J’avais encore peine à croire que je survivais. Lorsque j’étais arrivé dans ce monde qui m’est encore inconnu, j’étais défaillant, en privation de nutriments depuis bien trop de temps. Je marchais par miracle et la grande majorité de mes systèmes ne fonctionnaient pas, hormis les systèmes de maintien de ma propre vie qui n’avaient presque plus d’énergie pour fonctionner. La plus grande difficulté fut la première victime, une petite créature à poil court qui bondissait sur deux pattes à une vitesse effroyable. Usant de toute l’énergie qui me restait afin de traquer celle-ci je reussis légèrement plus tard à la retrouver morte d’une crise cardiaque, effondrée au sol. Une chance? Non, cela ne me pris que quelques jours avant de découvrir que ces créatures avaient le cœur fragile, et que dès qu’on leur courrait après pendant plus de cinq minutes, elles mourraient généralement naturellement… défaillance de cette nature trop généreuse, probablement. Je me nourris de cette chaire, cette viande étrangement nourrissante et encore inconnue de mon système. Étrangement, cette nourriture non synthétique semblait fournir à mon corps bien plus d’énergie que quoi que ce soit qu’on ait pu synthétiser dans le monde qui me vu naitre.
Cela ne me pris que quelques jours avant d’être remis totalement sur pied, ces bois étaient remplis d’une vie si riche qu’il m’était impossible de cesser d’exister, mais rien ne semblait avoir une capacité à la communication, ni même doté d’une intelligence qui trépassait l’instinct de survie. Ce qui m’épatais était la complexité de tous ce que je voyais, ce que j’appris plus tard étant des arbres semblaient avoir été construit si minutieusement et les uns après les autres… vous auriez dû voir ma surprise lorsque je confirmai mon doute que ces choses étaient vivantes et respiraient au même rythme que toutes choses. Un système qui fonctionnait sans même aucune maintenance, un système fait à part entière de matière organique qui ne cessait de grandir et former de nouvelles vies. J’étais émerveillé par ce que je voyais, et dégouté de ce que l’on en faisait. Mon peuple venait dans ces mondes et les détruisait, sans rien de plus. Nous étions supérieurs à eux, donc c’était à nous de tout posséder et utiliser. Combien de mondes avions-nous détruit auparavant? Cette pensée me dégoutait plus que tout…
J’avais un problème par contre, et mon problème immédiat était de nature si étrange que je n’avais aucune idée de comment procéder afin de le régler… J’étais perdu. Ces bois étaient si tortueux qu’on avait l’impression qu’ils vivaient et désiraient ne jamais laisser sortir quiconque. Mon seul désir était de quitter ces bois et d’explorer le monde devant moi afin de voir si une créature doté d’une intelligence moyenne et de capacités de communication y résidait… Mais perdu en ces bois je ne pouvais rien faire. Peu importe ce que je tentais, on semblait toujours me barrer la route. Si j’avançais dans une direction, éventuellement un regard sur mon scanneur me disait que j’avais bifurqué et que j’étais de retour au point de départ. Si je grimpais pour avoir une vue d’ensemble, la vue était toujours bloquée par d’autres branches plus hautes, et même si je tentais de les atteindre, elles cassaient avant de me laisser avoir la moindre vue utile. J’étais dans l’impuissance face à cet ennemi. L’idée de bruler cette forêt en entier me traversait l’esprit, mais elle me détruirait probablement avec les flammes…
J’étais dans une impasse, mais je refusais de me laisser avoir ainsi… et de toute façon, j’avais tout mon temps, je n’étais dans aucun danger immédiat et j’étais nourri allègrement par cette nature qui n’attendait qu’on le cueille. Aucun danger immédiat, certes... mais je n'étais pas en sécurité pour autant... après tout, je n'avais quand même aucune idée de ce que je pouvais rencontrer...
Cela ne me pris que quelques jours avant d’être remis totalement sur pied, ces bois étaient remplis d’une vie si riche qu’il m’était impossible de cesser d’exister, mais rien ne semblait avoir une capacité à la communication, ni même doté d’une intelligence qui trépassait l’instinct de survie. Ce qui m’épatais était la complexité de tous ce que je voyais, ce que j’appris plus tard étant des arbres semblaient avoir été construit si minutieusement et les uns après les autres… vous auriez dû voir ma surprise lorsque je confirmai mon doute que ces choses étaient vivantes et respiraient au même rythme que toutes choses. Un système qui fonctionnait sans même aucune maintenance, un système fait à part entière de matière organique qui ne cessait de grandir et former de nouvelles vies. J’étais émerveillé par ce que je voyais, et dégouté de ce que l’on en faisait. Mon peuple venait dans ces mondes et les détruisait, sans rien de plus. Nous étions supérieurs à eux, donc c’était à nous de tout posséder et utiliser. Combien de mondes avions-nous détruit auparavant? Cette pensée me dégoutait plus que tout…
J’avais un problème par contre, et mon problème immédiat était de nature si étrange que je n’avais aucune idée de comment procéder afin de le régler… J’étais perdu. Ces bois étaient si tortueux qu’on avait l’impression qu’ils vivaient et désiraient ne jamais laisser sortir quiconque. Mon seul désir était de quitter ces bois et d’explorer le monde devant moi afin de voir si une créature doté d’une intelligence moyenne et de capacités de communication y résidait… Mais perdu en ces bois je ne pouvais rien faire. Peu importe ce que je tentais, on semblait toujours me barrer la route. Si j’avançais dans une direction, éventuellement un regard sur mon scanneur me disait que j’avais bifurqué et que j’étais de retour au point de départ. Si je grimpais pour avoir une vue d’ensemble, la vue était toujours bloquée par d’autres branches plus hautes, et même si je tentais de les atteindre, elles cassaient avant de me laisser avoir la moindre vue utile. J’étais dans l’impuissance face à cet ennemi. L’idée de bruler cette forêt en entier me traversait l’esprit, mais elle me détruirait probablement avec les flammes…
J’étais dans une impasse, mais je refusais de me laisser avoir ainsi… et de toute façon, j’avais tout mon temps, je n’étais dans aucun danger immédiat et j’étais nourri allègrement par cette nature qui n’attendait qu’on le cueille. Aucun danger immédiat, certes... mais je n'étais pas en sécurité pour autant... après tout, je n'avais quand même aucune idée de ce que je pouvais rencontrer...