Un marchand de tomate était arrivé au vilage cocorico. Et le village tout entitier semblait etre sur son dos depuis qu'il avait découvert une étrange poupée. Une poupée noire, sombre, au yeux rouge comme le sang écarlate coulant au fond de sa gorge. Un regard qui semblait lui porter que de la haine de jour en jour qu'il laissait cette poupée étrange dans une boite fermer et sombre. Personne dans le village venait voir sa marchandise depuis qu'il avait ramasser cette poupée, penssant la vendre à très bon prix. Ce fut une erreur. Il entendit comme des voix, murmure et chuchotement, regardant dans la boite en carton d'ou provenait ces voix, uen cliente arriva la première. Pris panique il tenta de se remettre avec tant bien que mal à son travaile, hurlant à toute pompe qui voulait des tomates. Ses tomates étaient noires probablements pourris, et une goute de peur se lisait sur son visage.
Aëssa marchait. Depuis combien de temps, déjà ? Peut-être des jours, des semaines, des années lui semblait-il. Elle marchait depuis la fin de son adolescence, se posant quelque part, pour de nouveau fuir et reprendre sa course effrénée. Depuis toujours, elle n’avait jamais supporté d’être confinée dans la même société. Alors elle marchait, chantant doucement un air sans paroles joué par un musicien de rue, infortuné, mais talentueux, un homme qu’elle avait eu envie d’aider, mais qui au bout du compte aurai préféré une compagnie rapprochée plutôt que le portefeuille de la jeune fille. Aëssa l’avait alors laissé, sans honte ni gêne, ou même colère ; peut-être que d’un certain point de vue, les préférences du mélomane étaient légitimes. Ce fut au bout d’un certain laps de temps que la demoiselle aux cheveux sombres remarqua que la campagne avait fait place aux ruelles pavées d’un village. Un mince sourire étira ses lèvres, alors qu’elle voyait, au loin, sur une petite place, un groupe d’enfant jouer allègrement. Non loin d’eux, un groupe de femmes, des mères, sûrement, discutant en jetant de temps à autres un regard protecteur à leur progéniture. Elle s’en approcha, ses cheveux de la couleur du plumage d’un corbeau masquant la partie tatouée du visage, les autres mèches, plus longues, retenues entre elles par un simple ruban rouge. Lorsque le groupe l’aperçu, les commérages cessèrent, et la jeune fille sourit, demandant où elle pouvait bien trouver quelque chose à manger. Une vieille femme pointa du doigt un coin de la place, et elle remercia, s’y dirigeant. Les paroles reprirent et Aëssa les entendit parler, d’un ton plein de crainte, d’une poupée et d’un certain… Roger, qu’elles traitaient par nombres de noms d’oiseaux qui étaient tous synonyme d’imbécile. La vagabonde rit doucement, en songeant aux superstitions étranges qu’avaient parfois et transmettait les anciens, prêts à brandir une croix devant eux en hurlant Vade retro satanas, dans l’espoir que cela effraie un quelconque démon. Pour elle, imaginer une tierce personne en peignoir devant sa porte, tenant un pareil signe sacré en hurlant ces mots en latin dont il ne connaissait peut-être même pas la signification, était juste hilarante. Elle posa vivement une main sur ses lèvres, soudain honteuse d’avoir ri des craintes et mœurs de gens qu’elle ne connaissait pas. Murmurant quelques excuses aux habitations devant elle, la demoiselle s’arrêta, laissant le soleil éclairer son corps de sa lumière douce. Elle offrit son visage aux rayons, un heureux sourire aux lèvres, puis rit, un rire d’enfant. Tendant les bras, elle tourna quelques instants sur elle-même, alors que la jeune et joyeuse troupe la regardait, intriguée, que les mères se demandaient qui était cette étrangère, si étrange et singulière. S’avançant sans se presser vers l’endroit indiqué, elle regarda le visage horrifié du marchand, qui semblait se tourner vers une caisse posée au pied de son étal. Lorsqu’il l’aperçu enfin, il se mit à hurler : « Des tomates ! Des tomates pour tout le monde ! »
Aëssa posa vivement les mains sur ses oreilles, agacée dès le début, mais alla tout de même se poser devant le marchand, regardant les tomates en question, totalement noires. Certaines semblaient avoir une drôle de consistance et ne sentaient pas très bon… Elle haussa un sourcil en levant son regard azur vers l’homme. Il semblait fier de sa piètre marchandise. La jeune fille songea quelques instants à se retirer, puis se ravisa, songeant que le pauvre homme n’avait rien dû vendre ces derniers jours. « Bonjour… je… je vais vous en prendre six, s’il vous plait. »
Elle arrêta immédiatement la main du marchand, qui commençait à se diriger vers la partie de son étal qui semblait plus que pourrie. Elle lui sourit gentiment. « Attendez ! Je pense que je vais les choisir. »
Doucement, elle laissa ses doigts vagabonder sur les fruits sombres, les palpant, les caressant de toute leur forme pour tenter d’en trouver au moins quelques-uns qui ne risquent pas de la rendre malade. Au final, elle en sortit six, et les tendit au jeune homme, son éternel sourire toujours fixé aux lèvres. De son sac en toile, posé sur l’épaule, elle sorti un rectangle de cuir noir, qu’elle ouvrit. « Combien vous dois-je ? »
Pendant qu’il lui annonçait un prix qu’elle trouva bien cher comparé au prix normal des tomates, elle sorti la somme et la lui tendit. Puis elle regarda le carton et se pencha, regardant la forme confinée à l’intérieur. C’était une belle poupée, noire, aux habits tape-à-l’œil. Elle eut un sourire nostalgique en repensant aux poupées de sa sœur, dans son enfance. Se redressant, le regard toujours posé sur le jouet qui semblait presque vivant, la demoiselle mit son achat dans son sac. « Vous avez-là une bien belle poupée. »
Intérieurement, elle songea que le regard du jouet semblait la fixer, comme humain.
Roger était un brave homme, certes un peu con, mais honnête. Mais son esprit tout confut et paniquer par la voix issu du carton. Alors, quand il eu sa première cliente, le marchant de tomate, prit de frustration et de panique faisait n'importe quoi. Se trompant sur certains prix, cassant les oreilles de la jeune fille, bafouillant comme pas possible. Une véritable horreur pour les oreilles. Ce fut en uen fraction de secondes que le dénommer Roger, vit rapidement le regard furtif de la jeune fille aller en direction du carton entre-ouvert. Sentant bien que depuis qu'l avait ramasser cette poupée, ses affaires partait en queue de poissant le marchant de tomate pris le carton dans ses maisn et en ressortit ce qui se trouvait à l'intérieur de celle-ci. Une poupée... toute noire.. Seule ses yeux, ses chaussures et sa cravate était d'une couleur rouge, comme le sang.
Bien sure qu'il voulait s'en débarasser après avoir crus entendre cette dernière parler. Le village tout entier ne voulait pas voir sa marchandise depuis qu'il l'avait ramasser. Et vue le commentaire que lui avait fait la belle demoiselle, il espérait bien trouver là, un moyen pour se débarasser de cette poupée que le village concidérait déjà comme "maudite".
-Ho mais cela n'es point ma poupée jeune demoiselle ! Je l'ai trouver à vrais dire et personne est aller la chercher, cette magnifique poupée en porcelaine. Mais etant donner que vous êtes ma toute 1ere cliente permeter moi de vous en faire cadeau ! Gratuitement en plus !
Le marchand, tendit le jouet vers la jeune femme. Les yeux rouge écarlate de la belle vêtue de noir plongeait dans ceux de la jeune fille au pls rayer noir. Ils semblaient la regarder, la fixer, comme si il était réele. Et le marchand, cryant que cette impression qui était peut-être pas si fausse que ça tenta de tout faire pour que se détaille paraisse moins choquand qu'il en à l'air.
-Admirer moi cette finition ! Tout ces détailles ! Si je ne le savais pas, je l'aurais prise pour une petite fille, cette belle poupée de porcelaine. Accepetez ce cadeau, je vous en prie, jeune inconnue. Et puis d'ailleurs un cadeau ne se refuse pas, n'est-ce pas ?
Les mains du vendeur tremblait un peu. Peut-être car il avait froid avec son stand en plein air et ses nuits passer dehors ou bien... la peur le rongeait. Mais de quoi pouvait-il avoir bien peur ? Ca c'est un secret. Mais son offre était fortement amicale, une poupée si détailler gratuitement. Dans bien des boutisques se trouvant à la citadelle une pareil chose se vendrait bien plus chere. Mais un pareil offre n'était-elle pas trop suspecte ? La poupée quand à elle ne bougeais pas et se laissait porter dans les maisn du vendeur sans bouger. Mais pourtant son regard semblait tout le temps changer. Par certain instant on aurait qu'elle regarda droit devant elle jeuen fille, et par d'autres, qu'elle détournait légèrement des yeux pour lancer un sombre regard au vendeur de tomate.
Depuis qu’elle avait posé les yeux sur la poupée, Aëssa ne pouvait pas cesser d’y penser, le jouet de porcelaine l’obsédait. Surtout son regard, si rouge, si intense, si… vivant. Lorsqu’elle reporta son regard sur le marchand, elle remarqua que ses yeux avaient une étrange expression… et cet air avec lequel il la regardait ! Comme s’il voyait le Messie. Elle sourit machinalement, passant un doigt sur la trace rouge de son visage, un geste qui était devenu naturel, comme un tic, maintenant. Elle le regarda se pencher pour ramasser la caisse, et en sortir la poupée. Celle-ci était effectivement de couleur sombre, avec cependant les yeux, une cravate et des chaussures écarlates, ainsi qu’une chemise blanche. La demoiselle pencha légèrement la tête sur le côté, intriguée. Que voulait-il faire ? La lui vendre ? Une telle poupée devait être chère, surtout avec la minutie qu’avait dû avoir son fabricant. Elle semblait parfaite, oui, parfaite. Plongée dans ses pensées, Aëssa eu un sursaut de surprise lorsque Roger lui adressa la parole. Elle haussa un sourcil, étonnée, gênée même. Un tel cadeau ne pouvait pas être accepté… surtout si son propriétaire était inconnu, peut-être la cherchait-il ? Il y avait sûrement quelqu’un qui tenait à cette belle poupée, une petite fille, ou bien une jeune femme, son confectionneur, n’importe qui, mais quelqu’un, non ? Elle ne pouvait pas accepter… « Je… je suis désolée, mais je ne peux pas… »
Brusquement, il tendit la poupée vers elle, comme s’il rejetait quelque chose de dangereux, de satanique. Les yeux bleus de la jeune fille se plongèrent dans le regard sanglant du sombre jouet, qui semblait, plus que jamais, la scruter, la regarder. Elle écouta distraitement le marchand, qui lui vantait toutes les qualités de l’enfant de porcelaine, tandis que l’objet de ses compliments semblait détourner le regard pour le regarder… tout cela semblait de plus en plus étrange à Aëssa, qui remarqua que les mains du vendeur tremblaient. Il avait peur ? De cette poupée, ou de ce que les gens disaient ? Peur de ces rumeurs ? Elle ouvrit les lèvres, manquant de lui faire remarquer que l’on ne pouvait offrir ce qui ne nous appartenait pas puis… se ravisa. Que pourrait-il faire de cette poupée, après ? Peut-être qu’elle serait détruite par des peureux, des enfants, par le marchand lui-même. Sous l’effet de la crainte, les hommes étaient capables des pires choses, songeait-elle. L’offre généreuse du vendeur était bien sûre suspecte, la demoiselle aux cheveux sombres n’était pas débile. En revanche, elle ne pensait pas que cette poupée infortunée puisse lui causer un quelconque malheur, c’était tout bonnement impossible, non ? Aëssa soupira, regardant le marchand droit dans les yeux, et saisit doucement la poupée de ses mains, la portant ensuite contre elle avec mille précautions, comme l’on porterait un enfant. « Je vous remercie pour votre offre si généreuse. Portez-vous bien, monsieur, au revoir. »
Aëssa ne déposa pas l’objet de porcelaine dans son sac, le gardant dans ses bras. Elle doit être bien lasse d’être enfermée, pensait-elle. Un sourire naquît sur ses lèvres, sa réflexion disait que la poupée était vivante, non ? C’était impossible, songeait-elle, et pourtant elle la traitait comme elle traitait un être vivant, avec douceur et compassion. Aëssa bougea les bras de sorte à ce que la poupée adopte une position plus confortable, et elle tourna les talons sous le regard horrifié des mères qui la fixait comme une envoyée du diable. Elle leur passa à côté, regardant le cadeau du marchant en lui souriant, puis elle s’engagea dans une ruelle du village, déserte, jusqu’à atteindre une place plus petite et baignée de soleil. Il n’y avait pas âme qui vive, et la jeune fille s’assit sur un banc, la poupée sur ses genoux. Regardant le ciel, si bleu, l’étrangère fredonnait un air sans paroles en caressant doucement, pour ne pas les emmêler les cheveux de la belle de porcelaine. Dans son regard et dans sa voix, il y avait la compassion et l’amour qu’elle portait au monde. Son sourire était serein et ses gestes lents et répétitif. La vagabonde n’éprouvait aucune crainte vis-à-vis de la poupée soi-disant "maudite". Etait-ce sa faute si elle était tombée dans un village de superstitieux ? Aëssa la regarda tendrement, sans lui adresser la parole. Pour la jeune fille, les mots étaient bien superflus. Son silence, elle le compensait avec ses yeux. Ses prunelles saphir n’étaient que compassion, amour et désir d’aider.
Dans les yeux de cette poupée, se reflete une étincelle étrange. Une étincelle de vie ? Qui sait ? Dans cette poupée, sil il batait un coeur, alors ce coeur serait surement blesser, blesser d'être abandonner. Mais pourtant, une poupée n'a pas de coeur, pas de sentiment. Mais aussi sombre soit-elle, la fille de porcelaine au cheveux ébène avait un coeur, des sentiments, un rêve et également une haine profonde envers celle qui la créa. Tant de haine représenter par la simple couleur rouge de ses yeux. Elle ne bougeais, restait là, confortablement installer dans les bras de la jeune fille qui l'avait prises à ses côtés. Les yeux bleus qu'elle lui portait était pleins de questions, elle le sentait. Elle le sentait au plus profond de son coeur de cristal emplie d'émotions froide... La poupée se laissa bercer, carresser, c'était pourtant une joie immense qui la parcourait, car c'était la premiere fois qu'on la traita ainsi. La toute preière que elle se sentit si bien au point de croire nager dans le bonheur. C'est alors que à la grande suprise de celle qui la tenait dans ses bras. Une larme... un larme de triste ou bien de jouer, dégoulina sur la joue de la poupée. C'était pas une goute de pluie, le soleil brillant haut dans le ciel, c'était uen larme.. comme si la poupée était... humaine. Et alors que les lèvres remuèrent discrettement un faible"Merci" se fit comme entendre...
Une larme se mit à couler sur les belles joues pâles de cette sombre poupée. Elle roula, doucement, témoin silencieux de la mélancolie régnant dans le jouet de porcelaine. Alors, gentiment, les yeux brillant d’une lueur compatissante, Aëssa la recueilli sur son doigt. Elle ne semblait pas surprise qu’un objet à première vue inanimé soit, après tout… humain ? Oui, humain était certainement le bon mot. La jeune fille passa un doigt sur une joue de celle qu’elle tenait entre ses bras, un sourire triste aux lèvres, un désir, comme une rage de l’aider, de comprendre, oui, comprendre cette détresse déchirante, qui la touchait droit au cœur… elle semblait si solitaire, cette poupée, tout à coup, avec sa larme et le faible « Merci » qu’elle murmura alors, mais merci qui, merci quoi, merci pour qui, pour quoi ? Qu’y avait-il de bon à bercer un jouet, à vouloir aider une âme nostalgique ? C’était naturel, normal, pour Aëssa. Mais peut-être que dans ce monde rude et incohérent les gestes d’affections envers un inconnu étaient rares. Et envers une poupée ? Avant même de savoir que celle-ci avait une conscience, des sentiments ? Le regard de la demoiselle aux cheveux sombres se voilât un instant de mélancolie, peut-être la même que celle qui agitait sa compagne de porcelaine. Quelques secondes après, ses yeux azur redevinrent lumineux, sans soucis, ni nuage venant les assombrir. Alors elle continua de caresser les cheveux de la poupée, sans rien dire, sans s’interroger sur l’étrangeté que représentait le fait qu’elle aussi ait reçu le don de la vie… Pendant un instant, Aëssa réalisa qu’elle reproduisait peut-être ce que sa sœur –paix à son âme- avait fait pour elle ; prendre dans ses bras une enfant seule et triste pour tenter de lui montrer la beauté de l’existence, la réconforter, lui donner son amour, tout simplement… et elle, avait-elle, une seule fois, remercié ?... « Il ne faut pas dire merci… »
Sa voix était sortie comme cela, rauque, douce, peut-être un peu triste. Une nostalgie empoignait son cœur, semblait le déchirer, la rendait triste, oui, triste… mais en avait-elle seulement conscience ? Avait-elle conscience que ce mal de ventre n’était pas le fruit d’une maladie quelconque ? Il y avait tellement de chances pour que, après avoir mentit si souvent aux autres sur son état d’esprit, qu’elle se mente continuellement à elle-même… « Ou peut-être que si. Peut-être qu’il faut, juste une fois, pour que l’autre sache. Peut-être que certaines choses doivent être formulées avec des mots, après tout… »
Elle était si bavarde, tout d’un coup… que lui arrivait-il ? La tristesse de cette poupée l’atteignait-elle donc à ce point ? Sûrement… « Je m’appelle Aëssa. »
Nouveau mensonge. Nouveaux mots sans aucune valeur. Mais peut-être qu’un nom pouvait avoir une quelconque importance aux yeux de cette triste poupée. La demoiselle n’en savait rien… et puis si son interlocutrice n’y accordait aucune importance, ce ne seraient que quelques mots se perdant dans le vent, une parenthèse bruyante, inutile… Comme une existence ?
Lentement et doucement la poupée s'animer. Bougeait doucement ses doigts, ses lèvres et déplacent son regard. La poupée de porcelaine vêtue de noire comprenait pas vraiment pourquoi il ne fallait pas dire merci. Et sa faible interpretation était plutot fausse car l'objet animer crus comprendre dans cette phrase, q'uil ne faut pas le dire car tout simplement en temps que chose innanimer elle est pas sencer parler. Mais, cela était pas tout les jours de croiser une jeune fille qui est pas étonner d'une poupée qui parle. Enfin, le jouet de porcelaine avait l'impression d'etre considerer comme quelque chose de vivant. Alors elle s'anima un peu plus, montrant un peu plus encore de ses capacités et parlant, en articulant bien avec ses lèvres qui bougeait à la perfection comme un humain.
-Merci, j'ai de rare d'occasion de le dire dans ce monde, ce tapis de poussière, si je souhaite le dire je le dis, surtout si une personne tel que toi est en face de moi.
Souriant doucement la poupée regarda les beau yeux de la jeune fille en continuant de parler tel un murmure dans le vent.
-Aëssa est un beau nom. Moi je peux pas me pressanter j'ai plein de noms mais pas de vrais nom. En faite je ne sais pas si ma créatrice m'ne à donner un... mais mes propriétaire de quelque instant m'appel comme bon leu semble. C'est agréable de parler à quelu'un, tu fais exeption dans cet amat de poussière qu'est ce village. Mais d'ailleurs... pourquoi est tu dans ce village?
La poupée une fois lancer sur ses paroles semblait pas vouloir s'arrêter de parler, effectivement etre un jouer innanimer devait la lasser quand on y songeait. Parlant en jetant des regards pas si par là pour vérifier que tout cela sois un secret, que personne ne la voix s'animer et parler à par la jeune fille, elle souria tout en parlant.
-Quoique, quand on voit tout ses cadavres pourrissant dehors et ce lac affreux à la teinte noire, surement est-il mieux d'aller là. La mort... elle rôde partout... mais elle ne peut pas m'atteindre, je suis chanceuse dans mon triste sort sur ce point là. Mais effectivement.. certaines choses doivent etre expreimer par des mots... ou pas.... personnelement je sais pas quel choses doivent etre exprimer par des mots ou pas. L'avis d'un jouet inanimer doit surement être diférente...
La poupée se saisa un moment et regarda la jeuen file, le regard intérogeur, semblant chercher une réponse pertinante à ce qu'elle allait dire comparer à son petit bavadarge sur la pluie et le beau temps...
-Mais... crois-tu qu'un objet inanaimer ai des sentiments, uen penser, une parole, libre et maitre de sois même est un défaut, Aëssa ?
Aëssa regardait la poupée gothique lui parler, d’une voix nette et claire. Elle la laissa continuer, entre les légères pauses que la belle de porcelaine marquait, la laissa débiter un flot de paroles, comme si elle était avide parler après tant de silence. Enfin, elle posa une question, sur le même ton de bavardage amical mais qui semblait avoir une importance, être quelque chose de décisif dans son entretient avec la jeune fille. Les longs cheveux noirs d’Aëssa cachèrent un instant son visage alors qu’elle baissait la tête, réfléchissant un instant. Puis un sourire naquît sur ses lèvres alors qu’elle regardait la poupée, riant légèrement. Un rire innocent et pur. « Un défaut ?... Bien sûr que non ! »
Le regard de la demoiselle était lumineux. Elle regardait son interlocutrice comme si elle était un miracle, quelque chose de rare, de magnifique. Ce qui était en un sens le cas, n’est-ce-pas ? « Au contraire, je pense que cette vie, cette existence, est un cadeau ; le plus beau des cadeaux ! Sûrement la plus belle des choses ! »
Elle tourna son visage vers le ciel, le pointant de ses doigts longs et fins. « Regarde ce ciel ; les objets inanimés ne le voient pas, et c’est pour ça que leurs yeux, aussi beaux soient-ils, n’ont pas l’éclat émerveillé de ceux de certaines personne, celles qui ont déjà levé le visage pour le voir, le changeant ainsi pour toujours ; écoute le silence, écoute le chant des oiseaux, ou même le bruissement des feuilles d’un arbre. Caresse une fleur, une plume, le sable. Je pense que toutes ces sensations, que seuls les êtres vivants peuvent avoir, sont une sorte de cadeau, alors, non, je suis persuadée que ce n’est pas un défaut de pouvoir voir ce monde, si lumineux. »
La demoiselle ferma un instant les yeux, puis les rouvrit, reportant son regard émerveillé sur cette poupée solitaire et à l’aura si triste. « Le fait qu’une poupée, telle que toi, puisse penser, apprécier, vivre et ressentir n’est pas une tare ; je trouve que c’est quelque chose qui te détache des autres. C’est quelque chose de courant, et de pourtant miraculeux et rare. Cette vie, c’est un joyau qu’il faut chérir. »
Cette jeune fille de porcelaine la faisait parler bien davantage que dont elle avait l’habitude ; Aëssa acheva sa tirade par une réponse, prononcée d’une voix plus basse, son sourire se fanant quelques peu. Le regard soucieux et gêné. « J’ai été impolie… je n’ai pas répondu à ta première question, pourquoi je me trouve ici. C’est simple, en fait, le hasard est un bien heureux hasard, aujourd’hui ! J’ai quitté la ville et j’ai marché ; sans vraiment m’en rendre compte, je suis arrivée ici. Je ne sais ni pourquoi ni comment. Mais le pourquoi n’a pas d’importance, quant au comment, il n’en a que lorsque l’on souhaite retourner de là où on vient. »
Aëssa tourna la tête sur le côté pour vérifier que personne ne les épies ; reproduisant ainsi ce que la poupée faisait lorsqu’elle parlait. Il serait fâcheux que sa nouvelle amie se fasse encore pointer du doigt par une foule de superstitieux. Qu’elle-même se fasse accuser de sorcellerie, elle ne s’en souciait guère. Dans ses prunelles il y avait de l’amour et de l’émerveillement, une certaine naïveté peut-être, comme si le passage morbide et triste dans le discours de la poupée lui avait échappé. Tout au fond, cependant, là où personne n’avait jamais songé et ne pouvait regarder, un léger voile, percevant par moments une toute autre réalité. Mais toujours chassé par cet esprit avide de comprendre, d’apprécier, de s’émerveiller. Et d’aimer.
La sombre poupée regarda un moment le ciel à son tour, bleu, sans nuage annonçant orage, le soleil brillant de milles feux dans le ciel. C'est vrai que le ciel était magnifique et que les petites fleurs qui poussaient dans les pots de fleurs devant les maisons aussi. La poupée n'avait jamais remarquer cette beauter avant que Aëssa lui en parle, mais une chose chagrinait la poupée toute en noire.
-Toute ces couleurs... et moi tant de sombreur, de noir... D'après toi la vie est merveilleuse... si seulement j'arrivait à penser pareil peut-être que cela reglerais certain de mes problèmes...
La poupée se taisa alors, faisant un long moment de silence où on pouvait entendre les oiseaux chantés. Elle réfléchissait su ce que venait de lui dire la jeune fille. Etrangement, malgré le fait qu'elle n'aimait pas beaucoup les humains, la poupée vêtue de noire semblait comme apprécier la compagnie de la jeune fille qui était aussi solitaire qu'elle. Installer bien confortablement dans ses bras, elle se colla un peu plus contre elle, la regarda dans les yeux avec un faible mine... triste.... toute ces paroles étaient pleines despoires mais une tel une lance, plein de désespoir se saisit de son coeur en y repenssant.
-La vie.... c'est un cadeau....... Un cadeau... c'est un geste d'amour... d'affection...... Pourtant je suis seule... elle m'a abandonnée, elle m'a oublié... délaisser.... alors.... pourquoi elle ma fait mien de ce cadeau si elle m'aime pas. La vie est tellement sombre malgré la beauter du paysage... trop sombre... à cause d'elle..................
Le regard de la poupée semblait un peu se perdre dans le vide, le visage se désanimait lentement ou semblait plutot comme impassible, imperturbable, comme si elle plongeait au plus profond de ses pensées. Et doucement elle marmonnat une faible suite à ces paroles.
Les paroles de la jeune fille sombre semblèrent toucher Aëssa, lorsqu’elle se mit à parler de la noirceur qui régnait en elle. Ce voile, noir, triste, qui assombrissait les regards et endeuillait les cœurs, comme elle le comprenait, le ressentait, le haïssait, Aëssa ! Elle regarda la poupée vêtue de noir qui se posait tant de questions, des questions qui la rendaient peut être triste, soucieuse, ou inquiète de ne pas voir que cette vie était si belle ? Des interrogations, sans autre réponse parfois que des larmes… Un silence, coupé par le son, si beau, si pur, si joyeux des oiseaux. Mélodie qu’offrait la vie, et ce vent, si frais, douce caresse sur notre joue. La poupée se recroquevilla contre celle qui était parfois affublée du surnom de corbeau, et Aëssa l’écouta murmurer, d’une voix où on comprenait sa rancœur, ses doutes quant à l’amour de sa créatrice. Lorsque la voix de la poupée s’éteignit, Aëssa la serra contre elle, baissant son dos pour envelopper sa nouvelle amie dans une étreinte chaude, chaleureuse, rassurante. Et pendant qu’elle faisait cela, sa main caressait doucement les cheveux longs de la sombre solitaire, avec tendresse. « Un jour… je me vengerais… »
Les yeux azur de la demoiselle se voilèrent, prenant un éclat plus sérieux, plus dur. En un instant, son visage sembla changer, devenant sombre, adulte… mais cela, la poupée ne pouvait pas le voir. Peut-être juste le deviner, et encore, cette expression sévère n’avait pas sa place sur le doux visage d’Aëssa. On ne pouvait pas vraiment imaginer cette éternelle enfant dure et mature. Sa voix sortit, monotone, avec une pointe de tristesse, cependant. « Et après ? »
Elle releva le buste en souriant tristement, ses prunelles ayant perdu leur dureté, ne restait que la compassion. Pauvre âme… seule, et triste, emplie de rancœur, n’ayant qu’un désir, la vengeance, vengeance, mais pourquoi ? Et surtout, qu’est-ce que cette vengeance pourrait lui apporter ? « Et ensuite, qu’est-ce qui se passera, à ton avis ? Tout sera lumineux ? Ton cœur rempli d’allégresse ? Non… il y aura juste plus de rouge à ton paysage, du rouge et une noirceur croissante… qui finira par te dévorer si tu n’y fait pas attention. »
Aëssa voulait continuer, lui dire que elle aussi, elle avait grandi seule, sans ses géniteurs à ses côtés pour lui témoigner leur amour, à cause de sa différence… elle aussi avait connu la rancœur, la tristesse, l’incompréhension de l’abandon. Mais est-ce que cela avait de l’importance… cette poupée n’avait sûrement pas eu de sœur prête à lui tendre la main, lui montrer la vie, la beauté d’un instant, d’un éclat d’existence. La jeune fille montra d’un geste de la main le paysage les entourant. « Tu dis que tu as vu à quel point la vie est colorée, belle ; ce que tu as vu, ce que tu ressens peut-être à son égard, c’est ça, c’est un éclat, même infime, un éclat de lumière que tu peux garder en toi… »
Elle souria tendrement en passant un doigt sur une des joues pâles de sa sombre amie. « Tu sais, parfois il arrive que ceux qui nous ont donné la vie nous dédaignent d’une manière froide, alors que nous ne sommes qu’enfant… cela laisse alors des traces. Mais ces traces… » Elle pointa du doigt le cœur de la poupée « …tu peux les combler, tenter de les effacer, en partie, du moins. Bien sûr, il y aura toujours un manque, quelque chose d’incomplet, là… seulement, au fil du temps, des efforts, ça fait moins mal, et puis, un jour, c’est juste un voile sur le cœur, et plus une plaie béante ouverte. Continuer de ressasser encore et toujours son passé douloureux, vouloir se venger, alors que ça ne le réparera pas… c’est ouvrir cette plaie encore plus, se déchirer de l’intérieur, volontairement. »
Traçant un trait en biais dans le vide, mimant une lame devant le cœur de son interlocutrice, Aëssa acheva ses paroles, son regard plongé dans les prunelles sanglantes de cette pauvre poupée, qui semblait tellement perdue.
-Une plaie... dans mon coeur... un gouffre.... c'est douloureux, surement que je devrais arrêter... peut-être, oui....
La poupée baissa doucement les yeux en posa sa main sur sa poitrine après les quelques geste de la jeuen fille. Jamais, elle n'avait vue d'humain ou humaine tellement... impassible, comme insenssible à toute douleur par les paroles, qui ne faisait aucun jugement et différence.
-Aëssa... ça... ça fait du bien de te parler... mon coeur me fait un peu moins mal...... depuis que je suis dans tes bras... c'est un peu comme si tu comprenait... comme si tu avais vécue pareil... et pourtant, ton sourire est des plus beau alors que le mien est juste faux et sans aucun sentiment...
Doucement la poupée noir, et ténèbreuse, commença à pleurer encore des larmes en collant son visage contre Aëssa
-Pourquoi elle m'a abandonné, si seulement j'avais été parfaite à ses yeux... si seulement j'avais pas été jalouse de sa belle couleur, si seulement j'étais ce qu'elle voulait créer.... Mais... je suis imparfaite, fausse, totalement distordue et seule.... Je sais pas quoi faire de cette vie, comment la chérire si j'ai aucun but.... Et si seulement elle pouvait m'aimer comme je suis !!
Il y a une plaie en chacun de nous. Même si la balafre ne se voit pas, il y a toujours quelque chose, quelque chose de sombre. Honteux, issu d’un pêché ou bien tout simplement tragique et malheureux, nous avons tous une part d’ombre, qui ne disparait pas malgré les sourires, les promesses, et revient avec les soupirs, et tout cela en un cycle ininterrompu. Infernal. Et certaines plaies se voient et s’exhibent, comme celle de cette pauvre et sombre poupée endeuillée. Son aura est sombre, mais pourtant, s’en soucie-t-elle, Aëssa ? Non, bien sûr que non, peut-être qu’elle ne l’a pas remarqué, et même si c’était le cas, elle n’en aurait fait cas. Aucune différence, rien d’autre que son habituelle indulgence vis-à-vis de cette inconnue si familière soudain. « Et alors ? », aurait-elle répondu si on l’avait accusée d’aider cette étrangeté, « Quelle est l’importance, ne vous semble-t-elle pas être en détresse, il faut l’aider, l’aimer, c’est une évidence ! », aurait-elle rit, éternelle enfant, persuadée que dans ce beau monde il ne pouvait y avoir de méchants. Comme si dans les contes la méchante reine n’était pas maléfique, juste triste, qu’il n’y avait rien d’autre que quelque chose de tragique en elle ; et ce loup, vilain et sournois, pourquoi l’est-il ? Un passé malheureux, quelque chose d’intime ou d’indéfinissable, et ces questions, questions, sans réponses et milles suggestions ? Et ces questions aves lesquelles elle refait le monde, son monde, empli de beau monde ? Foutaises disent les uns, gamineries disent les autres, innocence disent-certains, et elle, elle, elle ne dit rien. Parce que les mots sont superflus, que le bien et le mal ne sont que quelques lettres et sons sans signification. Aëssa serra encore plus fort contre elle la poupée qui s’était remise à pleurer. Elle ne comprenait pas, cette pauvre enfant, elle ne comprenait pas pourquoi on l’avait abandonnée, laissée seule, à cause de sa différence ?... « Une mère… ça ne se comporte pas toujours comme elle le devrait. Mais parfois, elle croit bien faire, ou alors ne s’en rend pas compte, et détruit sans le savoir… puis, toujours un moment où elle regrettera. Quand son enfant sera partit. Et alors, elle comprend qu’avoir fait cas de sa différence était la plus horrible des erreurs car l’enfant croyait qu’il n’avait pas son amour… et pourtant… »
Un sourire triste et un regard mélancolique. Un souffle, un murmure dans les cheveux sombres de la poupée. « Et pourtant… il n’y a aucune mère qui n’ai jamais aimé au moins un instant son enfant. Et, même si ce monde peut être tellement cruel, il y aura toujours quelqu’un pour tenter de combler ce vide. »
Aëssa regardait devant elle, comme perdue dans ses souvenirs désormais. Puis elle prit le visage de l’enfant esseulée entre les paumes de ses mains, délicatement, et murmura : « Tu n’es pas seule. On n’est jamais seul. Jamais. Ça, j’en suis persuadée. »
Un air doux et un regard aimant, une étreinte chaleureuse et protectrice ; tout ce qu’une mère était censée apporter sans cependant toujours le faire. C’est quelque chose de simple et de pourtant compliqué, quelque chose qu’Aëssa savait donner.
Pouée noire, poupée sans nom, poupée du désespoir dont le regard rouge est poser sur le regard émeraude de la dénommer Aëssa. Que ces paroles cache-t-elle ? Que ces regards veulent-ils dire ? Que sont les pensées de ces deux êtres au coeurs batant ? Certes un coeur différent mais un coeur qui bat. Rapidement ou doucement quel importance quand on ressent les sentiments. Silence, silence, pas un bruit, pas un mot pas un murmure de la poupée qui écoutait en calmant ses larmes. Etait-ce vrais ou bien faux ? Etait-ce mensonge ou vérité ? Sa créatrice l'avais tel vraiment aimer l'instant d'un jour ? Ou d'une heure ? Voir une minute ? Ou encore bien une seconde ? Elle l'ignorait... elle ignorait si on l'avait aimez cette poupée sans nom et elle ignorait également si finalement on avait finit par lui donner un vrais nom après avoir été comme effacer de ce monde.
Un nom... Un nom..... Un nom rien que pour elle..... un nom qui aurait plus de valeur que n'importe qu'elle nom que donnerait n'importe qui, qui la ramassait. Elle le savait, au fond-elle même ou pas simple instain que quelque part dans cette histoire brumeuse elle avait un nom. Elle le ressentait comme un lien invisible entre elle et celle qui l'a créer. Malgré la distance qui pouvait les spérer cette sensation restait implacable. Mais jamais la poupée noirâtre se souvenue avoir eu un nom un jour.
Perdue dans ses pensées ses yeux semblaient comme vide. Perdu dans le noir. Tout son corps semblait inanimer à cet instant. Rien de bien inquiètant car rapidement, sortant de ses réflexions brumeuse elle se remit à bouger, se sentant enveloper d'une chaleur bienfesante, un simple câlin... Et pourtant rien que ça, se geste qu'elle reçue pour la première fois, bien vite elle sentit le besoin d'en avoir encore et toujours. Bien vite cela devenait comme son seul bute d'existance.. être câliner... câliner.... encore câliner et surtout aimer. Se logeant bien contre Aëssa, cette source de chaleur réconfortante elle se laissa bercer. Que c'était agréable, que c'était doux, que c'était apaisant. Doucement la poupée ce demanda alors une chose qu'elle laissa légèrement et timidement échaper en un murmure... -Es-ce toi qui comblera mon vide... es-ce toi que je pourrais appeler maman ?
Laissant échaper ces paroles, doucement la poupée obscure sembla comme s'endormir dans les bras de la jeune fille se remettant à ne plus bouger du tout et devenir semblable à un jouet inanimer aux yeux clos.
Maman… Une maman, qu’est-ce que c’est ? Quelqu’un de doux, de gentil, de compréhensif même. Une personne qui ne gronde et n’est sévère que pour remettre son enfant dans le droit chemin. Une femme aimante, sincère dans ses cajoleries, qui ne souhaite que le bien de ses protégés, et qui aime, aime, aime sans se demander si cet amour va un jour la consumer. Alors, Aëssa, est-elle comme une maman ? Cette triste poupée, pourrait-elle vraiment l’appeler comme cela ? Et ce nom, serait-il comme une chaine, que cet oiseau avide de liberté viendrait de s’apposer ? Après tout… comme elle le dit si souvent, de sa voix claire, la liberté n’est que le choix des chaînes que nous nous imposons, du moins c’est sa pensée, sa philosophie, à Aëssa. Parce qu’après tout la liberté n’est-elle pas une contrainte ? Être libre, n’est-ce pas se forcer à être libre et faire ce que l’on souhaite ? Ce sont des questions complexes… le genre de questions qu’elle se pose les nuits d’étés, lorsque la mélancolie vient la visiter.
« Maman ?... »
Un doux sourire, comme une ligne gracieuse sur le visage de l’innocente ; maman ? Ce nom, si simple, pourra-t-elle un jour le porter ? C’est avec exaltation qu’il prononçait « maman », lorsqu’il lui demandait si un jour elle désirerait l’être. C’est avec indifférence qu’elle prononçait « maman », mot parmi d’autres, désignant une absence, un vide, une indifférence. Doux sourire, teinté cependant de mélancolie. Pas de rancœur, cependant, Aëssa n’en a pas au sujet de Maman.
« Maman… c’est un bien beau nom. »
*Est-ce que je le mérite ?* Cette question tournait dans l’esprit d’Aëssa, avec une réponse, évidente : Non. Pas maman, et puis après tout, Maman n’était qu’un son. Un son, rien d’autre, mais alors, pourquoi Maman faisait-il si mal ?... La poupée semblait désormais somnoler. Doucement, Aëssa se mit à la bercer dans ses bras, le regard doux, le doute torturant son esprit. Et plus elle regardait la poupée, et plus elle chantait son air sans paroles, et plus elle pensait, une certitude, horrible, cruelle, réaliste, trop réaliste la secouait. *Je ne suis pas une maman, je ne suis pas comme une maman, je ne mérite pas d’être comparée à une maman.* Maman, maman, maman, Maman, maman, mot simple et explicite, et pourtant à chaque prononciation il perd un peu plus de son sens. Je ne suis pas une maman, ça, elle se le répète, Aëssa, et elle a peur, et elle doute, encore, toujours, sans jamais laisser une autre lueur que celle de la tendresse animer son visage. Elle veut l’aider, sans pourtant s’affubler de ce nom chargé de souvenirs solitaires. Alors elle la serre contre elle, murmurant :
« Je ne suis pas une Maman… juste… Aëssa… mais Maman n’est qu’un titre parmi d’autres, après tout… il n’y a pas que Maman qui aide et aime. Si tu le souhaites, si tu le ressens, si c’est ce dont tu as envie, alors oui, je tenterai de combler ton vide… »
*Parce que c’est ce qu’elle a fait pour moi, parce que c’est ce qu’elle aurait voulu que je fasse et que c’est la voie que j’ai choisie. Et je t’aiderai, parce qu’il y a bien trop de ténèbres embrumant tes prunelles et ton esprit.*
Bercer par un doux rêve, bercer par un chaleur réconfortante, la poupée noire dormait, sourire au lèvres, coeur batant, espoir dans le reflet de ses prunelles rouge cacher par ses paupières. La poupée semblait ne plus avoir grand chose à dire et se contentait de rester sage et calme comme une image, de profiter au plus longtemps des bras de la dénommer Aëssa. Aëssa, seule petite personne du genre "humain" qu'elle avait décider d'apprécier, d'aimer, d'adorer, de rester à ses côtés.
Alors que le silence régnait, quelque oiseaux chantèrent dans les bras et s'approchère de la poupée et de la jeune femme au yeux emeraude. Les petit oiseaux au plumage colorer picorèrent timidement et discretement l'une des tomates. Pauvres oiseaux.. pauvres oiseaux qui ont rien à manger... Rien à manger à cause de ses guerres et massacre futil qui détruise tout de ci, de là dans le royaume. Pauvre oiseaux qui vois à travers la jeune fille, uen lueur d'espoir et de survie. Pauvre poupée qui voyait pareil également. Le ciel bleuté sans nuage et laissait passer le soleil. Réchauffant la jeune fille et la poupée qui se reposait. Un silence semblant etre inbrisable mais très agréable s'installait. On entendait juste le vent, on entendait juste les oiseaux, on entendait juste, ce que la nature peux offrir de plus beau. Tout comme l'amour peux s'offrir, et est l'une des plus belle chose.
Que faire ?... Cette question tournait désormais dans l’esprit d’Aëssa. Elles ne pouvaient pas rester indéfiniment dans ce village. Il fallait partir. Mais partir où ? La jeune fille n’avait pas de maison ; quant à la poupée, il y avait peu de chances pour qu’elle en ait une… Alors, où aller ? Avant, la demoiselle ne se posait pas cette question. Elle marchait et se contentait de dormir là où elle le pouvait, là où les habitants étaient à même de l’accueillir. Avec cette poupée, cependant, elle ne voulait pas prendre le risque de dormir n’importe où, que sa nouvelle amie ait un quelconque accident. Rester sur cette place si paisible ? Ce calme était si instable et fragile… Elle avait du mal à se dire que cet instant ne puisse durer éternellement.
Un groupe d’oiseaux s’approcha. Ils se mirent à picorer les graines. Un sourire aux lèvres, Aëssa les regarda faire, regrettant de n’avoir que quelques fruits à leur donner. Puis elle regarda la poupée, toujours entre ses bras, elle semblait si paisible, si reposée… on aurait dit une petite fille. Innocente et confiante. Cela lui faisait mal au cœur de rompre ce moment. « Dis… il faudrait peut-être partir, tu ne penses pas ? On ne peut pas rester éternellement ainsi ; la nuit va finir par tomber. Et je pense que ce village n’est pas épargné par les âmes mal intentionnées qui pourraient vouloir rompre ce calme. »
Aëssa se pencha sur la poupée, espérant qu’elle l’ait entendue. « Sais-tu où aller ? »
Il était étrange de poser une pareille question. Surtout pour une personne voyageant depuis toujours sans but et destination précise.
La poupée ténèbreuse rouvrit lentement les yeux, réfléchissant un momentà un endroit qui pourrais être tranquille. Cependant la poupée n'avait pas beaucoup fait de voyage et connaissais pas le monde entier comme sa poche. Réfléchissant comme elle pue, elle répondit d'un ton pas trop sure de ces paroles...
-Hmm.... quand j'étais dans la boite en carton , j'ai crus comprendre par le dénommer Roger qu'il venait du grand chateau là-bas.
La poupée au yeux rouge comme des pétales de roses tendit le bras et pointa le doigt vers le ciel, ou à l'horizon se dessinait au loin un grand chateau, mais la poupée afficha une faible mine contrarier.
-Mais... je ne sais vraiment pas ou on peut aller... ça serait plus simple... si on avaient des elles...
Répondistla poupée en contemplant les oiseaux.
(post pourris désoler j'ai la creve ces derniers temps TT )