose en train de se former dans l'une des salles, que l'Elfe pu observer à l'aide de la grande baie vitrée. Voila donc ce qu'il attendait. Le début de l'Apocalypse. D'ici quelques instants, un portail allait être créer pour rejoindre "l'autre Monde". La prophétie de ce maudit Robot se trouvait donc vraie. L'Elfe devait se montrer encore patient, la formation du portail n'étant pas encore terminée, comme s'il manquait quelque chose. Cette fois ci, il comptait bien y aller avec ou sans Gozen. Inutile de mêler ses amis là dedans. Link serra plus fermement son épée et ferma les yeux pour se concentrer, tout en sentant des gouttes naviguer entre son front et ses lèvres. Cette sensation était agréable, et avec, vint se mélanger une larme. Il allait pouvoir accomplir son devoir, maintenant.
« Ça y est...Ça commence. »
La forte pluie qui commençait à tomber vint teindre les vitres du Château d'un message triste et tragique : le passage vers la Tour du Chaos, la dernière, allait bientôt s'ouvrir. Et avec, son lot de surprises et de révélations.
Il y eut comme un silence. Le vent s’était arrêté de souffler, la lune s’en était allée jouer derrière les nuages, au près des étoiles; seuls de faibles rayons de lumière avaient su percer cette épaisse cuirasse nuageuse couvrant ce ciel si sombre. Les camélias s’étaient quant à eux désormais figés dans le décor, comme si le temps aurait, pour diverses et obscures raisons, décidé de s’arrêter. Seul le doux bruissement de l’eau était encore parfaitement perceptible aux oreilles de Yûko, qui posa un doigt sur ses lèvres, fixant le vide. Enfin, elle releva les yeux, faisant maintenant face à celui à qui elle avait indirectement déclaré ses sentiments. Gozen l’observait. Il rougissait, légèrement, il semblait ... Intrigué par cette douceur dont elle venait de faire preuve. Son baiser l’avait visiblement laissé bouche bée, et la demoiselle n’avait pourtant pas l’air grandement intimidée par la situation.
Mais l’un comme l’autre n’osaient toujours pas parler de ce qu’il venait de se passer. Et même si ceux-là l’auraient vraiment désiré, un nouvel élément perturbateur serait apparu à l’instant pour leur en empêcher. C’est vrai ... Elle aurait aimé qu’il puisse en être ainsi, maintenant qu’elle était seule à seul avec celui pour qui son coeur avait bel et bien cédé.
Seulement son souhait fut rapidement brisé par la présence, l’apparition d’un être familier. Un être familier dont l’aura avait … subitement changée, depuis qu’il était arrivé. Les yeux vifs de la chimère vinrent à se ternir, celle-ci reculant devant l’Indivisible; lui qui avait libéré les pleins pouvoirs de ses dieux destructeurs, et dont le regard mauve s’était laissé envahir par la haine ainsi qu’une jalousie sans limite. Trascer avait été témoin de la scène. Certes, le démon était parvenu jusque dans les jardins avec un certain retard. La courte distance entre sa protégée et cet autre homme ne l’avait pas laissé indifférent cependant.
Impuissante, l’Impératrice resta immobilisée l’espace d’un instant, regardant désespérément celui dont la colère comme l’ivresse avaient depuis longtemps depassé l’entendement. Cette fois, c’était sérieux. Oui, c’était sérieux … Ce qu’elle avait jusque là tant redouté était tout juste sur le point d’arriver, dans les jardins du château, ici, juste sous ses yeux.
Gozen tourna les talons, affrontant le regard menaçant de Trascer. Ainsi ... Tous deux semblaient fin.prêts à se battre, contre la volonté de Yûko qui avait les yeux clos, s'interdisant la vue d'un tel "spectacle", qui avait de grandes chances de tourner au massacre. Reculant d'un pas supplémentaire, la belle rouvrit les yeux en direction des deux ennemis. Son expression changea, passant de la tristesse à l'angoisse, de l'angoisse à la plus grande des neutralités, neutralité qui fut aussitôt écrasée par une profonde frayeur dont elle ne sut se détacher. Elle ne voulait pas ... qu'un tel combat ait lieu. Elle aurait préféré intervenir, mettre un therme à la bagarre. Mais le regard corrompu du Grand Destructeur lui fit rapidement comprendre que sa magie ne saurait faire le poids contre sa force.
Se retournant, la magicienne claqua des doigts, laissant apparaître sa lance, et s'élança vers les toits du château à contre coeur, prenant de la hauteur pour avoir une vision d'ensemble sur les jardins et les alentours. Sa longue chevelure flottant lentement dans les airs, Yûko marchait, d'un pas hasardeux, en équilibre sur les tuiles. Ses yeux ternis par sa peine, elle avançait, baladant son regard vers le ciel, vers le vide, tournant doucement sur elle même, prêtant l'oreille aux sons tout autour d'elle ...
Les festivités semblaient trop lassantes pour être vrais, l'orage venait au loin, façon de parler, je ressentais surtout une immense tension dans les environs. Alors que tout le monde était presque sortit, je me jeta de ma chaise sur laquelle j'étais assis depuis quelques bonnes heures et passa sur le balcon, un petit coin tranquille assez loin du reste de la foule, où je pouvais prendre le temps de réfléchir, enfin peu être comprendre pourquoi j'étais la, quel était mon but, est ce le destin qui m'avait fait venir ici pour accomplir une quelconque prophétie ? Si c'était le cas, je l'effectuerais sans aucun remord ou contre cœur. Quitte a faire de lourds sacrifices, je me dois de préserver ce que l'équilibre tache de construire dans ce pauvre monde.
Seulement le doute restait en moi, je ne savais pas de quoi il s'agissait mais cette lueur a la fois douloureuse et agréable, si je pouvais la définir, que j'ai ressentit en croisant le regard de la belle qui accompagnait le démon, je savais qu'elle dégageait des émotions qui pourtant étaients destinés a une autre personne. Aurait elle vu quelqu'un en moi ? Surement quelqu'un présent ici. Il fallait que j'en sois entièrement sûr.
Faisant tomber la pluie autour de moi, je disparu dans la pénombre, me déplaçant de par les nuages qui s'agitaient dans le début de soir. Sur les toits du château, j'aperçu cette silouette familière, je l'avais retrouvée. La tension quand a elle avait tellement augmentée qu'il était difficile de ne pas remarquer que quelque chose d'immense allait boulverser cette cérémonie. Son regard inquiet, ce ressentiment, elle semblait observer le combat qui allait faire rage entre le démon et l'homme aux cheveux arc en ciel que je vis non loin. Je sentais la même émotion dans ses yeux quand ils se dirigeaient dans sa direction. Pour être sûr qu'il s'agissait de ça. Je me posa derrière elle grâce a la pluie, sans la perturber. Et pris parole en parlant lentement d'un ton assez mélancolique.
Cette bataille est inévitable, si seulement il pouvait y avoir un juste milieu entre ces deux hommes que tout oppose. Mais justement, un sentiment, qui bien que commun, est la source de deux émotions si lointaines... L'un poussé par la haine, l'autre par la passion. Tout les deux fruit d'un amour indéfinissable...
Je m'attendais a ce qu'elle soit méfiante en se retournant vers moi, je fis signe qu'il n'y avait pas a se méfier de moi. En posant mon regard vers la où se trouvait les deux hommes.
Je comprend ce que vous ressentez, vous ne voulez en aucun cas que ce conflit ai lieu, vous tenez a ces des personnes, mais l'un n'accepte guère que vos sentiments soient différents pour lui que pour l'autre.
En marchant vers elle, je pose délicatement ma main sur sa poitrine, ou plutot au niveau de son cœur, je ressentait encore une fois cette passion amoureuse qu'elle portait pour ce Gozen. Je recula de quelques pas, craignant que le geste soit mal prit, mais il s'agissait la d'un moyen de comprendre quel est ce sentiment qui m'es inconnu. Pour réussir a atteindre ma forme réelle, il fallait que je trouve un moyen de ré-assimiler ce qu'est la compassion, l'amour. Mais aussi comprendre la Haine, le désespoir. C'est la le seul moyen pour moi de comprendre mon réel objectif, de pouvoir juger ce qui vaut la peine de subsister. Ainsi seront de retour ma forme angélique et maléfique. Après cela je me posa sur le bord du toit. Quelque soit l'issue de cet affrontement, cela promettait d'avoir un impact important.
Tout commençait pourtant si bien! Le Chaos libéré, la puissance de Khorne et de Slaanesh utilisé à plein potentiel alors que la corruption s'étendait petit à petit dans le corps du Démons... Que risquait-il alors de se passer maintenant qui allait réellement tout changer? Simple, un évènement qui n'aurait pas été prévu sous cet état et qui d'ailleurs n'était pas attendu aussi tôt... Le début d'Armageddon! La destruction et la reconstruction de cette Terre allait commencer! Il fallait établir la création du portail, il fallait permettre à la Dernière Tours de s'élever haut dans le ciel afin de commencer ce doux processus qu'attendait si ardemment l'Indivisible. Mais voilà, la forme Berserk, la possession par les Dieux Noirs.... Difficile de sortir d'une telle situation lorsque notre propre corps ne souhaite réellement y participer dût à la rage et la haine ardente brûlant notre cœur, s'agitant dans notre sang le rendant ainsi bouillant et mettait notre esprit en ébullition. Et pourtant, il fallait tout faire pour empêcher le combat maintenant que le but était sur le point de se lancer... Si il faisait trop attendre, tout ce qu'il avait fait aura été vain, inutile! Il ne pouvait attendre plus longtemps, c'était totalement impossible. Il devait... Se calmer. Il devait... Retirer toute la rage qu'il avait dans son âme! Mais comment? Toute les auras autour de lui s'était déchainé ou semblait le faire. Stip et Link en étaient les exemples pur et simple. Comment ne pas les ressentir et donc ne pas sentir avec la folie rage qu’insufflait Khorne au corps perdu de Trascer? La douce voix corruptrice murmurait sans cesse des promesses de morts, de vengeance et de destruction de ceux qui avaient ainsi donner ce chemin là au Maitre d'Arme. Et même si il savait que c'était faux, il était de plus en plus difficile de lutter lorsque la rage Berserk nous possédait. Encore pire lorsque Slaanesh même nous murmurait quasiment les mêmes promesses que le Dieux du Sang. Et cette réplique qui hurlait dans le crâne au point de donner une si violente migraine! Du sang pour le Dieu du Sang! DU SANG POUR LE DIEU DU SANG! Il fallait tout faire taire... Concentrer son esprit alors que nous étions assaillit de toute part....
Le corps était tendu quant à lui, prêt au combat, possédé par Khorne. Le regard mauve toujours posé sur son adversaire, le Dieu souhaitait combattre et tuer. Mais pourtant, la concentration porta ses fruits lorsque la douce voix de l'Impératrice se fit entendre une dernière fois dans les oreilles du Démons avant qu'il ne se ressaisisse. Elle souhaitait qu'il ne fasse rien, elle le priait pour cela. Comment... Ne pas lutter pour celle qui faisait battre le cœur du Némésis de la mort malgré ce qu'elle avait fait? Utiliser les derniers sentiments possibles, tout mettre en commun, et avec la force de l'esprit brisé le focus qu’exerçaient les Dieux du Chaos.
*MAIS ENFIN! NOUS ALLONS FAIRE UN CARNAGE, INDIVISIBLE! POURQUOI DONC SOUHAITES TU ALLER A L ENCONTRE DE TON DESTIN?*
*Mon Destin m'attend, Dieu du Warp, dans la dernière tours*
*Mais... Si nous les éliminons tous maintenant... Rien ne t'empêchera d'aller à ce maudit bâtiment afin de tout détruire et reconstruire! Pour une fois écoute donc ce sanguinaire! Il n'est que très rarement de bon conseil mais par pitié, laisse toi aller au plaisir de la mort et du carnage, Indivisible.*
*Pas pour un monde appartenant au Chaos, ce sera un monde de Paix, ou ni vous ni moi ne pourront exister car nous disparaitrons. Et aucun de vous n'ai de bon conseils, à aucun moment de toute façon, vous ne servez qu'à la corruption et la destruction de tout.*
*GARDIEN DE L UNIVERSEL! NE FAITS PAS CA! NE NOUS OBLIGE PAS A TE SOUMETTRE EN TUANT TON ÂME! IL ME FAUT DU SANG! ET J EN AURAIIIIIS!*
*Tu auras du sang oui, mais pas le leurs, pas pour l'instant.*
Dans un violent effort aussi physique que mental, le visage du Porteur de Painsaw se crispa de haine, de douleur physique et mental. La migraine entrainant un léger aveuglement empêchant de voir correctement à plus de cinq mètre sans être alors assaillit par une pluie d'étoile sur fond noir. Contractant ces muscles, Trascer plia ses genoux, avançant ces bras et ses mains avant de les positionner sur son visages. Se courbant alors pour que son visage se tienne alors entre ces ongles. Il devait faire couler le sang. Il n'y avait alors pas d'autre choix pour expédier les Seigneurs du Warp au fin fond de son esprits dans leurs prison qu'avait alors forger Trascer il y a un million d'année pour éviter de succomber aux doux murmures de la corruption ou pour ne pas se laisser déchanter une nouvelle fois. On pourrait dire au moins que la première prison avait duré un très long moment avant d'être ouverte de manière négligente par un guerrier bourré avec une immense peine de cœur. L'Indivisible enfonça donc profondément ses doigts et ses ongles dans sa chaire. Le plus violemment possible, avec toute la force imaginable pour que le sang puisse couler avec flots hors du crâne de celui qui allait reconstruire le monde. Le processus fonctionnait! Khorne et Slaanesh retournaient directement dans leurs prisons spirituel rapidement suivit par Nurgle et Tzeentch. Une bonne chose de faite. Alors que la douleur mental se dissipait ainsi que les voix qui étaient devenu insoutenable, le Démon se reprit entièrement en mains. Se relevant de tout son long, quelques flots de sangs s'échappant de son visage rendait ce dernier plus Destructeur, plus Chaotique que jamais. Observant tout ceux qui étaient déjà réunis autour de lui, le Maitre d'Arme ne pût s'empêcher de laisser un violent spasme le prendre. Le spasme du rire. Que c'était bon de se savoir de nouveau libre, mais encore plus sur le point de tout changer dans cette corruption environnante! Tout son passé allait être détruit, tout ces démons, lui même avec cette reconstruction! Un monde parfais allait avoir lieux. Quoi de plus beau que de toucher finalement au but dans si peu de temps? Jamais le groupe aussi réduit des Héros ne pourraient le vaincre... A moins que? A moins que quoi! Non, c'était impossible. Il vaincrait, il reforgerait, et il périrait une bonne fois pour toute. On n'avait plus besoin de lui de toute façon.... Il ne voulait qu'un nouveau monde parfais.... Pour tous, pour ces généraux. Ils méritaient surement leurs libertés autant que le Porteur de Painsaw.
La liberté... Il fallait rejoindre la tours. Maintenant. Le Démon laissa en plan tout ce qu'il y avait, se déplaçant comme si de rien était en dehors du cercle qui se formait, repoussant ceux qui l'arrêtaient pour arriver en face de l'une des grandes portes du Jardin. Bien, une telle structure ferait l'appel. Plantant Painsaw dans le sol, le Démon invoqua la large structure qu'il aimait tant. Non point la Tour des Tours, car d'une part elle n'était pas ici, et d'autre part dans le pire des cas où il échouerait, il ne voulait pas endommager le dernier royaume de son Némésis et pourtant vieil ami Stip. C'était bien une imposante porte du Chaos. S'élevant petit à petit à partir d'un nuage, ce dernier prit vit en même temps que trois formes se formèrent avec le moyen de voyage dimensionnelle. En même temps que la porte du Chaos apparurent donc Sorceress, la jeune sorcière vêtue de blanc et de bleu armée de son livre de magie ainsi que son épée. Executor, le Robot du Chaos immortel ainsi que l'Empereur Slivoïde fidèle créature du Démons. Se furent les trois premiers à apparaitre, et à disparaitre tout de suite après alors qu'ils traversèrent directement par le chemin invoqué par le Démon. Bientôt, le Démon suivra, permettra à la Tour de s'élever et de mettre fin à toute les douleurs qu'il voyait et ressentait. Se tournant une dernière fois vers le groupe de Héros, et les voyant sans aucun doute pour la dernière fois avant le moment où tout se jouera, il ajouta à son plus vieil ennemis et ami.
"Voilà une nouvelle aventure qui se finit et qui commence en même temps mon cher! Je suis réellement désolé de gâcher ainsi ton mariage alors qu'il arrive au moment le plus intéressant mais on dirait bien que le Destin appelle tous ceux qui veulent reforger l'Univers, ou le conserver. Je t'y attendrais, comme tout les héros si tu souhaitent venir. Je ne peu prier que ce combat soit, pour toujours notre dernier car je compte bien réussir pour laisser alors un Nouvel Univers en Paix à tous en permettant la Fin de mon existence et de celle du Chaos. Il y a de cela presque un milliard d'année nous combattions ensemble, toi mon chef et moi ton fidèle commandant! Mais cela à depuis hélas bien trop changé. Toi comme moi avons connu bien des soucis durant nos affrontements qui ont ensevelit nos si merveilleuses actions de fraternité. Mais j'ai perdu bien plus que toi, lors de tout cela. Il te reste au moins un frère, tu as avec toi une sublime Demoiselle, et tu n'as rien sacrifié hormis quelques titres. Il est temps pour moi non pas de me venger car ce temps est futile et que j'espère, un jour, une vrai paix s'établira entre nous, mais il est temps de tout reconstruire pour que jamais, ô grand jamais une personne comme moi ne subisse autant de tourment et instaure une Ère aussi sombre que j'ai pût créer. Car comme je l'ai dis, il est temps pour moi de tirer révérence, mais pas encore... Il reste un dernier Acte à jouer dont je suis le Grand Maitre qui baissera pour cet univers le rideau final! Mais qui sait? Après tout rien n'est tracé. Peut-être que j'échouerais ou peut-être que je survivrais? Mais toi, comme tout ceux présents ici! Venez assister à la dernière des tours! VENEZ CONNAITRE CE QUE J AI PUT VIVRE DANS CET VIE DE TOURMENT! COMBATTEZ AVEC ET CONTRE MOI.... Dans la tour des souvenirs.... Ou vous vivrez comme je l'ai vécu... Ma propre vie, mes propres peines... Et ma propre descentes dans le Chaos."
Et sur ces derniers mots, le portail engloutit le Démon avant de briller de mille Feux pour s'aggrandir encore plus, détruisant quelques roches du château. Tout allait bientôt commencer....
Prochaine destination > Royaume de Lorule : La Tour des Souvenirs. [Entrée]
Non ! Pas ça ! La scène à laquelle Link venait d'assister fut tout simplement effrayante. Jugé en haut du toît, alors que le portail vers Lorule s'ouvrait progressivement, l'Elfe avait pu voir Yûko et Gozen face à Trascer, accompagné d'Eloaf qui tentait de calmer le jeu. Le cœur perdu entre ces deux êtres de Yûko avait donné la sensation à Trascer d'être trahi. Et encore une fois, c'était ses états d'âme qui allait provoqué de grands dégâts en ce monde. La Prophétie s'avérait donc vrai, mais Link n'en croyait pas ses yeux du fait qu'elle avait été provoquée par ces deux personnes là. L'Elfe baissa la tête en serrant la poigne de son épée, déçu. Relevant celle ci dans leur direction, Link leur jeta un regard noir, sérieux et possible. Gozen et Yûko...Les même qui, bien plus tôt, dans la Tour de la Terreur, avaient tout fait pour stopper Link et lui prier de ne pas faire de mal à Trascer. L'Elfe leur lança, sur un ton froid et glacial.
« ...J'espère que vous êtes fier de ce que vous avez provoqué. »
La tempête se déchaina davantage. La pluie venait frapper contre les vitraux du Château d'Hyrule, gâchant entièrement la bonne ambiance que le Mariage Royal avait pu créer. Link allait devoir empêcher Trascer de réaliser ce qu'il souhaitait. Il était perdu dans la démence...Il devrait faire en sorte de le raisonner...Avant de le perdre définitivement. Par ailleurs, la Dernière Tour pouvait indiquer beaucoup de choses. Où aurait lieu l'Ultime Catastrophe ? Peut être que, quelque part dans ce monde, elle avait déjà commencé ? Mais l'Elfe ne pourrait pas être partout. Son but premier était de stopper Trascer. Avec un peu de chance, cela annulerait tout les autres processus. Finalement, il fit dos au groupe qui se tenait encore dans les jardins en contrebas, pour leur dire :
« ...Allez, il est temps d'en finir. Cette fois ci, aidez moi à stopper Trascer...Et non pas à me freiner. »
Qu'est-ce que stopper voulait dire ? L'éliminer ? Link ne le savait même pas, mais, au fond de lui, il savait qu'il n'aurait pas d'autres moyens si celui ci devenait trop dangereux. Le portail qui venait de s'ouvrir à l'intérieur du Donjon d'Hyrule crépitait d'impatience d'attirer les aventuriers au fin fond des souvenirs maudits de Trascer. Link était prêt. Plus déterminé que jamais, il se lança à l'intérieur du portail, tandis que sa gorge était toujours sèche, déçu par ceux qui jadis, l'avait empêché d'en finir avec Trascer. Il était désormais temps de réparer les bêtises des autres.
Quel ennui... Après avoir avalé une quantité astronomique des différents mets qui composaient le buffet, Merwen s'était adossé au mur, observant les personnes qui lui paraissaient bizarres. Mais ça ne donnait rien, certains partaient, d'autres restaient discuter... Quand Merwen se réveilla en sursaut après s'être quelque peu assoupi, il comprit qu'il n'avait plus rien à faire ici. Rien de ce qui se passerait ici ne valait la peine qu'il 's'ennuie autant. C'est alors que Trascer fit son petit numéro. Merwen s'arrêta et passa sa main dans son dos, agrippant la poignée de son épée, mais le démon se contenta de faire quelques tours avant de se calmer. Soulagé, Merwen soupira puis quitta l'endroit. Il se rendit à l'endroit où il avait laissé son équipement et l'enfila, quand la terre se mit soudainement à trembler. Le ciel s'emplit de sombres nuages et un halo lumineux éclaira une tour du château. Pestant contre son impatience, Merwen rebroussa chemin et se dirigea en courant vers le château, mais bien équipé cette fois. Aucun garde ne s'interposa, tant ils étaient éberlués face à ce qui était en train de se produire sous leurs yeux. Merwen utilisa son arme de création et de contrôle des éléments (il ne lui avait toujours pas trouvé de bon nom et il en avait marre d'appeler par défaut "lance-flamme" une arme qui, de toute évidence, n'en était plus un depuis bien longtemps) afin de violemment rejeter et contrôler l'air autour de lui pour se faire propulser jusqu'au palais par la voie des airs. Même si Merwen passait au-dessus de leur tête, les gardes ne lui prêtèrent pas la moindre attention, ce qui l'arrangeait. En moins d'une minute, il était de retour au château, à temps pour entendre le discours de Trascer et le voir franchir le portail. Les éléments "reforger l'Univers, ou le conserver" et "tous ceux présents ici ! Venez assister à la dernière des tours !" attirèrent particulièrement l'attention de Merwen. Il avait bien évidemment entendu parler des Tours de l'Apocalypse, et aussi, sommairement, du danger qu'elles représentaient, bien qu'il n'en ait jamais vraiment vu. Mais ça craignait. Cette histoire pouvait se finir par la destruction de l'univers, c'était sacrément la merde ! Il décida donc de sauter dans le portail, sans vraiment se soucier des conséquences.
Il semblerait que le Seigneur de la Mort, pour une fois, c'était trompé. Il avait prédit que son Némésis ne pourrait pas être raisonné dans son état. Au départ, cela avait semblé effectivement être le cas, puisque même si Yûko - dont c'était la faute, au départ - tentait de le faire se calmer, cela ne semblait même pas s'enregistrer dans l'esprit de l'Indivisible. Cependant, il avait apparemment sous-estimé l'influence que pouvait avoir cette femme sur son ancien générale, car par là suite celui-ci livra une bataille titanesque dans son propre esprit, luttant contre la rage sanguinaire de Khorne, les promesses de plaisir de Slaanesh et les manipulations subtile de Tzeentch ... possiblement.
Quoiqu'il en soit, son ancien frère sembla subitement sortir de sa transe meurtrière alors qu'il faisait couler son propre sang dans les jardins du château d'Hyrule. C'était une scène fascinante quoique dérangeante à regarder, celui-ci devant se tordre de toute ses forces - l'effort étant facilement visible même de l'extérieur - simplement pour s'écorcher le visage avec ses griffes ... et ainsi, apparemment, reprendre le contrôle de son corps et de ses pensés. Car en effet, fidèle a lui-même, Trascer se lança dans une longue tirade dès qu'il eut récupéré l'usage de sa propre enveloppe corporelle.
Alors que le Démon écoutait le discours de son compère, qui s'excusais d'avoir ruiné son mariage par cette épisode de rage, un énorme portail du Chaos s'ouvrait au milieu de son jardin royale. Aussitôt, le Grand Destructeur enchaîna en disant qu'il espérait que ce combat serait leur dernier, car il espérait sincèrement réussir à refaçonner l'univers. Quelques part au fond de lui, Stip espérait lui aussi que cela serait leur dernier affrontement ... mais il n'avait aucune certitude, contrairement à son ancien compagnon, que cela serait le cas. Ce qui l'attrista, c'était que celui-ci avait raison : cette lutte éternelle avait fini par tout coûté à son Généralissime : sa famille, son amour, sa position ... sa santé mentale. Lui-même avait sacrifié des choses dans cette lutte, mais proportionnellement moins que l'être changé qui se tenait devant lui, dans toute sa folie. Alors que le Grand Fou traversait le portail vers la dernière tour, Stip murmura pour lui-même :
- Vivre tes souvenirs, mon vieil ami? Pourrons-nous comprendre toute ta souffrance, malgré tout?Mais, décidant que ce n'était pas le moment de tourner à l'émotion, surtout que deux personnes l'avait déjà suivit à travers le passage chaotique, le Seigneur de la Mort prit la main de sa chère femme, et lui fît un sourire charmeur.
- Acceptez-vous, très chère, de me suivre vers ce divertissement si gentiment offert par notre invité?
Mais, connaissant un minimum la jeune femme qu'il venait de marier, le Démon s'attendait déjà a la réponse que lui donnerait Acrya, et par le fait même, les entraînas tout les deux à travers le portail chaotique en direction de la huitième tour. Après tout, raisonna le vieillard, quelle mariage serait complet sans un peu de bagarre?
Allongé sur mon lit dans les vestiaires, je me demandais si quelque chose allait enfin se produire. Comme... Un évenement qui pourrait un peu changer le quotidien des hyliens, c'est à dire, bécher la terre, manger de la soupe et tout le tralala. Enfin, si le mariage et tout ça qui a en effet une sacrée importance, mais bon... Je voulais un peu d'action! Bon, peut-être pas une prophétie de fin du monde, un truc qui pimenterai la soirée! Je me levais, car puisque que j'ai encore pas mal de temps devant moi, pourquoi ne pas profiter un peu de la fête? Sortir un peu de mon mécanisme de soldat me ferai du bien, après tout. J'enfilais quand même ma ceinture d'arme, avec ma bonne vielle épée de Novice et ma hachette d'entrainement. Je regardais mes lames avec nostalgie, car j'ai toujours aimé leurs courbures et leur couleur. Je les plaquais dans un long sac (d'environ un mètre et demi et assez épais pour une hache) en me disant:
Vais pas me reposer sur mes lauriers, bordel!
Je marchais ensuite vers le palais, mon insigne de caporal sur le torse, pour preuve comme quoi je peux y entrer librement pendant mes trois quarts de repos, ainsi que mon sac sur les épaules. Soudain, un tremblement de terre, assez faible soit-il, me surpris et me fis tomber sur le ventre. Avec un peu de chance, je réussis à me réceptionner sans mal, mais c'est avec surprise que je vis ensuite une étrange lumière couvrant une haute tour...
-Euh... qu'est ce qui se passe là-bas?
Je me mis en route vers le palais, mais, curieux de comprendre ce qui s'y passe, ce n'est donc surtout pour allez observer la tour de l'intérieur. Une fois entré, je me rendis compte qu'aucun garde n'était présent à l'entrer pour me fouiller. Tant mieux, j'en avait un peu marre de toutes ces formalités. Je gravis les escaliers en colimaçon pour enfin arriver devant une porte entrouverte, ce qui me permis d'y voir deux personnes dont je fus forcé de reconnaître, Le Roi Stip et sa femme Acrya ravenwood...:
-" Vivre tes souvenirs, mon vieil ami? Pourrons-nous comprendre toute ta souffrance, malgré tout?"
"Qu'est-ce que cela veut-il dire?" Me répétais-je avant d'entendre cette même voix:
-" Acceptez-vous, très chère, de me suivre vers ce divertissement si gentiment offert par notre invité?"
Je les regardais ensuite marcher, et fus ensuite aveuglé par une étrange lumière, bien différente de celle émise sûr la tour... Je me rendis compte que ce fut un silence, je comprenais alors qu'on ne m'avait pas surpris, et une fois la vue recouvrée, je poussais cette porte et me rendais compte que personne n'y était présent. Je regardais autour de moi, je ne vis à la fin qu'une sorte de portail magique.
-Ah d'accords... c'est embarrassant...
Malgré ce que le risque d'emprunter ce portail représentait pour moi, car je me méfie de tout ce qui est magique, je ne puis céder à la tentation de passer au travers. Je sortis mes armes du sac, constatant que le tranchant de la hache avait tranché ce dernier. Mon épée à la main droite, ma hache dans le fourreau gauche, je ne m'approchais pas tout de suite du portail, mais du balcon. Le ciel était beau, et j'observais les invités en bas. J'ai beau être assez mature, je me disais:
"(Ils ont quand même l'air minuscule en bas!)"
Cette fois, je m'approchais de ce drôle de passage, et plusieurs questions me trottèrent la tête: Pourquoi je fais ça? Que font les deux têtes du royaume? Où cela mène t'il? Je posais enfin mon pied gauche devant ce foutu passage, et marchait dans sa direction, jusqu'à me sentir transporter dans les airs...